La Covid-19 refait surface dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent entre autres de la crainte d’une troisième vague du nouveau coronavirus.Le Soleil annonce que « le Sénégal connaît, depuis quelques semaines, une hausse des cas de coronavirus ». « Rien que le week-end dernier », souligne le quotidien national, « 341 nouvelles infections ont été dénombrées ».

A en croire WalfQuotidien, « les hôteliers de Saly » Portudal, station balnéaire située à l’Est de Dakar, sont « dans la psychose » avec la recrudescence des contaminations. Dans ce journal, les professionnels du tourisme, déjà impactés par la pandémie, redoutent de nouvelles restrictions sanitaires.

Dans Sud Quotidien, « Macky Sall sonne l’alerte ». En effet, le président sénégalais, participant en visioconférence aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France), a indiqué qu’une troisième vague serait « difficile » à supporter pour l’Afrique.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho du « coup de sang » du chef de l’Etat. Ce dernier, après avoir renseigné que les pays en développement sont à moins de 1% en termes de personnes vaccinées, a fustigé « le nationalisme vaccinal » pratiqué par les grands pays.

Dans Libération, Macky Sall s’étonne que « des animaux (soient vaccinés) dans un zoo aux Etats-Unis » alors que les pays pauvres peinent à se procurer le liquide précieux.

S’appuyant sur l’entrée en vigueur, depuis le 1er juillet, du pass vaccinal européen, EnQuête estime que « la politique prend le dessus sur la santé » avec la non prise en compte de certains vaccins. Ce quotidien se demande alors s’il y a « des vaccins pour les pays développés et (d’autres) pour les pays pauvres ».

Dans les colonnes de ce journal, François Legros, professeur au lycée Jean Mermoz de Dakar, déclare avoir reçu « deux doses » du vaccin chinois, Sinopharm, mais « l’Union Européenne (UE) ne veut pas en entendre parler ».

Revenons aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France) pour, cette fois, s’intéresser à la déclaration de Macky Sall appelant à un changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et le reste du monde. 

Dans L’Observateur, le président sénégalais a notamment qualifié « d’injustice énorme » le fait que ce continent n’ait pas de représentant au Conseil de sécurité des Nations Unies alors qu’il est composé de 54 pays.

Poursuivant dans L’AS, le chef de l’Etat souhaite qu’ « on arrête de toujours considérer l’Afrique comme un bébé ». Pour lui, elle est plutôt un continent avec lequel les partenariats doivent désormais se nouer avec « un esprit gagnant-gagnant ».

Démarrage des épreuves écrites du Baccalauréat 2021 en Côte d’Ivoire

Plus de 312 700 candidats ont entamé, lundi, les épreuves écrites du Baccalauréat 2021 en Côte d’Ivoire.

Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées au Lycée moderne Konan Camille d’Adiaké (Sud d’Abidjan) par la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation,  Mariatou Koné.

A l’issue de ce lancement, la ministre a visité quelques centres de composition. Il s’agit des collèges Sainte Marie d’Adiaké et Ehivet de Bonoua ainsi que le Lycée moderne de Bonoua.

Ils sont au total 312 771 candidat répartis dans 504 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien. Cet effectif de la session 2021 comprend 139 520 filles, soit 44,60% et 173 251 garçons, soit 55,39%.

Les résultats de cet examen à grand tirage sont prévus pour le 27 juillet prochain.

Avortement: une psychologue ivoirienne pour la méthode médicalisée

La psychologie ivoirienne, Odile Pohan, se dit favorable à l' »avortement médicalisé » au regard des « conséquences handicapantes » de l’interruption des grossesses non désirées pour la mère et l’enfant.

Pour éviter des représailles, plusieurs jeunes filles s’adonnent à l’avortement clandestin. En Côte d’Ivoire, chaque année, entre « 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements, parmi lesquelles beaucoup en décèdent ». 

Pour la psychologue pédagogue ivoirienne il faut que l’avortement soit « médicalisé », car « il faut que les gens comprennent qu’aujourd’hui quand quelqu’un ne veut pas d’enfant », il faut l’assister afin de ne pas aller jeter cet enfant non désiré. 

Un travail psychologique devrait de prime à bord permettre à la femme ou à la jeune fille d’être écoutée, conseillée et prise en charge au plan psychologique. De ce fait, la société s’ouvre à elle afin de ne pas jeter en brousse l’enfant ou avorter. 

Bien entendu, « on ne peut pas s’amuser à le faire », a-t-elle ajouté, soutenant qu’ il convient de faire l’avortement « pour ceux dont la santé est en jeux », de même pour les cas de viol.  

Procuration de l’avortement

Selon la législation ivoirienne, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

En outre, le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invite l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

Préparer la société 

« Faire un enfant et aller le jeter en brousse, je dis non », déclare Mme Odile Pohan,  qui insiste qu’il faut tenir compte de « la dimension psychologique d’une grossesse qu’on ne veut pas ». 

Ensuite, on pourra « mettre des garde fours, mais je suis pour que l’avortement soit médicalisé », a-t-elle poursuivi. Sans verser dans l’imagerie populaire, elle fait observer que l’avortement clandestin a des causes connues: viol, santé de la mère. 

Accepter que médicalement l’avortement se fasse dans un endroit qui n’est pas à risque pour la santé de la mère, cela évite des « handicaps physiques, des problèmes de stérilité, voire la mort », a-t-elle fait remarquer.

« Aujourd’hui, on dit que si la santé de la mère est en danger on peut faire (l’avortement). Mais, c’est encore des avortements clandestins » auxquels’ ont peut assister, a fait observer la psychologue ivoirienne. 

Une dame, racontera-t-elle, est morte parce que la maladie a pris une proportion alors qu’on aurait pu la sauver. En outre, considérant la religion, cette mère a succombé, laissant derrière elle des orphelins. 

La société s’interroge sur l’avortement. Pour ce faire, il faut une étude pour apprécier les conséquences négatives sur la santé de la mère et la vie de l’enfant, conseille-t-elle. 

La psychologue insiste qu' »il faut surtout, pour ne pas arriver à l’avortement, faire plus de campagne de prévention de la grossesse non désirée », tout en allant « pas à pas ». 

De retour à Abidjan, Bendjo remercie Ouattara et l’invite au dialogue avec Bédié

De retour au pays après « trois ans d’exil », Noël Akossi Bendjo, l’ex-maire du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, a traduit samedi ses remerciements à Alassane Ouattara, tout en l’invitant à poursuivre le dialogue avec Henri Konan Bédié.

Devant des militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Akossi Bendjo, vice-président de cette formation politique, visiblement heureux de retrouver les siens, a demandé à son mentor, M. Bédié de transmettre ses remerciements au chef de l’Etat. 

Arrivé autour de 20h (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, Akossi Bendjo, est apparu dans la mythique salle Félix Houphouët-Boigny du siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan) à 20h42, sous des salves d’applaudissements, des danses et des chants aux rythmes de la fanfare. 

Certains cherchaient à le voir, mais n’y arrivaient pas à cause de la foule compacte. Sur des T-shirts à son effigie ou des pancartes, l’on pouvait lire: « gloire à Dieu », « bienvenue au loyal et fidèle serviteur de Bédié ».

Vêtu d’un blazer bleu et d’un pantalon tirant sur le blanc, Akossi Bendjo, vice-président du Pdci, qui avait en charge l’organisation et la mobilisation au sein du Pdci, gardait toujours ses traits de visage et avait bonne mine.  

À l’entame de ses propos, il a manifesté sa reconnaissance à M. Basile Yao qui fut son tuteur durant son séjour à Paris, d’où il a regagné la capitale économique ivoirienne avec son épouse, Lydie Bendjo. 

« Éloignés, mon épouse et moi de notre pays, de notre famille politique, mais surtout de notre maison commune, la Maison du parti qui nous ouvre aujourd’hui grandement les portes avec tant de chaleurs », a déclaré M. Bendjo qui a exprimé sa joie et ses émotions, dans un discours, au siège du parti.

« Croyants que nous sommes, nous savons que le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes, et que les épreuves que Dieu dresse sur notre chemin, servent à sa gloire et que toute la gloire soit rendue à Dieu », a-t-il ajouté.

Il a en outre exprimé toute sa reconnaissance à Henri Konan Bédié, président du Pdci, et adressé ses « sincères remerciements » au président Alassane Ouattara pour avoir engagé le dialogue qui permet la libération des prisonniers dans le cadre de la crise socio-politique.  

L’ex-maire du Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, a invité MM. Bédié et Ouattara à « poursuivre le processus de décrispation qu’ils ont engagé en vue de la réconciliation totale des fils et des filles » du pays.

Cette mobilisation à son endroit, dira-t-il, montre que « le Pdci est debout ». Les membres du parti, durant ces trois années d’exil, lui ont apporté leur soutien à divers niveaux. Il a prié que Dieu le leur rende cela en grâces.

Pour lui, « la Côte d’Ivoire a besoin de réconciliation et de paix définitive » au regard de nombreux morts que le pays a enregistré pendant les précédentes crises, qui ont arraché à l’affection des siens certaines personnes.

« Je suis rentré d’exil sans haine, sans vengeance, je suis rentré avec amour, tolérance, esprit de paix et de réconciliation », a lancé l’ex-maire du Plateau, estimant que « nous devons tous à présent mettre de côté nos velléités partisanes qui ne servent que nos intérêts égoïstes ».

Et ce, « en désarmant nos plumes, nos langues, en désarmant nos coeurs, (car) aujourd’hui face au défi sanitaire de la Covid-19 et les défis sécuritaires, nous avons une seule et une seule arme, notre unité ». 

Selon M. Bendjo, les populations ont besoin de cohésion et de paix pour espérer vivre dignement, et cela ne peut se faire si les Ivoiriens ne sont pas tolérants et ne savent pas pardonner ou encore n’apprennent pas à s’aimer et respecter leurs différences. 

« Rien ne peut se faire sans sacrifices, et moi-même j’ai fait le sacrifice pour notre pays, surtout pour notre parti. Oui, nous devons relever ce défi, accepter de faire des sacrifices individuellement et collectivement afin de réussir cette réconciliation », a-t-il insisté.

Dans cet élan, il a relevé qu' »il faut saluer et soutenir la volonté de nos leaders et les encourager à poser chaque jour davantage des actes concrets » en termes de cohésion sociale. Et « c’est à juste titre que M. Bédié ne cesse d’appeler au dialogue inclusif qui aura l’avantage de traiter en profondeur tous les maux » de la société ivoirienne. 

« Cette unité nationale recherchée commence par l’unité au sein de tous les partis » politiques, qu’ ils soient de gauche, de droite ou centristes et cela doit être la « priorité » du Pdci actuellement, a fait remarquer M. Akossi Bendjo.

Son retour à Abidjan intervient près de deux semaines après l’arrivée en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) suite à un procès à La Haye. 

L’ancien maire du Plateau, Akossi Bendjo avait quitté la Côte d’Ivoire en juillet 2018 à la suite de poursuites judiciaires le visant pour détournement de deniers publics. Il n’avait plus regagné son pays jusqu’à ce jour. 

Côte d’Ivoire: un partenariat pour l’accès des femmes aux services financiers

En vue de féliciter l’accès des femmes ivoiriennes aux services financiers, le Bureau ONU Femmes à Abidjan a signé un accord de partenariat avec Orange Bank Africa dans le cadre de leur autonomisation par l’inclusion financière.

L’accord de partenariat conclu avec cette banque, filiale du Groupe Orange, le 1er juillet 2021, porte sur l’accès des femmes aux services financiers par le digital. Cela s’est fait lors d’une cérémonie de signature de convention à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.     

Ce partenariat vise à adresser l’ensemble des défis liés à l’accès aux financements et à la commercialisation, auxquels font face les femmes du monde rural qui rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriales et agricoles.  

Les femmes rurales sont confrontées, entre autres, à une « pénibilité d’accès au crédit », à un problème de formation, à l’analphabétisme, une rémunération faible, un manque de connaissance de la culture de l’épargne et du profit. 

Pour ONU Femmes, ces facteurs sont de nature à limiter les opportunités en termes d’accès aux marchés rentables et d’inclusion financière. Il s’agit à travers la signature de ce protocole de permettre de relier les femmes agricultrices aux acteurs du marché.

Cela devrait en outre permettre de faciliter leur accès aux informations sur les financements, les techniques culturales résilientes aux changements climatiques, ainsi que les services agricoles et de soutenir les compétences en entrepreneuriat agricole et éducation financière. 

Ouverte sur le digital, la banque veut favoriser l’accès aux femmes à une solution de crédit et d’épargne 100% digitale, l’ouverture de compte à la demande de crédit ou d’épargne jusqu’à l’accès aux fonds accessible instantanément depuis le mobile, en toute sécurité.

La filiale de la banque entend par ailleurs améliorer la qualité de vie des femmes et contribuer à leur autonomisation afin de continuer à faire d’elles des agents économiques de poids du secteur primaire en Côte d’Ivoire.

Réseaux sociaux: la jeunesse musulmane ivoirienne installe un Comité de suivi

Les organisations des jeunes musulmans en Côte d’Ivoire ont installé samedi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, un Comité de suivi de leur Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, lors d’une rencontre.

Ce Comité de suivi, comprenant 11 membres connaîtra une présidence tournante, d’une période de deux mois. La première organisation chargée d’assurer le suivi de la charte est l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), du 5 juillet au 5 septembre 2021.

L’organe mis en place en présence des guides de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, est notamment animé par les représentants de l’ensemble des groupes partenaires, chaque groupe devant désigner un point focal pour intégrer le Comité.

Aïchatou Zongo, vice-amirate de l’AEEMCI, représentant l’organisation, a laissé entendre que c’est une « fierté » pour cette entité islamique d’assurer la présidence du Comité de suivi de la Charte de la bonne conduite sur les réseaux sociaux.

« C’est une lourde responsabilité qu’on a, au regard de la Charte et de son objectif, nous nous ferons fort de vulgariser la Charte et d’amener tous les militants de nos structures à s’inscrire dans ce canevas afin d’éviter les fake news », a dit Aïchatou Zongo à APA.

Le représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, s’est félicité de cette initiative qui permet d' »encadrer l’utilisation des réseaux sociaux », où l’on constate de plus en plus des dérives langagières et la diffusion à profusion des fake news.

M. Beda a annoncé, l’organisation par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, d’une grande campagne de sensibilisation contre les fake news, qui devrait démarrer dans les jours à venir.

Sur la question de l’utilisation des réseaux sociaux, plusieurs responsables avertis de la communauté ont prodigué des conseils à plusieurs dizaines de jeunes venus participer au lancement de la plateforme de suivi.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), M. Lassina Sermé, a exhorté les utilisateurs des réseaux sociaux à vérifier les informations ainsi que les images et les vidéos avant de les diffuser ou les relayer.

« Quand nous avons une information », insistera-t-il, « il faut se poser la question, quelle est la source de ce message même s’il y a des éléments qui semblent être pertinents? », tout en proposant des outils de vérification tels Google Images et TinEye.

Le journaliste télé Ali Diarrassouba, directeur de l’Information à NCI, a conseillé d’interroger les sources légales et rechercher la version des autorités compétentes qui sont dignes de foi, au risque de se laisser emballer par les laboratoires de fake news.

L’imam Cissé Djiguiba, directeur général du Groupe de presse confessionnelle Al-bayane, a souligné que « la parole (la communication) est une responsabilité, un engagement et un témoignage ». De ce fait, l’on doit avoir une « source sûre » avant de la libérer.

Quant à l’imam Hamidou Berthé, il a évoqué la position de l’islam, faisant savoir que le croyant ne devrait pas se prononcer ou spéculer dans ce dont il « n’a pas de connaissance, puisque l’oreille qui entend, l’oeil qui regarde et la conscience qui approuve feront l’objet d’un compte à rendre devant Allah le jour du jugement ».

L’Imam Moustapha Soumahoro, représentant du Cheikh Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des imans, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim), a salué cette initiative des jeunes musulmans, tout en insinuant que le véritable croyant doit contrôler son langage.

Il a d’ailleurs annoncé qu’un Département chargé de la Promotion de la jeunesse vient d’être créé au sein du Cosim avec comme responsable le professeur Yaya Karamoko, assisté de Amadou Diao pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse.

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des forums de large audience ont signé le 3 avril 2021 à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut d’Allah sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Médias: 4 réflexions pour pérenniser une entreprise de presse

Dépasser ses compétences, poursuivre ses rêves, réinvestir en circuit fermé et l’internationalisation, sont les ferments pour développer une entreprise de presse, selon l’enseignant-chercheur ivoirien en journalisme, Dr David Youant.

M. Youant a développé ces réflexions le dimanche 27 juin 2021 au cours de la 13e session de la Quinzaine du Numérique, une tribune organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), via sa plateforme whatsApp « Univers numérique », rapporte une note d’information transmise à APA.

Reformulant la thématique du jour, il a développé ses réflexions autour de l’objet suivant: « Gestion des médias : les 4 bons réflexes pour développer et pérenniser son entreprise de presse ».

La première réflexion a porté sur « le dépassement de fonction ». Pour Dr Youant, lorsqu’un journaliste décide de se lancer dans l’entrepreneuriat en créant une entreprise de presse, il devra, en plus de son métier porter d’autres casquettes.

Souvent, contre son gré, il est gestionnaire de projets, comptable, chargé des ressources humaines, commercial. De ce fait, il devra dépasser sa fonction de base, pour acquérir d’autres capacités pour assurer une bonne gouvernance. 

« Il apparait alors nécessaire pour un journaliste qui dirige une entreprise de presse, de s’intéresser à la gestion administratives et des ressources humaines, au droit du travail, à la fiscalité, au marketing et au développement des TIC », a-t-il soutenu.

Deuxièmement, il relèvera qu’il faut « toujours continuer de rêver », car une entreprise qui fonctionne est avant tout la matérialisation d’un rêve, transformé en projet. Et ce rêve ne devrait pas s’arrêter dès le démarrage de l’activité.

 « L’eau est à la plante ce que le rêve est à l’entrepreneuriat, c’est-à-dire sa source de vie », a-t-il estimé, avant d’ajouter que le rêve est la sève de l’ambition et en général, il ne cesse lorsqu’on pense avoir atteint l’objectif fixé au départ.

« Je dirais que la fragilité (des médias) est liée à la personnalité des promoteurs, au manque de vision. Nous savons tous que certains d’entre nous sont dans ce métier parce qu’il leur garantit une audience et de l’influence », a-t-il fait observer.

« Réinvestir en circuit fermé », est la troisième réflexion soulevée par Dr David Youant. En proposant du contenu d’actualité, soit gratuitement, soit avec une contrepartie financière, l’investisseur doit « absolument adjoindre » d’autres services.

« Ces services secondaires doivent être à la fois autonomes et complémentaires de l’activité principale, de sorte à créer un circuit fermé de métiers qui font croître l’entreprise de manière harmonieuse et homogène », a-t-il renchéri. 

Ils doivent en outre être « autonomes parce que ce sont des services qui constituent le cœur de métier d’autres entreprises et, pris tout seul, leur mise en œuvre peut contribuer à la rentabilité de la société sur le long terme », a-t-il poursuivi.

« Par exemple, lorsqu’un opérateur économique décide d’investir dans une ferme avicole, son cœur de métier sera sans nul doute la vente de volaille ou d’œufs, en gros et demi-gros. Par contre, il peut bien y adjoindre une activité de production et de vente d’aliments pour volaille, de produits phytosanitaires ou d’accessoires de fermes », a-t-il expliqué.

Selon lui, cette approche à un double avantage, notamment la réduction de ses coûts de productions, en l’occurrence ici les aliments des volatiles, les accessoires des fermes et les produits phytosanitaires, puis augmenter le chiffre d’affaires, en captant d’autres revenus en vue d’éloigner l’entreprise des risques de faillite.

« Que ce soit dans l’hôtellerie, l’automobile, le divertissement, la restauration, la mode, les médias, le cinéma, le BTP, les télécommunications etc, la majorité des grands groupes mondiaux ont eu recours à cette stratégie d’investissements en circuit fermé, soit en créant de nouvelles sociétés, soit en prenant des parts dans celles existantes, mais à fort potentiel de croissance », a-t-il fait remarquer.   

La quatrième réflexion est « exporter » son entreprise. Car, appliquer la stratégie d’investissement en circuit fermé ne suffit pas, à en croire Dr Youant. Il faut augmenter la valeur vénale de l’entreprise de presse.

C’est pourquoi, le promoteur doit y ajouter l’internationalisation pour réduire la vulnérabilité de son groupe, parce qu’investir dans un même espace géographique, sans exporter ses compétences et savoir-faire, revient à mettre tous ses œufs dans le même panier.

« En cas d’instabilité sociopolitique, de pression fiscale ou d’un déclin général du marché, c’est toute la chaîne de valeur qui s’en trouvera impactée », mentionne l’enseignant-chercheur. 

Dr Youant, directeur général de Alerte Info, la première agence de presse privée ivoirienne, note toutefois que « le caractère novateur d’un média ou l’originalité de son modèle économique, n’en font pas forcément une activité exportable dans des pays, où cela n’existerait pas ».

Pour bien s’internationaliser, il faut non seulement faire une étude de marché, mais surtout s’assurer que le pays choisi dispose d’un marché captif, qui fait déjà partie du portefeuille client de la maison-mère, a-t-il conseillé. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Electricité: le gouvernement ivoirien déclare la « fin » du rationnement

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a annoncé vendredi la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, Patrick Achi, rapporte une note de la Primature.

« Des mesures importantes ont été prises et, depuis le 25 juin 2021, le rationnement de la fourniture d’électricité aux ménages a pris fin. Les ménages sont désormais approvisionnés en électricité de façon continue », a dit M. Thomas Camara. 

« La situation de rationnement est réglée définitivement « , a ajouté M. Thomas Camara, au terme d’une réunion présidée par le Premier ministre Patrick Achi avec le secteur privé et les organisations de la société civile, souligne la note.

A propos des industriels, « la fin du rationnement est prévue pour le 15 juillet 2021 », poursuit la note. Un programme de rationnement de la fourniture d’électricité avait été engagé le 10 mai 2021 à la suie d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques.

Rationnement électricité: « moins de 1% » des ménages touchés en Côte d’Ivoire

La proportion des ménages touchés par le programme de rationnement de la fourniture d’électricité en Côte d’Ivoire est passée de 15% à « moins de 1% », du 10 mai au 2 juillet 2021, tandis que le temps d’alimentation des industriels s’est accru de 48h à 96h.

Ces données ont été indiquées, vendredi à Abidjan, par le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), en charge de la distribution et de la commercialisation, M. Mathias Kouassi, dans une déclaration établissant le bilan et les résultats du programme de rationnement sur huit semaines.

Cette performance montre l’allègement progressif et constant du programme de rationnement de l’électricité, aussi bien pour les ménages que pour les industriels, s’est félicité M. Mathias Kouassi.  

Les résultats présentés ressortent que « la proportion des ménages touchés par le rationnement est passée de 15% au début du programme à moins de 1% dès le 19 juin 2021 » jusqu’à ce jour.  

Pour les temps d’alimentation des industriels, dont les périodes étaient de 48 heures, sont passées progressivement à 64h pour s’établir à 96 heures, aujourd’hui, soit 16h par jour pendant six jours de la semaine. 

Une gestion efficiente

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place depuis le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, pour juguler la crise énergétique. 

En vue d’une gestion efficace de la situation, la compagnie a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plages de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout. 

« Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin, nous sommes passés à moins de 1% de clients rationnés par plage de 6h », a fait savoir le DGA de la compagnie. 

Cela, mentionnera-t-il, a permis à « 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine ».

« Depuis le 26 juin, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s‘est pratiquement arrêté », a rassuré M. Mathias Kouassi. 

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

« Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à aujourd’hui », a-t-il détaillé. 

Engouement autour des canaux digitaux 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients. 

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes , le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne. 

« Pendant les huit semaines d’application du programme, la période la plus difficile du rationnement a été la semaine du 17 au 23 mai avec un impact de 20% des clients chaque jour pendant 6h (où) les clients étaient rationnés 6j/7 », a fait observer M. Kouassi.

Sur sept semaines de la période de rationnement, la tendance était « positive avec une absence d’aléa majeur », a-t-il souligné, avant d’ajouter que cela a permis d’éviter de rationner la fourniture d’électricité ou de réduire les créneaux horaires. 

Aujourd’hui, « l’engouement de nos clients autour des canaux digitaux et téléphoniques mis en place (…) ont permis de porter l’information à l’ensemble de la population de manière efficace et dynamique », a-t-il poursuivi. 

Young Leaders 2021: les 100 lauréats dévoilés

Les 100 Young Leaders constituant la promotion 2021 de la French-African Foundation viennent d’être dévoilés, lors d’une cérémonie retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Ces 100 profils qui respectent une stricte parité, sont marqués par la diversité sectorielle et géographique. Ils ont été distingués parmi près de 3 000 Africains et Français âgés entre 28 et 40 ans.

Leur sélection a été faite au terme d’une campagne de recrutement d’un mois et demi. Ces cent lauréats marquent la montée en puissance du programme et des valeurs portées par la Fondation. 

Le processus de sélection qui a mobilisé un jury indépendant composé de décideurs publics et de représentants du monde des affaires, a été rendu public après une campagne marquée par une pléthore de profils.  

Une sélection inclusive

Cette promotion intègre des secteurs innovants comme le legal tech ou encore l’entreprenariat lié aux enjeux environnementaux avec sa stricte parité et des acteurs issus du monde des affaires publiques, business, culture, médias et sport.

Sur ce contingent, 25 pays africains sont représentés, en plus de la France. L’origine des lauréats indique une majorité de profils francophones (78), le reste étant constitué de profils anglophones. 

Au sein de cette promotion, 65 lauréats sont des nationaux et 35 des binationaux. Hormis la France, le Nigeria, le Bénin et le Sénégal, arrivent dans le trio de tête, avec respectivement 9; 7 et 6 lauréats. L’âge moyen de la promotion est de 34,5 ans.

Parmi les secteurs d’activité les plus représentés, figurent les services financiers (14), les médias & divertissements (12), les services aux entreprises (11), et, ex-aequo, le sport et la sphère gouvernementale (10). 

Si ce palmarès fait la part belle aux grands groupes internationaux (Orange, Lactalis, Deloitte, Suez, Canal+ International, Bank of Africa) et fondateurs de startups, une nouvelle génération de dirigeants publics et politiques figurent aussi en pôle position.

« Cette nouvelle promotion témoigne de la force des rapports franco-africains au service de problématiques communes. Elle renforce considérablement la communauté Young Leaders existante », a déclaré Alexandre Coster, Co-président de la French-African Foundation.

M. Alexandre Coster, a soutenu que le nombre de lauréats, la diversité et la qualité de leurs profils, la place accordée aux talents féminins, le maillage continental assuré par la diversité géographique sont autant d’atouts au service de la construction d’un avenir commun durable et inclusif ». 

Une promotion impressionnante

« Au-delà de l’effectif qui a été multiplié par trois, la sélection Young Leaders 2021 est une promotion impressionnante de par son enthousiasme et son niveau d’engagement pour faire émerger des solutions nouvelles à l’échelle locale, nationale et internationale », s’est félicité Khaled Igue, Co-président de la French-African Foundation. 

« C’est de cette énergie transformatrice dont nos sociétés françaises et africaines ont besoin. La French-African Foundation au travers du programme est le catalyseur de cette énergie », souligne Khaled Igue. 

Animée par la journaliste de RFI Diara Ndiaye, la cérémonie, tenue en soirée, a été l’occasion de dévoiler l’application qui sera dédiée à la communauté Young Leaders. Elle a réuni une centaine de personnalités.  

Parmi ces personnalités, figurent des partenaires de la French-African Foundation et des membres du comité de sélection, tels que Bertrand Walckenaer, directeur délégué de l’AFD, Thierry Déau, PDG de Meridiam. Le discours de clôture est revenu à l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte. 

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine et de soutenir le potentiel de leadership et de management de la nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce programme offre la possibilité aux lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Sénégal : la Bad appuie l’élargissement de l’assiette fiscale

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 65 millions d’euros, soit plus de 42 milliards Cfa, pour appuyer les réformes sur la mobilisation des ressources internes.L’approbation du Conseil d’administration de la Bad porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue l’an dernier pour permettre au Sénégal de réagir à la crise sanitaire.

Selon le communiqué de la Bad parvenu ce vendredi à APA, cet appui financier devrait par ailleurs permettre de promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements au Sénégal.

Dans le contexte socio-économique post-Covid-19, les deux axes du programme PAMRER II, à savoir, la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l’assiette fiscale ; et le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements, sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).

La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.

Cette nouvelle phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale et l’échange automatique de données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale, renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle.

Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des Zones économiques spéciales, à adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.

La Bad souligne que ce programme bénéficiera à la population. En effet, indique-t-elle, une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État et financer les services publics pour améliorer les conditions de vie des populations. 

De plus, poursuit la banque, une administration fiscale plus performante devrait baisser les coûts de transaction pour les particuliers et entreprises lors de leur déclaration d’impôts. Et enfin, la mise en œuvre des réformes et projets stratégiques devraient accroître l’attractivité des investissements et stimuler la création d’emplois.

« Si les deux axes de réformes soutenus par le PAMRER, à savoir la mobilisation des recettes et l’attractivité du pays en tant que destination d’investissements, étaient importants avant la pandémie, ils sont désormais essentiels pour la relance de l’économie, mais aussi sa résilience à moyen terme. L’approbation de la deuxième phase de ce programme est une grande avancée, sachant néanmoins que les efforts doivent être maintenus et intensifiés en vue de la phase III », a déclaré la directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest Marie-Laure Akin-Olugbade, citée par la note.

Nigeria : le parlement adopte le projet de loi sur l’industrie pétrolière

Les membres des deux Chambres de l’Assemblée nationale nigériane ont adopté le Petroleum Industry Bill (PIB) après environ 13 ans de délibérations législatives.Le président du Sénat nigérian, Dr. Ahmad Lawan, a déclaré lors de la séance plénière tenue, jeudi à Abuja, que les démons derrière la non-adoption du projet de loi pendant de nombreuses années avaient été vaincus. Il a déclaré que le Sénat espérait voir le président Muhammadu Buhari signer le projet de loi dès qu’il lui serait transmis. Selon lui, le texte avait reçu la contribution des pouvoirs exécutif et législatif.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le projet de loi avait été adopté après un examen minutieux de chacune de ses clauses. Ils ont, cependant, ajouté qu’avant d’adopter le projet de loi, les sénateurs avaient rencontré à huis clos, le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, le chef Timipre Sylva, et le Directeur général du groupe de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Mallam Mele Kyari.

L’adoption du projet de loi intervient exactement 13 ans après sa première présentation à l’Assemblée nationale en 2008. La presse locale ajoute que le président Muhammadu Buhari avait présenté le 28 septembre 2020 le projet à l’Assemblée nationale pour réexamen.

Le PIB vise à introduire des changements dans la gouvernance, le cadre administratif, réglementaire et fiscal de l’industrie pétrolière et gazière nigériane afin d’assurer la transparence, de renforcer les institutions dirigeantes et d’attirer les investissements, entre autres objectifs.

Bien que le PIB ait été adopté par l’Assemblée nationale, la question des 3% de participation aux bénéfices pour les communautés d’accueil reste un litige à résoudre.

Les communautés productrices de pétrole vont cependant le rejeter car estimant qu’il est inadéquat, compte tenu des décennies de dégradation de leur environnement du fait de l’exploration et de l’exploitation du pétrole dans leur milieu.

Pluies diluviennes: 2 morts dans un glissement de terrain à Abidjan

Un glissement de terrain, survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Attécoubé, une commune située dans l’Ouest d’Abidjan, a fait deux morts, selon des témoins.

L’incident s’est produit à Attécoubé Santé 3, un quartier précaire dont le relief comporte des talwegs et des flancs de collines, une zone à risques où habitent des populations à faibles revenus. 

Cette année, le pays a connu une longue saison sèche. Les pluies qui ont commencé, il y a quelques semaines, pourraient entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des bassins d’orage.  

Des inondations et des glissements de terrains ont fait en juin 2018 à Abidjan 18 morts, conduisant le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Jeux Olympiques Tokyo 2021: la liste des Éléphants U23 dévoilée

Le sélectionneur des Éléphants U23, Haidara Soualiho, a dévoilé vendredi la liste des joueurs retenus pour les Jeux Olympiques Tokyo 2021, lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Après avoir indiqué la liste des Eléphants U23 pour les Jeux Olympiques Tokyo 2021, M. Haidara Soualiho a souligné que la préparation des matches aura lieu du 5 au 15 juillet 2021 à Songon Ivoire Académie, à l’Ouest d’Abidjan. 

Voici la liste des Éléphants U23 

 Gardiens de but

1- IRA TAPE ELIEZER (Fc San Pedro, COTE D’IVOIRE)

2- NAGOLI OUPOH MAXIME (Sol FC, COTE D’IVOIRE)

3- TIE NICOLAS (Victoria Guimares, PORTUGAL)

Défenseurs

4- KOUAO KOFFI FRANCK (Fc Vzela, PORTUGAL)

5- OUATTARA ZIE (Victoria Guimares, PORTUGAL)

6- SINGO WILFRIED (Torino, ITALIE)

7- BAILLY ERIC (Manchester United, ANGLETERRE)

8- DABILA KOUADIO YVES (Mouscron, BELGIQUE)

9- DIALLO CHESTER (Ajaccio, FRANCE)

10- GNAKA SILAS (Kas Eupen, BELGIQUE)

Milieux de terrain

11- EBOUE CHRIST (Genk, BELGIQUE)

12- DOUMBIA IDRISSA (Sporting, PORTUGAL)

13- KESSIE FRANCK (Ac Milan, ITALIE)

14- DIALLO AMAD (Manchester United, ANGLETERRE)

15- MAX GRADEL (Sivasspor TURQUIE)

16- DAO YOUSSOUF (Sparta Praha, REP. TCHÈQUE)

Attaquants

17- TIMITE CHEICK (Amiens, FRANCE)

18- KOUAMÉ CHRISTIAN (Fiorentina, ITALIE)

19- BAYO VAKOUN (Celtic Glasgow, ECOSSE)

20- KEITA MORY (Ursl Visé, BELGIQUE)

21- KEITA KADER (Kvc Westerlo, BELGIQUE)

22- DOUMBIA ABOUBACAR JUNIOR (Maccabi Nitanya, ISRAËL)

L’Ivoirienne Caroline Dasylva ambassadrice d’une enseigne allemande

L’animatrice télé ivoirienne Caroline Dasylva vient de signer à Abidjan un partenariat avec l’enseigne allemande Kaiser, un leader mondial en matière d’appareils de cuisine.

Avec son talk-show « C’Midi », Caroline Dasylva s’est incrustée dans le paysage audiovisuel ivoirien comme une figure emblématique. Suivie sur les réseaux sociaux, notamment par près d’un million de personnes sur Facebook, elle amplifiera la communication de la marque.

« Ce qui m’a le plus séduit, c’est la finition et le raffinement sur le mobilier de cuisine », a déclaré mercredi Caroline Dasylva, lors d’une cérémonie de présentation des offres dans un showroom à Cocody-Angré, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

« Aujourd’hui, nous femmes, avons besoin de se sentir bien dans nos cuisines », a ajouté cette influenceuse des médias qui compte aider l’enseigne à réussir son ancrage sur le marché ivoirien.

Depuis février 2016, la marque opère sur le marché ivoirien. Le directeur général de la représentation de cette branding en Côte d’Ivoire,Tarun Goswami, a dit être « convaincu d’aller très loin avec Caroline Dasylva ».

La représentation offre des fours électriques, des hottes aspirantes, des plaques à induction, des tables de cuisson, des réfrigérateurs et des cuisinières à gaz répondant aux normes internationales.

« German brand award 21 », cette enseigne s’affiche comme la meilleure marque d’appareils de cuisine en Allemagne. Son atout majeur est son unique service après-vente comprenant l’installation et l’assistance gratuitement assurées par ses techniciens.

Caroline Dasylva qui avait commencé à fasciner les auditeurs des radios campus, Cocody FM et Abidjan 1, avant d’être révélée aux Ivoiriens lors du plateau service « Midi chez nous » à la RTI 1, la chaîne de télévision nationale, grâce à son professionnalisme, deviendra une vedette nationale.

 Elle a porté au sommet pendant six ans le talk-show le plus suivi de la sous-région, l’émission « C’Midi » sur RTI1. Avec d’immenses talents, doublés d’une fusion avec les téléspectateurs, elle décrochera plusieurs prix dont celui de meilleure animatrice d’émission culturelle en Afrique de l’Ouest aux Quama Awards, en 2016, à Bamako.

Entrepreneure ambitieuse et femme de challenge, elle ne s’impose aucune limite, s’offrant plusieurs  cordes à son arc. Ce partenariat avec cette branding de la firme allemande, aura une durée d’un an, de 2021 à 2022.

Sénégal : l’installation du Haut commandant de la Gendarmerie à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la feuille de route du nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et de la politiqueVox Populi parle d’une main de fer pour faire régner « l’ordre ». Le nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire, Moussa Fall a donné le ton dans les colonnes du journal. « Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté ».

Après son installation hier à la Caserne Samba Diéry Diallo, le Général « Moussa Fall monte la garde » titre Le Quotidien. Le nouveau patron s’est fixé pour ambition de « bâtir » une gendarmerie ancrée dans « les valeurs républicaines ».

Le Soleil détaille la feuille de route de Moussa Fall et annonce que la Légion de la Gendarmerie de Mbao (LGI) sera portée à trois regroupements, le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) sera remis à niveau et l’effectif porté à 20.000 gendarmes à l’horizon 2025

En politique, Sud Quotidien informe que Macky Sall fait face à une « grande épreuve » car devant organiser des élections locales et sans contestation face à une opposition déterminée, le tout en tenant compte des points de désaccords du dialogue politique et les recommandations de la Cedeao sur la fin du « parrainage citoyen ».

Walf Quotidien évoque une dualité entre le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) et le Front de résistance nationale (FRN), deux pôles de l’opposition. Le FRN qui réunit une partie de l’opposition, accuse la nouvelle étoile montante de la scène politique Ousmane Sonko, d’être trop « suffisant » dans sa démarche vis-à-vis du FRN.

Dans les colonnes de L’AS, il est question de la Covid-19 et de l’inquiétante percée du variant « Delta ». Le journal explique que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) tire la sonnette d’alarme sur l’Afrique.

L’Observateur exploite le document sur la traite des personnes publié hier jeudi. Le journal révèle un réseau de « trafic sexuel sur l’axe Dakar-Bissau . La parution fait état du contenu « explosif » du rapport d’État américain et affirme que des diplomates sont cités comme « complices ».

Libération parle de la bamboula foncière dans la bande des filaos de Guédiawaye, département de la région de Dakar. Le journal parle d’une « fiesta des impôts et du Cadastre ». La Coopérative du Cadastre s’est tapée 5 hectares, celle des impôts, 14 hectares : 4 à Wakhinane, 4 à Golf, et 6 à Gadaye.

En sport, place aux deux premiers quarts de finale de l’Euro 2020 ce vendredi. « Duel euphorique » entre la Suisse et l’Espagne et « choc épique » entre Belgique et Italie titre Stades. Pour Record, un « titan » va tomber dans le choc entre la Belgique et l’Italie tandis que la Roja devra se méfier du couteau suisse.

Présidence Mugefci: Dr Korotoumou Koné annonce sa candidature

Le médecin Koné Korotoum épse Coulibaly vient de déclarer sa candidature à l’élection du président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugef-ci), prévue en septembre 2021.

Médecin, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste, Dr Koné Korotoum épouse Coulibaly, a indiqué à la presse locale sa volonté d’être candidate à la présidence de la Mugef-ci. Et ce, pour apporter son expertise à la mutuelle.

Étant dans le domaine médical, Dr Korotoumou Koné veut aider les patients à se prendre en charge, et à avoir accès aux médicaments qui coûtent généralement chers, surtout ceux atteints de pathologies chroniques. 

« Je me suis rendue compte qu’il y a beaucoup de difficultés au sein de cette mutuelle. J’ai dû donc mettre en stand bye mon projet afin de trouver des solutions au problème de la maison avant de ressortir mon projet là où je l’ai gardé », a-t-elle dit.

Concernant le processus électoral, en cours, qui soulève des suspicions entre les parties, elle a dit compter sur l’autorité compétente pour ramener les choses à l’ordre.

Dr Korotoum Koné a martelé que le bureau sortant s’est arrogé des attributs qui ne sont pas les siens. Toutefois, croit-elle que « les élections seront organisées dans les meilleures conditions », car il s’agit d’une élection de liste.

Les listes comprennent 300 délégués répartis sur toute l’étendue du territoire dont la majeure partie se trouve à Abidjan. En outre, les délégués élus le jour du vote élisent par la suite le Conseil d’administration. 

Pour elle, les mutualistes devraient prendre « conscience que ce sont eux qui peuvent changer les choses ». Par conséquent, ils ont le droit de vote et qu’ils usent de ce droit là pour changer les choses.

« Le jour des élections, qu’ils comprennent que quand ils vont décider, c’est pour ce qu’ils attendent pendant quatre prochaines années. Il ne faudrait pas qu’ils viennent avec des préjugés, c’est le projet qu’ils doivent voter », a lancé Dr Korotoumou Koné.

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, unité et renaissance (MUR), a déjà déclaré sa candidature pour présider aux destinées de la Mugefci.

Côte d’Ivoire: création d’une force de répression de l’orpaillage illégal

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la création d’un Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal.

Ce Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal est « fort de 560 éléments dont 460 gendarmes et 100 agents des eaux et forêts ». Il sera « spécialement équipé pour intervenir sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué du Conseil national de sécurité. 

Cette force est mise en place dans un contexte où le pays fait face à des attaques terroristes récurrentes, notamment dans l’extrême nord.  Le Conseil, présidé par le président ivoirien, a autorisé cette unité spéciale de sécurité au regard des « effets dévastateurs de l’orpaillage illégal » sur l’environnement.  

A travers cette mesure, l’État affiche son soutien à la formalisation et à un encadrement des exploitations minières artisanales à petite échelle. 

Covid-19: 1 million de doses d’AstraZeneca attendues en Côte d’Ivoire

L’État de Côte-d’Ivoire annonce avoir commandé 1 million de doses d’AstraZeneca, notamment attendues pour le mois de juillet 2021.

Cette forte commande du vaccin anti-Covid-19  AstraZeneca a lieu à la suite d’une rupture de stock dans la plupart des centres de vaccination. 

Au cours d’une réunion du Conseil National de Sécurité, présidé jeudi par Alassane Ouattara, le ministre en charge de la Santé a fait l’état de la situation de la vaccination anti-Covid-19. 

Il a indiqué que depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, ce sont 757.123 doses de vaccins qui ont été administrées, à la date du 29 juin 2021, avec 76.603 personnes ayant reçu les deux doses.

Le ministre en charge de la Santé a, par ailleurs, porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a reçu le 16 juin 2021, 100.620 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX.

Le 26 juin 2021, le pays a été bénéficiaire d’un don de la Chine de 100.000 doses du vaccin Sinopharm et le 28 juin 2021, de « 100.000 doses du vaccin AstraZeneca de la part du Mali ». 

La Côte d’Ivoire a passé, le 09 juin 2021, une commande pour 1.000.000 de doses du vaccin AstraZeneca, qui sera livrée en juillet 2021.

A la date du mercredi 30 juin 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 48.305 cas confirmés de COVID-19 dont 47.834 guéris, 313 décès et 158 cas actifs.

Son taux de positivité qui se situe en dessous de 3%, demeure l’un des plus faibles en Afrique. En outre, le nombre moyen de nouveaux cas de COVID-19 enregistrés dans le pays est en baisse constante depuis le mois d’avril, reflétant une bonne maîtrise de l’épidémie. 

Le nombre moyen de cas par jour est passé de 72 en avril à 40 en mai et 33 en juin 2021. De même, le nombre de décès connaît une baisse avec 42 décès enregistrés en avril, 19 en mai et 8 en juin 2021.

Côte d’Ivoire: 1,27 milliard Fcfa de l’UE au profit de 51 ONG

Des subventions d’un volume de 1,275 milliard Fcfa au profit de 51 structures associatives ivoiriennes, octroyées par l’Union européenne (UE), ont été lancées jeudi au Centre pilote de la mairie de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Ces subventions interviennent dans le cadre du projet Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANE 2), financé par l’Union européenne (UE). Elles ont été lancées à l’occasion du 4e Comité de pilotage du projet LIANE.

Les organisations bénéficiaires ont été notamment retenues à la suite d’un appel à proposition du projet LIANE 2, financé en moyenne à hauteur de 25 millions de Fcfa, au profit de bénéficiaires répartis dans tout le pays.

Les subventions viennent notamment renforcer le rôle des associations dans l’accompagnement et l’interpellation des politiques publiques (environnement, accès aux droits, santé, foncier, gestion des déchets, filières agricoles).

« Actuellement, il y a 51 projets, globalement on a dit qu’on fait beaucoup plus de petits projets parce qu’on a vu que ce n’est pas seulement les grands projets qui font la différence », mais beaucoup de petits projets aussi, a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

L’ambassadeur de l’UE a souligné que les questions relatives à l’environnement sont une « priorité » pour l’institution et les actions du gouvernement doivent s’inscrire dans cette optique. Pour les entreprises, tous les aspects de la chaîne de valeur doivent préserver l’environnement.

Le deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, Aka Anodjo, a fait savoir que la commune compte 30 Km de bordure de mer et connaît une avancée de l’érosion de ses côtes. Cette problématique est d’ailleurs adressée dans le cadre d’un projet.

Le long des côtes, une association collecte les déchets plastiques qui devraient à terme être transformés pour fabriquer des pavés aux fins de bitumer certaines rues de la cité, surtout au niveau des habitats précaires estimés à 40%.

A côtés des thématiques centrales, les questions de discrimination liées au genre arrivent en seconde position, transversalement à l’environnement. Plusieurs micro-initiatives travaillent sur ces sujets dont les activités sont visibles.

Traite d’enfants: 10 personnes condamnées en Côte d’Ivoire

Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.

Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.

Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.  

« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.

M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.

« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.

« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».

Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.

Gbagbo effectue un « voyage strictement privé » à Kinshasa

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, effectuera un « voyage strictement privé » à Kinshasa, en RDC, du 2 au 8 juillet 2021, annonce son porte-parole, Koné Katinan dans un communiqué.

« M. Gbagbo effectuera un voyage à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021 », indique un communiqué de presse signé par M. Katinan Koné.   

Selon le porte-parole de l’ancien président ivoirien, « ce voyage est d’ordre strictement privé ». Il prendra un vol commercial à partir de l’aéroport international Félix  Houphouët  Boigny  le  vendredi  2  juillet  2021.

Il regagnera Abidjan également par vol commercial le jeudi  8 juillet 2021, souligne le porte-parole de M. Gbagbo, Justin Katinan Koné. 

La RDC est le premier pays où l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, effectue un déplacement hors de son pays, depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021.

M. Gbagbo a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

Au cours de sa détention à la prison de shevenwingen, à La Haye, M. Laurent Gbagbo a rapporté avoir eu une amitié avec Jean-Pierre Bemba. En outre, a-t-il fait savoir que de nombreux chefs d’Etat l’ont soutenu durant son séjour carcéral. 

Côte d’Ivoire: les prix du carburant maintenus à 615 FCFA/litre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil restent inchangés à 615 Fcfa le litre, en Côte d’Ivoire, du 1er au 31 juillet 2021, selon une note du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Pour le mois de juillet 2021, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre du gasoil, maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est bloqué à 555 FCFA et ce depuis des années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 FCFA, ainsi que celui de la bouteille de 12 Kg, fixé à 5.200 FCFA. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Le Sénégal se dote d’un Comité de suivi du contenu local

Cet organisme de régulation du secteur des hydrocarbures est composé de quinze membres dont sept sont issus de l’Administration publique.Cinq représentants du secteur privé national et des entreprises du secteur des Hydrocarbures, un de la Société civile et deux représentants des syndicats constituent les huit autres membres du CNSCL, officiellement installés ce jeudi 01 juillet 2021.

Selon le Secrétaire Permanent du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) et Président dudit Comité, Ousmane Ndiaye, plus de 80% des moyens utilisés dans l’exploration, le développement et la production des hydrocarbures en Afrique proviennent de l’étranger.

« Ainsi, notre stratégie de création de valeurs vise à réduire les importations en optimisant la production locale », a fait savoir M. Ndiaye qui présidait la cérémonie solennelle d’installation des membres du CNSCL.

La création du Comité national de suivi du contenu local a pour objectif de permettre au Sénégal de tirer le meilleur profit des richesses qu’apportent le pétrole et le gaz. Cela en veillant sur les importations du matériel destiné à l’exploitation de ces ressources, à la production, mais aussi à la main d’œuvre qui sera utilisée sur les différents sites.

Les quinze membres du CNSCL ont donc pour  mission de définir, dans un cadre proposé par le secrétariat technique, les méthodes de fonctionnement qui régiront ces différents aspects.

A travers ce comité,  le secteur privé local bénéficiera également d’un accompagnement devant lui permettre de tirer le maximum de profit des partenariats mis en place avec les majors pétroliers.

Le Comité national de suivi du contenu local est l’organe de pilotage et pilier essentiel dans le dispositif de la politique du contenu local. Il a pour rôle principal de s’assurer d’une mise en œuvre efficace et effective de la politique du contenu local élaborée par l’Etat du Sénégal.

Le Sénégal se fixe comme objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030. Autrement dit, il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières.

« Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière », selon la Loi sur le contenu local.

Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.

Présidentielle nigérienne : Mahamane Ousmane saisit la Cedeao

Débouté par les juridictions locales, Mahamane Ousmane se rabat vers la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’opposant continue de contester la victoire de l’actuel président Mohamed Bazoum déclaré vainqueur au second tour de la présidentielle le 21 février 2021. Le candidat du pouvoir avait récolté 55,66% des voix contre 44,34% pour le candidat du RDR Tchanji selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

Mahamane Ousmane revendiquant toujours la victoire, avait saisi d’une requête la cour constitutionnelle, mais la plus haute juridiction avait rejeté son recours confirmant la victoire de Bazoum. Défait au plan local, Ousmane saisi la juridiction de la Cedeao.

« Nous reprochons un certain nombre de violations de droits de l’homme et de discriminations » a soutenu d’emblé un de ses avocats maître Abdourahamane Lirwana. La robe noire rembobine: « la Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation.»

Mahamane Ousmane a-t-il- été motivé par la récente condamnation de cette même cour à l’endroit de l’Etat nigérien à verser 50 millions Fcfa à un activiste dont la détention a été jugée illégale ? Lui qui a dirigé entre novembre 2006 et août 2011 le Parlement de la Cedeao espère obtenir gain de cause dans ce recours de la dernière chance.

L’organisation intergouvernementale et l’Organisation des nations unies (Onu) avaient condamné les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle sans pour autant remettre en cause la fiabilité des résultats.

Mahamane Ousmane (71 ans) figure historique de la vie politique nigérienne est le premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Il a dirigé le pays pendant trois ans avant d’être renversé en 1996 par un coup d’Etat dirigé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, assassiné à son tour le 9 avril 1999 lors d’un second coup d’Etat par des éléments de sa garde personnelle.

Burkina : le chef de l’Etat prend contact avec le nouveau gouvernement

Roch Marc Christian Kaboré a réuni, ce 1er juillet, le nouvel attelage gouvernemental censé lui permettre de « donner un nouveau souffle » à ses engagements.Le jihadisme fait vivre au Burkina des heures sombres. Début juin, le pays des hommes intègres a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire. A Solhan, une localité de 3000 habitants située au Nord-Est, des hommes armés ont tué en une nuit plus de 150 personnes.  

Dans son discours à la nation, prononcé le 27 juin, Roch Marc Christian Kaboré s’était engagé à prendre des mesures fortes pour contrer les groupes jihadistes. C’est dans cet esprit qu’il a notamment limogé Chérif Sy, ministre de la Défense et Ousséni Compaoré, ministre de la Sécurité. Ce dernier est remplacé par Maxime Koné.

Comme il l’avait fait en 2015, le président burkinabè a dorénavant pris le portefeuille de la Défense et des anciens combattants. Pour le seconder, il a nommé le colonel-major Barthelemy Simporé.

La formation du nouveau gouvernement est intervenue dans un contexte de contestation. En effet, la semaine dernière, des manifestations contre l’insécurité ont été organisées dans le pays. Les partis de l’opposition envisagent aussi de battre le pavé pour dénoncer « l’incapacité du gouvernement » face à la menace jihadiste.

Sénégal : Politique, économie et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, l’économie et les faits de société.En politique, Walf Quotidien parle du « pari risqué » de Macky Sall avec la pléthore de partis politiques dans Benno Bokk Yakaar, la coalition présidentielle. Le journal renseigne qu’en voulant satisfaire tout le monde, Macky Sall court inexorablement à sa perte.

Sud Quotidien dissèque les réformes majeures du président Macky Sall entre « forcing » et « imprécisions ». Le journal cite quelques exemples avec l’adoption récemment de la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale et auparavant l’adoption de la loi sur la réforme des collectivités locales avec l’Acte 3 de la décentralisation.

En économie, beaucoup de journaux se font l’écho de la hausse du budget du Sénégal pour 2021-2022 qui va dépasser la barre historique des 5000 milliards Fcfa informe L’Observateur. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo a dégagé devant les députés les « axes prioritaires du budget 2022 » contenus dans le Document de programme budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep).

Débat d’orientation budgétaire, Abdoulaye Daouda Diallo « adoubé » par les députés informe L’AS. L’argentier de l’Etat annonce un budget de 5000 milliards et accuse l’opposition de fabriquer des chiffres sur la hausse supposée des prix des denrées.

Dans Libération, il est question des « performances engrangées par le Sénégal depuis 2012 » dans les secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’énergie, les infrastructures, l’hydraulique, l’éducation, la santé. Requinqué, ADD a soutenu devant les députés que « le budget initial a été multiplié par deux » sans manquer de rappeler qu’il n’y pas « d’arriérés de paiement auprès des entreprises prestataires de l’Etat ».

Le Quotidien parle de « recettes miracles » dans la gestion budgétaire de juin 2021. Le journal souligne que les objectifs ont été dépassés de plus de 17 milliards.

Pour revenir aux faits de société, Libération parle d’une histoire de pédophilie à Yeumbeul Bène Baraque, un quartier de la banlieue dakaroise. La « la chute d’un prédateur » récidiviste informe la parution qui indique Naby Mané, un vendeur de fruits guinéen âgé de 31ans appâtait avec des fruits des jeunes filles pour les « violer ». Le journal renseigne que A.K, une gamine de 12 ans victime des assauts du « pédophile », traîne une grossesse de plus de trois mois.

L’AS évoque la révolte des habitants de Guédiawaye contre le « tong tong (partage) » des fonctionnaires sur le foncier dans la bande des filaos. Les jeunes de la localité accusent la Direction générale des impôts de domaines (DGID) de faire main basse sur 4 hectares.

En sport, Stades relance le débat sur la course au ballon d’or 2021 avec les éliminations de Benzema, Mbappé, Ronaldo et Lewandoswski à l’Euro. Le journal se demande si ces quatre prétendants ne sont pas « largués » dans l’attribution de la prestigieuse distinction.

Record de son côté se demande si le foot va-t-il enfin « rentrer » à la maison ? 25 ans après le fameux tube « Football is coming home » du groupe The Lightening Seeds sorti lors de l’Euro 96, l’Euro qui se refuse toujours à l’Angleterre va-t-elle enfin sourire aux Three Lions?

Lancement à Abidjan du Festival « Coming To Côte d’Ivoire »

Le Festival « Coming To Côte d’Ivoire », initié par La Francophonie en fête (LAFEF), une structure mise en place par de jeunes Ivoiriens, a été lancé mercredi à Abidjan, en présence du ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Selon le coordonnateur général du festival « Coming To Côte d’Ivoire », Souleymane Koné,  un acteur reconnu et confirmé du showbiz ivoirien, cette plate-forme vise à améliorer la qualité de vie des orphelins et des personnes en situation de handicap, d’une part.

Il a en outre pour objectif de de rassembler les investisseurs, les acteurs sportifs et culturels de renommée internationale autour des potentialités économiques,  touristiques et culturelles de la Côte d’Ivoire. 

« Coming To Côte d’Ivoire » comprend un volet actions sociales, awards, culture, éducation, festival, tourisme et humour. Au cours de ce festival, des artistes de renommée internationale se produiront sur scène aux côtés de célébrités ivoiriennes. 

Plus de 40.000 personnes en rotation sont attendues à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), durant 3 jours. L’événement se déroulera en deux phases, la première allant du 9 au 13 août 2021 et la seconde du 27 septembre à octobre 2021. 

A travers cette initiative, les organisateurs veulent contribuer à améliorer les infrastructures socio-éducatives et cultuelles au profit des orphelins, des personnes en situation de handicap, des veuves et favoriser leur intégration dans la vie active.

Un autre objectif est de sensibiliser la jeunesse via l’influence des célébrités de divers domaines, tout en promouvant la Côte d’Ivoire et son patrimoine culturel, a fait observer M. Messie Mboukou, directeur exécutif de la Francophonie en fête.

Le festival envisage de mettre en focus des métiers dits du futur, notamment l’écosystème du numérique avec la vulgarisation du digital et de l’informatique, et de lancer la Côte d’Ivoire sur des plateformes virtuelles (Facebook, Twitter…).

Par ailleurs, des artistes de renommée mondiale seront invitées à découvrir des endroits sublimes de la Côte d’Ivoire. Dans cet élan, ils parraineront certaines activités au profits des couches sociales vulnérables. 

« Les meilleurs acteurs dans plusieurs domaines d’activités ainsi que les meilleurs élèves du système scolaire ivoirien seront distingués au cours d’une soirée dénommée Glory Awards », a indiqué M. Messie Mboukou.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a annoncé que « le Fonds de développement touristique et Côte d’Ivoire tourisme sont partenaires institutionnels et financiers de Coming To Côte d’Ivoire » pour accompagner le festival. 

Par le biais de cet festival « vous appelez à la cohésion sociale et au vivre ensemble grâce à la culture qui est un facteur de rassemblement autour desquels des valeurs doivent fédérer », a ajouté le ministre du Tourisme. 

« Coming To Côte d’Ivoire nous invite à la découverte de cette belle Côte d’Ivoire, cette sublime Côte d’Ivoire », s’est-il félicité. Le pays veut s’afficher comme une destination privilégiée sur le continent à travers une culture forte et attractive. 

Côte d’Ivoire: 329 tonnes de pesticides obsolètes détruits

Trois cent vingt-neuf tonnes de pesticides et déchets associés ont été détruits en Côte d’Ivoire, depuis 2016, à la faveur du Projet des pesticides et déchets associés financé par la Banque mondiale.

Au terme de ce projet dont la phase 1 s’est achevée, le 30 juin 2021, un atelier a été organisé pour faire la restitution des résultats et faire des perspectives, à la Primature, en présence des partenaires.

Selon M. Georges Kouadio, coordonnateur général des projets Banque mondiale, financés ou co-financés,  au sein du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, ce sont « 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés qui ont été collectés et éliminés ».

Cette collecte, dira-t-il, a eu lieu à travers le pays. En outre, pour prévenir l’utilisation des pesticides obsolètes, nuisibles à la santé et à l’environnement, quatre avant-projets de lois ont été élaborés dont une loi sur la répression aux fraudes aux pesticides.

Lorsque ce dispositif légal sera adopté par le pouvoir législatif, désormais, tout détenteur de pesticides obsolètes sera en infraction. Le texte de loi prévoit également les conditions pour la destruction de ces pesticides.

Selon M. Georges Kouadio, « les pesticides de synthèse sont encore nécessaires, mais les pesticides de synthèse chimiques doivent être utilisés selon les bonnes pratiques ». Par ailleurs,  il est conseillé d’utiliser les bio-pesticides pour augmenter le rendement agricole.

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, Parfait Kouadio, s’est félicité des résultats de la phase 1 du projet, indiquant que la phase 2 consolidera les acquis de la phase 1, notamment la communication.

M. Parfait Kouadio a laissé entrevoir que le démarrage de la phase 2 pourrait s’amorcer début 2022, mais cela dépend du bouclage du financement. Le projet a été négocié par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara auprès de la Banque mondiale.