Accord entre le gouvernement et le comité d’autodéfense de Miski : l’UNDR se réjouit

Dans un communiqué de presse rendu public ce 12 novembre, l’UNDR a exprimé son contentement de cet accord entre les deux parties.

Le comité d’autodéfense de Miski a déposé les armes après une entente avec le gouvernement. Cet accord est la cessation des Hostilités entre l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski dans le Tibesti.

L’UNDR demande que des négociations globales franches et courageuses soient également enclenchées par le gouvernement avec tous les politico-militaires qui opèrent dans le pays.

Et au Président Idriss Déby Itno, l’UNDR demande de privilégier l’approche pacifique en engageant des discussions avec l’opposition armée afin d’arrêter l’hémorragie des Tchadiens.

Miski : les membres du comité d’autodéfense déposent les armes

Un accord a été signé entre le comité d’autodéfense de Miski et les autorités militaires de l’armée tchadienne, pour un retour de paix.

Les prochains jours s’annoncent lumineux pour les habitants de la province de Tibesti. Le comité d’autodéfense de Miski a rendu les armes ce lundi 12 novembre 2019. Le département d’Emi Koussi va respirer un air de paix après plusieurs mois de vécus quotidiens sous des coups de feu et bombardements.

La signature d’un accord a mis fin à plusieurs mois d’hostilités entre les deux forces en présence. Cet accord permettra aussi au gouvernement de revoir l’organiser de l’exploitation des ressources minières qui se trouve dans cette province.

Les enfants du Tibesti vont pouvoir retrouver le chemin de l’école, les hôpitaux peuvent rouvrirent. Il ne reste que l’Etat d’urgence qui arrive bientôt à terme. Une mise en garde est tout de même de mise.

 

Retour de la paix à Miski : Soumaine Mahamat Bougar appel à un accord définitif

Le président de l’association pour la paix et la médiation au Sahara (APMS) se réjouit des rencontres entre le comité d’autodéfense et les autorités tchadiennes qui ont abouti à un retour au calme.

Soumaine Mahamat Bougar s’est dit préoccupé face à l’atmosphère tendue qui prévalait ces derniers temps à Miski, dans l’extrême Nord du Tchad.

Il est content des actions menées sur le terrain entre les autorités et le comité d’autodéfense, actions qui ont abouti à un accord préliminaire de cessation des hostilités et de levée du blocus.

Pour lui, cet accord préliminaire de cessation des hostilités a enclenché une négociation entre les deux parties. Il exhorte tout de même les deux parties à parvenir un accord de paix définitif, et à le respecter pour une paix durable.

Tchad : nouvel affrontement entre l’armée et le comité d’autodéfense

Selon une source locale, l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski se sont affrontés ce mercredi à 50 km de Yebbibou, selon une source locale.

Trois véhicules de l’armée tchadienne détruits et d’importantes pertes en vies humaines enregistrées dans le rang de l’armée tchadienne. C’est le bilan que fait une source locale, bilan d’un affrontement qui a opposé l’armée tchadienne et les éléments du comité d’autodéfense de Miski.

Un renfort de l’armée en provenance de Gouro a lancé une offensive contre la position du comité d’auto-défense sur la route de Yebbibou. Ce renfort a été repoussé par les combattants du comité d’auto-défense.

La même source locale indique qu’après l’attaque, l’armée tchadienne s’est repliée à deux kilomètres pour pilonner à l’aide d’armes lourdes la position tenue par le comité d’auto-défense.

Tchad : de possibles affrontements dans la province de Tibesti

Selon la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme, des affrontements sont en cours dans cette province, au nord du pays.

Ces affrontements opposeraient l’armée tchadienne régulière à un comité d’autodéfense. Ils auraient démarré en milieu de semaine dernière à proximité de Miski. Ce comité est un groupe armé créé par les habitants au lendemain de la découverte des gisements d’or dans la zone. Une information que démentent les autorités à Ndjamena. Selon le ministère de la sécurité, il n’y a pas de groupes armés sur place.

Selon les indications données par Molly Sougui, ancien sous-préfet de Miski,  après le début du blocus opéré par l’armée tchadienne il y a près d’un an, des habitants de la zone de Miski dans la province du Tibesti avaient entamé des négociations. Actuellement en France, il reste tout de même le coordinateur d’un groupe d’autodéfense local.

Il n’y a pas d’affrontements, assure le ministre de la Sécurité. L’armée est effectivement sur place, poursuit Abali Sala, mais son rôle est seulement de lutter contre l’orpaillage illégal. « Nous avons commencé depuis le début de l’année des opérations avec pour objectif de mettre de l’ordre. Nous avons certainement rencontré des bandes organisées qui exploitaient l’or illégalement. »

La Convention tchadienne des droits de l’homme dans un communiqué, se dit inquiète face à la situation. Notons tout de même que l’association n’a établi aucun bilan.

Tchad : des députés interpellent le gouvernement sur la situation au Tibesti

Le député Madtoïngué Benelngar a déposé une demande auprès du président de l’Assemblée nationale dans laquelle il réclame des éclaircis sur ce sujet.

 

C’est ce 10 décembre que la demande est parvenue au bureau de la présidence de l’Assemblée nationale du Tchad. Le député Madtoïngué Benelngar veut des explications du gouvernement sur la situation qui prévaut actuellement dans le Miski. Il charge donc ainsi, le président de la chambre de remonter sa demande auprès du pouvoir exécutif.

Le parlementaire attend du gouvernement qu’il réponde aux nombreuses questions qui le taraudent : « qui a armé la population de Miski ? Comment l’armée régulière s’est-elle prise pour connaitre une telle résistance ? Des complices existent-ils en son sein ? Ya-t-il des mains invisibles derrière cette révolte populaire ? Pourquoi un comité d’autodéfense dans un pays démocratique où les institutions républicaines existent ? Le gouvernement a-t-il refusé de prendre en compte les inquiétudes de la population de Miski ? Une rébellion armée est-elle en gestation dans cette zone ? Pourquoi ne pas informer le peuple de temps en temps de la situation sécuritaire du Pays ? ».

Il poursuit en s’interrogeant : « qu’on nous explique ce qui se passe dans le nord, ce qui se passe dans le Tibesti, ce qui se passe dans le Miski. Pourquoi une population civile se permet le luxe de ramasser des armes pour défendre une cause ? Ce sont des questions brûlantes. Parce que nous sommes une nation, les institutions républicaines doivent être à l’écoute de la volonté du peuple ».

Il ne reste plus qu’à Madtoïngué Benelngar d’attendre le temps imparti (72 après le dépôt) par la constitution pour recevoir des réponses. En effet, si le gouvernement juge sa demande recevable, le Président de la République désignera un membre du gouvernement pour défendre l’exécutif devant les élus du peuple.

Ca tomberait bien parce que selon l’élu du peuple, « le président de la République doit informer le peuple de ce qui se passe réellement en apportant des éclaircissements sur ce qui ressemble à une affaire confuse et qui risque de prendre une autre dimension ».

Rappelons cependant qu’il y a un autre député a proposé qu’une commission d’enquête parlementaire se rende dans cette partie du Tchad pour écouter la population et au besoin faire des propositions au gouvernement pour la résolution de la crise qui l’oppose à la population.

Tchad : le gouvernement dément tout bombardement au Tibesti

Selon son porte-parole, « en aucun cas les forces de défense et de sécurité ont pilonné la population ».

 

Le conflit entre le gouvernement et la population de la localité de Miski dans la province du Tibesti date du mois d’août dernier. Dans une série d’attaques menées par le pouvoir, le gouvernement déclare avoir « délogé l’ennemi ». Selon la population de Miski, qui a créé un comité d’auto-défense, le gouvernement s’est engagé dans cette bataille pour s’accaparer les richesses de la région, notamment des mines d’or.

Selon Gali Gatta Ngoté, un député d’opposition, ce conflit est le résultat d’une opposition entre le gouvernement et la population sur le partage des ressources. « Le gouvernement voudrait carrément faire déguerpir un village pour pouvoir installer une usine d’exploitation de l’or. Cette population a légitimement négocié son statut en ce qui concerne le partage de la production et des bénéfices. Donc ce qui reviendrait comme leur part si cette exploitation devait avoir lieu. Ce dialogue de sourd a duré plus de deux ans et s’est conclu par la décision de la part du gouvernement central de les faire dégager par la force », explique le député.

Selon plusieurs sources, la population de la région continue de subir de lourds bombardements des forces aériennes tchadiennes. Le gouvernement nie être impliqué dans de quelconques attaques contre des civils. Mais celui-ci souligne par ailleurs ce qu’il appelle « l’exercice de la puissance publique » pour la défense des ressources de l’Etat.

Oumar Yaya Hissein, porte-parole du gouvernement tchadien. « Dire qu’en tant que gouvernement, nous avons lancé des bombes sur une population civile, est une affirmation gratuite. En aucun cas les forces de défense et de sécurité n’ont pilonné la population. On ne peut pas se permettre de dire qu’il y a des ressources et qu’on peut les contrôler individuellement. Je crois qu’il y a une procédure pour les exploiter. Mais le fait que chacun se lève un matin et veuille les exploiter de manière individuelle, sans pour autant tenir compte des textes, vous conviendrez avec moi que c’est aller à contre-courant de ces textes. Et là, la force publique s’exerce », souligne le porte-parole du gouvernement.

Il y a deux jours, plusieurs députés de l’opposition ont déposé une motion au parlement, proposant la création d’une mission parlementaire devant se rendre sur place. Mais ce déplacement ne pourra avoir lieu que si la sécurité est assurée.

Tchad: les députés veulent se rendre au Tibesti

Ces élus du peuple veulent jugés d’eux-mêmes la réalité de ce qui se passe dans cette partie du pays. En effet depuis quelques jours des affrontements y opposent l’armé à certains groupes rebelles.

 

Voilà plusieurs  semaines déjà que des affrontements sont enregistré dans la région du Tibesti et plus précisément dans la localité de Miski. Même si les informations venant du lieu des combats ne sont pas nombreux et clairs, nous pouvons penser en nous basant sur les communiqués rendus public que ces affrontements opposent l’armée nationale à un groupe d’auto-défense.

Face à l’enlisement, des parlementaires demandent à se rendre sur place. L’initiative vient du député Saleh Makki qui préside le groupe parlementaire Les Démocrates. « Nous voulons aller sur place. Il faut une délégation parlementaire issue de toutes les sensibilités de l’Assemblée, écouter la population et prendre leurs revendications s’il y en a, les apporter ici et en discuter avec l’exécutif pour absolument ramener le calme dans cette partie de notre pays », a –t-il expliqué.

Pour ce député, les raisons du mécontentement des populations du Tibesti, ayant conduit aux hostilités en cours, se situent à deux niveaux : un découpage administratif contesté et l’intention du gouvernement d’exploiter l’or découvert il y a peu dans cette partie du territoire dans des conditions que les autochtones n’approuvent pas.

Mais que quoique ce soit se fasse, il faut que les armes se taisent. « Nous sommes pour l’arrêt immédiat de toute hostilité des deux côtés pour nous permettre d’intervenir, explique Saleh Makki. Sinon, nous ne pourrons pas intervenir et il faut absolument un arrêt de toutes les violences ».

Un souhait qui pourra être compromis par un autre élément, la présence des rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR), pas très loin de Miski.

Miski : le comité d’auto-défense assure avoir le contrôle de la localité

Le groupe dément les dires du ministre de la défense, qui a affirmé que l’armée nationale a délogé l’ennemi, lors de la sa visite dans la ville vendredi dernier.

 

Le 16 novembre dernier, ministre délégué à la Présidence, chargé de la Défense nationale, des anciens combattants et des victimes de guerre, le général Daoud Yaya Brahim était à Miski dans le Tibesti. Alors que cette région est en proie depuis quelques semaines à des affrontements armés, le Ministre est venu se faire sa propre idée de la situation qui y prévaut.

Très confiant et se voulant rassurant, il déclarait alors : « Nous sommes venus visiter nos forces qui sont à Miski et qui ont délogé l’ennemi, dégager l’ennemi. J’appelle toute la population de Miski, ceux qui appartiennent à l’Etat tchadien, à la 4ème République, de venir auprès des forces de défense et de sécurité, et laisser le terrain libre à ceux qui veulent créer les problèmes ».

Le général a également invité les populations se trouvant dans les zones de combat à quitter les lieux. Car « Nous sommes en mesure de déloger, de ratisser le terrain, et d’occuper nos terrains. Nous sommes à Miski pour celui qui veut l’entendre ou qui veut l’écouter ».

De déclarations que le porte-parole du comité autoproclamé d’autodéfense remet en doute. En effet, l’ancien sous-préfet de Yebbi-Bou, Mouli Sougui, a affirmé au micro de RFI hier 18 novembre que « A l’heure où je vous parle, Miski est sous le contrôle du comité d’autodéfense ». Il reconnait cependant que « l’armée a sorti l’artillerie lourde ». « Mais nous connaissons le terrain et nous avons une expérience des combats ».

Le comité d’auto-défense a annoncé avoir enregistré plusieurs des pertes en vies humaines et de nombreux blessés dans ses rangs.

 

 

 

 

 

 

Miski : de nouveaux affrontements entre l’armée tchadienne et des rebelles

Des éléments de l’armée nationale ont lancé une offensive en fin de matinée ce 13 novembre, afin de libérer leurs collègues qui étaient encerclés par les membres d’un groupe d’auto-défense.

 

Il est 11 heures ce mardi 13 novembre, lorsque des militaires Tchadiens lance une offensive contre des éléments d’un comité d’auto-défense dans la localité de Miski. Ces affrontements jugés violents ont fait plusieurs morts.

Selon le site alwihdainfo.com, la confrontation entre les deux parties serait toujours en cours en ce moment précis. Les militaires qui ont lancé l’assaut sont dirigés par le le fils du président Déby, le général Mahamat Idriss Déby.

L’offensive vise à desserrer l’étau autour d’une autre colonne de l’armée tombée en embuscade à l’intérieur de Miski, qui affronte les membres du comité d’auto-défense de Miski, selon cette même source.

Des échanges de tirs nourris à l’arme lourde et légère retentissent, appuyés par le pilonnage des avions de guerre de l’armée, selon des sources concordantes. Aucun bilan humain et matériel n’est disponible pour l’instant.

Tchad: l’armée annonce avoir repoussé une attaque à Miski

 

L’armée tchadienne par la voix de son porte-parole, le Colonel Azem Bermandoa Agouna a fait la lecture d’un communiqué de presse sur les antennes de la télé Tchad. Communiqué qui fait état d’une attaque des forces tchadienne dans le département de Miski (Tibesti), l’armée parle d’un groupuscule terroriste qui a été mis en déroute et la situation sous contrôle.

« L’Etat-major général des armées, informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit. Ce mercredi 24 octobre 2018, les forces de défenses et de sécurité tchadienne déployée en opération d’inspection et de sécurisation dans le nouveau département de Miski, ont été attaquées par un groupuscule de terroristes. Les forces armées assurent que, les assaillants ont été neutralisés et que la situation est actuellement sous contrôle » communique l’État-major.

Tchad: la zone aurifère de Miski évacuée

C’est suite à une attaque de rebelle dont le pays a été la cible le weekend dernier. Les orpailleurs du Tibesti avaient d’ailleurs déjà été appelés à déguerpir.

Le ministre tchadien de l’Administration et de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bâchir a ordonné aux orpailleurs occupant les sites miniers de la région septentrionale du Borkou, frontalière avec la Libye, de quitter immédiatement les lieux, a-t-on appris mardi dans une déclaration.

« Nous ordonnons à tous les orpailleurs de Miski, département de Yebibou, région du Borkou de quitter les lieux dans un délai de rigueur à compter du 14 août 2018. Passé ce délai, les forces de défense et de sécurité sont instruites à l’effet d’évacuer par force toute personne se trouvant dans ladite zone », a précisé M. Bâchir, affirmant attacher « du prix au respect de ces ordres qui ne sauront souffrir d’aucun manquement ».

Dimanche, le ministre tchadien de la Sécurité publique a déjà ordonné l’évacuation d’une autre zone aurifère: Kouri Bougoudi dans la région voisine du Tibesti.

C’est à Kouri Bougoudi que deux postes avancés de l’armée tchadienne avaient été attaqués samedi par des forces du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Ces rebelles tchadiens hostiles au régime du président Idriss Déby, en provenance de la Libye, ont affirmé avoir infligé plusieurs morts et détruit du matériel militaire de l’armée tchadienne. L’état-major général des armées tchadiennes, de son côté, a affirmé que « l’ennemi a été repoussé et la poursuite continue », sans fournir de bilan.

Avec cette double sortie médiatique du ministre de la Sécurité publique, N’Djaména semble décidée à en finir avec ce groupe rebelle qui a frappé sur son sol pour la première fois depuis 2009.