Tchad : un enfant de 12 ans meurt égorgé par 3 personnes dont une femme

Le porte-parole de la police nationale, Paul Manga a présenté ce jeudi 19 novembre 2020, 3 présumés assassins d’un enfant de 12 ans . La victime est un jeune vulnérable inscrit dans une école coranique de la capitale

Un groupe de présumés assassins est tombé dans les mailles de la police nationale. Ils sont soupçonnés d’avoir égorgé Hamdan Ali, un enfant un jeune muhadjirine de 12 ans au quartier Diguel Dinguessou le 9 novembre dernier. Les yeux de la victime ont été arrachés, laisse entendre le porte-parole de la police qui ajoute que c’est un « crime crapuleux ».  

La dépouille en cours de décomposition a été retrouvée Achta Igregua Mahamat, la seule femme de l’équipe et chef de de gang. C’est elle qui aurait demandé qu’on retire les yeux. Les deux autres membres de l’équipe sont, Ahmat Hissein Aguid et Mahamat Saleh. Le commissaire de police Paul Manga  fait savoir que c’est le prétendu marabout de la bande, Ahmat Hissein Aguid qui aurait égorgé le petit.

Le porte-parole de la police précise que ces arrestations sont le fruit d’une enquête engagée par la police après réception des premières informations.

Le 9ème substitut du procureur, Wambel Assoucia Ngueli de procéder immédiatement aux auditions afin que les mis en cause soient déférés au parquet.

Tchad : des présumés brigands et des produits prohibés ont été présentés par la gendarmerie

Une vingtaine de présumés hors la loi, des armes à feu, des engins volés et des substances nocives ont été présenté ce mercredi 11 novembre par la gendarmerie national à Klessoum.

C’est au total 13 armes à feu, 18 présumés brigands, des cartons de whisky frelatés et une quantité importante de drogue qui ont été saisis par les agents de la gendarmerie nationale. Le tout a été présenté à la presse ce jour sous le regard du général de division, Djontan Marcel Hoinati.  Le 6ème substitut du procureur de la République fait savoir que, ces drogues sont à l’origine des grands crimes, des délits abjects et des accidents.

Présentant les mis en cause et les matériels saisis, le porte-parole de la gendarmerie nationale, colonel Abakar Abderamane Haggar rapporte que les armes ont été interceptées par les services de renseignement de les légions de la capitale. Il a également présenté les motos volés qui ont été récupérées par les éléments de son unité.

Les 18 personnes seraient à l’origine des braquages, extorsions, trafics, arnauques et vole de motos entre autres.

 

Tchad : le ministre de l’éducation national condamne la perturbation des cours

Le ministre en charge de l’Education national, Aboubacar Assidick Choroma a fait une communication le 9 novembre pour condamner les perturbations des cours dans certains établissements de la capitale

Quelques jours après la levée de grève d’avertissement, les cours ont repris sur le 9 novembre sur l’ensemble du territoire national, suite à l’appel du syndicat des enseignants. Toutefois, des mouvements d’humeur ont été entendus dans certains établissements de N’Djamena. Lesquelles ont engendré la perturbation des cours, des cas de blessures ont égalent été enregistrés.

Suite à cet incident, le ministre l’éducation nationale, Aboubacar Assidick Choroma a tenu un point de presse dans son département pour dénoncer ces actes. Il a mis en garde les auteurs de ces agissements. Le ministre regrette que des gens s’amusent à perturber les cours qui reprennent six mois après l’interruption due à la covid-19.

Aboubacar Assidick Chorima invite les délégués provinciaux, les inspecteurs départementaux et les chefs d’établissement à prendre les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement des activités pédagogiques dans les établissements scolaires.

Tchad : les enseignants de N’Djamena refusent de lever le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad ont repris les activités ce vendredi 30 octobre après trois jours de grève d’avertissement. Les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont décidé de rester à la maison

Tant disque les autres fonctionnaires du pays ont repris les activités, le syndicat des enseignants de N’Djamena a refusé de répondre au mot d’ordre de levée de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Il compte poursuivre la grève jusqu’à satisfaction totale à ses revendications. Les instituteurs de la cité capitale ont décidé de battre en brèche le mot d’ordre de la plateforme syndicale revendicative.

Ce refus du SET N’Djamena marque une désunion avec la plateforme syndicale revendicative et le SET national. Dans une déclaration sur les ondes de la F.M Liberté, le secrétaire général du syndicat des enseignants, section provinciale de N’Djamena, Bayana Laoukoura a précisé que la grève de sa corporation a démarré le 26 octobre et celle des autres travailleurs du secteur public le 27. Il fait savoir que le SET devrait d’abord se retrouver avec la base pour évaluer et statuer sur la décision finale.

Il sied de rappeler que le SET, N’Djamena à l’instar des autres fonctionnaires du Tchad revendiquent, le dégel des effets financiers, des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des titres de transport de 2016 et 2019.

Tchad : les enseignants entrent en grève à N’Djamena

Les signes de grève sont perceptibles ce lundi 26 octobre dans les établissements publics de la ville de N’Djamena. Les enseignants de la capitale ont décidé de déposer la craie pour se faire entendre

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena a entamé ce jour la grève. Un préavis avait été lancé au gouvernement pour répondre aux revendications des seigneurs de la craie.

Cette grève fait suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant. Les enseignants ont indiqué qu’ils reprendront les activités après satisfaction totale des revendications

Cette trêve a poussé les élèves à manifester. Ils estiment qu’après plus de six mois de vacances ils doivent normalement fait cours. Au Lycée Félix Eboué, les voix des apprenants se font entendre malgré la forte présence du groupement mobile d’intervention de la police (GMIP). Ces derniers ont été déployés quelques minutes après le déclenchement des manifestations.

Précisons que les enseignants des autres provinces ont également lancé des préavis. Il pourrait avoir une grève d’avertissement de six jours dans le pays si le problème n’est pas résolu dans les prochains jours, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction.

Tchad : Idriss Deby Itno reçoit Samuel Eto’o Fils

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby a reçu e audience au Palais présidentiel ce jeudi 15 octobre 2020, l’ancien international camerounais, Samuel Eto’o. Il a été invité à N’Djamena dans le cadre du programme ‘’L’Ecole des Champions’’

L’emblématique footballeur camerounais, quatre fois ballon d’or Africain, séjourne à N’Djamena depuis le 15 octobre 2020. L’ancienne gloire du Fc Barcelone a été invitée par le conseiller jeunesse de l’Union africaine, Naîr Abakar pour prendre part à la finale du programme de football dénommé: « l’Ecole des champions ». A l’issue duquel 15 jeunes talents ont été détectés pour suivre une formation de deux ans à la  Kadji Sport Académie au Cameroun. Le centre de formation qui a moulé la légende africaine du ballon rond.

Avant le lancement des activités pour lesquelles il est arrivé au Tchad, l’ancien capitaine des lions indomptables a été reçu par le numéro 1 tchadien, le Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno. Les échanges entre le chef d’Etat et l’icône du football africain  étaient axés sur le développement du football au Tchad.

D’après une source, un partenariat en vue de la construction d’une école de football à N’Djamena a été évoqué au cours de l’entretien. La rencontre a eu lieu en présence du ministre de la Jeunesse et des sports et du Conseiller jeunesse de l’Union africaine.

Tchad : la Cascidho a relancé ses activités sociales

Samedi dernier, 10 octobre 2020, la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (Cascidho) a officiellement lancé  ses activités sociales à N’Djamena

La rentrée sociale de la Cascidho est placée sous le thème : « la société civile au service de la paix, la défense des droits de l’Homme, de la démocratie et la préservation de l’Etat de droit ». Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye a expliqué cette rentrée permettra de faire un flash-back sur les activités menées, analyser les réalisations et ménager le terrain pour les activités avenirs. Il a par ailleurs décrié le tableau sombre qu’a connu le monde du fait de la pandémie à coronavirus. Il indique que cette maladie constitue un obstacle dans la mise en œuvre du plan d’action annuel de l’association qu’il coordonne.

Quant aux préparatifs des échéances électorales qui se pointent à l’horizon, la Cascidho invite la communauté internationale à soutenir l’organe en charge des élections. La coordination demande d’aider la Céni afin qu’elle organise des élections libres, transparentes et démocratiques. Aussi, d’accompagner la société civile dans l’observation électorale des prochains scrutins.

Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye, invite également les jeunes en âge de voter et les citoyens déplacés à se faire enrôler massivement pour exprimer leur droit civique. Il demande ministère de la justice et à la commission nationale des droits de l’Homme d’accompagner les victimes de guerre en RCA dans leurs procédures judiciaires.

Coronavirus : N’Djamena est le principal foyer de contamination du Tchad

Le Comité de gestion de crise réuni le 30 septembre pour évaluer la situation épidémiologique liée au coronavirus a indiqué que les cas de contamination enregistrés dans les provinces ont pour point de départ la ville de N’djamena

Sous la coordination du ministre des affaires étrangères Amb. Amine Abba Siddick, le Comité de gestion de la crise sanitaire a tenu sa réunion hebdomadaire ce mercredi pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Il en ressort que N’Djamena constitue la source de propagation du virus.

Le CGCS s’inquiète de la propagation de manière insidieuse du virus à travers le pays. Il évoque pour cause, le relâchement des mesures barrières avec pour point de départ la capitale. « Les vagues de contamination décelées dans quelques provinces du pays ont pour source la capital », regrette le comité de gestion de crise

Les autorités appellent une fois de plus la population à la discipline pour conjurer ce mal. Pour cette semaine, le nombre de cas confirmé est en baisse par rapport à la semaine précédente ou près de 70 cas ont été enregistrés.

Quant aux malades sous traitement, le coordonnateur de la crise sanitaire, Pr Choua Ouche mi assure que leurs états de santé est sous contrôle.

Tchad : Affaire champs de fil, condamné à 5 ans le colonel crée un incident

Condamné ce 17 septembre à 5 ans de prison, le colonel impliqué dans l’affaire du marché Champs de  fil a disparu du tribunal de N’Djamena incognito. Malgré la force présence des forces de l’ordre et de sécurité

Condamné ce 17 septembre à 5 ans de prison, le colonel impliqué dans l’affaire du marché Champs de  fil a disparu du tribunal de N’Djamena incognito. Malgré la force présence des forces de l’ordre et de sécurité

Dès la prononciation du verdict par le magistrat, des femmes ont pris d’assaut la salle d’audience et ont commencé faire du bruit pour s’opposer à la sentence prononcée. C’est alors que le mis en cause a profité pour disparaitre, rapporte une source. Il aurait bénéficié de l’aide de ses proches présents sur les lieux pour déjouer la vigilance des gendarmes

En effet, le colonel d’armée est impliqué dans un incident survenu le 14 juillet dernier au marché champs de fil de N’Djamena. Au cours d’une confrontation avec un groupe de jeunes il a ouvert le feu sur ces derniers. Grièvement blessé, un de ces jeunes est passé de vie à trépas à l’hôpital

C’est dans le cadre de cette affaire que le colonel concerné a été condamné ce jour à 5 ans de prison. Mais avec la complicité de ses proches dont les femmes à l’origine du remue-ménage,  dans la salle, l’intéressé s’est éclipsé

Précisons qu’un avion transportant l’intéressé en direction de l’Egypte a été rappelé le 9 août dernier par les autorités tchadiennes. Le motif de son voyage était l’évacuation sanitaire.

 

 

Football : le Tchad organise la première édition du championnat U15

Ce mardi 1er septembre 2020, démarre première édition du championnat national de football des U15 à N’Djamena. L’annonce a été faite hier par Ben Moctar Ahmat Imam, vice-président du comité directeur dudit championnat

Six équipes repartis en deux poules participent à ce tournoi. Notamment Djasrabé de Sarh, Abeilles du Guéra, les U15 de la Ta,ndjilé, Ambassa d’Abéché et deux équipes de N’Djamena. Celles du 1er et du 7e arrondissement de la capitale. La compétition se joue du 1er au 16 septembre 2020 dans le respect des mesures prescrites pour éviter la propagation de la Covid-19.  Le match d’ouverture oppose les deux équipes de N’Djamena cet après-midi à l’académie de football de Milezi

Le vice-président du comité directeur du championnat national de football des U15, Ben Moctar Ahmat Imam a fait savoir au cours de sa communication que : « l’avenir de notre football est lié à la base d’où la nécessité de commencer la formation des plus jeunes pour avoir les résultats escomptés d’ici 4 à 5 ans ».  Il ajoute que cette édition a : « pour objectif de faire participer cette catégorie à une compétition pour peaufiner la formation reçue dans leurs centres de formation respectifs », ce en vue de réaliser leur rêve de jouer à un haut niveau dans les prochaines années.

Toutes les mesures et dispositions de lutte contre la propagation de la covid-19 ont été prises, informe le comité. Les joueurs et les acteurs directement impliqués feront l’objet de test, rassure, Ben Moctar Ahmat Imam. Les premiers de chaque groupe joueront les demi-finales.

La catégorie A est composée des deux équipes de N’Djamena et par les Abeilles du Guéra et la poule B, E.F Djasrabé de Sarh, Ambassa d’Abéché et les U15 de la Tandjilé.

 

 

 

Tchad : des kits de secours pour les sinistrés des inondations

L’annonce de l’assistance aux sinistrés a été faite le 27 août par le ministre de la santé publique et la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul. Dans le cadre de la présentation au siège de l’Onasa de l’assistance prévue pour les victimes des inondations

Suite aux inondations qui ont causé d’énormes dégâts cette saison, le sous-comité assistance du Comité de gestion de la crise sanitaire a décidé de porter assistance aux sinistrés. Les kits prévus à cet effet ont été présentés hier au siège de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (ONASA), par le ministre en charge de la solidarité nationale.

Ces matériels sont un secours d’urgence aux sinistrés des inondations des provinces du Logone occidental, du Salamat, du Batha, de la Tandjilé, du Mayo Kebbi Est et des centres sociaux de N’Djamena. Lesquels sont victimes de la forte pluviométrie de cette saison de pluies.

Abdoulaye Sabre Fadoul a fait savoir que 2000 ménages ont déjà été servis par les équipes de terrain dans les localités affectées. Les kits de base ont été renforcés par les matériels de non-vivre a souligné le patron du comité, assistance aux démunis.

« Trois sites ont été identifiés pour installer les compatriotes qui se retrouvent sans abris à la suite de ce sinistre », a conclu le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale

Tchad : la CONAPO exige la cessation des opérations de contrôle de véhicules

Depuis le 24 août dernier, une opération de contrôle des taxes de pièces de véhicules se tient à N’Djamena. Les voitures dont les documents ne sont pas à jour sont saisies par l’équipe mixte, composée de la douane et des forces de l’ordre et de sécurité

Le parti convention nationale populaire (CONAPO) s’insurge contre ces opérations inopinées de contrôle des pièces de véhicules. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 26 août, le parti constate avec beaucoup de stupéfactions depuis quelques jours que la douane se livre à une opération. Laquelle réclame aux usagers la mise à jour du dédouanement. Sous prétexte que les véhicules sons sous-évalués.

La convention s’insurge et indique que : « c’est la même douane qui a évalué lesdits véhicules et délivrer le dédouanement et  les certificats d’immatriculations ». Elle estime que ces opérations ne sont pas justes au regard des textes douaniers et aux lois de finances. D’après le communiqué cela est inopportune compte tenu de la crise économique et la pauvreté ambiante que traverse le pays. « A l’évidence, elle vient accentuer la pression sociale et économique », souligne la note

La convention nationale populaire demanda au ministre des finances et du budget d’ordonner : « purement et simplement la cessation de ces opérations et de privilégier d’autres pistes de recettes pour renflouer le trésor public ».

Tchad : des actions d’urgence pour sauver N’Djamena des inondations

Hier jeudi 20 août 2020, le ministre secrétaire général de la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a organisé une séance de travail pour trouver des voies et moyens pour mettre la capital à l’abri des inondations

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet a dirigé ce matin une réunion consacrée aux inondations dans la capitale. La rencontre à laquelle ont participé Ministres et Maires des communes, a débouché sur plusieurs décisions. « Il faut sauver N’Djamena », c’est le maitre mot de la rencontre au cours de laquelle l’accent a été mis sur ce qui est à faire dans l’immédiat pour empêcher que la situation ne se dégrade davantage. « L’on ne peut rester les bras croisés », a rappelé dès l’entame de la réunion, le Ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet qui a donné la parole aux Ministres concernés et aux Maires. Chacun en fonction de l’appréciation de la situation, a fait valoir ses propositions. Ce qui est entrepris sur le terrain, à en croire le Maire de la Ville de N’Djamena, M. Oumar Boukar n’a pas suffi pour contenir les inondations

Source: Présidence de la République

Tchad-covid19 : les usagers de N’Djamena se conforment au port de masque

La  commission mixte de sécurité et de contrôle du port de masque a fait le tour de la ville de N’Djamena ce lundi  pour faire appliquer la mesure relative au port de masque de protection

Cette opération de contrôle de la commission mixte fait suite à la déclaration du ministre des armées Mahamat Abali Salah, par ailleurs président de la commission défense et sécurité du Comité de gestion de la crise sanitaire. Il a instruit le port obligatoire des masques dès ce 17 août. Le membre du gouvernement s’est opposé à l’utilisation des turbans et des pagnes : « toute personne doit porter le masque de protection. Le turban ou le pagne ne sont pas autorisés parce que nous constatons qu’ils les mettent seulement quand ils voient les forces de défenses et de sécurité », avait-il indiqué.

Pour s’assurer de l’application de cette décision, la commission mixte de sécurité a fait des tours des quartiers des 7 ème et 8 ème   arrondissements de la ville de N’Djamena. Les contrevenants s’exposent à une amende, 2000 FCFA pour les piétons et 20.000 FCFA pour les conducteurs d’engins.

A l’approche des véhicules de la commission de vérification du port de masque, certains passagers ont pris la poudre d’escampette, de peur de se faire arrêter

Tchad-énergie : vers la construction d’une centrale photovoltaïque de 200MW à N’Djamena

Les investisseurs angolais du groupe Alcaal et les autorités tchadiennes en charge des finances et de l’énergie ont signé hier 6 août, un protocole d’accord visant à installer une centrale photovoltaïque d’une capacité de 200MW autour de N’Djamena

Le document a été paraphé par le ministre des finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et la ministre de l’énergie Ramatou Mahamat Hountouin avec Alcaal Group, un protocole d’accord relatif  aux études de faisabilité visant à la construction, l’exploitation et la maintenance d’une centrale de production à énergie photovoltaïque d’une capacité de 200MW, autour de la ville de N’Djamena, avec pour point d’injection Gassi

La ministre de l’énergie, Ramatou Mahamat Hountouin fait savoir que : « ce protocole d’accord s’inscrit dans notre plan d’urgence d’accès à l’électricité, fruit d’un travail de longues haleines ». Elle indique que le président d’Alcaal Group, Jorge Do Amara et son équipe sont apte à le faire : « nous avons ce partenaire Alcaal qui voudrait vraiment intervenir pour qu’on puisse réaliser 200MW de plus qui nous permettra de couvrir notre accès à l’énergie au Tchad ». La ministre de l’énergie a précisé que cet apport est une conséquence directe du Plan d’urgence d’accès à l’électricité.

Tchad : le marché Champ de fil de N’Djamena en cours de déguerpissement

Les opérations de déguerpissement des garages et logements au marché Champ de fil a débuté cette matinée de mardi 21 juillet. Les cris des usagers de ce marché ont cédé place aux cris d’alarme des sinistrés

Ce 21 juillet 2020, les engins de destruction ont débarqué au marché Champ de fil. Non pas pour se faire dépanner ou se procurer les pièces, mais pour déguerpir les maisons de fortune et les garages jugés non conformes par les autorités. Les militaires sont présents pour assurer le bon déroulement des travaux de destruction. Les usagers font systématiques l’objet de fouilles. Sur les visages des occupants de ces maisons, c’est la tristesse. Les uns s’activent à ramasser les ustensiles, les sacs d’habits et les meubles pour éviter les répressions policières, tant dis que pour d’autres, c’est le désespoir. Ils ne savent ou se rendre. Toutefois, rien à faire, les autorités ont donné l’ordre de nettoyer pour rétablir la sécurité dans ce lieu, devenu foyer d’insécurité et de commerce de substances prohibés.

En effet, Le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena Mahamat Zen Elhadji Yaya et le maire de la ville de N’Djamena, Oumar Boukar ont fait une descente sont allés s’enquérir de la situation sécuritaire hier. L’opération intervient moins de 24h après leur passage. Ils ont annoncé qu’ils rétabliraient « l’autorité de l’Etat » en détruisant les taudis et garages construits anarchiquement autour de Grédia.

Il sied de rappeler que ces agissements sont la résultante de l’altercation entre un militaire et un mécanicien, lequel différend avait engendré une perte en vie humaine.

Tchad : les garages, maisons de fortune anarchiquement construit à Grédia seront déguerpis

La déclaration a été faite le 20 juillet par Le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena Mahamat Zen Elhadji Yaya. Il est allé s’enquérir de la situation en compagnie du maire de la ville

Suite aux altercations observées au marché Champ fil la semaine dernière, le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena a fait une descente sur le site pour constater de son propre chef. Il explique : « Quand on a analysé la situation au fond, on s’est rendu compte qu’en réalité il n’y avait pas une altercation directe entre le militaire et la victime. Il y’avait plutôt une interférence des gens qui étaient venus d’ailleurs. Ce sont ces derniers, les personnes droguées qui ont envenimé la situation ». D’après lui, ce sont des personnes de mauvaise foi qui seraient à l’origine de l’incident ayant causé la mort de la victime du militaire. Il ajoute que ces derniers se livrent à la pratique des activités illicites dont la vente de drogues qui concourent à l’instauration d’un climat d’insécurité

Mahamat Zen Elhadji Yaya fait savoir qu’il va restaurer l’autorité de l’Etat : « toutes les mesures sécuritaires seront prises pour que la situation soit rétablie et que les gens soient dégagés dans les meilleurs délais », déclare-t-il. Il a indiqué que cet espace appartenant à l’Etat sera récupéré dans de brefs délais. Les garages, et les taudis anarchiquement installés autour de Grédia seront déguerpis, a clamé le délégué.

Dans un communiqué parallèle, le maire de N’Djamena, Oumar Boukar a instruit les garagistes, mécaniciens, propriétaires des maisons de fortune, commerçants « qui occupent anarchiquement et exercent illégalement des activités aux abords de la route du côté Est du marché Champ de fil, Gredia, de libérer immédiatement les lieux. « Tout contrevenant s’exposera à la rigueur de la loi », précise la note

Tchad-mort par noyade: 4 jeunes filles perdent la vie en essayant de traverser le fleuve Chari à bord d’une pirogue

L’incident s’est produit dans cette matinée de mardi 14 juillet. Une pirogue transportant 12 vendeuses de maniocs a chaviré dans les eaux du Chari, 4 d’entres elles sont mortes sur le coup, 3 en ont survécu, les recherches se poursuivent pour retrouver les 5 autres

Ce matin, à bord d’une pirogue, 12 filles, des vendeuses de manioc ont été victimes de noyades. Le drame s’est produit dans la commune du 7ème arrondissement. Sur les douze, il y’a trois survivantes dont deux dans un état critique. 4 corps ont été retirés des eaux. Les pécheurs et les autorités municipales sont à pieds dans les recherches d’œuvre pour retrouver les autres.

L’une des rescapées a eu la force et le courage de témoigner. Elle explique qu’elle a essayé de convaincre sans cesse le piroguier de faire deux vagues de six. Mais celui-ci aurait refusé sous prétexte qu’il connait sa pirogue. Elle a la capacité d’embarquer 12 personnes. N’ayant de choix  les 12 commerçantes ont embarqué. C’est alors qu’arrivé au milieu du fleuve, la barque a commencé par recueillir de l’eau, se noyer et ensuite elle a chaviré au milieu du cours d’eau.

« Je me suis battue pour sortir, mais mes camarades étaient toutes sous l’eau », témoigne la survivante. Elle regrette qu’au lieu chercher à sauver les filles, le piroguier a plutôt voulu protéger sa pirogue. Ce sont d’autres piroguiers qui sont venus au secours et ont pu sortir les dépouilles des eaux, confie-t-elle.  Celles dont le diagnostic vital était avancé ont été d’urgence conduites à l’hôpital.

Tchad : Miss Tchad 2020 veut aider les commerçantes à promouvoir l’entrepreneuriat de subsistance

Au cours de la conférence de presse qu’elle a animé Ce mercredi 8 juillet, Ronelyam Syam Grace, Miss Tchad 2020 a présenté un projet qui pourrait aider les femmes à se relancer et amortir les effets de la Covid-19

La plus belle fille du Tchad de l’année en cours, a fait savoir que son projet consiste à recenser 50 commerçantes dans chacun des arrondissements de N’Djamena qu’elle appuiera techniquement et financièrement. Ceci dans le souci d’atténuer les effets de la pandémie sur les activités que mènent ces dernières. Elle indique que ce sera à la fois une stratégie de gestion, d’adaptabilité aux circonstances, également de la gestion-post-crise. « Cela conduira les entrepreneuses informelles à se tourner vers l’entrepreneuriat de subsistance », explique la Miss Tchad.

Toutefois, a-t-elle fait savoir, les dames seront sensibilisés au préalable sur les risques de la covid-19 et au respect des mesures barrières. Les kits d’hygiène seront par la suite offerts aux entrepreneuses. Ronelyam Syam invite toutes les forces vives à se joindre à elle pour l’implémentation dudit projet.

Tchad : la centrale de production offerte par MSF a été inaugurée

Hier mardi 30 juin, une centrale de production d’oxygène a été inaugurée à l’hôpital de Farcha de N’Djamena. C’est un don de Médecins sans frontières (MSF)

L’appareil a une capacité de 480 litres par minute et peut alimenter 48 lits, indique le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal. Elle servira à la prise en charge des patients de la covid-19.

A la cérémonie d’inauguration étaient présents, le ministre tchadien de la Santé, l’ambassadeur de France, le réprésentant de l’Union européenne, la répresentante de l’UNFPA, le chef de mission de Médecins sans frontière/France et des cadres du ministère de la santé publique.

Tchad : le maire de la ville de N’Djamena Saleh Abdel-Aziz Damane a été suspendu

Il est reproché des faits de « manquements graves » dans l’exercice de sa fonction. L’arrêté de suspension a été signé ce mardi 30 juin par le ministre de l’Administration du territoire, Mahamat Ismail Chaibo

Le ministre de l’Administration du territoire et des collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismail Chaibo a signé ce jour une note qui met fin à la fonction de Saleh Abdel-Aziz Damane à la tête de l’exécutif de la commune de N’Djamena. Selon l’arrêté, le patron suspendu de la commune a mal géré la somme de 208 millions de FCFA alloué à la lutte contre le coronavirus. L’argent remis par le Comité de gestion de la crise sanitaire à la mairie était destiné à l’organisation des activités de sensibilisation et d’autres activités y afférents pour contrecarrer la pandémie de la covid-19

C’est la deuxième fois que Saleh Abdel-Aziz  Damane est démis de ses fonctions à la tête de la mairie. La première fois il avait été suspendu par l’ancien délégué du gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena, Djibert Younous. Le délégué lui reprochait les faits d’ « insubordination.

Tchad-covid-19 : N’Djamena renforce les stratégies de riposte contre la maladie

La délégation sanitaire provinciale de Ndjamena a organisé une réunion de plaidoyer contre la pandémie de la Covid-19 hier mardi 23 juin. Les 10 maires de la ville y étaient conviés

La réunion de plaidoyer contre la covid-19 a pour objectif de trouver les instruments nécessaires pour sensibiliser les populations de la capitale à travers une campagne de sensibilisation. Les responsables de la délégation sanitaire de N’Djamena expliquent que l’opération consistera à informer la communauté sur les symptômes de la maladie, sur son mode de transmission et édifiée sur respect les mesures de prévention édictées par le gouvernement. Aussi, ont-ils ajouté, il faudrait informer la communauté sur le risque de stigmatisation lié à la covid-19. Les parents doivent être rassurés qu’il n’ya aucun risque de faire vacciner les enfants dans le contexte actuel. Les autorités sanitaires invitent les autorités militaires et civiles à adhérer et s’engager efficacement dans la campagne de sensibilisation de riposte conte la pandémie à coronavirus.

Le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Mahamat Zene Alhadji Yaya appelle tous les acteurs impliqués dans l’opération de riposte à s’investir pleinement. « L’épidémie n’est pas totalement éradiquée, nous devons continuer à sensibiliser les populations pour qu’elles puissent bien observées toutes les mesures que le gouvernement a prises», Souligne-t-il.

Tchad-religion : l’église catholique du Tchad n’ouvrera pas les chapelles avant mi-juillet

L’annonce a été faite ce 23 juin via un communiqué par Mgr Djitangar Goatbé, archevêque métropolitain de N’Djamena. La décision fait suite à une concertation et réflexion a indiqué l’évêque

Dans le souci d’éviter que les lieux de culte deviennent de nouveaux foyers de contamination de la maladie, les autorités ecclésiastiques tchadiennes ont décidé de prolonger la date de réouverture des églises. Après une concertation entre les leaders de l’église catholique, ces derniers ont décidé de rouvrir les églises en mi juillet. Le maitre de la cathédrale de N’Djamena fait savoir qu’il faut du temps pour la réouverture des églises et chapelles. Il précise que cet assouplissement doit se faire par étapes et avec précautions.

« Nous évêques, avons décidé de nous concerter, de réfléchir et de prier ensemble avant de décider d’une date réaliste pour la reprise des célébrations eucharistiques », s’exprime Mgr Djitangar Goatbé. Des orientations claires qui peuvent aider à la fois les communautés chrétiennes des villes et des villages seront données, a précisé le pasteur.

La conférence épiscopale du Tchad se réunira dans quelques jour, et une déclaration additive sera faite pour mieux situer les fidèles, ajoute la le prêtre catholique.

La sensibilisation se fera à travers les radios diocésaines et d’autres canaux de communication pouvant atteindre les fidèles.

Tchad-coronavirus : des masques de protection sont distribués gratuitement à N’Djamena

Le lancement officiel d’une opération de distribution de masques a eu lieu hier au quartier Machaga dans le 8e arrondissement. Plus d’un millions de masques ont déjà été distribués aux populations

Dans le souci d’éviter la circulation du virus dans la capitale, une opération de distribution de masques de protection a été lancé le 3 juin par le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména, Mahamat Zen Yaya. Il a fait savoir que ces outils permettront à la population de se protéger de la maladie à coronavirus.

Le délégué justifie le choix de Machaga pour le lancement officiel : « Vous savez Machaga, c’est un quartier du 8e arrondissement mais qui se situe pratiquement aux confins de la ville ». D’après lui, dans une campagne de sensibilisation de cette nature, il est important de commencer par les quartiers périphériques, parfois ils peuvent manquer d’informations et de contacts avec l’intérieur de la ville, note le délégué.

Selon les décomptes approximatifs il y’a à peu près d’un million de masques qui sont distribués à l’intérieur de la ville de N’Djamena, informe Mahamat Zen Yaya. Il encourage la population qui commence à prendre la mesure de la maladie. Plus de 90% de la population porte les masques, rassure-t-il. Dans l’ordre de distribution, la priorité est accordée aux personnes vulnérables.

Tchad-covid-19 : Mahamat Abali Salah instruit le port de masque chez les mineurs

Le ministre délégué à la présidence et à la sécurité, Mahamat Abali Salah Il a recommandé à la gendarmerie de veuillez au port de masque chez les mineurs ce 24 mai 2020.

La décision du ministre de la défense et par ailleurs coordonnateur du sous-comité national, défense et sécurité  Mahamat Abali Salah fait suite à une descente dans les quartiers de N’Djaména ce dimanche. Dans le but de s’assurer de l’application des mesures barrières, le patron de la défense a visité les quartiers de la cité capitale. Il a constaté que es consignes ont été données sont respectées.

Il s’est réjoui du respect des mesures édictées par le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de la covid-19. Toutefois, il a déploré le fait que les enfants sont exposés, car ces derniers ne portent pas le masque de protection. C’est ainsi qu’il a instruit au chef de la gendarmerie et au maire de la ville de N’Djaména de veiller à l’application des mesures barrières.

Le président du sous-comité national défense et sécurité a précisé que le relâchement de certaines mesures par le gouvernement n’explique pas que la pandémie est finie. Cela fait suite aux pleures de la population soucieux de relancer les activités a-t-il renchéri.

Tchad-Coronavirus : 100 ménages reçoivent des kits alimentaires

L’opération de distribution a débuté jeudi 21 mai, à la léproserie N’Djaména. Les premiers bénéficiaires sont les populations de la commune du 7e arrondissement.

Les kits sont composés des sacs de haricot, du riz, de l’huile de raffinée et du sucre. L’opération de distribution a officiellement été lancée par la ministre de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, Djalal Arjoun Khalil. Ils sont plus d’une centaine, ces personnes défavorisées, qui ont été recensés pour recevoir ces denrées alimentaires. Environ cent mille ménages ciblés à N’Djaména recevront les kits.

Quant aux démunis des autres provinces, la ministre explique que les dispositions seront prises avec les autorités provinciales pour les mêmes opérations. L’initiative, précise Djalal Arjoun Khalil : « consistera à souligner un temps soit peu, les souffrances des populations vulnérables sur le territoire national ».

Le choix du site de lépreux n’est pas anodin selon la ministre, ces bénéficiaires font partie de la catégorie des personnes dont la santé est précaire.

N’Djaména-coronavirus : la hausse des cas de décès inquiète

A N’Djaména, les cas de morts se multiplient. Chaque jour, des dizaines de familles sont surprises par la disparition brusque d’un proche. Des nouvelles de décès envahissent les réseaux sociaux.

« Il était malade ?» « Non, il a eu un petit malaise et a rendu l’âme ». Ce sont là généralement les échanges entre les familles endeuillées et les autres. Chaque jour, presque dans chaque quartier de la capitale, au moins un mort est enregistré depuis plus d’une semaine. Selon le constat, Beaucoup de ceux qui décèdent sont âgées entre 45 et 70 ans. Certains d’entre eux souffraient déjà soit de l’hypertension soit du diabète.

Un fossoyeur à Lamadji rapporte que rien que pour la journée du jeudi 7 mai 2020, de 7h à 13h, 87 personnes ont été inhumées dans ce cimetière. Trop de mystère autour de ces morts à tel point que cela soulève beaucoup d’interrogations. Est-ce c’est le ramadan qui affaiblit les diabétiques ? Une épidémie inconnue se cacherait-elle derrière ces morts massives ? Ou bien le Covid-19 a pris une autre forme au Tchad ? Qui est ce tueur silencieux ?

En tout cas, la panique gagne du terrain. L’attention des autorités sanitaires est plus focalisée sur la lutte contre le coronavirus que sur ces morts mystérieuses. La seule réponse donnée par les spécialistes de la santé, est qu’habituellement, en période de canicule le taux de mortalité est trop élevé au pays.

Comparaison n’est pas raison dit-on, au même moment qu’à N’Djaména, les familles comptent leurs morts, au nord du Nigeria, notamment à Kano et Jigawa, l’on observe ces morts mystérieuses. La plupart des victimes sont aussi âgées entre 60 et 80 ans.

Une enquête est ouverte dans ces deux grandes villes du Nigeria, mais déjà les autorités sanitaires émettent une hypothèse : le nouveau coronavirus est la cause des dizaines de morts mystérieuses enregistrées. Si c’est le cas au Tchad, les autorités doivent ouvrir une enquête pour déterminer les causes exactes de ces morts massives.

Tchad-Covid 19 : 15 jours de prison et 2000 FCFA d’amende pour non-port du masque

Dans un arrêté du ministère de la Sécurité publique pris ce dimanche 10 mai, une peine est fixée pour toute personne en violation avec le port obligatoire de masque.

Pour toutes infractions liées au port de masque, l’auteur aura à payer une somme de 2000 francs CFA et purgera 15 jours de prison. C’est ce qui ressort d’un arrêté du ministre en charge de la Sécurité, Mahamat Abali Salah, signé ce 10 mai.

Ce dimanche, des policiers ont pris d’assaut les ronds-points de N’Djamena pour réprimer ceux qui ne portent pas de masque. Le Tchad comptait officiellement dimanche 322 cas de nouveau coronavirus, dont 31 décès.

Les principales villes du pays, dont N’Djamena, sont isolées du reste du territoire depuis vendredi pour une durée de 15 jours. Dans ce pays de 16 millions d’habitants, les urgences sanitaires sont fréquentes et affectent près de 2 millions de personnes.

Coronavirus: début du confinement de Ndjamena et ses grandes villes

A partir de ce vendredi 08 mai, la capitale tchadienne et ses grandes villes sont en confinement pour éviter les contagions à d’autres villes.

Pendant deux semaines, les déplacements inter-urbains sont interdits. Les véhicules transportant les marchandises ne sont autorisés à entrer en ville qu’à partir de 22 heures soit deux heures après la fin du couvre-feu qui commence de 20heures à 5 heures du matin. Le pays a déjà enregistré 253 cas et 27 décès. Mais pour certains spécialistes, la décision arrive un peu tard.

Il s’agit d’éviter que le virus ne circule explique le ministre de la Santé publique, le Pr Mahmoud Youssouf Khayal.

L’arrêté 38 qu’on vient de signer prend en compte tous les chefs-lieux de province et la ville de Ndjamena, c’est-à-dire toutes nos villes. C’est pour empêcher la circulation du virus, qui est très contagieux. (…) Ce sont des mesures pour empêcher le virus de voyager.

Le pays vient d’enregistrer 83 nouveaux cas, un record portant à 253 cas de Covid-19 pour près de 30 cas de décès. Un taux de mortalité qui s’explique selon les spécialistes par l’absence de tests généralisées et du non-respect des mesures barrières.

Depuis quelques jours, la capitale a enregistré plusieurs décès suite à des symptômes similaires au Covid obligeant les autorités à rendre obligatoire le passage par la morgue de chaque corps.

Pour ce jeudi, quatre corps sur les neuf testés étaient positifs au coronavirus. C’est dire selon un spécialiste que le virus s’est répandu dans le pays et faute de tests généralisés, il sera difficile de mesurer l’ampleur de la pandémie.

Tchad : la ville de N’Djamena bientôt isolée

N’Djamena et 22 villes tchadiennes vont être isolées à partir de vendredi et durant quinze jours afin d’empêcher une propagation du nouveau coronavirus.

«Les entrées et sorties de personnes dans tous les chefs-lieux de provinces et dans la ville de N’Djamena sont interdites pour une durée de deux semaines renouvelable à compter du 8 mai 2020», selon un arrêté du gouvernement signé mercredi 06 mai 2020. Il existe 23 provinces au Tchad, dont N’Djamena (la capitale est une province à elle seule).

Le gouvernement a officiellement annoncé 170 cas de nouveau coronavirus et 17 décès, selon un dernier décompte rendu public mardi. La grande majorité de ces cas (115) ont été diagnostiqués à N’Djamena, selon le ministère de la Santé. Seuls les «véhicules transportant des marchandises et des denrées alimentaires» sont autorisés à entrer dans la capitale, sur dérogation et à partir de 22 heures seulement, précise l’arrêté du gouvernement.

A l’intérieur des villes, les déplacements sont autorisés jusqu’à 20 heures locales. De même, le port du masque est rendu obligatoire sur tout le territoire à partir de jeudi. Au Tchad, qui compte 16 millions d’habitants dont la moitié vit dans la pauvreté, les urgences sanitaires sont fréquentes affectent près de 2 millions de personnes. Ce pays fait face à d’autres épidémies dont celle de rougeole, avec, entre janvier et novembre 2019, plus de 25.500 cas suspects, dont 255 décès.