Massood Dgam : « Je suis un rappeur et je dis ce que j’ai envie de dire »

Le jeune rappeur tchadien se sert de ses textes pour dénoncer les maux qui minent la république tchadienne.

Deingar Loubatan Joël de son nom d’artiste Massood Dgam se considère comme un artiste engagé. Pour transmettre son message, il a choisi le rappe, un style musical où il se sent à l’aise. L’artiste a commencé la musique dans les chorales. Et sur ce, il a fini par l’épouser.

« Je suis un rappeur et je dis ce que j’ai envie de dire » dit Massood. Selon lui, il rappe son texte et fait ce qu’il veut. Ce qui le donne la liberté de faire le rap Game et le rap conscient. « Je ne vois pas de différence à cela », poursuit-il.

Pour Massood Dgam, les Tchadiens ont besoin d’oublier les problèmes quotidiens. C’est pourquoi il rappe beaucoup plus pour distraire ses fans.

La trentaine révolue, l’artiste compte à son actif  une trentaine de titres.

Musique : le rappeur RBS le Killer est « Sorry »

La sortie officielle du tout premier single de l’ancien membre du Wassalna a eu lieu le weekend dernier. « Sorry » est l’histoire d’un amoureux repentant.

 

L’ancien acolyte de NBR du groupe Wassalna, RBS le Killer a lancé officiellement ce 20 octobre son single dénommé « Sorry ». Comme son titre, le single est entièrement chanté en anglais. Ce single parle d’amour et de la confiance.

Lors de la conférence de lancement, l’artiste explique : « La chanson est un mea-culpa d’un jeune homme, qui courrait trop la gueuze. Il a perdu une fille qu’il a négligée avant. Et c’est après l’avoir perdue qu’il s’est rendu compte que cette fille est tellement importante dans sa vie. Donc il fait un mea-culpa envers cette fille lui demandant de revenir vers lui. Voilà pourquoi, il dit « désolé, désolé, tout ce que j’ai pu faire n’est pas de ma volonté, reviens-à- moi. »

Il rassure cependant que l’histoire racontée n’est pas son histoire propre mais celui de son ami. L’objectif de ce single est selon l’artiste d’interpeller les jeunes à ne pas négliger leurs relations. « Le plus souvent, on voit l’importance d’une chose qu’après l’avoir perdue », affirme RBS le Killer.

D’après Bodona Kobakréo alias Aslahda Zig Zag Zorro promoteur de la maison de production Makiz’Art, producteur de ce single, ce qui a poussé sa maison à produire le single en audiovisuel est le fait qu’au Tchad, il y a déjà des maisons qui produisent de bon audio. Selon le producteur ce single multimédia a coûté 1 325 000 FCFA. Pour se procurer cet opus, les mélomanes doivent débourser 5 000 FCFA.

Ce fan de 2-Pac et P.Daddy est né il y a 34 ans à Moundou. 3e d’une famille de 7 enfants, RBS le Killer de son vrai nom Benaibeu Sernin s’est lancé dès son jeune âge dans l’écriture. Membre de BSP (Black Soul Power), son premier groupe créé en 1998 puis de H2 (Hamai Habai) en 2003, de Wassalna en 2005, RBS a fait plusieurs scènes au Tchad.