Le PAM est décerné prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la Paix a été décerné ai Programme alimentaire mondial de l’ONU ce 9 octobre 2020. L’agence a été récompensée pour le rôle joué en cette période de pandémie de covid-19

L’institut Nobel a honoré le PAM pour le travail qu’il abat à travers le monde pour nourrir de millions de personnes. L’organisation a été présentes aux côtés des de millions de démunis affectés par la faim et les guerres. Le PAM s’est encore distinguée en cette période de Covid-19. Ses œuvres sont entre autres : « la lutte contre la faim, la contribution à l’amélioration des conditions de paix en zones touchées par des conflits », aussi le rôle que l’agence a joué pour empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre, a souligné le président du Comité Nobel, Berit Reiss-Andersen

Le PAM est reconnue comme la plus grande organisation humanitaire, les statistiques disent qu’elle a apporté son soutien à environ 690 millions de personnes qui souffraient de sous-alimentation chronique à travers le monde en 2019.

Le prix sera officiellement remis le 10 décembre, jour de la mort d’Alfred Nobel, industriel et philanthrope suédois. Le lot comprendra une médaille d’or, un diplôme et la somme de 10 millions de couronnes suédoises.

Pour cette édition, 211 individus et 107 organisations étaient en lice.

 

Tchad : la Russie apporte son appui à l’alimentation scolaire durable

Le gouvernement russe, à travers son ambassade, a contribué aux activités d’alimentation scolaire soutenues par le PAM au Tchad, à hauteur de 742 tonnes de farine de blé grâce à une donation de plus de 600 millions de francs CFA.

Dans ce pays, près de la moitié des jeunes ne sont jamais allés à l’école et près de 35% d’élèves ne finissent pas le niveau primaire. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) apporte une assistance technique au Ministère de l’éducation, aux autorités scolaires régionales et locales, aux écoles et aux communautés en fournissant des repas scolaires pour encourager l’assiduité.

Lors d’une cérémonie qui se déroulera au siège du PAM à N’Djaména le 11 mars, cet appui sera mentionné. La contribution russe a permis au PAM de cibler 57 851 élèves dans les provinces du Guéra, du Batha et du Kanem. Cela en diversifiant les repas scolaires produits et préparés localement.

Dans ces provinces, la communauté s’attèle à renforcer l’alimentation des enfants. Il a été mis en œuvre dans les écoles un programme d’alimentation scolaire qui relie la production à la préparation d’aliments frais servis pendant les repas. Cela permettant ainsi de placer les centres éducatifs au cœur du développement local. La farine de blé achetée avec la contribution russe est utilisée pour préparer des pâtes cuisinées aux élèves.

« Quand les enfants reçoivent des repas scolaires, ils restent à l’école ; Ils ont la nutrition dont ils ont besoin pour apprendre », a indiqué la Représentante du PAM au Tchad a.i., Madame Sally Haydock.  « Cette généreuse contribution de la Russie servira à soutenir les efforts menés par le PAM pour consolider un programme d’alimentation autonome et durable au Tchad », a-t-elle ajoutée.

La cérémonie a eu lieu au siège du PAM à N’Djaména, en présence du Secrétaire d’Etat de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Son Excellence Monsieur Lamine Moustapha, de l’Ambassadeur de la Fédération de Russie, Son Excellence M. Alexandr Chykov et de la Représentante du PAM, Mme. Sally Haydock.

Le travail du PAM au Tchad est effectué en étroite collaboration avec le Gouvernement, les agences des Nations Unies et des organisations nationales et internationales.

La lutte contre la faim préoccupe au Tchad

Le 16 octobre se célèbre la journée mondiale de l’alimentation, à cet effet, un café de presse a été organisé le 10 octobre 2018 dernier au Cefod par le comité national d’organisation de la journée.

 

Le thème retenu cette année pour la célébration de la mondiale de l’alimentation est : « Agir pour l’avenir, la faim Zéro en 2030, c’est possible ». Pour le représentant de la Fao au Tchad, Mansour N’Diaye, ce thème interpelle tout le monde surtout que les chiffres sur la situation alimentaire au monde sont alarmants. Surtout que « Pour la troisième année consécutive, la faim a augmenté de par le monde.  815 millions de personnes sont sous-alimentées.  Ces chiffres sont très inquiétants puisqu’ils ressemblent aux données des années 1990 », révèle le fonctionnaire des Nations Unies.

Une action ardue et soutenue pour changer la donne est donc préconisée. En effet, la situation actuelle est « un renversement des progrès accomplis dans le monde et particulièrement en Afrique ». Et il ne faut pas oublier que « la faim zéro est fondamentale pour réaliser l’ensemble de l’agenda 2030 pour le développement durable », explique-t-il.

« Au Tchad, 4 millions de personnes sont victimes de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire », renchérit Issa Sanogo, représentant adjoint du Programme alimentaire au Tchad. « Le dérèglement climatique, les inondations qui agissent sur les performances de la production agricole, les crises dans la sous-région sont entre autres les causes de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire », révèle Mansour Ndiaye, représentant de la Fao au Tchad.  En plus de cela, indique-t-il, la situation économique vulnérable que le pays connait réduit aussi la capacité de l’Etat à répondre efficacement à la demande sociale.

Face à ces facteurs aggravants, le  représentant adjoint du Pam Issa Sanogo croit au changement. Selon lui,  « c’est en travaillant ensemble que la faim sera éliminée au Tchad ». Pour ce faire, le Pam réaffirme son engagement à soutenir le Tchad pour l’atteinte de cet objectif.

Pour le ministre de l’élevage et des productions animales, Gayang Souaré, il  faut sensibiliser la population à travers les médias afin de transformer  radicalement  l’économie rurale. « Les politiques agricoles ont montré leur limites. Donc, il faut investir dans l’agriculture et dans l’élevage tout en renforçant le programme de protection sociale », lance-t-il.

Lac Tchad : le Japon vient en appui au PAM pour aider les populations

Les deux parties ont signé un accord de partenariat le 07 août au siège Programme Alimentaire Mondial (PAM).

 

L’ambassade du Japon au Tchad appuie le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans ses actions humanitaires au Lac Tchad et en faveur des réfugiés soudanais à l’Est du pays. La cérémonie de signature de l’accord a eu lieu, ce 07 août 2018.

1,5 milliards de Francs CFA, c’est le montant dont  bénéficieront environ 23 725 personnes déplacées et communautés d’accueil autour du Lac Tchad pendant deux mois ainsi que près de 77 554 réfugiés soudanais pendant trois mois selon les termes du communiqué.

Pour le PAM/Tchad, ce soutien est d’une importance capitale, surtout pendant cette période de soudure (mai/juin-septembre), où les stocks alimentaires sont épuisés et où la population dispose de ressources limitées pour avoir au moins un repas par jour.

Selon le communiqué, cette contribution de l’Etat japonais servira à soutenir les efforts menés par le PAM pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels les plus urgents au Lac Tchad et dans les régions de l’Est du pays, subissant les répercussions du conflit et du changement climatique.

Le PAM/Tchad exprimant ainsi son soulagement rappelle que ces opérations au Tchad sont effectuées en étroite collaboration avec le gouvernement, les agences des Nations Unies et des organisations nationales et internationales.

Tchad: 2 millions d’euros pour la lutte contre l’insécurité alimentaire

Avec cette somme, la France a apporté son soutien à trois nouveaux projets portés par le PAM, les ONG ACTED et ALIMA dans le pays.

 

La situation dans la région sahélienne est de plus en plus préoccupante. D’ailleurs le Programme Alimentaire Mondial (PAM) vient d’annoncer une hausse du niveau d’alerte. En effet, alors que l’alerte était jusqu’ici de niveau trois, elle est passée directement au niveau cinq. De quoi tirer la sonnette d’alarme.

Ce 27 juin donc,  la France par le biais de son ambassade au Tchad a fait un don de 2.250.000 euros (environ 1 milliard 650 millions FCFA) en soutien à la lutte contre la mal nutrition dans le Sahel. Ce don a été fait à l’adresse des projets du PAM et les ONG ACTED et ALIMA au Tchad.

L’argent profitera aux localités suivantes : la région du Lac Tchad, N’Djamena, le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal. Ainsi, le projet du PAM qui concernant essentiellement les régions de Batha, de Guéra et de Barh El Gazal a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Le programme de l’ONG ALIMA quant à lui vise à « consolider les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de N’Djamena, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle unité de prise en charge à l’hôpital Gozator », selon Tchadinfo.

L’ONG ACTED s’est donnée, elle comme mission de « répondre à la crise alimentaire et nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad, par l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de maraîchage ».

Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, par ce don « la France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018 qui requière l’attention de toute la communauté  internationale et une assistance humanitaire d’urgence pour les 990 000 Tchadiens dont les conditions de vie se sont détériorées. »

 

 

 

Tchad : Besoin de 544 millions de dollars pour couvrir les besoins humanitaires en 2018

Le programme alimentaire Mondial (PAM) au Tchad et ses partenaires entendent mobiliser les fonds dans le souci de répondre aux besoins humanitaires.  

Selon les prévisions des institutions onusiennes au Tchad, en 2018, les besoins humanitaires s’élèvent à 544 millions de dollars et doivent toucher 1,9 million de personnes. A ce jour, seulement 12% des fonds requis sont mobilisés d’après les Nations Unies et ses partenaires. Les besoins sont plus accentués  dans les régions affectées par les déplacements et l’insécurité alimentaire comme l’Est.  Pour s’enquérir de la situation, une mission conjointe des Nations Unies et des partenaires a été effectué à l’Est du Tchad. Elle s’est rendue à Abeché et Goz Beida, afin de constater les besoins humanitaires et de développement dans ces régions, d’écouter les témoignages des personnes affectées. Les partenaires à savoir  l’ambassade des Etats-Unis au Tchad, celle de la France,  de la Turquie, ainsi que des représentants de l’ambassade des Pays-Bas au Soudan, de l’Union Européenne, du Royaume-Uni, de la Banque Mondiale, de Giz et des agences humanitaires au Tchad ont visité des projets d’appui à la santé, la nutrition, l’éducation, la sécurité alimentaire et la réponse multisectorielle aux réfugiés.

Le coordonnateur résidant du système des Nations Unies et coordonnateur humanitaire au Tchad, Stephens Tull souhaite la mobilisation urgente de fonds pour répondre aux besoins humanitaires et de protection des personnes vulnérables à l’Est du pays. Il s’agit de plus de 330 000 réfugiés soudanais, des retournés tchadiens précédemment réfugiés au Soudan ainsi que leurs communautés hôtes. « En plus de la mobilisation de ressources pour répondre aux besoins urgents des populations affectées, le défi est la recherche du financement à plus long terme pour accompagner l’action humanitaire avec des activités complémentaires de résilience et de renforcement du développement de la zone, au bénéfice des réfugiés et populations locales », soutient le coordonnateur humanitaire au Tchad. La contribution des bailleurs de fonds et du Gouvernement est indispensable. « Un soutien plus important des bailleurs de fonds, des acteurs de développement et du gouvernement est primordial afin de s’engager dans un développement durable et garantir que personne ne soit laissé de côté ».  ajoute Stephens Tull.

La zone de l’Est présente des particularités du fait qu’elle est caractérisée par la présence prolongée des réfugiés  soudanais. Ces derniers ont besoin de solutions durables afin d’assurer leur subsistance et faciliter leur intégration dans les communautés locales.

Plus de 30.000 nouveaux réfugiés centrafricain au Tchad

Ces personnes qui ont fuis leur pays suite à de nombreuses violences, font face chaque jour à la faim, sans aucune  assistance humanitaire

Plus de 30 000 personnes, contraintes de fuir une éruption de violences en République centrafricaine ont trouvé refuge au Tchad. Elles se trouvent confrontées à la faim et au dénuement sans accès à une assistance humanitaire d’urgence, avertit le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ce 14 mai 2018.

“Ces personnes avaient des maisons, cultivaient leurs terres et nourrissaient leurs familles avant que le conflit ne les plonge dans la vulnérabilité. Nous ne pouvons pas les abandonner,” a déclaré Mary-Ellen McGroarty, WFP Représentante et Directrice pays du PAM au Tchad.

Le PAM et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), aux côtés de la commission du gouvernement tchadien chargée des réfugiés (CNARR) ont fourni une aide d’urgence comprenant de la nourriture, des abris, des articles non alimentaires essentiels ainsi que des soins médicaux. Néanmoins, les efforts d’assistance sont entravés par un manque de financement.

Le PAM a besoin de 10 millions de dollars US pour continuer à fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle aux réfugiés et habitants des villages d’accueil pour les six prochains mois. Avec l’arrivée du récent afflux, en majorité des femmes et des enfants, dans le sud du Tchad et depuis le regain de violences dans le nord-ouest de la République Centrafricaine, fin décembre 2017, on compte 100 000 réfugiés Centrafricains au Tchad.