Darussalam: les travaux de construction des canaux de rétention d’eau ont débuté

La cérémonie de lancement des travaux a eu lieu le 13 novembre en présence du ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Achta Mahamat Brémé.

 

Bientôt les inondations ne seront plus qu’un lointain souvenir pour les populations du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena. En effet, depuis hier, les travaux de construction de canaux de drainage et des bassins de rétention d’eau ont été lancés à Darussalam.

Ce projet financé par l’Agence française pour le développement (AFD) et l’Union Européenne est estimé à  9,38 milliards de Fcfa. Les ingénieurs affectés à la réalisation de cet ouvrage auront 25 mois pour finir les travaux.

Concrètement, il sera question pour ces travaux inscrits entrant dans le « projet eau et assainissement à N’Djaména (PEAN) » d’aménager deux bassins de rétention visant à stocker provisoirement les eaux pluviales et de réaliser deux canaux de drainage.

S’agissant des Canaux de drainage, l’un mesurera environ 5 km vise et permettra l’acheminement les eaux refoulées entre les bassins sud et nord de la capitale. Et l’autre de 1,7 km servira à acheminer les eaux refoulées depuis le bassin nord vers le canal existant à N’Djari.

A côté de ça, il sera aussi question de construire et d’équiper une station de pompage au niveau de chaque bassin de rétention et le renforcement de l’actuelle station de Lamadji constituent le troisième objectif du projet.

Pour l’Ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, à l’issue de ces travaux les impacts attendus pour la population sont multiples. « Les 200 habitants, des 7ème et 8ème arrondissements ciblés par le projet auront un environnement plus sain durant les saisons pluvieuses », précise-t-il.

Précisons que ce projet qui prend en compte la question sanitaire de la population. « Ces réalisations permettront de baisser les maladies hydriques, infectieuses et vectorielles grâce à la réduction des eaux stagnantes mais aussi d’atténuer les conséquences matérielles et financières des inondations au niveau des commerces. Les réalisations vont accroitre l’attractivité économique dans cette zone », annonce-t-il.

Selon le ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Achta Ahmat Brémé, « le plan est élaboré conforment aux normes internationales en matière de déplacement involontaire d’une tranche de la population. Des dispositions sont prises pour dédommager les personnes qui ont réalisé des investissements sur leurs terrains mais procéder à la réinstallation de tous ceux qui ont été impactés par les travaux sur des nouvelles parcelles à Adinew dans la commune du 7ème arrondissement », clarifie-t-elle.

 

 

Tchad : la Coopération française fait un don à la GNNT

Ce don constitué notamment de véhicules, a été réceptionné par ministère de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, la semaine dernière.

 

Dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre le Tchad et la France, la coopération française a remis un don constitué de moyens roulants, de matériels de maintien de la paix et autres à la garde nationale et nomade du Tchad (GNNT).

Selon l’Ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, qui a personnellement remis ce matériel, la Coopération française demeure un partenaire privilégié de la garde nationale et nomade du Tchad. « Le projet de coopération que nous menons avec la garde nationale et nomade du Tchad depuis plus de dix ans est un projet qui m’importe personnellement et auquel je suis attaché. Parmi les fonctions de cette unité, il y a le contrôle d’un vaste territoire et donc il faut disposer des moyens qui sont adaptés », précise le diplomate français.

Selon le directeur général du ministère de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Tahir Hassan, pour relever le défi de sécurité sur l’ensemble du territoire, cette force a besoin des équipements appropriés. « Le soutien de la France à la GNNT est le témoin de cette bonne coopération », ajoute-t-il, puis il assure le diplomate français de l’utilisation rationnelle de ces matériels. « Je voudrais témoigner la gratitude du Tchad au nom du gouvernement à la France. Ces moyens seront utilisés à bon escient et serviront au maintien de l’ordre,  à la sécurisation des personnes et des biens et surtout pour permettre à la GNNT de réguler la transhumance des populations nomades pour éviter les conflits agriculteurs/éleveurs », ajoute-t-il.

Tchad: 2 millions d’euros pour la lutte contre l’insécurité alimentaire

Avec cette somme, la France a apporté son soutien à trois nouveaux projets portés par le PAM, les ONG ACTED et ALIMA dans le pays.

 

La situation dans la région sahélienne est de plus en plus préoccupante. D’ailleurs le Programme Alimentaire Mondial (PAM) vient d’annoncer une hausse du niveau d’alerte. En effet, alors que l’alerte était jusqu’ici de niveau trois, elle est passée directement au niveau cinq. De quoi tirer la sonnette d’alarme.

Ce 27 juin donc,  la France par le biais de son ambassade au Tchad a fait un don de 2.250.000 euros (environ 1 milliard 650 millions FCFA) en soutien à la lutte contre la mal nutrition dans le Sahel. Ce don a été fait à l’adresse des projets du PAM et les ONG ACTED et ALIMA au Tchad.

L’argent profitera aux localités suivantes : la région du Lac Tchad, N’Djamena, le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal. Ainsi, le projet du PAM qui concernant essentiellement les régions de Batha, de Guéra et de Barh El Gazal a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Le programme de l’ONG ALIMA quant à lui vise à « consolider les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de N’Djamena, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle unité de prise en charge à l’hôpital Gozator », selon Tchadinfo.

L’ONG ACTED s’est donnée, elle comme mission de « répondre à la crise alimentaire et nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad, par l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de maraîchage ».

Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, par ce don « la France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018 qui requière l’attention de toute la communauté  internationale et une assistance humanitaire d’urgence pour les 990 000 Tchadiens dont les conditions de vie se sont détériorées. »

 

 

 

Coopération : la France met à la disposition de l’armée tchadienne du matériel militaire

L’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, a  procédé, à N’Djamena,  à la mise à disposition de la dernière tranche des matériels destinés aux unités tchadiennes de la Force conjointe G5 Sahel.

La cérémonie de remise de matériel militaire s’est effectuée en présence de l’ambassadeur Philippe La coste, du 2e adjoint du chef d’état-major général des armées tchadiennes, du représentant du Comanfor pour le G5 Sahel et d’une délégation de militaires tchadiens et français.
Ce matériel est destiné à renforcer les capacités de l’armée tchadienne  dans son engagement au sein de la Force conjointe du G5 Sahel pour lutter contre la menace terroriste au Sahel. Ainsi, ce sont dix mortiers de 81 mm, cinquante jumelles de vision nocturne, deux cents gilets pare-balles et deux cents casques composites qui ont été mis à disposition de l’armée tchadienne. Au total, les mises à disposition de matériel lancées depuis le début de l’été 2017 représentent neuf millions d’euros pour l’ensemble de la Force conjointe du G5 Sahel.
La France annonce qu’elle poursuit, par ailleurs, sa coopération bilatérale avec les forces armées tchadiennes dans le domaine des équipements, de la formation, de l’entraînement et du conseil. La force Barkhane appuie également les forces armées composant le G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes, notamment au travers du partenariat militaire opérationnel, opérations coordonnées ou conjointes.