Signature d’un accord pour réduire l’hypertension artérielle en Côte d’Ivoire

Un accord de partenariat a été signé, mercredi à Abidjan, pour réduire les cas de diabète et d’hypertension artérielle en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence est de 39,92%.

Cet accord signé  par  le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, à travers le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques et le Groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire, permettra d’accroître la sensibilisation des populations contre ces deux maladies et de former plus de 500 professionnels de la santé.

« La convention qu’on vient de signer est très importante pour nous parce que ça concrétise les gestes et les actes que nous faisons déjà. Le but étant de sensibiliser davantage les populations sur les bonnes pratiques alimentaires et former le maximum possible des agents sanitaires», a expliqué Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

S’inquiétant de la recrudescence des cas de maladies cardio-vasculaires en Côte d’Ivoire, M. Caso a assuré de l’engagement de son groupe à jouer son rôle contre les maladies métaboliques et la prévention des maladies non transmissibles  « pour le bien-être des ivoiriens ».

Dans la foulée, il a rappelé que depuis 2018, son entreprise a déjà réduit de 10% la teneur de sel dans certains de ces produits.

De son côté Dr Adoueni Valéry, le directeur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques a indiqué à son tour, que cet accord porte sur la sensibilisation contre les maladies métaboliques, mais aussi sur le volet renforcement des capacités du personnel de santé.

Par ailleurs, il a soutenu que c’est un partenariat qui permet d’aller vers la population avec  des messages de sensibilisation en amont pour ne pas qu’il y ait encore des cas importants d’hypertension artérielle. 

« Nous sommes satisfaits de ce partenariat parce que c’est pour le bien de la population. Ça nous permet d’être efficaces sur le terrain  », a-t-il conclu. Selon une étude récente, la prévalence du diabète et de l’hypertension artérielle est estimée en Côte d’Ivoire à respectivement 6,2% et 39,92%.

Gbagbo et Blé Goudé définitivement acquittés par la CPI

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé mercredi la décision d’acquittement de l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. 

« La Chambre d’appel, à la majorité, n’a fait aucune remarque qui aurait pu sérieusement entacher la décision (…) rejette par conséquent l’appel du procureur et confirme la décision de la Chambre de première instance », a déclaré le juge président Chile Eboe-Osuji, lors d’une audience. 

En outre, dira-t-il, la Chambre d’appel rappelle que dans cette décision relative à la demande de M. Gbagbo tendant à obtenir un réexamen des conditions de sa mise en liberté, elle a passé en revue et modifié les conditions associées, révoquant toutes les conditions restant à leur mise en liberté.

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I a acquitté MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

Le 16 septembre 2019, le procureur a répliqué, déposant un appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. En attente du verdict, la Chambre d’appel a imposé des conditions à la mise en liberté suite à leur acquittement.

La présidence de la CPI a accordé en février une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Niger : tentative de putsch avant l’intronisation de Bazoum

Une tentative de coup d’Etat avorté au Niger, dans la nuit du 30 au 31 mars, a débouché sur plusieurs arrestations.Alors que le nouveau président Mohamed Bazoum doit prêter serment le 2 avril, le Niger a vécu une tentative de coup d’Etat dans la nuit de mardi à mercredi. Des tirs nourris ont été entendus aux alentours de la présidence de la République vers 3 heures du matin. La garde présidentielle est intervenue à l’arme lourde pour rapidement maîtriser la situation.

Ces échanges de tirs ont duré une vingtaine de minutes selon une source sécuritaire. Ces heurts ont conduit, ajoute la même source, à l’arrestation de quelques éléments de « ce groupe militaire » à l’origine de cette tentative de coup d’Etat.

Les représentations diplomatiques ont déjà mis en garde leurs citoyens. L’ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses « services consulaires jusqu’à nouvel ordre » alors que celle de la France a invité ses compatriotes « à rester chez eux ».

Élu le 23 février dernier, Mohamed Bazoum doit faire face à la contestation de l’opposition dirigée par Mahamane Ousmane, son adversaire du second tour qui ne reconnaît pas sa victoire.

Ce pays sahélien est marqué dans son histoire par trois coups d’Etat entre 1974 et 2010. En décembre 2015, le président sortant Mahamadou Issoufou affirmait avoir déjoué une tentative de coup d’État avant de procéder à une vague d’arrestations au sein de l’armée.

Son successeur s’est fixé comme priorité de stopper la recrudescence des conflits intercommunautaires dans le pays. Mais depuis quelques années, le pays doit faire face à de gros défis sécuritaires, avec l’implantation de groupes djihadistes comme Al Qaïda et l’Etat islamique, qui opèrent sur les territoires frontaliers avec le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria.

Politique, Santé et faits de société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la tenue des élections locales à la visite du Professeur Didier Raoult.Couplage des élections, « l’impossible consensus » informe EnQuête dans sa livraison du jour. Le journal indique que « l’idée d’un couplage des élections fait son chemin mais rencontre des résistance ».

Dans  Le Quotidien, le porte-parole de la Présidence, Seydou Guèye, défend le report des Locales, qui, selon lui, répond à une logique de « cohérence et de responsabilité ». Un « Seydou pas si doux » égratigne les pourfendeurs du régime sur le fichier est devenu « le déversoir et la désespérance de l’opposition. »

Sud Quotidien analyse l’avenir politique des députés Issa Sall et Dethié Fall à l’Assemblée nationale qui devraient perdre leurs postes de députés. Le premier sera éjecté par la plénière de vendredi, tandis que le second est en « sursis », en attendant la réception du récépissé de son parti.

Walf Quotidien donne la parole à Mansour Faye, ministre des Infrastructures des Transports et du Désenclavement. Dans un large entretien, « Mansour sans interdits », indique que « les prix du péage sont figés pour 5 ans », avant d’annoncer la mise en circulation du Train express régional (TER) avant le 31 décembre 2021.

La visite du Professeur Didier Raoult a été un sujet revenu dans les quotidiens sénégalais. Le Professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses à Marseille, a soutenu que « le Sénégal a pris des décisions lucides pour gérer la pandémie » du coronavirus dans Le Soleil. Sa visite à Dakar ajoute le journal, se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Dans Vox Populi, Pr Raoult tresse même des lauriers au Sénégal. « Les décisions politiques sont plus lucides au Sénégal que celles qui ont prises au Sénégal » martèle-t-il.

Lors de cette visite, Pr Raoult a été élevé pour l’occasion au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion par Macky Sall, rapporte le quotidien national Le Soleil.

L’Observateur est en immersion à Diaobé, une localité située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal. Le journal informe qu’avec l’incendie du poste de la Gendarmerie lors des dernières émeutes, « Diaobé est devenue une ville sans loi. »

Vox Populi est revenu sur l’An 1 du décès de Pape Diouf, première victime du coronavirus au Sénégal, le 31 mars 2020. Le journal indique que l’ancien président de Marseille avait « ouvert le bal funeste » des 1049 décès jusque-là enregistrés depuis l’apparition de la pandémie au Sénégal.

Dans le journal Stades, son ami Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a publié une tribune pour rendre hommage au défunt, un an après sa disparition.

Banque Atlantique désignée meilleure banque du Mali

Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (Maroc), a été désignée meilleure Banque du Mali à l’issue de la 28e édition des Best Bank Awards.

Banque Atlantique, dans sa démarche de transformation, a suscité l’intérêt du jury dans le cadre de l’attribution de ce prix d’excellence, répondant à tous les critères de positionnement fort sur son marché, de notoriété, de compétitivité technologique, de professionnalisme et d’attractivité, rapporte  un communiqué transmis à APA.

 « Nous nous réjouissons de cette distinction que nous accueillons comme une reconnaissance de notre engagement permanent au service de l’économie du pays, à travers notamment les nombreuses initiatives de financement de Banque Atlantique Mali à destination de ses clients qu’ils soient institutionnels, grandes entreprises, PME, particuliers, femmes entrepreneurs ou encore jeunes travailleurs », a déclaré M. Habib Blédou, Directeur général de Banque Atlantique Mali.

Selon lui, ce prix conforte également le management du groupe BCP dans ses choix de développement à l’international, et vient confirmer le rang de Banque Atlantique Mali et ses performances en termes d’amélioration des indicateurs économiques à savoir la hausse des crédits et des ressources, la baisse de son coût net du risque et la progression continue de ses résultats.

Organisés par le prestigieux magazine américain Global Finance, les Best Bank Awards récompensent, chaque année, les meilleurs acteurs financiers qui se distinguent en termes de croissance des actifs, de rentabilité, de portée géographique, de relations stratégiques, de développement de nouvelles affaires et d’innovation.

Côte d’Ivoire: la stratégie nationale de l’état civil expliquée aux acteurs

Un séminaire s’est ouvert, lundi à Yamoussoukro, pour trois jours afin d’expliquer le corpus de la stratégie nationale de l’état civil de Côte d’Ivoire aux différents acteurs.

Ce séminaire qui réunit des sous-préfets, des maires, des magistrats et des directeurs régionaux de la santé permettra aux participants de s’imprégner du corpus de la stratégie nationale de l’état civil et de son cadre légal.

La stratégie nationale de l’état civil élaborée autour de six axes, vise à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre de référence pour asseoir un système d’état civil fiable, sécurisé, avec la production de statistiques vitales pour faciliter la gouvernance administrative, économique, politique et sociale.

Quatre présentations suivies d’échanges meublent les travaux de cette séance d’informations et de partage. Il s’agit du rôle et des responsabilités de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), et de  l’état d’avancement de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP).

Les changements majeurs de la nouvelle loi sur l’état civil ainsi que le rôle de chaque acteur dans les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil dans les délais sont également au menu de cette rencontre qui s’achève ce mercredi.

Au cours des échanges de la première journée, le représentant du ministère de la justice, M. Rigobert Zéba, a informé les participants que désormais, dans la transcription des actes, le prénom doit précéder le nom conformément à la loi de 1964 sur l’état civil. 

Le Directeur général de l’ONECI, Gnénin Sitionni Kafana a, pour sa part, rassuré sur la volonté de sa structure à jouer pleinement sa partition dans la modernisation du système d’état civil ivoirien.  

La nouvelle loi sur l’état civil intègre plusieurs innovations notamment, les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil avec de nouveaux acteurs ainsi que l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels pour la collecte, le traitement, la centralisation et l’archivage des données.

Cette nouvelle loi découle de la volonté de la Côte d’Ivoire de moderniser son système d’état civil face au faible taux de déclaration des faits d’état civil et face aux insuffisances infrastructurelles et organisationnelles.

La mise en œuvre de la modernisation de l’état civil a démarré avec une phase pré-pilote d’expérimentation du logiciel national d’enregistrement des faits d’état civil.

Dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil, l’ONECI bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers Civipol.

Sahel : la BM octroie 375 millions de dollars à un projet pastoral

Des éleveurs et agropasteurs du Sahel vont bénéficier d’un financement de 375 millions de dollars, soit près de 210 milliards FCFA, de la Banque mondiale pour améliorer leurs activités.Les efforts pour renforcer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux au Sahel vont bénéficier d’un nouveau financement de 375 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale. Il a été approuvé mardi 30 mars par le Conseil des administrateurs afin d’accompagner le déploiement de la phase 2 du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2).

« Véritables moteurs de la croissance, les systèmes pastoraux font vivre plus de 20 millions de personnes au Sahel. La nouvelle phase du projet, qui concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, permettra d’améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs dans des zones ciblées », a fait savoir l’institution de Breton Wood dans un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle souligne que le nombre des bénéficiaires directs du PRAPS-2 devrait s’élever à 13 millions de personnes environ, y compris des jeunes, dont au moins 30% de femmes.

La première phase du PRAPS, lancée en 2015, a bénéficié à pas moins de 2,2 millions de personnes vivant principalement de l’élevage nomade. Selon la banque, il avait entre autres permis de construire plus de 65 marchés aux bestiaux, 12 abattoirs et près de 300 parcs à vaccination.

Fort du  succès de la première phase du projet, le PRAPS-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâture et de points d’eau). Il va favoriser aussi des déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus. En outre, il confortera les capacités de gouvernance du secteur dans les institutions nationales et régionales et chez les principales parties prenantes.

Selon la Banque mondiale, les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 ont rejailli sur les activités pastorales, induisant une forte hausse des prix du bétail tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les limitations de circulation. Ainsi, le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration des chaînes de valeur de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.

« L’inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes dans tous les programmes de développement destinés à la région du Sahel est cruciale. Le projet PRAPS-2 va y contribuer en renforçant les interventions destinées aux femmes et aux jeunes vulnérables dans les ménages vivant du pastoralisme, en améliorant leur accès à des formations, y compris pour assurer leur alphabétisation fonctionnelle, numérique et financière et renforcer leurs compétences commerciales », Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.

Par ailleurs, indique la BM, le PRAPS-2 travaillera en concertation avec les institutions régionales pour contribuer à l’intégration des politiques, l’harmonisation des réglementations et le renforcement de la coordination entre pays afin de permettre au pastoralisme de contribuer pleinement à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sahel.

La Mauritanie succède à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage du SWEDD

La Mauritanie a succédé, mardi, à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage (CRP) du projet de l’Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend (SWEDD).

Après son mandat de deux ans arrivé à terme, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a passé la main au ministre de l’Education nationale, de la formation technique et de la réforme de la République islamique de la Mauritanie, Mohamed Melainine Ould Eyih, au cours de la cinquième réunion ordinaire du CRP tenue en mode virtuel.

Les travaux de cette cinquième réunion ordinaire du CRP ont été marqués notamment par le bilan de la ministre Mariatou Koné à la tête de cette instance du SWEDD.

A ce propos, en dépit de la crise sanitaire mondiale de Coronavirus (Covid-19), les participants ont noté qu’elle a mené des actions de plaidoyer auprès des premières dames du Niger et de la Côte d’Ivoire.

Le mandat de Mariatou Koné a été également marqué par le nombre de pays membres du projet SWEDD qui est passé de six à neuf, mais aussi l’obtention d’un financement additionnel de la Banque mondiale.

Au regard de ces « bons résultats obtenus durant son mandat » grâce à son leadership pour relever les importants défis dans la communauté SWEED, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a été distinguée par ses pairs au cours de ce passage de témoin.

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin, de la Guinée, du Tchad et du Cameroun.

Ce projet vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).  

L’espace du SWEDD comptait en 2015, 107 millions d’habitants.  Les projections estiment à 356 millions les populations de cet espace en 2063.

Le projet  a été lancé en 2015 pour un mandat de trois ans. Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars par la Banque mondiale a été prorogé jusqu’en 2023.

Plaidoyer pour l’institution d’une police environnementale en Côte d’Ivoire

Le professeur Ochou Delfin, le coordonnateur du Programme de gestion du littoral ouest africain ( WACA) en Côte d’Ivoire a plaidé mardi à Abidjan pour l’institution d’une police environnementale dans le pays. 

M. Ochou s’exprimait dans une conférence-débat dénommée  « Café de l’actualité  » organisée par la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).  « (…) Il faut une justice environnementale en Côte d’Ivoire. Il faut une police environnementale en Côte d’Ivoire. L’environnement aussi doit avoir son tribunal», a dit M. Ochou estimant « que couper un arbre est un crime environnemental ».

 Par ailleurs, M. Ochou a indiqué qu’au regard des résultats à mi-parcours,  « on peut dire que le projet WACA se positionne Comme une initiative concrète de gestion côtière en vue du renforcement de la résilience de la population et de l’environnement côtier tant au niveau régional, national que local. Pour ce faire, une attention particulière doit être accordée au littoral ivoirien de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

 Auparavant, le conférencier a passé en revue plusieurs sujets liés à la protection du littoral ivoirien. Il s’agit entre autres, du plan d’aménagement et de gestion intégrée du littoral pour une meilleure planification des activités et une bonne utilisation des terres dans la zone côtière et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour une bonne gouvernance de la zone côtière.

 Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase.

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

SODECO, premier égreneur de coton africain, lève 45,91 milliards Fcfa

La Société pour le développement du coton (SODECO) du Bénin, premier égreneur de coton africain, vient de lever un financement structuré de pré-exportation de plus de 70 millions d’euros, soit 45,91 milliards Fcfa, auprès d’un pool de banques internationales, selon une note transmise mardi à APA.

Dans le cadre de « la campagne 2020-2021, SODECO, accompagnée par OBARA Capital, premier Hedge Fund Africain, a mobilisé plus de 70 M€ (45,91 milliards Fcfa) auprès d’un pool de banques internationales emmené par Natixis », précise la note. 

SODECO a souhaité, dans un contexte de croissance significative de la production cotonnière béninoise et de ses activités, diversifier ses sources de financement et en optimiser le coût, en levant pour la troisième année consécutive un financement structuré pré-export en euros. 

« Le succès de cette troisième levée de fonds offshore dans l’environnement incertain actuel a été possible grâce à la rigueur de SODECO et à la qualité des relations commerciales qu’elle a su développer, au fil du temps, avec les traders internationaux de premier plan », a déclaré Serge Aderomou, directeur général de SODECO. 

 Au cours de la campagne cotonnière 2019-2020, SODECO a respecté l’ensemble de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires commerciaux et financiers et a été l’une des seules sociétés cotonnières africaines à ne pas faire défaut, même au plus fort de la crise, a ajouté M. Aderomou. 

La production nationale de coton graine pour la campagne 2019/2020 s’est établie à 714 714 tonnes contre 678 000 tonnes lors de la précédente campagne cotonnière. 

Cette performance permet au Bénin de conserver son titre de premier producteur africain de coton devant le Mali et le Burkina Faso. Ce niveau de performance a été rendu possible par l’amélioration des facteurs de rendement.

En outre, le pays a favorisé une gestion participative et de valorisation des producteurs qui ont bénéficié d’intrants de qualité et de l’un des prix d’achat du coton graine les plus incitatifs de la région.

Pour la mise en œuvre de ce financement structuré complexe, SODECO a été accompagnée par les équipes d’OBARA Capital. Entre 2019 et 2021, OBARA Capital a réussi à lever près de 200 M€ (131,19 milliards Fcfa) en euros auprès de banques internationales de premier plan pour le compte de SODECO.

Bernard Ayitée, CEO d’OBARA Capital, s’est félicité du « succès de cette levée de fonds dans un contexte particulier marqué par la volatilité des cours du coton et un ralentissement mondial », toute chose qui marque la « confiance des banques internationales quant à la qualité de la signature SODECO et la résilience de son modèle économique ».  

Cette transaction illustre par ailleurs la capacité d’OBARA Capital à proposer des solutions de financement innovantes et sur-mesure qui répondent aux besoins de ses clients tout en leur permettant d’optimiser leur coût du capital et leur agilité.

Elle est « cohérente avec l’ambition d’OBARA Capital de doter les champions africains de ressources financières à des conditions leur permettant de rivaliser avec leur pairs internationaux», a soutenu M. Ayitée.  

Créée en 2008 dans le cadre de la privatisation du secteur cotonnier béninois, la SODECO est le premier égreneur de coton africain. Elle dispose de 17 usines réparties sur l’ensemble du territoire béninois.

Au plus proche des principales zones de production cotonnière, la Société pour le développement du coton (SODECO) dispose d’une capacité d’égrenage de 672 500 tonnes.

Football/ Elim CAN 2022: la Côte d’Ivoire s’impose ( 3-1) face à l’Éthiopie

La sélection ivoirienne de football s’est imposée mardi (3-1) face à son homologue de l’Éthiopie au terme d’un match comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN 2022) dans le groupe K disputé au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé dans le nord d’Abidjan.

Les buteurs ivoiriens sont Yohann Boli, Franck Kessié et Jean Evrard Kouassi. Cette confrontation a été marquée par un malaise de l’arbitre ghanéen à une dizaine de minutes de la fin du temps réglementaire de la rencontre. Après ce malaise, la finalement a finalement repris jusqu’à son terme. 

 Les poulains du sélecteur ivoirien Patrice Baumelle confirment ainsi avec cette victoire leur qualification pour la CAN 2022 prévue au Cameroun.

Amadou Soumahoro élu président de l’Assemblée nationale ivoirienne

Le président sortant de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu mardi à la tête de l’institution à la majorité des députés pour la législature 2021-2025, lors d’une séance inaugurale tenue à l’hémicycle.

M. Amadou Soumahoro, candidat du Rhdp (pouvoir) a été réélu avec 158 voix (63,97%) sur 243 suffrages exprimés devant Eliane Nzi Nda, candidate de l’opposition, créditée de 85 voix soit 34,41%. Le nombre de votants était de 247 selon les résultats. Quatre bulletins blancs ont été cependant enregistrés.   

Le bureau de séance était présidé par le doyen d’âge des députés, Diawara Mamadou, selon les dispositions légales. Sur 249 députés siégeants, 240 étaient présents, le quorum étant de 125. L’Assemblée nationale, au total, compte 255 députés, mais six sièges restent à pourvoir. 

Deux candidats à la présidence de l’institution, issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), notamment Vassiriki Konaté et Mme Mariam Traoré, se sont retirés avant le vote au profit de M. Amadou Soumahoro.   

« J’ai cru, en raison de mon parcours scolaire et universitaire, qu’il était bon de faire acte de candidature (…) mais dans un parti politique, nous avons des règles de discipline, et en raison de ces règles, j’ai décidé de retirer ma candidature », a déclaré le député Vassiriki Konaté.

La députée Mariam Traoré, elle, a dans un discours, expliqué s’être présentée au regard de ses trois mandats législatifs successifs, associés à son expérience du Parlement ivoirien et panafricain. 

« Loin de défier une personne, ma candidature (visait) à indiquer que désormais, il faut compter avec les femmes » qui n’ont jamais dirigé cette institution, a-t-elle dit, avant de lancer « au nom de la paix chère à mon pays et de la cohésion au sein du Groupe parlementaire Rhdp, je retire ma candidature au profit de M. Amadou Soumahoro ».    

Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), était la seule candidate de l’opposition pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne. cependant, aucun candidat indépendant n’était en lice pour le scrutin.  

Le nouveau président réélu, Amadou Soumahoro, a remercié tous ceux qui l’ont voté, de même ceux qui n’ont pas porté leur choix sur sa personne. Il a dit réserver son discours d’orientation à la première session ordinaire prévue jeudi. 

À la suite de cette séance inaugurale consacrant l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025, aura lieu l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021.  

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février 2019. M. Soro avait rendu le tablier, en cours de mandat, après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, la coalition au pouvoir, lors de sa constitution.    L’élection des députés pour la législature 2021-2025 a eu lieu le 6 mars 2021.  

Signature d’un accord pour alphabétiser les femmes commerçantes à Abidjan

L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) et le Groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire ont signé mardi à Abidjan, un protocole d’accord visant l’alphabétisation de 400 femmes commerçantes des communes abidjanaises d’Abobo, Cocody et Marcory, a constaté APA sur place.

 Cette convention s’inscrit dans le cadre de la quatrième phase du projet d’alphabétisation de cette entreprise agro-alimentaire. 

« En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme avoisine les 51%, avec une forte disparité selon le sexe. En effet, 2  femmes sur 3 sont illettrées et travaillent courageusement malgré ce handicap. Nous travaillons avec 20 000 femmes, appelées mamies, qui  vendent, nos assaisonnements Maggi entre autres dans les marchés sur tout le territoire national. 85% d’entre elles ne sont jamais allées à l’école»,  a fait remarquer dans un discours Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

 Poursuivant, il a soutenu que les résultats d’une étude d’évaluation du projet montrent que la majorité des  « mamies » reconnaissent l’impact positif du projet sur leur vie.

 « Aujourd’hui, plus de la moitié des bénéficiaires estime pouvoir prendre en charge les dépenses familiales et mettre leur famille à l’abri du besoin, mais aussi diversifier leurs activités grâce à cette fabuleuse initiative », a ajouté M. Caso soulignant qu’avec cette nouvelle phase,  « nous visons toucher 400 autres mamies ».

 Pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’Unesco à Abidjan, a déploré dans le même élan, qu’en Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme est très élevé. Selon elle, l’alphabétisation change la vie dans tous ses aspects. 

« Grâce à ce projet, aujourd’hui je sais lire. J’ai eu beaucoup de choses et nous allons continuer d’aller à l’école  », s’est félicitée en retour Mme N’Guessan, une commerçante du marché de Yopougon Sicogi ( ouest d’Abidjan) bénéficiaire  du projet.

Ce programme d’alphabétisation des femmes commerçantes de la capitale économique ivoirienne qui a débuté en 2017 par les commerçantes des communes Port-Boüet et de Yopougon, a pour but   de donner une formation d’alphabétisation à toutes les vendeuses du produit Maggi dans les différents marchés d’Abidjan.

 La formation est dispensée via des smartphones et aussi en présentiel. Elle dure six mois et est sanctionnée par un certificat de participation à ce cours d’alphabétisation.

Mahamadou Issoufou inaugure un campus féminin de l’Université islamique du Niger

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a inauguré lundi à Niamey le Campus de l’Université King Abdullah bin Abdulaziz Al Saud, un campus féminin de l’Université islamique du Niger.

Ce campus est un projet waqf (dotation) financé par le Programme King Abdullah Fael Khair dont les ressources sont administrées par la Banque islamique de développement (BID), indique une note transmise à APA. 

Le président de la BID, Dr Bandar Hajjar, qui était un orateur principal de l’événement, a fait savoir que ce projet répond aux besoins locaux et des pays voisins dont les services éducatifs et les indices sociaux sont déjà faibles.

« Ce nouveau campus permet au complexe universitaire de Niamey d’augmenter sa capacité d’admission des étudiants et contribue grandement à préserver les valeurs, ainsi que les normes académiques mondiales», a-t-il ajouté.   

La Banque islamique de développement a supervisé la mise en œuvre des nouvelles installations en coordination avec l’Université et veillé à ce que le campus soit conçu conformément aux normes internationales modernes et équipé des dernières technologies.

Ce nouveau campus académique est doté d’une centrale solaire qui fournit aux installations l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, réduisant ainsi les factures mensuelles d’électricité avec un concept de construction presque écologique.

Dr Hajjar a salué «l’impressionnante croissance économique du Niger qui est le résultat d’un leadership engagé » par Mahamadou Issoufou en faveur des pauvres et de ses politiques de transformation.

Il a en outre exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie saoudite pour son soutien et son engagement envers le programme du Roi Abdallah Fael Khair, qui vise à aider les communautés les moins privilégiées du monde. 

Et ce, à travers les fonds et programmes gérés par la Banque islamique de développement, tels que le Fonds de solidarité islamique pour le développement, les Fonds Quds et Al-Aqsa, le Fonds pour les moyens de subsistance et la vie, en plus du Programme du roi Abdallah pour les œuvres caritatives.

A l’issue de la cérémonie, M. Mahamadou Issoufou, a décoré le président de la BID, Dr Bandar Hajjar, de la plus haute distinction du pays, en reconnaissance de son soutien au développement socio-économique de la République du Niger. 

Le complexe universitaire pour filles de Niamey est le campus féminin de l’Université islamique du Niger, une université qui appartient à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et qui abrite actuellement plus de 3.300 étudiants de 23 pays membres de l’OCI du continent africain (certains venant du Tchad , Nigéria et îles Comores). 

Il abrite actuellement cinq facultés de différentes spécialités et aspire à devenir l’une des principales institutions de recherche et d’enseignement répondant aux besoins des populations d’Afrique de l’Ouest et du monde musulman.

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence de Yousef Al-Othaimeen, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, (OCI), de l’ambassadeur de l’Arabie saoudite au Niger, Saud Abdulaziz Al-Dayel.

Des diplomates accrédités au Niger ont pris part à l’événement,  ainsi que des pays membres de l’OCI et des hauts fonctionnaires du Programme du Roi Abdallah bin Abdulaziz pour les œuvres caritatives (KAAP).

Politique et football en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la controverse autour de l’organisation des élections locales et le match de l’équipe nationale face à l’Eswatini, cet après-midi.L’AS titre sur le désaccord à propos de la date des prochaines élections locales, constituant « l’autre bombe à désamorcer » après la tension sociopolitique vécue ces derniers jours par le pays. Pour Sud Quotidien, « Macky +plombe+ le dialogue politique » avec ce report des locales après un non consensus des acteurs.

Le journal note que « le pouvoir impose 2022, année des Législatives ». A l’inverse, l’opposition et les non-alignés « indexent… un agenda secret ». Mais pour lever toute équivoque, la société civile et les experts électoraux « votent fin 2021 ».

Le Soleil titre sur l’emploi des jeunes, « l’éternel défi ». Le quotidien national illustre son article par le président Macky Sall, au milieu de jeunes lors du lancement de la deuxième phase des financements de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der), au Cicad de Diamniadio.

Walf Quotidien titre sur le secteur de la santé qui vit une « épidémie de grogne » suite au non-respect des accords et l’inégalité de traitement des agents.

Sur l’impact social de la pandémie de Covid-19, L’Observateur constate une « terrible détresse » avec des chefs de famille licenciés qui racontent les pires moments de leur vie. « Je ne parviens plus à effectuer mes dépenses intimes ; Je suis hébergé, avec ma famille, par mon oncle ; On m’offre du poisson que je vends pour nourrir ma famille », sont entre autres témoignages rapportés par le quotidien.

Le Quotidien rapporte « le sermon de Oumar Diène », le nouveau président de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), après la sortie de l’imam de la Grande mosquée de Dakar. Pour lui, « la voix de Alioune Moussa Samb ne dépasse pas la Grande mosquée ». Il confie d’ailleurs avoir « un vieux contentieux » avec lui.

De son côté, Serigne Modou Kara, un autre dignitaire religieux de Touba (centre), « tance tout le monde » dans Vox Populi après les violences nées dans le pays en début mars. « On doit tous avoir honte », a-t-il dit.

Libération titre sur le célèbre activiste Guy Marius Sagna, « l’homme aux +trois libertés provisoires+ ». Le journal souligne que tous les dossiers sont au niveau du doyen des juges. L’activiste a été « placé en garde à vue plus de 30 fois ». Aujourd’hui, « des millions sont récoltés en quelques jours après le lancement d’une cagnotte pour lui acheter une voiture ».

En football : « Offrez-nous du jeu et des buts », demande en Une Record aux Lions du Sénégal qui affrontent cet après-midi (16h) l’équipe nationale d’Eswatini pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Can 2022. Pour exaucer ce vœu, le sélectionneur Aliou Cissé promet de mettre « une bonne équipe pour finir en beauté ».

D’ailleurs, informe le journal, l’entraineur sénégalais « maintient son 3-5-2 », le système qu’il avait expérimenté vendredi dernier face au Congo (0-0). « Réussir le coup tactique en 3-5-2 », titre pour sa part Stades, un autre quotidien sportif.

« Nous avons envie de répéter le 3-5-2 », fait savoir l’ancien capitaine des Lions de 2002, également conforté par Badara Sarr, un technicien local. « C’est le moment de bien huiler 3-5-2 », a-t-il exhorté.

Côte d’Ivoire: 6 personnes tuées dans une attaque terroriste

Trois soldats ivoiriens et trois terroristes ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi après l’attaque de deux positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Kolobougou ( Téhini, Bouna ) dans l’extrême nord ivoirien, a appris APA de source officielle.

Selon un communiqué du général de corps d’armées Lassina Doumbia, le chef d’état-major général des forces armées de Côte d’Ivoire, la première attaque est survenue à Kafolo et est le fait d’une soixantaine de terroristes « lourdement armées » venant du Burkina Faso. 

« Les forces armées de Côte d’Ivoire ont repoussé les assaillants au terme d’une heure de combat intense et mis en œuvre une opération de ratissage  », a expliqué le général Doumbia.

Dressant un bilan provisoire pour cette première attaque, l’officier général ivoirien a noté deux soldats tués et quatre blessés du côté de l’armée ivoirienne, trois terroristes tués et quatre interpellés du côté de l’ennemi. Du matériel logistique a été également saisi.

 Quant à la deuxième attaque survenue à Kolobougou ( 60km au nord-ouest de Téhini faisant frontière avec le Burkina Faso) où un poste de gendarmerie a été la cible d’individus non identifiés, un gendarme ivoirien a été tué et un autre a été blessé.

En juin dernier, rappelle-t-on, une attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait causé la mort d’une dizaine de soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire: Abdourahmane Cissé nommé secrétaire général de la présidence (officiel)

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été nommé lundi secrétaire général de la présidence de la République, selon un décret lu par le directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Fidèle Sarassoro.

Le président de la République a procédé ce lundi 29 mars 2021 à la signature d’un décret portant nomination de M. Abdourahmane Cissé en qualité de ministre, secrétaire général de la présidence de la République », a déclaré M. Fidèle Sarassoro, devant la presse.

Il remplace M. Patrick Achi, précédemment ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, nommé Premier ministre vendredi, à la suite du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, le 10 mars 2021.

Ingénieur de formation, Abdourahmane Cissé est diplômé de l’École polytechnique de France et de l’Institut français du Pétrole. Ce trader, dans la banque d’Affaires Goldman Sachs International, a été nommé en novembre 2013 ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget. Il devient à 32 ans le plus jeune ministre du gouvernement ivoirien. 

Côte d’Ivoire: lancement d’une opération pour débarrasser Abobo des déchets plastiques

Une opération eco-citoyenne visant à débarrasser la commune d’Abobo (nord d’Abidjan) des déchets plastiques a été lancée, lundi, a constaté APA sur place dans la capitale économique.

Cette activité qui est mise en œuvre grâce au concours de collecteurs indépendants, est réalisée à la faveur de la journée mondiale de l’eau qui a été célébrée le 22 mars dernier.  Dénommé « Tous pour une gestion efficace des déchets plastiques», ce programme est initié par le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

« Nous adoptons au quotidien un mode de production responsable afin que nos produits, au-delà de déployer tout leur pouvoir pour le bien-être de nos consommateurs, soient utilisés en prenant en compte les questions d’environnement et de salubrité », a dit dans une adresse Sehene Dermolo qui s’exprimait à cette occasion, au nom de la direction générale de Nestlé Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a rappelé l’ambition de son groupe à rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025.  Sur ce projet initié au niveau de la commune d’Abobo,  a également fait savoir Mme Dermolo, « nous travaillons avec des collecteurs issus de la commune qui ont été formés et accompagnés aux techniques de collecte  ».

 Elle a conclu en réaffirmant l’engagement de son entreprise à  jouer pleinement son rôle  « de locomotive et de leader » en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises  se mobilisent pour trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques.

 Avant elle, Dr Alain Kouadio, le directeur de l’économie verte et de la responsabilité sociétale a estimé que les sachets plastiques constituent un problème de santé publique et d’assainissement.

En outre, il a assuré à son tour, l’engagement du ministère ivoirien de l’environnement et du développement durable qu’il représentait à soutenir ce projet de gestion rationnelle des déchets plastiques. 

« Depuis quelques années, le sachet plastique a intégré notre mode de vie créant un problème crucial de salubrité. Il convient donc de sensibiliser les populations », a soutenu pour sa part, Anne Marie Zoulou au nom de Envipur, une société partenaire de ce projet.

Assemblée nationale ivoirienne: 4 candidats briguent la présidence

Quatre candidats sont en lice pour la présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, dont le président sortant de l’institution, Amadou Soumahoro (Rhdp, pouvoir), selon une note de l’institution transmise lundi à APA.

M. Amadou Soumahoro, cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a déposé son dossier de candidature, ainsi que deux autres membres du parti au pouvoir, Konaté Vassiriki et Mme Mariam Traoré.

L’opposition a, elle, présenté un seul candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). L’on note cependant aucun candidat indépendant en lice. 

L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale ivoirienne pour la législature 2021-2025 est fixée à mardi suivie de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021. 

Sur 255 députés que compte l’Assemblée nationale ivoirienne, 249 participeront à la séance inaugurale le 30 mars 2021 et à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire, du fait que six sièges ne sont pas encore pourvus.

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février. M. Soro avait rendu le tablier après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, coalition au pouvoir, lors de sa constitution.  

Covid-19: la FAO s’engage à promouvoir des systèmes agroalimentaires résilients

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest s’est engagée à intensifier son partenariat pour la transformation des systèmes agroalimentaires résilients de la sous-région dans un contexte marqué par la crise de Covid-19, à l’issue sa 12e réunion tenue en mode virtuel du 22 au 24 mars 2021.

Cette réunion, pilotée par Abidjan, la plus grande de l’Equipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest jamais organisée, s’est terminée par un appel unanime des participants, estimés à plus de 300, à la mise à l’échelle des bonnes pratiques des systèmes agroalimentaires, rapporte une note officielle.   

L’organisation s’est  notamment engagée à renforcer la collaboration avec ses partenaires afin d’appuyer les États membres à répondre efficacement aux multiples défis qui se chevauchent, qu’il s’agisse de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, des conflits et de la Covid-19.

Cet appui devrait permettre aux pays de la sous-région ouest-africaine d’accélérer la transformation de leurs systèmes agroalimentaires via la promotion de l’agroécologie, la maîtrise de la gestion de l’eau et la mise à l’échelle des initiatives d’agriculture numérique.

L’intégration de l’approche genre et l’appui à l’emploi des jeunes dans le secteur agricole est une forte préoccupation de la FAO. Ensuite, l’institution encourage les États membres à respecter leur engagement à la Déclaration de Maputo qui préconise d’augmenter les investissements publics dans le secteur agricole.   

« Je suis ravi que la Réunion ait reconnu le rôle clé de la FAO auprès des gouvernements et des organisations sous-régionales dans l’atteinte des objectifs de développement durable », a déclaré le coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guei.   

II a ajouté avoir «noté les recommandations sur le renforcement du partenariat avec la CEDEAO, Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) et le G5 Sahel ».  

« En cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, il est important que nous travaillions ensemble pour assurer l’autosuffisance alimentaire non seulement en Côte d’Ivoire mais également en Afrique », a dit le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.  

L’initiative Main dans la Main de la FAO devrait permettre de renforcer le partenariat et de partager des données entre les pays. Sa plate-forme géospatiale, conçue comme un bien public open-source, regroupe déjà de grandes quantités de données sur la sécurité alimentaire.

Cet outil fournit des données de qualité, accessibles et fiables qui aident les pays à prendre des décisions stratégiques afin d’offrir aux populations de la sous-région une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure.

A cette session, ont pris part des autorités de haut niveau tel que le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Burkina Faso, Salifou Ouedraogo, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage de la République de Guinée.

M. Roger Patrick Milimono y a également participé ainsi que le commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, Sékou Sangaré.

La réunion s’est clôturée par la cérémonie de remise des Prix de l’Excellence, qui récompensent les membres du personnel du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest pour les performances exceptionnelles accomplies en 2020.   

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest a tenu sa 12e réunion en mode virtuel, sous le pilotage du Bureau d’Abidjan, du 22 au 24 mars 2021. 

Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko inhumé dans l’intimité familiale à Séguéla

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko dit Hambak qui est décédé le 10 mars dernier en Allemagne, a été inhumé vendredi après-midi dans la stricte intimité familiale à Séguéla dans le Nord-ouest ivoirien, sur la terre de ses ancêtres.

Auparavant, une prière mortuaire a été faite à la grande mosquée de Séguéla pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien en présence du couple présidentiel ivoirien, de plusieurs membres du gouvernement, des cadres de cette région, des parents, amis et connaissances de l’illustre disparu.

Plus tôt dans la matinée de ce vendredi, les différentes régions et district de la Côte d’Ivoire ont rendu un vibrant hommage à feu Hamed Bakayoko lors d’une cérémonie au stade Losseni Soumahoro de Séguéla. Ces différentes délégations ont salué unanimement un homme généreux, loyal, humble et affable.

 « Dans sa vie de tous les jours, il a conquis beaucoup de cœurs dans nos régions. Il était un homme affable, intelligent et disponible », a témoigné le ministre-gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé.

Dans un cercueil paré des couleurs nationales, la dépouille de feu Hamed Bakayoko transportée dans un command-car de l’armée ivoirienne, a fait une procession dans des rues de Séguéla, à son arrivée dans la ville, jeudi en fin de soirée.   

 Mercredi dernier, la Côte d’Ivoire a rendu à feu Hamed Bakayoko, un hommage national au cours duquel il a été élevé à titre posthume à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un hommage artistique lui a été également rendu par des stars de la musique ivoirienne et africaine  lors d’un concert au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, au nord d’Abidjan.

Hamed Bakayoko appelé affectueusement par ses admirateurs Hambak, le Golden Boy, le grand Chegué, l’Etoile d’Etat ou encore demi-Dieu, avait été évacué en France le 18 février dernier avant d’être transféré en Allemagne dans un centre oncologique pour recevoir des soins.

 Il a finalement succombé le 10 mars dernier des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans. Considéré comme  « l’ami des pauvres et des orphelins » à cause de sa grande générosité, l’annonce du décès du Golden Boy a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Banjul invitée à freiner l’expansion des usines de farine de poisson

Greenpeace Afrique appelle le gouvernement gambien à mettre fin à l’accaparement des terres et à l’expansion des usines de farine et d’huile de poisson.L’ONG explique qu’une usine chinoise de production de farine de poisson basée à Gunjur, en Gambie, a récemment décidé d’élargir ses installations en accaparant les terres des femmes productrices de légumes.

Les militants de Greenpeace Afrique dans la région confirment que la communauté vivant à proximité des usines de farine et d’huile de poisson est exposée à une pollution atmosphérique constante depuis six ans.

« Le fait de priver les femmes gambiennes locales de leur emploi montre que le peuple gambien n’est pas une priorité pour le gouvernement. Les agricultrices paient les frais de scolarité de leurs enfants et nourrissent leurs familles. Si leurs moyens de subsistance sont affectés, beaucoup plus d’enfants souffriront », a expliqué Mustapha Manneh, rédacteur régional pour l’Afrique de l’Ouest de China Dialogue.

« Mon fils est étudiant, et grâce à cette petite ferme, je suis en mesure de payer les frais de scolarité de son université. L’année dernière, j’ai gagné 35 000 dalasis et cette année, le potager est encore plus important. Maintenant, ils veulent nous enlever d’ici et le donner aux Chinois », a déclaré Awa Darboe, une maraîchère de Gunjur.

Selon Ibrahim Cissé, Chargé de campagne à Greenpeace Afrique, « il est grand temps de faire la lumière sur l’impact social, économique et environnemental des usines de farine et d’huile de poisson sur les populations les plus vulnérables ».

L’Adieu de la presse ivoirienne à Hamed Bakayoko

Dans sa livraison de vendredi, la presse ivoirienne fait ses adieux au premier ministre Hamed Bakayoko (Hambak, contraction des prénom et nom) qui sera inhumé le même jour à Séguéla, sa ville natale dans le Nord-ouest ivoirien où sa dépouille est arrivée la veille.

« Adieu Hambak» barre en Une, le quotidien à capitaux publics, Fraternité Matin, ajoutant que « le chef du gouvernement sera inhumé aujourd’hui à Séguéla ».  « Papa est immortel, il vit en nous », estiment les enfants du défunt dans l’oraison funèbre qui a marqué la levée du corps jeudi à Abidjan pour Séguéla, rapporte Fraternité Matin, mettant en exergue les prières et bénédictions qui ont été dites pour le repos de l’âme d’Hambak.

Le confrère ne passe pas sous silence l’hommage des artistes à l’illustre disparu. A ce propos, le journal pro-gouvernemental explique que lors d’une veillée artistique au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama (Nord-Ouest d’Abidjan), la jeunesse et les artistes ont célébré le « Golden Boy » dans la nuit de mercredi à jusqu’au petit matin de jeudi.

Dans le même registre, le quotidien privé et indépendant, L’Inter souligne «l’ultime Adieu» en écrivant que Hamed Bakayoko était « notre héros », citant les enfants de ce dernier. Poursuivant, L’Inter informe son lectorat que Mme Henriette Konan Bédié a donné un « coup de fil » à la Première dame Dominique Ouattara, la marraine du défunt.

« Séguéla accueille son fils avec dignité et douleur », affiche en Une, le quotidien Le Patriote dont Hamed Bakayoko est le fondateur. « La Côte d’Ivoire perd l’un de ses grands serviteurs », affirme le président ivoirien Alassane Ouattara dans les colonnes de ce quotidien selon qui la journée de ce vendredi sera marquée par les condoléances des régions du pays et l’inhumation.

La cérémonie de septième jour est prévue le dimanche 21 mars 2021 à Abobo, la commune abidjanaise dont Hambak était le maire, conclut Le Patriote.

Le journal Le Jour Plus, proche du pouvoir, ouvre ses colonnes aux populations de Séguéla qui racontent leur douleur, là où le quotidien Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) révèle « toutes les faces cachées et visibles » du premier ministre Hamed Bakayoko.

« Dieu l’avait prêté et Dieu a jugé bon de le reprendre », affirme à la Une du quotidien indépendant L’Intelligent d’Abidjan, le fils aîné de Hambak, Karl Tidiane dans son oraison funèbre.

« L’ultime séparation aujourd’hui. Hamed Bakayoko rejoint la terre de ses ancêtres » écrit le journal Le Mandat, proche du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).

« Arrivée de la dépouille du premier ministre Hamed Bakayoko. Séguéla s’effondre ! », constate pour sa part le journal L’Expression, également proche du RHDP. « Hambak est parti. Bon voyage l’Etoile d’Etat », renchérit Le Matin. Rapportant les propos du président Alassane Ouattara, cet autre quotidien proche du RHDP, soutient que la « Côte d’Ivoire perd un humaniste et un grand homme d’Etat ».

A ce propos, Notre Voie, le quotidien officiel du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), écrit qu’Hamed Bakayoko « était le visage humain du régime Ouattara ».

La cérémonie d’inhumation aura lieu vendredi sur la terre de ses ancêtres. Avant cela, Hamed Bakayoko, de confession musulmane, aura droit à une levée du corps à la Mosquée de Séguéla suivie de la prière mortuaire puis l’enterrement.

L’inhumation est prévue dans l’intimité familiale. Hamed Bakayoko s’était rendu le 18 février en France, avant d’être évacué dans un centre oncologique en Allemagne pour des soins, mais il succombera des suites d’un cancer fulgurant le 10 mars 2021.

Un hommage national lui été rendu mercredi sur l’esplanade du palais présidentiel de la République à Abidjan.

Buhari adresse ses condoléances au peuple tanzanien

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Tanzanie suite au décès du président John Pombe Magufuli à l’âge de 61 ans.Le président Buhari a déclaré dans un message de condoléances publié par son assistant principal chargé des communications, M. Garba Shehu, à Abuja jeudi, qu’il était convaincu que l’héritage de patriotisme et de dévouement de Magufuli à l’égard de l’Afrique continuerait de résonner sur le continent.

Le dirigeant nigérian a déclaré que le courage et l’amour du défunt président tanzanien pour son pays ont inspiré diverses réformes que les générations continueront de célébrer.

Parmi ces reformes : la décision difficile de réduire la taille et les frais du gouvernement, l’insistance sur un budget axé sur le peuple, avec des priorités claires en matière d’éducation et de santé et la lutte constante contre la prodigalité et les frivolités dans les dépenses publiques.

M. Buhari a affirmé que l’ancien dirigeant tanzanien a passé la majeure partie de sa vie à servir son pays et l’humanité avec son riche pedigree. Il a travaillé comme instituteur et a gravi les échelons de la fonction publique en tant que député, vice-ministre des Travaux publics et ministre des Travaux publics.

Le défunt président Magufuli a également été ministre des Terres et des Établissements humains et ministre de l’Élevage et de la Pêche.

Le président Buhari a présenté ses condoléances à la famille du défunt dirigeant visionnaire de la Tanzanie, à ses amis et associés, ainsi qu’à tous les citoyens du pays.

Covid-19, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent des nouvelles observations sur le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZaneca et de la situation sociopolitique nationale.« L’OMS invite les États à poursuivre la vaccination » avec AstraZaneca, titre Le Soleil. Hier jeudi, l’Agence européenne du médicament a conclu que le vaccin était « sûr ». Pendant ce temps, le Sénégal se rapproche de la barre symbolique des 1000 décès, renseigne le quotidien national.

Vox Populi et Le Quotidien rapportent également cette observation de l’agence européenne indiquant que le  vaccin produit par le laboratoire suédo-britannique est « sûr et efficace ».

Toutefois, des chercheurs norvégiens établissent un lien entre le vaccin et les thromboses, selon Vox Populi.

L’AS titre sur les insultes et menaces contre la liberté d’expression dirigées contre certains médias. « La presse en ordre de bataille », indique le journal qui souligne que l’association des professionnels de la presse en ligne (Appel) saisit le procureur de la République d’une plainte. Pour sa part, le Synpics dit « halte aux menaces ».

« Terreur sur les médias », titre de son côté Walf Quotidien qui liste, entre autres, la suspension de signaux de chaines de télévision, les attaques contre des groupes de presse et la panique chez les journalistes.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Vox Populi se demande si le leader politique de l’opposition « refuse le corps à corps » avec la jeune masseuse qui l’a accusé de viol et menaces de mort. Si « elle le presse de jurer (de n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec elle), le président de Pastef zappe ».

Le Quotidien dresse « le procès verbal » des sorties médiatiques de ces deux protagonistes d’une affaire pas encore tirée au clair mais qui a déjà mis le pays à feu et à sang.

Sur l’aspect politique, Sud Quotidien titre sur les « mille enjeux » d’un front de l’opposition en gestation. Si l’état de droit et la démocratie sont « en toile de fond » de la constitution de cette plateforme politique unitaire face à Macky Sall, les échéances électorales sont « en ligne de mire ».

L’Observateur rapporte des confidences sur les « horribles chants de mine ». Après la blessure du gendarme Mohamed Ka lors des dernières manifestations, occasionnant son amputation à la main, le quotidien a rencontré trois autres soldats « amputés suite à des missions sur le terrain ». 

Libération informe de l’arrestation de trois marins chinois. Ils sont suspectés d’avoir jeté en pleine mer de l’essence et de l’acide sur Maguette Mbaye, un pêcheur sénégalais vivant à Mbour, à 80 km de Dakar.

En football, note Record, le sélectionneur national Aliou Cissé « mise sur des minots » après que des clubs européens ont décidé de ne pas libérer leurs joueurs pour la fenêtre internationale de cette fin de mois. Sur cette affaire, la fédération sénégalaise a déjà saisi son homologue français « pour ses douze Lions ».

Arrivée du corps d’Hamed Bakayoko à Séguéla, dans le Nord-ouest ivoirien

La dépouille mortelle du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a été transférée jeudi en début de soirée à Séguéla, sa ville d’origine, située dans le Nord-ouest du pays, où il devrait être inhumé vendredi.

Dans la matinée, a eu lieu la levée de corps du Premier ministre défunt, en présence du couple présidentiel,  des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des diplomates, des autorités administratives, politiques et coutumières.

Sa dépouille a été ensuite conduite au Gatl, la base militaire aérienne d’Abidjan dans l’après-midi avant le transfert de la dépouille mortelle à Séguéla. Le corps a été accueilli par les siens à l’aérodrome de cette ville.

La cérémonie d’inhumation aura lieu vendredi sur la terre de ses ancêtres. Avant cela, Hamed Bakayoko, de confession musulmane, aura droit à une levée du corps à la Mosquée de Séguéla suivie de la prière mortuaire puis l’enterrement.

L’inhumation est prévue dans l’intimité familiale. Hamed Bakayoko s’était rendu le 18 février en France, avant d’être évacué dans un centre oncologique en Allemagne pour des soins, mais il succombera des suites d’un cancer fulgurant le 10 mars 2021.

Un hommage national lui été rendu mercredi sur l’esplanade du palais présidentiel de la République à Abidjan. Dans la soirée, ce grand mécène a été loué par des artistes locaux et africains, parmi lesquels Alpha Blondy et Kofi Olomidé stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, dans le nord-ouest d’Abidjan. 

La Côte d’Ivoire accueille une réunion virtuelle de la FAO du 22 au 24 mars

La Côte d’Ivoire accueille la 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, prévue par visioconférence du 22 au 24 mars 2021, autour du thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux », selon une note transmise jeudi à APA.

Cette édition qui s’ouvre, lundi, verra la participation du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et les 15 représentations de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de la sous-région.

La représentation de la FAO en Côte d’Ivoire en partenariat avec le ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural accueillera cet  événement annuel qui a pour thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux ». 

Pendant trois jours, les représentations de la FAO se joindront aux organisations sous-régionales d’intégration économique et aux partenaires  au développement pour « définir la voie à suivre afin de sortir l’Afrique de l’Ouest et le Sahel de la dégradation actuelle de la sécurité alimentaire », souligne la note.

Cette 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest se penchera sur l’impact de la Covid-19, la sécurité alimentaire, la nutrition, et les moyens pour mettre en place des systèmes alimentaires durables et plus résilients dans cette région du continent.

L’Afrique de l’Ouest et le Sahel constituent une région où les défis et les opportunités sont sans cesse renouvelés. En 2020, la sous-région comptait près de 410 millions d’habitants, avec un âge médian de 18 ans.

Les participants tableront, par ailleurs, sur les conflits, le changement climatique, la rareté de l’eau, les inondations et les sécheresses, la dégradation des sols, le chômage, en particulier chez les jeunes et les femmes, et les personnes handicapées.

Ils évoqueront également les questions de maladies et les parasites transfrontaliers  qui continuent d’entraver les efforts déployés par les Etats pour atteindre leurs objectifs de développement, notamment le Programme de développement durable de 2030. 

Cette réunion, la deuxième depuis l’ouverture du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar en 2019, vise à fournir un plan d’action pour les activités et les résultats à atteindre par la FAO en 2021.

Elle se veut une plateforme d’échanges entre la FAO, les gouvernements, les institutions régionales, les partenaires techniques et financiers, et les organisations de producteurs.

Football/Elim CAN 2022: Patrice Beaumelle dévoile 26 joueurs et 4 réservistes

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire, Patrice Beaumelle, a dévoilé jeudi une liste de 26 joueurs et quatre réservistes, dans le cadre de la 5e et 6e journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022, lors d’une conférence de presse.M. Beaumelle estime « qu’il y a un bon mix entre les joueurs évoluant en Europe et ceux évoluant en Afrique ». Et d’assurer « on a pris des joueurs compétitifs, qui jouent régulièrement la champion’s league » pour affronter le Niger et l’Éthiopie.

« On a présélectionné (depuis trois semaines) près de 100 joueurs dont 75 joueurs évoluant en dehors de la Côte d’Ivoire et 25 joueurs avec l’aide de Maxime Gouamené, le sélectionneur de l’équipe du CHAN, pour ne prendre aucun risque ».

Le stage, dira-t-il, va commencer pour le staff, le samedi 20 mars 2021. Il espère que « les joueurs vont arriver à partir de dimanche ou lundi » et que la pandémie de la Covid-19 ne retiendrait pas un joueur sélectionné.

Concernant les quatre réservistes, la Fédération française de football indique qu’elle ne libérera « aucun joueur international évoluant hors de l’UE (Union européenne) », a fait savoir le sélectionneur des Éléphants de Côte d’Ivoire.

« On a pu constater que certains de mes confrères, sélectionneurs d’autres pays africains, ont sélectionné des joueurs évoluant dans le championnat de France. Donc, comme tous les jours cette affaire peut avancer, nous n’avons pas pris le risque », a-t-il relevé.

« Pour les joueurs sélectionnés et réservistes, je déciderais d’avoir 26 joueurs pour les deux matchs. Le Comité de normalisation de la FIF (Fédération ivoirienne de football) m’a donné la possibilité d’avoir 26 joueurs, donc dans ces 30, j’en prendrai 26 », a-t-il poursuivi.

Il a fait remarquer « qu’à priori, les quatre réservistes ne pourront pas venir, mais si un club français libère un joueur africain, je ne comprendrais pas pourquoi nous on ne peut pas bénéficier de nos joueurs ». Toutefois, de ces 30 footballeurs, il en prendra 26.

La Côte d’Ivoire affronte le Niger le 26 mars 2021 à Niamey. Dans le cadre de la 6e Journée, les Éléphants seront opposés à l’Éthiopie, le 30 mars, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Anyama, au nord-ouest d’Abidjan.

Liste des joueurs sélectionnés 

1) Sylvain Gbohouo (TP Mazembe, Rdc)

2) Eliezer Ira Tape (Fc  San Pedro, Civ)

3) Badra Ali Sangaré (Jdr Stars, Sa)

4) Eric Bailly (Manchester United, Uk)

5) Willy Boly (wolverhampton uk)

6) Ousmane Ouattara (Vita Club, Rdc)

7) Simon Deli (Slavia Pragues, Rep Tcheque)

8) Wilfried Kanon (Al Gharafa, Qatar)

9) Serge Aurier (Tottenham, Uk)

10) Ouattara Zié (Vitoria Guimaraes, Portugal)

11) Fousseny Coulibaly (Esperance Tunis, Tunisie)

12) Geoffroy Serey Dié (Fc Sion, Suisse)

13) Ibrahim Sangaré (Psv Eindhoven, Pays-Bas)

14) Christian Koffi Kouamé (TP Mazembe, Rdc)

15) Franck Kessié (Milan AC, Italie)

16) Jean Daniel Akpa Akpro (Lazio Rome, Italie)

17) Max Alain Gradel (Sivasspor, Turquie)

18) Nicolas Pepe (Arsenal, Uk)

19) Jean Evrard Kouassi (Wuhan Zall, Chine)

20) Hamad Diallo (Manchester United, Uk)

21) Yao Kouassi Gervinho (Pames, Italie)

22) Wilfried Zaha (Crystal Palace, Uk)

23) Lago Junior (Mallorca, Espagne)

24) Jonathan Kodjia (Al-Gharafa, Qatar)

25) Sébastien Haller (Ajax Amsterdam, Pays-Bas)

26) Yohan Boli (Al Rayyan, Qatar)

Liste des réservistes

1) Maxwell Cornet (Ol. Lyonnais, France)

2) Sinaly Diomandé (Ol. Lyonnais, France)

3) Odilon Kossonou (Club Brugge, Belgique)

4) Seko Fofana (RC Lens, France)

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.