Le Tchad expulse huit étrangers de son territoire

L’information est contenue dans un document signé le 20 décembre année courante par Idriss Dokony Adiker, ministre de la sécurité publique et de l’immigration.

Leurs visas d’entrés et cartes de séjour sont annulés « sous toutes leurs formes », souligne la note d’expulsion signée du chef du département sécurité et immigration au Tchad.

Les faits reprochés à ces individus ainsi que leur nationalité n’ont pas été révélés. « Ce sont tous des employés de la société pétrolière Savannah Energy » selon la police. La décision a été prise sur la base d’une « décision de la justice ».

Il s’agit de Adam Christian, Adam Petre, Aubin De Blanpre Nicolas Marie Patrick, Zanfirescu Ruxandra, Debommarez Stephane Gerges Marcel, Knight Grant Mackenzie, Bakhouche Abdelhalim et Hadjiri Mustapha.

Tchad : présidentielle d’avril 2021, Néatobeï Bidi Valentin également quitte la course

Le président du Parti africain pour la paix (Pap/Js), Néatobeï Bidi Valentin a annoncé ce 24 février 2021 que sa formation politique ne se présentera pas à la présidentielle du 11 avril

C’est au cours d’un point de presse Néatobeï Bidi Valentin a fait cette déclaration. Il regrette que les institutions en charge de l’organisation des élections et de la proclamation soient soumises au régime en place. « Ce qui rebute dans la participation aux élections au Tchad, c’est la CENI, le CNDP, le BPE ainsi que la Cour suprême chargés de procéder aux opérations électorales et de proclamer les résultats sont aux ordres et à la dévotion du MPS et que ces résultats qu’ils proclament ne sont ni libres, ni justes, ni transparents, ni équitables », s’inquiète Néatobeï Bidi Valentin

Il fait savoir que le Pap/Js donnera le moment opportun des consignes fermes de vote à ses membres et sympathisants et lancera par ailleurs, aux tchadiens de tous les bords et de toutes les couches sociales, un appel présent de voter pour le candidat le mieux placé pour « conduire les destinés du pays ».

Tchad : la CPE accueille deux nouveaux partis politiques

La Coalition des partis émergents (CPE)  a animé une conférence de presse ce vendredi 29 janvier 2021 pour annoncer l’adhésion de deux nouveaux partis politiques au regroupement

Les deux nouveaux partis politiques qui intègrent cette coalition sont entre autres, Mouvement du peuple pour la justice et l’égalité (MPJE) de Mahamat Mahamat Ngare et le Parti écologiste pour le développement au Tchad (PEDT), de Djimadoum Joseph Sarirangarti

Avec ces deux nouveaux la CPE compte cinq partis politiques en plus du Parti socialiste tchadien (PST) de Nguero Reniko, l’Union des démocrates et socialistes (UDS) de Djibrine Hisseine Moursal, et le Parti du peuple pour le changement démocratique (PPCD) d’Abdraman Mahamat Abba.

Le coordonnateur du CPE, Abdraman Mahamat Abba, par ailleurs président du PPCD a expliqué que la CPE se veut une coalition qui rassemble toutes les couches de la société tchadienne pour une alliance forte. Il estime qu’il ne sert à rien d’aller aux élections en rangs dispersés.

 

Facebook ne fera plus de propositions politiques sur sa plateforme

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg a annoncé le 27 janvier 202, que la plateforme ne recommandera plus à ses utilisateurs les groupes militants ou politiques. Une mesure déjà prise aux Etats-Unis cet automne pour tenter d’apaiser les échanges des élections américaines sous tension

Le réseau cherche à s’éloigner des combats politiques, après son rôle joué dans le printemps  arabe. Le réseau bleu souhaite désormais s’écarter des conversations « clivantes ». Le groupe fait savoir a qu’il vit au rythme des controverses et scandales politiques depuis l’élection de Donald Trump et le Brexit en 2016. «  De larges pans de la société civile lui reprochent de servir de base à des personnes et organisations qui incitent à la violence ». Le réseau bleu a également été interpellé à propose de la persécution de la minorité Rohingya en Birmanie au récent meurtre du Pr Samuel Paty en France.

Le géant américain des réseaux sociaux a fait ces déclarations lors de la présentation des résultats trimestriels de son groupe. Mark Zuckerberg assure que la plateforme ne proposera plus aux utilisateurs les groupes militants ou politiques, une mesure déjà prise aux Etats-Unis pour tenter d’apaiser les échanges à l’approche des dernières élections américaines.

Face book voit 2021 comme une année propice pour « inventer des moyens de créer des opportunités économiques, construire des communautés et aider les gens à simplement s’amuser ». Le groupe californien a réalisé près de 86 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’année dernière, et dégagé plus de 29 milliards de profits, en hausse de 58%, malgré de nombreux contretemps

Le réseau social fait également savoir qu’il a été boycotté par des marques pour exiger une meilleure modération des contenus jugés « haineux ».

Tchad : 28 partis politiques de l’opposition accusent Deby de main mise sur la CENI

Le G24, groupe de 28 partis politiques de  l’opposition accuse Deby de peser sur la Commission électorale nationale indépendante. Ils évoquent pour preuve la prolongation continue des échéances électorales

Via un communiqué de presse rendu public le 6 juillet, les 28 partis politiques de l’opposition à avoir apposé les signatures sur la déclaration commune du 24 décembre 2019 constatent que Deby préfère repousser les élections plutôt que de trouver une solution. Le communiqué indique que le président de la République Idriss Deby Itno pèse de son poids sur la l’organe. « Il vient de dicter à la CENI l’ordre des futures élections pour commencer la pour commencer la présidentielle en avril 2021, rejetant les législatives et les communales aux calendriers Grecques ».

Le G24 fait savoir que les futures échéances électorales sont basées sur un code électoral frauduleusement modifié. D’après la note, les organes en charge d’organiser les élections sont contestés par les partis de l’opposition démocratique. Egalement certains membres de la CENI ont été désignés en violation flagrante de la loi N°30/PR/2018 du 30 novembre régissant l’organe chargé d’organiser les élections.

Les 28 dénoncent les manœuvres en cours visant une confiscation définitive du pouvoir par Idriss Deby Itno, ajoute le communiqué.

Tchad : la création d’une plateforme des partis politiques oppose des avis

Les partis politiques de l’opposition et de la majorité ont créé une plateforme pour lutter contre la covid-19. Appréciée par les uns et rejetée par les autres, l’initiative crée la polémique dans la sphère politique

La plateforme des partis politiques à pour slogan : « ensemble contre la covid-19 ». L’initiative a pour objectif d’unir les partis politiques pour combattre le coronavirus. Le président du parti des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution, Natoï-Allah Ringar voit en ce projet, une manœuvre du pouvoir en place pour détourner l’opposition de ses objectifs. D’après lui, faire une union avec la majorité présidentielle c’est faire un retour au parti unique. « Nous sommes jaloux du titre d’opposant, nous le sommes, nous demeurons opposants et nous faisons le travail en tant que opposants » a-t-il clamé.

Natoï-Allah Ringar explique qu’un plan se cache derrière l’idée de création d’une plateforme unissant les partis politiques. « Ne soyez pas surpris qu’on dise un jour qu’il y’a un parti unique au Tchad », il se soucie qu’un jour tous les partis ayant adhéré à la plateforme soient déclarés comme parti de la majorité présidentielle. Cet homme politique regrette qu’aucune réunion des partis d’opposition n’ait été convoquée avant la création de cette plateforme. « Si un vrai opposant y entre, c’est qu’il est de la majorité », ajoute le président des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution.

Le président du mouvement pour la paix, la liberté et le changement, Oumarou Kaou Abderamane, par ailleurs membre de la majorité présidentielle loue l’initiative. Selon lui, l’idée d’unir les partis politiques pour faire face à la crise sanitaire, devait interpeller tous les partis depuis l’entrée du virus au Tchad. Il appelle à l’union des hommes politiques « Nous ne sommes pas là pour se tirailler pour des petits postes », pense-t-il.

Toutefois, il fustige les chefs de fils des partis qui prennent les décisions de manière unilatérale. Il regrette que ces derniers n’aient pas consulté les présidents des différents partis politiques avant la création de ladite plateforme. Selon lui, deux personnes ne devraient pas parler au nom de 208 partis politiques sans consultation préalable.  Il explique qu’il aurait aimé que des propositions pour adhérer aux commissions de lutte contre la pandémie soient faites à chaque leader de parti

Contrairement à Natoï-Allah Ringar qui pense que l’ « union sacrée » des partis politiques est un leurre, le président du mouvement pour la paix, la liberté et le changement souhaite que les partis s’unissent avec un objectif honnête et sincère pour faire face à la crise sanitaire.

Tchad : la CENI ne fait pas l’unanimité dans la classe politique

La mise en place de la CENI, la commission électorale nationale indépendante divise la classe politique.

En effet, avec cette querelle au tour de la mise en place de la Céni, l’opposition est déjà divisée. Car, même la liste envoyée par son chef de file n’a pas été prise en compte.

La CPDC, la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Vie politique : 30 ans, âge minimum pour gérer un parti

Un projet d’ordonnance portant Charte des partis politiques au Tchad a été examiné lors d’n conseil ordinaire des ministres qui s’est tenu le 31 mai en présence du Président Deby.

 

Le compte rendu du Conseil Ordinaire des Ministres qui s’est tenu hier au Palais du peuple, fait état d’un projet d’ordonnance portant Charte des Partis Politiques inscrit à l’ordre du jour et porter à l’examen et adoption du Conseil. Il en ressort donc après adoption de ce projet, « est structuré en onze titres et soixante-huit  articles. Il propose une représentation provinciale des partis politiques dans au moins 10 provinces dans un délai d’un an ; l’extension du délai de traitement des dossiers a six mois, établit l’âge de 30 ans minimum pour être dirigeant d’un parti politique et autorise la dissolution par le Ministre en charge de l’Administration du Territoire de tout parti n’ayant pas pris part à deux élections générales consécutives ».

Cet ordonnance toujours selon le compte rendu du conseil vise à « renforcer la démocratie et consolider un l’Etat de Droit au Tchad ». Les irrégularités dans l’organisation de la scène politique au Tchad ont été constatées lors du Forum National Inclusif. « Il n’est de secret pour personne que certains partis politiques se créent dans le seul but d’obtenir la subvention impartie par l’Etat aux fonctionnements des partis politiques », peut-on lire dans le compte rendu. Pour combattre se faire, « le Forum a recommandé une révision en profondeur des textes qui régissent et régulent la création et le fonctionnement des partis politiques ».

Trois autres projets d’ordonnance ont fait l’objet d’examen du conseil des ministres du 31 mai dernier. Il s’agit d’un projet d’Ordonnance déterminant les Principes Fondamentaux de l’Organisation administrative du Territoire de la République du Tchad ; d’un projet d’Ordonnance portant Attributions, Organisation et Fonctionnement du Corps de Police Judiciaire et d’un projet d’Ordonnance portant Amnistie des Atteintes à l’Intégrité de l’Etat.

 

Tchad: Dr Succès Masra démissionne de la BAD et s’engage en politique

 

Dr Succès Masra  démissionne de ses fonctions d’Économiste Principal de la Banque Africaine de Développement pour, déclare-t-il,  “faire partie de la solution politique pour un Tchad futuriste”. 

L’économiste, spécialiste de diversification économique et énergies renouvelables, s’engage dans un Tchad sous le coup de la modification de la constitution, le 30 avril 2018, laquelle modification instaure la 4ème République et un “régime présidentiel intégral concentrant les pouvoirs entre les mains  du Président de la République et excluant les nouvelles générations des instances de décisions du pays”.

L’expert qui a soutenu  en septembre 2016, une thèse d’Economie sur l’Afrique face aux défis de l’Economie Post Pétrole, appelle les nouvelles générations, tous les patriotes et progressistes de tous bords, tournés vers l’avenir, à rejoindre les transformateurs qu’il lance avec de nombreuses personnalités tchadiennes de l’intérieur du Tchad et de la Diaspora.

“Rejoignez-nous pour construire ensemble un leadership serviteur à tous les niveaux, un leadership qui réponde d’abord à la transformation de la vie des 15 millions de Tchadiennes et Tchadiens d’aujourd’hui, dans une ouverture à l’Afrique et au monde. Si ce n’est pas maintenant, c’est quand ? Car des voix nous soufflent qu’il est toujours temps de faire ce qui est juste. Si ce n’est pas vous, qui d’autres attendez-vous pour transformer l’avenir de votre pays ? Car des voix nous soufflent que nos choix doivent toujours refléter nos espoirs, et non pas nos peurs.”