Assassinat du journaliste Martinez Zogo : L’USYPAC exige une enquête indépendante

Le journaliste camerounais, Martinez Zogo, chef de chaine de la radio Amplitude FM a brutalement été assassiné. Ses restes en décomposition ont été retrouvés dans la matinée du 22 janvier 2023.

Présentateur d’une émission à succès dénommée ‘’Embouteillages’’, sur les ondes de la radio Amplitude FM, à Yaoundé, le journaliste et animateur Martinez Zogo a été retrouvé mort, dans une banlieue de Yaoundé. Il a été enlevé cinq jours avant la date de la découverte macabre, alors qu’il regagnait son domicile aux environs de 20 heures, après une journée de travail. D’après la presse camerounaise, son corps a été mutilé et a subi des supplices inexplicables. Le journaliste froidement tué : « enquêtait sur les auteurs de pillage de fonds publics et subissait des menaces de mort récurrentes. », a signalé la Fédération des éditeurs de presse au Cameroun.

Indignée de ce qu’il convient d’appeler ‘’crime crapuleux’’, l’Union des Syndicats des Professionnels de la Presse d’Afrique Centrale (USYPAC), déplore les risques graves auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur travail, remettant en question la liberté de la presse et les libertés fondamentales. Elle condamne « fermement » l’acte et présente également ses condoléances et sa sympathie à la famille de la victime.

L’USYPAC. Elle souhaite que les auteurs de ce crime ne restent pas impunis et joint sa voix à celle du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) pour exiger une enquête indépendante.

Tchad : le patronat de la presse condamne les bavures exercées sur les hommes de médias

Plusieurs journalistes  ont fait l’objet des bavures policières le 27 novembre 2020. Certaines radios ont également été prises d’assaut. A ce titre, le patronat de la presse a fait une sortie pour dénoncer une tentative de musèlement

Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Allafi Amadou Nganansou, le patronat de la presse tchadienne (Ppt) s’insurge fermement contre les atteintes physiques sur certains journalistes, leur interpellation et l’encerclement des locaux de certaines radios dans la ville de N’Djamena. Notamment la radio associative F.M Liberté, la radio Arc-en-ciel FM et la radio Vision FM. Des journalistes en formation dans l’enceinte de la radio FM Liberté ont subi des coups avant d’être amené par les éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), dénonce le communiqué.

Le patronat de la presse tchadienne, estime que ces agissements sont le symbole du recul de la démocratie et de la liberté d’expression au Tchad. « Il est regrettable d’observer qu’après trente années de démocratie, las bastonnades, les arrestations arbitraires et les séquestrations accompagnent encore les journalistes dans l’exercice de leur métier » s’indigne le patronat qui rappelle que, «la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression

 

Tchad : le MPCL s’insurge contre la suspension de 12 journaux par la HAMA

Dans une lettre adressée à la Haute autorité des médias et l’audiovisuel ce 15 octobre, le mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MPCL) proteste contre la suspension de 12 organes de presse

La lettre est signée de Mbernodji Sosthène, coordonnateur du mouvement citoyen pour la préservation des libertés. Il note que, la liberte de presse est un principe universel consacré. Il remet en cause la décision de l’autorité des régulations portant suspension de 12 organes de presse.

Le président du MPCL précise que cette, le mouvement entend organiser une batterie d’actions en protestation si la mesure n’est pas levée. Ce en collaboration avec les directeurs de publications des journaux imputés, les activistes et les militants des droits de l’Homme.

Il sied de préciser que la Haute autorité des médias a suspendu 12 titres, le 7 septembre dernier. Elle demande à ces journaux de se conformer à l’article 17 de la loi N°31/PR/2018, portant ratification de l’Ordonnance N°025/PR/2018 relative à la presse écrite et aux médias électroniques au Tchad. Ces journaux doivent avoir des rédacteurs en chef et directeurs de publications de ces journaux doivent être diplômés des écoles de journalisme.

Tchad : la HAMA et le patronat repensent l’avenir de la presse

Le patronat de la presse tchadienne (PPT) et la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) ont eu une session de travail, relative à l’avenir de la presse tchadienne le 13 octobre 2020

L’échange entre les deux pôles a pour objectifs la recherche des solutions favorables à l’assainissement de la sphère médiatique au Tchad. Ils ont évoqué entres autres le cas des 12 journaux suspendus pour cause d’irrégularité et la formation des journalistes. Le président du Patronat de la presse tchadienne, Allahondoum Juda a porté les doléances des organes suspendus vers le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel Dieudonné Djonabaye.

Allahondoum Juda a fait savoir que le PPT est prêt à accompagner la HAMA dans le processus d’assainissement des médias. Il indique par ailleurs que les médias suspendus, de par leurs publications, font vivre plusieurs familles. Il demande à l’autorité de régulation de proroger la date prescrite aux 12 journaux pour se conformer aux textes, notamment avoir des directeurs de publication et des rédacteurs en chef, moulés dans les écoles de formation en journalisme. Le patronat entend former les journalistes dès la semaine prochaine en infographie et création de site web.

Le président de la HAMA fait savoir qu’il a pris acte des doléances. Il invite les médias à se conformer aux textes et d’exercer dans le professionnalisme. Quant aux fonds de gestion de la pandémie de Covid-19, Dieudonné Djonabaye promet plaider en faveur des organes de presse auprès du gouvernement.

Tchad : vers la délivrance de la carte de presse aux journalistes

Les membres de la commission nationale  de délivrance de la carte de presse ont été installés le 2 juin. Ils ont pour mission de délivrer la carte professionnelle du journaliste après quelques années de suspension

La commission est constituée de 8 membres, elle a été installé par le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) Dieudonné Djonabaye, pour un mandat de 3 ans renouvelables une fois. Il a été instruit à ces derniers de  délivrer la carte de presse uniquement aux journalistes exerçant dans un organe de presse, qu’ils soient diplômés d’une école de journalisme ou pas. La validité de la pièce est de un an. Les détenteurs de diplômes de journalisme sans exercer ne pourront pas entrer en possession du document informe le président de (HAMA). Il fait savoir que l’obtention du document obéit aux dispositions de la loi portant régime de la presse au Tchad

La commission se chargera  de statuer sur le choix et les critères de délivrance de la carte de presse. Le président de la HAMA déclare que la détention de la carte reste nécessaire et suffisante  pour se prévaloir les droit moraux de et matériels de la profession. D’après lui la pièce viendra redonner aux journalistes  ses lettres de noblesse

Il est a rappelé que la délivrance de la carte de presse avait été suspendu par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel