La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».

Charles Blé Goudé prend part aux obsèques de sa sœur à Paris

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, qui attend une décision, en appel, de la Cour pénale internationale (CPI) sur son acquittement définitif ou non, a séjourné du 2 au 4 juillet 2020 à Paris, où il a pris part aux obsèques de sa sœur, indique une note de son Cabinet.M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) a séjourné à Paris du 02 au 04 juillet 2020, après que les autorités françaises ont accédé à sa demande à se rendre en France pour prendre part  aux obsèques de sa sœur.

 Après avoir accompagné sa sœur à sa dernière demeure le vendredi 03 juillet, au cimetière de La Courneuve où elle repose désormais en paix, le président du Cojep, Charles Blé Goudé, a regagné La Haye sain et sauf, indique la note.

Encore à La Haye, pour des besoins de procédures judiciaires, M. Blé Goudé,  « président de la voix du peuple » au regard de son combat politique,  a effectué de déplacement, strictement familial et douloureux, en France.

Il a traduit sa gratitude aux autorités françaises et au greffe de la Cour pénale internationale pour avoir facilité ce voyage, le premier du genre depuis son acquittement et la levée des mesures de restrictions qui pesaient contre lui.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

MM. Gbagbo et Blé Goudé, attendent la décision,  en appel, de la Cour pénale internationale, sur leur acquittement définitif ou non. Le procureur demande à la Cour d’infirmer la décision d’acquittement. Les juges de la Chambre d’appel décideront de la suite à donner à cette requête. 

Côte d’Ivoire: début des épreuves écrites du concours de CAFOP avec 60 000 candidats pour 5000 places

Quelque 59 624 candidats ont entamé dimanche sur l’ensemble du territoire national ivoirien les épreuves écrites de la session 2020 du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) à l’issue duquel seront recrutés 5000 instituteurs adjoints, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les résultats de l’admissibilité à ce concours qui se tient dans 2388 centres de composition dans le pays, sont prévus le 1er août 2020. Quant aux  tests psychotechniques, ils sont fixés au 09 août prochain et les résultats définitifs seront proclamés le 25 août prochain.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles.

Côte d’Ivoire/Transport aérien : mise en place d’un nouveau système obligatoire de déclaration des voyageurs

Le ministère ivoirien des transports a annoncé dans un communiqué transmis samedi à APA, la mise en place d’un nouveau système de de déclaration « obligatoires» des voyageurs du transport aérien pour tous les vols.« Les voyageurs au départ, à l’arrivée et en transit en Côte d’Ivoire seront désormais soumis en plus des mesures sanitaires liées à la Covid-19, au renseignement d’un formulaire de déclaration de déplacement par voie aérienne (DDVA). Ce formulaire est disponible en ligne via l’adresse: deplacement-aerien.gouv.ci», indique dans ce communiqué le ministre Amadou Koné.

 Soulignant le caractère obligatoire de ce document qui est subordonné à l’embarquement et au débarquement des aéronefs, M. Koné  invite les voyageurs à se conformer à ces dispositions « afin de permettre des vols en toute sécurité en cette période de crise sanitaire».

 Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire a annoncé le 25 juin dernier,  la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020 suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Quant aux vols domestiques, ils ont repris depuis le 26 juin dernier.

Arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir Port-Bouët d’Abidjan

La ministre ivoirienne de la Salubrité et de l’assainissement, Anne Ouloto, a demandé samedi l’arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), initié par la municipalité à la suite d’une recolonisation d’un site réquisitionné par l’Etat.« Moi, je vous demande de me faire confiance, on n’a qu’à tout arrêter », a déclaré Mme Anne Ouloto, indiquant que le maire qui évoque une reconstruction sur le site, est « d’accord pour arrêter le déguerpissement. Donc, de part et d’autre, on va laisser tout tomber pour le moment ». 

Devant les populations,  visiblement en détresse, elle a assuré que la semaine prochaine, il allait être trouvé un jour, afin que le porte-parole des victimes, les députés, le maire, le District et le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, un « fils » de la cité, «regardent au fond du problème ». 

« Ce que nous allons trouver comme solutions, je suis sûr que ça sera dans votre intérêt, mais ça ne sera pas à vos conditions », a relevé Mme Anne Ouloto, ajoutant tout le monde va être toutefois «content à la fin », car on ne peut pas mettre des familles à la rue du jour au lendemain.

Elle a fait savoir que « tout ce que le gouvernement fait, c’est pour les populations et non contre les populations ». Pour ce faire, les parties prenantes vont, autour d’une table, discuter en vue de trouver des solutions idoines. En attendant, elle a invité les populations à une opération de nettoyage du site.

« Palabre de terrain, ça ne finit pas dans la famille et ça peut diviser une famille gravement. Or le président Ouattara ne veut pas de palabre entre les Ivoiriens et les populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit. 

« Vous avez bien fait de m’appeler M. le ministre (Abdourahmane Cissé) », a lancé Mme Anne Ouloto qui veut également associer le ministère de la Construction et le District d’Abidjan, notamment impliqué dans ce déguerpissement, pour chercher la solution.

Surnommée « Maman bulldozer » pour ses opérations de déguerpissement, la ministre Anne Ouloto, a dit « sachez que mon bulldozer, il a un cœur. C’est le bulldozer d’Alassane Ouattara, il a un cœur, il a des yeux et des oreilles pour écouter. Donc, on ne casse pas les choses au hasard ». 

« Je casse avec le cœur dans l’intérêt des populations », a-t-elle laissé entendre, avant d’ajouter qu’actuellement, son département se « concentre sur les zones à risques », où les inondations peuvent causer des dégâts et tuer.

Selon la mairie, via son représentant, il y avait « des tentatives de morcellement pour venir reconstruire ». C’est pourquoi des forces de l’ordre ont été déployées sur le site pour déguerpir les populations revenues sur le site.

En 2018, le District d’Abidjan a engagé une opération de déguerpissement sur le site situé à proximité du cimetière de Port-Bouët, obligeant certaines familles à y trouver refuge, entre temps. Et ce, afin que l’Etat récupère cet espace public.

Bandé Karamoko, conseiller municipal et président des déguerpis du quartier Abattoir, estime que «tous les arguments avancés par le District étaient en réalité des arguments fallacieux utilisés pour venir exproprier une population pour ses terres », vu la présence d’opérateurs économiques sur le site. 

Le District d’Abidjan a fait irruption en 2018, sur des arguments selon lesquels le site serait une zone inondable et les populations habiteraient sur les canalisations d’eaux usées et les populations habiteraient sous des pilonnes à haute tension, a-t-il rappelé. 

Pour ce faire,  « nous avons donné de la voix et dénoncé cette forfaiture » et pris attache avec les autorités, parce que « c’est un site qui date des années 60, nos parents y étaient, et nous avons des titres de propriété », a soutenu M. Bandé. 

« Nous avons été déguerpis par le District d’Abidjan, cependant on ne sait pas en quoi le maire réclame la propriété du site. », a affirmé M. Bandé qui note qu’à maintes reprises, le maire a fait irruption dans la commune avec des corps habillés et un opérateur économique sur le site.

« Il est illégal parce que ces déguerpisseurs n’étaient munis d’aucun mandat et les corps habillés ont été réquisitionnés de façon frauduleuse », juge-t-il, rapportant qu’il y avait pratiquement quatre cargos de militaires et « à chaque fois le maire envoie des corps habillés et nous nous opposons ».

Des populations, revenues sur le site, « abritent dans des abris de fortune que le maire veut déguerpir de force, manu militari et nous nous opposons », a lâché M. Bandé,  faisant savoir que le maire, lors des campagnes, avait « écrasé des larmes ici », et « après son élection » c’est lui-même qui se transforme en bourreau de ces populations. 

Selon le porte-parole des déguerpis du quartier Abattoir de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan, « on a au total 6 872 personnes impactées par ce déguerpissement ». Pour cette rencontre avec la ministre, des chefs de communautés étaient présents. 

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Covid-19: Bolloré Logistics prolonge son pont aérien en Afrique

Pour assurer la continuité des approvisionnements dans le contexte de la Covid-19, Bolloré Logistics prolonge jusqu’au 31 juillet 2020, son service spécial de fret cargo hebdomadaire entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, rapporte un communiqué reçu dimanche à APA.« Afin de répondre à la demande de transport aérien et continuer à garantir la continuité des approvisionnements vers le continent africain, Bolloré Logistics propose depuis trois mois, des liaisons régulières hebdomadaires depuis l’Europe vers les pays d’Afrique de l’Ouest », explique notre source.

Elle souligne que deux à trois vols tout cargo assurent chaque semaine le transport de fret au départ des hubs aéroportuaires de Bolloré Logistics à Liège (Belgique) ou Roissy Charles-de Gaulle (France). Ils desservent les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Accra (Ghana), Freetown (Sierra Leone), Ouagadougou (Burkina Faso), Conakry (Guinée), Niamey (Niger), Monrovia (Libéria) et Nouakchott (Mauritanie).

« Ce service WARA AIR SERVICE entre l’Europe et l’Afrique est complètement connecté au réseau mondial de Bolloré Logistics et alimenté par des programmes similaires de charters depuis l’Asie et l’Amérique du Nord offrant ainsi des solutions intégrées de bout en bout », poursuit le communiqué.

Depuis le début des restrictions de transport, une trentaine de vols ont déjà permis l’acheminement fiable et sécurisé de 1 800 tonnes de marchandises destinées à l’aide humanitaire, de matériels et équipements sanitaires, produits médicaux et alimentaires, pièces détachées, matériel télécom et autres biens de consommation courante. Plus de 100 tonnes de mangues ont aussi été exportées au départ de l’Afrique pour l’Europe.

Ce service dédié WARA AIR SERVICE de Bolloré Logistics est maintenu jusqu’au 31 juillet 2020, et pourrait être amené à se prolonger davantage si les conditions de restriction des capacités en fret aérien venaient à perdurer. Bolloré Logistics suit en effet l’évolution de la situation pandémique à travers le monde notamment en Afrique.

L’entreprise a mis en place une organisation permettant la poursuite des opérations logistiques afin d’assurer la continuité des chaines d’approvisionnement. Une cellule de crise a ainsi été constituée autour d’experts avec l’objectif de superviser un plan d’urgence et de proposer des solutions évolutives tenant compte des directives émises par les autorités locales.

« Dans les 48 pays d’Afrique où nous exerçons nos activités, Bolloré Logistics propose des plans de transport alternatifs adaptés aux besoins de nos clients. Nous nous appuyons sur notre réseau de logistique intégrée unique pour assurer l’acheminement de bout en bout de tout type de marchandises jusque dans les zones les plus isolées », a précisé Jérôme Petit, CEO Afrique de Bolloré Logistics, cité par le communiqué.

Plan Sénégal Emergent et post Covid-19: augmenter la part de l’agriculture (chercheur)

Pour maintenir la cadence du Plan Sénégal Emergent (PSE) dans l’après Covid-19, il faut revoir à la hausse la part de l’agriculture, recommande le Pr Mounirou Ndiaye, chercheur à l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR).« (…)en plus de l’indispensable révision à la hausse de la part de l’agriculture dans le budget de l’Etat, il faut se départir de la logique d’agrobusiness qui s’est profondément incrustée depuis les plans Retour vers l’agriculture (REVA) et la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA), dit le Pr Ndiaye.

Dans une contribution intitulée « Enjeux et défis du PSE Post COVID-19 : la prééminente dimension agricole », il souligne que le mot business renvoie à une situation bien réelle où une part importante des ressources mobilisées est aspirée par des affairistes qui n’ont souvent rien à voir avec l’agriculture, avec un effet d’éviction sur l’appui réel que l’Etat doit apporter aux vrais paysans qui continuent de souffrir par manque de moyens.

Or, dit-il, l’agriculture sénégalaise considérée comme la priorité du PSE, n’est attributaire que d’un maigre budget public par an. En 2018, 2019 et 2020 le budget de l’agriculture s’est chiffré respectivement à 195 milliards, 203 milliards et 152 milliards F CFA, soit moins de 6% du budget général de l’Etat, compte tenu du budget consacré au ministère de l’Elevage et des Productions animales qui est passé de 24 milliards en 2018 à 26 milliards FCFA en 2020.

De l’avis du Professeur Mounirou Ndiaye, le Sénégal dispose d’importants atouts dont la valorisation permettra d’aller plus loin que les objectifs fixés dans les divers programmes publics exécutés depuis 2000 ; du plan Retour vers l’agriculture (REVA) au Plan Sénégal émergent (PSE), en passant par la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA).

Il recommande quatre champs focaux de l’action publique dans le PSE post Covid-19 au profit de l’agriculture. Il s’agit de la question foncière, la productivité et les rendements agricoles, l’implication du secteur privé et la prospective et l’utilisation des données.

Côte d’Ivoire: poursuite de la 3è opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne

La troisième opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire initiée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour mettre à jour les données statistiques de ce secteur, se poursuit jusqu’à lundi à minuit, a appris APA samedi sur place.Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette opération totalement gratuite qui a démarré depuis le 22 juin 2020, se poursuit sur le site www.repprelci.ci et prendra fin le lundi 06 juillet 2020 à minuit. Elle s’adresse notamment aux promoteurs de journaux en ligne, de radios en ligne et de télévisions en ligne.

L’objectif de cette 3è opération après la deuxième qui remonte à 2016, explique-t-il, est de « mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire en vue d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI qui a déjà identifié les critères de cette labellisation». 

Sur l’intérêt et les enjeux de cette opération, M. Sermé, ajoute qu’avec une vingtaine d’indicateurs, elle  permettra d’avoir « une bonne cartographie du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire en prenant en compte les médias identifiés et recensés dans la base des données, mais également dans l’élaboration des projets».

Pour cette édition, le REPPRELCI bénéficie de l’accompagnement institutionnel du ministère de la Communication et des médias, et du ministère de l’Economie numérique et de la poste, de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires de cette opération. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Football: l’ex-ministre des Sports René Diby élu président de la Commission électorale de la FIF

L’ex-ministre ivoirien des Sports, René Djedjemel Diby a été élu, samedi, président de la Commission électorale de la Fédération ivoirienne de football (FIF) à l’issue des travaux de la 58e Assemblée générale ordinaire de l’instance fédérale à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.Pharmacien de formation, M. Diby qui connait bien le football ivoirien conduira le processus électoral pour l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération ivoirienne de football lors de l’Assemblée générale ordinaire élective prévue le 05 septembre prochain.

Sur le terrain, Sory Diabaté, Yacine Idriss Diallo et Didier Drogba ont déjà exprimé leur intention de candidature à la présidence de l’instance fédérale du football ivoirien.

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté leur première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 1992 au Sénégal pendant que René Djedjemel Diby était le ministre ivoirien des Sports.

Après avoir obtenu le quitus des délégués au cours des travaux de cette 58e Assemblée générale ordinaire, le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo s’est félicité de repartir du «milieu du football en ayant eu de nouveaux frères et de nouveaux amis», après deux mandats.

Diplomatie et nécrologie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de la volte-face de l’Union Européenne (UE) à propos de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen mais aussi de la disparition de Bamba Ndiaye.Vox Populi annonce que l’ancien ministre des Affaires religieuses sous Abdoulaye Wade (2000-2012) « n’est plus ». Ce journal rapporte qu’il a rendu l’âme « hier (vendredi), en début de soirée, à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) ».

Le Quotidien rappelle que le défunt « avait dirigé le quotidien privé Le Messager. Quelques années après le départ des libéraux du pouvoir, il avait rejoint les rangs du Grand Parti d’El Hadj Malick Gackou, avant de quitter cette formation politique pour aller soutenir le candidat sortant Macky Sall lors de la dernière élection présidentielle de 2019 ».

« Bamba Ndiaye (a été) emporté par la Covid-19 », révèle L’AS. Poursuivant, ce journal fait savoir que « des médias avaient avancé qu’il était infecté par (le virus) avant que sa famille n’apporte un démenti. Quoi qu’il en soit, plusieurs médias (RFM, Iradio…) ont indiqué qu’il est décédé des suites du coronavirus ».

Tout compte fait, « c’est la fin de mission pour l’islamologue Bamba Ndiaye », souligne L’Observateur. Dans ce quotidien, le religieux Ahmed Khalifa Niasse lui rend hommage : « Bamba était un self-made-man qui s’est construit lui-même. Il représente la catégorie éclairée des arabisants du Sénégal. C’était un avant-gardiste ».

En ce qui concerne la reprise du trafic aérien, Le Soleil informe que « le Sénégal ne fera pas partie des pays interdits de voyage dans l’espace Schengen, d’après l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Irène Mingasson ».

A en croire le quotidien national, « la stratégie de la loi du Talion adoptée par le Sénégal, suite à la décision de l’UE de le bannir de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, est-elle en train de porter ses fruits ? Si c’est encore trop tôt pour être catégorique, on peut toutefois le penser au regard des derniers développements dans cette affaire ».

Pour L’AS, « l’Union Européenne fait machine arrière ». Dans les colonnes de ce journal, la diplomate en poste à Dakar déclare qu’ « il y a (eu) un malentendu sur la perception de la décision » de l’UE ayant poussé le Sénégal à appliquer la réciprocité.

« L’Union Européenne recule pour éteindre le feu », mentionne Vox Populi. Irène Mingasson, qui était « en classe d’explications » dans Le Quotidien, affirme que « techniquement, (le Sénégal) n’est pas concerné tout de suite. La recommandation de l’UE concerne la période qui s’étend du 1er au 15 juillet 2020 ». Une date que le gouvernement sénégalais a retenue pour rouvrir progressivement son espace aérien.

Poursuivant dans ce journal, l’ambassadeur de la Délégation de l’UE précise : « La liste des pays va être révisée tous les quinze jours. Donc, elle le sera au 15 juillet. Je ne suis pas dans les secrets des discussions qui se tiennent entre les Etats membres de (cet espace) pour définir qui (intègre cette liste) et à quel moment. Mais je crois que sur la base de ce que l’on sait, des critères pour y être, il faut continuer à travailler pour informer sur la situation (épidémiologique) au Sénégal ».

En tout cas, « en seulement 30 jours, 70 personnes ont perdu la bataille face (au) virus (et) 3148 cas confirmés ont été déclarés avec 800 issus de la transmission communautaire. Sur cette pente ascendante, les 72 premières heures de ce mois de juillet ont déjà accouché de 13 décès pour 371 cas (attestés) », détaille Sud Quotidien.

S’intéressant aux « dessous de la déclaration de l’ambassadeur de l’Union Européenne », L’Observateur renseigne que « la réaction d’Irène Mingasson s’est faite après une rencontre avec Amadou Bâ, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « la tentative de vol du Range Rover du lutteur Eumeu Sène, à Petit Mbao (périphérie de la capitale), dans la nuit du mercredi au jeudi, a viré au drame ». Ce quotidien ajoute que « l’un des membres du gang qui voulait opérer le vol a rendu l’âme. (Et) deux (lutteurs) de l’écurie Tay Shinger (dont le tête de file est Eumeu Sène) sont en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao ».

Enfin, Stades soutient que « Sadio Mané doit accélérer en cette fin de saison » pour « finir meilleur buteur et meilleur joueur » de la Premier League (championnat d’élite anglais) qu’il a déjà remportée avec son club Liverpool. Pour ce faire, explique le quotidien d’informations sportives, la tête de gondole des Lions du Sénégal « devra réaliser des prestations probantes à l’occasion des six ultimes journées ».  

La Côte d’Ivoire franchit la barre des 10 000 malades de la Covid-19

Près de quatre mois après la déclaration du premier malade de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars dernier, le pays a franchi vendredi la barre des 10 000 contaminés, enregistrant au total 10 244 cas confirmés avec 4726 guéris, 70 décès et 5448 cas actifs.L’information a été donnée par le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans son point quotidien sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire. Selon les autorités sanitaires, le pays a enregistré ce vendredi 252 nouveaux cas confirmés, 66 nouveaux guéris et 02 nouveaux décès. 

Le ministère rappelle par ailleurs que la pandémie n’est pas terminée exhortant les populations au strict respect des mesures barrières contre cette maladie. 

Le gouvernement ivoirien, au regard de l’évolution de la maladie, a pris certaines mesures. Il s’agit notamment de l’isolement du Grand Abidjan,  la fermeture des boîtes de nuit et la restriction des rassemblements.

Accès aux contraceptifs/Covid-19: crainte d’explosion de grossesses non désirées en Côte d’Ivoire

Une explosion de grossesses non désirées, en Côte d’Ivoire, est à craindre au regard de la baisse de fréquentation des services de santé sexuelle et reproductive, suite à la pandémie de la Covid-19, prévient Dr Sosthène Dougrou, directeur régional Afrique Francophone de IPAS.Dr Sosthène Dougrou s’exprimait en marge d’une rencontre d’échanges, à Abidjan, avec une plateforme des organisations de la société civile, dans le cadre de la promotion du Protocole de la Charte africaine des droits de l’Homme relative aux droits de la femme, bien connu sous le nom de Protocole de Maputo.

Selon Dr Dougrou, l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la santé sexuelle et reproductive, bien qu’il n’y ait pas encore d’étude poussée, mais l’expérience montre que les taux de fréquentation des structures sanitaires baissent drastiquement.

« Il est à craindre que les avortements augmentent pendant et après cette période de la Covid-19, parce qu’ il n’y a plus de planification familiale » ou parce que l’accès aux service de santé sexuelle et reproductive est difficile,  a relevé Dr Dougrou.

La priorité du gouvernement, à l’heure actuelle, est portée sur la crise sanitaire de la Covid-19, avec l’achat ou la commande de masques, de réactifs pour détecter le virus vu la situation d’urgence, a dit Dr Dougrou, avant d’ajouter que l’Etat devrait garder à l’œil sur les besoins contraceptifs. 

Il a  fait savoir que les échanges avec les organisations de la société civile ont porté sur les points clé du protocole de Maputo,  notamment les textes en rapport avec le mandat de IPAS qui travaille dans le domaine de la santé sexuelle et des droits reproductifs. : slogan : santé,  accès et droits.

Pour IPAS,  s’agit de « partager cet instrument juridique et voir comment les organisations de la société civile peuvent nous accompagner dans le plaidoyer pour domestiquer le protocole de Maputo mais aussi amener les gouvernants à traduire le protocole de Maputo en élément concret sur les aspects de santé sexuelle et reproductive, notamment sur la planification familiale, les questions d’avortement sécurisé », a affirmé Dr Dougrou. 

Nicolas Vako, président de l’Unico et coordonnateur du Partenariat d’Abidjan pour la mise en œuvre du Protocole de Maputo, s’est félicité que la Côte d’Ivoire ai signé et ratifié le protocole de Maputo. Ce partenariat vise à exhorter le gouvernement à mettre en œuvre le Protocole de Maputo.

Ce partenariat communautaire devrait par ailleurs « nous mettre ensemble (en tant qu’organisations de la société civile) pour voir ce qu’on peut faire sur plusieurs plans pour mettre en œuvre le protocole de Maputo », a renchéri M. Nicolas Vako.

L’Unico est un réseau comprenant 102 organisations sur le territoire national. Selon M. Vako, il a été mis en place une plate-forme en appelant d’autres réseaux des organisations de femmes, de droit, et la presse….pour impulser le Partenariat d’Abidjan sur le protocole de Maputo.

Le Partenariat d’Abidjan devrait également permettre de « pousser et faire en sorte que les choses avancent sur les plans des droits humains, de l’avancée communautaire » dans le cadre de l’amélioration des droits humains, a-t-il, poursuivi.

Le protocole de Maputo, de son vrai nom est le protocole de la Charte africaine des droits de l’Homme relative aux droits de la femme, a précisé Dr Dougrou, indiquant qu’il a été adopté par l’Union africaine depuis 2003 à Maputo et ratifié par la Côte d’Ivoire en 2011. 

En Côte d’Ivoire, mentionnera-t-il, « 20% des femmes décèdent suite à des avortements non sécurisés.  Et chaque année, c’est entre 210 000 femmes et 290 000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi  lesquelles beaucoup décèdent ». 

Le CEPICI au contact des investisseurs en difficulté en raison de la Covid-19

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, par ailleurs, directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Esmel Essis, a visité vendredi le chantier de l’hôtel Mövenpick, un réceptif hôtelier de cinq étoiles en construction au Plateau, le quartier administratif d’Abidjan qui connaît un retard de livraison à cause de la Covid-19.Au terme de cette visite, M. Essis a promis des « facilitations » au bénéfice des promoteurs de cet établissement. « Un projet pareil en plein investissement lié à la Covid-19, il y a des retards qui se font et nous avons garanti au promoteur du projet de faire en sorte que des facilitations soient trouvées pour que les retards observés puissent être prorogés au niveau du code des investissements», a promis M. Essis.

Auparavant, il a exprimé sa satisfaction de voir ce projet avancer malgré la maladie à Covid-19. Avant lui,  Nicolas De Roquefeuil, l’administration de Hospitality Capital Partner (HCP), le promoteur de cet hôtel, a souligné que son  établissement qui devrait être livré en ce mois de juillet, a connu des retards (matériaux et personnels) en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

« Le projet a quand même bien redémarré et on compte le terminer d’ici la fin de l’année», a-t-il assuré. Parlant des difficultés rencontrées par son entreprise, il a relevé des coûts supplémentaires dus au retard de livraison et « un business plan qui n’est plus le même que celui prévu au départ ».

 Le ministère ivoirien chargé de la promotion de l’investissement privé a entrepris d’accompagner les entreprises « en cours d’investissement » qui ont des difficultés en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, font la part belle à la réactualisation de la stratégie de lutte contre le nouveau coronavirus déclinée la veille.Le Soleil indique que le Sénégal « réajuste sa stratégie » en abandonnant « les tests systématiques des cas contacts au profit des cas asymptomatiques et des personnes vulnérables. Objectif : réduire la mortalité de ces catégories sociales ».

Dans les colonnes du quotidien national, Docteur Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) justifie cette décision : « Le nombre de cas grave augmente et il est important que l’on mette l’accent sur ces cibles pour pouvoir maîtriser l’épidémie et ses conséquences négatives ».

Toutefois, ce dernier précise dans EnQuête que « cela ne veut pas dire que les personnes contacts ne seront pas suivies. Elles le seront et même répertoriées ». En outre, rapporte ce quotidien, « il est également prévu la prise en charge à domicile de certains malades ».  

A ce propos, M. Bousso signale dans EnQuête que « ce n’est pas une première pour le Sénégal et d’autres pays l’ont déjà expérimenté avec des résultats. A ce jour, nous avons plus de 200 personnes entre Dakar (ouest) et Diourbel (centre) qui ont été guéries à domicile ».

Poursuivant dans L’AS, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) affirme que « les autorités sanitaires ont une meilleure maîtrise et une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et savent qu’une personne peut être (testée) positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

De son côté, le Professeur Moussa Seydi, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), cité par ce journal, s’est prononcé sur le remède malgache : le Covid Organics.

A en croire M. Seydi, « il n’y a pas de lenteur (dans le processus de validation de ce traitement). La recherche actuelle obéit à des normes. Même pour la recherche concernant les médicaments connus, il n’y a aucun traitement validé (au plan international). Alors que dire d’une étude qui porte sur un produit dont on ne connaissait pas encore tous les constituants ? »

Concluant son argumentaire, Pr Seydi renseigne dans L’AS qu’au Sénégal, « il y a des essais cliniques (sur le Covid Organics) qui ont été menés sous la houlette du Directeur de la Pharmacie et du Médicament. Probablement, dans les jours ou semaines à venir, nous recevrons le rapport ».

Le Professeur Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national fait savoir dans Vox Populi que « sur dix malades admis en réanimation, quatre sont décédés et six sont guéris », non sans mentionner que les patients développant une forme grave de la Covid-19 souffrent d’autres pathologies comme « le diabète (le plus noté), l’hypertension artérielle et souvent des maladies rénales ».

Pour sa part, Le Quotidien sous le titre « Destination inconnue », fait un focus sur les conséquences de la réciprocité que va appliquer le Sénégal après que l’Union Européenne (UE) a décidé de lui fermer ses frontières aériennes. 

Selon ce journal, le ministre du Tourisme et des Transports aériens « pourrait condamner à mort les secteurs dont il a la charge (et) qui ne vivent que de l’arrivée de voyageurs étrangers, en particulier ceux des pays (qui nous interdisent l’entrée) ».  Pour l’heure, en Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés par l’UE à voyager dans l’espace Schengen. 

Sud Quotidien, quant à lui, exhume le dossier de la distribution de l’aide alimentaire aux couches vulnérables en notant « (des) couacs et (des) impairs ». Pour ce journal, « de l’attribution des marchés au transport des vivres en passant par le recensement des cibles via le Registre National Unique (RNU), un flou artistique a plombé les opérations ».

Pendant ce temps, L’Observateur se fait l’écho des « alarmes de reprise à l’école » après le redémarrage des enseignements pour les élèves en classe d’examen. Ce journal annonce qu’un apprenant du CM2 a été testé « positif au coronavirus à Diourbel (centre) ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Kalidou Diallo, ancien ministre de l’Education nationale soutient qu’ « une année blanche serait catastrophique pour un pays. C’est 1095 milliards F CFA (qui seront) perdus. Et cela va engendrer un embouteillage au niveau des classes ».

Enfin, Ngalla Sylla, le sélectionneur de l’équipe nationale de beach soccer (football de plage) dit, dans Stades, que « l’organisation d’une Can (Coupe d’Afrique des nations) au Sénégal est une demande nationale ».

Côte d’Ivoire: une solution prometteuse permet d’économiser au moins 30% d’énergie

Une solution qui permet d’économiser au moins 30% de la consommation d’énergie s’avère très prometteuse pour la Côte d’Ivoire où à l’horizon 2040, les projections indiquent que le pays aura besoin de trois à quatre fois plus d’énergie électrique qu’aujourd’hui, a constaté APA, jeudi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Cette solution trouvée par la Petite et moyenne entreprise (PME) Lynays a été présentée au ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, en visite au siège de cette entreprise.

A cette occasion, le ministre Cissé a signé un contrat avec Lynays, qui devrait lui fournir des solutions en vue de réaliser des économies sur ses factures d’électricité à domicile.

« Nous avons signé aujourd’hui un contrat entre M. Cissé Abdourahmane que je suis et l’entreprise Lynays pour voir comment est-ce que je peux économiser sur mes factures d’électricité à domicile », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables lors d’une rencontre avec l’équipe de Lynays. 

Le faisant, le ministre  Abdourahmane Cissé, veut encourager cette jeune entreprise à devenir une entreprise forte. C’est pourquoi, il a déclaré que « nous allons voir à travers sa solution ce qu’ il est possible de faire ».  

Emmanuel Yéo, le promoteur de cette solution, assure que son invention permet d’économiser au moins 30% d’énergie, soit un tiers des charges d’électricité. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de cette PME connaît une bonne progression. Il est passé de 500 millions FCFA         en 2018 à 750 millions FCFA en 2019.

M. Abdourahmane Cissé se félicite de ce résultat, impulsé par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables qui a lancé un Prix de l’innovation en décembre dernier, à l’issue duquel, ont été enregistrées 401 candidatures dont deux candidatures sélectionnées :  l’une  dans le secteur de l’énergie et l’autre dans le secteur des hydrocarbures.

Dans le secteur de l’énergie,  c’est l’entreprise Lynays qui a remporté le Prix de l’innovation, avec une solution de maîtrise de l’énergie permettant de réduire les factures d’électricité.

Le Prix de l’innovation  a été doté de 10 millions Fcfa et « nous avions pris l’engagement de pouvoir donner un accompagnement pour permettre à l’entreprise de pouvoir bien se développer », a indiqué M. Abdourahmane Cissé, qui suit le projet afin de le porter à maturité.

« Six mois après, on est venu voir comment les choses ont évolué et quelles sont les perspectives. Nous voyons que l’entreprise se développe bien, ces 10 millions de Fcfa ont servi à acquérir des équipements qui permettent d’avoir de nouveaux clients », s’est-il réjoui. 

Pour M. Cissé « c’est une entreprise très innovante », d’ailleurs dirigée par un jeune Ivoirien, brillant ingénieur diplômé de l’École supérieure d’électricité de Bingerville (située à l’Est d’Abidjan).

« Il a décidé d’être entrepreneur et ça fait partie de la vision du chef de l’Etat et du Premier ministre de permettre aux jeunes de pouvoir monter des entreprises »,  a poursuivi le ministre, mentionnant qu’il emploie 30 jeunes ayant une moyenne d’âge de 25 ans.

Avec cette solution d’économie d’énergie les clients peuvent réduire leurs factures jusqu’à 30% d’économie. M. Cissé fait observer que non seulement il y a un impact positif sur chacun des ménages mais aussi un impact bénéfique sur l’ensemble du pays.

Le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, a-t-il  annoncé, va lancer dans quelques jours une campagne de maîtrise d’énergie. Cette jeune entreprise pourrait devenir une entreprise majeure en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. 

Selon Emmanuel Yeo, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est auto suffisante en matière d’énergie, compte tenu du développement économique du pays qui est très rapide. Dans ce fait, « il faut maintenir cette autosuffisance en énergie ».

« Économiser au moins 30%, soit un tiers de l’énergie qu’on utilise actuellement, si on arrive à cela, on va non seulement augmenter le pouvoir d’achat des uns et des autres, les ménages auront un peu plus d’argent et les entreprises seront plus compétitives du point de vue dépense énergétique », a soutenu M. Yeo. 

Cela devrait aider à électrifier les zones non électrifiées sans avoir besoin de créer de nouveaux barrages et de nouvelles centrales,  a fait remarquer M. Yéo pour qui « c’est la solution la plus moins chère pour amener un pays vers l’autosuffisance en énergie à moindre coût et réduire les coûts d’énergie pour tout le monde ».

« Nous avons des coffrets intelligents d’une gamme assez variée en fonction du besoin. On a même une solution à travers le portable économiseur d’énergie, et nous allons encore plus loin en utilisant les gestions d’énergie des mouvements d’eau potable visant à aider à régler les problèmes de pénuries d’eau », a fait savoir M. Yéo. 

L’entreprise, lauréate du Prix d’excellence 2018 de la meilleure PME,  affirme en outre pouvoir passer également installer son dispositif à un niveau des systèmes d’énergie solaire.

Après Lynays à Cocody-Angré, le ministre a mis le cap sur la société Polynova Green & Industry, vainqueur dans la catégorie Hydrocarbures, située à Yopougon Kouté Extension Petit Toits Rouges, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dirigée par Lambert Asman Kouadio, cette entreprise est la porteuse du projet FlexiFirelight qui a été primé à hauteur de 10 millions FCFA également. FlexiFirelight est un projet relatif à une cuisinière éco-énergétique à combustible liquide avec brûleur sans mèche.

Dans cette structure, le ministre Abdourahmane Cissé a également fait le bilan de ce projet avec le promoteur, avant de passer en revue ses différents produits et les perspectives.

Le Premier ministre ivoirien de retour à Abidjan après deux mois de soins médicaux à Paris

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a regagné jeudi Abidjan, où il a été accueilli par le chef de l’Etat Alassane Ouattara et son épouse à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, après quelques deux mois de soins médicaux à Paris.M. Gon Coulibaly est arrivé, visiblement, en bonne santé. Avec un masque qu’il arborait en raison de la Covid-19, accueilli par le couple présidentiel. Le chef du gouvernement ivoirien  avait été évacué à Paris à la suite d’un problème cardiaque qui nécessitait des examens approfondis. 

Depuis son évacuation, des supputations allaient bon train sur son compte. Ce qui avait amené la présidence à organiser, un échange par visio-conférence, d’une part avec le président de la République et,  d’autre part le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Aujourd’hui, Amadou Gon Coulibaly, candidat plébiscité pour le compte du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), devra monter qu’il est au point physiquement et moralement pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui s’annonce épique. 

De son côté, l’opposition se prépare activement. M. Henri  Konan Bédié, président du Pdci démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), vient d’être déclaré éligible pour la convention d’investiture du candidat de l’ex-parti unique pour la présidentielle, face à KKB dont le dossier a été  jugé irrecevable pour « informations fausses ».     

Le Premier ministre ivoirien était à bord d’un avion de la flotte présidentielle. Outre M. Ouattara et son épouse , l’on notait également la présence  du ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a assurait son intérim. Déjà, lundi, les Ivoiriens s’attendent à une reprise d’activités.

Il arrive à un moment où l’on s’achemine vers la fin de l’inscription sur la liste électorale (repoussée au 5 juillet) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Le « Lion » comme l’on le surnomme est prêt à capitaliser toute situation pour porter le Rhdp aux affaires.   

Évacué au début du mois de mai 2020, en pleine crise sanitaire de Covid-19, Gon Coulibaly a été admis à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en France, où il  a subi une coronarographie. Le médecin soignant lui a également posé un stent, lui demandant de récupérer.

Convention d’investiture du Pdci: Bédié déclaré éligible, le dossier de KKB rejeté

Le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a été déclaré jeudi éligible à la Convention d’investiture de sa formation pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, face à Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du parti, dont le dossier a été jugé irrecevable par le Comité des candidatures.Selon le Comité des candidatures, chargé de recueillir les dossiers des militants du parti pour la Convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, seules deux candidatures ont été enregistrées, celles de Henri Konan Bédié et de Kouadio Konan Bertin « KKB ». 

Rendant publiques les délibérations face à la presse, au siège du Pdci, Mme Elisabeth Atoubé, vice-présidente du Comité des candidatures, a dit que l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, a satisfait tous les critères requis par le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire les 4 et 5 juin 2020.

Le Comité des candidatures, a décidé à l’unanimité que M. Henri Konan Bédié qui remplit toutes les exigences, est « éligible » à la Convention de désignation du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

Dans son intention de candidature, M. Bédié a livré les raisons motivant cette candidature, indiquant qu’ elle a été sollicitée par des militants de base du Pdci des six zones politiques et il se devait d’y répondre favorable, fortifié par son esprit citoyen à servir sa nation.   

Militant du Pdci depuis 1949, il devient membre du Bureau politique en 1965. Ancien chef de l’Etat de 1993 à 1999, son élan est écourté suite à un coup d’Etat en 1999. Il contribue à un retour à la paix après la crise post-électorale de 2010-2011, et se veut un catalyseur de la réconciliation nationale.  

Cette candidature, déclare M. Bédié, se veut « comme garante de la sauvegarde de l’héritage de feu Felix Houphouët-Boigny (premier président ivoirien) en lui renouvelant son infini remerciement pour ses hauts sacrifices pour son pays». Il a déposé son dossier le 23 juin 2020. 

Concernant KKB, la cellule électorale de candidatures a fait observer que pour la mise à jour de ses cotisations annuelles, il fait l’achat d’une carte de membre de militant et acquitté le paiement de sa cotisation pour 2019 et 2020.   

Cependant, « il n’a pas servi au Comité des candidatures, ni l’ensemble des cartes de militant des cinq dernières années, ni une attestation délivrée par le secrétaire exécutif en chef du Pdci », ce que la cellule électorale n’a pas négligé, a dit Mme Blessy Chrysostome, l’un des membres ayant délibéré.   

En sa présence, la cellule électorale des candidatures, lui avait notifié qu’il manquait aux pièces servies, en mentionnant sur le récépissé de candidature, le défaut de cotisation au titre des années 2016, 2017 et 2018. Toutefois, la direction financière a fait savoir qu’il est à jour de ses cotisations.

Le Comité des candidatures a relevé que M. Kouadio Konan Bertin ne s’est pas engagée sur l’honneur de ne point être candidat indépendant s’il n’est pas élu comme candidat du Pdci, et ne s’est pas engagé sur l’honneur de ne pas quitter le Pdci s’il n’est pas élu comme candidat du parti.

Pour la cellule électorale des candidatures, la déclaration sur l’honneur n’est pas un engagement qui résulte d’un texte de loi, seulement il procède d’un acte d’une portée hautement moral qui engage l’honneur et la probité de celui qui le prend. 

Pour ce faire, le Comité des candidatures a considéré l’absence de l’engagement sur l’honneur comme « un défaut substantiel » dans les conditions  de candidature prescrites. En plus, il dit militer depuis 2019 dans la délégation de Bocanda 3, des affirmations contradictoires avec les inscriptions contenues sur la quittance de 25 millions Fcfa qui indique qu’il est militant de la délégation de Port-Bouët. 

Le Comité des candidatures qui dénonce des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de M. Kouadio Konan Bertin, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. 

Selon le calendrier du déroulement du choix du candidat pour l’investiture du Pdci, il est prévu le 3 juillet, la publication de la liste provisoire des candidats retenus, suivie le 4 juillet de la réception des dossiers de contentieux.

Du 6 juillet au 7 juillet 2020, a lieu le traitement du contentieux par le Comité des candidatures. Le lendemain, 8 juillet, il sera publié la liste définitive des candidats, avant la campagne électorale qui se déroule du 10 au 24 juillet.

Les conventions locales, elles, se tiennent du 25 au 26 juillet. Et, le 29 juillet, la Comité des candidatures fait la proclamation des résultats définitifs. 

Les 14 soldats ivoiriens tués dans une attaque terroriste décorés à titre posthume

Quatorze soldats ivoiriens tués le 10 juin dernier à Kafolo dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire lors d’une « attaque terroriste», ont été faits chevaliers dans l’Ordre national jeudi à Abidjan au cours d’une cérémonie d’hommage national en présence de plusieurs personnalités dont le chef de l’État Alassane Ouattara, a constaté APA sur place.Cet ultime hommage de l’armée et de la nation à ces soldats dont les dépouilles ont été exposées pour l’occasion à la place d’armes Ouattara Thomas d’Acquin du camp Gallieni d’Abidjan, s’est fait dans la sobriété en présence de leurs familles respectives ainsi que de leurs amis et collègues.

«Ils ont consenti le sacrifice suprême de leur vie pour sauver la Côte d’Ivoire de la barbarie. Mourir pour la Côte d’Ivoire, c’est vivre à jamais dans le coeur des ivoiriens et des ivoiriennes», a dit dans une oraison funèbre, le Général de brigade, Dem Aly Justin.

 « Héros de Kafolo, la République gardera de vous des hommes de conviction. Votre mort n’aura pas été inutile. Elle suscite en chacun de nous une introspection », a ajouté l’officier supérieur appelant ses « frères d’arme « à faire barrage à tous ceux qui terrorisent cette nation».

 La pose d’une gerbe de fleur par la président ivoirien Alassane Ouattara sur la stèle aux morts du camp Gallieni a clôturé cette cérémonie d’hommage national. Dans la nuit du 10 au 11 juin dernier, une position de l’armée ivoirienne a été attaquée par des «terroristes» à Kafolo dans le Nord-Est du pays, faisant 14 morts (13 militaires et 1 gendarme) et 05 blessés. 

La semaine dernière, les autorités ivoiriennes  ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Sénégal: la perte de goût et d’odorat, des symptômes de la Covid-19 (Pr Seydi)

Le professeur Moussa Seydi, chef de la prise en charge des malades du coronavirus au Sénégal, a déclaré jeudi que « 50%» des personnes testées positives présentent des signesd’anosmie (perte de l’odorat) et d’agueusie (perte du goût).

« 50% des patients qui présentent ces signes quand ils sont testés s’avèrent infectés par la Covid-19 », a-t-il fait savoir lors du quatrième point mensuel sur la pandémie qui a fait depuis la découverte du premier cas au Sénégal, le 2 mars, 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. 

Pour déterminer la contamination d’une personne « au début,on se focalisait beaucoup sur la fièvre et les signes respiratoires : l’éternuement, la toux, les difficultés respiratoires », a reconnu Pr Seydi, ajoutant que « chaque jour qui passe nous montre que plusieurs types de signes peuvent être observés ayant trait à l’atteinte d’un ou plusieurs appareils de l’organisme ». 

Ainsi « deux signes ont cependant attiré son attention. C’est l’anosmie et l’agueusie, c’est-à-dire la perte de l’odorat et du goût. Plus précisément un trouble de la perception du goût du salé, du sucré, de l’amer, de l’acide ».

Par ailleurs, a-t-il précisé, ces signes « évocateurs » de la Covid-19 ne sont pas « spécifiques » à cette maladie parce qu’on peut les retrouver « dans la grippe et dans d’autres pathologies ». Toutefois, il recommande aux personnes qui ont ces symptômes de « s’auto-isoler pour éviter de contaminer leur entourage mais aussi de saisir la cellule d’alerte » du ministère de la Santé.

Dorénavant, les autorités sanitaires ont décidé de mettre l’accent sur les personnes vulnérables et symptomatiques dans la prise en charge de la Covid-19. Les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et la « prise en charge à domicile » sera renforcée, selon le Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

La chloroquine, plus efficace que jamais

L’objectif est de désengorger les structures de traitement et de rationaliser les budgets de prise en charge, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

En outre, Pr Moussa Seydi a une fois de plus vanté l’efficacitéde l’association hydroxychloroquine et azithromycine dans le traitement des malades. « Parmi les 838 patients sur lesquels portait notre analyse (la dernière fois c’était 559), nous avons 727 patients âgés de plus de 12 ans. Les résultats que nous avons obtenus à propos de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine se sont davantage confirmés avec cette série plus importante », se réjouit-il.

Il a par ailleurs souligné que la durée médiane d’hospitalisation de 10,5 jours auparavant est cette fois réduite à 10 jours contre 12 pour les patients qui n’ont pas pris cetraitement.

En outre, les techniciens de la santé ont insisté sur le respect des mesures barrières même si dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, les populations semblent ne plusredouter la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. 

 

Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager fautif de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les gestes de prévention contre la Covid-19 peinent à se faire respecter.

 

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Dans son adresse à la nation diffusée lundi soir depuis son domicile de Mermoz, en raison de sa quarantaine, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ».

Covid-19 : le Sénégal adopte un nouveau plan de riposte

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé lundi l’adoption d’une nouvelle stratégie dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, en mettant l’accent désormais sur les personnes vulnérables et symptomatiques.Intervenant dans le cadre du quatrième point mensuel du coronavirus au Sénégal, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a insisté sur la prise en charge des personnes âgées ou présentant des comorbidités. Ainsi, a noté Dr Abdoulaye Bousso, « il faut faire focus sur ces personnes et essayer de réduire cette mortalité pour pouvoir maitriser cette épidémie et ses conséquences négatives ».

Quatre mois après la découverte du premier cas dans le pays, le coronavirus a fait 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. Cette évolution épidémiologique est jugée importante par les autorités sanitaires, se plaignant en même temps que beaucoup d’observateurs du non-respect des gestes barrières par les populations.

Dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, elles ne redoutent plus la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les mesures barrières peinent à se faire respecter.

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Il a appelé les populations à porter obligatoirement le masque et « correctement ».

Prise en charge à domicile

Le chef de l’Etat a aussi annoncé la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet. Mais à ce niveau, le directeur du Cous a expliqué que la stratégie retenue est de tester tous les passagers même s’il est convaincu qu’il sera difficile de le faire systématiquement vu les flux qui descendent à l’aéroport.

Par ailleurs, le Dr Bousso a annoncé que les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et que la « prise en charge à domicile » de certains malades sera renforcée. L’objectif est de désengorger les structures de prises en charge et de rationaliser au plan financier, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

« Nous avons vu que certaines populations remplissent des conditions pour être prises en charge à domicile. Il y a un fait important qui nous pousse à y aller parce que nous avons des cas de refus », a-t-il justifié.

« Avec l’augmentation de la stigmatisation, il y a eu des cas de refus et nous avons plus de 200 personnes qui refusent d’aller dans les centres de traitement. Ces personnes, nous ne pouvons pas les abandonner. Nous sommes obligées de les prendre en charge. Et c’est dans ce cadre-là que cette stratégie va être développée et renforcée », a-t-il noté.

Dr Abdoulaye Bousso ajoute que « nous avons une meilleure maitrise, une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et nous savons qu’une personne peut être positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la réciprocité dans le transport aérien

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement de la réponse du gouvernement à l’Union Européenne (UE) à propos de la reprise du transport aérien courant juillet.Libération annonce que « Macky (Sall) applique la réciprocité à l’Union Européenne » ayant décidé de fermer « ses frontières aériennes au Sénégal ». Vox Populi indique que « le Sénégal met l’Europe sur liste noire ».

Dans les colonnes de ce journal, Alioune Sarr, le ministre du Tourisme et des Transports aériens déclare : « Je considère que la situation du continent africain est moins désastreuse que ce qu’on voit dans d’autres pays. Ce que je ne peux pas accepter, c’est la stigmatisation ».

En Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen.

En tout cas, précise Le Quotidien, « le Sénégal se prépare à la réouverture de ses frontières aériennes à partir du 15 juillet (prochain) ». Mais ce journal souligne que « Dakar crashe sur le Schengen ».

« C’est ce qu’on pourrait appeler la réponse du berger à la bergère », conclut Le Soleil. Dans le quotidien national, M. Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens affirme que « le principe de la réciprocité sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal ».

Pour sa part, L’Observateur soutient qu’ « après avoir supprimé le poste de Premier ministre il y a un peu plus d’un an, le chef de l’Etat se retrouve aujourd’hui confronté à la dure réalité de la coordination de l’action gouvernementale ».

A en croire ce quotidien, « nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Mahammad Boun Abdallah Dionne, dernier Premier ministre en service, est en théorie chargé (de ce travail) mais certains ministres ne l’entendent pas de cette oreille. Ce qui ne manque pas d’entraîner des frictions, parfois en pleine réunion du Conseil des ministres ».

Sous le couvert de l’anonymat, un expert en Administration publique, cité par L’Observateur, explique que « la même personne prétend jouer le même rôle sans avoir le même poste. Ce qui fait qu’il y a des problèmes avec certains ministres qui ne lui reconnaissent pas le pouvoir de coordination mais le perçoivent plutôt comme une courroie de transmission ».

Sud Quotidien, de son côté, rapporte que « les vacances gouvernementales n’auront pas lieu cette année. (C’est une mesure prise) par le chef de l’Etat, Macky Sall hier mercredi lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement ».

En plus, note L’AS, le président de la République est « en mode relance économique ». Il « veut impulser un semestre intense de travail à partir de ce mois de juillet » selon ce journal parce que « les mesures de restrictions, prises pour faire face à la Covid-19, ont plongé le Sénégal comme d’autres pays dans une zone de turbulence économique ».

Football ivoirien/Covid-19: la FIF délocalise son Assemblée générale à Yamoussoukro

L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération ivoirienne de football (FIF), initialement prévue à Abidjan, se tiendra à Yamoussoukro le 4 juillet 2020, a décidé mercredi le Comité exécutif de l’organisation en raison des restrictions de rassemblement liées à la Covid-19.« L’Assemblée générale ordinaire, convoquée le 18 juin 2020, se tiendra le samedi 4 juillet 2020 à 10h à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro », annonce la FIF, indiquant avoir décidé de « maintenir la date du samedi 4 juillet 2020 », dans un communiqué. 

Tenant compte des dernières décisions du Conseil national de sécurité, limitant les rassemblements à Abidjan à 50 personnes, le Comité exécutif de la FIF a saisi le ministère des Sports en vue d’autorisation spéciale pour la tenue de l’Assemblée générale ordinaire à Yamoussoukro.

Le ministère des Sports a répondu favorablement, le 30 juin 2020, à la demande du Comité exécutif de la FIF pour organiser l’Assemblée générale ordinaire annuelle le samedi 4 juillet à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

A la suite de la décision du ministère des Sports, le Comité d’urgence de la FIF s’est réuni le 1er juillet 2020 pour examiner les modalités d’organisation de l’Assemblée générale ordinaire (AGO), et décidé de tenir son AGO, à Yamoussoukro, à l’issue de délibérations.  

Des « dispositions pratiques » encadrant cette assemblée générale ordinaire annuelle » de la Fédération ivoirienne de football devrait être définies. A l’intérieur du pays, les rassemblements sont limités à 200 personnes avec le respect strict des mesures barrières. 

Le Comité exécutif de la FIF a décidé mi-juin du report de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’organisation au 4 juillet et l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.  

La FIF a décidé de la tenue de l’Assemblée générale élective, le 22 août 2020. Pour la présidence de la FIF, trois candidats sont en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF.  

Signature d’une convention pour l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Pour faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI, publique) a signé à Abidjan, une convention avec la Fondation Expérience Pour Tous (EPT), rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cette collaboration permettra entre autres, de faire bénéficier aux apprenants et aux startups de l’UVCI de programmes de formation, de coaching dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la création et du développement d’entreprise.

Selon la note d’information, à travers ce partenariat, les deux entités ont formalisé leur volonté d’apporter aux étudiants de l’UVCI l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Cette convention de partenariat a été paraphée par Mamadou Kouyaté, le président de la Fondation Expérience Pour Tous et le professeur Tiemoman Koné, le directeur général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.

A l’issue de cet accord, conclut la note,  M. Kouyaté, a réitéré l’engagement de son organisation à faire profiter aux étudiants, son expertise dans les domaines de l’accompagnement, de la restructuration d’entreprises, du recrutement, et de l’insertion professionnelle.

Créée en 2015, la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) est une initiative citoyenne de Jely Group, un cabinet de conseil dédié aux PME. Elle œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Côte d’Ivoire: policiers et gendarmes formés pour une meilleure sécurisation du processus électoral

Un atelier de formation des forces de sécurité intérieure s’est ouvert mercredi à Abidjan en vue de renforcer les capacités des policiers et gendarmes ivoiriens pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette session de formation co-organisée par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile vise à former des officiers de police et de gendarmerie qui formeront à leur tour leurs « frères d’arme» sur l’ensemble du territoire ivoirien pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays. 

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation. C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme», a estimé le général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un discours à l’ouverture de cet atelier. 

Selon lui, le contexte électoral peut devenir délétère si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité. « Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections», a indiqué le général Vagondo assurant de la détermination de la son département ministériel « à prendre toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ». 

Avant lui, Jonas Mfouatie, le Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire a soutenu que cet atelier vient « à point nommé » dans la mesure où il permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public, notamment, le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

 « A l’approche de la période cruciale de l’élection présidentielle, votre mission est devenue beaucoup plus complexe», a déclaré M. M’Fouatie aux forces de sécurité. Il a conclu en appelant à leur « professionnalisme habituel » afin que le guide de sécurisation des élections qui sortira de cet atelier soit « un instrument moderne, adapté au contexte et tenant compte des standards internationaux». 

De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, l’organe électoral ivoirien) a dit la gratitude de son institution aux organisateurs de cet atelier. 

« Il s’agit d’assurer la volonté de l’électeur depuis sa volonté de participer à une élection. Protéger son corps, protéger son mental pour ne pas que cette volonté soit affectée de quelque façon que ce soit», a dit à son tour,  M. Coulibaly aux forces de sécurité. Les prochaines échéances électorales ivoiriennes devraient débuter le 31 octobre prochain avec l’élection présidentielle.

Immersion en entreprise: partenariat entre Olam Côte d’Ivoire et le secrétariat d’Etat chargé de la formation professionnelle

Le Groupe agro-industriel Olam a signé mercredi à Abidjan un protocole d’accord-cadre et de convention avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, en vue de l’immersion en entreprise des apprenants des filières techniques.Le partenariat a été officialisé, d’une part, par un protocole d’accord-cadre entre Olam représenté par son directeur pays Théodore Patheeban, et le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi. 

D’autre part, il a été signé une convention-cadre de partenariat entre le directeur des ressources humaines du groupe pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal,  Alliman Yves-Roland et le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), représenté par sa directrice Brigitte Agnissan.    

La convention de partenariat s’inscrit notamment dans le cadre du Programme immersion en entreprise des enseignants et inspecteurs des filières techniques et professionnelles, et du concept nouveau « Rencontre école-entreprises », lancé récemment.

 

Cet accord devrait permettre, en outre, le renforcement des capacités et le perfectionnement des enseignants et une immersion des apprenants, via des stages et des ateliers de formation, au sein du groupe agro-industriel. 

Selon M. Alliman, le groupe donne la possibilité aux élèves,  une application pratique de leurs connaissances théoriques acquises lors de la formation dans les établissements professionnels et techniques, à travers un stage de trois mois renouvelable. 

Les stages sont notamment offerts aux trois meilleurs élèves des cycles Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ; le Brevet d’étude professionnelle  (BEP) et le Brevet de technicien  (BT), soit un total de 150 stagiaires dans les filières industrielles, a-t-il ajouté. 

Le Groupe ouvre également ses portes pour des sessions de recyclage d’un mois destinées à 15 professeurs qui devraient être sélectionnés par le CIDFOR. Il se dispose aussi à faire animer des conférences par ses cadres à des journées spécifiques.

Le secrétaire d’Etat Brice Kouassi s’est félicité de ce partenariat qui vise à accroître l’employabilité des jeunes apprenants et diplômés en Côte d’Ivoire, via cet acte qui intervient dans le cadre du partenariat École/entreprise conclu avec le secteur privé en 2009.

« En 2009, notre système d’enseignement technique et professionnel, peu adapté aux besoins de l’économie, contribuait fortement à l’accroissement du taux de chômage (17% selon RESEN), d’où la nécessité de rapprocher le milieu de la formation du milieu productif », a-t-il dit.

M. Kouassi a par ailleurs salué cet accompagnement citoyen du groupe dans la quête de l‘Etat à rechercher des solutions pour les questions d’emplois et de la formation, surtout le renouvellement des stages avec possibilité d’emploi pour les meilleurs élèves.

Selon, le directeur pays de la multinationale, Théodore Patheeban, l’entreprise veut à travers ce partenariat contribuer, en amont, à « développer un pipeline de talents », car il est primordial d’investir dans le capital humain. 

Le Groupe Olam, présent dans 64 pays, opère en Côte d’Ivoire depuis 26 ans. Il emploie plus de 5 000 personnes dans les activités de transformation et approvisionne en cacao, noix de cajou, café, coton et hévéa auprès de plus de 330 000 exploitations familiales.  

Ghana : Décès d’Alfred Kotey, ancien champion du monde de boxe

L’ancien champion du monde de boxe (WBO) des poids coqs, Alfred ‘Cobra’ Kotey, du Ghana, est décédé à New York au Etats-Unis à l’âge de 52 ans, des suites d’une longue maladie.Kotey a représenté le Ghana aux JO de de Séoul en 1988 et à régné en tant que champion de la World Boxing Organisation (WBO) entre 1994 et 1995. Il l’était l’un des boxeurs les plus habiles du Ghana.

Selon les médias locaux, Kotey a battu Rafael DalValle de Porto Rico le 30 juillet 1994 pour remporter le titre WBO à Londres et a aussi remporté le titre Inter Continental Lightweight de la Fédération mondiale de boxe (WBF).

S’exprimant sur la mort de l’ancien champion, Yoofi Boham, qui a conduit Kotey à son triomphe au titre mondial en 1994, a déclaré que l’ancien champion était l’un des meilleurs combattants de sa génération.

M. Boham a déclaré au Graphic Sports du Ghana que le défunt boxeur était sous assistance respiratoire dans un hôpital de New York ayant perdu la mémoire et étant resté sans voix pendant un certain temps.

Il a expliqué que Kotey était un boxeur exceptionnel dont la paresse l’empêchait de rester au sommet du sport pendant sa carrière aux Etats-Unis.

« Alfred était un boxeur fantastique, qui aurait pu atteindre de plus hauts sommets, n’eût été sa paresse à un moment donné de sa carrière. Il était concentré et travaillait plus dur jusqu’à ce que je le déménage aux Etats-Unis.

« Il a réussi à devenir un champion du monde, mais je pense qu’il aurait pu régner longtemps s’il était resté le combattant travailleur et concentré que je connaissais quand il était boxeur amateur », a déclaré M. Boham.

Né à Bukom à Accra le 3 juin 1968, Kotey a représenté son pays aux Jeux olympiques d’été de 1988 avant de devenir professionnel en novembre de la même année.

En juillet 1994, le défunt boxeur est devenu le cinquième champion du monde ghanéen, après sa victoire sur Rafael Del Valle de Porto Rico.

Il a également détenu les titres ouest-africains et du Commonwealth des poids mouche en 1989 et 1990 respectivement.

Nigeria : l’Etat de Lagos va lancer une radio éducative

La Commissaire à l’éducation de l’Etat de Lagos, Mme Folasade Adefisayo, a déclaré que l’Etat de Lagos envisageait de créer une radio dédiée aux programmes éducatifs.S’exprimant lors du don de 5.000 radios à transistors et de 5.000 masques faciaux par le Comité des épouses des fonctionnaires de l’Etat de Lagos en partenariat avec le Bureau de la Première dame de l’Etat de Lagos au ministère de l’Education, elle a déclaré que les dons amélioreraient l’accès à l’éducation dans l’Etat.

Elle a expliqué que l’initiative allongerait le temps de diffusion du contenu éducatif à la radio.

Le rapport du journal nigérian Punch citant la commissaire a indiqué que certaines stations de radio avaient déjà adhéré aux programmes d’apprentissage du ministère de l’Education de l’Etat pour impliquer les élèves tout au long de la période de pandémie.

Le rapport a ajouté que les articles seraient distribués à travers l’Etat, y compris les zones fluviales, en réponse aux défis lancés par la pandémie de Covid-19.

Auparavant, le gouverneur de l’Etat, Babajide Sanwo-Olu, a félicité le Cowlso pour ses dons.

« Je comprends, c’est le premier lot ; d’autres vont venir. C’est une nouvelle norme et nous devons donc nous adapter aux nouvelles réalités du milieu où nous nous trouvons et cela fait donc partie de l’adaptabilité, et l’innovation doit venir à l’apprentissage », a-t-il ajouté.

Le président du COWLSO, le Dr Ibijoke Sanwo-Olu, a exhorté les entreprises, les organismes religieux, les militants des droits de l’homme et d’autres parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement pour jouer l’éducation et pour bâtir un meilleur avenir pour les élèves de l’Etat.

Sommet de Nouakchott : le G5 Sahel s’engage à combattre «avec détermination» le terrorisme

Les pays du G5 Sahel, réunis hier mardi dans la capitale mauritanienne, ont affiché leur ferme volonté de ne pas céder du terrain aux groupes jihadistes opérant dans leur région.C’est l’une des déclarations fortes issues du communiqué final du Sommet de Nouakchott. La Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Maliet le Burkina Faso veulent restaurer à tout prix la paix dans le Sahel où sévissent des extrémistes.

« La lutte contre le terrorisme se poursuit avec détermination et une meilleure cohérence d’ensemble », lit-on dans le document.Face à l’expansion de la menace terroriste dans la sous-région, les chefs d’Etat sahéliens ont souligné « l’urgence d’une action collective et énergique en vue de l’éradiquer ». 

Tout en se félicitant de « la dynamique positive enclenchée », ils ont indiqué le besoin d’intensification du combat sur tous les fronts des forces nationales et internationales contre les groupes terroristes et ont appelé à la poursuite de la mise en oeuvre de la Feuille de route de Pau et du Plan d’action de la Force conjointe du G5 Sahel. 

A cet égard, les présidents ont renouvelé leur engagement « à ne tolérer aucune violation des droits de l’Homme, et au respect du droit international humanitaire ». C’est pourquoi, ils se sont engagés à renforcer la judiciarisation des champs des opérations, notamment en poursuivant la montée en puissance de la composante prévôtale des armées nationales et de la Force conjointe, et l’adhésion de l’ensemble des forces de défense et de sécurité au cadre de conformité en matière des Droits de l’Homme.

Pour triompher du jihadisme, le G5 Sahel a plaidé pour « un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel » et exprimé sa reconnaissance à la France, aux Etats-Unis, ainsi qu’à la Minusma pour « l’appui crucial » apporté à la Force conjointe du G5 Sahel.

Dans leurs discussions, les chefs d’Etat ont salué le renouvellement et le renforcement du mandat de la Minusma, les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020, d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la Minusma en 2020, et d’un contingent de 3000 hommes de l’Union Africaine (UA). 

La situation sécuritaire au Mali a été au cœur des discussions lors du Sommet de Nouakchott durant lequel les présidents sahéliens ont réitéré « leur soutien à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ». 

De plus, ils se sont félicités de « la reprise du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), et du retour des premières unités des Forces armées maliennes reconstituées (Famar) au nord, qui reste cependant à finaliser à Kidal ». 

Ces dernières semaines, une vague contestataire exige la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Pour apaiser les esprits, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a dépêché une mission ministérielle au Mali. Le G5 Sahel a condamné « toute violence et exhorte les parties au dialogue (et) encourage la Cedeao à poursuivre les efforts en vue d’aboutir à un apaisement social indispensable à la mise en oeuvre des réformes et à la lutte contre le terrorisme ».

Les chefs d’Etat ont salué « l’engagement des effectifs supplémentaires de la Force Barkhane au cours du dernier semestre et l’opérationnalisation du Mécanisme de Commandement conjoint facilitant la coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane ».

En outre, le président mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et ses hôtes se sont félicités de « la reprise d’opérations soutenues dans la zone des Trois frontières, des succès enregistrés par les forces nationales, la Force conjointe et les forces internationales. Ils ont (aussi) salué la neutralisation du chef d’Aqmi (Abdelmalek Droukdel) le 3 juin 2020 dans la région de Tessalit par la Force Barkhane et ses alliés ».

Les présidents sahéliens ont également apprécié « le succès de l’opération éclair Colère de Boma dans la région du Lac Tchad au mois d’avril 2020 contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger ».

Dans l’évaluation de leurs forces, les chefs d’Etat se réjouissentde « l’adoption par la Cedeao d’un plan d’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme (dans l’espace communautaire), encouragent sa mise en oeuvre effective et saluent les concertations avec les parties prenantes ». 

Justement, dans le cadre de ce plan d’actions, ils ont magnifié « la mise à disposition du Mali, du Burkina Faso et du Niger, d’un soutien en vue de participer à la sécurisation des trois frontières de la Zone Liptako ».

Toutefois, les présidents sahéliens ont noté « la persistance d’un second front dans la zone du Lac-Tchad au Niger et au Nigeria et un renforcement des capacités terroristes locales dans ces zones, remettant en cause les résultats obtenus lors de l’opération Colère de Boma », non sans signaler « l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire suite à l’attaque récente de la garnison ivoirienne de Kafolo ». 

Pour plus d’efficacité sur le terrain, le G5 Sahel compte poursuivre le renforcement des capacités militaires des Etats membres. Partant de là, les Chefs d’Etat ont remercié l’Union Européenne (UE) pour « (son) engagement et (son) rôle déterminant en matière de conseil, de formation, d’équipement et d’infrastructures. Ces efforts sont valorisés et mis en cohérence dans le cadre du Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel (P3S) ».

Dans le même ordre d’idées, ces pays du Sahel ont salué« l’engagement et les apports des autres partenaires, notamment des Etats-Unis », tout en insistant sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe. 

Toujours sur ce volet, les présidents sahéliens ont encouragé l’élargissement et la diversification des activités de soutien de tous les partenaires à tous les pays membres du G5 Sahel, y compris en matière de formation, en fonction des besoins et spécificités de chacun.

Conscient que le retour de l’Etat et des administrations dans les zones fragiles est un acte majeur dans la guerre contre les groupes jihadistes, le G5 Sahel a pris note du « redéploiement progressif des administrations et du retour de certains déplacés dans leurs localités d’origine à la faveur des opérations de sécurisation ».

Néanmoins, ont reconnu les chefs d’Etat, des efforts restent à faire, non seulement pour le retour effectif des populations, mais aussi pour la mise en oeuvre de programmes de développement entravée ou retardée avec la survenue de la pandémie du coronavirus.  

Par ailleurs, ils ont souligné « l’importance de mener à bien, dès que possible, des initiatives à l’échelle régionale, nationale et locale, en faveur du dialogue intercommunautaire, de la réconciliation et du traitement des questions de fond sur le partage des ressources ou les litiges fonciers ».

Pour nombre de spécialistes du jihadisme au Sahel, la pauvreté d’une importante frange de la population est un facteur qui facilite le recrutement des groupes jihadistes. C’est la raison pour laquelle, « la mobilisation des ressources pour le développement de (cet) espace se poursuit ».

Ainsi, les chefs d’Etat ont rappelé « l’importance du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel et pour la lutte contre le terrorisme et (ont invité) la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018 ». 

Ces dirigeants sont satisfaits de la mise en place d’une approche territoriale intégrée en cohérence avec le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (Capi) du G5 Sahel, adopté lors du Sommet de février 2020 à Nouakchott, avant d’appeller à sa mise en oeuvre diligente.

La crise au Sahel, étant aussi une question de développement, les présidents de cette immense zone ont salué la tenue, le 16 juin 2020, de la réunion des ministres en charge du développement des pays membres du G5 Sahel qui s’est penchée sur l’exécution du PIP. Mais, ils ont instruit lesdits ministres d’accélérer « la mise en oeuvre des programmes de développement, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel ». 

Sur invitation de Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, les chefs d’État des pays membres de cette organisation et le président de la France, Emmanuel Macron se sont réunis ce 30 juin 2020 à Nouakchott. 

L’objectif était de faire le point sur la mise en oeuvre de la feuille de route convenue lors du Sommet de Pau (France), tenu le 13 janvier 2020 et aussi d’évaluer la situation au Sahel. 

Les présidents Idriss Déby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et le chef du gouvernement de l’Espagne,Pedro Sanchez ont pris part à la rencontre.

En sa qualité de président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat était également convié, de même que Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Par visioconférence et par vidéo enregistrée, Charles Michel, le président du Conseil européen, Angela Merkel, la Chancelière allemande, Giuseppe Conte, le président du Conseil des ministres de l’Italie et Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu) ont participé à ces moments d’échanges. Le prochain sommet se tiendra courant 2021 dans un pays du G5 Sahel. 

 

Football : la prochaine Can se jouera en janvier 2022

Le Cameroun devra encore patienter pour organiser la Coupe d’Afrique des nations décalée d’une année à cause du nouveau coronavirus.Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), qui s’est réuni hier mardi par visioconférence, a pris cette décision. 

« Après consultation des différentes parties prenantes et compte tenu de la situation mondiale actuelle, le tournoi phare continental a été reprogrammé en janvier 2022. Les dates de la phase finale et des matchs restants des éliminatoires seront communiquées en temps opportun », lit-on sur le site de l’instance faîtière du foot africain.

L’Algérie, championnne d’Afrique en titre, devait remettre son trophée en jeu du 9 janvier au 6 février 2021.

Par conséquent, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) est reporté à janvier 2021. Prévue aussi au Cameroun, cette compétition mettant aux prises des sélections composées de joueurs locaux devait se dérouler du 4 au 25 avril 2020 avant que la pandémie ne survienne.

Le Comité exécutif de la Caf se dit « satisfait des autorités camerounaises pour leur engagement dans l’accueil des deux compétitions ».

En outre, l’édition 2020 de la cérémonie des Caf Awards, au cours de laquelle sont récompensés les meilleurs acteurs du football continental, est annulée. De même, la structure dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad a fait une croix sur la Coupe d’Afrique des nations féminine 2020 « en raison de la situation sans précédent ».

Par ailleurs, une réunion avec les commissions d’organisation des Coupes d’Afrique des nations des moins de 17 et des moins de 20 ans a été proposée « afin de finaliser les dispositions pour les tournois zonaux qualificatifs ». 

Les joutes interclubs, à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Confédération, reprendront en septembre prochain sous le format Final Four. Et « chaque demi-finale sera disputée en un match unique », précise la Caf.

Pour la Ligue des Champions, le lieu devant abriter le tournoi du Final Four n’est pas, pour le moment, déterminé. Par contre, c’est au Maroc que se tiendra le Final Four de la Coupe de la Confédération.

Enfin, la 42e Assemblée Générale Ordinaire de la Caf a été reportée à décembre 2020 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

« Conformément aux recommandations du Comité de Gouvernance de la CAF, l’Assemblée Générale Élective se tiendra le 12 mars 2021 », indique le communiqué.