Retour à Abidjan de Kakou Guikahué après des soins en France

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire, opposition), Kakou Guikahué, transféré en France pour des soins à la suite d’un malaise, est rentré mercredi soir à Abidjan, selon son entourage.

M. Guikahué est arrivé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan à 19h15 GMT (heure locale), selon une source proche de cet homme politique, indiquant qu' »il se porte très bien » et a regagné son domicile dans la soirée. 

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins médicaux. 

Placé en détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire mi-janvier 2021.

M. Guikahué est candidat aux législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 pour le compte du Pdci, dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, Dougroupalegnoa, Doukouyo, Gnagbodougnoa et Serihio, dans l’Ouest du pays.   

RD Congo : Sylvestre Ilunga sur un siège éjectable

Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale étudie, ce mercredi, la motion de censure visant le Premier ministre congolais.La crise politique prend une nouvelle tournure en RDC où le Premier ministre risque d’être destitué. En effet, 301 députés sur les 500 que compte l’hémicycle ont déjà signé la motion de censure. Ces parlementaires estiment que le gouvernement, dirigé par le Premier ministre pro-Kabila, a échoué à exécuter son programme.

Un mois et demi après avoir fait chuter le bureau de l’Assemblée nationale, que dirigeait Jeanine Mabunda proche de Joseph Kabila, les députés se penchent sur l’avenir du Premier ministre congolais.

C’est Chérubin Okende, un député du parti de Moise Katumbi, nouvel allié de Félix Tshisekedi, qui porte l’initiative de destitution. « Le pays va très mal. Il n’y a que le chef du gouvernement qui engage la politique de l’exécutif devant l’Assemblée nationale et qui peut en répondre. Le premier conseil que nous avons prodigué au Premier ministre c’est de prendre de la hauteur et de démissionner. Il a refusé. Il ne nous reste plus que ce moyen pour qu’il vienne s’expliquer ».

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Sylvestre Ilunga Ilunkamba était d’ailleurs invité à la séance plénière de l’Assemblée nationale. Mais il ne s’est pas présenté devant les parlementaires. L’acte posé par certains députés est jugé « illégal » puisque la mission principale du Bureau d’âge étant la mise en place d’un bureau définitif.

Dans une lettre de onze pages, le PM assène ses vérités : « En vertu du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et à la lumière des arrêts récents rendus par la Cour constitutionnelle, le champ des compétences du Bureau d’âge ne peut aucunement excéder le cadre de gestion des affaires courantes de l’Assemblée nationale ».

Poursuivant, M. Ilunkamba affirme que « le Bureau d’âge est tenu de faire diligence en organisant, dans les plus brefs délais, le scrutin pour l’élection du Bureau définitif, seul doté des pouvoirs de plein exercice pour diligenter la procédure et instrumenter les actes afférents à toute motion de censure. Dans ces circonstances, je me tiens à la disposition du Bureau définitif ».

Selon l’article 147 de la Constitution congolaise, en cas de vote favorable à la motion de censure, Sylvestre Ilunga aura 24 heures pour démissionner de son poste. Dans les rangs du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, on estime qu’un forcing des proches de Tshisekedi peut amplifier la crise politique et faire glisser le pays vers l’ébranlement de l’ordre constitutionnel.

Investi président de la République le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi était contraint à partager le pouvoir avec son prédécesseur. Le fils de Laurent-Désiré Kabila contrôlait le parlement au sortir des élections législatives.

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Mais des divergences politiques vont vite apparaître entre les deux mastodontes, poussant le président Tshisekedi à suspendre, en octobre dernier, les réunions du Conseil des ministres. Et d’annoncer deux mois plus tard la fin de la coalition avec Kabila.

Renforcé dans cette crise politique par le ralliement de plusieurs députés pro-Kabila et des ténors de l’opposition comme Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi compte parachever son combat par la destitution du Premier ministre, Sylvestre Ilunga.

RDC : Tshisekedi-Kabila, chronique d’une rupture annoncée

L’entente politique entre le président congolais Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila n’est plus de mise depuis près de deux mois.De la lune de miel à la lune de fiel. Après deux ans de compagnonnage, de partage des pouvoirs exécutif et parlementaire, Félix Tshisekedi veut poursuivre son chemin, loin de son allié « encombrant ». S’il s’agissait d’un mariage de raison au départ, le divorce est désormais consommé, selon plusieurs observateurs.

« Personne n’a officiellement proclamé la fin de la coalition FCC – CACH, même si tous les signaux sont au rouge. Plusieurs faits l’attestent », note Mathieu Yoha, journaliste congolais basé à Kinshasa, la capitale congolaise.

La motion de censure contre le Premier ministre pro-Kabila, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, déposée vendredi dernier par 301 députés, semble être le dernier acte majeur qui témoigne du grand malaise entre les deux camps : le Cap pour le changement (Cach), une alliance entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, et le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila.

La procédure de destitution de Sylvestre Ilunga Ilunkamba est initiée par Chérubin Okende, député d’Ensemble pour le changement, la plateforme de Moïse Katumbi, ancien opposant du régime de Kabila.

Après son refus de démissionner, les parlementaires ont « décidé d’aller au bout de (leur) démarche ». Le chef de gouvernement n’a toutefois pas répondu à la plénière convoquée dans ce sens à l’Assemblée nationale, hier mardi 26 janvier.

Bagarres, destitutions…

Déjà la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, autre fidèle de Kabila, a été renversée, jeudi 10 décembre, après avoir été accusée d’exercer une « direction partisane » par les proches du président Tshisekedi. 281 députés contre 200 ont entériné sa déchéance, faisant basculer en faveur du chef de l’Etat la majorité du parlement où la tension était vive depuis la deuxième semaine de décembre.

Des scènes de bagarres y ont opposé des partisans de Tshisekedi et des soutiens de Kabila pendant plusieurs jours. Ils ont détruit des bureaux et meubles. Trois personnes ont été blessées dans ces heurts. La police a dû intervenir en utilisant du gaz lacrymogène pour disperser la foule à l’extérieur de l’hémicycle.

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Le 6 décembre, le président Tshisekedi s’avançait un peu plus vers la rupture. Dans un discours retransmis par la chaîne publique RTNC, il a dénoncé le fait que « le gouvernement de coalition institué au lendemain de l’alternance politique intervenue en janvier 2019 (n’ait) pas permis de mettre en œuvre le programme pour lequel (il a été) porté à la magistrature suprême et que, d’autre part, il n’a pas été capable de répondre aux attentes et aux aspirations de (son) peuple ».

Il a ensuite annoncé la nomination d’un responsable pour construire une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, sachant qu’elle était dominée par son prédécesseur. Tshisekedi a ainsi nommé Modeste Bahati Lukwebo, sénateur et homme d’affaires très proche de Joseph Kabila jusqu’à l’année dernière, au poste d’« informateur ».

L’« habile » Tshisekedi

Cette décision témoigne d’une « habileté politique insoupçonnée » chez le président quinquagénaire, souligne sur France Culture Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur français en RDC et chercheur à l’IRIS.

« Il a été capable de retourner une situation qui lui était extrêmement défavorable depuis son élection en 2018. Il a tout simplement retourné une partie des parlementaires, mais aussi pratiquement tous les gouverneurs de régions qui étaient à la botte de l’ex-président Kabila », analyse-t-il. Ce dernier n’a pas encore réagi publiquement. Mais cela ne surprend guère le journaliste Mathieu Yoha.

« En près de 18 ans de pouvoir, Kabila n’a pas donné plus de quinze conférences de presse. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer à parler. Il parlait souvent par l’intermédiaire de l’ancien ministre Lambert Mende, aujourd’hui proche de Tshisekedi, et par l’ambassadeur Kikaya Bin Karubi dans les réseaux sociaux », rappelle-t-il.

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Il souligne par ailleurs qu’un « rapprochement est toujours possible en politique, mais pour le moment, Tshisekedi est davantage préoccupé à (consolider) sa nouvelle majorité à l’Assemblée nationale avec des députés transfuges du FCC » de l’ex-président.

Quoi qu’il en soit, M. Yoha est convaincu que la tension entre les deux hommes politiques ne profite pas au peuple congolais. « Celui qui gagnera la confrontation pourra en tirer les avantages pour gérer seul le Trésor public et se préparer sereinement pour les échéances électorales à venir. Pour les Congolais, est toujours valable le dicton selon lequel lorsque deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui est autour qui en pâtit ».

RDC : Tshisekedi à la croisée des chemins

Le chef de l’Etat congolais a pu replacer son pays sur l’échiquier politique mondial mais peine à tenir ses promesses de campagne.L’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) a suscité beaucoup d’espoir. Joseph Kabila, après dix-huit ans de règne sans partage, lui a cédé pacifiquement les rênes du pays.

Le chef de file de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est hissé, le 24 janvier 2019, à la magistrature suprême sans effusion de sang. Une première pour ce géant de l’Afrique centrale habitué aux transitions politiques mouvementées.

Le nouvel homme fort de Kinshasa est le fils de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi, décédé quelques mois auparavant. Mais qu’a-t-il fait en deux ans d’exercice du pouvoir ? Pas grand-chose ! Et pour cause, les tensions entre sa famille politique et celle de son prédécesseur et ex-allié ont fortement entravé le bon fonctionnement de l’Etat.

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Cette situation a poussé l’actuel président à mettre en exécution sa menace d’antan. Celle-ci consistait d’abord à reprendre en main l’Assemblée nationale où le Front Commun pour le Congo (FCC) de Kabila était dominant.

Les fidèles de Tshisekedi ont ainsi renversé, le 10 décembre 2020, la présidente Jeanine Mabunda. Ces temps-ci, le Premier ministre Sylvestre Ilunga, est également visé par une motion de censure déposée au bureau provisoire du parlement. Dans le gouvernement, les 2/3 des ministres sont issus des rangs du FCC. La crise tant redoutée s’est donc installée. Son issue déterminera le futur de ce pays immense.

Dans un discours prononcé à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance, l’actuel chef de l’Etat a soutenu que « le devenir de la Nation est toujours entre les mains d’une classe politique, toutes tendances confondues, qui demeure versatile, et qui peine à arracher la Nation du cercle vicieux de l’instabilité et de la pauvreté ».

Corruption endémique

C’était l’un des thèmes phares de la campagne électorale de Félix Tshisekedi (57 ans). Ce dernier avait promis d’être « intraitable dans la lutte contre la corruption ». Son directeur de cabinet en a fait les frais.

En effet, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés dans le cadre du procès des 100 jours. Il était accusé du détournement de plus de 50 millions de dollars destinés au Programme d’urgence des 100 jours, de blanchiment de capitaux et de corruption.

La République Démocratique du Congo dispose de ressources minières importantissimes. Mais elle reste toujours parmi les pays les plus pauvres au monde. Le revenu moyen annuel y est de 457 dollars américains par habitant.

M. Tshisekedi a indiqué, en juin dernier, que « le Congolais moyen a perdu 60 % de sa richesse au cours des soixante dernières années ». Selon plusieurs observateurs, cette situation économique exécrable est, en grande partie, due à la corruption.

La dégringolade de l’ancien Zaïre se mesure notamment à travers « (son) réseau routier (qui) ne représente plus que 10 % de ce qu’il était en 1960 et le réseau ferroviaire que 20 % », se désolait le natif de Kinshasa.

En tout cas, la vision du président de l’ancienne colonie belge est de « fonder un État moderne, vaincre la pauvreté, construire un Congo fort tourné vers son développement dans la paix et la sécurité, un Congo réconcilié avec lui-même ».

Suite à son élection, Tshisekedi a lancé plusieurs chantiers. Toutefois, le nouveau coronavirus devrait entraîner une récession économique de -2,2 % en 2020. Car les exportations congolaises ont connu une baisse drastique. Toutefois, la reprise progressive de l’activité économique mondiale et le lancement de la production de la mine de Kamoa-Kakula (sud) devraient permettre un rebond de la croissance à 4,5 % en 2022.

Insécurité persistante

A l’est de la RDC, les armes crépitent toujours. Des violences sont souvent notées dans la province de l’Ituri. Principalement à Djugu, Irumu ou encore à Mahagi. De ce fait, la Mission de l’Onu en RDC (Monusco) et le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) dans ce pays ont appelé les autorités à renforcer les efforts de sécurisation de cette zone.

Des combattants de divers groupes armés ont intensifié leurs assauts contre des civils. Ces attaques, à forte dimension intercommunautaire, ont causé au moins 647 morts, dont 120 femmes et 115 enfants, entre mai et décembre 2020, d’après le BCNUDH.

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En outre, à en croire Amnesty International, « l’insécurité et l’impunité continuent de mettre en péril les droits humains » en RDC. « Bien que Tshisekedi ait pris des mesures positives, telles que gracier des prisonniers politiques et autoriser des détracteurs en exil à rentrer, des seigneurs de guerre et des auteurs présumés de terribles atteintes aux droits humains demeurent en liberté du fait de l’immobilisme de son gouvernement », a soutenu, il y a un an, Deprose Muchena, directeur du programme Afrique de l’est et Afrique australe de l’ONG.

Côte d’Ivoire: 5 militantes de GPS, pro- Soro, libérées «sans condition»

Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction mercredi à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous vous confirmons la libération sans condition des femmes de GPS détenues illégalement par le régime  », rapporte GPS dans une note d’information.  Il s’agit de Mmes Anne-Marie Bonifon (Coordinatrice nationale de GPS), Namizata Koné Amy, Henriette Guéi et Kouigninon Irène épouse Todé.

La cinquième, Angèle Yéo a été libérée la semaine dernière, précise une autre source proche du dossier.

Le 13 août dernier, rappelle-t-on, cinq femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon, la coordinatrice de ce mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ouganda : l’assignation à résidence de Bobi Wine levée

Les soldats qui avaient encerclé la maison de l’opposant Bobi Wine, à Kampala, ont quitté les lieux.Bobi Wine et sa compagne ont été assignés à résidence à la suite des élections générales du 14 janvier. Des soldats et des policiers ont été déployés dans la zone autour de sa résidence.

Cela a empêché Wine de quitter les lieux depuis l’élection qui a valu au vétéran Yoweri Museveni un sixième mandat à la présidence. Museveni, qui est au pouvoir depuis 1986, était face à Wine et dix autres candidats à la présidence lors du vote.

Wine, une pop star devenue politicien, a affirmé qu’à la veille du vote, des soldats avaient fait irruption chez lui alors qu’il accordait une interview à un journaliste.

Il avait juré de contester les résultats de la présidentielle, alléguant un truquage généralisé des votes et une intimidation des militants de l’opposition.

Addis-Abeba dément toute tentative d’assassinat contre le Pm

Le bureau du Premier ministre éthiopien a démenti dimanche les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Premier ministre Abiy Ahmed a échappé à un assassinat.« Le Premier ministre Abiy Ahmed est en service, en sécurité et en bonne santé », a déclaré la Primature dans un communiqué publié ce week-end.

Selon des rumeurs sur les réseaux sociaux, Abiy serait parti se soigner après avoir été blessé par balles. Le Premier ministre aurait été agressé après avoir eu une discussion avec le chef du Bureau national du renseignement et de la sécurité.

« Nous demandons au public de rester vigilant face aux fausses informations circulant au sujet de la santé et du bien-être du Premier ministre Abiy Ahmed sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la semaine dernière, cependant, le Premier ministre n’est pas apparu et de nombreuses personnes se sont déclarées préoccupées par sa disparition à la télévision.

Les dizaines de responsables qui auraient coordonné l’attaque ont été arrêtés, selon la rumeur. La réaction des médias sociaux à cette rumeur a été mitigée et la majorité des utilisateurs espère que la rumeur soit fausse.

Le Premier ministre Abiy Ahmed était actif sur les réseaux sociaux ; il partageait et mettait régulièrement à jour ses fans, sauf ces derniers jours. Abiy Ahmed est le 4ème Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie depuis le 2 avril 2018.

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Addis-Abeba dément la rumeur de la tentative d’assassinat de Abiy Ahmed

Le bureau du Premier ministre éthiopien a démenti dimanche les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Premier ministre Abiy Ahmed a échappé à un assassinat.« Le Premier ministre Abiy Ahmed est en service, en sécurité et en bonne santé », a déclaré la Primature dans un communiqué publié ce week-end.

Selon des rumeurs sur les réseaux sociaux, Abiy serait parti se soigner après avoir été blessé par balles. Le Premier ministre aurait été agressé après avoir eu une discussion avec le chef du Bureau national du renseignement et de la sécurité.

« Nous demandons au public de rester vigilant face aux fausses informations circulant au sujet de la santé et du bien-être du Premier ministre Abiy Ahmed sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la semaine dernière, cependant, le Premier ministre n’est pas apparu et de nombreuses personnes se sont déclarées préoccupées par sa disparition à la télévision.

Les dizaines de responsables qui auraient coordonné l’attaque ont été arrêtés, selon la rumeur. La réaction des médias sociaux à cette rumeur a été mitigée et la majorité des utilisateurs espère que la rumeur soit fausse.

Le Premier ministre Abiy Ahmed était actif sur les réseaux sociaux ; il partageait et mettait régulièrement à jour ses fans, sauf ces derniers jours. Abiy Ahmed est le 4ème Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie depuis le 2 avril 2018.

RD Congo : Sylvestre Ilunga sur un siège éjectable

Le Premier ministre congolais est visé par une motion de censure déposée vendredi dernier au bureau provisoire de l’Assemblée nationale.La crise politique prend une nouvelle tournure en RDC où le Premier ministre risque d’être destitué. En effet, 301 députés sur les 500 que l’hémicycle ont déjà signé la motion de censure. Ces parlementaires estiment que le gouvernement, dirigé par ce Premier-ministre pro-Kabila, a échoué à exécuter son programme.

Un mois et demi après avoir fait chuter le bureau de l’Assemblée nationale, que dirigeait Jeanine Mabunda proche de Kabila, les députés vont prochainement se pencher sur l’avenir du Premier ministre congolais.

C’est Chérubin Okende, un député du parti de Moise Katumbi, nouvel allié de Félix Tshisekedi, qui porte l’initiative visant à écarter Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Ce dernier est d’ailleurs invité à se présenter, mardi 26 janvier à 13 heures, à la séance plénière de l’Assemblée nationale.

« Le pays va très mal. Il n’y a que le chef du gouvernement qui engage la politique de l’exécutif devant l’Assemblée nationale et qui peut en répondre. Le premier conseil que nous avons prodigué au Premier ministre c’est de prendre de la hauteur et de démissionner. Il a refusé. Il ne nous reste plus que ce moyen pour qu’il vienne s’expliquer », affirme M. Okende, député d’Ensemble pour la République.

Mais du côté de Sylvestre Ilunkamba, l’acte posé par certains députés est jugé « illégal » puisque la mission principale du bureau d’âge étant la mise en place d’un bureau définitif.

Selon un député du Front Commun pour le Congo (FCC) du camp de Kabila, « le bureau d’âge est habilité à gérer les affaires courantes et à convoquer la session extraordinaire, organiser le vote du bureau définitif, toute autre question ne doit pas être débattue. Et sur le plan de droit, un ordre mal donné et légalement manifeste ne s’exécute pas. Nous allons nous battre, nous sommes du côté de la loi ».

Dans les rangs du FCC, on estime qu’un forcing des proches de Félix Tshisekedi peut amplifier la crise politique et faire glisser le pays vers l’ébranlement de l’ordre constitutionnel.

Investi président de la République le 24 janvier 2019, Tshisekedi était contraint à partager le pouvoir avec son prédécesseur. Le fils de Laurent-Désiré Kabila contrôlait le Parlement au sortir des élections législatives.

Mais des divergences politiques vont vite apparaître entre les deux mastodontes, poussant le président Tshisekedi à suspendre, en octobre dernier, les réunions du Conseil des ministres. Et d’annoncer deux mois plus tard la fin de la coalition avec Joseph Kabila.

Renforcé dans cette crise politique par le ralliement de plusieurs députés pro-Kabila et des ténors de l’opposition comme Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi compte parachever son combat par la destitution du Premier ministre, Sylvestre Ilunga.

RCA : François Bozizé, un rôle ambigu dans la rébellion

L’ex-président centrafricain, accusé de diriger l’insurrection en cours dans son pays, n’a pas officiellement reconnu son implication.Renversé par la milice musulmane Séléka en 2013, le natif de Mouila (Gabon) n’a jamais caché son intention de revenir au pouvoir en RCA, plongé dans la guerre civile depuis son départ.

Rentré dans son pays un an avant les élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020, François Bozizé (74 ans) avait l’occasion de réaliser ce rêve. Mais sa candidature a été invalidée par la Cour constitutionnelle à cause des sanctions pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité qui pèsent sur lui.

Comme pour marquer leur désaccord face à la décision de cette juridiction, des groupes armés ont surgi de l’intérieur du pays pour se diriger vers la capitale Bangui, en pleine campagne électorale. Regroupés dans la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), ils ne cachaient pas leur volonté de s’emparer « de tout le territoire » centrafricain.

Le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra, réélu au premier tour, désigne Bozizé  comme le principal coupable, l’accusant de « tentative de coup d’Etat ». Dans la foulée, le Procureur de Bangui ouvre une enquête pour « rébellion » contre l’ancien président, déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt dans son pays. Mais les proches du leader du parti KNK ont jusque-là nié son implication dans les violences en cours.

« Si Bozizé nie aujourd’hui c’est parce qu’il réalise que leur plan est en train d’échouer. Dans les vidéos qui circulaient sur les réseaux sociaux, les rebelles ont confirmé que c’est lui qui conduit la CPC. La Minusca l’a mentionné officiellement dans ses déclarations », a confié à APA une journaliste centrafricaine, sous le couvert de l’anonymat.

« Connivences »

C’est la même version donnée à APA par un autre observateur de la politique centrafricaine. Il confie que « c’est Bozizé qui a créé la CPC au lendemain de l’invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle. Il en est donc le chef et doit en répondre. C’est son fils aîné Jean-Francis Bozizé qui s’occupe du recrutement des hommes et de l’approvisionnement en armes et munitions ».

A lire aussi: Centrafrique : Mankeur Ndiaye tire la sonnette d’alarme

Les connivences entre la CPC et « l’ancien Président François Bozizé sont désormais établies », a également confirmé, jeudi 21 janvier, le chef de la mission onusienne, le Sénégalais Mankeur Ndiaye, devant le Conseil de sécurité.

Sur le site du magazine Jeune Afrique d’ailleurs, Noureddine Adam, un des chefs de la coalition armée, a fait savoir que « rien n’empêche d’imaginer François Bozizé à la tête de la CPC ».

« Depuis le 3 décembre, date de la validation de la liste définitive des candidats par la Cour constitutionnelle et du rejet par celle-ci de la candidature de l’ancien président Bozizé, ce dernier a mobilisé des éléments de certains des 14 groupes armés signataires de l’Accord de paix, qui se sont regroupés au sein de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) avec l’intention avouée d’abord d’empêcher la tenue des élections et, récemment, de provoquer la chute du Président Touadéra », a ajouté l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, qui a d’ailleurs réclamé des Casques bleus supplémentaires après les récentes offensives rebelles.

Actuellement, la situation actuelle à Bangui est « volatile ». Après l’assaut coordonné de la CPC sur Bangui le 13 janvier dernier, le président Touadera a instauré successivement un couvre-feu de 20h à 05h puis de 18h à 05h. L’objectif, selon un analyste interrogé par APA, est d’accélérer les enquêtes judiciaires sur les « crimes de la CPC » avec ses complices politiques et militaires.

Putschiste dans l’âme ?

« Le côté inavouable de l’état d’urgence est qu’il rendra plus facile l’intervention militaire aérienne de l’aviation russe appelée en renfort par le président Touadéra ainsi que celle des militaires rwandais conformément aux accords de défense entre les deux pays. On parle aussi de l’arrivée imminente de militaires angolais et de RD Congo dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que de la désignation par cette institution d’un médiateur chargé de la crise centrafricaine », a-t-il expliqué.

En revanche, Touadera n’a pas repris en main l’intégralité du territoire de la République centrafricaine, à l’exception de la capitale Bangui que les séparatistes avaient en ligne de mire. Malgré l’état d’urgence qu’il a proclamé jeudi 21 janvier, « les rebelles ont lancé un ultimatum aux chauffeurs camerounais qui oseraient ravitailler Bangui », note une journaliste sur place, informant déjà que « deux d’entre eux ont été tués ».

Si Bozizé cristallise plusieurs craintes, c’est parce qu’il traîne l’image d’un militaire et homme politique impliqué depuis quatre décennies à des putschs. « Il a trempé dans tous les coups d’État qui se sont déroulés dans ce pays depuis les régimes de David Dacko, André Kolingba, Ange Félix Patassé et maintenant Faustin-Archange Touadera », rappelle le confrère centrafricain à APA.

A lire aussi: La Centrafrique au bord de la crise humanitaire

D’abord en 1982, sous le régime militaire du général André Kolingba, le général Bozizé soutient l’opposition mais sa tentative de renverser le pouvoir se solde par un échec. Il part en exil au Togo avant de se présenter onze ans plus tard à la présidentielle. Il sera battu. Toutefois, il devient au fil des ans l’un des hommes forts du régime d’Ange-Félix Patassé qu’il déposera en 2003 après avoir échoué face à lui dans les urnes dix ans auparavant.

Echec et mat

Par ailleurs, il avait encore manqué un coup d’État en mai 2001 avant de fuir vers le Tchad. C’est deux ans après qu’il organise son retour triomphal par la force des armes. « Bozizé est un vrai assoiffé de pouvoir qui n’a pas digéré le fait d’en avoir été chassé en mars 2013 par la coalition Séléka. Les cinq années d’exil qu’il a passées à Kampala (Ouganda) chez son ami Museveni lui ont permis de ruminer son renversement et de préparer sa revanche », a poursuivi l’une de nos sources.

Ainsi, l’ex-président « croyait être très populaire au point que s’il s’alignait de nouveau à la présidentielle contre Touadéra, il battrait ce dernier. Mal lui en a pris. Il est aujourd’hui pointé du doigt par le monde entier, les Nations Unies, la communauté internationale, comme le principal responsable de l’entreprise de déstabilisation de la République Centrafricaine », a ajouté l’analyste politique.

UA : Moussa Faki annonce sa candidature pour un second mandat

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a annoncé sa candidature pour un second mandat à la tête de l’organisation panafricaine.Faki Mahamat, dont le mandat arrive à échéance dans deux mois, a publié, dimanche, sa vision pour un nouveau mandat 2021-2024 dans laquelle il a décliné ses priorités et le bilan écoulé.

« Le mandat qui m’a été confié le 17 Janvier 2017 arrive, à grands pas, à terme. J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021. En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a souligné le président de la Commission.

Depuis son élection en 2017, Moussa Faki Mahamat constate que « le monde s’est profondément complexifié et ses perspectives largement obscurcies », et cite « la pandémie du Covid-19, la contraction des ressources, la multiplication des périls globaux, les égoïsmes nationaux et le déclin du multilatéralisme qui ont entravé la marche du continent ».

Le président de la Commission a déploré « le relâchement des chaînes de solidarité, l’affaissement des valeurs humanistes de générosité, de respect de l’autre, le recul de la spiritualité et la prégnance des considérations matérielles et mercantiles qui ont aggravé les difficultés objectives de l’existence en Afrique, comme dans le reste du monde ».

L’Afrique est un continent très jeune, indique-t-il, notant que sa croissance démographique est prodigieuse: « la jeunesse africaine y représente 60% de la population. Toute démarche en faveur de l’Afrique doit s’ancrer sur cette donnée cardinale ».

« A l’évidence, le contexte africain a connu pendant le mandat de nombreux changements positifs tant au niveau du développement économique et social de nos Etats pris individuellement qu’au plan global », a-t-il encore souligné.

La Ligue arabe salue les conclusions du dialogue interlibyen tenu au Maroc

Par Mohamed Fayed — La Ligue des Etats arabes a salué, dimanche, les accords auxquels sont parvenues les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens lors du nouveau round du dialogue interlibyen sur l’unification des institutions libyennes et les occupants des postes de souveraineté, tenu les 22 et 23 janvier à Bouznika, au Maroc.Dans un communiqué, la Ligue arabe a souligné que ces progrès importants contribueront à résoudre la crise libyenne et à faire avancer les processus de règlement parrainés par l’ONU, en particulier en ce qui concerne la formation du nouveau pouvoir exécutif, l’unification des institutions libyennes, la mise en œuvre des dispositions de l’accord de cessez-le-feu et le début des préparatifs des élections présidentielles et législatives.

La Ligue arabe a exprimé son soutien à tous les efforts nationaux dans lesquels les Libyens sont engagés afin de parvenir à un règlement politique intégré de la situation dans le pays, saluant à cet égard les accords conclus récemment par les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants en Egypte concernant les dispositions constitutionnelles portant sur les élections.

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika, sur la formation et la nomination de groupes de travail restreints pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les groupes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Maroc : les délégations libyennes s’accordent à former des équipes de travail chargées des nominations aux postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté.

Bédié accorde une audience à KKB suite à une « demande » de Macky Sall

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, annonce avoir accordé vendredi une audience à Konan Kouadio Bertin dit « KKB », le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale suite à une « demande » de Macky Sall.

« Ce jour, vendredi 22 janvier 2021, à la demande expresse de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, j’ai accordé une brève audience à M. Konan Kouadio Bertin », écrit le chef du Pdci sur sa page Facebook, des propos confirmés par son staff de communication. 

M. Bédié affirme qu' »à sa demande de pardon » à son égard, il a indiqué qu’il « ne ressentait aucune offense mais plutôt une divergence de choix politique », après que KKB a décidé de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020 contre les décisions du bureau politique du Pdci.  

« J’ai fais pour ma part le choix du non au troisième mandat présidentiel anticonstitutionnel, et j’y suis engagé avec la majorité des Ivoiriens. Je souhaite donc que chacun suive son chemin dans la paix et la tranquilité », a déclaré M. Bédié.

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bedié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, n’a pas participé au scrutin, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible. En outre, pour lui, M. Alassane Ouattara a brigué un mandat en violation de la Constitution. 

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), avaient accusé mi-juillet 2020 KKB, leur ex-président, de vouloir déstabiliser le Pdci, le qualifiant de « mercenaire politique ». En octobre, il se présente au scrutin présidentiel. 

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par son parti pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.   

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mi-décembre 2020 le gouvernement avec la nomination de KKB, candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il était le seul candidat face à M. Ouattara. 

Centrafrique : Mankeur Ndiaye tire la sonnette d’alarme

Le chef de la Minusca a plaidé, devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour un renforcement conséquent des moyens mis à sa disposition afin de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain.La Centrafrique vit des heures sombres. Elle n’a toujours pas exorcisé ses vieux démons. En effet, la survie du gouvernement de cet Etat de l’Afrique centrale est fortement menacée par six groupes rebelles regroupés dans la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et qui frappent à la porte de Bangui, la capitale.

Les combats à l’arme lourde ont fait, ces derniers jours, « plus de cinq morts » parmi les soldats de la force onusienne. Cela autorise Mankeur Ndiaye à dire qu’il y a un changement de paradigme dans ce conflit car « la CPC s’en prend volontairement à toute manifestation de l’État, qu’ils soient fonctionnaires à l’instar des préfets ou encore membres des forces de défense et de sécurité. De plus, les pertes récentes dans les rangs des casques bleus montrent désormais la volonté de ces groupes de s’attaquer directement » à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Pour barrer la route aux groupes armés alliés – UPC, 3R, MPC, certaines factions du FPRC et des anti-balaka – « la composante police de la Minusca a mobilisé son potentiel au maximum pour accompagner les opérations militaires et réponses civiles ».

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Malgré tout, elle a recouru au soutien de la Mission Intégrée des Nations Unies au Soudan du Sud (Minuss) dans le cadre de la coopération intermission : « La mise en place rapide du déploiement des troupes et des hélicoptères de (la Minuss) a permis de hausser les capacités de la Minusca et le moral du personnel qui travaille dans des conditions particulièrement difficiles, surtout avec la Covid », a déclaré l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Toutefois, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique a admis que « la situation demeure tendue sur le terrain ». A l’évidence, les assauts répétés de la CPC mettent « à l’épreuve les capacités de la Minusca à assurer ses tâches essentielles de protection des populations civiles ».

Au regard des récents évènements, M. Ndiaye a donc demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies de proroger, « de quelques mois, la coopération intermission à travers le déploiement des troupes et des hélicoptères de la Minuss ».

En outre, il a sollicité dans le même ordre d’idées « une augmentation substantielle des effectifs des composantes en uniforme de la Minusca en l’occurrence la Force, la Police et l’Administration pénitentiaire » pour que la mission maintienne « sa posture robuste tout en disposant d’une plus grande mobilité ».

Le diplomate de formation a également souligné, dans son inventaire des limites de la Minusca, qu’elle « ne dispose que de forces de réaction limitée en effectif ne pouvant agir sur l’ensemble du territoire du fait de l’étendue du pays. (En plus) des capacités critiques (drones, hélicoptères d’attaque, capacités de franchissement ou encore forces spéciales) sont absentes du théâtre d’opérations et obèrent d’autant notre capacité d’action comme de réaction ».

Après ce diagnostic d’étape, le chef de la Minusca a proposé « de rehausser le plafond des Casques bleus autorisés à 14.650 soldats. Ces troupes additionnelles, si elles peuvent paraître importantes en première approche (3000 Casques bleus demandés), permettront à la Mission de disposer d’un outil robuste et adapté à la menace » qui déstabilise un peu plus ce pays pauvre.

Une Armée à remobiliser

Pour l’heure, les militaires centrafricains ne font pas le poids. A demi-mot, Mankeur Ndiaye l’a reconnu : « Les éléments des Forces de défense et de sécurité, dont environ 2600 militaires issus du recrutement de juillet 2020 n’ayant bénéficié que de deux mois de formation et environ 1000 nouveaux gendarmes et policiers, disposent de capacités tactiques limitées et semblent encore peu aguerris au terrain ».

Comme si cela ne suffisait pas, « lors des premiers assauts des rebelles, une grande désertion (a été) observée (dans l’Armée où il y a) une faible chaîne de commandement, un manque de sanctions dû à la non-opérationnalité des institutions de contrôle interne comme l’inspection générale des Forces Armées, la Justice militaire et le commandement militaire
».

La Minusca ne fournit à l’Armée centrafricaine qu’ « un soutien logistique limité pour le redéploiement progressif d’un nombre (faible) d’unités formées ou certifiées » par la Mission de formation de l’Union Européenne (UE).

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C’est la raison pour laquelle, le patron de la Minusca veut « la levée des réserves sur le soutien logistique aux Forces armées centrafricaines comme prévu dans (son) mandat ». Une telle décision se matérialiserait par une aide logistique « adéquate » pour la « protection des civils, la restauration et le maintien de la sécurité publique et de l’état de droit, mais aussi pour établir durablement des mécanismes de gouvernance, de commandement, de contrôle et sécuriser les frontières du pays ».

De même, a-t-il soutenu, un appui « technique plus accru à la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, pour la mise en œuvre de son plan d’action national de juillet 2019, pourrait aider à assurer une gestion responsable des armes et munitions du gouvernement et à contrôler la circulation des armes dans le pays ».

Dialogue toujours espéré

Certes, la Centrafrique a adopté en 2016 une nouvelle Constitution et organisé deux élections présidentielles remportées par Faustin-Archange Touadéra, la paix est très précaire. Mankeur Ndiaye ne s’y trompe pas : « La seule réponse durable aux défis actuels est sûrement politique. La réélection de Touadéra va bénéficier la Nation si le nouvel exécutif (est en) mesure d’apaiser les esprits en bâtissant des ponts avec l’opposition ainsi qu’avec les couches sociales qu’elle représente. Un gouvernement encore plus intégré sera désirable, avec un remplacement des éléments les plus radicaux par des membres plus impliqués dans la paix et la réconciliation ».

Par ailleurs, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique a estimé qu’ « un dialogue renoué avec les éléments des groupes armés qui ont opté pour rejoindre la CPC, mais qui n’ont pas commis des crimes graves, va être fondamental pour cheminer sur un parcours de réconciliation ». Mais pour que ce processus de paix soit « vertueux », il ne doit aucunement « compromettre la recherche de la justice et la lutte contre l’impunité », a averti le chef de la Minusca.

Enfin, pour M. Ndiaye, « le deuxième anniversaire de la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation devrait sûrement offrir une nouvelle opportunité pour réaffirmer l’engagement des signataires aux valeurs contenues dans (ce texte) ainsi que pour revitaliser ses mécanismes de mise en œuvre, qui vont pouvoir atteindre leur potentiel seulement grâce au plein soutien de tous les acteurs concernés ».

L’Etat centrafricain, qui a perdu le contrôle d’une bonne partie du pays, a décrété l’état d’urgence pour quinze jours sur l’ensemble du territoire national à compter du 21 janvier.

La Centrafrique au bord de la crise humanitaire

Les principaux axes routiers par où transitent les produits de première nécessité du pays sont bloqués par des rebelles.Affamer la population pour faire plier le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra. Voilà le nouveau mode opératoire des groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

La forteresse Bangui, protégée par l’Armée centrafricaine et ses alliés internationaux, n’est pas encore tombée. Mais jusqu’à quand ? Les rebelles asphyxient le pays économiquement et financièrement en coupant les principales voies d’accès menant vers la capitale. 

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Par exemple, le tracé vital guidant au Cameroun voisin est fermé depuis plus d’un mois. Près de 800 camions de marchandises, bloqués côté camerounais, attendent désespérément sa réouverture.

Selon des sources douanières citées par Jeune Afrique, les flux commerciaux entre le Cameroun, la RCA et le Tchad ont chuté de près de 80% (par rapport à 2019) depuis la fermeture des frontières.

Un haut fonctionnaire des Douanes a déclaré que Ndjamena et Bangui se sont d’ailleurs alarmés auprès des autorités camerounaises des graves conséquences sur leurs économies.

Par sa position géographique et ses deux ports, le Cameroun occupe une place stratégique en matière d’approvisionnement de marchandises en direction du Tchad et de la RCA. Ces derniers, enclavés, ne disposent pas d’ouverture sur la mer. Ce qui accentue leur dépendance vis-à-vis de Yaoundé.

A cause de la situation actuelle, certains produits se font de plus en plus rare, alors que la demande reste constante d’où une augmentation des prix.

Heureusement, depuis le 12 janvier, le trafic a pu reprendre mais dans une moindre mesure, par convois et sous escorte de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). 

En amont, il y a eu de nombreux échanges et négociations. Mais au final, les camionneurs sont soulagés.

« Nous faisons face à une guerre qui étouffe notre économie », a reconnu Henri-Marie Dondra, ministre centrafricain des Finances et du Budget.

La crise sécuritaire, dans laquelle est plongée la Centrafrique depuis plusieurs années, s’empire. Le regain des tensions, un peu partout à travers le pays, a poussé de nombreuses personnes à prendre la route de l’exil.  

Lors de sa conférence de presse du 15 janvier 2021 au Palais des Nations de Genève (Suisse), le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Boris Cheshirkov, alertait déjà sur l’afflux de réfugiés centrafricains dans les pays voisins. 

D’après lui, près de 60.000 personnes ont été forcées de chercher refuge dans les pays limitrophes depuis décembre 2020.

La plupart d’entre elles ont fui vers la République Démocratique du Congo (RDC) en traversant le fleuve Ubangui. Dans ce pays voisin, le nombre d’arrivants a dépassé selon le responsable du HCR les 50.000 suite à la venue de 10.000 réfugiés centrafricains le 13 janvier dernier.

Par ailleurs, M. Cheshirkov citant des chiffres fournis par les Commissions mouvement de population du pays, informe que 58.000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA. Près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés le mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo, a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole pour l’Afrique de l’ouest et du centre du HCR, Romain Desclous, interrogé par APA, « près de 700 mille Centrafricains ont fui les violences de ces dernières semaines  ».

« Si l’on y ajoute les déplacés dus aux violences de 2013-2014, on constate que c’est plus d’un quart des habitants centrafricains qui ont abandonné leurs localités pour chercher refuge dans d’autres régions plus stables ou dans les pays frontaliers », précise M. Desclous.  

Cette situation préoccupe doublement la communauté internationale. D’abord parce que la « délivrance de l’assistance humanitaire (a été) sérieusement impactée par les dernières vagues de violences », a indiqué le chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye. Mais aussi parce que la crise centrafricaine « est l’une des urgences les moins bien financées dans le monde », a soutenu Romain Desclous. 

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Et c’est pourquoi son organisation appelle à la fin immédiate de toutes les violences. Le HCR invite en outre les donateurs « à contribuer aux besoins exprimés » car « beaucoup de personnes ne bénéficient même pas d’une assistance de survie ».

« Les principales préoccupations des réfugiés qui vivent en dehors des camps officiels et des communautés qui les accueillent sont la nourriture, la santé, les abris, l’eau et l’assainissement », souligne l’organisme onusien.

Le FMI à la rescousse

Face à l’urgence, le Fonds Monétaire International (FMI) a validé, le 13 janvier, le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide de plus de 34 millions de dollars. L’opération entre dans le cadre de l’accord de Facilité élargi de crédit conclu le 20 décembre 2019 pour un montant total d’environ 115,1 millions de dollars sur trois ans.

Cette assistance intervient alors que le contexte lié à la Covid-19 n’a pas permis à Bangui de respecter les critères de performance auxquels il s’était engagé en 2019.

Si la demande de dérogation déposée par les autorités a été validée, c’est parce que « le FMI est convaincu que les nombreuses réformes que j’ai pilotées sont les bonnes », a déclaré dans Jeune Afrique le ministre Dondra. Ce dernier rapporte que l’institution de Bretton Woods « s’est (aussi) montrée satisfaite de l’assainissement des finances publiques en Centrafrique ».
Confirmant cette information, le Directeur Général adjoint et président par intérim du FMI, Mitsuhiro Furusawa, assure que « des progrès substantiels ont (…) été réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles ».
A l’en croire, « les autorités centrafricaines se sont attachées à faire en sorte que les financements d’urgence des donateurs soient utilisés de manière efficace et transparente pour lutter contre la pandémie et atténuer son impact sur les plus vulnérables ».  

En avril 2020, le FMI avait apporté 38 millions de dollars de financement d’urgence à la Centrafrique pour aider le pays à faire face à la crise du nouveau coronavirus.

RCA : la communauté internationale « prend acte » de la réélection de Touadéra

Le G5+, groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine, prend note de la confirmation de la victoire du président sortant par la Cour constitutionnelle.Faustin-Archange Touadéra, fraîchement réélu à la tête de la Centrafrique, a clairement le soutien de la communauté internationale. Vainqueur du scrutin du 27 décembre dernier avec 53,16 % des suffrages exprimés, il doit néanmoins affronter une coalition de groupes rebelles qui veut faire tomber le pouvoir central.

Dans un communiqué conjoint daté du 21 janvier, le G5+ « félicite Touadéra et l’encourage à poursuivre résolument le processus de paix à travers la mise en œuvre effective de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine ».

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Ce groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la RCA souhaite aussi que Touadéra favorise « un dialogue politique constructif et une gouvernance inclusive à même d’apaiser les tensions et de créer des conditions pour une meilleure participation des (citoyens) aux efforts de réconciliation nationale, de stabilisation et de développement du pays ».

Cette structure est composée des États-Unis, de la France, de la Russie, de la délégation de l’Union Européenne (UE), de la Commission de l’Union Africaine (UA), de la Commission de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en République centrafricaine, du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République centrafricaine et chef de la Minusca et du Représentant résident de la Banque Mondiale.

Poursuivant, le G5+ « adresse ses félicitations à la Cour constitutionnelle pour le remarquable travail accompli ainsi qu’aux politiques qui ont positivement contribué au processus électoral dans le respect des règles démocratiques et de la Constitution (et) appelle l’ensemble des acteurs sans exclusive à respecter les décisions de la Cour rendues à cet effet ».

Les partenaires de Bangui condamnent fermement, dans le document, tous les groupes armés qui ont, par leurs actes, perturbé le processus électoral et qui (ont commis) des agressions et crimes de guerre, en violation de leurs engagements prévus dans l’Accord de paix.

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A cet égard, les membres du G5+ précisent que « les dirigeants et membres de groupes armés responsables de l’entreprise de déstabilisation des institutions et du processus électoral par des attaques généralisées, délibérées et coordonnées, rendront compte de leurs actes devant la justice et les instances internationales ».

Enfin, il exprime « sa solidarité envers la population centrafricaine » déterminée à exercer son droit de vote malgré la violence et lui réaffirme « son engagement à l’accompagner sur la voie de la paix, la stabilité et la réconciliation, en étroite coordination avec l’ensemble des partenaires nationaux, régionaux et internationaux ».

RD Congo : les députés appelés à choisir leur camp

En république démocratique du Congo, les députés sont appelés à choisir leur camp suite au divorce entre le camp du président Félix Tshisekedi et celui de son prédécesseur, Joseph Kabila.La plénière convoquée ce vendredi au palais du peuple de Kinshasa, va certainement marquer un tournant dans l’histoire politique du pays. Les députés sont convoqués pour une séance, à laquelle ils devront se déclarer comme appartenant à la majorité ou à l’opposition parlementaire, en application d’un arrêt rendu la semaine dernière par la Cour constitutionnelle.

Cette plénière, permettra de dessiner les contours de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, après la rupture  entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila qui contrôlait l’Assemblée nationale.

Cette opération pourrait surtout permettre au locataire du Palais de la Nation de reprendre la main dans cette crise politique. Depuis son élection, la cohabitation entre Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila majoritaire à l’Assemblée nationale, était devenue difficile, bloquant la marche du pays.

Elle a atteint son paroxysme début décembre avec la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, proche de Kabila, par 281 voix contre 200.

Le 19 janvier dernier, la Cour Constitutionnelle rendait une décision qui affaiblit encore Joseph Kabila en mettant fin au mandat « impératif » des députés qui empêchait les parlementaires de quitter leur parti au risque de perdre leur siège.

Dans la foulée,  vingt-cinq (25) chefs de groupements et de partis politiques ont adhéré à l’union sacrée de la nation voulue par le chef de l’Etat selon les données présentées jeudi par Modeste Bahati Lukwebo. Cette nouvelle reconfiguration pourrait assurer une « majorité écrasante » à Tshisekedi au sortir de la plénière de ce vendredi.

Toutefois, pour l’actuel président, les soucis ne sont peut-être pas terminés. Il faudra gérer les remous au sein de son propre parti UDPS, qui, en plus d’enregistrer une vague de transhumants venant du camp de Kabila, voit l’arrivée de ténors de l’opposition comme l’ancien vice-président Jean Pierre Mbemba et Moïse Katumbi. Le Premier ne cacherait pas son envie pour le poste de Premier ministre occupé par Sylvestre llunga et proche de Kabila, tandis que le second réclamerait le perchoir.

Afrique du Sud : un farouche militant anti-apartheid meurt du coronavirus

Cyril Ramaphosa a annoncé le décès de Jackson Mthembu, un des principaux ministres délégués à la présidence sud-africaine décédé des suites de la Covid-19.Le défunt est un « militant historique et champion de la liberté et de la démocratie tenant une place particulière dans la mémoire de l’histoire sud-africaine » selon le président sud-africain

Il est même considéré par beaucoup d’observateurs comme l’éminence grise du gouvernement, jouant un rôle central dans la réponse du pays à la pandémie.

Militant anti-apartheid, il a joué un rôle majeur au sein du Congrès National Africain (ANC) dans les années 90.

Jackson Mthembu a été parlementaire et porte-parole national du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir de l’Afrique du Sud post-apartheid depuis l’élection de Nelson Mandela au scrutin de 1994.

Il avait été diagnostiqué positif à la Covid-19 le 11 janvier dernier, avant de succomber dix jours plus tard.

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, détient le record de décès avec 39.501 victimes recensés au soir du 21 janvier 2021. Le pays a enregistré le même jour 11.381 nouveaux cas pour 647 décès.

Zimbabwe : le ministre des Affaires étrangères succombe à la Covid-19

Le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Sibusiso Moyo (60 ans), est décédé mercredi des suites de complications liées au coronavirus, a annoncé le porte-parole de la présidence, George Charamba.Dans un communiqué, Charamba a déclaré que le ministre avait succombé à la Covid-19 dans un hôpital local.

« Son Excellence, le Président ED Mnangagwa a le regret d’annoncer le décès, tôt le matin, du Dr SB Moyo, notre ministre des Affaires étrangères et du commerce international », a-t-il déclaré.

M. Charamba a indiqué que de plus amples détails seraient annoncés en temps voulu concernant les arrangements funéraires pour Moyo.

Général de l’armée à la retraite, Moyo a gagné en importance en novembre 2017 lorsqu’il est devenu le visage d’un coup d’État militaire qui a évincé l’ancien dirigeant zimbabwéen Robert Mugabe.

C’est lui qui a annoncé que Mugabe avait été placé en résidence surveillée afin de le « protéger des criminels » qui l’entouraient.

Il devient le troisième ministre zimbabwéen à succomber au virus après la mort de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri l’année dernière et le décès, la semaine dernière, de l’ancienne ministre provinciale du Manicaland Ellen Gwaradzimba.

UA: Début à Addis-Abeba des travaux de la 41ème session du COREP

Le Comité des Représentants permanents de l’Union africaine (COREP) a débuté mercredi par visioconférence les travaux de sa 41eme session ordinaire, en prélude au Sommet de l’UA prévu les 6 et 7 février prochain.Cette session, de deux jours, se penchera sur l’examen de l’ordre du jour de la 38eme session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA (3 et 4 février) et de la 34eme session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union placé cette année sous le thème : «Arts, Culture et Patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Cette 41ème session du COREP devra examiner également les projets de décisions du Conseil exécutif de l’Union, les rapports des Sous-comités sur la réforme des structures, la supervision et la coordination générales des questions budgétaires, financières et administratives sur le plan de transition et la stratégie de financement de la nouvelle structure départementale de l’Union africaine.

Au menu de cette session figurent également l’examen des rapports des sous-comités sur la coopération multilatérale, les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées et le Fonds spécial d’assistance d’urgence pour la lutte contre la sécheresse et la famine.

Sahara : La proclamation des Etats Unis devenue document officiel à l’ONU

La proclamation des Etats-Unis de la reconnaissance de la pleine la souveraineté du Maroc sur son Sahara a été distribué aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.Le texte de la Proclamation réaffirme le soutien des Etats-Unis à « la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le territoire du Sahara Occidental » et d’estimer « qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit ».

Les Etats-Unis affirment que la seule solution possible au conflit consiste à « une véritable autonomie sous souveraineté marocaine ».

Le texte de la Proclamation du président Donald Trump, traduit dans les 6 langues officielles d l’ONU, a été accompagné d’une lettre de l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Kelly Craft, qui explique la proposition marocaine d’autonomie est « le seul fondement d’une solution juste et durable au différend portant sur le territoire du Sahara occidental ».

Les Etats-Unis ont par ailleurs exhorté les parties au conflit à « engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Et de noter que « pour faciliter la réalisation de cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, notamment sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les perspectives économiques et commerciales pour la région ».

Législatives ivoiriennes: la réception des dossiers prorogée à vendredi

La période de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 06 mars prochain a été « prorogée exceptionnellement jusqu’au 22 janvier (2021) à 18h », annonce mardi la Commission électorale indépendante (CEI).

Dans un communiqué parvenu à APA, l’institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, explique que cette prorogation fait suite « à la demande des partis et groupements politiques ».

Initialement, la clôture de la réception des dossiers de candidatures était fixée au mercredi 20 janvier 2021 à 18h. Mais, plusieurs partis politiques semblaient ne pas être  prêts pour cette date.

Côte d’Ivoire: Kakou Guikahué libéré et mis sous contrôle judiciaire (avocat)

En détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi à APA Me Suy Bi Émile, l’un des avocats du parti.

« M. Guikahué a été libéré et placé sous contrôle judiciaire », a renseigné Me Suy Bi Emile, mentionnant cependant que pour Narcisse N’Dri, directeur de Cabinet de Henri Konan Bédié, président du Pdci, il n’avait pas encore reçu cette information du tribunal. 

Plusieurs opposants, réunis chez M. Bédié le 3 novembre 2020, pour former un gouvernement du Conseil national de transition (CNT), organe visant à se substituer aux institutions de la République, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, au nombre desquels M. Guikahué.

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins. 

Plus tard, M. Bédié met fin au CNT, entité qu’il présidait, pour favoriser le dialogue. A l’issue de la troisième phase du dialogue politique entre l’opposition, la société civile et le gouvernement, les parties ont arrêté des mesures d’apaisement. 

Au lendemain de la fin de la troisième phase du dialogue politique, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) sera libéré et mis sous contrôle judiciaire. La libération de Guikahué, elle, intervient après le paraphe des résolutions de ce dialogue par l’opposition. 

La reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara incarne les positions constantes des administrations US (diplomate US)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, a affirmé, lundi à Rabat, que la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara est un « développement naturel » des positions constantes des administrations US depuis le début des années 2000.M. Fischer, qui intervenait lors d’un point de presse organisé à la veille de la fin de son mandat au Maroc, a rappelé que l’administration Clinton avait enclenché la réflexion sur une solution, alors que l’administration Obama avait commencé à inclure le Sahara dans le programme d’assistance au Maroc, ajoutant que la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara est ainsi « un développement tout naturel ».

Interrogé sur l’éventuelle position de l’administration du président-élu, Joe Biden, vis-à-vis du Sahara, l’ambassadeur américain a dit être « convaincu que nous en serons tous satisfaits ».

Le diplomate américain s’est, par ailleurs, dit « très honoré » d’avoir été le premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, après que l’administration US ait retracé la carte officielle du Royaume pour reconnaître ses « véritables frontières », soulignant qu’il apprécie à sa juste valeur « la place spéciale que le Sahara occupe dans le cœur de tous les Marocains ».

« Nous soutenons fortement le plan d’autonomie, et nous travaillerons avec les Nations unies et toutes les parties prenantes afin d’obtenir le résultat escompté », a déclaré le diplomate, affirmant que « plusieurs pays en Europe croient fermement que les Etats-Unis et l’ONU finiront par trouver une solution » à la question du Sahara.

Le parti de Blé Goudé suspend sa participation aux législatives ivoiriennes

Le Cojep, le parti de Blé Goudé, a décidé lundi de se retirer des plateformes de l’opposition ivoirienne et de suspendre sa participation aux législatives du 6 mars 2021 avec la Coalition citoyenne la voix du peuple au sein de la CDRP (coalition opposition), dans une déclaration.

« Le Cojep et La voix du peuple (….) suspendent leur participation aux activités liées aux élections législatives tant au sein de la CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix) qu’avec les plateformes de l’opposition », indique la déclaration signée de Patrice Saraka, secrétaire général du Cojep et président intérimaire de La voix du peuple. 

Selon la déclaration « le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) se soustrait de tout engagement au sein de la CDRP et reconsidère sa collaboration avec ladite coalition dès publication du présent communiqué ». 

Le parti de Blé Goudé et La voix du peuple « entendent poursuivre et renforcer leur tournée de compassion, de solidarité, d’écoute et de consultation des populations afin de définir avec elle ses priorités », souligne la déclaration. 

En outre, le Cojep et ses partenaires de La voix du peuple réclament « le report des élections législatives pour sauver des vies humaines », car « mieux vaut consacrer du temps pour discuter de tous les sujets qui divisent dans le cadre d’assises nationales inclusives plutôt que de consacrer du temps à compter des morts et à panser les meurtrissures et les blessures ».

Pour le Cojep, les Ivoiriens ont droit à la vérité concernant les actions engagées par la plate-forme de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 et qui n’ont « pas produit les résultats escomptés » avec la désobéissance civile et le Conseil national de transition (CNT). 

« Et pourtant le vaillant peuple de Côte d’ivoire aura tout donné; les Ivoiriens ont bravé les microbes et autres miliciens pour exprimer leur désir de voir la Côte d’Ivoire être gouvernée autrement », s’insurge le Cojep.   

Face à cette situation, le COJEP et la coalition citoyenne La voix du peuple souhaitent que l’opposition ivoirienne « se repense à travers une introspection profonde et qu’elle réinvente les meilleures approches pour rassurer à nouveau le peuple et lui redonner espoir ».  

Par ailleurs, un tel exercice aurait pu se faire au cours d’une rencontre- bilan, soutiennent le Cojep et La voix du peuple qui dénoncent un dialogue politique « aux pas de course centré encore une fois, uniquement sur la question électorale ».

Ils dénoncent un « dialogue dominé par la philosophie du partage, des arrangements, au mépris et au détriment des intérêts fondamentaux des Ivoiriens qui pourtant continuent de payer un lourd tribu des incohérences politiques devenues monnaie courante dans le pays ». 

« Aujourd’hui, nous dénonçons un processus électoral précipité et biaisé à tous les niveaux et qui est guidé par la même philosophie du partage et par une volonté hégémonique et expansionniste », poursuit la déclaration.

M. Blé Goudé, co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), se trouve actuellement à La Haye.