Tchad : le Président réagit à la polémique autour du recrutement à la police

Il réagit ainsi suite aux mécontentements qui se font de plus en plus ressentir.

Le chef de l’État a demandé à son gouvernement « de rectifier le tir, face au mécontentement légitime de ses compatriotes », a-t-il déclaré dans un message lancé dimanche depuis Iriba, dans la province de Wadi-Fira, où il est en déplacement, a annoncé le site de la présidence tchadienne lundi 2 janvier.

En effet, en pleine séance, les conseillers tchadiens ont contesté la liste de 1 550 nouveaux policiers. Les parlementaires jugent que ces nominations sont entachées de favoritisme car les nouvelles recrues viennent de la même région tchadienne et qu’elle met en péril les acquis du dialogue national.

Au vu de la liste des nouvelles recrues dans la police, Takilal Ndolassem, conseiller national issu des groupes politico-militaires, a exprimé sa colère dans l’enceinte du CNT, y compris devant le ministre de l’Intérieur. « Ce n’est pas normal que pour une police nationale du Tchad, il n’y ait que des ressortissants d’une seule région. Ma réaction a été une réaction de colère. Nous avons demandé que cette liste soit purement et simplement rejetée », explique-t-il.

 

Tchad : 16 présumés malfrats et des motos volés présentés par la police

Des présumés malfrats interpellés pour diverses infractions ont été présentés ce 13 décembre par la police. Ils sont interpellés pour diverses infractions.

Ils sont au total seize personnes interpelées par la police et présentées ce jour à la presse. Le porte-parole de la police, Paul Manga fait savoir qu’ils ont été arrêtés pour diverses infractions. Produits interdits, détention de 9 armes d’armes à feu, détention de l’alcool frelaté. « C’est une traque qui a commencé depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe qui a voulu de mettre hors d’état de nuire les brigands qui ôtent le sommeil aux paisibles citoyens. », indique le commissaire Paul Manga.

Les présumés brigands ont respectivement été arrêtés pour, crime, vol des motos et véhicules consommation et détention de substances illicites, notamment du cannabis, tramadol, des diazépams et d’autres produits aphrodisiaque. Le porte-parole de la police présente les 12 motos récupérées. Le commissaire divisionnaire, Paul Manga assure que les substances dangereuses seront brulées. Il remercie par ailleurs la population pour sa franche collaboration.

Tchad : cinq policiers révoqués pour faute grave avec suspension des droits à pension

Un décret rendu public ce lundi 22 août 2022, révoque du corps de la Police nationale, deux commissaires principaux et trois gardiens de la paix pour faute grave.

Le président du Conseil militaire, dans son décret, évoque les dispositions de l’article 151, point I et de l’article 152 de Loi N 019/PCMT/2022 du 04 juillet 2022, portant Statut Général des Personnels du Corps de la Police Nationale, pour destituer cinq policiers pour : « faute grave contre l’honneur de nature à déconsidérer publiquement la fonction. »

Il s’agit des commissaires principaux, Abakar Mahamat Seid, et Noubarangue Daniel en service dans la province du Logone occidental. Des gardiens de la paix, Kilondjai Ndalinan et Nodjitone Macky, tous deux en service dans la province du Logone occidental. Le 5ème policier démis est le gardien de la paix, Mekila Elysee en service à la Direction général des renseignements et de l’Investigation (DGRI).

Tchad : Deux brigands arrêtés à N’Djamena (Police)

La direction de la police nationale, annonce que deux brigands ont été arrêtés le 31 juillet 2022, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

« Deux brigands opérant dans le 5ème arrondissement ont fait face aux éléments de la Police Nationale après avoir réussi à arracher quelques objets de valeurs aux mains des paisibles citoyens », fait savoir la police. La note indique c’est après une courte poursuite que les éléments de la Police ont réussi à encercler « les brigands » au quartier Ridina (Mandjakolé).

« Les deux brigands armés ont refusé de se rendre et ont attaqué les forces de Police. Se sentant en danger, celles-ci ont répondu en légitime défense en blessant l’un au niveau de la jambe gauche et l’autre au niveau des bras avant de les maîtriser. »

Les deux hommes sont admis à l’hôpital où ils reçoivent des soins. « Ils répondront de leurs actes devant la Justice après leur sortie de l’hôpital. », poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la DGPN met en garde les : « malfaiteurs qui continuent de perturber la quiétude des paisibles citoyens de cesser immédiatement avec cette pratique. » Et invite la population à une étroite collaboration afin de mieux lutter contre ces hors-la-loi.

Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : la police accusée d’avoir empêchée le bon déroulement de la marche du 29 juillet

La Coordination d’actions citoyennes, Wakit Tamma a fait une communication le 02 août 2021, pour critiquer les manœuvres de la police pour empêcher une participation massive à la marche du 29 juillet dernier.

 

Le bilan de la marche organisée par la Coordination d’Actions Citoyennes, Wakit Tamma, en date du 29 juillet 2021, a été fait. Les organisateurs dénoncent les entraves policières au déroulement de la manifestation. Ils regrettent que, malgré leur bonne foi et les gages de responsabilité offerts au Ministère de la Sécurité Publique en acceptant son tracé, la police a perturbé cette marche de bout en bout

« Tout d’abord, le dispositif des forces de défense et de sécurité mis en place, dès les premières heures de la matinée, était destiné à dissuader les marcheurs », dénoncent les responsables de Wakit Tamma. Le coordonnateur de la plateforme de revendication, Max Loalngar, coordonnateur s’offusque : « dans certains endroits où nous avions disposé des bus pour le transport des manifestants, ces derniers ont été empêchés d’embarquer pour le point de rassemblement ». Il a laissé entendre que la police a empêché certaines personnes : « qui ont voulu rejoindre la marche en cours de déroulement, en y accédant par les voies transversales å la Rue de 40 mètres». Les mêmes difficultés policières ont été signalées dans nos provinces. A Koumra, les manifestants ont été dispersés très tôt dans la matinée. Ils ont simplement été empêchés de se rassembler, de sorte que n’eût été la détermination des jeunes militants des transformateurs, 1l n’y aurait simplement pas eu marche, fait-il savoir.

Wakit Tamma annonce une prochaine marche le 07 août 2021, mais cette fois, la plateforme ne compte remplir les conditions qu’exige le gouvernement.  « Tant que le gouvernement n’accèdera pas aux légitimes réclamations du peuple tchadien, les marches continueront. Il  est inutile de passer par des procédures obscures pour chercher à casser la dynamique de Wakit Tamma qui est solide et inébranlable », a laissé entendre Max Loalngar, coordonnateur de la plateforme de revendication Wakit Tamma.

Tchad : quelques personnalités autorisées à rouler avec des véhicules à vitres fumées

Le porte-parole de la police, Paul Manga, a présenté la liste des personnalités autorisées à rouler avec les véhicules à vitres fumées sur le territoire tchadien. La liste a été dressée le 26 mai 2021

Cette décision fait suite à l’arrêté du ministère en charge de la sécurité publique interdisant la circulation des véhicules à vitres fumés, teintés et sans plaques d’immatriculation dans l’optique de lutter contre la criminalité.

Les personnalités suivantes sont autorisées à rouler avec les voitures à vitres fumées d’après la police :

  • les membres du gouvernement ;
  • les présidents des grandes institutions ;
  • les chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales ;
  • les commandants des grandes formations
  • les généraux de l’Armée nationale et de la Police nationale ;
  • les gouverneurs ;
  • les services spéciaux.

Néanmoins, une demande d’autorisation doit être déposée auprès du directeur général de la Police nationale avec les informations suivantes : nom et prénoms de l’intéressé ; fonction ;  numéro de téléphone ; marque et couleur du véhicule et le numéro de la plaque d’immatriculation.

Pour Paul Manga, ces véhicules ne peuvent être utilisés que par les personnalités habilitées.

Tchad : 79 manifestants ont été arrêtés le jour de l’élection présidentielle

Elles ont été présentées ce 12 avril 2021 par les responsables de ma police nationale. Ces manifestants sont sortis le jour de la présidentielle pour riposter contre un 6ème mandat du président Idriss Deby

La police accusent les manifestants du 11 avril 2021, jour de la présidentielle de plusieurs infractions. Tous ont été arrêtés à N’Djamena, capitale du Tchad.

D’après le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police, ces 79 personnes sont interpellées pour les faits de : « incendie volontaire et destruction des urnes, détention de cocktail Molotov, distribution de tracts et tee-shirts portant des inscriptions incitant à la haine et au soulèvement populaire, et menaces avec armes blanches ». Ces manifestants étaient vêtus des t-shirts sur lesquels il était écrit, « Deby dégage »

Le porte-parole de la police a laissé entendre que, les auteurs, co-auteurs et complices sont des personnes fichées par les services de la police nationale. Il fait savoir que ces derniers seront remis à la justice.

Tchad : la police a pris d’assaut le siège de la radio FM Liberté

Les éléments de la police nationale ont brutalisé les journalistes de la Radio FM Liberté ce vendredi 27 novembre a appris journaldutchad.com de sources concordantes. Plusieurs personnes ont été arrêtées et des gaz lacrymogènes jetés

Le  siège de la radio FM Liberté à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena a fait l’objet d’une incursion policière ce jour. Sur sa page Facebook, le journaliste Blaise Dariuston écrit : « Nos collègues Djikoloum Manassé, Mbaihilamin Zephyrin, Djebe Roland et Idja Mahamat ainsi que les jeunes stagiaires Toumla Roger, Dorkemnodji Béatrice sont toujours à la police ». Il ajoute qu’une : « vingtaine de jeunes journalistes qui étaient en formation depuis hier dans les locaux de la Radio sont également arrêtés ».

Une journaliste stagiaire dans ce média serait également tombé en syncope suite à la bastonnade et au jet des gaz lacrymogènes par le groupement mobile d’intervention de la police. Cette dernière a été admise en réanimation dans un établissement hospitalier de la capitale, signale la même source.

Indigné par cette situation, le président de l’Union Sacré pour la République, François Djékombé a réagi : « En permettant que la police assiège et tire des grenades lacrymogènes sur la Radio FM Liberté, le régime pourri d’Idriss Déby, aux abois joue les prolongations. La mangue est mûre, donc secouée ou pas, elle va bientôt tomber ».

Des hommes politiques, acteurs de la société civile, promoteurs de médias ont condamné cette incursion de la police.

Tchad : La police a pris d’assaut le marché Champ de fil de N’Djamena

Depuis ce matin de jeudi 16 juillet, les éléments du groupement d’intervention de la police (GMIP) ont encerclé toutes les entrées et sorties du marché Champ de fil, plusieurs armes blanches ont été saisies

Les sources sécuritaires rapportent que c’est une opération qui visent à sécuriser le marché d’une part, et éviter les représailles d’une autre part. En effet, il y’a 72 h de cela, un militaire a été roué de coups par les mécaniciens dudit marché. Le militaire aurait tiré sur le mécanicien, ce dernier aurait succombé à ses blessures. L’homme en tenue aurait dégainé après un malentendu sur la voie publique. Les proches du militaire auraient promis venir venger leur frère.

C’est pour éviter le bain de sang qui pourrait découler des représailles que les forces de l’ordre ont décidé de sécuriser et désarmer toute personne repérée dans les environs du marché. Tous les usagers du marché ont été soumis à la fouille.

Rappelons que le marché Champ de fil fait l’objet d’un regain d’insécurité depuis quelques années. C’est la énième fois qu’un incident de cet ordre est observé sur cette place.

Tchad : 7 présumés malfrats ont été présentés au commissariat central

Sept présumés malfaiteurs appréhendés par la police national attendent d’être auditionnés. Ils ont été présentés au commissariat central de N’Djamena le 7 juillet 2020 par Paul Manga, porte-parole de la police

Les sept ont été présentés pour diverses infractions. Ils sont accusés d’avoir posé des actes proscrits par la loi. Parmi eux on compte 3 personnes ayant poignardé mortellement dans les quartiers de N’Djamena. Le commissaire Paul Manga, porte-parole de la police a présenté les différentes personnes en indiquant les faits pour lesquelles elles ont été interpellées.

Les 3 présumés malfrats interpellés pour meurtre sont un jeune de 18 ans, il aurait poignardé mortellement un homme au quartier champ de fil dans le 5e arrondissement. L’autre a poignardé mortellement au quartier atrone, 7e arrondissement pour une affaire de MP3 le 4 juillet. Le 3ème a commis son forfait le 6 juillet indique le porte-parole de la police. A côté, un jeune qui a été interpellé pour avoir porté des coups et blessures volontaire sur un habitant du quartier atrone.

Paul Manga a également présenté un jeune de 35 ans interpellé le 5 juillet suite au vol d’une carte maïeutique devant un restaurant. Egalement un homme qui avait en sa possession de faux billets de 40 000 dollars. Il aurait eu par l’intermédiaire d’un complice résidant à Kousseri.

Enfin un homme de 65 ans accusé pour viol sur une fillette de 7 ans au quartier djougoulier dans le 1er arrondissement.

Tchad-traversées clandestines : la police démantèle

Un groupe d’individus composé d’agents des forces de défense et de sécurité faisait passer frauduleusement des personnes depuis le Cameroun vers le Tchad malgré l’interdiction.

Cinq personnes ont été arrêtées et présentées par la légion n°10 de la gendarmerie à N’Djamena. Elles opéraient grâce à des pirogues.

Le procureur de la République Youssouf Tom a fait part de son indignation, soulignant que les mesures restrictives ont été prises pour protéger les citoyens du risque sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« Le nombre de cas de Covid-19 au Cameroun est beaucoup plus supérieur à celui du Tchad. Le gouvernement a pris cette décision de fermeture pour l’intérêt de tous les citoyens », a-t-il souligné.

« Des agents chargés de veiller à la sécurité des frontières, qui semble-t-il, pour des espèces sonnantes et trébuchantes, acceptent de faire traverser des gens des frontières voisines vers notre pays. Qu’ils aient à l’esprit que l’article 192 du Code pénal qui réprime la corruption des agents de l’Etat leur sera applicable », a précisé le procureur.

« Ils seront punis d’une peine qui va d’un an à 10 ans de prison. Que chacun se mette sur ses gardes. Il ne faut pas qu’on prenne les choses à la légère pour permettre la propagation de cette maladie », a dit Youssouf Tom.

Le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abderamane Haggar, a estimé que ce sont des gens qui défient l’autorité de l’Etat.

Tchad : 10 bandits dans les filets de la police

Ce mercredi 08 avril 2020, N’Djamena, la police nationale a présenté 10 individus interpellés pour des délits et un crime.

Parmi ces 10 individus interpellés figure le présumé voleur d’un véhicule ; un élève qui s’était déguisé en policier pour arnaquer les citoyens ; un groupe de voleurs de motos ; l’auteur d’un meurtre ; et un groupe de voleurs à l’arrachée.

« Vous avez le premier qui s’appelle Ali Touka Galma. Celui-ci a volé un véhicule Toyota Hardtop, le 5 avril 2020 à Abéché. Il l’a ramené à N’Djamena, au quartier Farcha. Il a été rattrapé par nos soins », a déclaré Paul Manga, le porte-parole de la Police nationale.

Le deuxième individu en tenue n’est en réalité pas un militaire. C’est un élève qui s’est déguisé en policier pour commettre des forfaits pendant cette période de couvre-feu. « Il a son complice qui est également arrêté par un autre service. Les deux, ensemble, commettaient des forfaits dans les quartiers, dans les concessions des particuliers, pour leur subtiliser des biens », a révélé le commissaire Paul Manga.

Le troisième groupe est composé de trois individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol des motos. Deux d’entre eux ont eu à administrer des substances toxiques à un conducteur de moto. Ils ont réussi à emporter son bien, a expliqué le porte-parole de la Police nationale.

Le quatrième individu s’appelle Youssouf Abakar Kalla. Il est l’auteur du meurtre de M. Yamtémadji Yégopan, assassiné lâchement le 6 avril 2020 au quartier Boutalbaggar. « Il a été arrêté le même jour par nos éléments », a précisé le commissaire Paul Manga.

Le dernier groupe est composé de quatre individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol à la tire. Ils arrachent les biens des conducteurs ou piétons (téléphones, sacs, boucles d’oreilles, etc).

Tchad : mouvement d’humeur entre commerçants et police au marché des poissons

Des commerçantes du marché de poisson de Kamda et les forces de l’ordre se sont affrontées mercredi 25mars 2020.

Des échauffourées ont eu lieu au marché de poisson de Kamda dans le 7e arrondissement entre les éléments de la police et les vendeuses. Une altercation qui née du fait que la police ait voulu faire partir  une commerçante de poisson de son espace de commerce.

Dans l’optique de faire appliquer les mesures prises pour limiter la propagation du covid 19, les forces de l’ordre et de défense effectuent des opérations de vérification dans les différents marchés de l’effectivité de ces mesures. Pendant une de leur opération au marché de kamda, ils ont été confrontés aux commerçantes qui refusaient de coopérer.

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi de mercredi 25 mars 2020. Les femmes refusent que les policiers et gendarmes portent leurs comptoirs et leurs marchandises, à savoir les cartons de poissons stockés et ceux exposés sur les étals. Le refus des commerçantes a entrainé un afflux massif de la population vers le marché. La circulation a été obstruée, les pierres en provenance de la foule étaient dirigées vers les hommes en tenue.

Les policiers auraient fait savoir aux dames qu’ils font les descentes sur ordre du gouverneur. C’est alors que les femmes rétorquent en disant  qu’elles ont appris à travers les médias que la commercialisation des produits de premières nécessités n’est pas interdite. Elles indiquent que c’est de cette activité qu’elles vivent. C’est cette « insubordination » qui aurait poussé les forces de l’ordre à user de la force pour disperser les dames afin de porter les marchandises et les comptoirs

Les policiers ont été encerclés et hués par les usagers. Il a fallu des coups de feu pour disperser la foule pour s’en aller avec les marchandises. Deux commerçantes enceintes se sont évanouis pendant les altercations.

Tchad : un marabout fusillé à Apkouta

Cet homme a trouvé la mort après qu’il ait reçu trois balles par des personnes encore non identifiées.

Le drame s’est déroulé vers les premières heures de samedi 01er février, au village Apkouta dans le département d’Abougoudam. Des hommes inconnus à bord d’une moto ont tiré trois balles sur ce marabout qui est mort juste après sur place.

Le village Apkouta est situé à une soixantaine de kilomètres d’Abéché, une zone qui a été le théâtre des conflits intercommunautaires il y a peu.

Ces inconnus ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. Une enquête est ouverte par la police afin de retrouver les traces des assassins.

Tchad : la police démantèle un repère de malfaiteurs et de vendeurs de drogue à N’Djamena

Les forces de l’ordre ont procédé au démantèlement d’un repère « forestier » fréquenté par des présumés vendeurs de drogue et des malfaiteurs, derrière le Palais du 15 janvier dans le 8ème arrondissement de N’Djamena.

Des policiers se sont déployés et ont brulé tous les hangars illégalement installés. Ils ont également ordonné le départ des personnes qui occupent les lieux.

« Dans la journée, ils sont avec nous. La nuit, ce sont des agresseurs à quelques mètres de là où nous sommes. Ils sont biens organisés pour braquer les gens. Parfois, ils vont même faire des dégâts la nuit dans le quartier. Nous leurs avons donné plusieurs conseils mais ils n’ont pas écouté parce que nous sommes tous des amis. Voilà les conséquences aujourd’hui », a témoigné la femme.

D’après certains témoignages, des malfaiteurs se regroupent dans ce lieu pour planifier des vols ou des agressions. D’autres vendent de la drogue au vu et su de tous. Ils ont été arrêtés ce dimanche par la police suite à une enquête.

Les policiers qui procédaient au démantèlement se sont refusés de tout commentaire.

Tchad : 75 présumés malfrats aux arrêts

La direction générale de la Police nationale a présenté ce 19 août, dans les locaux du commissariat central de N’Djamena 75 présumés malfrats.

Parmi ces présumés malfrats on retrouve des présumés fauteurs de trouble, des fabricants de faux billet de banque, des braqueurs et autres… Ils avaient à leur possession une quantité importante d’armes à feu de tout calibre.

Ces présumés malfrats ont été mis à la disposition de la justice pour entendus. Pendant la présentation de ces présumés malfrats, le directeur général de la Police nationale a profité de l’occasion pour mettre en garde les autres malfaiteurs. Aux populations, Ousman Bassi Lougouma a invité à une collaboration avec les agents de police.

Tchad : le directeur de la police appelle les tchadiens à la vigilance sécuritaire

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes.

Le directeur général de la police nationale, Ousmane Bassi Lougouma, a appelé mercredi 24 juillet 2019, la population à « une vigilance accrue, à collaborer étroitement avec la police nationale et à ne pas perdre de vue les menaces terroristes, notamment celles de la nébuleuse Boko Haram »

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, peu après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes, de véhicules volés, de drogues et d’êtres humains.

Ousmane Bassi Lougouma a demandé aux civils de « dénoncer tout comportement ou colis suspect aux forces de défense et de sécurité ».

Ce mercredi, 68 armes de guerre de différents calibres, saisies au cours de diverses opérations, ont été exposées à la presse par les forces de police, a constaté Alwihda Info.

Mardi dernier, pas moins de 297 armes à feu saisies entre les mains de civils ont été également présentées au ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale et de la sécurité, Mahamat Abali Salah.

Le numéro vert 2020 est opérationnel 24h/24 et les appels sont gratuits à partir de n’importe quel appareil téléphonique.

Tchad : un groupe de clandestins tombé dans les mailles du filet de la patrouille mixte à Mao

En effet, une quinzaine de véhicules marque Toyota ayant à leurs bords 200 clandestins a été interceptée par les forces de défense. Ils ont été stoppés à 300 kilomètres de Mao.

C’est la patrouille des éléments mixtes composés des gendarmes, des gardes nomades et des policiers qui a permis de mettre le grappin sur ces clandestins. En fait, ils étaient dans la localité de Zagara, a indiqué le chef de mission de commandement de la légion N°6, le colonel Andjami Soubo Abderaman.

Certains clandestins sont armés et ont tenté de résister aux forces de l’ordre. Un des véhicules du convoi a pu réussir à disparaître. Tandis qu’un autre est tombé en panne. Les autres ont été acheminés à Mao, chef-lieu de la province. Certains véhicules ne sont même pas immatriculés et d’autres avec de fausses plaques.

Ainsi, trois armes de guerre de marque AK-M ont été récupérés avec ces derniers. Pour les porteurs de ces armes, c’est pour se servir au cas où ils feraient face aux coupeurs de route.

Le gouverneur de la province du Kanem, Hassan Terap, a souligné que malgré les mesures prises, les gens s’hasardent à braver l’autorité de l’Etat. Mais la vigilance est accrue. Selon lui, ces clandestins seront mis à la disposition de la justice.

Tchad : 20 motocyclettes offertes à la police par la France

Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération française et a été remis hier 07 novembres aux éléments de maintien de l’ordre.

 

L’Ambassade de France au Tchad à travers la coopération française a remis ce mercredi 7 novembre dans les locaux de la Cfao, vingt motocyclettes à la police nationale tchadienne pour lutter contre la criminalité urbaine à N’Djamena.

Ces motocyclettes, de marque Yamaha 125, sérigraphies « Police », remises dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fsp-Alat sont destinées à la police de proximité. Selon le 1er conseillé, chargé d’affaires à l’Ambassade de France au Tchad, Didio Marc, ce projet qui est mis en œuvre depuis 2014 prend fin en 2018. « Il est question d’aider la police à lutter contre la criminalité de la voie publique qui a sévi en été dernier dans la ville de N’Djamena. Cette remise vient clôturer les activités de ce projet », précise-t-il.

Selon Jean-Yves Mercier, chef du projet et conseiller à la direction général de la police, la coopération française à répondu favorablement à la  demande de la police nationale de renforcer ses capacités. « La coopération française a débloqué une somme de 44.000 euro, soit 29.000.000 fcfa », explique-t-il.

Pour Didio  Marc, cette remise s’inscrit dans un cadre d’accompagnement par la France de la montée en puissance de l’équipement d’unité spécialisée de la police et la gendarmerie nationale. « C’était l’objet du Fsp-Alat étendu dans son acception qui a permis d’identifier un nouveau besoin notamment la nécessité de lutter contre la délinquance des voies  publiques. C’est ainsi qu’une somme  de trente millions de Fcfa a été débloquée pour répondre à ce besoin », explique-t-il.

Selon le directeur général adjoint de la police, Sirandi Ongtoin, ces motocyclettes serviront d’outils de lutte contre la délinquance de la voie publique qui avait connu un pic particulier. « Ces motos seront données à l’unité spéciale concernée et seront utilisées de manière rationnelle. Nous souhaiterons que cette coopération soit pérennisée », annonce-t-il.

Football : des dirigeants de la FTFA mis en cause par un rapport judiciaire

Ce  rapport datant de mai dernier, épingle le président et vice-président de la Fédération tchadienne de football association, Moctar et Foullah.

 

Retour sur les faits

Le rapport de la police judiciaire, signé par Wahili Youssoubo, contrôleur général de la police, que Tchadinfos a pu consulter, revient sur l’affaire de détournement de fonds qui éclabousse la Fédération tchadienne de football association (FTFA).

De quoi s’agit-il ? Selon la police, le club ASCOT « estime être victime d’abus de confiance et du détournement des fonds destinés à elle, somme encaissée par le premier vice-président de la FTFA, M. Ibrahim Foullah ». L’affaire remonte à la fin de la saison sportive 2014-2015. ASCOT a été déclaré champion et « devrait représenter le Tchad à Abidjan en Champion’s league ».

« Une procédure a été engagée » pour le déplacement de ASCOT et « un chèque d’un montant de 60 millions de francs CFA a été tiré » en faveur de ce club champion mais aussi de Renaissance Football Club (RFC), vice-champion du Tchad.

Où est passé cet argent ?

Pour éviter la lenteur administrative concernant le décaissement des fonds, les deux clubs ont effectué le déplacement à leurs propres frais. Et le remboursement devrait se faire au retour. Ce qui ne fut pas le cas. En effet, selon l’enquête de la police judiciaire, « Ibrahim Foullah a pu encaisser ce montant au Trésor public [en date] du 28 avril 2016 et n’a daigné rendre compte alors qu’il n’est pas habilité à le faire ».

Entendu sur procès-verbal, Ibrahim Foullah « reconnaît avoir déchargé ce montant de 60 millions de francs CFA destiné aux deux clubs pour leur déplacement aller et retour » : 30 millions pour ASCOT et 30 autres millions pour RFC. Dans sa défense, le vice-président de la FTFA nie tout détournement du montant réservé à ASCOT et affirme avoir remis une somme de 9 475 000 francs CFA aux officiels, déposé 3 millions « comme caisse d’avance » et quelque 18 525 000 francs CFA « dans la caisse de la Fédération ». Problème : après sommation (9 475 000 + 3 000 000 + 18 525 000), Tchadinfos a constaté un surplus d’un million.

Selon Ibrahim Foullah, « le reliquat (18 525 000) avait été utilisé pour payer les billets de RFC qualifiée pour le deuxième tour » de la compétition africaine.

Pourquoi le nom de Moctar Mahamoud est cité dans l’affaire ?

Ibrahim Foullah a par ailleurs accusé son président, Moctar Mahamoud, d’avoir détourné les fonds alloués au football tchadien au profit de « ses intérêts personnels ». Selon lui, « du 20 novembre 2017 au 18 avril 2018, d’importantes sommes d’argent ont été virées dans le compte de la Fédération logé à la CBT [Commercial Bank Tchad] (…). En sus de ces virement, le président de la FTFA, Moctar Mahamoud, a justifié des dépenses fictives puisque les rubriques n’ont jamais été réalisées » et le montant de ce détournement est estimé, selon Ibrahim Foullah, à environ 340 600 000 francs CFA, « ajoutés à cela la somme de 200 000 dollars virés pour l’organisation du championnat national ».

Interrogé par la police judiciaire, Moctar Mahamoud dit qu’il est le « seul interlocuteur de la FIFA au Tchad ». Et « s’il y a litige, seul le Tribunal arbitral sportif est compétent ». Pour lui, son vice-président, Ibrahim Foullah, a « soutiré » des documents dans son bureau « parce qu’il se sent menacé suite au détournement » des 60 millions de francs CFA destinés à ASCOT et RFC.

Quelles sont les conclusions de l’enquête de la police ?

En fin de compte, la police judiciaire relève que le vice-président de la FTFA, Ibrahim Foullah, « a décaissé les 60 millions de francs CFA destinés à ASCOT et RFC, quand bien même cela ne relève pas de ses attributions et dont la traçabilité reste mitigée ».

À charge de Ibrahim Foullah, la police estime qu’ « il a non seulement abusé de la confiance de la FTFA mais il a [aussi] détourné » les 60 millions de francs CFA.

Concernant les détournements reprochés au président de la FTFA, Moctar Mahamoud, la police constate que « ce dernier n’a pas apporté des justificatifs aux dépenses consignées dans son rapport envoyé à la Fifa » « Etant le principal ordonnateur des dépenses (…) de la FTFA, le délit de faux en écriture publique et authentique, de faux et usage de faux et de détournement de fonds estimés à 539 340 870 francs CFA et 200 000 dollars lui sont imputables », conclut l’enquête de la police judiciaire qui a décidé ainsi d’envoyer, depuis le 23 mai 2018, l’affaire au procureur de la République à N’Djamena.

 

 

 

 

 

Tchad: les cadres de la police du G5 réunis à N’Djamena

Il était question pour eux de perfectionner leurs stratégies de lutte contre le terrorisme dans les cinq pays de la zone.

 

Les responsables de la police des pays membres du G5 Sahel se sont réunis jeudi dans la capitale tchadienne, pour affiner les stratégies de lutte contre le terrorisme dans cet espace, a déclaré à Sirandi Ongtouin, directeur général adjoint de la Police nationale du Tchad.

La rencontre de N’Djaména vise à contribuer à la mise en place de la composante “police” dans les unités d’investigation de la force conjointe qui comprendra également des militaires et gendarmes, a-t-il précisé.

Selon le directeur général de la Police du Niger, Souley Boubacar, également président en exercice du Comité de défense et de sécurité de la force conjointe G5 Sahel, la mise en place de la police judiciaire est une réponse aux préoccupations des chefs d’Etat de la région.

“Il est temps que la force conjointe, à travers ses deux composantes militaire et police, passe à l’œuvre car en face”, car les terroristes n’attendent pas, a-t-il martelé.

Créé le 16 février 2014 à Nouakchott en Mauritanie, le G5 Sahel (comprenant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) se veut un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de développement et de sécurité.

 

 

 

Tchad: Laoukein Médard convoqué à la police

Il était question pour l’homme politique tchadien d’apporter des informations sur une affaire de détention d’arme.

 

Laoukein Kourayo Médard a reçu, ce lundi, une convocation lui demandant de se présenter à la section de la surveillance du territoire de Moundou. Sur place, les officiers de police l’ont interrogé sur la légalité de la détention du pistolet automatique qu’il portait sur lui.

Laoukein Médard a fourni le permis de port d’armes et l’autorisation signée par le ministre de l’Intérieur. Les policiers ont alors confisqué le pistolet en lui indiquant qu’ils se donnaient deux jours avant de le lui rendre. L’ancien maire de Moundou a immédiatement refusé se constituant prisonnier jusqu’à la restitution de son arme.

Pendant ce temps, de nombreux curieux alertés ont commencé à s’attrouper devant le poste de police. Les policiers ont fini par avouer à l’opposant qu’ils avaient reçu des instructions du préfet intérimaire du Logone afin de lui retirer son arme. Face à la foule en colère, l’homme politique dit avoir décidé de quitter le commissariat. Dès ce mardi, il doit contester cette action devant la justice, notamment pour comprendre les raisons de cet acharnement.

L’ancien maire de Moundou avait déjà eu des problèmes avec la justice en juillet 2017. Il avait été emprisonné pour « malversations financières ». Il avait retrouvé la liberté après qu’un juge ait reconnu une « détention abusive » en novembre 2017. Cette affaire avait suscitée beaucoup d’intérêt de l’opinion surtout parce qu’un procureur avait tenté de s’opposer à sa remise en liberté ordonnée par un juge.

 

 

 

 

 

Tchad: recensement à la police

L’opération de récemment des agents de la fonction publique, lancé par le gouvernement a débuté cette semaines par les fonctionnaires de la police.

 

Le Tchad traverse une grave crise socio-économique et doit assainir ses finances. Son gouvernement vient de lancer une campagne de recensement physique des fonctionnaires, qui a débuté cette semaine dans les rangs de la police. Pour arriver à recenser les policiers, aucune solde n’a été payée par la banque comme cela se faisait d’habitude.

Chaque policier tchadien est tenu de se présenter physiquement devant des officiels munis de documents qui attestent qu’il est toujours actif avant de passer à la caisse pour toucher sa solde. L’objectif de cette opération est d’élaguer des listes tous les faux policiers en vue d’assainir les finances publiques qui en ont bien besoin.

« Le fichier de la solde est devenu erroné. Donc c’est un coup de balai que le gouvernement a lancé dans le cadre de l’assainissement de ce fichier », confirme le ministre de l’Administration du territoire et de la sécurité publique, Ahmat Mahmat Bachir.

Ce recensement physique répond à une demande de la Banque mondiale et il devra s’étendre à tous les fonctionnaires de l’Etat tchadien. Difficile à dire pour le moment combien de temps cette procédure va prendre.

Mais le ministre tchadien se dit confiant dans les résultats : « Nous ne sommes qu’au début du recensement et du nettoyage du fichier, mais je reste convaincu qu’à la fin de l’opération, on trouvera beaucoup de fictifs qui continuent à toucher leur solde ».

Combien de policiers compte aujourd’hui le Tchad ? Quel pourrait être le pourcentage de policiers fictifs ? Ahmat Mahmat Bachir n’a pas voulu donner de chiffre en invoquant le secret-défense.