Santé : le Tchad veut éradiquer la mouche tsé tsé

Le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales a annoncé que les efforts doivent continuer d’être fait, pour arriver à une éradication de totale de l’insecte.

 

La mouche tsé tsé doit disparaitre au Tchad. C’est l’objectif qui s’est fixé le gouvernement de ce  pays. Et pour se cela, un projet-pilote de lutte contre la mouche tsé-tsé et la maladie du sommeil dans la localité  Mandoul a été mis sur pied en 2013.

Quatre plus tard, en 2018, la densité de la mouche tsé-tsé au Tchad a été réduite de 99%. De plus, prévalence de la trypanosomiase (la maladie du sommeil) est passée de 0,5% en 2013 à 0,07% en 2017. Des résultats plutôt satisfaisants donc.

Mais le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré, garde la tête froide. « Quelques couches de mouches tsé-tsé existent encore et pourront transmettre lesdites maladies », tient-il à rappeler.

Surtout que des personnes malades ont été signalées dans trois localités du pays. A savoir le Logone occidental, le Logone oriental et le Mandoul. La contamination ici se fait essentiellement dans les quatre foyers de Tapol, Goré, Moïssala et Doba, globalement appelé « foyer du Mandoul« .

Selon Xinhua : « pour pallier à cette situation, l’Institut tchadien des recherches en élevage pour le développement (IRED) et ses partenaires ont élaboré, avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) un nouveau projet qui consiste à lâcher des males stériles afin d’éradiquer les populations résiduelles des mouches tsé-tsé et ainsi de libérer durablement la région du Mandoul et le Tchad des trypanosomiases humaine et animale ».