Tchad-coronavirus : des masques de protection sont distribués gratuitement à N’Djamena

Le lancement officiel d’une opération de distribution de masques a eu lieu hier au quartier Machaga dans le 8e arrondissement. Plus d’un millions de masques ont déjà été distribués aux populations

Dans le souci d’éviter la circulation du virus dans la capitale, une opération de distribution de masques de protection a été lancé le 3 juin par le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména, Mahamat Zen Yaya. Il a fait savoir que ces outils permettront à la population de se protéger de la maladie à coronavirus.

Le délégué justifie le choix de Machaga pour le lancement officiel : « Vous savez Machaga, c’est un quartier du 8e arrondissement mais qui se situe pratiquement aux confins de la ville ». D’après lui, dans une campagne de sensibilisation de cette nature, il est important de commencer par les quartiers périphériques, parfois ils peuvent manquer d’informations et de contacts avec l’intérieur de la ville, note le délégué.

Selon les décomptes approximatifs il y’a à peu près d’un million de masques qui sont distribués à l’intérieur de la ville de N’Djamena, informe Mahamat Zen Yaya. Il encourage la population qui commence à prendre la mesure de la maladie. Plus de 90% de la population porte les masques, rassure-t-il. Dans l’ordre de distribution, la priorité est accordée aux personnes vulnérables.

Tchad : les forces de l’ordre et de sécurité arrêtent des trafiquants d’armes

C’était au cours d’une opération lancée par les forces de défense et de sécurité le 24 mai, 5 présumés malfrats ont été appréhendés dans le Logone oriental, ils détenaient des armes de pointe et de munitions

L’opération s’est déroulée à Mbitoye, localité située à la frontière entre le Tchad et la RCA dans le département de Mont de Lam, province du Logone oriental.  Le gouverneur de la circonscription administrative, Moussa Haroun Tirgo a présenté ces derniers à la presse ce 25 mai 2020.

Le gouverneur a expliqué au cours de la cérémonie de présentation de ces malfrats, que c’est suite à un constat inhabituel dans la circonscription que les autorités ont décidé de lancer l’opération. C’est alors que les forces mixtes installées à la frontière ont lancé une embuscade et traqués les présumés malfrats. Ils étaient à bord de quatre motos, trois ont pu s’échapper et une a été appréhendée. Au total treize armes lourdes et des munitions ont été récupérées, le reste de la cargaison a été emporté par ceux qui se sont échappés en direction de la République centrafricaine. Cette information a été confirmée par le numéro 1 de la province.

Moussa Haroun Tirgo s’offusque : « le moment où le président de la république, chef de l’Etat est en train de faire face avec Boko Haram et le coronavirus, malheureusement à notre grande surprise, des individus mal intentionnés aux ambitions obscures poignardent le pays dans le dos ».  Le patron de la province a précisé que les recherches se poursuivent pour débusquer ceux qui se sont enfuient et leurs potentiels complices.

Il invite par les autorités administratives et sécuritaires à plus de vigilance.

Tchad : les pharmacies du pays se soumettent à une opération de contrôle

Près de trois cent dépôts pharmaceutiques sont contrôlés à Ndjamena, la capitale tchadienne.

En effet, c’est une première depuis plus de cinq ans. Le but de cette opération vise à assainir le secteur pharmaceutique tchadien.

Au Tchad, trois officines sur quatre doivent mettre la clé sous la porte ou sont mises en demeure. C’est le résultat alarmant d’un contrôle sanitaire lancé par les autorités tchadiennes dans plus de 300 pharmacies de la capitale.

Tchad : mitraillée par l’aviation française, l’UFR dit continuer à avancer vers N’Djamena

Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.

Ils s’y attendaient. Depuis dimanche 3 février, les rebelles de l’UFR sont sous le feu de l’aviation française de l’opération Barkhane. « On s’attendait à ce scénario, mais pas avec autant d’intensité », confie Mahamat Doki Warou, conseiller politique de Timan Erdimi, chef de l’UFR, neveu et ancien chef de cabinet du président Idriss Déby Itno. Celui-ci affirme à Jeune Afrique que, le 6 février, le groupe a encore perdu huit combattants dans les bombardements, ainsi que quatre véhicules, à Bao-Billiat, dans la région d’Amdjarass (à la frontière entre Tchad et Soudan), village situé non loin du camp des résistants.