Présidentielle ivoirienne : le RHDP n’exclut pas une candidature de Ouattara évoquant un cas de «force majeure»

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti présidentiel ivoirien n’exclut pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre prochain évoquant un « cas de force majeure» après le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat de cette formation politique.L’information a été donnée jeudi par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti relative au décès du chef du gouvernement ivoirien. 

« La  situation est une cause de décès. Comme dans tous les événements,  c’est un cas de force majeure et là,  c’est clair que nous devons revisiter l’analyse qu’il avait faite à l’époque ( parlant de Alassane Ouattara) et en tant que parti, nous lui ferons part de la position du parti. Le parti se fera fort de faire son analyse et si l’option c’est que ce soit lui ( Alassane Ouattara) ou que ce soit un autre, le parti se fera fort de le lui traduire…tout est possible y compris la candidature de Ouattara »,  a expliqué M. Bictogo à la presse.

 Poursuivant, Bictogo a annoncé un Conseil politique de son parti, « dans les jours à venir »  pour désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel. 

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir. 

Toutefois, M. Bictogo a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un « choix de rassemblement. Nous irons jusqu’au bout et nous allons gagner cette présidentielle », a-t-il soutenu. 

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du RHDP pour la prochaine élection présidentielle, est décédé mercredi à Abidjan quelques jours après son retour de Paris où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur.

 Il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat et de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

Présidentielle ivoirienne : la mort de Gon Coulibaly chamboule l’agenda politiqueI

À trois mois de l’élection présidentielle, la disparition du candidat de la coalition au pouvoir rebat les cartes d’un scrutin à l’issue incertaine.Désormais, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) doit trouver un nouveau candidat capable de le mener à la victoire au soir du 31 octobre 2020.

La mort inattendue du « bras droit » d’Alassane Ouattara (Ado) bouleverse, à bien des égards, les plans de sa famille politique où sa candidature ne faisait pas l’unanimité.

Frustrés, Albert Toikeusse Mabri et Marcel Amon Tanoh, avaient ouvertement émis des réserves quant à la capacité d’Amadou Gon Coulibaly à faire triompher la mouvance présidentielle.

Au-delà de ces deux anciens ministres, qui ont pris leurs distances depuis, d’autres personnalités de la formation politique de Ouattara, comme Hamed Bakayoko, sont pressenties pour succéder à Gon Coulibaly.

De l’avis de plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne, le ministre de la Défense, considéré comme l’un des fidèles d’Ado, pourrait se démarquer.

Du côté de l’opposition, le plan de guerre est maintenant suspendu à l’annonce du nouveau candidat du RHDP. D’autant plus qu’un retour aux affaires du président sortant n’est pas écarté pour le moment.

Les partis de l’opposition ivoirienne, dont le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avaient peaufiné des stratégies pour mettre fin au régime de Ouattara. Avec cette nouvelle donne, leur capacité de résistance sera évaluée à l’aune de la riposte apportée à la mouvance présidentielle, quel que soit le candidat désigné.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé hier mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans. Six jours seulement après son retour de Paris (France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur.

Ingénieur des travaux publics de formation, Gon Coulibaly a été pendant de longues années ministre de l’Agriculture, puis Secrétaire général de la présidence avant d’être nommé à la primature en 2017.

Il a été de tous les combats politiques d’Alassane Ouattara, son mentor avec qui il a travaillé durant une trentaine d’années.

Amadou Gon Coulibaly, un destin présidentiel contrarié

Jusqu’ici Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly s’était tracé une voie royale pour assurer la succession du président sortant, Alassane Dramane Ouattara mais la mort a fait s’écrouler son projet.Le décès d’Amadou Gon Coulibaly à 61 ans, survenu ce mercredi 8 juillet 2020 après un malaise en Conseil des ministres, est un coup dur pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) à la veille de la Présidentielle du 31 octobre prochain.

Ce proche du chef de l’État ivoirien, jusqu’ici son Premier ministre, a été choisi par Alassane Dramane Ouattara (Ado) comme son dauphin. Une décision qui a fait grincer bien des dents, mais le défunt avait maintenu le cap contre vents et marées.

Evacué à Paris (France), le 2 mai 2020, pour des problèmes cardiaques, Gon Coulibaly est rentré le 2 juillet dernier. Et c’est Ouattara lui-même, et son épouse qui l’ont accueilli à l’aéroport d’Abidjan après deux mois d’absence.

Malgré sa convalescence, le Premier ministre, déjà transplanté du coeur en 2012, a repris du service trois jours plus tard afin de prouver à ses pourfendeurs qu’il est toujours à la barre.

Ado a perdu un « jeune frère » et un « fils » qui était à ses côtés durant une trentaine d’années. Diplômé du Centre des hautes études de la construction de Paris, Gon Coulibaly que l’on surnommait « le Lion » pour son tempérament, a débuté sa carrière politique comme conseiller technique de Ouattara, alors Premier ministre, de 1990 à 1993.

Arrière-petit-fils de Péléforo Gon Coulibaly, mythique chef des Sénoufo (ethnie de l’extrême nord ivoirien), Amadou a été éduqué dans un cercle familial influent. Cet ingénieur de formation a su se distinguer partout où il est passé.

Entré aux « Grands Travaux » que dirigeait Antoine Césaréo, il fait montre de perspicacité et gravit toutes les marches jusqu’à en devenir le numéro deux.

Quand Alassane Dramane Ouattara, banquier à la riche carrière alors directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), est appelé en 1990 par feu Félix Houphouët-Boigny pour redresser l’économie du pays, il confie à Amadou Gon Coulibaly des dossiers importants. Leur destin venait de se lier à jamais.

Après le décès en 1993 du premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Gon Coulibaly gravit les échelons au sein du Rassemblement des Républicains (RDR) le parti créé en 1994 par des proches d’Ado pour en devenir le Secrétaire Général délégué. En 1999, Alassane Dramane Ouattara prend officiellement les rênes de ce parti politique.

Amadou se lance dans les joutes électorales et parvient à être élu député en 1995. Opposé à Henri Konan Bédié qui a succédé à Houphouët Boigny, Gon Coulibaly est emprisonné à la fin de cette décennie avec d’autres leaders du RDR, dont Henriette Dagry Diabaté, actuellement Grande chancelière. Leur tort : avoir participé à des manifestations interdites par le gouvernement.Il recouvre la liberté à la suite du coup d’Etat survenu le 24 décembre 1999 contre Henri Konan Bédié. Reverdi, il sera élu maire de Korhogo (nord) en 2001 sous l’ère Laurent Gbagbo, qui entre-temps a été élu comme président de la Côte d’Ivoire. En 2010, il est nommé Secrétaire Général de la présidence suite à l’élection de son mentor, Ouattara, à la magistrature suprême.

Selon des sources bien introduites, Amadou Gon Coulibaly était très écouté par Ado qui ne pouvait décider sans le consulter au préalable. Dans l’ombre, il validait tous les dossiers, toutes les nominations et veillait à la stabilité du pouvoir.

Les règles du jeu de la politique, Amadou Gon Coulibaly les maîtrisaient pour permettre au parti au pouvoir d’avancer dans une arène où les pièges sont légion.

Il est récompensé de sa loyauté par un poste de Premier ministre. Nous sommes en 2017. En outre, Gon Coulibaly avait en charge le budget et le portefeuille de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le signe d’une confiance sans bornes de Ouattara.

La bataille de la succession ouverte, il ne tarde pas à s’affirmer. Devenu puissant dans l’appareil d’État, il écarte discrètement des personnalités susceptibles de le coiffer au poteau. Dans les rangs du RHDP, certains membres sont vent debout contre l’intronisation de Gon Coulibaly mais l’intelligence politique de ce dernier lui permet de s’imposer non sans anicroche.

Avec la mort d’Amadou Gon Coulibaly, le champ politique ivoirien est amputé d’un homme reconnu par ses pairs comme un travailleur acharné et compétent.

Avec sa disparition, les cartes sont rebattues pour la présidentielle d’octobre 2020 aussi bien dans le camp présidentiel que dans l’opposition. Le dépôt des dossiers de candidatures se fait du 16 juillet au 1er septembre 2020.

Décès de Gon Coulibaly: Ouattara décrète 8 jours de deuil national du 10 au 17 juillet 2020

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a pris jeudi un décret portant déclaration d’un deuil national de huit jours, allant du 10 au 17 juillet 2020, au lendemain du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.« Il est déclaré huit jours de deuil national, du vendredi 10 juillet au vendredi 17 juillet 2020, en raison du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », indique un décret signé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.  

Pendant cette période de deuil national, les drapeaux du pays seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire et dans les ambassades de la Côte d’Ivoire à l’étranger,  souligne le décret dont APA a reçu copie.

Évacué en France pour un contrôle médical début mai 2020, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a regagné Abidjan le 2 juillet. Trois jours après son arrivée, il a repris le travail. Et, c’est le mercredi 8 juillet qu’il décédera après le traditionnel Conseil des ministres.

Il quitte les siens à l’âge de 61 ans. Plus proche de M. Ouattara depuis 30 ans, Amadou Gon Coulibaly était le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Présidentielle 2020 : l’onction de Ouattara, la clé pour succéder à Gon Coulibaly (politologue)

Pour l’analyste politique ivoirien, Claude Pregnon, le futur candidat de la mouvance présidentielle doit obligatoirement s’assurer le parrainage d’Alassane Dramane Ouattara.Le choix d’Amadou Gon Coulibaly, en mars 2020, comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, avait créé des frictions au sein de la coalition au pouvoir. Mais le Premier ministre, ayant bénéficié du soutien indéfectible du chef de l’Etat, a tenu le coup.

Pour l’instant, soutient Claude Pregnon, il ne peut y avoir de guerre de succession de Gon Coulibaly, car le RHDP est organisé et son président Alassane Ouattara est crédité d’un « fort leadership ».

Même si le choix du défunt Premier ministre « n’était pas tout à fait accepté par tout le monde, il a bénéficié de la légitimité de Ouattara », a expliqué M. Pregnon.

Et tant pis pour ses détracteurs. Le président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri, qui avait manifesté son mécontentement, a perdu son poste de ministre de l’Enseignement supérieur. Pour sa part, Amon Tanoh, ministre des Affaires étrangères, a jeté l’éponge pour s’éloigner du RHDP.

Parmi les prétendants à la succession de Gon Coulibaly, certaines figures politiques se détachent. Le ministre d’État, de la Défense, Hamed Bakayoko, qui assurait l’intérim du Premier ministre, pourrait le remplacer à la tête du gouvernement. « Fils politique » du couple présidentiel, il a de multiples atouts. « Celui qui n’a pas la caution et l’onction de Ouattara, n’ira pas loin », prévient le politologue.

Le compte à rebours est lancé pour le RHDP mais le choix du candidat que fera le chef de l’État ne risque pas d’être contesté par les militants compte tenu de l’urgence du moment.

Il se susurre aussi une volte-face d’Alassane Dramane Ouattara qui avait renoncé, début mars 2020, à briguer un troisième mandat.

« Le retour de Ouattara dépend de ses militants, mais la situation est délicate. À trois mois de l’élection, la seule personne capable de faire le consensus est le président de la République », signale M. Pregnon, professeur de Sciences politiques à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (nord).

En tout cas, le suspens est entier pour la prochaine présidentielle ivoirienne. L’opposition, qui avait bâti une stratégie pour barrer la route à Gon Coulibaly, doit revoir ses plans au plus vite.

« Aujourd’hui, l’opposition ne sait plus à qui elle aura affaire. Cela peut chambouler ses calculs et porter un coup à ses stratégies », a fait remarquer cet universitaire.

Jugeant Gon Coulibaly peu charismatique, les opposants au pouvoir étaient confiants à l’idée d’affronter celui qui n’était pas, à leurs yeux, un candidat à craindre.

Côte d’Ivoire: les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly s’ouvrent la semaine prochaine (Adama Bictogo)

Les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre ivoirien décédé mercredi soir à Abidjan, s’ouvrent la semaine prochaine, a annoncé jeudi, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) au terme d’une réunion extraordinaire de cette formation politique.« Nous sommes tous dévastés et chacun de nous a un peu d’Amadou Gon en lui. Et je voudrais qu’on puisse l’accompagner avec un peu d’amour. La semaine qui s’ouvre est la  semaine des obsèques » a dit M. Bictogo à la presse au terme de cette rencontre. 

Poursuivant M. Bictogo a promis que malgré cette disparition soudaine  de son candidat désigné pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain, le RHDP « reste debout» et ira jusqu’au bout pour gagner cette élection.

 « (…) Tout en pleurant, nous portons l’espoir de millions d’ivoiriens et le sens de la responsabilité commande et nous impose que nous soyons  debout. Nous irons au bout et nous allons gagner cette présidentielle», a assuré le directeur exécutif du RHDP. 

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du RHDP pour la présidentielle d’octobre prochain.

Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Covid-19 : Macky Sall sort de sa quarantaine, encore testé négatif

Le président sénégalais Macky Sall est sorti jeudi indemne de son isolement de quinze jours après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus.Le chef d’Etat qui s’était mis en quatorzaine le 24 juin 2020, avait tenu à respecter le protocole sanitaire. Il a été « suivi régulièrement durant ces quinze jours et les résultats des derniers tests sont restés négatifs », annonce un communiqué de la présidence signé par le ministre-conseiller Seydou Guèye.

Durant sa quarantaine, Macky Sall continuait d’assurer sa charge présidentielle. Ainsi le 29 juin dernier, il a annoncé la levée de l’état d’urgence dont le couvre-feu qui était en vigueur depuis le 23 mars. 

Les frontières aériennes vont ainsi être rouvertes à partir du 15 juillet prochain même si celles terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos ne seront pas rouverts « en raison du risque élevé de propagation du virus », soulignait le chef de l’Etat.

Du 2 mars à ce 9 juillet, le Sénégal a recensé 7784 cas de coronavirus. 5169 malades sont guéris, 143 décédés et 2471 personnes sous traitement, parmi elles 36 cas graves.

Malawi: le président Chakwera forme un gouvernement de 23 membres

Le président Lazarus Chakwera a nommé un gouvernement de 23 membres qui inclut des fonctionnaires de l’Alliance Tonse qui a financé sa campagne lors de la présidentielle du mois dernier.Dans la liste du gouvernement annoncée mercredi soir, Chakwera a nommé le vice-président de l’United Transformation Movement (UTM), Michael Usi, au poste de ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune, et la secrétaire générale de l’UTM, Patricia Kaliati, au poste de ministre du Développement communautaire et du Bien-être social.
 
L’UTM s’est allié au Parti du Congrès du Malawi (MCP) de Chakwera et au Parti populaire dirigé par l’ancienne présidente Joyce Banda pour former l’Alliance Tonse qui a fait campagne pour le président lors de l’élection présidentielle du 23 juin.
 
Le leader de l’UTM, Saulos Chilima, a été nommé vice-président du Malawi et a prêté serment avec Chakwera la semaine dernière.
 
Le premier vice-président du MCP, Mohammed Sidik Mia, s’est vu confier le portefeuille des Transports et des Travaux publics, tandis que le secrétaire général du parti, Eisenhower Mkaka, est ministre des Affaires étrangères.
 
Le vice-président du Parti populaire Roy Kachale-Banda a été nommé ministre de l’Industrie, tandis que le propriétaire de Zodiak Broadcasting Service, Gospel Kazako a obtenu le portefeuille de l’Information.
 
Le gouvernement comprend quatre femmes. Il s’agit de Kaliati, Agnes Nyalonje (Éducation), Khumbize Chiponda (Santé) et Nancy Tembo (Forêts et ressources naturelles).
 
Liste complète des membres du gouvernement :
 

Saulos Chilima : Vice-président et ministre de la Planification et du développement économique
 
Lobin Lowe : ministre de l’Agriculture
 
Felix Mlusu : ministre des  Finance
 
Mohammed Sidik Mia : ministre des Transports et des travaux publics
 
Michael Usi : ministre du Tourisme, de la culture et de la faune
 
Eisenhower Mkaka : ministre des Affaires étrangères
 
Patricia Kaliati : ministre du Développement communautaire et de la protection sociale
 
Richard Banda : ministre de la Sécurité intérieure
 
Lingson Belekanyama : ministre du Gouvernement local
 
Titus Mvalo : ministre de la Justice
 
Agnes Nyalonje : ministre de l’Education
 
Khumbize Chiponda : ministre de la Santé
 
Kenny Kandodo: ministre du Travail
 
Newton Kambala: ministre de l’Energie
 
Kezzie Msukwa : ministre des Terres
 
Sosten Gwengwe : ministre du Commerce
 
Timothy Mtambo : ministre de l’Éducation civique et de l’unité nationale
 
Nancy Tembo : ministre de la Foresterie et des ressources naturelles
 
Ulemu Msungama : ministre de la Jeunesse et des sports
 
Roy Kachale-Banda : ministre de l’Industrie
 
Rashid Gaffar : ministre des Mines
 
Gospel Kazako : ministre de l’Information

Projet de résolution déposé au Parlement européen demandant un audit de l’utilisation de l’aide humanitaire par Polisario depuis 2015

Un projet de résolution a été déposé, ce jeudi, au parlement européen par trois députés européens demandant à l’Union européenne (UE)d’auditer l’utilisation de l’aide humanitaire européenne par le polisario depuis 2015.Le projet de résolution, dont copie est parvenue à APA, rappelle qu’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) rendu public en 2015 « constatait des détournements de l’aide humanitaire octroyée par l’Union européenne au polisario, notamment pour les besoins d’achat d’armements, cette aide s’élevant à 105 millions d’euros entre 1994 et 2004 ».

Il relève également que « l’Algérie aurait prélevé une taxe de 5% sur cette aide et aurait refusé des demandes de recensement des réfugiés formulées par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en 1977, 2003, 2005 et 2015 ».

Il réclame de ce fait à l’Union européenne « d’œuvrer conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour superviser un recensement des réfugiés des camps de Tindouf en collaboration avec les autorités compétentes en Algérie ».

Le détournement de l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf est revenu au devant de la scène ces derniers jours après la révélation par plusieurs médias et députés européens de la poursuite de cette fraude malgré le contexte de la pandémie de la Covid-19.

L’affaire a été portée, jeudi dernier, devant la Commission du développement (DEVE) du Parlement européen lors d’une audition du Commissaire européen chargé de la Gestion des crises.

Des enquêtes indépendantes et des témoignages accablants sont venus corroborer les inquiétudes des députés européens quant à la poursuite de cette fraude malgré les mesures prises par la Commission européenne.

Présidentielle ivoirienne: ouverture des candidatures du 16 juillet au 1er septembre 2020

La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020.Ce chronogramme électoral, devant être proposé au gouvernement avant d’être entériné, a été dévoilé mercredi par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, à l’issue d’une rencontre entre des partis de l’opposition, son institution et le PNUD. 

« Nous avons proposé aux partis politiques le délai de 45 jours (pour le dépôt des dossiers de candidatures), au lieu de un mois, et ces 45 jours vont commencer à partir du 16 juillet », a fait savoir le président de la CEI. 

Interrogé en marge de la rencontre, M. Kouakou Kra, vice-président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a expliqué que ces 45 jours devraient permettre d’aller sur le terrain pour recueillir le parrainage électoral. 

Le parrainage est une nouvelle donne dans le code électoral ivoirien. Cette période devrait permettre aux candidats, selon le président de a CEI, de satisfaire cette condition, qui est un élément du dossier de candidature.

Pour être candidat, il faut que le candidat recueille 1% de l’électoral local dans 50% de toutes les régions et districts de Côte d’Ivoire, soit 17 régions  (un quota de 1% étant requis par région ) pour faire des collectes, devant être déposées à la CEI et au Conseil constitutionnel pour validation. 

Conformément au chronogramme, un mois était proposé aux partis politiques pour déposer. Les dossiers de candidature y compris le parrainage, ordre du jour de cette réunion conduite par le Programme des Nations Unis en Côte d’Ivoire.

L’ordre du jour, n’étant pas approuvé par la Plate-forme EDS, une organisation politique proche de Laurent Gbagbo, a boudé les échanges, avec la présidente de l’URD, Danièle Boni-Claverie, et le porte-parole du Pdci, Ndri Narcisse. Ils ont quitté la salle de réunion. 

Ces partis de l’opposition ont regretté que le PNUD ne réagissent pas sur leurs griefs, entre autres, la composition actuelle de la CEI, qu’ ils réfutent. Pour ces partis et groupements de l’opposition, la CEI est inféodée de membres proches du pouvoir, consacrant son déséquilibre. 

Guillaume Soro exprime une « grande tristesse » après le décès de Gon Coulibaly

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a exprimé mercredi une « grande tristesse » après le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avec qui il a partagé une longue fraternité », dans un post sur son compte Twitter.« J’apprends ce soir le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly avec qui j’ai partagé une longue fraternité. Même si ces temps-ci je n’ai pas eu l’opportunité de lui parler », a dit M. Guillaume Soro, actuellement hors de son pays.  

A cet instant de deuil et de « grande tristesse pour ma famille et moi, nos pensées vont à l’endroit de son épouse et de ses enfants », ajoute-t-il, présentant ses condoléances à tous ceux qui sont affligés par cette situation. 

Pour le président de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen, Guillaume Soro,  estime que « ces moments douloureux doivent nous amener à méditer la condition humaine et le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance ».  

Évacué à Paris début mai 2020 à Paris, M. Amadou Gon Coulibaly a regagné jeudi Abidjan où il a été accueilli par le président Alassane Ouattara, son épouse et plusieurs membres du gouvernement. Le « Lion », comme l’on le surnomme, est décédé après un Conseil des ministres. 

En mars dernier, Amadou Gon Coulibaly (61 ans) avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Le décès d’Amadou Gon Coulibaly est une «perte nationale», selon Affi N’Guessan)

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est une « perte nationale», a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front Populaire ivoirien ( FPI, opposition) dans une adresse de condoléances diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« C’est une grande disparition pour notre pays. C’est la République qui est en deuil et  je voudrais au nom du FPI et en mon nom personnel, présenter mes sincères condoléances au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, à la famille du premier ministre et  à tous les ivoiriens parce qu’en définitive, c’est une perte nationale», a déclaré M. Affi. 

« C’est une disparition qui nous concerne tous et nous devons nous mobiliser pour lui rendre hommage », a ajouté M. Affi assurant de l’entière disponibilité de son parti à « prendre toute sa part dans l’hommage mérité que toute la Côte d’Ivoire va rendre à ce digne fils qui nous quitte, disons l’arme à la main». 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, il avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Le Pdci, ex-allié du pouvoir, se dit profondément affligé suite au décès de Gon Coulibaly

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié du pouvoir), s’est dit mercredi profondément affligé à la suite du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dans un message de condoléances signé de son président Henri Konan Bédié.« C’est avec une grande consternation que je viens d’apprendre le décès, survenu ce mercredi 08 juillet 2020, de Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Bédié. « Son décès, inattendu ce jour, nous afflige profondément », ajoute le texte. 

De retour de Paris le 2 juillet 2020, après deux mois de soins pour des problèmes cardiaques, M. Amadou Gon Coulibaly a repris le travail, le 6 juillet, soit quatre jours après son arrivée. 

Pour le Pdci, la Côte d’Ivoire perd un « grand serviteur de l’état, (car le défunt chef du gouvernement) reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Proche collaborateur de Alassane Ouattara, il a passé 30 ans à ses côtés. 

« Je voudrais adresser mes sincères condoléances et ma compassion à son épouse, à ses enfants, et à sa famille (ainsi qu’au) au président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire qui perd un fidèle et loyal collaborateur », écrit M. Bédié.

M. Amadou Gon Coulibaly était désigné comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Décès à Abidjan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (Officiel)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est décédé mercredi à Abidjan, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, à la RTI 1, la télévision publique.« La Côte d’Ivoire est en deuil, j’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté, en ce début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet 2020, au palais de la présidence de la République », a dit M. Patrick Achi.

Au nom du gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a présenté ses condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens, dans le communiqué lu par M. Patrick Achi.

« Je rends hommage à mon jeune frère ; mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur, je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie », a déclaré M. Ouattara.

Pour le président ivoirien, il a incarné cette jeune génération de cadre Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec cette disparition, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.   

Lundi, M. Amadou Gon Coulibaly, a repris le travail à la Primature, le Cabinet du Premier ministre. Sa première audience, était avec une mission française dans le cadre du 3e C2D (Contrat de désendettement et de développement) . Il avait des pas pesant, cachant un malaise.

M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. 

Convention investiture candidat Pdci: KKB dit ne pas être « un mercenaire à la solde de Ouattara »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a dit mardi ne pas être « un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara » à la suite de sa candidature à la Convention d’investiture du Pdci en vue de la présidentielle d’octobre 2020.« Je ne veux pas qu’on me fasse l’injure pour me faire passer pour un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara », a déclaré KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan, esquivant les soupçons d’un jeu qu’il fait de la part du pouvoir pour déstabiliser le Pdci.  

Plusieurs militants du Pdci, qui observaient son retour auprès de Henri Konan Bédié, le président du Pdci, après un froid, s’interrogeaient de l’intérêt de la candidature de KKB à la Convention d’investiture du candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2019. 

M. KKB, qui, très récemment avait soutenu la candidature de M. Bédié à la Convention d’investiture du Pdci et clamé qu’ il ne se présenterait pas si le chef de l’ex-parti unique, qui considérait comme « candidat naturel », était candidat, a subitement retourné sa veste. 

Évoquant les raisons de sa candidature au sein du Pdci, KKB a indiqué avoir pris cette décision « après avoir longtemps et mûrement réfléchi avec (son) équipe, avec (ses) proches. Mais c’est avant tout, quand il s’agit de briguer la magistrature suprême, une décision personnelle ». 

« Ce qui m’a fondamentalement conduit à cette décision, c’est d’abord et surtout l’état de notre pays. Des succès ont certes été remportés. (…) Mais, force est de constater que notre population souffre et les fruits de la croissance sont dramatiquement et inégalement répartis », a-t-il soutenu. 

 « Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, « ce ne sont pas les hommes ou les femmes qui sont en cause. Ce n’est pas tel ou tel dirigeant qui est en cause. Le coupable, c’est le système » de gouvernance de la Côte d’Ivoire et il veut « radicalement le changer ».  

La cellule électorale en charge des candidatures a rejeté le dossier de KKB, soutenant qu’il contient des « pièces fausses ». En outre, il a marqué son refus de s’engager sur l’honneur à ne pas se présenter s’il n’était pas élu lors de cette convention d’investiture du cheval du Pdci.

Dès lors qu’il y a au moins deux candidats, il aurait fallu, pour assurer sa neutralité qu’il soit paritaire, chaque candidat choisissant son représentant pour siéger dans ce comité électoral. D’autant plus que le PDCI et tous les partis politiques l’exigent pour la CEI, la commission nationale électorale, a-t-il estimé. 

A partir du moment où tous les membres du Comité des candidatures ont été désignés par l’un des candidats, ils ne peuvent être ni indépendants, ni impartiaux, a-t-il fait observer, ajoutant que certains des membres de ce comité électoral ont fait partie de la délégation qui a demandé à M. Bédié de se porter candidat.  

« Il apparaît donc clairement que le comité électoral qui a rendu la décision d’invalidation de ma candidature pour n’avoir pas su faire preuve de neutralité est disqualifié et cette invalidation pour moi est sans effet », a déduit KKB.  

« La décision prise par ce comité aux ordres, est un attentat contre la démocratie. Elle est l’œuvre d’un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts. C’est un mauvais coup porté à l’image du parti et à la confiance des militants », a-t-il martelé. 

Toutefois, soulignera-t-il, qu’il s’abstient de toute interférence judiciaire dans les affaires internes du PDCI. C’est pourquoi il a demandé à ses conseils de ne pas exercer de recours devant un organe qu’au demeurant, il conteste. 

Il a annoncé avoir introduit auprès de M. Bédié sa démission en qualité de conseiller. A ses détracteurs, il répond qu’il n’a jamais été un soldat perdu, mais plutôt un soldat éclairé, qui a de tout temps combattu pour les idéaux du Pdci.

« Ma candidature, on veut la faire passer pour la solde de Alassane Ouattara,  écoutez, je ne mange pas de ce pain, je suis militant du Pdci (…) je ne ressemble pas à un mercenaire, je suis un militant du Pdci qui a des convictions et qui se donne les moyens de les défendre », a-t-il insisté.

Cette candidature, fera-t-il entendre qu’elle a été invalidée seulement qu’ hier (lundi) et a 48 heures pour faire appel, mais a décidé de ne pas faire appel. Il a fait savoir que son « projet présidentiel est à maturité ». 

« Si le Pdci me refuse la parole en son sein, nous prendront rendez-vous avec le peuple », a-t-il laissé entendre. Dans cet élan, Kouadio Konan Bertin compte se présenter son la bannière de candidat indépendant, comme en 2015, où il est arrivé en troisième position.  

M. Kouadio semble ne pas avoir été porté à un ascenseur social par M. Bédié, son mentor. Hamed Bakayoko, actuel ministre de la Défense, dira-t-il, lui a à l’époque suivi M. Ouattara, et est aujourd’hui le seul ministre d’Etat, par contre lui, n’a pas atteint un rang institutionnel élevé.  

Décès du ministre égyptien de la Production militaire

Mohammed al-Assar, ministre égyptien de la Production militaire, est décédé à l’âge de 74 ans, après une longue maladie, ont confirmé lundi les médias locaux.Sous le président Abdel Fattah al-Sisi, al-Assar est devenu l’un des responsables les plus importants du gouvernement et de l’Armée.

En juin dernier, Assar, qui était un proche protégé du président al-Sissi, a été promu au grade de lieutenant-général honoraire.

Il a été nommé au Conseil suprême des forces armées après le renversement du président Hosni Moubarak, il y a neuf ans.  

Sénégal: un ancien parlementaire de la Cedeao exclu du parti de Macky Sall

La Commission de discipline de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a annoncé lundi « l’exclusion définitive » de ses rangs du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Cissé Lo, pour injures sur des camarades de parti.Dans un enregistrement vocal fortement relayé dans les médias sociaux, des propos injurieux salaces attribués à l’ancien président du Parlement de la Cedeao (2016 – 2020) sont adressés au député Farba Ngom et au directeur général du quotidien national Le Soleil, Yakham Mbaye, tous trois membres de l’APR. 

Moustapha Cissé Lô, 66 ans, qui n’a pas contesté être l’auteur de la bande sonore, avait même annoncé sa démission hier dimanche de son poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et des instances de l’APR. Il disait rester simple député, militant et membre fondateur du parti présidentiel.

Cependant sur instruction de son président, Macky Sall, un jury de sept personnes a délibéré « à l’unanimité » pour prononcer cette lourde décision. Il estime que les propos du camarade Cissé Lô étaient « empreints d’une indécence que récusent la morale et la bienséance sociale » et « ont fini de heurter la conscience des populations ». 

La commission de discipline constate également « la propension de camarades du Parti à s’épancher dans les médias par des propos injurieux ou calomnieux » et qui « entachent gravement l’image » de l’APR. Par conséquent, elle « avertit fermement tout camarade qui adopterait des comportements et des propos à même de ternir l’image du parti ou de jeter le discrédit sur les institutions de la république ».

L’APR est créé le 1er décembre 2008 par Macky Sall suite à sa brouille avec son prédécesseur et secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade (2000 à 2012). Il avait à l’époque abandonné tous les postes qu’il occupait grâce à ce parti avant de conquérir le pouvoir trois ans plus tard.

Malawi : « Rebâtissons le pays des décombres » ( Chakwera )

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a mis au défi ses compatriotes de travailler en équipe pour reconstruire le pays après des années d’impunité et de corruption qui l’ont laissé en « ruines ».Chakwera s’exprimait lundi à Lilongwe, suite à l’annulation des célébrations du 56e anniversaire d’indépendance du pays, en raison des craintes liées à la propagation de la Covid-19, qui devaient se tenir au stade national Bingu, dans la capitale du Malawi.

Mais à la surprise générale, le président a tenu une cérémonie sobre pour recevoir son épée de Chef suprême des Forces armées du Malawi au Camp militaire de Kamuzu devant 100 invités qui portaient des masques, dont le vice-président Saulos Chilima et le vice-président tanzanien Samia Suluhu qui représentait le président John Magufuli. 

 L’épée est un geste symbolique de l’armée indiquant qu’elle reconnait Chakwera comme son commandant en chef.

 Au cours de son discours d’une heure à la suite d’un défilé militaire, le président a déclaré que les dirigeants du pays avaient laissé tomber les Malawiens  au cours des deux dernières décennies en raison de l’impunité et de la corruption dans la prestation des services.

 Il a mis les Malawiens  au défi de « travailler dur en équipe afin de reconstruire le pays à partir des décombres ».

 Pour y parvenir, il faut une « responsabilité collective de nous tous, Malawiens ». Nous devons déblayer les décombres de l’impunité du gouvernement et des autres institutions qui ont laissé le pays en ruines », a déclaré l’ancien évangéliste.

 Le processus de reconstruction, poursuit-il, sera douloureux et il a invité ses compatriotes à s’assurer que cela ne les empêcherait pas de progresser. Chakwera a assuré qu’il ferait de son mieux pour servir son pays.

 « Nous devons prendre nos responsabilités dans la reconstruction du Malawi. Si nous avons fait partie du problème, alors il est temps pour nous de faire partie de la solution », a déclaré le président.

 Il a remercié les Malawiens de tous horizons – à commencer par la population, les entreprises, les soldats, le système judiciaire et les fonctionnaires – pour leur courage à encourager un changement de régime pacifique.

Maroc : Le Conseil des ministres approuve 11 accords de coopération internationale

Le conseil des ministres présidé ce lundi par le Roi Mohammed VI a approuvé 11 accords internationaux, bilatéraux et multilatéraux dont 9 supportés par des lois, indique un communiqué du Cabinet royal.Ces accords entrent dans le cadre du renforcement des relations bilatérales du Maroc et de la consolidation de sa place et sa présence continentale et internationale et du respect des engagements internationaux du Royaume.

Les accords bilatéraux portent en particulier sur un accord établissant une association entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et l’avenant à la convention de partenariat pour la coopération culturelle et le développement entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République française, ainsi que le renforcement de la coopération avec certains pays frères et amis dans les domaines commercial, économique, judiciaire, technique, scientifique et culturel, outre le domaine militaire et technique.

Les accords multilatéraux portent sur le traité portant création de l’Agence africaine du médicament et l’accord multilatéral entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers.

KKB évoque sa «probable» candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain

L’ancien député ivoirien Kouadio Konan Bertin dit KKB a évoqué lundi à Abidjan sa probable candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain si le Parti démocratique de Cote d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), formation politique dont il est membre, ne reconsidère pas sa décision de rejet de sa candidature à la convention de ce parti.L’ancien leader de la jeunesse du PDCI s’exprimait dans une conférence de presse en ligne sur la plateforme Whatsapp de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APECI). La semaine dernière, le comité des candidatures du PDCI a déclaré éligible Henri Konan Bedié, le président de ce parti, rejetant le dossier de  son adversaire KKB pour la convention d’investiture du candidat de cette formation politique pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

« En cas de refus définitif de ma candidature, je n’exclus rien. Mais en accord avec mes amis nous déciderons de la suite à donner. Mais je pense qu’une candidature indépendante,  c’est la chose la plus probable. Une candidature indépendante n’est pas à proscrire», a dit KKB estimant que la décision du comité électoral (Comité des candidatures du PDCI)  est « nulle et sans effet». 

« Je ne reconnais pas ce comité électoral parce qu’il est loin d’être impartial. Ma requête,  c’est mettre en place un Comité paritaire pour réexaminer sérieusement les dossiers des deux candidats ( lui et le président Bédié) dans l’impartialité et dire la vérité», a poursuivi l’ex-conseiller d’Henri Konan Bédié, affirmant n’avoir jamais fourni de faux documents. 

« Ce comité est tout sauf un comité électoral. C’est un Comité de campagne du candidat Bédié. Ce n’est rien d’autre qu’un comité de censure », a-t-il dénoncé. 

« Je n’entends pas prendre mon indépendance vis-à-vis du PDCI. Le président Bédié lui-même en 2000 alors que la convention du parti avait choisi Emile Constant Bombet comme le candidat du PDCI,  Henri Konan Bédié a maintenu sa candidature indépendante face à celle de Bombet. Donc je ne serai pas le premier à ouvrir le bal des candidatures indépendantes au PDCI», a rappelé l’ex-député. 

Répondant dans la foulée à ceux qui estiment que sa candidature pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle au détriment de M. Bédié est suscitée et financée par le parti au pouvoir, M. KKB s’est inscrit en faux.

 « En 2013,  quand j’étais candidat au congrès du PDCI il a fallu payer 18 millions FCFA, j’ai payé. Bédié et le PDCI étaient avec Alassane Ouattara. En 2015, j’étais candidat contre Alassane Ouattara, j’ai du payer là encore 20 millions FCFA. Ouattara était avec Bédié. Qui a donc payé mes 20 millions FCFA en 2015? Il faut arrêter ça. Le but c’est de décrédibiliser ma candidature en la faisant passer pour un instrument d’Alassane Ouattara contre le PDCI», s’est offusqué M. KKB.

 Le 02 juillet dernier, le comité des candidatures du PDCI a rejeté le dossier de candidature de M. KKB  pour la convention d’investiture du candidat de ce parti pour la prochaine élection présidentielle ivoirienne, estimant ce dernier a fourni des « fausses pièces et des fausses informations ».

 Son adversaire Henri Konan Bédié, le président du parti, par ailleurs, ancien président ivoirien, a été déclaré éligible par ce Comité électoral. M. Bédié qui est âgé de 86 ans est donc  en pole position pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.

Le président du Malawi investi lors d’une cérémonie sobre

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annulé la cérémonie d’investiture en grande pompe très médiatisée prévue lundi et opté pour un événement sobre, craignant que celui-ci n’augmente le nombre de cas de coronavirus dans le pays.Le président nouvellement élu devait prêter serment au cours d’une cérémonie à laquelle devaient assister plus de 40.000 personnes dans un stade de la capitale, Lilongwe. 

Craignant que l’organisation d’un événement d’une telle ampleur n’aggrave la situation de la Covid-19 dans le pays, Chakwera a dû opter pour un événement sobre dans une caserne de l’armée à Lilongwe. La cérémonie n’a réuni qu’une centaine de personnes. 

Il y a quelques jours, Chakwera a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation des cas de coronavirus au Malawi. Ce lundi, le pays a enregistré 1.742 cas de Covid-19 dont 19 décès.

Charles Blé Goudé prend part aux obsèques de sa sœur à Paris

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, qui attend une décision, en appel, de la Cour pénale internationale (CPI) sur son acquittement définitif ou non, a séjourné du 2 au 4 juillet 2020 à Paris, où il a pris part aux obsèques de sa sœur, indique une note de son Cabinet.M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) a séjourné à Paris du 02 au 04 juillet 2020, après que les autorités françaises ont accédé à sa demande à se rendre en France pour prendre part  aux obsèques de sa sœur.

 Après avoir accompagné sa sœur à sa dernière demeure le vendredi 03 juillet, au cimetière de La Courneuve où elle repose désormais en paix, le président du Cojep, Charles Blé Goudé, a regagné La Haye sain et sauf, indique la note.

Encore à La Haye, pour des besoins de procédures judiciaires, M. Blé Goudé,  « président de la voix du peuple » au regard de son combat politique,  a effectué de déplacement, strictement familial et douloureux, en France.

Il a traduit sa gratitude aux autorités françaises et au greffe de la Cour pénale internationale pour avoir facilité ce voyage, le premier du genre depuis son acquittement et la levée des mesures de restrictions qui pesaient contre lui.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

MM. Gbagbo et Blé Goudé, attendent la décision,  en appel, de la Cour pénale internationale, sur leur acquittement définitif ou non. Le procureur demande à la Cour d’infirmer la décision d’acquittement. Les juges de la Chambre d’appel décideront de la suite à donner à cette requête. 

Le Premier ministre ivoirien de retour à Abidjan après deux mois de soins médicaux à Paris

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a regagné jeudi Abidjan, où il a été accueilli par le chef de l’Etat Alassane Ouattara et son épouse à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, après quelques deux mois de soins médicaux à Paris.M. Gon Coulibaly est arrivé, visiblement, en bonne santé. Avec un masque qu’il arborait en raison de la Covid-19, accueilli par le couple présidentiel. Le chef du gouvernement ivoirien  avait été évacué à Paris à la suite d’un problème cardiaque qui nécessitait des examens approfondis. 

Depuis son évacuation, des supputations allaient bon train sur son compte. Ce qui avait amené la présidence à organiser, un échange par visio-conférence, d’une part avec le président de la République et,  d’autre part le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Aujourd’hui, Amadou Gon Coulibaly, candidat plébiscité pour le compte du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), devra monter qu’il est au point physiquement et moralement pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui s’annonce épique. 

De son côté, l’opposition se prépare activement. M. Henri  Konan Bédié, président du Pdci démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), vient d’être déclaré éligible pour la convention d’investiture du candidat de l’ex-parti unique pour la présidentielle, face à KKB dont le dossier a été  jugé irrecevable pour « informations fausses ».     

Le Premier ministre ivoirien était à bord d’un avion de la flotte présidentielle. Outre M. Ouattara et son épouse , l’on notait également la présence  du ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a assurait son intérim. Déjà, lundi, les Ivoiriens s’attendent à une reprise d’activités.

Il arrive à un moment où l’on s’achemine vers la fin de l’inscription sur la liste électorale (repoussée au 5 juillet) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Le « Lion » comme l’on le surnomme est prêt à capitaliser toute situation pour porter le Rhdp aux affaires.   

Évacué au début du mois de mai 2020, en pleine crise sanitaire de Covid-19, Gon Coulibaly a été admis à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en France, où il  a subi une coronarographie. Le médecin soignant lui a également posé un stent, lui demandant de récupérer.

Convention d’investiture du Pdci: Bédié déclaré éligible, le dossier de KKB rejeté

Le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a été déclaré jeudi éligible à la Convention d’investiture de sa formation pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, face à Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du parti, dont le dossier a été jugé irrecevable par le Comité des candidatures.Selon le Comité des candidatures, chargé de recueillir les dossiers des militants du parti pour la Convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, seules deux candidatures ont été enregistrées, celles de Henri Konan Bédié et de Kouadio Konan Bertin « KKB ». 

Rendant publiques les délibérations face à la presse, au siège du Pdci, Mme Elisabeth Atoubé, vice-présidente du Comité des candidatures, a dit que l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, a satisfait tous les critères requis par le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire les 4 et 5 juin 2020.

Le Comité des candidatures, a décidé à l’unanimité que M. Henri Konan Bédié qui remplit toutes les exigences, est « éligible » à la Convention de désignation du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

Dans son intention de candidature, M. Bédié a livré les raisons motivant cette candidature, indiquant qu’ elle a été sollicitée par des militants de base du Pdci des six zones politiques et il se devait d’y répondre favorable, fortifié par son esprit citoyen à servir sa nation.   

Militant du Pdci depuis 1949, il devient membre du Bureau politique en 1965. Ancien chef de l’Etat de 1993 à 1999, son élan est écourté suite à un coup d’Etat en 1999. Il contribue à un retour à la paix après la crise post-électorale de 2010-2011, et se veut un catalyseur de la réconciliation nationale.  

Cette candidature, déclare M. Bédié, se veut « comme garante de la sauvegarde de l’héritage de feu Felix Houphouët-Boigny (premier président ivoirien) en lui renouvelant son infini remerciement pour ses hauts sacrifices pour son pays». Il a déposé son dossier le 23 juin 2020. 

Concernant KKB, la cellule électorale de candidatures a fait observer que pour la mise à jour de ses cotisations annuelles, il fait l’achat d’une carte de membre de militant et acquitté le paiement de sa cotisation pour 2019 et 2020.   

Cependant, « il n’a pas servi au Comité des candidatures, ni l’ensemble des cartes de militant des cinq dernières années, ni une attestation délivrée par le secrétaire exécutif en chef du Pdci », ce que la cellule électorale n’a pas négligé, a dit Mme Blessy Chrysostome, l’un des membres ayant délibéré.   

En sa présence, la cellule électorale des candidatures, lui avait notifié qu’il manquait aux pièces servies, en mentionnant sur le récépissé de candidature, le défaut de cotisation au titre des années 2016, 2017 et 2018. Toutefois, la direction financière a fait savoir qu’il est à jour de ses cotisations.

Le Comité des candidatures a relevé que M. Kouadio Konan Bertin ne s’est pas engagée sur l’honneur de ne point être candidat indépendant s’il n’est pas élu comme candidat du Pdci, et ne s’est pas engagé sur l’honneur de ne pas quitter le Pdci s’il n’est pas élu comme candidat du parti.

Pour la cellule électorale des candidatures, la déclaration sur l’honneur n’est pas un engagement qui résulte d’un texte de loi, seulement il procède d’un acte d’une portée hautement moral qui engage l’honneur et la probité de celui qui le prend. 

Pour ce faire, le Comité des candidatures a considéré l’absence de l’engagement sur l’honneur comme « un défaut substantiel » dans les conditions  de candidature prescrites. En plus, il dit militer depuis 2019 dans la délégation de Bocanda 3, des affirmations contradictoires avec les inscriptions contenues sur la quittance de 25 millions Fcfa qui indique qu’il est militant de la délégation de Port-Bouët. 

Le Comité des candidatures qui dénonce des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de M. Kouadio Konan Bertin, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. 

Selon le calendrier du déroulement du choix du candidat pour l’investiture du Pdci, il est prévu le 3 juillet, la publication de la liste provisoire des candidats retenus, suivie le 4 juillet de la réception des dossiers de contentieux.

Du 6 juillet au 7 juillet 2020, a lieu le traitement du contentieux par le Comité des candidatures. Le lendemain, 8 juillet, il sera publié la liste définitive des candidats, avant la campagne électorale qui se déroule du 10 au 24 juillet.

Les conventions locales, elles, se tiennent du 25 au 26 juillet. Et, le 29 juillet, la Comité des candidatures fait la proclamation des résultats définitifs. 

Une statue de Haile Selassie détruite à Londres

Une statue de feu l’empereur d’Ethiopie, Haile Selassie, a été saccagée dans le centre de Londres.Selon des témoins, l’incident a eu lieu mardi dernier dans le parc de Cannizaro. Le saccage est l’oeuvre d’un groupe de personnes qui seraient originaires d’Éthiopie et qui, apparemment, sympathisent avec le mouvement de protestation dans leur pays depuis l’assassinat du célèbre chanteur Hachalu Hundessa lundi dernier. 

Des manifestations ont éclaté dans les rues de la région d’Oromia en Éthiopie contre l’assassinat de Hundessa, dont le motif est encore inconnu. 

Le buste de l’empereur éthiopien était érigé à Wimbledon où il avait vécu en exil suite à l’occupation de l’Ethiopie par l’Italie au milieu des années 30. 

En Éthiopie, une statue du père de Sélassié, le prince Ras Makonnen Wolde Mikael, dans la ville de Harar, à l’est du pays, a récemment été détruite par des manifestants.

Malawi: dissolution des conseils d’administration de 60 entreprises parapubliques

Le nouveau président du Malawi, Lazarus Chakwera, a supprimé les conseils d’administration d’au moins 60 structures parapubliques, quelques jours seulement après sa prise de fonction.Un communiqué du gouvernement reçu mercredi à APA indique que la mesure de dissolution de ces conseils d’administration prend effet immédiatement, Chakwera ne perdant pas de temps pour respecter sa promesse électorale de « désinfecter et restaurer la santé mentale du système ».

Chakwera, qui a prêté serment dimanche dernier après avoir battu le président sortant, Peter Mutharika lors de la reprise du scrutin présidentiel de la semaine dernière, est arrivé au pouvoir en promettant de vastes réformes des institutions de l’Etat.

Parmi les structures touchées par l’ordonnance de dissolution, figurent la Malawi Broadcasting Corporation (radiotélévision nationale), l’Autorité de régulation des communications et des normes, la Commission de l’approvisionnement en électricité et la Commission nationale des examens.

Ghana : début des inscriptions sur les listes électorales à Accra

De nombreux Ghanéens sont sortis en grand nombre pour s’inscrire sur les listes électorales à l’échelle nationale, qui a débuté ce mardi à 7 heures, indiquent les médias locauxDes membres du personnel d’inscription ont déclaré aux journalistes que l’exercice se déroule dans le calme et que les protocoles de distanciation sociale, de lavage des mains et autres protocoles sanitaires étaient respectés.   

 La Commission électorale (CE) a déclaré que plus de 44000 agents  avaient été recrutés pour l’exercice d’inscription des électeurs en masse.

 La présidente de la Commission, Mme Jean Adukwei Mensa, a déclaré lors d’une conférence de presse lundi à Accra que tous les agents avaient été bien formés pour assurer le succès de l’exercice.

 Par ailleurs, le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a exhorté toutes les personnes en âge de s’inscrire sur les listes électorales tout en observant les protocoles de sécurité du coronavirus (Covid-19) dans les centres d’enregistrement.

 Dans un discours télévisé adressé à la nation lundi soir, le président Akufo Addo a appelé les Ghanéens à ne pas laisser la peur de la pandémie les empêcher de participer à l’exercice qui leur donnera le droit de voter aux élections générales du 7 décembre 2020.