Tchad : le SYNASEG propose des solutions pour éviter la pénurie de gaz

Le président du Syndicat national du secteur de Gaz (SYNASEG),  Mahamat Guidam Moussa plaide auprès du gouvernement afin de faciliter l’importation de gaz à tous les marketeurs.

Le 3 mai 2023, le président du Syndicat national du secteur de Gaz, a organisé une conférence de presse relative à la pénurie du gaz qui a secoué le pays. Pour le SYNASEG, cette situation qui se répète régulièrement est la conséquence du monopole d’importance de gaz par l’entreprise Gaz Com. « Nous considérons que cette pénurie est artificielle parce que depuis deux jours, la situation commence à s’améliorer », déclare Mahamat Guidam Moussa.  Pour lui, tant que le monopole n’est pas levé, la situation va perdurer.

Le syndicat invite le gouvernement à mettre en place un organe chargé de superviser tout ce qui est lié au gaz importé, réceptionné et distribué équitablement. Et aussi de donner la chance aux autres marketeurs qui ont la capacité financière, technique et logistique pour prévenir ce genre de situation.

« Pour la ville de N’Djamena depuis deux jours la situation s’est nettement améliorée. Il manque une bonne stratégie de distribution. », Reconnait le SYNASEG.  Il demande aussi, la mise en place d’une commission composée, des techniciens du ministère, marketeurs, et syndicats pour étudier tout problème lié à la distribution du gaz.

Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Tchad : une marche de protestation contre la pénurie de gaz prévue ce jour dans le pays

Les organisations de la société civile tchadienne ont appelé à une marche de protestation ce jeudi 14 mars, contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

Le Collectif tchadien contre la vie chère, initiateur de la manifestation, explique que cette marche populaire vise également à faire pression sur le gouvernement pour qu’il trouve rapidement une solution à cette situation.

Nouvelle grogne sociale au Tchad. Alors qu’il vit sous la pression d’une situation économique défavorable, le gouvernement devra cette fois-ci faire face, ce jeudi 14 mars, à de nouvelles manifestations contre la pénurie de gaz qui sévit dans le pays.

« La journée du jeudi 14 mars 2019 est déclarée journée de mécontentement dénommée « La marche contre la pénurie du gaz butane » pour demander au gouvernement de trouver une solution appropriée pour alléger la souffrance des ménages. Au cas contraire, lever la mesure d’interdiction du bois de chauffe et de charbon pour permettre aux consommateurs de s’alimenter », a annoncé ce mardi Versinis Dingamnayal, président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC).

Celui-ci accuse notamment le gouvernement de taire la vérité autour de la pénurie de gaz dans le pays. « Une personne qui a faim n’est pas une personne libre, et nous le sommes en ce moment […] Le peuple tchadien a besoin de manger […] A l’heure où nous parlons, certains ménages sont obligés de préparer la nourriture avec notamment les vieilles chaussures ramassées dans des poubelles, la bouse de vaches », a regretté Dingamnayal.