Forum Africa Business Days : les opérateurs économiques tchadiens au Maroc

Les hommes d’affaires tchadiens prennent part depuis lundi 18 décembre 2023, à la 3ème édition du forum dont l’objectif est de développer les investissements et les échanges commerciaux entre les pays africains.

 

Présent au forum « Africa Business Days », les opérateurs économiques du Tchad ont échangé avec les opérateurs économiques marocains de la région Dakhla-Oued Eddahab sur les opportunités communes afin de mutualiser  leurs  efforts pour redynamiser les domaines économiques clés que ça soit au Tchad ou au Maroc.  Il était question pour le Tchad de présenter les opportunités qui peuvent intéresser les investisseurs marocains.

A cet effet, la coopération Maroc- Tchad a été au centre de ce forum. La vision de sa Majesté le Roi, Mohammed VI, est d’ouvrir la façade Atlantique de son pays à l’Afrique subsaharienne, et de renforcer d’avantage les coopérations entre les pays enclavés comme le Tchad.  Selon l’ambassadeur du Tchad au Maroc, Hassan Adoum Bokhit Haggar, la nouvelle doctrine de l’Afrique en matière d’échange sera celle de la complémentarité entre les États. Le secteur privé est appelé à jouer un rôle de création des valeurs, de promoteur d’emploi et d’investisseur dans une démarche “gagnant-gagnant”.

Rappelons que, le Tchad est l’invité d’honneur de ce grand rendez-vous. Une forte délégation d’opérateurs économiques y participe menée par la vice-présidente de la Chambre de commerce, d’industrie des Mines et de l’Artisanat (CCIAMA), ainsi que par le président du Conseil national du Patronat tchadien (CNPT). Trois accords de partenariat ont été signés entre la chambre africaine de commerce et de services, la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et de l’artisanat du Tchad, le conseil national des entrepreneurs du Tchad et African Global Health.

Les opérateurs économiques Tchadiens dénoncent des tracasseries au port de Douala

Le Conseil national des importateurs, Investisseurs, industriels Tchad, s’insurge contre l’augmentation subite et unilatérale des taxes de transit au port de Douala, Cameroun.

Le secrétaire général du Conseil national des importateurs, investisseurs, industriels et exportateurs du Tchad (Conite), Mahamat Nour Abakar alerte sur des manœuvres, initiées par des « forces occultes » implantées au Cameroun, à pied d’œuvre pour asphyxier l’économie tchadienne.

« Des Organisations aux activités occultes et illégales, aidées en cela par une grappe d’individus extrêmement cupides, dangereux et mal intentionnés, se sont concertés au Cameroun, très précisément au niveau du Port de Douala, principal point d’accès des Importations et Exportations des Vivres et Non-Vivres à Destination ou en Provenance du Tchad, pour décider de l’asphyxie économique et commerciale de notre cher et beau pays le Tchad. » Ainsi s’est exprimé le SG au cours d’un point de presse du 19 septembre 2022.

Le Conite dénonce également l’implication des responsables de la Direction générale des douanes (DGD) du Cameroun dans ce Consortium dit de mal. Les hommes d’affaires tchadiens expliquent que la manœuvre a commencé par : « des surtaxes bizarres et inexpliquées, qu’eux-mêmes appellent Extra-légales sur toutes les Importations et Exportations des Vivres et Non-Vivres en Provenance et à Destination du Tchad ». Dans les détails, les opérateurs économiques expliquent que ce qui était facturé à 35.000Fcfa s’élève à plus de 500.000Fcfa, du jour au lendemain sans la moindre explication.

Le Conseil national des importateurs, Investisseurs, industriels Tchad  interpelle, le ministère tchadien des Affaires étrangères, le ministère des Finances, le ministère du Commerce, L’ANIE, le COC-Tchad, la Chambre du Commerce du Tchad, et le Patronat Tchadien. Il demande à ces institutions de prendre leurs responsabilités pour que : « Plus jamais de telles attaques économiques et commerciales ne se concoctent contre le Tchad ».

Le Conite avoue qu’il a déjà commencé à : « étudier et réfléchir sur les possibilités de l’abandon pur et simple du Port problématique de Douala au profit des Ports du Soudan et du Benin.»