Tchad : l’OIM lance sa stratégie 2024-2028

L’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a lancé le 10 janvier 2024, à N’Djaména sa nouvelle stratégie mondiale 2024/2028. Elle est conforme au mandat de l’organisation.

 

A travers une conférence de presse, Amy Pope, directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations lance le nouveau plan stratégique de l’OIM. Avec pour objectif : « Sauver des vies et protéger les migrants.» Cette stratégie vise à renforcer les actions de l’organisation dans différents domaines, tels que la protection des migrants, le développement des capacités, la gestion des frontières et la sensibilisation du public.

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, l’Amb. Mahamat Saleh Annadif a pris part à la cérémonie de lancement.

Pour la directrice de l’OIM, cette stratégie : « retranscrit tout à la fois la sagesse et l’expérience acquises par l’organisation au cours des 70 dernières années, et la volonté de celle-ci de suivre une approche novatrice au bénéfice des migrants, de leur famille, de leur communauté et de la société.» Il vise aussi à trouver des solutions aux déplacements et faciliter des voies de migration régulière.

La situation humanitaire qui sévit à l’Est du Tchad du fait de la crise au Soudan a également été évoquée à l’effet.

Tchad : la cheffe de mission de l’OIM fait ses adieux

Arrivée en fin de mission au Tchad, Anne Kathrin Schaefer, Cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), rencontre la secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Kassiré Isabelle Housna.

 

L’entrevue entre les deux femmes s’est tenue le lundi 24 juillet 2023. C’est une rencontre ‘’d’adieu’’, rapporte le service du ministère des Affaires étrangères.  La secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Kassiré Isabelle Housna, a souligné l’impact positif de la cadre de l’OIM, engagement et son rôle déterminant dans la promotion d’une approche humanitaire et inclusive de la gestion des migrations au Tchad.

Depuis son arrivée au Tchad en 2018, Anne Kathrin Schaefer a joué : « un rôle essentiel dans la mise en œuvre des programmes de l’OIM visant à soutenir les populations vulnérables et à gérer les défis migratoires dans la région. »

Pour les deux personnalités, cette rencontre vise à symboliser la reconnaissance mutuelle de l’OIM et du gouvernement tchadien quant à l’importance de la coopération internationale pour relever les défis migratoires complexes et pour garantir le respect des droits fondamentaux des migrants.

 

Tchad : lutte contre les migrations, une vingtaine de personnes se forment

Une formation sur les migrations et la lutte contre la traite des personnes au Tchad s’est ouverte ce mercredi 2 décembre à N’Djamena. C’est une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)

En vue de renforcer les connaissances de certains acteurs impliqués dans les questions de migratoires, l’OIM a organisé une séance de formation qui s’étend sur deux jours. Elle vise à renforcer les capacités sur les notions de base sur la migration, l’analyse des dynamiques migratoires en Afrique et au Tchad. Cet atelier met également un accent sur la compréhension de la traite des personnes et mécanismes de protection et d’assistance aux migrants en situation de vulnérabilité et d’identifier les acteurs pertinents et les sujets de plaidoyer.

Les bénéficiaires sont entre autres, des responsables de la Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR), les personnels de ma Commission nationale des droits de l’Homme, du ministère de la femme et de la protection de la petite enfance, du ministère des Affaires étrangères et des tchadiens de l’étranger, du ministère de la défense, du ministère de l’Administration du territoire et du Secrétariat général du gouvernement entre autre.

Au nom de l’OIM, Jean Claude Bashirahishize fait savoir que l’objectif de cette séance est de pousser au retour volontaire et à la réintégration des migrants vulnérables, de sensibiliser les migrants en transit sur la migration sur les risques liés à la migration irrégulière.

 

Tchad : des clandestins retrouvés dans le nord

Ils étaient au nombre de 33. Certains d’entre eux sont soupçonnés d’être des orpailleurs et se rendaient en Libye.

 

Les forces de défense et de sécurité ont appréhendé la semaine dernière dans la province du Borkou, 33 présumés orpailleurs et voyageurs clandestins âgés de 15 ans à 35 ans qui se rendaient vers la Libye.

14 d’entre eux ont été retrouvés à 35 km au nord de la province du Borkou lors d’une patrouille des forces du groupement n°2 de la gendarmerie de la zone. 19 autres ont été retrouvés dans un quartier de la ville de Faya par des éléments de la police de secteur de surveillance territoriale.

Le groupe a été abandonné par des passeurs qui ont pris la fuite. D’après les premiers témoignages recueillis par les forces de l’ordre, chacun des voyageurs aurait payé 50.000 Francs CFA de frais de transport pour être acheminé au nord du Tchad puis en Libye. Ils sont généralement vendus en Libye à 500.000 Francs CFA, affirme une source sécuritaire.

Le commissaire du secteur de surveillance territoriale, Mahamat Abderahim et le colonel Issa Korei, chef de mission à la gendarmerie ont déclaré qu’ils poursuivront leur mission afin de contrecarrer toute personne qui contrevient aux dispositions sécuritaires.

Le secrétaire général de la province du Borkou, Abakar Hissein qui a représenté le gouverneur de la province, a félicité les forces de défense et de sécurité pour leur travail. Il les a exhorté à accroitre les patrouilles afin de démanteler les réseaux frauduleux.

Les 33 individus interpellés ont été remis à l’Organisation internationale des migrants (OIM). Ils seront acheminés dans leur province d’origine.

Afrique : L’UE et l’ONU forment des migrants

Cette formation concerne 60 migrants qui ont choisi de retourner au Somaliland depuis la Libye et sera dispensée par une agence des Nations unies dédiée aux migrations et l’Union européenne.

 

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait savoir que les migrants bénéficieraient désormais d’un accès à la formation « Démarrer votre entreprise » grâce à l’Initiative conjointe de l’UE et de l’OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la Corne de l’Afrique.

Jessamy Garver-Affeldt, qui dirige le bureau secondaire de l’OIM à Hargeisa (nord-ouest de Somalie), a indiqué que cette formation apporterait aux migrants des compétences de planification, d’achat, de commercialisation et de finance.

« Avec ces compétences, les migrants devraient pouvoir ouvrir leur propre entreprise, et la rendre plus profitable et durable. Pour la plupart des candidats au retour, c’est l’étape suivante du processus de réintégration. Mais s’ils choisissent de travailler pour quelqu’un d’autre, ils seront aussi plus employables », a fait valoir M. Garver-Affeldt.

En février, des photos et vidéos explicites de Somaliens torturés dans des camps de trafiquants en Libye ont soulevé l’indignation en Somalie, amenant le président Mohamed Abdullahi Farmajo à ordonner l’évacuation des migrants somaliens présumés réduits en esclavage en Libye.

Cette formation de cinq jours s’inscrit dans le cadre d’une initiative conjointe plus vaste de l’OIM et de l’UE pour la protection et la réintégration des migrants, représentant un budget total de 25 millions d’euros et déployée dans 26 pays des régions de la Corne de l’Afrique, du Sahel, du lac Tchad et de l’Afrique du Nord.

Cette initiative soutient la réintégration des migrants de retour dans leur pays d’origine.

Le premier groupe de bénéficiaires de la formation étaient pour la plupart des hommes dans la vingtaine ou la trentaine d’années, la plupart d’entre eux étant revenus au Somaliland en mai et juin avec l’aide de l’OIM.

Une fois que ces migrants ont achevé leur formation, leurs plans d’affaires sont soumis à validation et ils peuvent alors recevoir des fournitures pour la création de leur entreprise ainsi qu’un suivi et un mentorat plus poussés pour assurer la viabilté à terme de leur activité.

« Cette formation d’entrepreneur fait partie de ce que nous appelons la réintégration économique », explique Julia Hartlieb, coordinateur régional senior du programme au sein de l’Initiative conjointe dans la Corne de l’Afrique.

« Nous conseillons les migrants une fois retournés dans leur pays pour comprendre leurs centres d’intérêt et leurs capacités. Nous travaillons également à comprendre les besoins des communautés dans lesquelles ils vivent », a dit M. Hartlieb. « Nous les formons alors, ou nous les renvoyons à l’école, au lycée ou à l’université qui leur convient pour veiller à ce qu’ils disposent des compétences pour développer leur propre autosuffisance économique et contribuer à leur communauté ».