Maroc : Le taux de réussite au baccalauréat est de 63,08%

Le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat 2020 au Maroc est de 63,08% contre 65,55% à la même session de l’année scolaire 2019, a révélé mercredi un communiqué du ministère de l’éducation nationale.

 Ainsi, un total de 196.664 candidats ont réussi les examens du baccalauréat durant la première session, et 102.882 candidats ont obtenu une mention (52,3%), précise la même source.

Les filles représentent 55,72% des candidats ayant réussi à l’échelle nationale.

La meilleure note au niveau national est de 19,47, obtenue au niveau de l’académie régionale de Rabat, dans la branche sciences physiques.

Pour rappel, les candidats qui n’ont pas réussi lors de la première session (99.782 candidats) ont droit aux sessions de rattrapage du 22 au 25 juillet.

Maroc : Réouverture de 5.000 mosquées

Un total de 5.000 mosquées sont rouvertes sur l’ensemble du territoire marocain, réparties de façon proportionnelle à leur nombre dans chaque zone.Cette réouverture prend en considération la situation épidémiologique à l’échelle locale ainsi que les exigences de contrôle sanitaire et la répartition des mosquées dans chaque préfecture et province.

Selon le ministre en charge du secteur, les démarches adoptées font partie des mesures organisationnelles et préventives prises par le ministère en étroite coordination avec les départements compétents. Elles s’inscrivent aussi dans le sillage du processus d’allègement des restrictions liées à l’état d’urgence jusqu’au retour à la situation normale dans ces édifices, ce qui exige une série de mesures sanitaires et de sensibilisation soucieuses de la protection des fidèles.

Dans ce contexte un protocole a été instauré avec une série de mesures organisationnelles et de prévention, principalement axées sur la mobilisation de tous les moyens humains et la coordination avec les autorités locales pour former des commissions locales installées devant les mosquées chargées de fournir les équipements nécessaires à cet effet.

Le ministère des affaires islamiques a exhorté les fidèles à respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale (1,5 mètre).

Il appelle également les fidèles à ne pas se rassembler dans les mosquées, avant et après les prières, et d’éviter de se serrer les mains.

Pour rappel, les mosquées sont fermées depuis lundi 16 mars à cause de la propagation du coronavirus.

Le Japon octroie une aide médicale d’une valeur de 4,8 millions de dollars au Maroc pour faire face à la Covid-19

Le gouvernement japonais vient d’octroyer une aide médicale d’urgence d’une valeur de 4,8 millions de dollars (46,5 millions de DH) au Maroc pour faire face à la pandémie de la Covid-19.L’accord de don a été signé par le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Shinozuka Takashi.

Cette aide se compose d’équipements médicaux destinés aux hôpitaux provinciaux (appareils de radiographie numérique mobile, systèmes à ultrasons, systèmes de radiographie, scanners CT,…).

Pour rappel, Tokyo a également mobilisé plus de 5 millions de DH (1 dollar = 9,6 DH) à travers sa coopération avec l’UNICEF au Maroc pour contribuer au financement des interventions ciblées visant la prévention de la transmission de la maladie et l’atténuation de l’impact de l’épidémie.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Maroc : Régression de 29% des accidents mortels durant les 5 premiers mois de 2020

Les accidents mortels au Maroc ont régressé de 29% durant les 5 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données fournies par l’agence marocaine de la sécurité routière (NARSA).

 Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873. Les accidents mortels, qui se sont chiffrés à 802, ont diminué de 29,28%.

Pour leur part, les accidents corporels ont subi une diminution de 30,79%, soit 28.394. A noter que la plus forte baisse (- 36,89%) a été enregistrée au niveau des blessés graves qui se sont établis à 2.073.

Quant aux blessés légers, leur nombre a diminué de 32,85% en s’établissant à 36.864.

Durant le mois de mai 2020, les principaux indicateurs de la sécurité routière ont baissé de manière drastique, précise NARSA, soulignant que le nombre de tués qui s’est chiffré à 135 a régressé de 43,98% au mois de mai 2020 en comparaison avec les données du mois de mai 2019.

Il en va de même pour les accidents mortels qui ont enregistré une diminution de 40,19% en s’établissant à 128. Cette chute spectaculaire de la mortalité routière s’explique par la mise en place des mesures de confinement sanitaire à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

L’analyse des statistiques provisoires du mois de mai 2020 comparées à celles d’avril 2019 fait ressortir une diminution de 61,97% des accidents corporels qui se sont établis à 3.281. 

Pour leur part, les blessés graves ont régressé de 56,60% en se chiffrant à 286. Il en va de même pour les blessés légers qui ont baissé de 65,22% en se chiffrant à 4.039.

Maroc : Report de toutes les activités et cérémonies prévues à l’occasion de la fête du trône

Prenant en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du Covid-19, les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI, ont été reportées, indique mardi un communiqué de la maison royale, du protocole et de la chancellerie.Dans ce cadre, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le souverain à cette occasion, ainsi que la cérémonie de prestation de serment des nouveaux lauréats des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

Il a également été décidé de reporter la cérémonie d’allégeance, ainsi que la retraite au flambeau organisée par la garde royale et tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens.

Le Roi adressera un discours au peuple, qui sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Il présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise la même source.

La BAD appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés

La Banque africaine de Développement (BAD) a appelé les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.Selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord, publiée, ce mardi, dont copie est parvenu à APA, la BAD insiste sur la nécessité d’un développement de l’agro-industrie pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales.

Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon le rapport, la pandémie de la Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains et ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique.

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020.

Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %.

Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région.

Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois.

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport.

Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la santé souligne la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a souligné la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention préconisées par les autorités afin de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, suite à la montée en flèche de l’augmentation du nombre de décès et des cas critiques.Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que le nombre croissant des décès et des cas critiques d’infection à la Covid-19, enregistrés durant la deuxième phase de la levée progressive des mesures de confinement, est dû au non respect des mesures préventives instaurées par les autorités, notamment le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique, le lavage régulier des mains et l’utilisation de l’application « wiqaytna » (notre protection).

Le département a relevé la sous-estimation par certaines personnes des risques de la Covid-19 et le non respect des mesures préventives ont contribué à la propagation du virus surtout parmi les catégories les plus vulnérables à ses complications, en particulier les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale et l’asthme.

Le ministère a dans ce sens réitéré son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement les mesures préventives et porter correctement le masque, respecter la distanciation physique, laver régulièrement les mains et télécharger l’application « wiqaytna », en plus d’éviter les rassemblements et le crachat dans les espaces publics afin de limiter la propagation de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.936 cas confirmés au coronavirus, dont 255 décès et 12.934 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le déficit commercial se chiffre à 7,6 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois de 2020

Le déficit commercial du Maroc se chiffre à 7,6 milliards de dollars (73,7 milliards de dirhams) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, soit un allègement de 12%, selon l’Office marocain des changes.Cet allègement s’explique par les baisses respectives accusées par les importations et les exportations de marchandises de 16,9% à 174,58 milliards DH (1 dollar = 9,7 DH) et de 20,1% à 100,88 milliards DH, précise l’Office des changes dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs à fin mai, notant qu’en glissement trimestriel, la baisse est de 21,5% pour les importations et de 31% pour les exportations.

En revanche, le taux de couverture a enregistré une perte de 2,3 points à 57,8%, ajoute la même source. 

Le recul des importations de biens est due à la baisse des importations de produits finis de consommation, de biens d’équipement, de produits énergétiques, de demi produits et de produits bruts. En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de 5,162 milliards DH.

Quant aux exportations, ils ont connu un repli suite à la diminution des ventes de la quasi-totalité des secteurs, notamment l’automobile, le textile et cuir, l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’aéronautique, les autres extractions minières, les phosphates et dérivés, l’électronique et l’électricité et autres industries.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.

Maroc/Covid-19 : Des quartiers reconfinés à Tanger

Les autorités publiques ont décidé de durcir les restrictions de précaution et les mesures préventives et de fermer les entrées des zones cibles dans la ville de Tanger à partir du dimanche 12 juillet 2020 à minuit, indique dimanche le ministère de l’Intérieur.Ces mesures ont été prises dans le cadre des efforts continus visant à circonscrire la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et de limiter ses répercussions négatives, et au vu de ce qu’exige la nécessité sanitaire suite à l’apparition de nouveaux clusters dans plusieurs quartiers de la ville, précise la même source.

Ces dernières semaines, la ville de Tanger a enregistré un nombre élevé des cas de contamination.

Ainsi, les contrôles seront renforcés pour que les personnes se trouvant dans ces zones ne quittent leurs domiciles qu’en cas de nécessité extrême en prenant les précautions nécessaires : distanciation physique, mesures d’hygiène, port obligatoire des masques et téléchargement de l’application Wiqaytna (notre prévention).

Une autorisation de déplacement exceptionnelle émise par les agents d’autorité sera requise. Les hammams, salles de sports, stades seront également fermés. Les marchés, centres commerciaux, cafés, et espaces publics (parcs, jardins…) seront fermés à 20H.

Seront maintenues l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle émise par les autorités locales pour se déplacer en dehors de la ville de Tanger, ainsi toutes les autres restrictions décidées à travers l’état d’urgence sanitaire (interdiction des rassemblements, des réunions, des fêtes de mariage et des obsèques …), a ajouté le communiqué.

L’allègement de ces mesures dépend du développement de la situation épidémiologique dans la ville, conclut le ministère.

La BEI débourse un financement de 200 millions d’euros au Maroc pour faire face à la Covid-19

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un financement de 200 millions d’euros pour faire face à la pandémie de la Covid-19, rapporte le quotidien +Le Matin+.Ce prêt est destiné à couvrir certains coûts liés à la lutte contre le coronavirus,  notamment l’acquisition des médicaments, du matériel médical nécessaire et le renforcement des infrastructures sanitaires, précise la publication.

Ce financement soutient aussi le plan marocain de veille et de riposte contre le coronavirus.

Les efforts du Maroc pour juguler la propagation de la Covid-19 a été saluée par la communauté internationale du fait des mesures prises par le Royaume depuis l’apparition du premier cas le 2 mars dernier.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.635 cas confirmés, dont 247 décès et 12.212 patients guéris de la maladie, selon les données fournies par le ministère de la santé.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

559.581

NOMBRE DE DÉCÈS

12.723

Afrique du Sud : Cas (250.687) – Guérisons (118.232) – Décès (3860)

La nation arc-en-ciel annonce ce vendredi 12.348 cas et 140 morts.

Algérie : Cas (18.242) – Guérisons (13.124) – Décès(996)

434 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 8 décès.

Angola : Cas (458) – Guérisons (117) – Décès (23)

Ce vendredi, Luanda rapporte 62 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1285) – Guérisons (333) – Décès (23)

Dans l’ex-Dahomey, il y a 86 nouveaux cas et 2 morts. 

Botswana : Cas (314) – Guérisons (31) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1020) – Guérisons (862) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a quinze cas supplémentaires.

Burundi : Cas (191) – Guérisons (118) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1591) – Guérisons (730) – Décès (19)

Dans cet archipel, 39 cas et 1 mort sont confirmés ce vendredi.

Cameroun : Cas (14.916) – Guérisons (11.525) – Décès(359)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne aucun cas.

Centrafrique : Cas (4259) – Guérisons (1142) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a 59 cas et 1 mort.

Comores : Cas (314) – Guérisons (272) – Décès (7)

Les îles Comores confirment un cas.

Congo : Cas (2028) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale indique 207 infections.

Côte d’Ivoire : Cas (12.052) – Guérisons (6080) – Décès (81)

302 cas de Covid-19 et 2 décès ont été notés ce vendredi. 

Djibouti : Cas (4968) – Guérisons (4689) – Décès (56)

Aujourd’hui, treize nouveaux cas sont constatés. 

Egypte : Cas (80.235) – Guérisons (23.274) – Décès (3702)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare981 cas et 85 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a refait surface. Dix-sept cas sont confirmés ce jour.

Eswatini : Cas (1257) – Guérisons (633) – Décès (18)

L’ex-Swaziland rapporte 44 cas et 1 mort. 

Ethiopie : Cas (7120) – Guérisons (2430) – Décès (124)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 147 cas et 4 morts.

Gabon : Cas (5942) – Guérisons (3004) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 71 cas.

Gambie : Cas (64) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (23.463) – Guérisons (18.622) – Décès(129)

Accra ne déclare rien ce vendredi.

Guinée : Cas (5969) – Guérisons (4732) – Décès (37)

Conakry annonce aujourd’hui 88 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1790) – Guérisons (760) – Décès (25)

Ce pays lusophone ne confirme pas d’infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce vendredi.

Kenya : Cas (9448) – Guérisons (2733) – Décès (181)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 473contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (184) – Guérisons (26) – Décès (1)

Dans cet Etat enclavé, 93 cas et 1 mort sont répertoriés.

Liberia : Cas (963) – Guérisons (400) – Décès (47)

Monrovia rapporte six cas et cinq morts ce vendredi.

Libye : Cas (1342) – Guérisons (307) – Décès (38)

Tripoli décompte aujourd’hui 74 cas et 2 morts.

Madagascar : Cas (4143) – Guérisons (2183) – Décès (34)

Dans la Grande île, 361 cas et 1 mort sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2069) – Guérisons (379) – Décès (31)

Ce vendredi, 127 cas et 6 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2404) – Guérisons (1650) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense 34 infections et 1 mort.

Maroc : Cas (15.328) – Guérisons (11.827) – Décès(243)

Ce vendredi, 249 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et un patient est mort.

Maurice : Cas (342) – Guérisons (330) – Décès (10)

A l’île Maurice, aucun cas n’a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5203) – Guérisons (2111) – Décès (146)

La République islamique déclare 77 cas et 2 morts.

Mozambique : Cas (1111) – Guérisons (344) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 19 infections. 

Namibie : Cas (668) – Guérisons (25) – Décès (1)

Cet Etat dénombre 53 cas et 1 mort ce vendredi.

Niger : Cas (1099) – Guérisons (978) – Décès (68)

Niamey déclare deux contaminations.

Nigeria : Cas (30.748) – Guérisons (12.546) – Décès(689)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 499 cas et 5 morts.

Ouganda : Cas (1006) – Guérisons (938) – Décès (0)

Kampala constate six cas ce vendredi.

RD Congo : Cas (7905) – Guérisons (3513) – Décès(189)

Kinshasa annonce aujourd’hui 59 cas.

Rwanda : Cas (1252) – Guérisons (635) – Décès (3)

Le pays de Paul Kagamé déclare 42 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (727) – Guérisons (284) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense trois cas et un mort.

Sénégal : Cas (7882) – Guérisons (5311) – Décès (145)

Ce vendredi, le Sénégal a réalisé 868 tests dont 98 sont positifs. Il s’agit de 81 cas contacts suivis et 17 cas issusde la transmission communautaire. En outre, deuxpatients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (11) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Il y en a neuf de plus.

Sierra Leone : Cas (1613) – Guérisons (1133) – Décès(63)

Cette nation anglophone indique 29 cas ce vendredi.

Somalie : Cas (3038) – Guérisons (1209) – Décès (92)

Les autorités sanitaires n’ont rien déclaré.

Soudan : Cas (10.204) – Guérisons (5277) – Décès (649)

Khartoum annonce aujourd’hui 46 cas et 8 morts.

Soudan du Sud : Cas (2021) – Guérisons (333) – Décès(38)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (874) – Guérisons (789) – Décès (74)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, on enregistre une seule infection.

Togo : Cas (710) – Guérisons (494) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent six cas positifs.

Tunisie : Cas (1240) – Guérisons (1067) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui neuf cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1348) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (942) – Guérisons (320) – Décès (13)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 57 nouveaux porteurs du virus et 4 morts.

L’actualité économique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La compétitivité des entreprises nationales, le coût économique du confinement sanitaire, le retour progressif à la vie normale, les performances du groupe Renault Maroc au premier semestre.+La Vie Eco+ indique que le relèvement des droits de douane à l’importation à 40%  est la mesure la plus inattendue et non moins incompréhensible prévue dans la loi de finances rectificative, ajoutant qu’il y a lieu de s’interroger si cette mesure est vraiment synonyme de renforcement des capacités compétitives des entreprises.

Est-ce que le protectionnisme douanier (et tarifaire) dans les années 80 et 90 du siècle dernier a permis à l’entreprise nationale d’être en mesure d’affronter les concurrents aussi bien sur le marché domestique qu’au niveau international?, se demande l’hebdomadaire.

Selon la publication, il serait plus bénéfique et plus efficace d’exposer l’entreprise nationale à la compétition mondiale tout en lui donnant les facteurs de production, les moyens humains et financiers et, pourquoi pas, des aides bien ciblées pour qu’elle soit en mesure de rivaliser avec d’autres à travers le monde.

Pour +Finance News Hebdo+, les restrictions imposées par les autorités ont sans aucun doute permis de sauver des milliers de vies…Mais le tribut économique à payer va être très lourd !

L’exemple de la compagnie Royal Air Maroc, qui a initié un plan de réduction de son personnel et de sa flotte, est un marqueur édifiant de ce qui attend moult entreprises moins solides et moins structurées ces prochains mois, prévient la publication, soulignant que l’Etat, malgré sa bonne volonté et tout le dispositif de soutien qu’il a mis en place, sera incapable d’empêcher ces plans sociaux. «Cela ouvre la porte à des licenciements massifs, surtout que certains secteurs d’activité connaissaient déjà des difficultés bien avant la crise liée à la covid-19. A l’évidence, nous fonçons droit vers une crise économique et sociale aiguë.», conclut-il.

Au Maroc, alors que les chaleurs de l’été s’installent, l’après-confinement se confirme de jour en jour, constate, pour sa part, la +Nouvelle Tribune+. «Il s’agit là, incontestablement, d’un quasi-retour à la «normalité», celle qui prévalait avant l’irruption du Covid-19 dans notre quotidien », ajoute l’hebdomadaire, rappelant que ce satané Covid est toujours là, comme l’expriment parfaitement les données statistiques fournies par le ministère de la Santé.

En ce sens, il s’agit bien pour les forces organisées de notre pays, partis politiques, syndicats, société civile, d’enclencher un regain de mobilisation et de conscientisation afin que chacun comprenne que «l’après sera pire que l’avant ou le pendant», met-il en garde.

+Libération+ rapporte que le Groupe Renault Maroc a clôturé le premier semestre 2020 avec 43% de part de marché cumulée, et ce dans un marché toutes marques (MTM) qui régresse de 43,3%.

Le groupe a réalisé au terme de ce semestre une performance exceptionnelle avec au total 19.689 livraisons dans un contexte exceptionnel, souligne-t-il dans un communiqué, faisant état d’une part de marché sur le mois de juin de 41,9%, avec les marques Renault à 12,8% et Dacia à 29,1%, qui demeurent leaders du MTM en volume et en parts de marché.

Ainsi, le Groupe Renault Maroc consolide sa position de leader du marché marocain et continue de décrocher 7 places du « Top Ten » des meilleures ventes, avec au podium Sandero, Dokker et Logan. Clio est classée 4ème, suivi de Lodgy en 5è position et de Duster en 6è position, alors que Kangoo s’est maintenu à la 7è position, fait savoir le quotidien.

Maroc : relance du secteur touristique

Les autorités publiques ont placé la redynamisation du secteur touristique à la tête de leurs priorités et parmi les axes principaux de la 2è phase du « plan d’allègement du confinement sanitaire » entamée le 24 juin à travers une série de mesures qui auront un impact positif direct sur le tourisme, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Présidant une réunion avec les professionnels du secteur touristique et les représentants des établissements hôteliers, relative à la reprise de l’activité touristique, le ministre a précisé qu’il s’agit notamment de la reprise de l’activité touristique interne, la réouverture des établissements touristiques, la reprise des vols internes, l’ouverture des plages, la reprise des déplacements entre les zones d’allègement 1 et de la reprise du transport public ferroviaire et routier interurbain.

Ces mesures ont été renforcées par la décision permettant aux citoyens marocains ainsi qu’aux résidents étrangers au Royaume et leurs familles d’accéder au territoire national, à partir du 14 juillet 2020 à minuit par voies aérienne et maritime, a-t-il ajouté, soulignant que cela permettra de promouvoir le tourisme national durant la période estivale, au même titre que le tourisme interne qui fait partie des priorités du Royaume depuis plusieurs années.

Pour garantir la réussite de cette période transitoire, les professionnels du secteur, en coordination avec les autorités sanitaires, doivent respecter les recommandations des autorités publiques et les normes internationales visant à préserver la santé et la sécurité des clients et du personnel, a insisté M. Laftit.

Selon  lui, la réussite de cette étape passe par le respect du protocole sanitaire mis en place à cet effet et basé sur une série de mesures préventives comme la limitation à 50% de la capacité d’accueil, le respect de la distanciation sociale, le port du masque et la stérilisation régulière des unités hôtelières et des bagages des clients à leur arrivée.

Il est également nécessaire de continuer à faire des tests en laboratoire pour le personnel des établissements hôteliers avant la reprise du travail, a-t-il ajouté, expliquant que c’est une mesure qui vient renforcer les conditions mises en place par les autorités publiques pour le retour des Marocains résidant à l’étranger, qui seront tenus de présenter, avant l’embarquement en avion ou en bateau, un test PCR de moins de 48 heures, ainsi qu’un test sérologique.

Amnesty International n’a pas fourni de preuves matérielles quant aux accusations « infondées » contre le Maroc (chef de l’exécutif)

Le Chef du gouvernement marocain M. Saad Eddine Otmani a fait savoir que la Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International (AI), Julie Verhaar, n’a pas fourni les preuves matérielles sur les accusations « infondées » portées contre le Maroc et ayant fait l’objet de campagne médiatique internationale à des fins de diffamation et de condamnation.« Nous insistons toujours à nous faire parvenir une copie du rapport d’expertise scientifique adoptée pour adresser des accusations infondées ou de le rendre public, au lieu de publier un rapport truffé d’expressions qui renvoient à des hypothèses en contradiction avec les critères scientifiques de l’expertise », a déclaré El Otmani.

Le Maroc qui a adopté, dans la gestion de ce dossier avec AI, une approche responsable, logique et transparente qui s’appuie uniquement sur la preuve scientifique, demeure ouvert au dialogue constructif qui requiert de l’Organisation de présenter des preuves étayant ses allégations ou de revoir sa position en tant que signe de bonne volonté pour rétablir la confiance, une condition nécessaire à la réussite de tout dialogue, a-t-il lancé.

Et de rappeler qu’il a reçu jeudi dans la soirée une lettre de Mme Verhaar en réponse à celle adressée le 1er juillet 2020 par le gouvernement demandant des preuves matérielles étayant les accusations et les allégations contenues dans le rapport d’AI publié le 22 juin dernier.

Le projet de loi de finances rectificative au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi intéressent à nombre de sujets notamment le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) et le lancement d’un nouveau programme de vols.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les débats qui démarrent au Parlement sur le PLFR ne seront pas de tout repos!

L’exercice est compliqué d’autant plus que les élus devront se précipiter car le temps est compté et le niveau d’urgence de la situation nécessite une mise en application en mode accéléré des mesures budgétaires d’accompagnement, explique l’éditorialiste, ajoutant qu’il faudra donc y apporter des réponses réellement exceptionnelles, par leur inventivité et leur audace

« Mais en même temps, les élus devront aussi faire preuve de plus de minutie et de rigueur que pour une loi de Finances normale car la situation est exceptionnelle », prévient-il, se demandant si les parlementaires trouveraient dans le projet du gouvernement suffisamment de mesures courageuses et des réponses à la hauteur des attentes des entreprises et du citoyen en cette période très critique.

+L’Economiste+ fait remarquer que « s’il faut résumer en une petite phrase ce budget rectificatif, disons qu’il y a un peu de relance, mais indirectement, via les banques et les garanties », admettant qu’il s’agit bien d’un pari intéressant car l’État s’est placé au fond de la scène, mettant en avant les banques.

A cause de la faillite des années 80s, la Banque centrale a adopté une vision très claire de la souveraineté avec l’ouverture, a-t-il rappelé, relevant qu’il a serré la vis pendant deux décennies et mis en avant les banques maroco-marocaines, sans fermer le marché.

«Et puis sur l’échiquier financier de la grande région, il faut avoir des pions solides, capables d’avoir un projet commun. Au Maroc ces atouts existent. A contrario, chacun a remarqué que les établissements ayant leurs agendas à l’étranger, ont perdu la force qu’ils avaient il y a trente ans», fait-il observer.

+Al Massae+ souligne que le projet de loi de finances rectificative 2020 propose un relèvement du droit d’importation de 30% à 40% pour notamment promouvoir la production locale et atténuer le déficit commercial, selon la note de présentation de ce projet.

« La pression exercée sur les réserves nationales de change, impose de prendre des mesures pour encourager la substitution des importations par la production locale. Dans ce cadre, il est proposé d’augmenter les droits d’importation applicables à certains produits finis de consommation de 30% à 40%, et ce dans la limite des taux consolidés par le Maroc au niveau de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) », indique cette note diffusée sur le site du ministère des finances, citée par le quotidien.

Dans un souci d’amélioration des recettes douanières collectées au titre du droit d’importation, d’encouragement de la production locale et de réduction du déficit de la balance commerciale, il a été procédé dans le cadre de la loi de finances 2020 initiale à l’augmentation de la quotité du droit d’importation applicable à certains produits finis de 25% à 30%, rappelle la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, qu’elle mettra en place un nouveau programme de vols qui sera adapté aux conditions imposées par le gouvernement dans le cadre de l’opération de déplacement par voies aérienne et maritime entre le Maroc et le reste du monde sous certaines conditions.

Ainsi, la compagnie nationale a signalé, dans un communiqué, qu’il s’agira de vols spéciaux qui seront programmés, en parfaite coordination avec les autorités marocaines concernées. Ces vols concerneront un nombre limité de destinations, composées en partie de routes déjà desservies par Royal Air Maroc, ajoute la même source, précisant que le programme devrait être finalisé pour un début de commercialisation avant la fin de cette semaine, et dès lors les modalités de vente des billets seront communiquées.

Roi Mohammed VI : La disparition de Amadou Gon Coulibali est une « perte » pour la Côte d’Ivoire

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président ivoirien, Alassane Ouattara, suite au décès du Premier ministre du gouvernement ivoirien, M. Amadou Gon Coulibali.En cette douloureuse circonstance, le Souverain  exprime au président ivoirien, ainsi qu’aux membres de la famille du défunt et à l’ensemble du peuple ivoirien, ses plus sincères condoléances et sa profonde compassion.

Dans ce message, le Roi souligne que la disparition de M. Amadou Gon Coulibali, figure emblématique de la scène politique qui assuma sa haute fonction avec patriotisme, représente une grande perte pour la République de Côte d’Ivoire.

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : Le Maroc proroge d’un mois l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocaine a décidé ce jeudi de proroger d’un mois l’état d’urgence sanitaire, soit jusqu’au 10 août  à 18h00.Le projet de décret relatif la prolongation de l’état d’urgence sanitaire a été approuvé en conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du chef du gouvernement.

Pour rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus qui a affecté à ce jour 15.079 personnes et en a tué 242, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.

Il est entré en vigueur le 20 mars dernier et devait initialement expirer le 20 avril avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, soit jusqu’au 10 juin 2020, suivi d’une troisième rallonge jusqu’au 10 juillet courant.

Projet de résolution déposé au Parlement européen demandant un audit de l’utilisation de l’aide humanitaire par Polisario depuis 2015

Un projet de résolution a été déposé, ce jeudi, au parlement européen par trois députés européens demandant à l’Union européenne (UE)d’auditer l’utilisation de l’aide humanitaire européenne par le polisario depuis 2015.Le projet de résolution, dont copie est parvenue à APA, rappelle qu’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) rendu public en 2015 « constatait des détournements de l’aide humanitaire octroyée par l’Union européenne au polisario, notamment pour les besoins d’achat d’armements, cette aide s’élevant à 105 millions d’euros entre 1994 et 2004 ».

Il relève également que « l’Algérie aurait prélevé une taxe de 5% sur cette aide et aurait refusé des demandes de recensement des réfugiés formulées par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en 1977, 2003, 2005 et 2015 ».

Il réclame de ce fait à l’Union européenne « d’œuvrer conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour superviser un recensement des réfugiés des camps de Tindouf en collaboration avec les autorités compétentes en Algérie ».

Le détournement de l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf est revenu au devant de la scène ces derniers jours après la révélation par plusieurs médias et députés européens de la poursuite de cette fraude malgré le contexte de la pandémie de la Covid-19.

L’affaire a été portée, jeudi dernier, devant la Commission du développement (DEVE) du Parlement européen lors d’une audition du Commissaire européen chargé de la Gestion des crises.

Des enquêtes indépendantes et des témoignages accablants sont venus corroborer les inquiétudes des députés européens quant à la poursuite de cette fraude malgré les mesures prises par la Commission européenne.

Religieux et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la réouverture des mosquées, à l’obtention par le Maroc de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations et les mesures à prendre durant le déroulement de l’Aid Al Adha.+Assabah+ écrit que les Marocains pourront enfin accomplir leurs prières dans les mosquées après presque quatre mois de fermeture des lieux de culte, en raison de la crise pandémique. Les mosquées seront rouvertes pour l’accomplissement des cinq prières. Cette réouverture reste toutefois conditionnée par l’évolution de la situation épidémiologique locale et le respect des mesures préventives, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques dans un communiqué, cité par la publication.

A l’entrée des mosquées, un contrôle sanitaire sera effectué. Une personne sera, à ce propos, chargée de prendre la température des fidèles, rapporte le quotidien.

Le journal rappelle les consignes d’hygiène et appelle les fidèles à réaliser leurs ablutions chez eux et non dans les mosquées, à éviter les rassemblements avant et après la prière, les poignées de main et la congestion, notamment à la sortie des lieux de culte. Il s’agit aussi de se désinfecter les mains avec un gel hydroalcoolique qui sera disponible à l’entrée de la mosquée, de veiller à utiliser un tapis personnel et de garder fermées les dépendances sanitaires des mosquées. Sans oublier le port du masque et le respect de la distanciation sociale.

+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que toutes les prières reprendront dans les mosquées, à l’exception de celle du vendredi. La date de la reprise de cette dernière sera annoncée ultérieurement, rappelle le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a obtenu le statut de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations (CAN), et ce lors de la 20e réunion du Conseil présidentiel andin tenu ce mercredi à Bogotá.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cité par le quotidien, ce statut, octroyé au Royaume, en tant que premier pays arabe et africain, vient conforter sa position d’interlocuteur privilégié dans la région latino-américaine. Il consacre aussi son positionnement en tant que partenaire crédible, dans un contexte international marqué par l’interdépendance économique et l’interaction culturelle.

+L’Economiste+ souligne que les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture viennent d’imposer des mesures sanitaires préventives anti-Covid à respecter durant le déroulement de l’Aid Al Adha, prévu pour la fin de ce mois.

Parmi ces actions notamment, la publication d’un guide explicitant plusieurs consignes qui devront être rigoureusement suivies par les bouchers, les marchés à bétail ainsi que tous les acteurs concernés par cet évènement, fait savoir la publication.

Egalement prévu, le renforcement des mesures de contrôle pour le transport des animaux sur l’ensemble du territoire. Des actions qui ne seront pas de trop pour éviter une deuxième vague du virus.

La crise sanitaire nuira aux exportations du Maroc de phosphate naturel et ses produits dérivés (BAD)

La crise sanitaire, qui affecte les principaux partenaires commerciaux du Royaume, nuira aux exportations, notamment à celles de phosphate naturel et ses produits dérivés qui ont représenté la moitié des exportations et un dixième du PIB en 2018-2019, selon le dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique 2020, publié par la Banque africaine de développement (BAD).Elle nuira aussi aux importations de biens d’équipement pour les secteurs internationaux du Maroc, à savoir les industries de l’automobile, de l’aéronautique et de l’électronique, relève le rapport, ajoutant que les mesures de confinement ont également affecté le tourisme, les hôtels, les restaurants et le transport, tandis que le PIB agricole était déjà entravé par des précipitations inférieures à la moyenne.

Dans ce contexte, il est probable que le Maroc entre en récession en 2020, prévoit la BAD qui souligne que si la pandémie ralentit dans la première moitié de l’année 2020, les prévisions de croissance devraient être de 7 points de pourcentage en deçà de ce qui était prévu initialement. Cependant, si la pandémie se poursuit jusqu’en décembre, la croissance devrait baisser de 8,3 points de pourcentage.

Selon la BAD, le déficit budgétaire devrait augmenter de 3 % à 3,4 % par rapport à ce qui était prévu avant la pandémie. Quant au déficit du compte courant, il devrait atteindre 3,9 % en raison de la diminution des dépenses de voyages, des transferts envoyés par les Marocains résidant à l’étranger, et des investissements directs étrangers, mais il sera atténué par la baisse des prix du pétrole, constate le rapport de la BAD.

Dans l’hypothèse d’un retour de l’activité à la normale en 2021, la croissance du PIB devrait revenir à 4 %. Les déficits du budget et du compte courant devraient s’améliorer, et atteindre respectivement de 4,8 % à 5,3 %, et de 4,2 % à 5,3 % du PIB, est-il noté.

Le Maroc rouvre le 14 juillet ses frontières aériennes et maritimes pour les Marocains et les résidents étrangers

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi, l’ouverture à partir du 14 juillet à minuit des frontières aériennes et maritimes pour les citoyens Marocains et les résidents étrangers au Maroc, ainsi que leurs familles, indique un communiqué de l’exécutif.Les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de l’opération, a indiqué la même source, précisant que les passagers seront tenus de présenter, avant l’embarquement, un test PCR de moins de 48H, ainsi qu’un test sérologique.

Le communiqué a relevé également que des bateaux ferrys seront programmés à cet effet, exclusivement à partir des ports de Sète (en France) et de Gêne (en Italie), à l’exclusion de tout autre port, ajoutant que les voyageurs de ces ferrys seront tenus de fournir un test PCR de moins de 48 h et de se conformer aux mesures d’hygiène strictes préconisées.

Un contrôle PCR pourrait éventuellement être effectué pendant le voyage, selon la même source.

Les Marocains résidents à l’étranger ainsi que les étrangers résidant au Maroc pourront quitter le Royaume, à l’issue de leur séjour, par les mêmes moyens aérien et maritime, conclut le communiqué.

La gestion de la Covid-19 et la hausse des contaminations au menu des quotidiens marocains

Le pilotage post-covid et la hausse des contaminations au coronavirus sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’une des annonces les plus en vue faites en marge du dernier Conseil des ministres est incontestablement la prolongation des dispositifs d’aides et d’accompagnement du tissu économique aussi bien à travers la loi de Finances rectificative qu’à travers le fonds spécial Covid-19.

Le fonds Covid-19 a été sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les ménages d’abord mais aussi pour les entreprises, poursuit le journal, notant que ce fonds est un cas d’école d’une pratique née d’une situation de crise mais qui peut et doit être dupliquée et prolongée même après la crise.

Mais le plus important à voir dans ce dispositif ce sont ses mécanismes de fonctionnement et surtout le mode de gouvernance à sa base dont la cheville ouvrière est le Comité de veille économique (CVE), fait-il remarquer, estimant que dans les deux voire trois années à venir, le Maroc gagnerait à maintenir et même perfectionner cet outil de pilotage.

+L’Economiste+ relève que «les chiffres sont effrayants.Tous les jours, une, deux,trois… centaines de personnes trouvées positives au coronavirus!», relève, notant que l’application Wiqaytna, n’a pas mobilisé suffisamment d’adhérents pour être efficace.

«Sauf que ce qui est le plus choquant, ce sont les contaminations industrielles. Pas n’importe quelles activités: celles qui rémunèrent le plus mal, celles qui entassent leurs ouvriers et ouvrières, qui ne déclarent pas leurs salariés pour empocher quelques sous de plus…», déplore la publication.

«Patrons, inspecteurs du travail et syndicats sont directement responsables. Les autorités et les élus locaux aussi», insiste-t-il. «Corona ou pas, ce genre de lieux doit changer. Un vrai travail pour les Chambres de commerce et d’industrie et pour la CGEM.», recommande le quotidien.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Le gouvernement adopte le projet de loi de finances rectificative

Le conseil de gouvernement au Maroc, réuni mardi, a adopté le projet de loi de finances rectificative, qui sera présenté demain mercredi au Parlement par le ministre de l’économie et des finances.Les orientations de ce projet de loi rectificative ont été approuvées lundi  à Rabat, en conseil des ministres, présidé par le Roi Mohammed VI, conformément à la constitution, rappelle-t-on.

Les piliers sur lesquels reposent ces orientations générales sont l’accompagnement de la reprise de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Toutes les orientations de ce projet visent essentiellement à surmonter rapidement les effets de la crise de la pandémie de la Covid-19 aux niveaux économique et social. 

Le projet de la loi de finances rectificative 2020 prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains pars ce mardi consacrent leurs commentaires au projet de loi de Finances rectificative, à l’heure d’été et les nouvelles mesures anti-coronavirus pour prévenir toute propagation de la Covid-19 lors de la reprise du championnat de football.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement et les parlementaires semblent se diriger vers une solution pour passer la loi de Finances rectificative en mode accéléré.

Les élus semblent accepter le principe de déroger à la règle, dans le respect du cadre légal, pour examiner la loi de manière moins détaillée que d’habitude, poursuit le quotidien, expliquant que cette souplesse circonstancielle est peut-être aussi une excellente occasion pour détecter les failles éventuelles du système et surtout ses lourdeurs.

«Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et les généraliser?», s’interroge-t-il.

Pour sa part, +l’Opinion+ relève qu’ « en dépit de quelques réserves, maintes fois évoquées, quant à l’efficacité réelle ou supposée du retour de l’heure d’été…, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route ».

En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis, prévient le journal, citant l’exemple des restaurants et autres lieux de plaisance sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel.

«On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas», croit-il savoir, estimant qu’il faudrait soit les annuler, soit les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain.

+Al Massae+  raporte que de nouvelles mesures anti-coronavirus ont été mises en place par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prévenir toute propagation du Covid-19 lors de la reprise du championnat de football, prévue fin juillet au Maroc. Toutes ces mesures ont été consignées dans un guide qui vient d’être distribué aux clubs du championnat.

Par ailleurs et parmi les nouveautés de la reprise figure la possibilité pour les équipes d’effectuer cinq changements au lieu de trois comme ce fut le cas avant la suspension du championnat. Les matchs seront également brièvement suspendus à deux reprises, une première fois à la 30e minute, et une seconde fois à la 75e minute, pour permettre aux joueurs de souffler un peu à cause de la chaleur de l’été.

Pour lutter contre la Covid-19, la FRMF prévoit de réduire le nombre d’arbitres chargés de la VAR, qui vont passer de trois arbitres à deux seulement. Autre nouveauté imposée par le coronavirus: la suppression de la réunion technique qui précédait auparavant chaque match.

Maroc : Le Conseil des ministres trace les contours du projet de loi de finances rectificative

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’examen des orientations générales du projet de Loi de finances rectificative 2020 et l’approbation de plusieurs projets de loi, d’un projet de décret et d’un ensemble d’accords internationaux.Ce projet de loi repose sur trois piliers. Il s’agit de l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Concernant l’accompagnement de la reprise, l’accent sera mis sur la mise en œuvre, dans le cadre de conventions sectorielles, de mesures tenant compte des spécificités de chaque secteur, en relation avec l’ampleur de l’impact subi suite à la crise et du temps nécessaire à la reprise de l’activité, indique un communiqué du Cabinet royal publié à l’issue du Conseil.

Il s’agit d’allouer des fonds nécessaires « pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques ». A ce sujet, des conditions « avantageuses » seront appliquées à travers un taux d’intérêt maximum ne dépassant pas 3,5%, et un délai de remboursement de 7 ans, avec deux ans de grâce et une garantie de l’État variant entre 80% et 90% et pouvant atteindre 95% pour les très petites entreprises. L’objectif est également de promouvoir l’investissement public afin d’accélérer la redynamisation de l’économie nationale.

Concernant l’emploi dans le secteur privé, il sera procédé à la consécration des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus « pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement ».

Dans ce sillage, l’Etat va également accompagner les différents secteurs, dans un cadre contractuel, avec les acteurs économiques concernés, « en conditionnant l’appui à la reprise économique, à la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et à la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés ».

S’agissant du dernier pilier, il prévoit la mise en oeuvre des dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, notamment celles relatives au respect des délais maximums pour répondre aux demandes d’investissement.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en oeuvre de la Charte des services publics, la consécration de la transparence et de l’efficacité dans les services rendus aux citoyens et aux investisseurs, à travers l’appui à la transformation numérique de l’administration et la généralisation des services numériques, ainsi que l’accélération de la mise en oeuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière, notamment à travers l’encouragement et la généralisation du paiement par téléphone mobile.

A la fin de sa présentation, le ministre des finances a évoqué les hypothèses du projet de la loi de Finances rectificative 2020, qui prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.