Tchad : 3 étudiants exclus de l’université de N’Djamena pour perturbation des activités académiques

La décision est tombée ce mardi 04 octobre 2021. Trois étudiants définitivement exclus de l’université de N’Djamena, pour perturbation des activités académiques.

Une décision du président de l’Université de N’Djamena, exclu définitivement trois étudiants de l’institution universitaire. Il s’agit de deux étudiants en philosophie et un étudiant en STIC. Leurs noms et niveaux Djedanem Eric,  3ème année philosophie ; Djimotoum Francklin,  3ème année philosophie. Hassan Annour Mangue, étudiant en STIC licence 3. Les trois étudiants sont en fin de cycle de licence.

Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, précise le motif. Ces apprenants sont exclus pour : « perturbation des activités académiques ». La décision prend effet pour compter de la date de signature.

Tchad : un étudiant ouvre le feu sur son camarade dans une salle de classe

Tchad : un militaire abat son collègue à bout portant devant la radio nationale

Suite à une altercation, un militaire en poste devant l’ancien siège de la radio nationale tchadienne à abattu son collègue par trois coups de feu, dans la soirée du mardi 31 août 2021

 

Les faits se déroulent au quartier Sabangali, dans le 3ème arrondissement de la ville de N’Djamena aux environs de 19 heures. Un militaire a été abattu à bout portant par un autre après  une discussion, rapporte les témoins. Après avoir reçu les balles, la victime a rendu l’âme sur place.

L’auteur de l’acte a pris la poudre d’escampette, indiquent les confrères de Tchad 24, présents sur les lieux au moment des faits. Le militaire tireur aurait escaladé le mur du Lycée technique et commerciale (LTC), proche du site du drame.

La dépouille de la victime a été retirée des lieux après constat. Plusieurs  personnes se sont rendues sur les lieux dans la nuit de mardi.

Tchad : le maire de N’Djamena interdit l’élevage dans le périmètre urbain

Dans un communiqué de presse rendu public, le 26 août 2021, le maire de la commune de N’Djamena, Ali Haroun interpelle les éleveurs sur la pratique de l’élevage dans le périmètre urbain

 

Le patron de la commune de N’Djamena rappelle, une fois de plus, les propriétaires des bétails que l’élevage dans le périmètre urbain est : « strictement interdit. »

« Cette mesure est prise pour éviter les accidents causés par la divagation des animaux esseulés ou en groupe dans les rues et autres espaces publics », poursuit le maire Ali Haroun dans son communiqué qui s’apparente à un rappel à l’ordre et à une mise en garde.

Le maire invite les propriétaires et éleveurs à faire sortir leurs bétails en dehors du périmètre urbain. « Les animaux de compagnie, tels que les chiens, doivent être maintenus à l’intérieur de la concession », insiste-il.

« En cas de non-respect des termes du présent communiqué, le Mairie sera dans l’obligation de prendre des mesures qui s’imposent », conclut le communiqué.

Coopération Sud-Sud: les villes de Douala et N’Djamena renforcent les liens

Les patrons des villes de Douala au Cameroun et N’Djamena au Tchad ont entrepris de renforcer la coopération pour le développement des différentes communes.

 

Dans le cadre de la coopération bilatérale et partenariat Sud-Sud, le maire de la ville de Douala, Ambassa Roger Dinè est attendu au Tchad dans les prochains jours. L’annonce a été faite le 02 août par son homologue tchadien, Ali Haroun au cours communication. Le patron de la commune de N’Djamena a fait savoir qu’avec son hôte, ils travailleront à la finalisation les contours de la coopération Sud-Sud.

Pour le patron de la commune de N’Djamena, c’est un partenariat gagnant-gagnant. Les deux parties partageront les éxpériences dans plusieurs domaines. Pour le compte de N’Djamena, il s’agira de l’application Simba pour la mobilisation des ressources financières, la gestion des ordures ménagères et des eaux usées, le renforcement des capacités des services financiers de la commune de N’Djaména et la recette municipale. Le service de communication de la commune de Douala accompagnera également celui de N’Djamena.

La ville de N’Djaména quant à elle, veillera à l’organisation du marché de Bétails de Douala dans un premier temps.

Il est important de préciser que c’est à la suite de l’assemblée générale des maires francophones, organisée à Kigali au Rwanda que les deux maires ont décidé de s’unir pour travailler au rayonnement de leurs villes respectives. Ainsi, du 26 au 27 juillet 2021, le maire de la ville de N’Djamena a été reçu à Douala. Les premiers échanges étaient axés autour des problèmes de gestion financières, l’exode rural, les problèmes d’assainissement et d’urbanisation entre autres. Ali Haroun avait expliqué le mobile de la rencontre : « il serait préférable d’avoir des relations Sud-Sud en plus de celles Nord – Sud que nous avions déjà avec d’autres pays. C’est cette volonté de coopération qui m’a emmené à envoyer un courrier à mon homologue de la ville de Douala qui a aussitôt répondu favorablement et très promptement »

Tchad : le maire de N’Djamena nomme un nouveau directeur au marché central

Après avoir destitué Oumar Mamar de la direction du marché central de N’Djamena pour une affaire de malversations financières, ce 28 juillet 2021, le maire de la ville, Ali Haroun a nommé un nouveau directeur

 

Par une note rendue public ce jour, le patron de la ville de N’Djamena place un nouveau directeur à la tête du marché central. Il s’agit de Hamit Guéri Oume, il remplace Oumar Mamar, récemment destitué. Il est précisé dans la note que : « L’intéressé bénéficiera des salaires et avantages prévus par les textes en vigueur »

L’ancien directeur du grand marché a été évincé suite à des soupçons de détournement de plus de 245 millions de FCFA, destinés au payement de l’électricité. Laquelle situation a poussé la Société national d’électricité à couper le courant dans le marché. Même s’il ne reconnait avoir pris cet argent, Oumar Mamar commence à subir les dégâts collatéraux. La note le suspendant avait été signée de Brahim Abdou Mahamat, 2ème adjoint au maire de N’Djamena.

A l’issue d’une rencontre, le 27 juillet 2021, avec les représentants des commerçants du grand marché de N’Djamena et les responsables de la SNE, le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Oumar Torbo Djarma a demandé de réalimenter le grand marché en électricité pour deux semaines. Et aux commerçants de se mettre au travail pour résoudre les problèmes posés dans les délais.

Tchad : une pluie diluvienne fait des dégâts dans certaines grandes villes du pays

La saison pluvieuse s’annonce forte et menaçante au Tchad. Une forte pluie s’est abattue dans presque toutes les grandes villes du pays, laissant après elle, des dégâts matériels et humains

 

Après la grosse pluie qui s’est abattue ce jour, plusieurs tchadiens craignent les désastres enregistrés les années précédentes. Malgré les curages de caniveaux et les travaux initiés pour éviter les inondations, la ville de N’Djamena est impraticable. Impossible pour les usagers de circuler dans les grandes artères de certains quartiers, notamment, l’avenue kondol au quartier Moursal, axe CA7 dans le 7ème arrondissement et Goukouni Weddei dans le 6ème arrondissement.

Les populations accusent la municipalité. Ils estiment que c’est parce que la mairie n’a pas débarrassé les ordures qui se reversent dans les canaux, les bouchent et créent des inondations.

A Sarh, dans la province du Moyen Chari la pluie a également causé des dégâts. Les installations techniques des studios  de l’ONAMA et de RFI ont été affectées.

La pluie a endommagé toutes les installations techniques des studios  de l’ONAMA et de RFI, les émetteurs ont été détruits ainsi que tous les appareils. A la veille une personne a aussi malheureusement été foudroyée à l’arrivée d’une forte pluie. Plusieurs autres provinces se plaignent de la même situation.

Tchad : un jeune froidement abattu par trois coups de feu à N’Djamena

Deux individus roulant dans un véhicule de marque Toyota, vitre fumée, et sans plaque d’immatriculation ont ouvert le feu sur un jeune d’une vingtaine d’années le dimanche 11 juillet 2021. La victime a succombé aux blessures

 

Les faits se sont déroulés au rondpoint Adoum Tchéré, à N’Djamena. D’après les riverains, les bourreaux ont filé la victime, a bord d’une moto sur un long trajet. Ce n’est qu’au rond-point Adoum Tchéré, qu’ils ont décidé de passer à l’action. Le véhicule serre le motocycliste,  celui-ci ralentit, c’est alors que l’un des hommes dans le véhicule et tire trois coups de feu, la victime a succombé quelques minutes après des suites de blessures. Les propriétaires de véhicule à vitre teintée et sans plaque d’immatriculation sont en cavale.

Le corps de la victime a été recouvert d’un drap blanc. Les forces de sécurité se sont ensuite déployées sur les lieux du drame et ont transporté le corps à la morgue.
Précisons que les autorités tchadiennes avaient décidé de  l’interdiction stricte, des véhicules à vitres fumées et sans plaques d’immatriculations de rouler. La liste des personnalités habilitées à rouler avec les vitres teintées a été rendu publique.

De plus, une opération anti-banditisme dénommée « l’harmattan » par une force mixte de sécurité composée de la garde nomade, de la gendarmerie nationale et de la police nationale a été lancé dans la capitale la veille du drame.

Tchad : vers la construction du premier centre de cancérologie à N’Djamena

Dans l’optique de la prise en charge et  l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes du cancer, un projet de construction et d’équipements du centre de prise en charge et lutte contre le cancer a été adopté

 

Le projet de loi portant approbation de l’accord de prêt relatif au financement du projet de construction et d’équipements du centre de prise en charge et lutte contre le cancer à N’Djamena signé le 04 janvier 2021 entre le Tchad et le Fonds Koweitien pour le développement économique arabe a été adopté à l’unanimité par les députés. C’était au cours d’une plénière présidée par le président de l’Assemblée Nationale Dr Haroun Kabadi au Palais de la démocratie, au quartier Gassi. En présence du Ministre du plan et de l’économie Issa Doubragne et du Secrétaire d’État à la Santé publique et de la Solidarité Dr Djiddi Ali Sougoudi.

Ce projet de loi a été défendu par le Secrétaire d’État à la Santé publique et à la Solidarité Nationale Dr Djiddi Ali Sougoudi. Il vise à soutenir le développement du secteur de la santé au Tchad en contribuant à la prise en charge et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes du cancer. Ceci permettra de doter le pays du premier centre de cancérologie dans la capitale Ndjamena couvrant ainsi une superficie de 13 000 m2 et accueillant environ 50lits.

Tchad : N’Djamena s’engage à combattre les inondations cette année

Les autorités communales de N’Djamena sont à pied d’œuvre pour éviter les inondations cette année. Une réunion a été organisée à cet effet le 11 mai 2021 dans la capitale

Le Tchad s’achemine de près vers la saison pluvieuse. Certaines villes à l’instar de N’Djamena ont d’ailleurs déjà été frappées par les premières pluies. Dans le souci d’éviter d’être confronté à des situations désastreuses qu’engendrent les eaux de pluies, l’AFD a aidé la commune de N’Djamena à financer la mise sur pied d’un projet de remise à niveau des infrastructures de drainage d’eau dans  des quartiers Nord

La déclaration de lancement des travaux a eu lieu en présence du ministre tchadien des Affaires foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, de l’ambassadeur de France au Tchad et des responsables de la ville. Les autorités ont assuré que les conséquences seront amorties cette année.

Pour rappel, l’année dernière, les inondations ont causé d’énormes dégats humains et matériels dans la ville de N’Djamena. Plusieurs familles ont fait des navettes entre établissements scolaires et des recasements provisoires. Ces victimes ont été confrontées à des conditions de vie et d’hygiène déplorables. Plusieurs autres sont passées de vie à trépas et de nombreux malades enregistrés

Si le mécanisme en cours est bien implanté, certains quartiers de N’Djamena souffriraient moins des conséquences des inondations.

Tchad : Ali Haroun, le nouveau maire de la ville de N’Djamena prend fonction

Il a été installé ce lundi 19 avril  2021 à l’hôtel de ville de. Le nouveau patron de la capitale, Ali Haroun prend officiellement les reines de la mairie de N’Djamena

Dans son allocution, le nouveau maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a confié qu’elle exercera avec dévotion pour le bien-être et le développement de la ville. Il s’engage à rendre la ville-capitale, viable et attractive, à lui redonner ses lettres de noblesse. Il exhorte ses collaborateurs et les maires des différents arrondissements à un travail d’équipe.

Le maire de N’Djamena espère de ses collaborateurs, des propositions concrètes, réalistes et réalisables dans l’optique de mettre en exergue les ambitions prévues à N’Djamena. La cérémonie de passation de service de maire sortant, Ibrahim Wang Laouna et le nouveau s’est déroulée sous le regard du délégué général du gouvernement, Djibert Younous

Il est à préciser que, Ali Haroun, pour avoir été maire à trois reprises connait bien les lieux. Cette fois, il a été désigné à l’issue de la session extraordinaire du conseil municipal du 16 avril 2021.

Tchad : panique à N’Djamena, le gouvernement appelle au calme et à la sérénité

Le déploiement des chars et des équipements de l’armée dans la capitale N’Djamena a créé un vent de panique cette matinée du lundi 19 avril 2021 dans la capitale N’Djamena.

Suite à la débandade et la psychose que cela a créée au sein de la ville, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene rassure : « qu’il y’a absolument rien à craindre ». « Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », écrit le porte-parole du gouvernement sur ses différents comptes.

Il invite ainsi les populations qui craignaient l’entrée des éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), au calme. Pour les autorités tchadiennes, « c’est juste une mesure de dissuasion en prélude à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ce soir par la CENI ».

Toutefois, plusieurs personnes ont fui les rues pour se cacher dans leurs domicile, d’autres ont dû da traverser le pont de Walia pour trouver refuge de l’autre côté.

L’ambassade de France au Tchad, par voie de communiqué informe à ses ressortissants que : « le dispositif mis en place ce matin à N’Djamena est une mesure de précaution, à usage dissuasifs, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Tchad : près d’un milliards Fcfa mis en jeu pour éviter les inondations à N’Djamena

Le Tchad et la France ont signé ce 1er avril, une convention d’1,5 millions d’euros dans le cadre du projet visant à épargner la capitale des inondations à la prochaine saison pluvieuse

Cette nouvelle convention a été signée entre le ministre tchadien des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le directeur de l’AFD, Olivier Cador.

La tâche reviendra services de la Mairie de N’Djamena afin d’effectuer des travaux d’urgence permettant d’éviter les inondations dans de nombreux quartiers de la capitale lors de la prochaine saison des pluies. Les travaux consisteront à remettre en état, le réseau de drainage pluvial des quartiers Nord et Est de la cité capitale.

Rappelons  que l’année dernière, les inondations ont créé d’énormes dégâts matériels et humains dans les quartiers périphériques de N’Djamena. Plusieurs familles ont encore les séquelles de ravages des pluies. Avec la résurgence de la covid-19, la situation pourrait être plus critique si le travail n’est pas réalisé avant la prochaine saison pluvieuse.

Tchad : les enseignants de N’Djamena dépose la craie pendant 2 jours pour soutenir les confrères tués

Le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), section provinciale de N’Djamena a décidé de ne pas travailler les 31 mars et le 1er avril 2021 pour protester contre ce qu’ils appellent ‘’assassinat crapuleux’’ de leurs deux confrères

 

Dans un communiqué de presse parvenu à journaldutchad.com le 30 mars 2021, la section provinciale des  Syndicat des enseignants du Tchad, font savoir qu’ils observeront deux jours sans travail. Notamment le 31 mars et le 1er avril 2021. Ceci pour protester contre la prétendue mort par balles perdues des enseignants Wantamo Solbel et Wilba Djilvankissam.

Le Syndicat des enseignants de N’Djamena estime que c’est un « assassinat crapuleux », et invite ses membres des services centraux, du primaire, secondaire et des services associés  à une observance stricte des deux journées sans craies en guise de protestation. Le SET demande également que justice soit faite

La levée de corps de ces instituteurs est prévue demain jeudi 1er avril 2021. Les dépouilles seront acheminées aux domiciles des victimes.

Rappelons que ces deux enseignants ont été tués le 23 mars dernier devant le peloton spécial d’intervention de la gendarmerie (PSIG). L’auteur des tirs, fait savoir le procureur, est un agent de la garde nationale et nomade du Tchad qui essayait d’intercepter des présumés voleurs de véhicules. Ce dernier est actuellement incarcéré note-t-il.

Tchad : un vigile de ‘’Noui Amdjarass’’ a été tué à N’Djamena

En poste au quartier Klémat, dans le 2ème arrondissement de N’Djamena, le vigile Haroun Kardana, a reçu une balle d’un proche de son employeur. La victime essayait juste d’appliquer les instructions de sa hiérarchie

 

Les faits se sont déroulés ce 30 mars 2021, un gardien de la société ‘’Nouï Amdjarass’’ a reçu une balle d’un visiteur. D’après les riverains, la victime essayait d’expliquer à son bourreau qu’il a reçu des instructions strictes, et donc, ne peut laisser aucun visiteur avec accès à l’enceinte, sans autorisation. C’est alors que l’homme ne pouvant accepter telle ‘’humiliation’’, a ouvert la gâchette sur le vigile. Ce dernier a été grièvement blessé et conduit à l’hôpital de référence national, où il succombe à la blessure quelques heures après.

L’un des proches de la victime joint par Tchadinfo, témoigne : « J’étais avec lui lorsque le frère du patron est venu pour entrer. Mais le gardien a dit qu’il a reçu l’ordre de son patron de ne laisser entrer personne. Le visiteur a insisté mais le gardien a refusé. Moi je suis intervenu pour dire que le gardien a reçu des instructions de son patron. Et s’il ouvre, il aura des problèmes avec son patron »

Il ajoute que : « Ensuite, le gars a dit au gardien qu’aujourd’hui il va voir. Après moi, je suis parti à un séminaire. Je n’ai pas fait cinq minutes qu’on m’appelle pour me dire qu’on a tiré sur mon frère et qu’il est grièvement blessé. Mais qui a tiré sur lui ? On m’a fait savoir que c’est le frère du patron. Le gars a été attrapé par la foule qui l’a frappé. Les policiers qui sont à côté devant l’ambassade du Burkina Faso ont intervenu pour le tirer de leurs griffes et l’amener au commissariat »

Les parents de la victime exigent le constat du procureur avant la remise de la dépouille.

Tchad : les manifestants arrêtés les 05 et 06 février ont été placés sous mandat de dépôt

Ils ont été envoyés à la maison d’arrêt de N’Djamena ce lundi 09 février 2021. Ils ont été arrêtés dans le cadre des manifestations des diplômés en instance d’intégration et certains partis politiques

Les personnes arrêtées dans le cadre des marches du 05 au 06 février répondront à l’audience le 15 février prochain. Elles ont été déposées pour une garde à vue à la maison d’arrêt de N’Djamena après un passage au palais de justice. Parmi ces manifestants placés sous mandat de dépôt,  s’y trouve le secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou. D’après la police, ils sont arrêtés pour troubles à l’ordre public, atteinte à l’intégrité des policiers et destructions des biens publics.

Les manifestants du 05 février sont entre autres les diplômés sans emplois en instance d’instance d’intégration à la Fonction publique. Ils sont sortis pour revendiquer l’intégration effective de 20.000 jeunes à la Fonction publique. Promesse faite par le président de la république, Idriss Deby Itno.

La marche du 06 février a été initiée par le parti les Transformateurs. Ils ont bénéficié de l’appui de certains partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile. Ils protestent contre un sixième mandat du président en exercice et exige une alternance démocratique. Le leader de cette corporation politique, Succès Masra a trouvé refuge auprès de l’ambassade des Etats-Unis au Tchad. Il serait accompagné de certains manifestants.

 

 

Tchad : l’Etat récupère ses domaines anarchiquement occupés à N’Djamena

La direction générale de l’Urbanisme et de l’Aménagement et du territoire auprès de la mairie de N’Djamena a déguerpi ce 5 février 2021, des bâtisses construites sur les terrains de l’Etat au quartier Sabangali dans le 3e arrondissement

Le directeur général de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire auprès de la mairie, Mahamat Saleh Hissein, qui coordonnait les travaux ne compte pas s’arrêter en chemin. Il déclare que : « nous allons continuer par identifier tous ceux qui construisent sur les réserves de l’Etat et nous allons les remettre à l’ordre ». Il a martelé que les lieux déguerpis sont des terrains appartenant du domaine de l’État.

« Nous avons constaté, lors d’un contrôle de routine la construction d’une clinique sur un cimetière. Il y’a des tombes qui datent de plus de 10-20 voire 30 ans, c’est un lieu public. C’est pourquoi nous avons lancé les procédures, convoquer le propriétaire de ce site qui nous a fourni les documents nécessaires fournis par les différents services de l’État », souligne le responsable de la commune de N’Djamena. Il regrette que lesdits documents aient été obtenus par une procédure de gré à gré.

« La loi n° 23 du 22 juillet 1967 stipule que les cimetières sont des domaines publics de l’État. Donc nul n’est sensé ignorer les réservés et la loi de ce  pays », note  directeur général de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Mahamat Saleh Hissein conclut que  les terrains de l’Etat anarchiquement occupés par des individus seront récupérés dans leur totalité.

Tchad : la ville de N’Djamena est sur forte présence policière militaire

Une forte présence des forces de l’ordre et de sécurité est constatée dans la ville de N’Djamena depuis la matinée du 04 février 2021. Des anti-émeutes et des engins de l’armée sont positionnés dans les grandes artères de la cité capitale

Un dispositif sécuritaire particulier fait la loi dans certains quartiers et grands carrefours de N’Djamena depuis ce matin. Des éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), et d’autres corps cagoulés ou non, font la ronde dans les quartiers et carrefours. Des anti-émeutes et des camions de jets d’eau et des gaz lacrymogènes sont également perceptibles.

Ces dispositifs militaires ont attiré l’attention des élèves et travailleurs qui se rendaient à leurs occupations respectives ce jour. Certaines personnes se sont demandé si des terroristes avaient refait irruption dans la ville. D’autres estiment que le gouvernement devrait investir ces dépenses dans l’éducation afin lever la grève en cours plutôt que de rassembler autant d’hommes et du matériel militaire pour riposter contre une marche pacifique prévue par la Constitution.

Cette présence sécuritaire viserait à mettre en garde les partis politiques et organisations de la société civile qui prévoient des marches pacifiques le 06 février prochain. Lesquelles sont  jugées anticonstitutionnelles par le gouvernement et interdites par une décision du ministère de la sécurité publique. Ledit ministère estime  que les manifestations pour : « l’inclusion et l’alternance », annoncée par les Transformateurs entraineraient des troubles à l’ordre public. Le chef du département ministériel en charge de la a instruit la police, la gendarmerie et la garde nomade de veiller à la mesure portant interdiction des marches.

Tchad : la ville de N’Djamena sera démoustiquée par 1217 pulvériseurs

Une opération de démoustication de la ville de N’Djamena est prévue le 30 janvier 2021. Elle entre dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Les agents pulvériseurs, les superviseurs et les coordonnateurs ont été recensés

Le coordonnateur du programme National de lutte contre le Paludisme du ministère de la santé publique et de la solidarité Nationale, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar a organisé un point de presse le 27 janvier pour annoncer les modalités de déploiement. Cette opération de démoustication a pour objectif le traitement des eaux usées et à l’enlèvement des ordures pour tuer le vecteur du paludisme, premières causes de consultation et d’hospitalisation dans les formations sanitaires du pays.

Le coordonnateur du programme National de lutte contre le Paludisme fait savoir que 1217 agents pulvériseurs, 24 superviseurs du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, 10 coordonnateurs représentants la société civile et 100 superviseurs de la croix rouge seront déployés dans les dix arrondissements de la ville de la ville de N’Djamena. Il assure que toutes les dispositions sont prises pour la réussite de cette opération

Il demande à tous les chefs de ménages d’accueillir et de coopérer avec les équipes de pulvérisation pour le succès de cette opération qui durera deux semaines.

Tchad : lutte contre le paludisme, la capitale sera démoustiqué

Le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale a fait savoir ce 21 janvier 2021 que la ville de N’Djamena sera démoustiquée pendant deux semaines. L’opération va démarrer le dimanche 30 janvier 2021

Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le ministère de la Santé publique annonce qu’il a mis sur pied des stratégies et des mécanismes pour circonscrire la maladie. Les responsables de ce département et les experts ont après échange de travail ont jugé nécessaire d’organiser une opération de démoustication. Laquelle débute le 30 du mois en cours. Elle va durer deux semaines.  Cette opération de salubrité est dénommée : « la santé par la salubrité »

Le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul indique que pour lutter contre le paludisme, trois  axes sont prévus.  Il s’agit entre autres de, la démoustication, le traitement des eaux usées et l’enlèvement des ordures. Les superviseurs retenus pour ce travail vont procéder à un recyclage, annonce le ministre. A leur tour, ils formeront les pulvériseurs.

Cette initiative vise à alléger les peines aux ménages exposés aux risques des maladies causées par les moustiques notamment le paludisme, explique Abdoulaye Sabre Fadoul.

Le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale a rappelé à l’assistance les valeurs de servir la communauté et le sens de la solidarité pour mieux lutter contre les maladies liées à l’insalubrité.

Tchad : la ville de N’Djamena est déconfinée dès ce 22 janvier 2021

C’est une décision du président de la république, Idriss Deby Itno. Il invite par ailleurs les différents responsables impliqués dans la lutte contre le covid-19 à faire respecter les mesures de protection contre la pandémie

Après évaluation et sur recommandation du Comité de gestion de la crise sanitaire, la ville de N’Djamena est déconfinée à partir de ce vendredi 22 janvier 2021 à partir de 00heure. Toutefois le couvre-feu est maintenu de 20h à 5heures

La reprise des activités autrefois restreintes ainsi que des autres activités se feront dans le strict respect des protocoles élaborés par la Coordination de riposte sanitaire. Chaque ministère concerné devrait déterminer par arrêté les modalités d’application de la mesure tendant au respect des mesures barrières et de la distanciation

Le couvre-feu instauré dans la capitale reste en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin. Ce, jusqu’au 27 janvier 2021. Le président de la république, Idriss Deby Itno met en garde tout contrevenant à ces nouvelles mesures qui abrogent les précédentes.

Tchad : le Comité de gestion annonce le déconfinement de N’Djamena

Au cours de sa réunion d’évaluation de ce 20 janvier 2021, le comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) a estimé que la situation est globalement stable. Un déconfinement de la ville de N’Djamena est envisagé

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Mahamat Orozi a présidé la traditionnelle réunion du CGCS. Il en ressort que la situation est globalement stable par rapport à la dernière évaluation, et reste entièrement sous contrôle, explique le ministre de la Communication Cherif Mahamat Zene.

Toutefois, le comité pense qu’il est nécessaire de renforcer davantage les capacités de dépistage et de prise en charge des patients de tous les services de santé dans l’ensemble du pays en les dotant des équipements et matériels de lutte contre la pandémie.

Aussi, les autorités sanitaires, au regard  de la tendance d’augmentation des cas positifs liés à la deuxième vague de la pandémie, enregistrée à travers le monde, insistent sur l’urgence de la mise en place d’une stratégie de lutte s’inscrivant dans la durée, sans compromettre les impératifs socio-économiques du développement au Tchad.

Tenant compte de la nécessité d’apprendre à vivre avec le virus dans la durée, le Comité a décidé de proposer le déconfinement de N’Djamena dans les tout prochains jours. Il a insisté sur les dispositions urgentes à faire prendre pour le respect des mesures barrières. Egalement, des protocoles établis pour les aéroports, les corporations, lieux de culte, les transports en commun, les marchés et les établissements scolaires et universitaires entre autres.

Tchad : 34,6 cas de covid-19 sont enregistrés par jour à N’Djamena

L’information a été donnée ce lundi 11 janvier 2021 par le coordonnateur national de riposte sanitaire, Pr Choua Ouchemi au cours de la conférence de presse sur l’évolution de la pandémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé publique, et le coordonnateur national de riposte sanitaire ont conjointement animé ce jour, la deuxième conférence de presse sur l’évolution de la Covid-19 depuis l’annonce du confinement de N’Djamena. Au cours de cette communication, le Pr Choua Ouchemi a fait savoir que la moyenne de cas d’infection pendant les deux dernières semaines de décembre était de 20 cas par jour. « Maintenant, nous sommes dans les 34,6 cas par jour en moyenne du 1er au 10 janvier à N’Djamena », note-t-il.

Le coordonnateur national de riposte sanitaire indique que le foyer de N’Djamena est actuellement le point de départ du virus. « Il y’a plus de cas à N’Djamena ». Il fait également savoir qu’il y’a plusieurs cas qui arrivent de la maison vers l’hôpital présentant des signes, difficultés respiratoires, courbatures et fièvre persistance entre autres.

Le Pr Choua Ouchemi regrette également que ces personnes arrivent à l’hôpital très tardivement. « C’est pourquoi nous recommandons à tous, surtout ceux qui ont des pathologies associés que quand il y’a des symptômes avec une fièvre persistante, des courbatures, il faut acheminer ces personnes à l’hôpital pour lancer les examens », invite-t-il.

Les provinces du Logone oriental, du Logone occidental et du Mayo Kebbi Ouest sont les foyers un petit nombre de cas ont été récemment enregistrés, note le Pr Choua Ouchemi.

Tchad : voici les orientations du reconfinement de N’Djamena

La ville de N’Djamena a de nouveau été confinée pour sept jours à travers le décret 0002/PR/2021 du 07 janvier 2021. Des nouvelles mesures ont été adoptées dont le passage du couvre-feu de 18h à 19h jusqu’à 5h du matin

En reconduisant le confinement de la ville de N’Djamena pour une semaine, le président de la République. Les commerces essentiels, la presse et les établissements sanitaires sont autorisés à exercer dans le respect des mesures de lutte contre la propagation du covid-19. Les nouvelles dispositions sont entre autres :

  • la fermeture des frontières aériennes jusqu’au 14 janvier inclus ;
  • Les frontières terrestres de la ville de N’Djamena ;
  • Les établissements scolaires et universitaires publics et privés ;
  • Les lieux de culte ;
  • Tout regroupement public ou privé de plus de 50 personnes ;
  • Les bars, restaurants, les boites de nuit et commerce non alimentaires ;
  • Les transports urbains et interurbains ;
  • Les services publics et privés non essentiels ;
  • Les attroupements à l’occasion des baptêmes, mariages ; décès et enterrement.

Par dérogation, les services et activités suivantes sont autorisés à ouvrir

  • Les centres de santé ;
  • Les cliniques privées ;
  • Les hôpitaux ;
  • Les boulangeries ;
  • Les pharmacies ;
  • Les vols cargos ;
  • Les étals, les centres commerciaux, commerces et transports des produits alimentaires ;
  • Le service d’eau et d’électricité ;
  • La distribution du gaz et des produits pétroliers ;
  • La presse publique et privée ;
  • Les hôtels

Le gouvernement met en garde tous les contrevenants aux dispositions de ce décret.

Tchad : les enseignants de N’Djamena pourraient entrer en grève après le confinement

Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena annonce des actions d’envergure, suite au discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2020. Dans un communiqué du 6 janvier 2021, il dénonce un mensonge gouvernemental

Le secrétaire général de la section provinciale de N’Djamena du Syndicat des enseignants du Tchad, Mbayana Laoukoura a dénoncé à travers un communiqué de presse, le caractère mensonger et démagogique des autorités administratives. Cette sortie fait suite au discours de fin d’année du président de la République qui n’apporte pas de solutions à leurs revendications.

Ils reviennent sur les revendications qui ont entrainé aux mots d’ordres des grèves précédents. Notamment, le rétablissement complet des AGS à tous les travailleurs ; le rétablissement à 35% des indemnités ; la paie partielle du titre de transport 2016. Aussi, la levée du gel des effets financiers des actes de carrière ; la paie du titre de transport de 2019 ; les reliquats des titres de transport 2017, 2018, 2020, sont entiers.

Suite à cela, le syndicat dénonce le mensonge et la démagogie dans le discours du Maréchal, quand il déclare que tous les termes du protocole d’accord signé avec la plateforme syndicale revendicative sont traduits en actes.

Le bureau exécutif  provincial du SET, regrette également le fait que le gouvernement ait confiné la ville de N’Djamena, sans apporter les mesures d’accompagnement. Il estime que cette décision vise à contrecarrer l’éventuel grève des enseignants. Les enseignants mettent en garde contre des perturbations des activités pédagogiques, scolaires et académiques de l’année en cours.

Tchad-coronavirus : la situation épidémiologique à N’Djamena inquiète le CGCS

Le Comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) s’est réuni le 06 janvier 2021, pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Les travaux ont été menés par l’Amb. Amine Abba Siddick, ministre des Affaires étrangères

Après évaluation des entités en charge de situation sanitaire : « une situation extrêmement préoccupante », est déplorée à N’Djamena. La capitale politique du pays est isolée du reste du reste du pays et de l’extérieur, respectivement depuis le 1er et le 04 janvier 2021. Le CGCS fait savoir 90% de cas positifs au coronavirus ont été enregistrés pendant cette période d’une semaine.

Le comité regrette que cette flambée de la maladie à coronavirus est essentiellement due au non-respect de différents protocoles établis par la Coordination nationale de riposte sanitaire et des gestes barrières édictés par le gouvernement. D’autres mesures ont de ce fait été préconisées pour endiguer la propagation du virus à partir de N’Djamena vers les autres provinces du pays afin de faire fléchir la courbe

Le comité de gestion de crise a également décidé d’examiner les mesures citées plus haut, à l’effet de leur adaptation et leur amélioration pour compter du 08 janvier 2021, après avis du comité scientifique de la coordination nationale de riposte sanitaire

Il entend renforcer le contrôle de ces mesures et leur application sur toute l’étendue du territoire national en général, et dans la ville de N’Djamena en particulier.

 

Tchad : la ligue des droits de l’Homme dénonce une cacophonie dans le décret qui confine N’Djamena

La ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH) dit non à la prolongation de la mesure fixant, confinement de la ville de N’Djamena. Elle estime que le décret est osé et un frein à l’épanouissement des populations

Les termes du décret 2585/PR/2020 du 31 décembre 2020, portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires fait l’objet de plusieurs contestations depuis sa publication. Après certaines organisations de la société civile et les partis politiques, c’est autour de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH). Elle trouve les mobiles du décret infondés et en inconformité avec la réalité sociale des habitants de la capitale. La ligue s’oppose aux termes de ce décret et demande au gouvernement de ne pas le prolonger.

Dans un communiqué, le président de la LTDH, Me Max Lalngar, dénonce une cacophonie dans l’interprétation du décret par les autorités administratives et sanitaires. Notamment, entre le Secrétaire général à la présidence et le ministre de la Santé publique. Il exhorte le chef d’Etat à ne plus proroger cette mesure plus qu’injustifiée et antipopulaire. D’après le président de la Ligue, ledit décret violerait le principe de séparation des pouvoirs.

Rappelons que cette décision a un rendu public le 31 décembre 2020. Elle fixe le confinement de la ville de N’Djamena du 1er au 07 janvier renouvelable. Depuis lors, des contestations fusent de tout bord.

Tchad : « c’est la ville de N’Djamena qui est confiné et non la population » ministre de la santé

Le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait ce lundi 04 janvier 2021, une communication relative au confinement de la ville de N’Djamena. Objet à polémique depuis la publication du décret

Le décret 2585/PR/2020 portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires, fait l’objet des polémiques depuis sa publication le 31 décembre 2020. Plusieurs tchadiens ont vu en cette mesure, la restriction des libertés individuelles et d’exercer. Le ministre de la Santé publique a fait une communication ce jour pour lever les zones d’ombre. D’après Abdoulaye Sabre Fadoul, « Il s’agit d’un confinement de la ville de N’Djamena, son isolement avec le reste du monde. Il ne s’agit pas du confinement des populations de N’Djamena »

« Ce décret doit être appliqué dans son intégralité, sans restriction et sans extrapolation », a-t-il précisé. Il ajoute que ce décret ne comporte aucune mesure inédite, car s’inscrivant dans la continuité. Du bouclage des frontières après l’enregistrement du premier cas de covid-19, le 19 mars 2020, en passant par la fermeture des lieux de culte, des regroupements. « Toutes ces mesures ont été décidées et appliquées. Certaines ont été révisées à l’instar du couvre-feu et des regroupements », argumente le ministre de la Santé publique.

« N’Djamena c’est un grand centre urbain, c’est un environnement propice à la circulation du virus, les objets de rassemblement sont nombreux à N’Djamena, tant de chose qui facilitent la circulation du virus », renchérit le ministre de la santé. Ce sont des mesures provisoires, prises pour une semaine, elles sont difficiles et inévitables pour le moment. Elles doivent être proportionnelles au risque, poursuit-il.

Tchad : la marche pour la justice des transformateurs interdite pour cause de covid19

Un  arrêté signé du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Mahamat Tahir Orozi, interdit la marche pour la justice des transformateurs annoncée le 23 décembre 2020

Une note du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration rendue publique hier interdit strictement la marche des transformateurs à N’Djamena. Prévue le 23 décembre 2020, la marche est interdite pour des raisons de sécurité sanitaire fait savoir l’arrêté.

Mahamat Tahir Orozi indique qu’en raison de la pandémie de Covid-19 qui ne cesse de se propager ces derniers temps à N’Djamena, la tenue d’une marche qui rassemblerait un grand nombre de participants ne saurait respecter les mesures sanitaires édictées par le gouvernement.

Cette marche pour la justice des transformateurs, initié par son leaders, Succès Masra est de ce fait strictement interdit dans la capitale.

Tchad : le corps inerte d’un sexagénaire retrouvé à N’Djamena

Un corps sans vie d’un homme de 60 ans révolu a été localisé ce mercredi 2 décembre 2020 au quartier Ndjari Blama Tom, dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena

D’après les premières informations recueillies auprès des riverains, le monsieur est tombé au petit mati. Son corps aurait été repéré quelques temps après. Il aurait quitté son domicile aux environs de 5h du matin pour se rendre comme il est de coutume prier à la mosquée. Il tenait entre ses mains son chapelet. Les mêmes sources indiquent le sexagénaire a du faire un malaise.

Alerté, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Ils ont emporté la dépouille en présence des membres de la famille. Le cadavre était positionné en direction de la Mecque avant son déplacement par la police.

Au constat de cet incident, le site a été submergé par des dizaines de personnes venues par curiosité.

 

Tchad : plusieurs partenaires financent le projet d’adduction d’eau de N’Djamena

Des conventions de financement ont été signées le 26 novembre par le Tchad, l’UE et l’AFD pour la réhabilitation et l’extension de l’adduction en eau potable (EAP) de la ville de N’Djamena.

Dans l’optique de parvenir à un meilleur accès à l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaine et améliorer les conditions d’accès à une eau de qualité à N’Djamena, un projet de financement est lancé. Le document a été paraphé par le ministre tchadien en charge des finances, l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), Olivier Cador.  Ce projet vise à renforcer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable afin de de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 30 % actuellement à 80 % à l’horizon 2030. Le projet AEP est la 1ère phase d’un programme de réhabilitation et d’extension du réseau d’eau potable de la capitale

Ce projet se matérialise par la création d’un nouveau champ captant avec 3 forages au Nord-Ouest de la capitale, la construction de 2 châteaux d’eau, l’aménagement de 205 km de conduites de distribution, la réhabilitation de 12 châteaux d’eau, de 33 forages et de 52 km de conduites défaillantes, ainsi que l’aménagement et la réhabilitation de plusieurs milliers de branchements et compteurs pour les particuliers.

Pour y parvenir, l’AFD  a mis à disposition une subvention de 15 millions d’euros,  et 14 millions d’euros de l’Union européenne en gestion délégué de l’AFD. Les Pays-Bas ont également financé à hauteur de 30 millions d’euros. La contribution du Tchad s’élève à 15,9 millions d’euros.