Tchad : l’OMS remet des kits sanitaires aux formations sanitaires d’Abéché

C’est une information du ministère de la Santé publique. Le13 septembre 2023, l’OMS a fait  un don des médicaments aux formations sanitaires urbaines du district sanitaire d’Abéché.

C’était en présence du Secrétaire Général de la province du Ouaddaï Abakar Hissein Didigui.

Composé des antalgiques, des antibiotiques, des solutés, des vitamines et de quelques consommables, ce don permet à prendre en charge gratuitement les patients souffrant de la dengue.

Les structures bénéficiaires sont le CHU d’Abéché, l’infirmerie de la Maison d’arrêt et les 11 centres de santé urbains du district sanitaire d’Abéché.

Le délégué provincial de la Santé et de la Prévention du Ouaddaï, Dr Abdel Mahmoud Chene a déclaré à cette occasion que depuis la notification des premiers cas de l’épidémie de la dengue à Abéché le 15 Août dernier, 731 cas suspect ont été enregistrés dont 27 positifs. Le délégué appelle la population à veiller au respect des mesures de prévention contre la dengue, surtout l’assainissement du milieu et l’utilisation des moustiquaires imprégnées. Il demande également à la population de se rendre à la structure sanitaire la plus proche en cas de fièvre, maux de tête ou douleur articulaire.

Tchad : l’OMS remet des kits sanitaires en faveur des réfugiés soudanais

Dans le cadre de la réponse à la crise humanitaire du Soudan, qui affecte au moins quatre (4) provinces à l’Est du Tchad, l’OMS remet des kits sanitaires pour prendre soin des réfugiés.

 

Ces matériels médicaux ont été réceptionnés le 16 juillet 2023, par le secrétaire général de la province du Ouaddaï, Hissein Ahamat Didigui. L’avion-cargo transportant les 13 tonnes s’est posé, sur le tarmac de  l’aéroport d’Abéché, dans la province de Ouaddaï. D’après le service de presse du ministère, l’appareil a pour mission de transporter 28 tonnes, depuis les dépôts des services d’urgences sanitaires de l’OMS basé à Nairobi.

L’offre est constituée de : « médicaments essentiels, de matériels chirurgicaux, de kits pédiatriques et des intrants pour la prise en charge du paludisme, du choléra ainsi que pour gérer des complications médicales de la malnutrition aigüe sévère très présente chez les enfants de moins de 5 ans venus du Soudan. »

Les matériels et autres produits médicaux déposés dans la ville d’Abéché, renforceront le  système sanitaire de la province, principalement les zones affectées par la crise et permettront  à tous les partenaires de s’approvisionner afin de fournir les soins de santé nécessaires aux populations.

L’OMS accompagne le Tchad dans la lutte contre la malnutrition

L’organisation mondiale de la santé (OMS) remet des médicaments et équipements médicaux d’une valeur de  69 millions de FCFA, au ministère de la Santé dans le cadre la lutte contre la malnutrition.

Un important lot des médicaments, consommables, réactifs et équipements médicaux a été remis pour la prise en charge des complications médicales liées à la malnutrition aigüe pour la délégation sanitaire provinciale de Lac et d’une part et d’autre part pour la lutte contre le paludisme et le choléra.

Au nom de l’organisation mondiale de la santé Dr Zongo Arsène a souligné qu’à travers ce don, son institution entend renforcer le secteur de la santé du Tchad ainsi que les capacités des hommes et des femmes qui ont le devoir sacré de protéger la nation tchadienne et ses concitoyens contre la malnutrition aigüe sévère, le paludisme et le choléra. Le geste de ce jour n’est qu’une action parmi une série d’efforts passés et futurs, dans le cadre du renforcement du partenariat pour la santé et le bien-être des populations a-t-il indiqué.

Le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires Dr Dr Alsadick Haroun Abdallah a précisé que ces produits arrivent au moment où le Tchad est confronté à un certain nombre de problèmes qui nécessitent une prise en charge médicamenteuse des refugiés venant des pays voisins, des cas du paludisme grave et des sinistrées des inondations qui ont aussi un besoin sanitaire important.

Tchad : l’éradication du poliovirus sauvage au centre de la 70e session l’OMS en zone Afrique

Ce 25 août 2020 s’est tenu la 70e session virtuelle de l’Organisation mondiale de la santé de la zone Afrique. Au centre des discussions, la riposte contre la Covid-19 dans la région et la célébration de la certification de l’éradication du poliovirus sauvage.

Le Ministre de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a pris part ce matin à la soixante-dixième session virtuelle de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la région Afrique. Deux points importants ont constitué l’essentiel des discussions de la première journée de cette session. Il s’agit tout d’abord de la riposte contre la Covid-19 dans la région, puis de la célébration de la certification de l’éradication du poliovirus sauvage.

La Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti a présenté à cette circonstance le rapport annuel 2019-2020. Ce rapport est, selon elle, une occasion spéciale de mettre en exergue le travail collectif qui a été accompli dans ce domaine important surtout la couverture santé universelle et l’atteinte des objectifs de développement durable. La pandémie de la covid19 a fait des ravages au sein de la population, affectant les économies dans la région africaine comme dans le reste du monde. Elle a ajouté aussi qu’il revient à chaque pays africain de se préparer à une longue bataille. L’année 2020 constitue une année charnière dans la région Afrique avec la certification de l’éradication du poliovirus sauvage, ce qui représente l’aboutissement des efforts consentis à la fois par des milliers d’agents de santé en première ligne et par les gouvernements et les partenaires.

Faire de la bonne santé une réalité pour toute la population en Afrique est un effort collectif des Etats membres, des partenaires, des communautés et de ses collègues de l’OMS a souligné Dr Matshidiso Moeti.

Source: ministère de la santé publique

Tchad : des dons pour les sinistrés des localités d’Ati, Fada et Kalaït

C’est un don composé d’un kit de produits de prévention de choléra, plus de 150 cartons de médicaments anti-malaria, et plus de 400 moustiquaires.

Le don est de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). Ce don est une réponse à l’appel émis par les autorités tchadiennes, pour soutenir les populations sinistrées du Nord.

Ce sont plus de 400 moustiquaires, un kit de produits de prévention de choléra, plus de 150 cartons de médicaments anti-malaria, qui ont été remis au ministère de la Santé publique.

Selon le représentant résident de l’OMS, Jean-Bosco Ndihokubwayo, ce geste vise à soulager les populations sinistrées et aussi pour lutter contre la recrudescence du paludisme.

Le ministre de la santé publique, Mahamoud Youssouf Khayar a déclaré que des mesures nécessaires seront prises pour une bonne gestion de ces produits. Il promet que le don arriverons le plus rapidement possible aux populations inondés dans les régions du Fada, Kalaït et Ati.

Cancer du col de l’utérus : plus de 68 000 personnes affectées en Afrique par an

Le cancer du col de l’utérus fait de plus en plus de victimes mais la voie de prévention qui est le dépistage est souvent négligé par les femmes tchadiennes.

Le huma papillomavirus fait ravage de nos jours. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le cancer du col de l’utérus fera plus de 443 000 victimes par an dans le monde, dont près de 90% en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, ce sont plus de 68 000 personnes en Afrique qui sont affectées chaque année avec près de 50 000  décès par an.

Le cancer de col de l’utérus est le deuxième cancer féminin qui se développe rapidement chez la femme. Cette maladie peut être liée aux germes ou à l’environnement. Le risque est plus élevé pour la jeune fille parce qu’elle a connu le rapport sexuel très tôt, non protégé ou si cette dernière a plusieurs partenaires sexuels.

Plusieurs femmes au Tchad souffrent de cette maladie sans toutefois le savoir. Samira Alkhali Mahamat, présidente de DONAMA (donnons-nous la main), une association qui lutte contre le cancer nous explique en ces termes : « Le cancer du col de l’utérus est provoqué par une couche de vie (huma papillomavirus). C’est une maladie sournoise qui ronge dans le calme sans que la femme le sache, il peut être génétique, le mariage n’a rien à voir dans le cancer de col de l’utérus mais plutôt le début d’une vie sexuelle très tôt et rapprochée ».

Comme conséquences, le cancer rend la femme stérile. Si ce n’est pas le cas, soit elle subit des troubles mentales soit elle perd une partie de ses hormones ou encore la perte des cheveux, des ongles etc.

Connaître sa sérologie permet de détecter n’importe quelle maladie. Malheureusement, au Tchad, le dépistage n’est pas une priorité. Le plus souvent, c’est étant malade, que les médecins le font, de fois discrètement. « Ici au pays les filles se marient à l’état très précoce, cela est une des causes très rapide pour la voie libre au huma papillomavirus. La jeune fille et la femme doivent faire leurs examens et voir leurs gynécologues pour se rassurer de leurs sérologies », conseille Samira Alkhali Mahamat.

Dans un pays en voie de développement comme le Tchad qui ne dispose qu’un seul cancérologue, le gouvernement doit s’investir pour sauver la cause de la gent féminine qui croupie dans son ignorance.

Inondations au Tchad : les cris des sinistrés arrivent à la Présidence

Une réunion s’est tenue ce lundi 02 septembre 2019, à la Présidence de la République tchadienne, suite aux inondations au Tchad.

Le ministre d’Etat, ministre Secrétaire général de la Présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet a tenu une réunion au Palais présidentiel avec des membres du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. Il s’est agi de trouver des réponses aux inondations qui touchent  l’ensemble du territoire.

« Des cris de détresse sont lancés par les sinistrés des inondations et certains responsables administratifs suite aux fortes pluies qui ont arrosées la quasi-totalité du territoire national. Ces multiples appels à l’aide des sinistrés sont parvenus aux oreilles du ministre d’Etat », indique la Présidence.

Présent à cette réunion, le représentant de l’OMS au Tchad, Dr Jean Bosco Ndihokubwayo a déclaré que le phénomène d’inondation n’est pas propre au Tchad. Pour lui, il convient que le gouvernement tchadien élabore un plan d’action. Il a saisie l’occasion pour rassurer que des stratégies sont en train d’être mis en place pour venir à bout de la situation.

Tchad : l’OMS fait un don de matériels pour cinq hôpitaux

Pour renforcer la santé maternelle et infantile au Tchad, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a procédé à une remise de matériels pour les hôpitaux le 31 juillet 2019.

D’une valeur d’environ 358 millions F CFA, ce matériel permettra d’influer sur les indicateurs de ce secteur au Tchad. Ce sont les hôpitaux des provinces du Batha, du Guéra, du Logone Oriental, de la Tandjilé et du Mandoul qui bénéficieront de cet appui. Le don est constitué des équipements biomédicaux pour les blocs opératoires, des kits d’aspiration manuelle intra-utérine pour les salles d’accouchement, des outils de gestion de programme de la santé de la reproduction et autres matériels d’accouchement.

La cérémonie de remise de ces équipements a eu lieu au ministère de la santé publique, en présence du ministre, Aziz Mahamat Saleh. Celui s’inscrit dans le cadre du programme de la coopération entre l’Organisation de la santé et le Tchad.

« La santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant demeure un problème majeur de santé publique pour deux raisons. D’une part les taux de mortalité maternelle et infantile sont particulièrement élevés, d’autre part la couverture géographique des interventions clés pour la mère et l’enfant reste encore faible » rappelle le représentant de l’OMS, Dr Amadou Mouctar Diallo.

Le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh qui a réceptionné ce don, a exprimé sa gratitude à l’endroit de l’OMS.  « Nous envisageons d’aller vers la couverture santé universelle. La situation que nous faisons à travers les missions de terrain démontre qu’il y a des difficultés au niveau de la prise en charge notamment de la femme enceinte et nous devons donc mettre le paquet et nos centres de santé où qu’ils soient doivent pouvoir en bénéficier » a déclaré le ministre Aziz Mahamat Saleh.

Tchad : les résultats de la campagne agro-pastorale satisfaisants

Avec une production de 3 003 362 de tonnes de céréales, la campagne 2018-2019 confirme l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le pays.

 

Selon le rapport publié par l’organisation Famine Early Warning systems Network, la production céréalière de la campagne 2018-2019 est estimée à 3 003 362 de tonnes, soit une augmentation de 12% comparée à la moyenne quinquennale. Cependant, certaines provinces du Sud (Moyen-Chari, Mandoul, Logones Oriental/Occidental et Tandjilé) ont enregistré des déficits de 4 à 13% à cause des séquences sèches et de l’arrêt précoce des pluies. La plupart des provinces sont en insécurité alimentaire minimale (phase 1 de l’IPC).

Selon Fews Net, les conditions générales d’élevage sont bonnes et l’embonpoint des animaux est à un niveau satisfaisant. Un retour massif des transhumants est observé. Ils sont actuellement dans la zone du Ouaddaï (Biteha) et continuent vers le Sud, comme en année normale. Ces mouvements massifs pourraient occasionner des conflits ainsi que des dégâts sur les cultures qui tardent à être récoltées.

Les résultats des enquêtes SMART de septembre 2018 indiquent que la prévalence de la Malnutrition Aiguë Globale (MAG) au niveau national est de 13,9%, ce qui est au-dessus du seuil d’alerte de 10% fixé par l’OMS. La moitié des régions du pays, notamment en zone sahélienne, affiche des niveaux supérieurs. Le Kanem affiche le taux le plus élevé (25%) en raison de la prévalence des maladies.

La situation alimentaire est précaire au Tibesti ainsi qu’au Lac en raison du contexte sécuritaire délicat qui se caractérise par la perturbation des moyens d’existence des ménages (baisse/absence des revenus, difficile accès au marché et à la nourriture, etc..), des marchés et flux locaux et transfrontaliers. Les ménages sont en crise (Phase 3 de l’IPC) ou en Stress (Phase 2 ! de l’IPC) en présence d’assistance humanitaire.

Sahel : les pays de la région se mettent ensemble pour combattre le paludisme

Les gouvernements de huit pays issus de cette partie du continent ont décidé d’œuvre ensemble pour la l’éradication de cette maladie en mettant sur pied une plateforme commune.

 

Les ministres de la Santé du Burkina Faso, de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Cap Vert, du Sénégal et du Tchad ont créé, en marge du 68ème Comité régional de l’OMS organisé du 27 au 31 août 2018 à Dakar, une nouvelle plate-forme régionale pour accélérer l’élimination du paludisme dans la région, rapporte un communiqué.

Selon la note, cet outil a pour objectif de fédérer leurs efforts en faveur du développement et du maintien de la couverture universelle des antipaludéens et de la mobilisation des financements destinés à l’élimination du paludisme.

Par ailleurs, souligne le communiqué, ils se sont engagés à accélérer l’introduction de technologies innovantes pour combattre la maladie et à mettre au point un tableau de bord sous régional permettant de suivre et d’évaluer la progression de leurs objectifs, à savoir éliminer le paludisme à l’horizon 2030.

Soutenu par les ministres de la Santé de la région, ce programme bénéficie également du concours de nombreux partenaires, dont l’Organisation mondiale de la Santé, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, ajoute la note.

Nénodji Mbairo : une médaille pour sa lutte pour la santé

La jeune Tchadienne vient de recevoir une distinction de l’Organisation mondiale de la santé pour son engagement dans la lutte contre le tabagisme.

 

Elle a consacré l’essentiel de sa vie à la santé des Tchadiens. Son engagement à sauver la jeunesse de la consommation des excitants lui a valu la récompense de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) le 20 août dernier. Qui est cette « dame de fer » ?

Elle, c’est Nénodji Mbairo, née en 1978, dans la ville de N’Djamena dont le nom alimente les articles de presse depuis fin août 2018. A la différence des autres filles ou femmes du Tchad, elle n’a que d’yeux et la pensée pour les études.

Cette détermination  a fait d’elle une titulaire de bac D en 1998, bac qu’elle obtient avec la mention Assez- Bien. Puis le doctorat en médecine en 2009, avec la mention honorable à l’université de N’Djamena.

Juste après l’obtention du doctorat, elle intègre le ministère de la Santé publique et travaille aux urgences de l’hôpital général de référence nationale pendant  plus de trois ans. Grâce à une bourse d’études offerte par l’OMS, elle quitte son Tchad natal pour le Bénin où elle s’inscrit en santé publique, option polyvalente à l’institut régional de santé publique de Wida. Ce n’est qu’en 2013, l’année où elle finit sa spécialisation qu’elle revient au pays, nantie d’un diplôme en santé publique avec la mention très bien.

Un an après sa spécialisation, c’est-à-dire en 2014, Nénodji Mbairo est nommée coordinatrice au Programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues. Depuis lors, elle ne se lasse pas de faire réduire le taux de la consommation de ces produits aux Tchad et surtout en milieu jeune. « La Jeunesse constitue l’avenir de ce pays.  Cette jeunesse, dans l’ignorance est en train de se détruire avec ces Substances qui ne leur apportent rien que des maladies », affirme-t-elle dans son bureau, au ministère de la santé publique. Cet engagement lui a valu une médaille décernée par l’OMS pour sa contribution exceptionnelle à la lutte antitabac.

Hormis ses actions pour la lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues, Nénodji Mbairo est aussi enseignante-chercheuse à l’Université de N’Djamena, notamment à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine (FSSH), depuis 2016.

 

Afrique centrale : N’Djamena accueille une rencontre sur la dracunculose

Celle-ci a débuté depuis le mercredi 15 aout et a pour but de mettre sur pied des méthodes pour renforcer la surveillance contre la maladie dans cette partie du continent.

 

Le ministère tchadien de la Santé organise depuis mercredi à N’Djaména une réunion internationale transfrontalière sur le renforcement de la surveillance, l’intervention et l’éradication de la maladie du ver de Guinée en Afrique centrale.

Cette maladie demeure une préoccupation des systèmes de santé du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad, même si sur l’ensemble de ces trois pays, où la maladie est endémique, seul le Tchad a enregistré des cas humains. Au cours de l’année 2018, cinq cas humains, 841 infections chez les chiens et 17 autres chez les chats y ont été notifiés, selon des données du ministère de la Santé.

« Le risque de la réintroduction de la maladie du ver de Guinée (…) reste élevé en raison de la transmission en cours au Tchad. Ce risque est d’autant plus important que l’épidémie inexpliquée de la maladie (…) au Tchad est présente chez les humains et chez les animaux, principalement chez les chiens, mais aussi les chats », a déclaré le docteur Jean Bosco Ndihokubwago, représentant de l’OMS au Tchad.

« Il est donc urgent de renforcer la surveillance à la frontière commune entre le Tchad et ses voisins », a-t-il ajouté.

La rencontre de N’Djaména, organisée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à identifier les faiblesses et les défis liés à la réalisation des activités transfrontalières et à renforcer la surveillance de la dracunculose, tout en examinant, pays par pays, les activités spécifiques de lutte contre la maladie.

Santé : Neuf nourrissons sur dix vaccinés en 2017

L’information provient des dernière données rendues public par le l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

 

Environ 123 millions de nourrissons dans le monde, soit 9 sur 10, ont reçu au moins une dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche en 2017, les protégeant contre des maladies infectieuses pouvant causer des maladies graves ou des décès, selon les dernières données de vaccination de l’OMS et de l’UNICEF.

Depuis 2015, le pourcentage d’enfants qui ont reçu les trois doses d’immunisation systématique contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) atteint 85% (116,2 millions de nourrissons), a précisé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué de presse.

Bien que la couverture vaccinale mondiale avec le DTC3 reste à 85%, il est important de souligner que 4,6 millions de nourrissons supplémentaires ont été vaccinés dans le monde en 2017 par rapport à 2010, en raison de la croissance démographique mondiale.

De même, il est important de noter que bien que la couverture du DTC3 dans la région africaine reste à 72% depuis 2010, la croissance de la population cible régionale signifiait que pour maintenir le même niveau de couverture, environ 3,2 millions de nourrissons supplémentaires devaient être vaccinés en 2017.

Sur les 19,9 millions de nourrissons qui ne sont pas complètement vaccinés au DTC3, près de 8 millions (40%) vivent dans des environnements fragiles ou humanitaires, y compris dans des pays touchés par un conflit. Et environ 5,6 millions d’entre eux vivent dans trois pays seulement – l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan – où l’accès aux services de vaccination de routine est essentiel pour atteindre et maintenir l’éradication de la poliomyélite.

En 2017, dix pays avaient une couverture de DTC3 ou une dose de vaccin anti-rougeole inférieure à 50% : Angola, République centrafricaine, Guinée équatoriale, Tchad, Guinée, Somalie, Nigeria, Soudan du Sud, Syrie et Ukraine.

Les deux agences onusiennes estiment qu’à mesure que la population augmente, il faut que davantage de pays augmentent leurs investissements dans les programmes de vaccination.

Si l’on veut réaliser la couverture vaccinale universelle, on estime que 20 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec le DTC3; 45 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec une deuxième dose de vaccin anti-rougeole et 76 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec 3 doses de vaccin conjugué contre le pneumocoque.

A l’appui de ces efforts, l’OMS et l’UNICEF s’emploient à élargir l’accès à la vaccination en renforçant la qualité, la disponibilité et l’utilisation des données de couverture vaccinale, en ciblant mieux les ressources et en veillant à ce que les personnes vulnérables puissent avoir accès aux services de vaccination.

Tabagisme : l’ADC pour le respect des interdits

Elle réclame principalement aux fumeurs de respecter l’interdiction de fumer dans les lieux public

 

Aujourd’hui 31 mai on célèbre la journée sans tabac. Le thème retenu cette année par l’OMS est « le tabac vous brise le cœur ». Ce thème, selon l’association pour la défense des droits des consommateurs du Tchad, met l’accent sur le lien entre la consommation du tabac et les cardiopathies et autres maladies cardiovasculaires, y compris les accidents vasculaires cérébraux, qui ensemble constituent de nos jours une des causes principales de décès et d’inaptitude au Tchad.

L’ADC constate avec amertume que malgré l’interdiction totale de fumer dans les lieux publics par la loi n°10 portant lutte antitabac du 10 juin 2010 en ses articles 2,3,4,5 et 6, des individus voire des responsables des administrations et des entreprises fument sans aucune crainte ou gène la cigarette dans les lieux publics, lieux de travail et les transports publics. Pendant ce temps, les autorités sanitaires et municipales laissent faire sans se soucier de la mise en application des dispositions de la loi antitabac.

En outre, l’ADC est indignée par la consommation accrue de la Chicha, un nouveau phénomène de consommation de tabac qui prend de l‘ampleur dans les villes, les quartiers et les villages du Tchad.  « C’est un véritable danger pour la jeunesse tchadienne qui nécessite une réponse urgente et forte des Autorités sanitaires et municipales », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Aussi, l’ADC profite de  cette opportunité de la Journée mondiale pour interpeller le Ministère de  la Santé publique, le ministère de l’Administration du territoire et de la sécurité, et les Communes afin de prendre leurs responsabilités pour faire appliquer pleinement les dispositions de la loi antitabac et notamment celles relatives à l’interdiction de fumer dans les lieux publics, lieux de travail et transports publics en vue de faire économie aux  citoyens consommateurs tchadiens les pathologies liées au tabac.

Enfin, l’ADC demande aux fumeurs d’arrêter de briser leurs cœurs et ceux de leurs proches.

Tchad : 4 millions $ pour renforcer la santé maternelle

Ceci est le résultat d’un accord signé entre l’Organisation mondiale de la santé OMS, et le gouvernement tchadien

Le ministre de la santé publique et l’OMS ont signé un accord sur le financement du projet du service de renforcement de la santé maternelle, il y a quelques jours. Le projet porte sur un montant total de 4 millions de dollars, qui intervient dans 5 régions du pays.

Rotary international encourage la lutte contre la poliomyélite au Tchad et a octroyé plus de deux millions de dollars pour mieux contrer cette maladie paralysante. « Ce nouvel accord vise à renforcer la stratégie de lutte contre la poliomyélite », a souligné le gouverneur du district rotary 9150.

« Aujourd’hui, on ne parle plus d’une épidémie au Tchad mais plutôt de surveillance épidémiologique », a souligné le gouverneur du district 9150 de Rotary Club International. Ces montants visent à renforcer la stratégie de lutte contre la poliomyélite, a-t-il ajouté.

Depuis sa création en 1985, Rotary International contribue positivement dans le domaine de la lutte contre la poliomyélite.