Le gouvernement marocain approuve l’accord de partenariat avec le Royaume  

Le Conseil de gouvernement marocain, réuni jeudi, approuvé l’accord de partenariat entre le Maroc, la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, conclu le 26 octobre 2019 à Londres.Cet accord vise à combler le vide juridique consécutif au retrait du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord de l’Union européenne (UE), a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du conseil.

L’accord entend aussi déterminer le cadre de coopération entre les deux parties au sortir de la période de transition suivant le Brexit et ce, en préservant les relations commerciales bilatérales ainsi que les droits et engagements mutuels, tels que stipulés par l’accord euro-méditerranéen de 1996, établissant une association entre le Royaume du Maroc, d’une part, et les communautés européennes et leurs Etats membres, d’autre part, outre l’accord conclu en 2010 entre le Maroc et l’UE pour mettre en place un mécanisme de règlement des différends, a-t-il ajouté.

Il stipule également de préserver les conditions préférentielles relatives au commerce entre les deux parties, résultant de l’accord d’association précité, de fournir une base permettant d’augmenter la libéralisation du commerce bilatéral et d’établir un partenariat ainsi qu’une zone de libre-échange pour les marchandises et des règles connexes entre les deux parties, a affirmé le porte-parole.

Afin d’assurer la bonne mise en œuvre de cet accord, les deux parties ont décidé de créer un conseil et une commission de partenariat, tout comme il a été convenu de l’échange de lettres d’entente portant sur le règlement des différends dans le cadre de cet accord, ainsi que la signature d’une déclaration conjointe relative à une approche tripartite sur les règles d’origine, laquelle entrera en vigueur dès la mise en oeuvre de cet accord.

Zimbabwe: démenti d’un putsch imminent

Le gouvernement du Zimbabwe a rejeté les propos faisant état d’un putsch « imminent » de l’armée contre le président Emmerson Mnangagwa, accusant les dirigeants de l’opposition, le clergé et certaines missions étrangères d’attiser la haine du peuple pour le dirigeant actuel du pays d’Afrique australe.Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national de sécurité a démenti les rumeurs selon lesquelles des membres des forces de sécurité prévoyaient de démettre Mnangagwa du pouvoir pour sa gestion et pour la détérioration de la situation politique et économique dans le pays.

« Le gouvernement voudrait avertir sévèrement ceux qui sont derrière ce tissu de mensonges, qui comprennent des personnages, tels que Saviour Kasukuwere, Job Sikhala et une horde de complices que nous connaissons, de ne pas crier au scandale lorsque le long bras de la loi zimbabwéenne s’abat sur eux », a déclaré le membre du Conseil national de sécurité et ministre des Affaires intérieures Kazembe Kazembe, qui avait à ses côtés des généraux de l’armée.

Kasukuwere est un ancien ministre en exil qui a été enfermé dans l’Afrique du Sud voisine depuis son évasion du pays en 2019, tandis que Sikhala est un critique vocal de Mnangagwa et un haut fonctionnaire de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition).

Kazembe a également mis en garde certains diplomates occidentaux, les médias privés, les chefs religieux et les organisations non gouvernementales de colportage de « mensonges » visant à ternir l’image des autorités zimbabwéennes.

« Certains diplomates étrangers accrédités au Zimbabwe n’ont, bien souvent, pas hésité à s’engager dans un activisme anti-gouvernemental, rendant difficile leur différenciation avec les membres de l’opposition », a déclaré le ministre.

La déclaration du NSC intervient à un moment où le Zimbabwe est inondé de spéculations selon lesquelles les officiers subalternes de l’armée étaient mécontents de la situation dans le pays, en particulier de l’augmentation du coût de la vie et de la corruption au plus haut niveau.

Ironiquement, Mnangagwa est arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état militaire qui a délogé le défunt président Robert Mugabe en novembre 2017, après des mois de tensions similaires entre les dirigeants politiques et l’armée.

Le Maroc consterné par les allégations du porte-parole de la présidence algérienne

Le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

« Le Maroc rejette ces assertions ridicules et sans fondement », a-t-il poursuivi, précisant que « le consul général du royaume à Oran est un cadre du ministère, justifiant d’une carrière longue de 28 ans, aussi bien au service central que dans plusieurs postes à l’étranger.

Dans ce sens, M. Bourita rappelle que dans un souci de préserver la sérénité des relations bilatérales, notamment dans le contexte régional et international difficile lié à la Covid-19, « j’ai pris l’initiative d’appeler mon homologue algérien, pour lui dire que quelle que soit la véracité des propos attribués au Consul, le Maroc a décidé son rappel immédiat ».

De ce fait, explique-t-il, « le rappel du Consul a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle », faisant savoir qu »à aucun moment, le Royaume n’a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son Consul général ».

Pour rappel, le consul marocain à Oran aurait, le 13 mai dernier, affirmé devant un groupe de compatriotes bloqués en Algérie qu’ils étaient en pays ennemi. Ce qui a suscité l’ire du pouvoir algérien.

Décès du président burundais Pierre Nkurunziza

Le chef de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, est décédé mardi des suites d’un arrêt cardiaque, à appris APA. »Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque », annonce la présidence de la République du Burundi.

Au pouvoir depuis 2005, le président Nkurunziza a été hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de Karusi, dans le centre du Burundi. Il n’était pas candidat à la présidentielle du 20 mai dernier à l’issue de laquelle, Évariste Ndayishimiye, candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), a été élu.

Selon les chiffres officiels annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye, 52 ans, a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko va porter plainte contre deux journalistes l’accusant de trafic de drogue

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim Hamed Bakayoko a annoncé lundi qu’il a décidé de porter plainte contre Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens, deux journalistes l’ayant accusé de trafic de drogue dans une enquête dite internationale. « Ces allégations vont à l’encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays en raison des fonctions que j’exerce. Au regard de ces insinuations graves et diffamatoires, j’ai décidé de porter plainte contre messieurs Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens et les relais», a fait savoir M. Bakayoko dans un communiqué diffusé sur sa compte officiel facebook. 

« Dans mes charges de ministres de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire », a expliqué M. Bakayoko dénonçant une « orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne». 

Poursuivant, il a soutenu que « cet énième cabale » n’entamera pas sa détermination au service de la nation. « En Côte d’Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tâche, n’en déplaise aux aigris et aux conspirateurs », a conclu M. Bakayoko.

  La semaine dernière, les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont accusé dans un média international, le premier ministre ivoirien par intérim Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire. 

Burundi : l’UA « prend acte » des résultats définitifs de la Présidentielle

L’Union Africaine (UA), à travers un communiqué reçu ce lundi à APA, prend note officiellement des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Burundi publiés le 4 juin dernier.À cet effet, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat « forme ses vœux de plein succès au président élu Evariste Ndayishimiye dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités ».

Après la tenue de la présidentielle le 20 mai 2020, il « exhorte les acteurs politiques et sociaux burundais au  dialogue pour faire face, dans un esprit de tolérance et de prise en compte de l’intérêt supérieur de la Nation, aux défis auxquels le pays est confronté ».

Le président de la Commission réaffirme également « la solidarité de l’Union Africaine avec le  peuple burundais  et exprime sa volonté d’œuvrer avec les nouvelles autorités à une ère nouvelle de coopération fructueuse entre notre organisation continentale et le Burundi dans sa quête légitime de paix, de sécurité, de stabilité, de démocratie et de prospérité ».

Malawi: élection de nouveaux membres de la commission électorale

Le président du Malawi, Peter Mutharika, a nommé le juge de la Cour suprême, Chifundo Kachale à la tête d’une Commission électorale de sept membres, alors que le pays se dirige vers une nouvelle élection présidentielle très attendue.Le secrétaire général de la présidence et du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré dimanche soir que les autres membres de la CEM seraient Arthur Nanthuru, Steve Duwa, Jean Mathanga, Linda Kunje, Anthony Mukumbwa et Olivia Liwewe. 

De la précédente commission dont le mandat a pris fin ce lundi, seuls Mathanga et Kunje ont été retenus. 

Les nouveaux membres remplacent la précédente Commission dirigée par Jane Ansah qui a démissionné il y a quelques semaines dans des circonstances controversées suite à des mois de protestations sur la gestion par sa commission des élections de mai 2019. 

Les résultats de la présidentielle de l’année dernière ont été annulés par la Cour constitutionnelle en février suite à des irrégularités. 

Une nouvelle élection présidentielle est prévue pour la fin de ce mois ou le début du mois de juillet.

L’Egypte annonce une initiative pour mettre fin à la crise libyenne

Par Mohamed Fayed – Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sisi a rencontré samedi au Caire une délégation libyenne composée du président du Parlement libyen, Aqila Saleh et du Maréchal Khalifa Haftar.Lors de cette rencontre, tenue en présence du ministre égyptien de la Défense, le général Mohamed Zaki, du président du parlement, Ali Abdel-Aal et du ministre des affaires étrangères,  Sameh Shoukry, le chef de l’Etat égyptien a présenté une initiative politique visant à mettre fin aux hostilités en Libye, mettant en garde contre le maintien de l’option militaire pour résoudre la crise libyenne.

Il a annoncé que cette initiative, basée sur le respect de toutes les initiatives et décisions internationales concernant l’unité de la Libye, invite toutes les parties libyennes à un cessez-le-feu à partir de lundi prochain, toute en s’engageant à une déclaration constitutionnelle libyenne qui ouvre la voie à une relance du processus politique pour résoudre la crise libyenne.

L’initiative appelle au respect de  toutes les initiatives internationales de cessez-le-feu, à l’expulsion des mercenaires étrangers du territoire libyen, à la remise des armes par toutes les milices  et au parachèvement des travaux du Comité militaire 5+5 à Genève, sous les auspices des Nations Unies.

Il s’agit également de lancer des initiatives pour résoudre la crise qui prennent en considération tous les aspects politiques, sécuritaires et économiques, d’assurer une représentation équitable des trois régions de la Libye sous la supervision des Nations Unies, pour la première fois dans l’histoire du pays, et d’unifier les institutions libyennes afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle outre la répartition équitable des ressources libyennes sur tous les citoyens.

Aussi, l’initiative propose l’adoption d’une déclaration constitutionnelle régissant les exigences politiques et électorales de la prochaine étape.

Pour rappel, les forces pro-gouvernementales ont annoncé, vendredi, avoir pris le contrôle de l’ensemble de l’ouest de la Libye, infligeant une cinglante défaite aux troupes rivales du maréchal Khalifa Haftar.

« Nos forces héroïques ont étendu leur contrôle sur toute la ville de Tarhouna, après avoir anéanti les milices terroristes de Haftar », à 80 km au sud de la capitale Tripoli, a annoncé Mohamad Gnounou, porte-parole des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU.

La perte de Tarhouna marque un tournant dans le conflit opposant les deux camps depuis le lancement, par le maréchal Haftar en avril 2019, d’une offensive pour s’emparer de Tripoli.

Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Le soutien militaire accru de l’allié turc a notamment permis au GNA d’enregistrer une série de succès. Homme fort de l’Est libyen, Khalifa Haftar a quant à lui été appuyé par l’Égypte, les Émirats arabes unis et la Russie.

Depuis mercredi, le GNA a annoncé successivement la prise de l’aéroport international de Tripoli, hors service depuis 2014, le contrôle total des frontières administratives du Grand Tripoli, et la prise de Tarhouna.

Sans confirmer directement les deux premiers revers, Ahmad al-Mesmari, porte-parole du maréchal Haftar, a fait état, jeudi, d’un « redéploiement » des troupes hors de Tripoli.

Il a invoqué « une initiative humanitaire destinée à arrêter l’effusion du sang du peuple libyen », et assuré que la décision de ce redéploiement avait été prise après « l’acceptation du commandement militaire de participer au comité militaire sous l’égide de l’ONU ».

Mali : des manifestants exigent la démission d’IBK

Vent debout contre la gestion de leur pays, des centaines de Maliens se sont rassemblés ce vendredi à la Place de l’Indépendance de Bamako pour le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta.Ce lieu symbolique de la capitale malienne était noir de monde. Invités par la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahamoud Dicko (Cmas), Espoir Mali Koura (EMK) et le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), ces citoyens réclament un nouveau Mali. 

Au terme du rassemblement, ces trois organisations ont signé une déclaration finaledans laquelle elles listent les maux du pays, non sans mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.

« Le Mali, jadis envié, écouté et respecté aussi bien en Afrique qu’à travers le monde entier, est en passe de devenir la risée des autres nations, tant il est aujourd’hui balloté et humilié, à cause d’une gouvernance chaotique », se désole d’emblée le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali. 

Selon cet organisme, « la gestion actuelle du régime en place, symbole de la décrépitude d’un système étatique décrié, a fini de précipiter (le Mali) dans l’impasse. Pire, au bord du gouffre ».

A en croire ces pourfendeurs d’IBK, « le peuple malien découvre chaque jour, de façon ahurissante, les scandales d’une gestion hasardeuse, dénuée de vision et de cohérence vis-à-vis des intérêts vitaux et stratégiques du Mali, et ce, dans le déni des valeursfondamentales de notre société ».

Avant de battre le pavé, le FSD, la Cmas et EMK ont tenu, le mardi 26 mai dernier, une rencontre pour réfléchir sur la situation du Mali. Il en ressort entre autres qu’il y a « une gestion catastrophique de la crise multidimensionnelle au Mali ; des atteintes à la souveraineté, à l’intégrité du territoire national ; l’insécurité généralisée avec son cortège de morts, de villages détruits et de populations déplacées ; la malgouvemance, la corruption et la gabegie financière au détriment du monde paysan et du secteur privé ».

En outre, le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali déplore « l’abandon des forces armées et de sécurité ; la détérioration sans précédent des services sociaux de base comme l’éducation, la santé, l’électricité, l’eau,les infrastructures routières ; la paupérisation croissante des populations laborieuses ; des atteintes récurrentes aux valeurs et principes de la République et l’impasse d’une voie électorale désormais hypothéquée ».

De l’avis des trois organisations, le régime d’IBK a aussi porté atteinte aux principes constitutionnels, républicains et démocratiques car il « s’est illustré par la tenue d’élections injustes, opaques et inéquitables enlevant ainsi toute crédibilité au processus électoral ».

« Face à l’urgente nécessité de sauver (leur) Nation d’un péril certain », elles ont lancé un appel à tous les Maliens de l’intérieur et de la Diaspora pour « un sursaut national ».

Pour ce faire, le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali a listé, dans sa déclaration finale, dix mesures essentielles au redressement du pays. 

Il s’agit entre autres de la priorisation de l’éducation et de la santé ; de la garantie de l’accès aux services sociaux de base et aux infrastructures ; de la reconstruction des forces armées et de sécurité, mieux recrutées, mieux formées et mieux équipées, dignes d’un Etat protecteur de ses citoyens et de sesinstitutions.

C’est également la préservation de l’intégrité territoriale du Mali, son unité, sa laïcité et le plein exercice de sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire national ; une gouvernance vertueuse garantissant la paix, la sécurité, la justice et la réconciliation nationale, ainsi que la restauration de la confiance entre l’Etat et les citoyens et la mise en oeuvre de toutes les actions nécessaires pour la libération de Soumaila Cissé, chef defile de l’opposition républicaine, et de toutes les personnes enlevées et injustement privées de leur liberté.

Présidentielle 2020: le Pdci décide de lancer un appel à candidature et fixe les critères d’éligibilité

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) a décidé vendredi de lancer un appel à candidature pour le choix de son cheval à la présidentielle du 31 octobre 2020 et fixé les critères d’éligibilité, à l’issue d’un bureau politique extraordinaire à AbidjanSuite aux interrogations et préoccupations formulées par des membres du Bureau politique, six des sept points soumis à examen, ont été « adoptés à l’unanimité » des membres du Bureau politique extraordinaire tenu les 4 et 5 juin 2020, indique le communiqué final. 

Le point relatif aux critères de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a nécessité un vote pour dégager une majorité. L’une des conditions requises est que le postulant devra  « totaliser 10 ans en qualité de membre de bureau politique ». 

Le prétendant pour l’élection présidentielle doit être en outre « un militant actif », s’acquitter d’une contribution à l’organisation de la convention d’une valeur de 26 millions Fcfa, avoir une « bonne moralité » et être disponible. 

Les critères de candidature pour la présidentielle d’octobre 2020 ont été adoptés par 354 voix sur 372 suffrages exprimés soit 95,7% des votants. Le président du Pdci, Henri Konan Bédié, a proposé que soit « reculé des critères internes au parti se rapportant à la bonne moralité et à la disponibilité ». 

Cette proposition du leader du parti a été adoptée par le bureau politique. Il a notamment fait observer que tout militant actif fait preuve de disponibilité, tout en soutenant que la bonne moralité de tout citoyen peut être attestée par le casier judiciaire, seul document administratif qui peut faire foi en la matière.  

Les six points adoptés font état de la convention d’investiture. Pour prendre part aux travaux de la convention d’investiture, il est requis l’exigence de la cotisation de membre statutaire. Le parti prévoit par ailleurs la tenue de conventions locales dites éclatées les samedi et dimanche 26 juillet 2020.

Les membres du Bureau politique ont décidé de « la tenue de la cérémonie d’investiture du candidat du Pdci à Yamoussoukro à une date à fixer ultérieurement », et la mise en place d’un Comité de candidature de 11 membres, comprenant un président assisté de deux vice-présidents.

Ce comité est chargé de recevoir, d’analyser les dossiers de candidature et de publier la liste des candidats retenus. Et ce, selon un chronogramme du processus de désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle d’octobre 2020, comprenant un appel à candidature.

Une période de 14 jours a été arrêtée pour les dossiers de candidature et autre de sept jours pour examiner les dossiers de candidature. Avant la publication de la liste des candidats retenus, la convocation du collège électoral à la convention et la campagne électorale prévue sur 14 jours. 

Le chronogramme fait état de l’organisation du scrutin et la proclamation des résultats. Le bureau politique a donné « mandat » à M. Bédié afin d’adapter les modalités d’organisation de la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle selon la situation sanitaire » de la Covid-19. 

Le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire des 4 et 5 juin 2020 au siège du Pdci à Abidjan, a également adopté les résultats des travaux de préparation de l’organisation de la prochaine convention qui ont été soumis par le secrétariat exécutif.

Interrogé au terme de la session, KKB, un membre du Bureau politique à fait savoir que des membres ont émis quelques conditionnalités, tranchées par un vote. Et, « une grande majorité s’est dégagée en faveur des propositions qui ont été faites par le Comité, et c’est aussi ça la dictature de la majorité sur la minorité ». 

La session extraordinaire du Bureau politique du Pdci s’est déroulée en quatre sous-session. Jean-Louis Billon, un cadre du parti jugé présidentiable, a pris part à la clôture de cette session. 

Yasmina Ouégnin appelle à des primaires «ouvertes » pour désigner le candidat du PDCI à la présidentielle ivoirienne

La parlementaire ivoirienne Yasmina Ouégnin issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé jeudi à l’organisation de primaires «ouvertes, équitables transparentes» pour désigner le candidat de son parti à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.«…Pour ma part l’organisation de primaires ouvertes, équitables et transparentes devraient se présenter comme la voie privilégiée pour retenir le candidat qui soumettra notre projet de société aux suffrages de nos compatriotes», a souhaité Mme Ouégnin dans une contribution transmise au président de son parti et dont APA a reçu copie. 

Ce plaidoyer de la députée Yasmina Ouégnin intervient alors que le PDCI a ouvert depuis ce jeudi un bureau politique extraordinaire visant à choisir son candidat à la présidentielle d’octobre prochain et à organiser la convention d’investiture. 

De son avis, l’intégrité du processus, depuis la définition des critères d’éligibilité jusqu’à l’investiture du candidat en passant par des procédures indiscutables d’organisation et de fonctionnement de la convention « devrait nous permettre d’éviter toutes contentions internes qui pourraient fragiliser notre projet commun en ces moments où l’unité dans l’action et le concours de tous et de chacun, sont activement recherchés ». 

Poursuivant, Mme Ouégnin a estimé que le porte-étendard du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne « devrait recevoir l’onction de l’ensemble des militants».  

Avant cette réunion du bureau politique, des critères d’éligibilité ( non encore officiels) du candidat du PDCI à l’élection présidentielle ivoirienne avaient été divulgués sur les réseaux sociaux. 

Au nombre de ces critères démentis par le Secrétaire exécutif en chef du parti Maurice Guikahué, l’on notera par exemple que pour être candidat du PDCI, il faut  « être militant actif du PDCI, être de bonne moralité, avoir été membre du Bureau politique pendant au moins 10 ans, être à jour de ses cotisations, le paiement de la somme de 25 millions de FCFA non remboursable comme ‘contribution  à l’organisation de la convention devant désigner le candidat… ».

Le président du PDCI Henri Konan Bédié a ouvert dans la matinée de ce jeudi une session extraordinaire du bureau politique de son parti. Mme Ouégnin qui est membre de cette instance de son parti  est absente à ces assises qui visent à désigner le candidat parti à la présidentielle d’octobre prochain. 

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique.

Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Présidentielle 2020: ouverture d’un Bureau politique extraordinaire du Pdci visant à choisir le candidat du parti

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a ouvert jeudi à Abidjan une session extraordinaire du Bureau politique, visant à choisir le candidat de la formation et à organiser la convention d’investiture.L’ordre du jour, comportait un point unique, les préparatifs de la convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Cette session devrait permette de définir les critères de candidature, la date et le lieu de la convention.

Sous les regards d’un huissier, s’est ouverte cette sous session extraordinaire du Bureau politique du parti. Selon le président du Pdci, il est prévu quatre sous sessions qui s’étendront sur deux jour à raison de deux sessions par jour.

Pour cette première sous session élargie au Comité des sages, marquant notamment l’ouverture du Bureau politique extraordinaire, l’on pouvait observer qu’il n’y avait pas de grosses figures du Pdci, tel Jean Louis Billon ou Thierry Tonah,  jugés présidentiables.  

A cette sous session, a pris part Jacques Mangoua, un fidèle à Henri Konan Bédié, incarcéré pour détention illégale d’armes puis relaxé provisoirement, ainsi que le maire de Port-Bouët, Sylvestre Emmou, Rémi Allah Kouadio, Guy Alain Gauze.   

M. Bédié a ouvert les débats à l’effet d’écouter les membres du Bureau politique en vue de l’orientation des actions du Parti pour la reconquête du pouvoir d’Etat à la présidentielle de 2020, dont les hostilités s’annoncent épiques.  

Pour soutenir le parti, il a lancé l’idée de création d’une plate-forme politique non idéologique regroupant les formations politiques de l’opposition dénommée Coalition pour la démocratie et la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire (Cdrp).

En outre, le Pdci a signé un accord cadre de collaboration avec le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti fondé par Laurent Gbagbo. Et ce, pour contrer le parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), dont le candidat est le Premier ministre Gon Coulibaly.

Plusieurs voix se sont déjà levées au sein du Pdci pour désigner Henri Konan Bédié comme candidat de l’ex-parti unique pour la future convention qui devrait se tenir dans les jours à venir. Selon KKB, un cadre du parti, M. Bédié est le « candidat naturel » de cette convention selon l’esprit du parti.

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique, présidée par l’ex-président Henri Konan Bédié (86 ans).

Le Pdci et le Fpi appellent leurs militants à œuvrer de concert pour la présidentielle de 2020

Le Comité national paritaire de collaboration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) et du Front populaire ivoirien (Fpi) ont appelé mercredi leurs militants à œuvrer de concert pour la présidentielle de 2020, dans une déclaration.La déclaration du Comité national paritaire de collaboration a été lue par Dano Djédjé, un haut cadre du Fpi, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, à l’issue d’une séance de travail des deux partis au siège du Pdci, à Abidjan. 

Il s’agit dans cette « bataille commune de ramener la cohésion entre les Ivoiriens et une paix durable dans notre pays pour une nouvelle Côte d’Ivoire », a indiqué Dano Djédjé, invitant les militants des deux formations à œuvrer ensemble au processus électoral. 

Le Pdci et le Fpi demandent à tous leurs militants d’ « œuvrer désormais de concert » sur le terrain pour la mise en œuvre des mots d’ordre du Comité paritaire de collaboration des deux partis sur les questions relatives à la paix et à la réconciliation des Ivoiriens, a dit M. Dano Djédjé.

De ce fait, tous les responsables et membres des structures des deux partis sont invités à œuvrer sur les questions électorales. Il leur est fait injonction de mettre l’accent sur, entre autre, l’établissement des pièces administratives par les militants pour l’acquisition de la Carte d’identité nationale, nécessaire pour prendre part à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Pour conduire ensemble ce processus de réconciliation des Ivoiriens, le Fpi et le Pdci ont convenu d’établir le 30 avril 2020 un « accord cadre de collaboration », paraphant un document cadre de collaboration portant sur le « Projet de réconciliation des Ivoiriens pour une paix durable».

Cet accord de collaboration qui implique toutes leurs militantes et tous leurs militants sur toute l’étendue du territoire national, concerne également ceux de l’étranger et tout le personnel politique de leurs structures respectives de base.

Le rapprochement entre ces deux partis s’est renforcé à la suite d’une visite du président du Pdci, Henri Konan Bédié, à l’ex-président Laurent Gbagbo à Bruxelles, le lundi 29 juillet 2019 pour lui témoigner sa solidarité et son soutien fraternels après son acquittement par la CPI. 

Les deux hommes d’Etat avaient exprimé leurs vives préoccupations face au climat politique qui couve encore les germes d’une crise sociopolitique majeure dans le pays, qui a traversé des crises successives depuis le coup d’Etat de 1999 et une grave crise postélectorale en 2011.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

Présidentielle ivoirienne: installation de 180 comités de base du RHDP à Port-Bouët

Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) continue d’étendre sa toile dans la commune de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain.Ce sont 180 nouveaux comités de base du RHDP qui ont été installés samedi à Port-Bouët, portant le nombre des comités de base à 750 dans cette commune.

En recevant les différents comités de base, Siandou Fofana, Coordonnateur régional de cette formation politique à Port-Bouët,  leur a donné une feuille de route.

 « Je voudrais d’emblée féliciter ceux qui ont travaillé à la réalisation de cette action. Ils font montre d’une disponibilité sans égal. Aux nouveaux adhérents, je dirai : soyez les bienvenus au RHDP. Désormais, le seul combat qui vaille la peine de mener est celui de la victoire d’Amadou Gon Coulibaly en octobre 2020 », a lancé M. Fofana.

« Chacun de vous doit se consacrer à l’essentiel qui est la victoire du RHDP au scrutin présidentiel prochain », a-t-il insisté devant les militants de Port-Bouët. 

Soulignant que l’objectif visé étant d’atteindre à Port-Bouët la barre de 2000 comités de base, Siandou Fofana a invité ses collaborateurs  à redoubler d’efforts pour recruter de nouveaux militants, surtout les nouveaux majeurs.

 « L’édification de cette victoire qui se dessine commence par l’enrôlement des nouveaux majeurs. Allez dans toutes les zones, quartiers, ilots et familles pour convaincre les jeunes à s’établir leur carte nationale d’identité (CNI) afin de pouvoir s’inscrire sur la liste électorale», a-t-il exhorté.

Le RHDP a désigné l’actuel premier ministre, Amadou Gon Coulibaly pour être son candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.  Les partis de l’opposition notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI) s’activent également de leur côté pour choisir leur candidat.

Côte d’Ivoire: des militants du RHDP invités à «redoubler d’efforts pour prendre le terrain politique» à Béoumi

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs, coordinateur régional du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Gbêkê 3, a exhorté les militants de cette formation politique «à redoubler d’efforts et d’ardeur pour prendre le terrain politique à Béoumi» dans le Centre du pays.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, M. Touré s’exprimait lors d’une rencontre d’information et d’évaluation des acquis au niveau de l’implantation du parti présidentiel ivoirien dans la coordination de Gbêkê 3.

Cette rencontre, ajoute la note,  était également l’occasion pour le ministre Sidi Touré, de s’assurer du travail fait sur le terrain à quelques mois de l’élection présidentielle et remobiliser toutes les structures pour la victoire de son parti dès le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 Pour sa part, le délégué départemental du RHDP de cette localité, Martial Meh a rassuré en retour le ministre Sidi Touré de la présence de la quasi-totalité des structures du parti dans les sous-préfectures du département de Béoumi.

 M. Meh qui a insisté sur la nécessité d’établir les documents afférents au processus électoral à venir, a instruit les délégués des sept sous-préfectures « à mettre tout en oeuvre pour que les nouveaux majeurs inscrits dans les différentes sections puissent avoir leurs documents administratifs à temps pour pouvoir participer à la révision de la liste électorale ».

Togo : décès de l’ancien Premier ministre Apollinaire Yaovi Agboyibor

Apollinaire Yaovi Agboyibor, avocat et ancien chef de gouvernement du Togo, est décédé samedi dans la capitale française, à l’âge de 77 ansActeur majeur de la vie politique togolaise, le défunt est dépeint comme l’artisan du barreau moderne du pays, à l’origine de la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Il est également le fondateur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti qu’il a dirigé de 1991 à 2008 avant d’en devenir le Président d’honneur. En septembre 2006, il succéda à Edem Kodjo, décédé il y a quelques semaines, à la Primature en tant que Chef du gouvernement jusqu’en décembre 2007.

En outre, Yawovi Agboyibo avait à son actif quelques ouvrages : Encyclopédie juridique pour l’Afrique (1982) et Combat pour un Togo démocratique (1999). 

Présidentielle ivoirienne de 2020: les cybermilitants du RHDP en formation à Abidjan

Un atelier de formation destiné aux relais régionaux et cybermilitants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) en vue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain s’est ouvert, samedi à Abidjan, autour du thème, « communication du RHDP, quelle approche participative pour une meilleure efficacité ?».« Nous sommes dans un monde nouveau…où la digitalisation va prendre toute sa place », a déclaré à l’ouverture des travaux, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, relevant que les relais et les cybermilitants ont un «rôle important à jouer dans la sensibilisation, le rapprochement et la propagande».

« L’organisation reste l’arme essentielle pour la victoire », a-t-il poursuivi, notant que le RHDP dispose de deux plateformes pour y parvenir. Il s’agit de la plateforme physique, c’est-à-dire le contact avec le terrain, les populations à travers les acteurs politiques, et de la plateforme numérique où la capacité de toucher des personnes est très importante.

Pendant deux jours, les travaux qui se dérouleront en ateliers et en séances plénières permettront à quelques « 400 personnes ressources qui interviennent sur les réseaux sociaux » de s’approprier le «profil» d’Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle, a expliqué, le Directeur exécutif adjoint du RHDP en charge de la communication, Mamadou Touré.

Cet atelier qui définira par ailleurs, un «message cohérent» de communication dans la « discipline, l’organisation et la structuration » devra  également aboutir à la construction d’une «vraie équipe» de cybermilitants  prêts à défendre « vaille que vaille » l’action du gouvernement et le programme du RHDP sur les réseaux sociaux, a-t-il ajouté.  En outre, la stratégie de séduction du RHDP sera présentée  aux participants de cet atelier.

Mohammed VI : La disparition de Abderrahmane Youssoufi, une perte considérable pour le Maroc

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Mme Hélène El-Youssoufi, veuve du grand militant, feu Maître Abderrahmane El-Youssoufi, ancien Premier ministre, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 96 ans.Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde tristesse la nouvelle du décès du grand militant, feu Maître Abderrahmane El-Youssoufi, ajoutant que sa disparition constitue une perte considérable, non seulement pour sa famille, mais aussi pour son pays, le Maroc, qui perd l’un de ses hommes les plus valeureux.

De fait, un pan entier de l’histoire du Maroc contemporain porte la marque de sa personnalité singulière et de son style unique d’homme fidèle et loyal, clairement attaché aux principes et guidé par un sens éminent des responsabilités, affirme le Souverain.

En cette douloureuse circonstance survenue selon la volonté imparable du Seigneur, le Souverain exprime ses plus sincères condoléances et l’expression de Sa profonde compassion, à Mme Hélène El-Youssoufi et, à travers elle, aux proches du regretté disparu, à ses amis, à ses partisans, à sa grande famille politique nationale, notamment au Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).

Le Souverain dit avoir une pensée émue et déférente pour le défunt aux grandes qualités humaines, soulignant que son patriotisme sincère ne se démentit jamais au cours des décennies de son action militante. Son parcours fut voué à la défense des droits de l’Homme et sa vie politique fut jalonnée d’énormes sacrifices.

Le message royal souligne que le regretté disparu, œuvra ainsi lors d’une étape historique marquante dans le processus de consolidation de notre choix démocratique et révéla sa stature d’Homme d’Etat, sage et chevronné.

Décès : El Youssoufi, l’homme qui a conduit la gauche au pouvoir au Maroc

L’ancien Premier ministre socialiste, Abderrahmane El Youssoufi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.Qui était Abderrahmane El Youssoufi, cet homme dont la disparition dans la nuit de jeudi à vendredi a attristé les Marocains ? Figure historique de la gauche socialiste, Abderrahmane El Youssoufi est né à Tanger le 8 mars 1924. Lycéen à Rabat, la capitale, il n’a pas vingt ans quand il décide de rallier le Mouvement national, fer de lance de la lutte pour l’indépendance du Royaume chérifien alors sous protectorat franco-espagnol depuis 1912. Cet engagement précoce le propulse, au lendemain de l’indépendance acquise en 1956, au sein du Secrétariat général de l’Union Nationale des Forces Populaires (UNFP), devenue Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) en 1975, une scission menée par l’aile gauche du parti historique indépendantiste Istiqlal.

Brillant intellectuel, El Youssoufi est même promu Rédacteur en chef du journal « Attahrir » (Libération) créé par cette formation alors radicalement ancrée à gauche. Un poste qu’il occupe de 1959 à 1965.

Mais son militantisme lui a valu des ennuis judiciaires. Entre 1960 et 1963, il a fait l’objet de nombreuses arrestations sous le règne du Roi Hassan II, alors au début de son règne.

Abderrahmane El Youssoufi a ainsi été condamné par contumace, avec l’ensemble des membres de la commission administrative de l’UNFP, à deux ans de prison avec sursis pour complot contre le régime.

À la suite de l’assassinat en France du leader socialiste Mehdi Ben Barka en 1965, il se rend à Paris pour participer à l’organisation du procès. C’est alors le début d’un exil de quinze ans en France.

Durant cette période, il est poursuivi par contumace, lors du grand procès de Marrakech tenu entre 1969 et 1975, pour complot. Dans son réquisitoire, le Procureur requiert contre lui la peine de mort.

A la faveur d’une grâce royale, il rentre au Maroc en 1980. El Youssoufi s’installe ensuite au sommet de l’USFP après le décès de son ami Abderrahim Bouabid.

Au courant de cette décennie, en signe de protestation contre la gestion des dernières élections législatives, il repart en exil volontaire à Cannes, dans le sud de la France. A la faveur de négociations secrètes avec le pouvoir, il rentre au Maroc quelques années plus tard et reprend son poste de Premier Secrétaire de l’USFP.

A la suite de nouvelles élections législatives et d’un compromis « historique » avec le Roi Hassan II, il parvient à prendre la tête d’un gouvernement dit d’alternance. Une première pour un opposant au Maroc et dans le monde arabe. Nous sommes en 1998.

Avec un mandat du Roi Hassan II, il présente, le 14 mars de la même année, la liste du gouvernement au Souverain.

Après la mort d’Hassan II, son fils aîné et héritier constitutionnel, Mohammed VI lui renouvelle sa confiance, non sans lui rendre un hommage remarqué.

Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre le 6 septembre 2000, Abderrahmane El Youssoufi restera à ce poste jusqu’au 9 octobre 2002. Un an plus tard, il se retire de la direction de son parti et de… la vie politique.

Son nom est à jamais lié à l’histoire du Maroc. Aux yeux d’une bonne frange de la population, son gouvernement est celui ayant mis le Royaume sur les rails du progrès en lançant de nombreux projets politiques et économiques. L’ancien opposant socialiste a réconcilié le grand public avec la politique.

« El Youssoufi était un homme politique exceptionnel », répètent aujourd’hui bon nombre de médias et d’hommes politiques.

Le Roi Mohamed VI, qui l’apprécie particulièrement, a même tenu à inaugurer à Tanger, en 2016, une avenue portant le nom du défunt.

Un hommage rarement rendu au Maroc à un homme de son vivant. Abderrahmane El Youssoufi, qui avait 96 ans, a été enterré dans la journée de vendredi.

Maroc : Abderrahmane El Youssoufi en quelques dates

APA retrace le parcours d’Abderrahmane El Youssoufi, l’ancien chef de gouvernement marocain décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.8 mars 1924 : naissance à Tanger d’Abderrahmane El Youssoufi.

1960-1963 : il est arrêté deux fois et jugé par contumace pour complot contre le régime du monarque Hassan II. Il écopera d’une peine deux ans avec sursis.

1975 : exilé en France depuis 1965, Abderrahmane El Youssoufi est, à nouveau, poursuivi par contumace lors du grand procès de Marrakech (1969-1975). Le procureur requiert sa condamnation à mort.  

1980 : cette année marque son retour au Maroc à la faveur d’une grâce royale.

4 février 1998 : il est chargé par Sa Majesté Hassan II de former un « gouvernement d’alternance » censé œuvrer pour la réconciliation avec l’opposition de gauche.

6 septembre 2000 : il est reconduit à son poste de Premier ministre par le Roi Mohammed VI qui vient de monter sur le trône.

9 octobre 2002 : il cède son fauteuil de Premier ministre à Driss Jettou. Ce départ du gouvernement est suivi, quelques mois plus tard, de sa démission de l’USFP, l’Union Socialiste des Forces Populaires, dont il est le Premier Secrétaire pendant une dizaine d’années. Il prend ainsi sa retraite politique.

2016 : le Roi Mohammed VI inaugure une avenue portant le nom d’Abderrahmane El Youssoufi dans sa ville natale de Tanger.

2018 : M’barek Bouderka, figure de la gauche marocaine et artisan de l’instance équité et réconciliation (Organisme ad hoc créé par Mohamed VI au lendemain de son intronisation pour régler les dossiers liés aux violations des droits de l’Homme sous le règne de son père) publie un recueil de conversations avec El Youssoufi intitulé  « Discussions autour de ce qui s’est passé, bribes de mon parcours telles que racontées à Bouderka ».

2020 : El Youssoufi décède à Casablanca dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 mai.

El Youssoufi : l’homme qui avait l’affection particulière du roi

L’ancien Premier ministre marocain Abderrahmane El Youssoufi, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, bénéficiait d’une affection personnelle du Roi Mohammed VI.L’image avait fait le tour des réseaux sociaux en 2016. Au chevet de son premier chef de gouvernement, le roi Mohamed VI s’était penché pour embrasser la tête du vieil homme militant affaibli par une maladie respiratoire qui aura finalement raison de lui dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 mai à l’âge de 96 ans.

Ce geste de tendresse royal est une marque de respect et d’affection que les Marocains expriment envers les aînés. L’acte en dit aussi long sur les liens politiques singuliers qui unissaient les deux hommes.

Après son intronisation, en juillet 1999, Mohamed VI, 36 ans seulement à l’époque, est accompagné durant ses premières années par l’expérimenté leader socialiste à qui le Roi Hassan II avait, deux ans auparavant, confié les rênes du gouvernement. Une première pour la gauche dans l’histoire du Royaume qui va marquer la réconciliation définitive entre les socialistes et la monarchie alaouite dont les rapports ont souvent été troublés depuis les premières années ayant suivi l’indépendance du Royaume en 1956.

Mohammed VI fait donc le choix de reconduire le Premier ministre hérité de son père. El Youssef assure la transition pendant plus de deux ans sans que la différence générationnelle ne pose le moindre problème.

Si la relation avec le Roi est restée au beau fixe après le retrait du leader socialiste de la vie politique en 2003, c’est parce qu’elle a été toujours caractérisée « par une grande considération et un respect infini », assurait El Youssoufi, il y a quelques temps.

L’ancien patron de la gauche marocaine ne manquait d’ailleurs aucune occasion pour le souligner : « Mohammed VI m’entoure constamment de son affection et de sa sollicitude et je lui en suis reconnaissant », dira t-il un jour.

Le Roi se préoccupait constamment de son état quand l’ancien leader socialiste commençait à avoir des ennuis de santé.

Initiative rare du vivant d’un homme au Maroc, le Roi Mohammed VI a tenu à honorer son ancien chef de gouvernement en baptisant de son nom, en 2016, une avenue dans sa ville natale de Tanger (nord).

Trois ans plus tard, le Souverain récidive les hommages pour El Youssoufi en faisant de lui le parrain d’une promotion d’officiers dont la cérémonie de sortie a eu lieu à Tétouan (nord-ouest).

CPI : la décision de la Cour est « une victoire et un pas en avant » (Blé Goudé)

Charles Blé Goudé estime que la décision de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), révoquant des restrictions sur sa liberté et celle de Laurent Gbagbo est « une victoire et un pas en avant », dans un message vidéo à ses militants publié vendredi.«Cette décision qui est certes une victoire, qui est certes un pas en avant, ne doit pas être considérée comme la victoire d’un camp sur un autre (…) ensemble nous avons l’impérieux devoir de rassembler de nouveau les Ivoiriens pour reconstruire notre pays, parce qu’on ne construit pas dans la division. Chers amis, c’est à Dieu que revient la gloire », a dit Blé Goudé à ses militants sur sa page Facebook. 

Ce que Dieu a commencé, rappelle-t-il, il va terminer, lançant à ses militants et sympathisants de « continuez de prier pour Laurent Gbagbo et moi (car) nous avons toujours besoin de vos prières, de votre soutien, dans l’union et dans la solidarité ». 

« Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que depuis hier, la Chambre d’appel de la CPI a décidé de lever toutes les mesures de restriction,  de déplacement, de voyage contre M. Gbagbo et moi », a dit Blé Goudé, annonçant cette « bonne nouvelle » attendue par son camp depuis longtemps.

« Je voudrais vous dire toute ma joie, mais en même temps je voudrais vous traduire toute ma gratitude, car malgré les difficultés, la fatigue, vous avez été là,  vous y avez cru par vos prières, par vos soutiens, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique, en Europe, aux États-Unis, partout dans le monde », a -t-il ajouté.  

À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue le 31 octobre 2020, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé,  a invité ses partisans à s’enrôler en vue de l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI).

«En ce qui concerne la carte nationale d’identité, j’avais espéré que cette opération serait gratuite,  hélas, les appels n’ont pas été entendus par les autorités compétentes,  pourtant il faut que chaque Ivoirien ait sa pièce », a-t-il poursuivi. 

Il a demandé à ses militants d’aller se faire enrôler pour détenir la CNI, un document administratif. Sur 11 millions de pétitionnaires attendus, plus de 400 000 se sont faits enrôler à ce jour, alors que le calendrier électoral prévoit le scrutin le 31 octobre 2020. 

Pour le président du Cojep, Charles Blé Goudé, il faut au regard des restrictions liées à la crise sanitaire de la Covid-19, « rallonger d’au moins 30 jours l’opération d’inscription sur la liste électorale » pour permettre à un grand nombre de personnes de participer à cette joute électorale.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il est demandé au greffe de leur remettre toutes leurs pièces d’identité, en particulier leur passeport. MM. Gbagbo et Blé Goudé doivent se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Maroc : Disparition de Abderrahmane Youssoufi, figure de proue de la gauche socialiste

L’ancien Premier ministre marocain et figure de proue de la gauche socialiste, Abderrahmane El Youssoufi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Casablanca, à l’âge de 96 ans.Natif de Tanger le 8 mars 1924, feu Abderrahmane El Youssoufi avait rejoint très jeune les rangs du mouvement national alors qu’il était encore lycéen à Rabat.

Il fut membre du Secrétariat général de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), qui va devenir en 1975 l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et rédacteur en chef de son organe « Attahrir » entre 1959 et 1965.

Son militantisme lui a valu de nombreuses arrestations et des condamnations sous le règne de feu Hassan II. Il a été arrêté deux fois en 1960 et 1963, date durant laquelle il a été condamné par contumace avec l’ensemble des membres de la commission administrative de l’UNFP à deux ans de prison avec sursis pour complot contre le régime.

Après l’assassinat en France du leader socialiste Ben Barka en 1965, il se rend à Paris pour participer à l’organisation du procès. Il entame alors quinze ans d’exil en France. Durant cette période, il est poursuivi par contumace lors du grand procès de Marrakech, qui s’est déroulé entre 1969 et 1975, pour complot. Le procureur requiert contre lui la peine de mort.

Abderrahmane Youssoufi devint ainsi l’unique opposant dans le monde arabe à prendre la tête d’un gouvernement dit d’alternance.

A la faveur d’une grâce royale, il avait regagné sa patrie en 1980 et prend la tête de l’USFP, après le décès du leader socialiste Abderrahim Bouabid. Au début des années 1980, il repart en exil volontaire en France, mais pour rentrer quelques années plus tard et reprendre son poste de Premier secrétaire de l’USFP.

Le 4 février 1998, Feu SM le Roi Hassan II l’avait chargé de former le gouvernement d’alternance qu’il présentera au Souverain le 14 mars de la même année.

Après la mort de feu SM le Roi Hassan II, SM le Roi Mohammed VI le maintient à la tête du gouvernement en lui rendant un hommage remarquable.

Il a été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre dans le gouvernement formé le 6 septembre 2000 et y restera jusqu’au 9 octobre 2002. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit à une étape charnière de l’histoire du pays, restera dans les annales comme étant un gouvernement qui a lancé de nombreux projets et initiatives politiques et économiques, destinés à réconcilier le grand public avec la politique.

Il était un homme politique d’une classe particulière. Car rares sont les hommes politiques ayant gardé le respect et l’admiration de toute la nation et des hauts lieux même après la retraite. Ainsi et en 2016, le Roi Mohammed VI avait inauguré à Tanger une avenue portant le nom du défunt, en hommage à son patriotisme.

Certes, feu Youssoufi a marqué l’histoire politique marocaine grâce à son abnégation et son amour pour son pays. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit en tant que Premier ministre socialiste a contribué à l’édification d’un Maroc moderne, démocratique ouvert et respectueux des droits de l’Homme.

Le FPI se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), dans une déclaration.« Le FPI se réjouit de cette avancée importante dans une procédure qui, inéluctablement, aboutira à la libération totale et définitive de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé », dans une déclaration dont APA a reçu copie.  

Ce parti,  fondé par M. Gbagbo, « encourage la CPI à s’engager résolument à aller de l’avant en conformité avec la décision d’acquittement qu’elle a rendue en janvier 2019 et à lever toutes les mesures qui entravent la libération définitive des personnalités concernées ». 

Dans l’attente de cet espoir, « le FPI exprime encore une fois sa solidarité » avec l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, tout en restant « convaincu de leur retour prochain en Côte d’Ivoire ». 

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il leur est demandé en outre de remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Bédié en « joie » après «l’assouplissement» des conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de la plateforme de l’opposition ivoirienne, s’est dit jeudi en « joie» après «l’assouplissement des restrictions » de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).« C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à M. Laurent Gbagbo, président du FPI et à Charles Blé Goudé, président du COJEP », a déclaré M. Bédié dans un communiqué.

Cet assouplissement de restrictions, dit-il, « confirme leur libération tant attendue et longtemps espérée ; un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier ».

« Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale. », écrit le leader du Pdci, ex-allié au pouvoir. 

En mon nom personnel, et celui du PDCI ainsi que ceux de tous les présidents des partis membres de la CDRP, la plateforme de l’opposition ivoirienne,  M.  Bédié a souhaité « un bon retour en Côte d’Ivoire » à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.

La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

30 dead in Nzérékoré as post-election violence sweeps Guinea

The Guinean government has acknowledged the death of 30 people in inter-communal clashes in the southern town of Nzérékoré, in the aftermath of the controversial March 22 referendum.“Thirty of our fellow citizens lost their lives during these unfortunate events” in Nzérékoré, the Prosecutor General of Kankan, Yaya Kairaba Kaba told the nation on national television on Tuesday.

According to him, sixty-seven other people were injured, dozens of houses, shops and workshops torched, and three churches destroyed. 

Mr Kaba accused local opposition National Front for the Defence of the Constitution (FNDC) officials of orchestrating the violence and fueling tensions between communities. 

He said the opposition had provided the pretext for the intervention of armed groups some of whom came from neighbouring Liberia while others emanated from the capital Conakry.

44 people face charges of murder, arson or criminal conspiracy, he said, while assuring Guineans that the country’s justice system is working to ensure that their trials will get underway “as soon as possible.”

 The FNDC, a collective of parties, trade unions and civil society activists, which is leading the protest movement against President Alpha Condé on Wednesday criticised a government initiative « aimed at making the collective responsible for the killings.”

Ibrahim Diallo, a FNDC official said “it is difficult to understand why the arrests took place on one side only while on the other side, nobody was worried…it is a total injustice”.

 The anti-Condé campaign, which was severely repressed on several occasions, resulted in dozens of deaths, which the opposition blamed on the security forces, who have repeatedly denied allegations of heavy-handedness. 

Human rights defenders have consistently accused Guinea’s security operatives of acting with impunity. 

The FNDC have notified the International Criminal Court about the supposed human rights violations in the country.

 

La CPI modifie les conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté, indique un communiqué de la Cour qui note que cette décision ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

La Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt des juges. 

Les juges ont toutefois décidé de réexaminer la nécessité de maintenir les conditions imposées pour leur mise en liberté, et décidé de révoquer quelques conditions. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Les autres conditions restent en vigueur, mentionne la Chambre, avant d’ajouter que MM. Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, a acquitté MM. Gbagbo et Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Mme la juge Herrera Carbuccia avait émis une opinion dissidente. 

Une décision dûment motivée a été rendue par écrit le 16 juillet 2019. L’Accusation a fait appel de cette décision, donnant lieu à un procès dans cette affaire qui s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains …) perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 

 Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Le 1er février 2019, à la suite d’un appel du procureur contre la décision orale de la Chambre de première instance I du 16 janvier 2019 ordonnant la mise en liberté sans conditions des personnes acquittées, la Chambre d’appel a rendu son arrêt sur la question, dans lequel elle a modifié la décision orale et imposé un certain nombre de conditions à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé.