Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Mali : Amnesty demande une « enquête » impartiale » sur la mort de trois jeunes

Amnesty International demande l’ouverture d’une « enquête impartiale et transparente » sur la mort de trois jeunes à Kayes, à l’ouest du Mali, en marge de manifestations débutées lundi et mettant en cause la police.« La mort d’un jeune motocycliste le 11 mai dans la nuit suite à des tirs par balles d’un agent de police qui n’était pas en service, a suscité des manifestations et des violences qui ont continué jusqu’à hier dans la ville », déplore Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour l’organisation non gouvernementale spécialisée sur les droits humains, dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Cette ville de l’ouest malien, frontalier au Sénégal, est le théâtre ces deux derniers jours d’émeutes consécutives à la mort d’un jeune homme lundi soir. Il a reçu une balle d’un policier alors qu’il circulait à moto.

« Outre le motocycliste, deux autres personnes dont un mineur, ont été tuées par balles, lors des manifestations, et plusieurs autres ont été gravement blessées. Nous condamnons fermement cet usage excessif de la force qui a résulté en la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres », a dit M. Diallo, appelant les autorités maliennes à faire la lumière sur ces incidents.

« Nous les exhortons à mener une enquête impartiale et transparente afin de situer toutes les responsabilités dans ces atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des individus. Tous les responsables de ces différentes violations doivent être poursuivis et jugés à travers un procès équitable ».

« Les autorités doivent également revoir les modes de procédure des forces de sécurité afin de prévenir dans le futur tout usage excessif de la force lors des interpellations et dans la gestion des rassemblements publics », a ajouté le chercheur.

Bamako appelle au calme

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a dirigé une réunion de crise mardi 12 mai et une enquête a été ouverte.

« Devant la gravité de la situation », le gouvernement a dépêché mardi matin dans la ville une « mission de haut niveau du ministère de la Sécurité » qui compte notamment le directeur général de la police nationale et l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la protection civile, a fait savoir dans JeuneAfrique Yaya Sangare, le ministre de la Communication, appelant « les populations au calme ».

Dans le même sillage qu’Amnesty, la société civile de Kayes demande « justice » pour la mort du jeune homme.

« C’est la première fois que cela se passe au niveau de notre ville. La plupart des jeunes sont dans l’économie informelle. Avec le couvre-feu, cela a beaucoup impacté leurs activités. Ils dénoncent leurs conditions de vie et de travail. Donc, aujourd’hui, les jeunes sont dans cette dynamique », a exposé sur RFI Mamadou Coulibaly, son président.

Le Mali compte à ce jour 758 cas positifs de Covid-19 dont 412 guéris, 44 décès et 302 sous traitement.

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Covid-19, politique et faits divers alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, jeudi à APA, traitent du coronavirus, de la politique avec les sorties de l’opposant Ousmane Sonko et d’Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), et des faits divers.« Le personnel médical et de secours atteint-Covid infecte les sauveurs », titre Le Quotidien, informant que 11 éléments des sapeurs-pompiers  à Touba et 7 agents de santé de Tamba sont testés positifs.

Parlant de l’infection à la Covid-19 parmi le personnel de santé, EnQuête fait état de « journée noire ».

Selon nos confrères, ce 13 mai a été funeste pour le personnel de santé qui a vu 20 médecins contracter le virus aux hôpitaux Aristide Le Dantec et Principal de Dakar, et à Tambacounda.

EnQuête pose également « la problématique des rechutes » de malades du coronavirus.

« Infection du corps médical et des sapeurs-pompiers-Le virus franchit les barrières », titre Kritik, qui compte 2105 cas positifs  et 22 décès.

Toutes choses qui poussent le docteur Massamba Sylla, entomologiste, à dire dans L’Observateur qu’ « on est loin du pic de l’épidémie ».

« Personnes du 3e âge-La hantise du virus », écrit Walf Quotidien qui, à propos de l’aide alimentaire d’urgence, note que « Sonko met Macky et Mansour dans le même sac ».

« Comme Wade avec son fils Karim, il (Macky) a donné à son beau-frère (Mansour Faye) 50 ministères parce que c’est son dauphin. Il (Macky) ne prend jamais ses propres initiatives, mais suit ce que fait Macron (président de la France) », dit Ousmane Sonko dans Walf Quotidien.

Mais dans le même journal, l’ancien Pm, Souleymane Ndéné Ndiaye, devenu allié du chef de l’Etat, précise que « Macky ne singe pas Macron ».

« Gestion de la crise liée au Covid-19 : Sonko sort de son mutisme et casse tout », titre L’As.

Nos confrères donnent la parole à Aminata Touré qui affirme qu’ « à pareil moment, il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne ».

« Abandon de responsabilité, incompétence…Sonko dissèque le fiasco », titre La Tribune.

De son côté, Rewmi Quotidien constate une « rentrée politique en pleine pandémie » et note que « l’union nationale (est) brisée par l’assouplissement » de l’état d’urgence.

« Le virus implose le consensus », renchérit Le Témoin, dans lequel journal Ousmane Sonko estime que « la gestion de la crise sanitaire, (c’est) un fiasco », là où Aminata Touré soutient que « le président de la République n’a subi aucune pression ».

Sud Quotidien s’intéresse à la réouverture des lieux de culte et indique que l’église et la mosquée omarienne disent non ».

En faits divers, Vox Populi revient sur le « meurtre rituel au quartier Darou Rahmane à Touba » et souligne que « Bara Touré a égorgé ses 2 fils, un chat noir…Et laissé un chien agonisant ».

Sur cette affaire des deux enfants égorgés à Touba, Libération donne « les aveux d’un papa-tueur » qui confie aux enquêteurs : « Oui, j’ai égorgé mes fils mais je ne sais pourquoi ».

« J’ai sacrifié mes deux fils. Après mon acte, je n’ai rien ressenti d’extraordinaire », dit Bara Touré dans L’Observateur.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Covid-19: le Cames lance le Prix Macky Sall, doté de 60 millions FCFA

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a lancé un appel à projets dont le but est de « fédérer », par le Prix Macky SALL, financé à hauteur de 60 millions FCFA, « les nombreuses initiatives liées à la pandémie » de Covid-19 dans son espace.Cette décoration, comprise dans le Fonds Macky Sall pour la Recherche (FMSR), vivra ainsi sa première édition. Face à la pandémie de Covid-19, le Secrétariat général du Cames dit avoir « anticipé » son lancement aux fins de mobiliser sa communauté scientifique pour accélérer la réflexion, tout en mettant en œuvre des « actions multiformes concrètes » dans la riposte.

Le concours cible les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les doctorants des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) de l’espace Cames, affiliés à un des Programmes Thématiques de Recherche (PTRC), renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Ouvert depuis lundi 11 mai, le dépôt des candidatures sera clôturé le 31 mai prochain et les résultats connus cinq jours plus tard, soit le 5 juin.

Concrètement, un « financement exceptionnel » de 60 millions FCFA est disponible pour accompagner un « projet fédérateur », qui aura satisfait toutes les exigences du présent appel, souligne le document. Le versement de ce montant sera « étalé sur 18 mois », durée du projet.

Les candidats doivent joindre dans leurs dossiers une vidéo de présentation du projet, son résumé exécutif et sa description détaillée.

L’idée de création du FMSR, Cames Horizon 2015-2019, a été lancée à l’issue des deuxièmes Journées Scientifiques du Cames (JSDC2), organisées à Dakar, au Sénégal, en novembre 2015. Le Fonds est compétitif et correspond au don de 500 millions FCFA que son parrain, le président de la République du Sénégal, a octroyé en soutien au Plan Stratégique de Développement (PSDC), selon un document explicatif.

Par ailleurs, l’appel à projets veut « amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace Cames à travailler en réseaux multi-pays, mutualisant les moyens locaux et internationaux, pour trouver une façon innovante d’aborder sous tous les angles, la problématique (de la) Covid-19 et faire en sorte que l’expertise des promus du Cames plaide par les faits, en sa faveur ».

Le Conseil note également que l’essentiel de la subvention apportée ne concerne que le financement des missions, les frais de terrain et le traitement de quelques données importantes et fondatrices, sous réserve de l’accord préalable du Cames, si aucune solution de mutualisation endogène de moyens n’est envisageable.

Il ajoute qu’aucun équipement informatique autre que du petit matériel, à titre de consommable, ne peut être financé par la subvention.

Bolloré s’engage dans la riposte contre le covid-19 en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les filiales de Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire ont apporté leur contribution au plan de riposte initié par le gouvernement ivoirien.Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail et Carena ont manifesté leur élan de solidarité à travers la communauté portuaire, indique un communiqué transmis à APA.

Elles ont aussi procédé à la remise de dons de plusieurs conteneurs aménagés et frigorifiques à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et à la ville de San Pedro pour les accompagner dans leurs missions de recherche et de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les filiales de Bolloré Transport & Logistics ont, dans le même temps, offert au Centre des opérations d’urgence de Côte d’Ivoire, 1.000 combinaisons d’intervention et près d’un millier de paires de gants pour renforcer la sécurité et les conditions d’intervention des équipes.

Bien plus, les communes abritant les installations des entreprises de Bolloré Transport & Logistics à Abidjan ont reçu des produits d’hygiène, des consommables sanitaires et des vivres destinés aux populations. Elles ont enfin remis, à la Radiotélévision ivoirienne (RTI), des kits de lavage de mains pour renforcer le dispositif de prévention de cette institution qui assure la sensibilisation aux gestes barrières.

Bolloré Transport & Logistics a par ailleurs mis en œuvre d’importantes mesures pour assurer la protection de son personnel, des clients tout en garantissant la continuité de la chaine d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région. Une priorité est accordée à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire.

« Bolloré Transport & Logistics est engagée dans le plan de riposte contre le Covid-19 pour limiter le risque de contagion au sein des communautés »,a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette contribution vient renforcer les dispositifs de prévention de la pandémie, améliorer les capacités des structures sanitaires et soutenir les actions sociales, pour limiter les effets de la pandémie. Notre démarche multi-cibles, permet également via nos différentes filiales, d’accompagner le gouvernement et de matérialiser notre soutien aux populations.

Covid-19: la Guinée enregistre le taux de mortalité le plus bas de la MRU

La Guinée a le taux de mortalité dû au coronavirus le plus faible de l’Union du fleuve Mano (MRU), selon des chiffres officiels rendus publics mercredi.Selon le bilan des décès de Sanusi Research & Consulting de l’Union, qui regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, 73 personnes ont succombé au Covid-19.

Ces décès ont été enregistrés en Côte d’Ivoire (21), en Guinée (11), au Libéria (20) et en Sierra Leone (21).

Cependant, avec 4.754 cas enregistrés dans la MRU, la Guinée compte le plus grand nombre de cas (2.298), suivie de la Côte d’Ivoire (1.857), de la Sierra Leone (387) et du Libéria (212).

Sur les 1.819 cas de guérisons enregistrés dans la MRU, 45% se trouvent en Côte d’Ivoire, 45% en Guinée, 5% au Libéria et 5% en Sierra Leone.

Malgré la menace du Covid-19 et le boycott de l’opposition, la Guinée a organisé en mars dernier, un référendum constitutionnel qui selon ces opposants devrait permettre au président Alpha Condé de continuer à diriger la Guinée pendant 12 ans encore.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Côte d’Ivoire: Chantal Nanaba Camara nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature

La magistrate hors hiérarchie Chantal Nanaba Camara a été nommée mercredi présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA de source officielle.« Au titre du Conseil supérieur de la magistrature et conformément à l’article 145 de la constitution, le président de la République a procédé à la signature d’un décret portant nomination de Mme Chantal Nanaba Camara, présidente de la Cour de cassation en qualité de présidente du  Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans», a annoncé Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué.

 Le 03 avril dernier, rappelle-t-on, la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, réputée pour sa rigueur, a été nommée présidente de la Cour de cassation.

Côte d’Ivoire : départ de Mabri suite à un léger réaménagement du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mercredi à un réaménagement du gouvernement, marqué par le départ de Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.M. Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, a été remplacé par Adama Diawara, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Albert Flindé, un cadre de l’Udpci, lui a été nommé ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, tandis que Roger Adom occupe le portefeuille du ministère de la modernisation de l’Administration et de l’innovation du service civique.  

Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  qui assurait l’intérim du ministère des Affaires étrangères, après le départ de Marcel Amon-Tanoh, a été nommé ministre des Affaires étrangères. 

Dans ce nouveau gouvernement ivoirien, Raymonde Goudou, ministre de la modernisation de l’Administration, assurant l’intérim du ministère de la Culture, a été confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie. 

Quant à Philippe Legré, précédemment secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, il devient ministre des Affaires maritimes.

Ce remaniement technique du gouvernement intervient à environ six mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre 2020. 

Sénégal: le Cadre de concertation des ruraux s’inquiète des effets de la Covid-19

Le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) du Sénégal a exprimé, ce mercredi, ses inquiétudes par rapport aux effets négatifs de la pandémie de la Covid-19 sur les activités agro-sylvo-pastorales. » (…) nous notons que la crise de la Covid-19 est venue ajouter aux effets d’une campagne agricole 2019-2020 dont les résultats ont été mitigés, en dépit de l’engagement de nos membres et des efforts du gouvernement. Aujourd’hui, l’essentiel de nos membres déclarent l’épuisement du stock vivrier familial et ont recours aux marchés pour acheter leur nourriture jusqu’aux prochaines récoltes. Or, la fermeture des loumas hebdomadaires où nous écoulions nos poules, moutons, chèvres, fruits, légumes, céréales, etc., pour maintenir une trésorerie familiale durant la saison sèche, a aggravé la situation alimentaire des familles », a affirmé Nadjirou Sall, président du CNCR, au cours d’un point de presse tenu à Podor (nord).

Dans son discours dont APA a obtenu copie, M. Sall ajoute que « nos exploitations horticoles dont la vente de leurs productions a coïncidé avec l’arrivée de la Covid-19,  traversent une situation très difficile avec la restriction du transport interurbain qui entrave l’écoulement de la forte production de légumes et de fruits vers les grandes villes ».

Selon lui, en zones irriguées, la campagne de contre-saison est préoccupante, la commercialisation et le remboursement des crédits aux banques dans ces conditions de quasi-confinement et de stricte limitation des contacts et des échanges, sont compromises. « En ce qui concerne l’élevage, poursuit-il, les transhumants sont encore présents dans les zones de repli du bétail au Sénégal oriental et au sud du pays. Avec les restrictions dans les déplacements, la mobilité des communautés pastorales et agropastorales est très difficile voire impossible, ce qui complique l’accès du bétail aux pâturages et aux points d’eau. Concernant l’aviculture, l’annulation de grands événements religieux, les restrictions sur la mobilité, la fermeture d’hôtels, de restaurants et de certains marchés ou de consommation de masse ont causé de réelles difficultés dans l’écoulement des produits avicoles. Le secteur de la pêche est aussi fortement impacté par la fermeture ou la réduction du temps d’ouverture des quais de pêche. Nos membres constatent une baisse des débarquements entrainant une réduction significative des revenus des pêcheurs. Avec la fermeture des aéroports, les usines d’exportation qui prenaient 80% des captures ne s’approvisionnent plus auprès de nous ».

Partant de ces constats, le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) invite l’Etat à procéder dans les meilleurs délais à la distribution des vivres pour soulager les exploitations familiales affectées par la mauvaise campagne agricole de l’année dernière et atténuer les conséquences de la période de soudure dans le monde rural. 

Il lui demande également d’acheter ou de faciliter la commercialisation de la production maraîchère et avicole et l’ajouter dans les kits à distribuer aux ménages vulnérables, de sécuriser la production de riz de la contre-saison dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé. Pour éviter une perte d’une partie de la production de riz avec l’arrivée des pluies, la récolte et le stockage devront se faire très rapidement. Le CNCR veut aussi que l’on éponge tout ou une partie des dettes dues par les paysans aux industriels et à la Banque agricole (LBA) afin de préserver le système de contractualisation prometteuse et sécuriser la prochaine campagne agricole. Enfin, le Cadre National de Concertation et de Coopération des Ruraux plaide pour la relance de la pêche artisanale à travers la mise en place d’un fonds qui permettra aux pêcheurs et aux femmes transformatrices de redémarrer leurs activités.

Léger remaniement du gouvernement ivoirien avec l’entrée de cinq nouveaux ministres

Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé mercredi plusieurs décrets réaménageant légèrement le gouvernement ivoirien avec la nomination de cinq nouveaux ministres et la sortie d’Albert Toikeusse Mabri, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.L’information a été donnée par Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué. Ainsi les cinq nouveaux ministres entrants sont MM. Albert Flindé au poste de ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Adama Diawara au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Roger Adom en qualité de ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.

Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien a nommé des ministres gouverneur de district autonome. Il s’agit de MM. Robert Beugré Mambé au poste de ministre gouverneur du district d’Abidjan et de Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët en qualité de ministre gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.

Quant aux ministres Ally Coulibaly (ex-ministre des ivoiriens de l’extérieur) Philippe Legré ( ex-secrétaire d’état chargé des affaires maritimes) et Raymonde Goudou Coffie ( ex-ministre de la modernisation de l’administration), ils ont été nommés respectivement, ministres  des Affaires étrangères, ministre chargé des Affaires maritimes et ministre de la Culture et de la francophonie.

Ce remaniement du gouvernement ivoirien intervient à cinq mois de présidentielle d’octobre prochain et dans un environnement politique tendu.

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI lance un site de Fact-cheking dédié à la Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a lancé mardi un site de Fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com, avec le soutien institutionnel et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le contrat de financement de ce projet a été signé entre les deux parties le 15 avril 2020 au siège pays de l’agence onusienne à Abidjan, indique une note du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).   

Il s’agira pour le REPPRELCI, faîtière des acteurs et médias numériques de Côte d’Ivoire, de « vérifier les informations qui circulent à longueur de journée (notamment sur les réseaux sociaux)  et de diffuser les bonnes informations, à décrypter et mettre à jour les informations, mais également à mener des campagnes de sensibilisation sur la Covid-19 ». 

Ce site devrait également permettre au REPPRELCI, à travers son organe d’autorégulation, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), de faire régulièrement le monitoring des médias numériques et de publier des rapports sur des manquements constatés.   

« Nous exprimons notre gratitude à l’UNESCO pour cet appui important, qui vient apporter une plus-value au combat contre les fake news sur le Coronavirus, que nous avons lancé en Côte d’Ivoire depuis le 16 mars 2020. déclaré le président du REEPPRELCI, Lassina Sermé. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, signataire de ce contrat de financement pour le compte de son organisation « les fake news qui pullulent de partout tuent plus que la maladie, et ce site est un moyen idéal pour contrer ce mal ». 

M. Lassina Sermé a par ailleurs promis que son organisation intensifiera la sensibilisation contre les fausses informations sur la Covid-19 auprès des acteurs des médias numériques ivoiriens et des consommateurs des productions numériques. 

Pour l’UNESCO, l’«autre virus contre lequel il convient de lutter convenablement, c’est les fake news. Il est important d’appuyer les professionnels de l’information pour lutter efficacement contre les fake news».  

L’institution entend ainsi « apporter une solution à cette situation qui crée la confusion et qui rajoute à la détresse des populations ». Et ce, pour permettre aux populations d’avoir des vraies informations sur la pandémie et adopter les réflexes pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Covid-19: la « ruse » du virus insaisissable (rescapé)

Un jeune dakarois, faisant partie des 782 patients qui ont échappé à la Covid-19 au Sénégal, raconte son histoire avec le virus.A l’échelle de la planète, les répliques du séisme causé par le nouveau coronavirus sont de plus en plus intenses. Au Sénégal, les cas positifs s’égrènent et vingt-et-un malades ont déjà succombé au virus dans des hôpitaux qui redoutent la saturation.

Matar (prénom d’emprunt) a eu plus de chance : « J’ai passé une semaine à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise ». Ce jeune homme dégourdi est certain d’avoir contracté le virus dans son lieu de travail.

« Un de mes collègues a été testé positif. On ne savait pas s’il était le patient zéro de l’entreprise. J’ai alors décidé de ne plus aller au boulot. J’ai préféré rester chez moi jusqu’à ce que les employeurs déclinent son identité. Ce n’était plus sûr parce que les employés interagissent », explique-t-il.

Quelques jours plus tard, Matar perçoit une première alerte : « Je me suis senti subitement mal à l’aise au point de m’en ouvrir à une personne qui était à côté de moi ». Les craintes étaient fondées puisque le virus circulait dans son organisme.

« J’avais des frissons, perdu le goût et je ressentais une fatigue générale. Je pensais que c’était le paludisme. J’ai ainsi acheté un antipaludéen. Après avoir pris ce médicament, je me suis senti mieux. Mais 48 heures après, j’ai perdu l’odorat », relate Matar.

A l’évidence, quelque chose ne tournait pas rond. Pour en avoir le cœur net, il a contacté les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais ils croyaient qu’il avait simplement les symptômes de la « psychose ».

Grâce à l’entremise de sa mère, des agents d’une structure sanitaire de la capitale sont finalement venus chez lui pour procéder au test. « C’était le 22 avril. Je suis resté zen quand on m’a dit le lendemain que j’étais positif. Le plus important pour moi, c’était de ne pas avoir contaminé les membres de ma famille. J’ai été évacué le 24 avril à l’hôpital Dalal Jamm », narre Matar.

Ce jour-là, le Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), chargé du transport des cas confirmés, l’a appelé durant le couvre-feu en lui demandant « de préparer (ses) affaires et de porter un masque ».

Poursuivant, il met la contagiosité de la Covid-19 sur le compte de la « ruse » d’un virus insaisissable. « Notre société a pris des mesures afin de protéger ses employés. Il y avait des thermoflash et du gel hydroalcoolique. La distanciation sociale était respectée avec plusieurs postes de travail mis hors service. Mais dans tout système, il peut y avoir une faille », admet-il.

Pour protéger à tout prix les siens avant son évacuation à l’hôpital, il a dû adopter une méthode radicale. « Je me suis automatiquement isolé. J’étais enfermé dans ma chambre et je portais un masque. J’éternuais rarement et quand cela m’arrivait, je le faisais sur le creux du coude. Avec moi, il y avait peu de risque que le virus se propage », assure-t-il.

Contrairement aux premiers enseignements de la pandémie, la Covid-19 ne se manifeste pas toujours de la même façon. « Je n’ai jamais eu de fièvre. Ma toux n’était pas persistante. Je pouvais continuer de travailler sans que personne ne le sache. Dans ce pays, plusieurs personnes marchent avec le virus sans le savoir. C’est pourquoi, il faut toujours respecter les gestes barrières », conseille ce rescapé.

Pendant les six jours d’hospitalisation, Matar prenait « trois fois quotidiennement l’hydroxychloroquine et l’azithromycine tous les trois jours ». Etant donné que « le traitement devait durer dix jours, à ma sortie de l’hôpital, on m’a donné le restant des médicaments que je devais prendre à la maison », précise-t-il.

Ce protocole de traitement a été mis au point par le Professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (France). Son homologue sénégalais, Moussa Seydi du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar, l’a reproduit avec des « résultats encourageants ».

Débarrassé rapidement du virus, Matar qui ne souffre d’aucune pathologie chronique à risque, attribue une palme au personnel soignant de l’hôpital Dalal Jamm. « Ils ont bien fait leur travail. L’assistante sociale, les médecins et les infirmiers prenaient soin de nous. On nous demandait si on avait mal, si on voulait manger quelque chose. Un traiteur livrait les repas et on pouvait commander les plats de nos choix. Nous étions vraiment des privilégiés », apprécie-t-il.

Alité dans « une chambre pour deux malades », Matar trouve normal que « les gens aient peur » du nouveau coronavirus. Pour autant, ce n’est pas « une maladie de la honte » car, selon lui, tout le monde peut en souffrir.

La presse sénégalaise commente la lutte contre la Covid-19

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, mettent l’accent sur la nouvelle stratégie de lutte contre la Covid-19, dévoilée hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), après l’assouplissement de l’état d’urgence.« Covid-19-Nouvelle stratégie de riposte : Le spleen des soignants », titre Le Quotidien, informant que Diouf Sarr engage la bataille capitale à Dakar.

Mais ce journal note un « malaise du personnel médical face à l’assouplissement des mesures » de lutte contre la Covid-19.

« Coronavirus-Abdoulaye Diouf Sarr dévoile la nouvelle stratégie », renchérit Rewmi Quotidien.

Au même moment, Libération met en exergue les propos du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui affirme que « nos spécialistes estiment que la pic est déjà là ».

« C’est un combat dans la durée. Dès que le pic sera consolidé, nous allons vivre une évolution décroissante. Il n’y a aucune querelle de soignants sur la stratégie », soutient le MSAS dans Kritik, avant d’ajouter dans La Tribune : « La situation est maîtrisée. Ce que les Sénégalais doivent vraiment savoir ».

« Il n’y a aucune capitulation…Les choses ne nous échappent pas, on n’est pas dépassé », rassure Abdoulaye Diouf Sarr à la Une de Vox Populi.

A propos des mesures d’assouplissement de l’état d’urgence, EnQuête note une «fracture », soulignant que « jamais dans l’histoire de ce pays, des mesures présidentielles auront autant divisé les populations ».

Toutes choses qui font dire à La Tribune que « Macky (est) encerclé » après l’annonce, lundi dernier, de l’assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, dont la réouverture des lieux de culte et l’allègement du couvre-feu.

De son côté, Le Témoin note une « levée de boucliers contre Macky Sall » et indique que « les Sénégalais sont réservés quant à la décision de rouvrir les lieux de culte ».

« Assouplissement de l’état d’urgence-Le virage de Macky n’est ni scientifique ni médical », écrit L’Observateur, estimant que « le pire est à craindre dans 2 à 3 semaines ».

En attendant, dans L’As, le ministre de l’Education, « Mamadou Talla donne ses garanties aux enseignants » à propos de la reprise des cours le 2 juin.

Faisant le bilan des pertes liées à la pandémie, Walf Quotidien titre : « Contes et mécomptes chez les artistes. Entre anniversaire raté et tournée annulée, les musiciens fredonnent leur misère ».

Sud Quotidien se focalise sur l’économie avec « les pavillons de complaisance autorisés par l’Etat » et révèle qu’ « après l’arachide, les Chinois piratent le poisson local ».

En politique, Les Echos informe qu’ « après des mois de torpeur, l’opposition se réveille et brocarde Macky ».

« Assumez vos responsabilités ou démissionnez de vos fonctions », lui lance Déthié Fall, membre du parti Rewmi, à côté de Mamadou Lamine Diallo de Tekki qui estime que « Macky Sall a décidé d’abandonner le peuple ».

Anticipant sur la réunion du Comité d’urgence ce mercredi, Record attend de « grandes décisions de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) ».

« Réunion du Comité d’urgence de la Fsf ce mercredi-Youssouph Dabo assène ses vérités », indique Stades.

Présidentielle 2020: Bédié est le « candidat naturel » du Pdci, mais s’il désiste « je suis candidat pour les primaires » (KKB)

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), déclare soutenir le leader du parti, Henri Konan Bédié, « candidat naturel » de la formation à la convention devant désigner le candidat pour la présidentielle d’octobre 2020, mais s’il désiste, il sera candidat pour les primaires.« Henri Konan Bédié est le candidat naturel du Pdci pour la convention (du parti) mais s’il n’est pas candidat, tous ceux qui voudront l’être seront obligés de se soumettre à l’épreuve des primaires », a indiqué mardi KKB à APA.    

Il a laissé entendre que si M. Bédié (86 ans), président du Pdci, est candidat à la prochaine convention de l’ex-parti unique (fondé par feu Félix Houphouët-Boigny) et qu’il l’appelle à ses côtés, il le soutient, mais au cas où il n’est pas candidat, il se lancera dans les primaires. 

Selon la « tradition » du Pdci, dira-t-il, « le président du parti est le candidat naturel » à la convention de la formation politique. Mais, quand il désiste, alors ont lieu les primaires en vue de l’élection du candidat à l’élection présidentielle. 

La convention du Pdci devrait se tenir du « 12 au 14 juin  2020 », mais le contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19, pourrait réduire la mobilisation autour de l’événement en raison de la distanciation physique imposée par le gouvernement. 

De son côté, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, a déjà désigné son candidat, qui est l’actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il y a deux mois. 

L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a déclaré aussi sa candidature, depuis l’Europe, pour ces joutes électorales, mais condamné à 20 ans ferme pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux, il ne peut rentrer dans son pays en raison de ces ennuis  judiciaires. 

Covid-19: la Cour de la CEDEAO reprend ses activités

La Cour de justice de la Communauté de la CEDEAO reprendra ses activités le mercredi 13 mai 2020 après une longue interruption due à la pandémie de coronavirus.La Cour avait interrompu ses activités le 23 mars 2020, suite à l’apparition du Covid-19 et conformément au confinement ordonné par le gouvernement fédéral du Nigeria dans les États de Lagos et d’Ogun ainsi que dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja.

 Selon un communiqué publié mardi à Abuja, le président de la Cour, le juge Edward Amoako Asante, a déclaré que la reprise imminente faisait suite à l’assouplissement du confinement par l’État membre hôte depuis le 4 mai 2020.

 Il a déclaré que la Cour avait pris les mesures appropriées conformément aux directives du gouvernement hôte pour fumiger et désinfecter ses bureaux avant la reprise.

 Selon lui, d’autres mesures ont été introduites pour la sécurité du personnel, notamment le port obligatoire de masques, la distanciation sociale, le lavage constant des mains et l’utilisation de désinfectants pour les mains, entre autres.

 Le Président de la Cour a également déclaré que les visiteurs ne seraient pas autorisés à entrer dans le tribunal, tandis que les visites professionnelles ne peuvent être effectuées qu’avec l’approbation de la direction de la Cour.

 Il a ajouté que les réunions ne peuvent être menées qu’à l’aide d’outils de collaboration électronique, tandis que le public, en particulier les avocats, serait informé de la date de reprise du dépôt physique des requêtes.

Côte d’Ivoire: Toikeusse Mabri , président de l’Updci, désormais porte-parole de son parti

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu’à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué. 

Il relève toutefois qu’ « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».

M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante. 

« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d’Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.

Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.  

Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.

De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu’un individu milite dans deux partis à la fois.  

Côte d’Ivoire: le gouvernement offre 25 000 masques de protection aux journalistes contre la Covid-19

Le ministère ivoirien de la Communication et des médias a fait mardi à Abidjan, un don de masques de protection à la presse nationale et internationale exerçant en Côte d’Ivoire pour aider cette corporation à lutter contre la maladie à Covid-19.Ce don d’une valeur de 6 344 000 FCFA est composé de 25 000 masques de protection contre la Covid-19. Pour les journalistes nationaux, ce sont les détenteurs de la Carte de journaliste professionnel (CIJP) délivrée par la Commission paritaire qui en sont bénéficiaires. Ils sont invités à se rendre dans les locaux de la Commission paritaire à la Tour C au Plateau où se fait la distribution grandeur nature.

 «Le gouvernement a pensé au monde de la presse parce que c’est elle qui est chargée de relayer la parole du gouvernement et de toutes les autorités dans cette crise sanitaire», a indiqué M. Adou Jean-Martial,  le directeur de cabinet du ministre de la communication et des médias.

Le représentant du ministre Sidi Touré qui a promis que d’autres dons seront fait aux médias, a salué le « travail formidable » de la presse dans cette crise sanitaire.

En retour, les journalistes Lassina Sermé et Pierre-Ephèse ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au gouvernement ivoirien « pour avoir pensé aux journalistes qui sont en première ligne dans la lutte contre la maladie à Covid-19 à l’instar du corps médical et des forces de l’ordre».  

La Côte d’Ivoire qui compte plus de 800 journalistes professionnels enregistre à ce jour 1730 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 818 guéris et 21 décès.

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

En repos médical à Paris, Gon Coulibaly s’est entretenu par visioconférence avec Ouattara (Officiel)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est entretenu mardi par visioconférence avec Amadou Gon Coulibaly, son premier ministre qui est en repos médical à Paris en France après un examen de Coronarographie, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Ce mardi j’ai eu un entretien par visioconférence avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui se trouve actuellement à Paris. Nous avons fait un point de la mise en oeuvre du plan de riposte sanitaire et du plan de soutien économique, social et humanitaire mis en place par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Covid-19 dans notre pays », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel facebook. L’information est rapportée également par le présidence ivoirienne. 

Depuis le 02 mai dernier, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’est rendu à Paris en France pour un «contrôle médical ». Le 04 mai dernier, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui prescrit un « suivi médical et une période de repos» . 

Selon le gouvernement ivoirien,  M. Gon Coulibaly poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire. Depuis le départ à Paris du chef du gouvernement ivoirien pour ce « contrôle médical », la rumeur enfle sur son état de santé.

Côte d’Ivoire : un cyber-délinquant déféré devant les tribunaux pour «appel à la rébellion»

Le cyber-délinquant ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre dit «Serge Koffi Le Drone» ou encore «Sekongo Koné» sur la toile, interpellé par la police ivoirienne la semaine dernière à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, sera déféré devant les tribunaux pour répondre des faits de «trouble à l’ordre public, incitation à la haine, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et injures sur internet ».L’information a été donnée mardi par la police nationale ivoirienne après une présentation à la presse du mis en cause. « Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de police.

 Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes facebook avatars. Il prétend informer les populations, mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité  des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent », a expliqué dans une note d’information « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon cette plateforme, les sources d’information de ce cyber-délinquant qui n’est pas journaliste, mais plutôt informaticien, provenaient de la politique, des forces de défense et de sécurité avec «pour objectif de créer la discorde, la diffamation, l’incitation la haine et à la révolte ».

A en croire la police,  plusieurs «fausses informations» ont été ainsi diffusées sur la toile par Serge Koffi Le Drone.  Il s’agit entre autres des « Fake news» sur  la construction des centres de dépistage du Covid-19 à Yopougon BAE.

 « C’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité», a prévenu l’institution policière ivoirienne.

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.