Tchad : le MCPL demande la levée du couvre-feu

Le Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MPCL) exige la levée du couvre-feu à N’Djamena et dans toutes les provinces du pays

Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 12 juin, et dont copie nous est parvenu, le  MPCL exige la levée du couvre-feu. Le communiqué de presse signé de son président Sosthène Bernodji constate avec regret que la mesure est indéfiniment prolongé depuis le mois d’avril. Il déplore que le gouvernement autorise la réouverture des commerces.

« Au stade actuel et en perspective de la reprise des cours dans deux semaines et par la suite les examens ». Le MPCL déclare que le couvre-feu a créé beaucoup de problèmes

La note ajoute que pour harmoniser les autres mesures déjà allégées, il est préférable d’autoriser les transports interurbains à desservir les villes du Tchad profond et lever la mise en quarantaine de la capitale et des chefs-lieux des provinces.

 

Tchad : l’Etat d’urgence, un obstacle à la tenue des élections

Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), pense que l’état d’urgence dans certaines provinces rend impossible la tenue des législatives.

Certaines provinces au Tchad sont le théâtre des violences intercommunautaires. Une situation qui a poussé le chef de l’Etat, Idriss Deby à décréter l’Etat d’urgence. Une décision que le Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), une association de la société civile ne trouve pas appropriée. Le fondateur de ladite association, Jean-Bosco Manga, soutient que l’état d’urgence dans ces provinces du Tchad rend impossible la tenue des élections législatives.

« Même l’État sait pertinemment qu’organiser les législatives dans le contexte actuel où l’état d’urgence dans certaines provinces oblige à la restriction des libertés publiques, est pratiquement impossible. Voter c’est s’exprimer librement et pour cela, il faut que l’environnement et le contexte s’y prête », estime Jean-Bosco Manga.

« le Gouvernement, à travers l’état d’urgence tente juste d’étouffer pour un temps un problème crucial sans chercher à le résoudre durablement. Il faut user des méthodes de résolution pacifique des différends avec l’appui des chefs traditionnels et des personnes ressources qui ne font d’ailleurs pas défaut », a-t-il poursuivi.