Tchad : la plateforme syndicale revendicative dénonce la lenteur dans l’exécution du Pacte social

La plateforme syndicale revendicative, dans un communiqué du  17 mars 2022, critique la lenteur constatée dans l’exécution de certains points du pacte social signé le 4 octobre 2021.

Certains points du Pacte social peinent à être exécutés, alerte la plateforme syndicale revendicative. Le porte-parole de la plateforme, Mahamat Nasradine Moussa, à l’issue d’une assemblée générale, signale que, seuls les frais de transport sont en train d’être respectés correctement jusque-là. Or, tous les points qui devraient être exécutés au plus tard fin du mois de janvier 2022.

D’après le communiqué : « quelques rappels de salaires sont timidement observés çà et là. Pour le reste, le gouvernement semble ne prêter aucune attention ».

Les autres points contenus dans le pacte social et qui peinent à être exécutés sont entre autres, la création du Haut conseil d’orientation stratégique tripartite ; la mise en place du Comité technique tripartite chargé du suivi de l’application du pacte social ; le paiement mensuel des pensions de retraite à partir de janvier 2022 ainsi que le paiement de la moitié d’arriérés de pension de retraite à partir d’octobre 2021 ; la prise en compte de la valeur du point d’indice de 115 dans le calcul des pensions à compter de janvier 2022 ; la finalisation du rétablissement des indemnités de craie et documentation ; la relecture de la loi no 032/PR/ 2016 du 31 décembre 2016 ainsi que les autres points qui n’ont pas d’incidences financières et la prise en compte des effets financiers des avancements et reclassements avec rappel.

La plateforme syndicale revendicative donne un délai de deux semaines au gouvernement pour trouver une solution, faute de quoi, elle se verra dans l’obligation de reconsidérer sa position par rapport au pacte social.

Tchad: la plateforme syndicale revendicative annonce la fin de la grève

C’était lors de l’assemblée générale qui s’est tenu ce matin à a bourse du travail de N’Djamena.

 

La plateforme syndicale revendicative a tenu son assemblée générale aujourd’hui, 25 octobre, à la bourse du travail. Le bureau exécutif de ladite plateforme annonce a ses militants qu’il est en négociation depuis plus de trois semaines avec le gouvernement représenté par le Cadre national de dialogue social et le Cadre national de dialogue politique.

D’habitude, dès 8 heures du matin, la Bourse du travail est prise d’assaut mais en cette matinée, ce sont moins de travailleurs qui ont pris part à la rencontre. Les travailleurs en grève, majoritairement des enseignants ne se sont pas déplacés. Certains d’entre sont mécontents et disent être déçus par leurs représentants.

Le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, par ailleurs président de l’Union des syndicats du Tchad annonce aux grévistes la proposition du gouvernement : « Le gouvernement dit être bloqué pour les deux prochains mois mais en discutant une solution est proposé : 15% des AGS seront augmentés dès Janvier 2019 donc 65% des AGS seront effectives ». Le gouvernement propose en outre aux grévistes de se mettre ensemble pour nettoyer les fichiers de la solde dans un délai de 45 jours.

« Après 5 mois de grève, nous sommes en négociation depuis trois semaines  avec le gouvernement. Les discussions étaient difficiles » reconnaît le porte-parole de la plateforme, Barka Michel. La plateforme syndicale a rencontré le président du Cadre National de Dialogue Social (CNDS) et celui du  Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). Les discussions se sont déroulées avec beaucoup de difficultés car pour les deux représentants du gouvernement, l’Etat est dans l’impasse pour ce dernier trimestre de l’année.

« Nous avons discuté pendant deux semaines pour qu’il y ait augmentation mais le gouvernement se trouve dans une situation d’impasse. Malgré la grève le gouvernement continue à payer le salaire des grévistes. Nous sommes arrivés à une étape où il faut  savoir marquer un arrêt », précise Barka Michel.

Les militants et militantes de la plateforme, pas convaincus de la situation a montré son désarroi. Des gestes d’humeur de la main, à la fin de l’assemblée ont montré à suffisance que la reprise sera très timide jusqu’en janvier 2019.

Tchad : vers une entente entre la syndicale revendicative et le gouvernement

Depuis plusieurs maintenant des rencontre ont lieu entre les deux parties. Une assemblée générale de la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad est prévue jeudi.

 

Vivons-nous les dernières heures de la grève générale au Tchad ? On connaîtra le fin mot de l’histoire demain. En effet, la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad a annoncé la tenue demain 25 octobre d’une assemblée générale à la bourse du travail de N’Djamena. Et de l’avis de plusieurs observateurs, cette assemblée sera une occasion pour les grévistes d’annonce la fin du mouvement.

Selon plusieurs sources, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Ce dernier a proposé de reverser les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées. Selon cette proposition, 15% des AGS seront payés à partir de fin janvier et le reste graduellement. Mais la plateforme a fait une contre-proposition qui consisterait au payement de 50% des AGS coupées et 25% de l’ensemble des AGS, une offre que le gouvernement semble avoir validé.

Pour montrer sa bonne foi, La plateforme syndicale revendicative aurait déjà pris l’engagement auprès du gouvernement de suspendre sa grève. Cependant, la grève ne sera que suspendue. Le temps de voir d’ici janvier 2019, la concrétisation des promesses du gouvernement.

La plateforme syndicale revendicative composée de l’Union des syndicats du Tchad(UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), d’une partie du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET)

 

Tchad : la plateforme revendicative décide de poursuivre la grève

Les syndicalistes ont annoncé la seule condition pour la reprise du travail. Il s’agit du rétablissement des augmentations générales spécifiques.

 

Les différents mouvements syndicaux constituant la plateforme revendicative se sont réunis hier 17septembre à la Bourse du travail de N’Djamena. Il était question pour eux de décider de la suite à donner à leur mouvement. Et quatre mois après le début de la grève, il a été décidé lors de cette assemblée générale que la grève continue.

La seule raison pour laquelle celle-ci pourrait s’arrêter est le retour du payement des augmentations générales spécifiques. « Nous réclamons que le gouvernement rétablisse les augmentations générales spécifiques pour reprendre le travail. Le gel des effets financiers d’avancements, le reclassement, les frais de transports, la loi 032, nous le suspendons en attendant l’accord de notre revendication principale », a déclaré le porte-parole de la plateforme, Barka Michel.

Le porte-parole des grévistes a affirmé avoir rencontré plusieurs membres du gouvernement afin de faire connaitre leur point de vue. Et de son entretien avec le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence a été neutre. Selon ce membre du gouvernement, seul le Président a le droit de se prononcer sur le sujet.

Face à ce qui s’annonce être un statu quo, Barka Michel explique que « nous avons été plusieurs fois trompés par le gouvernement, nous ne sommes pas prêts à reprendre le travail tant que le gouvernement ne s’engage pas à payer nos AGS comme ont décidé unanimement les travailleurs ».