La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

L’Égypte reçoit 250 respirateurs artificiels de l’USAID pour faire face au coronavirus

Par Mohamed Fayed — L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a offert 250 respirateurs artificiels aux hôpitaux égyptiens, pour soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la lutte contre le coronavirus.Dans ce cadre, la ministre égyptienne de la coopération internationale a expliqué que la pandémie de la Covid-19 a incité les pays à renforcer la coopération entre eux en réponse aux besoins humanitaires émergents, ajoutant que le partenariat entre l’Égypte et les USA reflète l’esprit de responsabilité partagée et incarne les principes de solidarité mutuelle au profit de leurs peuples.

Il est à noter que le gouvernement égyptien avait auparavant fourni un lot d’aide médicale aux États-Unis en avril dernier pour contribuer à soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’est élevé à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant plusieurs secteurs. La part du secteur de la santé de ce portefeuille a atteint plus d’un milliard de dollars. Cette aide vise, entre autres, à améliorer la santé et la nutrition des mères et des enfants et à éliminer les maladies infectieuses.

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,5 milliards d’euros à cause de la Covid-19

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,48 milliards d’euros au titre des six premiers mois de 2020 à cause de la pandémie de la COVID-19, soit une baisse de 18,3% par rapport à la même période de l’année précédente, a relevé l’office marocain des changes.Les exportations se sont en effet chiffrées à 121,30 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin juin contre 148,53 milliards de dirhams une année plus tôt, indique l’office, ajoutant que ce repli s’explique par la diminution des expéditions de la quasi-totalité des secteurs.

Dans les détails, le secteur de l’automobile est en tête des secteurs ayant le plus souffert en cette période. Le chiffre d’affaires de ce secteur à l’export s’est rétracté de 13,8 milliards de dirhams pour atteindre les 28,34 milliards de dirhams à fin juin.

Le textile arrive en deuxième position des secteurs impactés à l’export. Ses ventes ont diminué de 34,9% générant à fin juin 12,33 milliards de dirhams.

Selon l’Office des changes, « les exportations du secteur textile et cuir dans les six premiers mois de l’année 2020 ont été affectées principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie».

De même, le secteur de l’aéronautique a vu ses expéditions fléchir de 18,1% perdant 1,53 milliard de dirhams de leur valeur au premier semestre de l’année. Les ventes à l’export de l’agriculture et agroalimentaire ont accusé une baisse de 4,3% passant en une année de 34,64 milliards de dirhams à 33,14 milliards de dirhams à fin juin.

Maroc : Saisie de 20 kg de plaques d’or à l’est du pays

Les services sécuritaires de la ville d’Oujda, à l’est du Maroc, ont saisi, vendredi 20 kg de plaques d’or et un montant de près de 2,5 millions d’euros qui pourraient provenir d’activités criminelles, indique samedi un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Les recherches et les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont permis d’interpeller quatre individus pour leurs liens présumés avec ces actes criminels et de saisir cinq voitures et 12 lingots, qui pèsent 20 Kg, ainsi qu’une somme de 2,48 millions d’euros, ajoutant que l’enquête est en cours pour déterminer l’origine et les tenants et aboutissants de la possession de cette somme d’argent.

Lors des perquisitions menées par les éléments de la police pour interpeller un cinquième individu, pour son implication présumée dans cette affaire, un policier a été contraint de tirer deux balles de sommation, à cause de l’opposition farouche qu’a manifestée un groupe d’individus par le jet de pierres, ce qui a causé la blessure d’un policier, précise la DGSN.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les autres  complices, conclut la même source.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le retrait du Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de l’UE, la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus et les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020.+L’Economiste+ rapporte que l’Union européenne a décidé de retirer le Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de voyage à cause d’une recrudescence des cas de contagions par le Covid-19, a annoncé le Conseil de l’UE.

Le Maroc avait été placé sous surveillance lors du dernier réexamen fin juillet et l’Algérie avait été retirée de la liste de ces pays, en raison d’une hausse des contaminations dans ce pays.

Cette décision ne s’applique pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille venant de ce pays, ni aux résidents de longue durée de l’UE et à leurs familles. Une exemption est également prévue pour les voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels comme le personnel médical, souligne le quotidien.

+Assabah+ relève que la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus connaît actuellement risque de compromettre le plus long processus électoral que le Maroc ait jamais connu. Lequel processus s’étend sur une bonne partie de l’année prochaine, précise le quotidien. Si le Royaume n’arrivait pas à maîtriser l’évolution de la pandémie, il est donc attendu, poursuit la publication, que ce long processus soit reporté.

Pour l’heure, la hausse des cas enregistrés et la fermeture de huit villes est de nature à compromettre toute l’opération électorale. Ce qui fait dire au quotidien, citant des sources informées, que la poursuite de la détérioration de la situation d’ici la fin de l’année empêcherait définitivement la tenue des élections en leur temps. Cela d’autant, poursuit le journal, que le ministère de l’Intérieur n’a pas encore donné suite aux mémorandums qui lui ont été remis par les chefs de partis politiques concernant les préparatifs de ce multiple scrutin et la réforme des lois électorales.

Les responsables des partis politiques sont également partagés sur le sujet. Certains s’accrochent aux délais constitutionnels et légaux et exigent l’organisation, dans les délais prévus, de ce long processus qui porte sur la désignation de pas moins de 32.000 élus locaux dans les assemblées communales, provinciales et préfectorales ainsi que les conseils régionaux, en plus des représentants des salariés et des 515 membres des deux chambres du Parlement.

+Libération+ fait savoir que le Haut-commissariat au plan vient de rendre publics les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020. Sans surprise, il en ressort assez clairement que le marché du travail demeure dans une situation précaire, sous l’effet de la propagation de la pandémie du coronavirus, de l’état d’urgence et du plein confinement.

Selon l’institution publique, citée par le quotidien, l’économie marocaine a perdu 589.000 postes d’emploi, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020,  résultant d’une perte de 520.000 postes en milieu rural et de 69.000 en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois années précédentes.

Dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre 2020, le Haut-commissariat indique que cette perte a touché tous les secteurs d’activité, particulièrement dans l’« agriculture, forêt et pêche », l’« industrie y compris l’artisanat », les « services » et dans le BTP.

Concernant le secteur de l’« agriculture forêt et pêche », il ressort que son volume d’emploi a baissé de 477.000 postes, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020, contre une perte annuelle moyenne de 90.000 postes entre les deuxièmes trimestres des trois années précédentes.

Economie, sécurité, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’injection de 120 milliards DH dans l’économie nationale, l’accident de la route survenu près d’Agadir, la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 et la fusion des caisses de retraite, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ relève que profondément impacté par les effets de la pandémie régnante, l’état sanitaire paralyse la quasi-totalité de l’économie nationale, notant qu’on ne pourrait persister à ignorer la détérioration de secteurs économiques, sous prétexte que la crise virale sévissait indéfiniment.

La relance immédiate de cette situation critique s’impose en vue d’éviter qu’elle empire davantage, soutient le quotidien, rappelant que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme à son accoutumée, eut la sage initiative de rebooster la machine, en y injectant la bagatelle de 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), à travers les vannes des divers contributeurs de la Nation ».

« C’est ainsi que l’argentier du Royaume tenait une conférence de presse, mardi dernier à la capitale, afin de jeter l’éclairage sur le déploiement de l’ébauche royale, étalée sur une durée de cinq années, en deux tranches », rapporte-t-il, expliquant que « conçue en progressivité, cette action de haute portée sociale aspire à soulager les contraintes dont souffrent les foyers précaires du pays ».

Revenant sur l’accident de l’autocar survenu dans la région d’Agadir et qui a provoqué la mort de douze personnes, +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’ « officiellement, les autocars ne doivent pas dépasser 70% de leur capacité en raison de la situation épidémiologique et des consignes sanitaires pour stopper la propagation du Coronavirus ».

Dans les faits et sur le terrain, la situation est malheureusement tout autre, fait observer le journal, qui souligne que le nombre des morts et des blessés est de 48 personnes, soit pratiquement 100% de la capacité de l’autocar.

Au vu de cette situation, il est tout à fait normal que lorsque des passagers ne sont pas victimes d’un accident de la route en raison des infractions au code de la route, ils seront probablement des victimes potentielles de la pandémie du Coronavirus, ajoute-t-il, expliquant qu’il suffit qu’un seul passager soit contaminé pour que les risques de contagion à bord du véhicule soient multipliés par 10 ou 20.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a souligné que la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 est une alternative à l’hospitalisation réservée uniquement aux patients qui répondent à certains des critères médico-sanitaires bien précis et aux conditions d’isolement.

Selon lui, « le protocole de prise en charge des cas de Covid-19 concerne uniquement les cas asymptomatiques qui ne représentent aucun signe clinique et les personnes qui répondent à un nombre de conditions, telles que l’absence de facteurs de risque comme l’âge avancé, les maladies chroniques, la grossesse et l’allaitement », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le processus de prise en charge à domicile s’applique aux personnes remplissant des conditions favorables pour s’isoler, notamment une chambre individuelle bien aérée et l’absence de personnes vulnérables vivant sous le même toit, soulignant que la décision de prise en charge doit aussi tenir compte de l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette alternative.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’étude lancée par son département sur le projet de fusion des caisses de retraite en deux pôles public et privé, dans le cadre de la réforme globale des retraites, est fin prête.

Intervenant lors d’une conférence de presse, le ministre a fait savoir qu’il était prévu de dévoiler ladite étude dans les derniers mois, mais la survenue de la pandémie du Coronavirus a causé le report de sa présentation. S’agissant des scénarios probables de la création d’un pôle de retraite, le ministre a expliqué que la fusion de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraité (RCAR) est une option envisageable, sans pour autant en dévoiler les modalités, ni le calendrier.

Maroc : Le taux de chômage atteint 12,3 au 2ème trimestre 2020 (HCP)

Le taux de chômage au Maroc poursuit son augmentation pour atteindre un taux de 12,3% au deuxième trimestre 2020, contre 8,1% durant la même période de l’année écoulée, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Ce taux a enregistré une forte hausse aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, passant respectivement de 3% à 7,2%et de 11,7% à 15,6%, précise le HCP dans une note d’information relative à la situation du marché du travail, faisant état d’une baisse des taux d’activité et d’emploi.

Il a également affiché une nette hausse parmi les hommes à 11,3%, les femmes à 15,6% et les jeunes âgés de 15 à 24 ans à 33,4%, ajoute la même source. En outre, le HCP fait savoir que le nombre de chômeurs s’est accru de 496.000 personnes entre le deuxième trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, passant de 981.000 à 1.477.000 chômeurs, ce qui correspond à une augmentation de 50,6%.

Quant au taux de chômage des diplômés, il a affiché une hausse de 3,7 points à 18,2%. Cette augmentation est plus prononcée parmi les détenteurs de certificats en spécialisation professionnelle, de diplômes et certificats de l’enseignement fondamental et de diplômes en qualification professionnelle.

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial et la 6ème sur le plan continental en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19, a souligné le ministère de la Santé.En termes du nombre de décès, le Royaume est en effet classé 66ème au niveau mondial et 7ème à l’échelle continentale. Il est 35ème au niveau mondial et 2ème en Afrique en termes de tests de dépistage COVID-19, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.

Le Maroc est toujours à la deuxième étape de propagation du nouveau coronavirus comme l’atteste le plus récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-il indiqué.

Selon lui, la situation épidémiologique évolue en trois étapes principales, à savoir « l’étape de confinement », où le taux d’incidence cumulé a marqué une légère augmentation avant de se stabiliser et, ensuite, diminuer pour atteindre 1 personne pour 100.000 par semaine.La deuxième étape concerne « la levée progressive du confinement », caractérisée par une augmentation progressive de ce taux, qui finira par atteindre 6 personnes pour 100.000. 
 
Quant à la troisième étape, elle consiste en « la levée approfondie du confinement », une phase marquée par l’augmentation de l’indicateur d’incidence cumulé pour s’établir à plus de 14 personnes pour 100.000 la semaine dernière.

Pour le nombre des cas actifs, il a mis l’accent sur l’augmentation considérable des personnes sous traitement, soit quelque 18 personnes pour 100.000.

Interagissant avec les questions des citoyens, le responsable a expliqué que la probabilité que le Sars-Cov2 se transmette par la nourriture est extrêmement minime, voire impossible, puisqu’il s’agit d’un virus respiratoire qui se propage principalement par les gouttelettes projetées lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue.

Il a d’autre part souligné, dans sa réponse à une question relative à la durée de vie du virus dans l’air, que d’après les études le coronavirus survit jusqu’à 3 ou 4 heures à l’air libre, ce qui impose l’aération continue des maisons et espaces de travail. 
 

Maroc : Signature du contrat programme de soutien et de relance du tourisme

Un contrat programme a été signé ce jeudi à Rabat, pour le soutien et la relance du secteur du tourisme au Maroc.Ce contrat programme, qui regroupe des mesures ambitieuses et à la hauteur des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur touristique, est conçu autour de trois idées fondamentales, à savoir le maintien des emplois et la préservation du tissu économique, la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur.

Couvrant la période 2020-2022, le contrat programme comprend 21 mesures qui permettront au secteur de préserver le tissu économique, de maintenir les emplois et les revenus des employés et de garantir l’accès à la couverture sociale pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Il s’agit également de réduire le poids de l’informel, de soutenir économiquement et financièrement le secteur pour la relance, de stimuler l’investissement et la transformation de l’outil de production, de renforcer la résilience et faciliter la reprise d’activité et de poser les bases d’une transformation durable du tourisme au Maroc.

Ce contrat programme vise à contractualiser les engagements réciproques du secteur public et du secteur privé.

Maroc : L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 septembre

Le conseil du gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger pour un mois l’état d’urgence sanitaire au Maroc, soit jusqu’au 10 septembre prochain.L’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

Il est entré en vigueur le 20 mars et devait initialement expirer le 20 avril, avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 10 juin, suivi d’une troisième rallonge jusqu’au 10 juillet courant et une quatrième au 10 août.

Lors de cette réunion, le conseil a introduit un amendement au décret-loi sur l’état d’urgence sanitaire. L’objectif est d’inscrire dans ce texte, des dispositions prévoyant une amende forfaitaire de 300 DH (1 euro = 10,8 DH) contre les personnes qui violent les mesures instaurées durant cette période, particulièrement liées à la prévention, comme le port du masque.

Les contrevenants devront s’acquitter de cette amende sur place, au moment du constat de l’infraction par les pouvoirs publics.

A ce jour, le Maroc enregistre 29.644 cas confirmés au coronavirus, dont 449 décès et 20.553 patients entièrement guéris de la maladie.

Le Maroc déploie un hôpital de campagne à Beyrouth

Le Roi Mohammed VI a donné, jeudi, ses instructions pour l’envoi d’une aide médicale et humanitaire d’urgence au Liban suite à l’explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth, faisant plusieurs victimes et des dégâts matériels importants.Le Souverain a ainsi donné ses instructions pour l’envoi et le déploiement à Beyrouth d’un hôpital militaire de campagne en vue d’apporter les soins médicaux d’urgence aux populations blessées dans cet incident.

Cet hôpital de campagne est composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien. Il abritera un bloc opératoire, des unités d’hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie.

L’aide marocaine comprend également un lot de médicaments de première urgence, des produits alimentaires (des conserves, des légumineuses, du lait en poudre, de l’huile, du sucre, etc…), des tentes et des couvertures pour l’hébergement des sinistrés. Elle comporte aussi du matériel médical de prévention contre la COVID-19, notamment des masques de protection, des visières, des charlottes, des blouses et du gel hydro-alcoolique.

Les violentes explosions qui ont secoué Beyrouth mardi, ont fait au moins 137 morts, alors que des dizaines de personnes restent portées disparues, selon le porte-parole du ministère libanais de la Santé.

Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée scolaire et les investissements directs des Marocains à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la période actuelle et sa conjoncture ne sont pas particulièrement rassurantes ni propices à l’investissement et encore moins quand il s’agit de montants volumineux, notant toutefois que, dans sa récente sortie sur le marché obligataire, la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a pu lever sans grande difficulté quelques 2,2 milliards de DH sous forme d’emprunt obligataire et a même dû refuser un volume égal de demande.

Cette opération souscrite en masse et exclusivement par des investisseurs institutionnels marocains démontre d’abord qu’en dépit de toutes les contraintes et de l’adversité actuelle, ces investisseurs gardent totalement confiance dans l’avenir et la solidité de l’économie marocaine, explique l’auteur, relevant que cela devrait constituer un signal très positif et rassurant pour l’ensemble des opérateurs économiques et de la communauté des affaires en cette période de forte turbulence.

Pour sa part +L’Economiste+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir l’effectivité des droits et des libertés.

Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement, selon le quotidien, qui soutient que la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités historiques qu’il s’agit de ne pas rater.

Pas de croissance économique sans un projet social, humain et inclusif, estime-t-il, ajoutant que « nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements, c’est tout cela qui déterminera demain le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place ».

+Al Bayane+ écrit que l’année scolaire 2019-2020 est à peine écoulée que les interrogations planent déjà sur la prochaine rentrée et ses scénarios possibles, compte tenu de la situation actuelle que connaît le Royaume comme partout dans le monde pour cause de propagation du nouveau Coronavirus.

En effet, les familles confrontées aux répercussions de la crise sanitaire s’interrogent sur les conditions de la prochaine rentrée et les scénarios possibles à même d’assurer la continuité pédagogique.

Si l’amélioration des conditions d’apprentissage, la réforme pédagogique et le contenu des cours s’accaparent l’essentiel des conversations familiales à l’approche de chaque nouvelle rentrée, cette année l’accent est mis sur la gestion de la rentrée et l’éventuelle poursuite de l’enseignement à distance, souligne la publication.

+Bayane Al Yaoum+ relève que le flux des investissements directs des Marocains à l’étranger (IDME) est passé de 3,8 milliards de dirhams (1 euro =10,8 DH) en 2009 à plus de 10,9 milliards DH en 2019, selon la Banque centrale.

« Depuis le début des années 2000, les IDME ont connu une hausse importante, leur volume annuel moyen étant passé, selon les données de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de 232,3 millions de dollars entre 2000 et 2009 à 540,2 millions de dollars au cours de la décennie suivante », souligne la Banque centrale.

En comparaison régionale, le Maroc se classe sur les dix dernières années comme 5ème investisseur africain à l’étranger, fait savoir la même source, notant qu’en pourcentage du PIB, le volume des IDME ne représente que 0,5%, une proportion faible en comparaison avec la moyenne des pays émergents et en développement (PEMD) qui atteint 1,5%.

Le Maroc enregistre un lourd bilan de 1.283 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un lourd bilan épidémiologique ce mercredi avec un total de 1.283 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, ce qui porte à 28.500 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier.Avec ces nouveaux chiffres, le taux de contamination cumulé s’est établi aujourd’hui à 78,5 pour 100.000 habitants, selon le ministère de la Santé.

Le nombre des guérisons s’est élevé, pour sa part, à 365 rémissions pour un total de 19.994, soit un taux de guérison de 70%. Le nombre des morts est passé, quant à lui, à 435 décès dont 18 nouveaux enregistrés au cours des dernières 24h.

Selon les données du ministère, cinq régions ont accaparé 94% des nouveaux cas, à savoir : Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (322 cas), Marrakech-Safi (296 cas), Casablanca-Settat (249 cas), Fès-Meknès (165 cas) et Rabat-Salé-Kénitra (136 cas), tandis que 4 villes ont totalisé un peu plus que les deux tiers des nouvelles infections : Tanger (296), Marrakech (262), Casablanca (203) et Fès (110).

Sur les 1.283 nouveaux cas, 1.001 (78%) ont été identifiés dans le cadre du système de suivi des personnes contacts et des foyers épidémiques qui a concerné jusqu’à aujourd’hui pas moins de 126.487 personnes, dont 17.865 sont toujours sous surveillance médicale.

En outre, le ministère a fait état de quelque 21.278 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 1.333.050 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs s’est établi à 8.071 personnes. Sur ces 8.071 cas actifs, 108 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 19 sont mis sous respirateur artificiel.

Décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass : Message de condoléances du Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message de condoléances et de compassion à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass suite au décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de la famille tidjane Niass à Kaolack.Dans ce message, le Souverain exprime en cette « douloureuse épreuve, qui s’inscrit dans le destin imparable de Dieu », à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et à travers lui à l’ensemble de sa famille et de ses proches ainsi qu’à tous les adeptes de la confrérie tidjane au Sénégal, pays frère, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite au décès de « cette éminente personnalité soufie qui a consacré sa vie au service de l’Islam et à la diffusion de ses nobles enseignements, non seulement dans son pays, mais aussi en Afrique de l’Ouest ».

« Nous partageons vos sentiments suite à cette perte cruelle, implorant le Tout-Puissant de vous accorder patience et réconfort », souligne-t-il, se remémorant des sentiments d’estime, d’amour et de loyalisme qu’avait le défunt pour le Souverain et des forts liens spirituels et mystiques que le regretté entretenait avec son deuxième pays, le Maroc, ainsi que sa grande détermination à contribuer au renforcement des liens fraternels et religieux distingués qui unissent les peuples marocain et sénégalais.

SM le Roi prie également le Très-Haut d’admettre le défunt à Sa grâce, de le rétribuer amplement pour ses actions nobles et de l’accueillir dans son vaste Paradis parmi les Prophètes, les vertueux et les martyrs et de préserver Cheikh Mouhamadou Mahi Niass et lui accorder santé, bien-être et longue vie, ainsi que du succès dans la poursuite du rayonnement du message spirituel de la confrérie tidjane, basée sur la Sounna du Prophète, en suivant les pas de ses prédécesseurs.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets  notamment la commission d’investigation sur la situation sanitaire au Maroc et la relance de l’économie nationale.+L’Economiste+ commente l’appel des députés à la mise en place d’une mission parlementaire qui devrait se rendre sur place et s’informer de la capacité des hôpitaux à faire face à une deuxième vague de la pandémie.

La démarche des élus ne peut qu’améliorer la situation, comme chaque fois que des témoignages et des informations fiables sont rendus publics, estime le journal, rappelant que « théoriquement, le Maroc a un texte sur l’accès à l’information que nul département public ne peut refuser aux citoyens ».

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ prévient que mieux vaut se « préparer dès maintenant pour éviter un faux départ en 2022 », soulignant qu’au Maroc, comme ailleurs, le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas.

D’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs, d’entreprises et d’emplois, soutient la publication, ajoutant que c’est à cela que devront servir les 120 milliards de DH annoncés dans le dernier discours du trône et que le gouvernement s’est empressé de mettre en application.

A côté de cette inédite et méga opération de sauvetage, le gouvernement s’attellera à l’activation de réformes structurelles importantes qui étaient mises en veilleuse, ou du moins très en retard, depuis fort longtemps, poursuit le quotidien, citant notamment la reconfiguration du tissu des entreprises publiques et la généralisation des couvertures sociales à un plus grand nombre de citoyens.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait remarquer que face à la multiplication du nombre de décès parmi les personnes atteintes du Covid-19, un climat de peur et de panique règne depuis quelques jours sur le pays. En effet, les citoyens appréhendent avec inquiétude les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Un record a été enregistré au niveau des décès, a annoncé la tutelle lundi dernier, en fin de journée: 19 cas répertoriés en l’espace de 24 h. Ainsi, la létalité globale franchit, pour la première fois, le palier des 400 cas. Le journal souligne que les cas critiques sous surveillance médicale atteignent les 79 cas, dont 14 maintenus sous respiration artificielle.

Maroc : Le gouvernement impose de nouvelles mesures restrictives à Fès et à Tanger

Le gouvernement marocain a imposé une série de mesures restrictives au niveau des préfectures de Tanger-Asilah et de Fès et ce en raison de la forte évolution des cas d’infection et des décès dus à la Covid-19 enregistrés ces derniers jours.Ces mesures, qui prendront effet à partir du mercredi 5 août à 20 heures, portent sur l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle pour les déplacements de et vers les villes de Tanger et Fès, l’interdiction de toute forme de rassemblement et la fermeture des commerces de proximité, des grands espaces commerciaux et des cafés à 22h00.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants à 23h00, des plages, des jardins publics, des salles de jeu, des salles de sport et des centres sportifs de proximité et de la réduction de la capacité d’accueil des transports publics à 50%.

Des mesures plus spécifiques seront appliquées au niveau des quartiers les plus contaminés des deux préfectures. Ainsi, il a été décidé de fermer toutes les issues menant à ces quartiers où seront érigés des barrages sécuritaires.

Pour y accéder ou en sortir, les habitants devront être munis d’autorisations spéciales délivrées par les autorités compétentes.

A cela s’ajoute la fermeture, à 18h00, des commerces de proximité et des grandes surfaces opérant à l’intérieur des quartiers concernés, alors que les marchés de proximité devront pour leur part cesser toute activité à 16h00.

Quant aux hammams et les salons de coiffures et d’esthétique, ils devront suspendre totalement leurs activités jusqu’à nouvel ordre.

Maroc : Vers la mise en place d’un pacte pour la relance économique

Le gouvernement se met à l’action pour mettre en œuvre les mesures annoncées par le Roi Mohammed VI dans son dernier discours prononcé à l’occasion du 21e anniversaire de la Fête du Trône.A cet effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun a tenu mardi à Rabat une conférence durant laquelle il a annoncé la mise en place d’un pacte pour la relance économique et l’emploi qui comprend des mesures transverses tout en tenant compte des spécificités sectorielles.

Fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes, ce Pacte ainsi que le contrat programme relatif à la relance du secteur touristique seront signés courant cette semaine, a-t-il fait savoir.

Il a, dans ce sens, expliqué que les mesures sectorielles spécifiques, concernant en particulier les secteurs les plus touchés par la crise, feront l’objet de contrats et de conventions qui seront signés avec les fédérations concernées (Contrat-programme 2020–2022 relatif à la relance du secteur touristique en phase post-covid-19).

Le ministre a également précisé que les 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) qui seront injectés dans l’économie nationale seront répartis sur les crédits garantis par l’Etat (75 milliards DH) et le Fonds d’investissement stratégique (45 milliards DH).

Il a, à cet égard, annoncé la création d’un Compte d’Affectation Spéciale dédié intitulé « Fonds d’Investissement Stratégique » qui aura une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé.

S’agissant de la généralisation de la protection sociale à l’ensemble des Marocains, qui sera sur une période de 5 ans, il a souligné que l’assurance maladie obligatoire (AMO) va être généralisée à partir du 1er janvier de l’année prochaine touchant tous ceux qui ne sont pas protégés aujourd’hui, a t-il dit, notant que cette généralisation vise à assurer à un ensemble de marocains les mêmes prestations de services médicaux et de soins peu importe leurs catégories socio-professionnelles.

Le ministre a évoqué à cet égard la nécessité de mettre en oeuvre certaines réformes notamment fiscale afin de garantir une contribution professionnelle unifiée permettant d’un côté aux commerçants et artisans de pouvoir contribuer en fonction de leurs revenus et d’avoir en retour cette protection sociale.

La partie généralisation de l’AMO va s’étaler sur 2 ans, a-t-il fait savoir, ajoutant que la généralisation des allocations familiales, en remplacement des systèmes existants, la mise en chantier de la retraite pour tous et l’indemnité pour perte d’emploi viendront juste après.

Pour ce qui est de la réforme principale en profondeur du secteur public, plus particulièrement des établissements et entreprises publics, une agence des participations de l’Etat va être créée pour plus d’efficience dans la gestion mais également pour agir à travers la suppression d’un certains nombre d’établissements, dans le cadre d’une optimisation du fonctionnement de l’Etat, et la création de pôles homogènes pour plusieurs secteurs (pôle pour l’énergie, pôle pour le transport..), a-t-il souligné.

Ces pôles, a-t-il dit, permettront de créer des ensembles plus solides qui auront plus facilement accès au financement à des conditions meilleurs que celles aujourd’hui et qui leurs permettront donc d’investir et à créer de l’emploi ce qui est leurs rôle premier.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le discours du Trône et l’évolution, la situation épidémiologique au Maroc et la contrefaçon des billets de banque sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que comme il fallait s’y attendre, le discours que Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient de prononcer au peuple marocain, à l’occasion du 21ème anniversaire de son intronisation, avait une charge sociale à foison, relevant qu’il est bien évident que la pandémie qui infligeait, au fil du temps, des coups cinglants à la santé des populations et à l’économie, a mis le pays dans un état de banqueroute désastreuse.

« L’effort éléphantesque du royaume pour juguler le fléau, en forte grimpée, sous les directives éclairées de Sa Majesté, fut l’objet d’admiration des observateurs de toute la planète », explique le journal, notant qu’à suivre la confection idéelle du discours royal, on se rend compte qu’elle se fonde essentiellement sur un seul piédestal, celui du souci permanent vis-à-vis de l’élément humain.

Abordant la situation épidémiologique, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’évolution des indicateurs depuis quelques jours n’a rien de rassurant aussi bien pour les nouveaux cas déclarés que pour le nombre de décès qui monte de jour en jour.

La flambée des chiffres est une situation « normale » par laquelle tous les pays sont passés une fois le déconfinement mis en œuvre, précise la publication, expliquant que le problème n’est pas tant dans la levée du confinement lui-même, mais dans la manière dont il est géré.

Pour le quotidien, un reconfinement ne réglera pas le problème mais contribuera juste à arrêter la flambée naturellement puisque tout sera à l’arrêt. Il permettra également aux pouvoirs publics de profiter de quelques jours de répit pour bien préparer une seconde tentative de déconfinement qui serait cette fois-ci mieux déployée et surtout, rigoureusement suivie et appliquée. « Les stratégistes appellent cette démarche le stop-and-go », précise-t-il.

+Les Inspirations Eco+ fait remarquer qu’au cours de l’année dernière, pas moins de 9.575 faux billets ont été détectés par les autorités monétaires, ce qui représente un volume en progression de 6% sur un an.

La Banque centrale indique en effet, dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2019, que les contrefaçons ont particulièrement concerné les billets de 200 dirhams, qui représentent une part de 69% des coupures saisies.

Par série d’émission, les contrefaçons ont notamment concerné celle de 2012, qui représente 46% des billets concernés. En ce qui concerne le ratio de contrefaçon, on apprend que seuls 5,2 billets sur un million de billets en circulation sont contrefaits, ce qui demeure un niveau faible en comparaison à la situation internationale.

La publication souligne aussi que l’entretien de la qualité a porté sur un volume de 3,2 milliards de billets, en augmentation de 5%, dont 85% effectué par les centres privés de tri (CPT) et le reste par la Banque centrale. Le rapport montre également que le traitement des CPT a permis de produire 1,7 milliard de billets valides recyclés directement dans les banques et 474 millions de billets valides versés à la Banque centrale, soit un taux de recyclage global de 79%.

Afrique du Nord/Covid-19: la BAD déploie des opérations d’urgence (responsable)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – La Banque africaine de développement (BAD) a déployé des opérations d’urgence en faveur des pays d’Afrique du Nord pour faire face à la triple crise sanitaire, économique et sociale, liée à la pandémie de la Covid-19, a affirmé le Directeur général de la BAD pour la région de l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.Ainsi, le Maroc a bénéficié fin mai de 264 millions d’euros en soutien à son plan de riposte à la pandémie et pour promouvoir sa relance économique. Début juin, l’institution panafricaine a approuvé un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour soutenir son programme d’appui à la réponse au Covid-19 par le biais du renforcement des dynamiques d’inclusion sociale et de création d’emploi, a-t-il rappelé dans une interview exclusive à APA.

Depuis le début de cette crise, la priorité de la BAD a été d’apporter une réponse rapide, globale à la hauteur des défis. « Notre action vise à protéger les populations vulnérables, préserver les emplois affectés et appuyer les entreprises fragilisées. À moyen terme, notre objectif est de contribuer à renforcer la résilience des pays de la région et à soutenir la relance de leurs économies », a-t-il informé.

Selon lui, les pays nord-africains ont, face à cette crise sans précédent, pris « des mesures sanitaires et budgétaires pour juguler l’impact de la pandémie ».

Revenant sur les objectifs spécifiques des opérations de la BAD dans les pays de la région, M. El Azizi a expliqué que pour la Tunisie, l’institution panafricaine soutient les mesures adoptées par le pays pour contenir la propagation du virus. « Nous renforçons le processus de dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au bénéfice de 450 000 personnes. En parallèle, cette opération permettra d’étendre la couverture sociale à plus de deux millions de personnes. Afin de préserver les emplois touchés, ce projet permettra aussi de conserver les emplois de 230.000 petits exploitants et de 320.000 salariés.  Le programme aidera également à sauver de la faillite environ 250 000 entreprises individuelles », a-t-il enchaîné.

Au Maroc, la BAD contribue à augmenter le nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser les dépistages virologiques et à soutenir les efforts du gouvernement visant à aider les 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800.000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), a indiqué le responsable de la BAD.

A cela s’ajoute la contribution de la BAD à faciliter l’accès au financement pour les auto-entrepreneurs et à renforcer la trésorerie des très petites et moyennes entreprises. « Ceci vise à préserver les emplois et promouvoir la reprise économique. Par le biais de ces mesures, nous nous attendons à préserver 75% des emplois affectés par la crise », a-t-il tenu à souligner.

Aussi, l’Égypte, la Mauritanie et la Libye ont bénéficié d’opérations d’urgence en soutien à leurs plans de riposte face aux conséquences de la pandémie.

Dans ce sens, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé fin mai un financement de 500.000 dollars en faveur de l’Égypte avec pour finalité de renforcer la sécurité alimentaire des populations touchées par la pandémie et de consolider leurs moyens de subsistance.

« Dans cette même optique, nous venons de mobiliser une aide globale de 20 millions de dollars en faveur de la Mauritanie et des autres pays du G5 Sahel que sont le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Il s’agit là d’aider les communautés les plus vulnérables à endiguer la propagation du virus. Grâce à ces ressources, nous aiderons à renforcer les systèmes de surveillance épidémiologique et à soutenir les mesures de protection sociale », a fait savoir M. El Azizi.

En Libye, la BAD a également accordé une subvention de 480.000 dollars pour l’achat d’équipements de protection individuelle destinés à être utilisés dans les unités de soins intensifs, a-t-il poursuivi, ajoutant que ce financement permettra de privilégier la prévention et le contrôle des infections en protégeant les communautés les plus vulnérables et les agents de santé notamment.

Pour ce qui est de la croissance économique dans les pays de l’Afrique du Nord, le responsable de la BAD a expliqué que l’accélération de la levée des restrictions dans la région accentue l’incertitude qui laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts. Le premier, de référence, table sur une sortie de crise ce mois-ci, alors que le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020.

Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %, a-t-il estimé.

Pour lui, la reprise économique est prévue en 2021, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence, et 3% dans le scénario pessimiste, renouant avec les niveaux d’avant-crise.

Et de rappeler que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante du continent, avec une croissance de 3,7 %.

Evoquant la dynamique globale d’intervention de la Banque en faveur de ses pays membres, M. El Azizi a relevé que depuis le début de cette crise, la BAD s’est tenue aux côtés des pays du continent en articulant une réponse globale.

A cet égard, il a évoqué le Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19, doté de 10 milliards de dollars mis en place par la Banque pour accompagner les gouvernements africains et les acteurs du secteur privé à faire face à la pandémie.

A cela s’ajoute, l’émission, dans un laps de temps très court, du plus grand emprunt social sur le marché international des capitaux. Il s’agit d’un emprunt obligataire social appelé « Combattre le Covid-19 » et souscrit pour un montant record de 3 milliards de dollars américains.

Enfin, une aide d’urgence Covid-19 a été débloquée pour soutenir les interventions du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé en Afrique. Cette dernière permettra de consolider les capacités de prévention, de test et de traitement dans 41 pays africains. Elle renforcera également les systèmes de surveillance, contribuera à assurer l’approvisionnement et la distribution des tests et réactifs de laboratoire et soutiendra les mécanismes de coordination nationaux et régionaux.

Coupe de la CAF : Les demi-finales programmées pour les 22 septembre à Rabat et Casablanca

Les demi-finales de la Coupe de la confédération africaine de football (CAF) auront lieu les 22 septembre prochain à Rabat et à Casablanca au Maroc, a annoncé la CAF.Selon la CAF, ces confrontations auront lieu en un seul match, au lieu de l’ancien format aller retour.

Dans ces demi-finales, l’équipe égyptienne Pyramides affrontera son homologue guinéenne Horoya Conakry au complexe Mohammed V de Casablanca, alors que l’autre demi-finale, qui sera 100% marocaine, mettra aux prises la Renaissance sportive de Berkane au Hassania d’Agadir.

Cette demi-finale se déroulera au complexe sportif Moulay Abdallah à Rabat, qui accueillera également la finale le 27 du même mois, précise la CAF.

Maroc : 14 décès liés à la Covid-19 en une seule journée, le plus lourd bilan depuis le début de la crise sanitaire

Journée triste ce samedi au Maroc avec 14 décès liés à la Covid-19, le plus lourd bilan enregistré depuis le début de la crise sanitaire.Selon le ministère de la santé, ces décès ont été déclarés à Tanger (7 décès), à Marrakech (3), à Casablanca (3) et 1 décès enregistré à Fès.

S’agissant des cas de contamination, 693 nouveaux cas ont été signalés ces dernières 24 heures portant à 25.015 le cumul des cas déclarés au niveau national.

La répartition régionale fait ressortir 330 nouveaux cas à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 209 à Fès- Meknès, 80 à Rabat-Salé-Kénitra, 41 à Casablanca-Settat, 13 à Marrakech-Safi, 13 dans l’Oriental, 5 à Beni Mellal-Khenifra et 2 à Drâa-Tafilalet.

En parallèle, 302 guérisons ont été enregistrées ce samedi soit un cumul de 17.960 rémissions depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Le taux de guérison se situe pour sa part à plus de 72%.

S’agissant des cas actifs, leur nombre s’élève à 6.688 cas, dont 2.012 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 1.660 à Casablanca-Settat, 1.634 à Fès-Meknès, 608 à Marrakech-Safi et 409 à Rabat-Salé-Kénitra.

Par ailleurs, le nombre des cas critiques à grimpé à 88 cas, dont 12 sous respiration artificielle.

Le ministère invite les citoyens à porter les masques de protection, à respecter les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines en faisant preuve de responsabilité et de patriotisme.

L’UE maintient le Maroc dans sa liste des pays tiers sûrs

L’Union européenne (UE) a décidé jeudi de maintenir le Maroc dans sa liste des pays tiers pour lesquels elle recommande une levée des restrictions de voyage, a annoncé le Conseil de l’UE.« A compter du 31 juillet, les États membres devraient progressivement lever les restrictions de déplacement aux frontières extérieures pour les résidents des pays tiers suivants: l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay, en plus de la Chine, sous réserve de l’application de la réciprocité », précise le Conseil de l’UE dans un communiqué.

Réévaluée toutes les deux semaines, cette liste est élaborée sur la base de critères portant notamment sur l’évolution de la situation épidémiologique et les mesures de confinement, ainsi que sur des considérations économiques et sociales, relève la même source.

En vertu des critères de l’UE concernant la situation épidémiologique, les pays tiers figurant sur la liste devraient présenter un nombre de nouveaux cas de Covid-19 pour 100.000 habitants au cours des 14 jours précédents proche ou en-dessous de la moyenne de l’UE, ainsi qu’une tendance stable ou en baisse concernant les nouveaux cas au cours de cette période par rapport aux 14 jours précédents.

L’évaluation de l’UE prend également en considération la réaction globale face à la pandémie de Covid-19, notamment sur des aspects tels que le dépistage, la surveillance, le traçage des contacts, le confinement, les traitements et la communication de données, ainsi que de la fiabilité des informations et, au besoin, du score moyen total par rapport au règlement sanitaire international (RSI).

Maroc : Le Roi Mohammed VI gracie 752 détenus

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de l’Aïd Al Adha, à 752 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 585 détenus, alors que le nombre des bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté est de 167 personnes.

Le Maroc célébrera vendredi la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10ème jour de 12ème mois de l’année de l’hégire, Doul Hija.

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau plan de protection sociale annoncé par le Souverain, la montée des cas du Covid-19 et le dossier d’une entente sur le prix du carburant.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le discours royal à l’occasion de la fête du Trône était très centré sur la question sociale. Le Souverain a été, on ne peut plus clair sur ce sujet. « Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société », a dit SM le Roi, affirmant que «le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».

Des dates ont été même dévoilées par le discours royal concernant la concrétisation de nouveau plan de protection sociale. « Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi », a-t-il indiqué.

« Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU). De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national », a poursuivi le Souverain appelant « le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale. Celle-ci devra inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale».

+Al Massae+ s’interroge sur la montée des cas du Covid-19 et la possibilité d’un retour au confinement?.

Dans ce contexte, marqué par la montée des cas du nouveau coronavirus et l’augmentation du nombre de décès, le manque d’harmonie dont fait montre l’équipe gouvernementale, et surtout la décision surprise de la mise en quarantaine de huit villes ont alimenté les interrogations du quotidien.

En effet, cette décision constitue un virage à 180 degrés du gouvernement, qui avait opéré une levée des restrictions il y a seulement quelques jours, ce qui ravive les craintes d’un retour au confinement. A ce propos, fait remarquer le quotidien, le gouvernement n’ignore pas le prix d’une telle décision. Car, chaque jour de confinement coûte au pays environ un milliard de dirhams.

 D’ailleurs, le ministre de l’économie, des finances avait indiqué que les deux mois de confinement, imposé par l’épidémie du coronavirus, ont coûté à l’économie marocaine 6 points de croissance de son Produit intérieur brut (PIB) pour l’année 2020, ce qui signifie une perte de 1 milliard de dirhams par chaque jour de confinement.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que rien ne va plus entre le président du Conseil de la concurrence et les autres membres de cette instance constitutionnelle. Ces derniers se sont même plaints auprès du roi des comportements du président.

En gros, le président a exprimé un point de vue qui a été contesté par les membres, lesquels ont défendu, à leur tour, un point de vue complètement opposé. Face à cette situation, le choix du souverain a été clair, et il a été rendu public par un communiqué du Cabinet royal.

Ce choix, poursuit le quotidien, a été de nommer une commission ad hoc, indépendante, pour mener une enquête et tirer tout cela au clair. La manière avec laquelle a été élaboré le communiqué du Cabinet royal est, pour ainsi dire, inédite, indique le quotidien. C’est peut-être le plus long et le plus détaillé de tous les communiqués du Cabinet royal. Le souci étant de porter, dans ses détails, le conflit entre le président et les membres du Conseil de la concurrence devant l’opinion publique sans prendre position pour une partie ou l’autre. L’opinion publique, poursuit le journal, suit avec intérêt le dossier des hydrocarbures, sur lequel le Conseil avait été invité à statuer, depuis plusieurs années.

Le communiqué du Cabinet royal a ainsi exposé le contenu des notes soumises au roi par le président du Conseil et l’objet du recours présenté par certains membres. Le document s’achève par l’annonce de la création d’une commission ad hoc composée, entre autres, des présidents des institutions constitutionnelles et financières du pays. Cette commission a été chargée de mener une enquête et d’en soumettre les résultats au souverain dans les plus brefs délais, précise la publication qui est revenu, en détail, sur le contenu de ce communiqué.

Côte d’Ivoire: une banque marocaine équipe six centres de dépistage du cancer

Une banque marocaine a fait un don de matériels de santé au Programme national de lutte contre les cancers ( PNLCa) destinés à équiper six centres de dépistages du cancer dans des villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cet appui de la Banque atlantique, une filiale du groupe Banque centrale populaire du Maroc « s’est traduit par l’acquisition d’appareils de cryothérapie, attribués aux centres de dépistage des communes d’Adzopé, Agnibilékro, Akoupé, Bettié, Bouna et Tanda, en vue de stopper la progression du cancer par le traitement des lésions précancéreuses », explique la note.

Cette banque « se mobilise pour la sensibilisation des femmes sur la dangerosité des cancers auxquels elles sont le plus exposées, les incitant à opter pour le dépistage volontaire afin d’augmenter leur chance de guérison en cas de maladie », a dit, Arsène Coulibaly, le directeur général de cette institution bancaire lors d’une cérémonie de remise de ce don.

En retour, Pr Innocent Adjobi, le directeur-coordonnateur du PNLCa a soutenu que la gratuité des examens et des soins, rendue possible grâce à cette institution bancaire, permettra assurément d’améliorer le taux de fréquentation des six centres de dépistage ciblés.

Selon lui,  les frais précédemment exigés pour le dépistage volontaire, constituaient un frein pour les femmes concernées. 

Troisième plus grand groupe bancaire de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en termes de parts de marché, cette banque est présente dans les huit pays membres de cette communauté.

Le Roi Mohammed VI annonce le lancement du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains

Le Roi Mohammed VI a annoncé le lancement du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains au cours des cinq prochaines années.« Aussi, Nous considérons que le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains », a-t-il souligné dans son discours prononcé mercredi à l’occasion du 21-ème anniversaire de la fête du Trône.

Le Souverain a préconisé le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales.

Selon lui, ce programme sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi.

« Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU) », a-t-il indiqué.

De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national.

Par conséquent, le Roi a appelé le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à « parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale ». Cette vision devra « inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale », a-t-il expliqué.

Le Souverain a souligné la nécessité d’adopter une « bonne gouvernance » reposant sur un dialogue social constructif, ajoutant que ce dispositif, guidé par les principes de probité, de transparence, de droit et d’équité, devra « prévenir tout dérapage ou toute instrumentalisation de ce noble projet sociétal à des fins politiques ».

Pour lui, la prochaine étape exige de mutualiser les efforts de tous les Marocains, afin de relever les défis à venir. 

Le Roi s’est enfin adressé à toutes les forces vives de la nation pour les engager à « adhérer vigoureusement aux efforts déployés à l’échelle nationale pour dépasser la conjoncture actuelle et faire face à ses répercussions économiques et sociales ».

Maroc : Le Roi Mohammed VI annonce la création d’un Fonds d’investissement stratégique et d’une agence en charge de la gestion des participations

Le Roi Mohammed VI a annoncé la création d’un Fonds d’investissement stratégique ainsi que d’une agence nationale en charge de la gestion des participations de l’Etat, et ce, dans le cadre d’une réforme profonde du secteur public.Dans son discours prononcé ce mercredi à l’occasion du 21ème anniversaire de la Fête du Trône, le Souverain a mis l’accent sur la nécessité de remédier aux répercussions économiques et sociales de la crise sanitaire dans le cadre d’une vision prospective globale.

Dans ce cadre, le souverain a appelé le gouvernement et les différents acteurs à concentrer leur attention et leur action sur les défis et les priorités que dicte cette nouvelle donne, incitant à la mise en place d’un plan ambitieux de relance économique. L’objectif est de permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour cela, le Souverain a donné ses instructions pour mobiliser tous les moyens disponibles en termes de financements, de dispositifs d’incitation et de mesures de solidarité, en vue d’accompagner les entreprises, essentiellement les PME qui constituent le maillon central du tissu économique national.

« Dans ce cadre, environ 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) seront injectés dans l’économie nationale, soit l’équivalent de 11% du PIB. Ce taux inscrit le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise », a-t-il annoncé.

Le Roi a également annoncé la création d’un Fonds d’investissement stratégique pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans plusieurs domaines. « En sus de la participation de l’Etat, ce Fonds devra compter sur la coordination et la rationalisation des différents fonds de financement», a-t-il précisé.

Par ailleurs, le roi Mohammed VI a appelé à une réforme profonde du secteur public dans l’objectif de corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et des entreprises publics, de garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives et, in fine, rehausser leur efficience économique et sociale.

À cette fin, le souverain a appelé à la création d’une Agence nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics.

Maroc : Lancement des AfricaDev sessions

Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank lance les AfricaDev sessions, un cycle d’émissions de débat en ligne à destination de ses membres, des institutionnels et partenaires du Groupe sur le continent africain.La première session est diffusée ce jeudi 30 juillet 2020 (10h00 GMT) sur les plateformes digitales et réseaux sociaux du groupe et de ses filiales.

Selon les initiateurs, AfricaDev sessions a pour vocation de répondre, sous un nouveau format d’interaction, aux préoccupations des entreprises africaines mettant en avant les thématiques économiques africaines et permettant d’engager des réflexions sur les sujets d’actualité à destination des grands acteurs économiques et des PME du continent.

La crise actuelle a engagé le groupe Attijariwafa bank où qu’il se trouve à renforcer ses dispositifs d’accompagnement de ses clients et de proximité avec eux. Soucieux d’être à la hauteur de sa mission dans ce contexte particulier, la première émission adresse le thème « Covid-19 : Enseignements et meilleures pratiques en Afrique ».

Cette Sessioncaccueille pour en débattre Florence Boupda, Directrice Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale de la SFI, Gérard Mangoua DG et Co-fondateur du groupe Ubipharm et Ismaïl Douiri, Directeur général du groupe Attijariwafa bank, en charge du Pôle Banque de détail à l’International et filiales de financement spécialisées.

Crée en 2016, le Club Afrique Développement, vise à fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent.

Espace de mise en relation et d’échange dédié aux opérateurs économiques désireux de se développer en Afrique, par le développement de courants d’affaires ou/et d’investissements. C’est aussi une plateforme donnant accès à des informations, formations, services et expertises à dessein de favoriser la concrétisation des projets d’entrepreneurs, des grands projets structurants des Etats, ainsi que la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.

Outre le forum international Afrique Développement organisé à Casablanca, le Club Afrique Développement compte aujourd’hui plus de 3000 membres, et a organisé, avec les banques du Groupe, 20 missions multisectorielles dans 15 pays, mobilisant plus de 2500 chefs d’entreprises du continent.

Depuis son lancement en 2010, le forum international Afrique Développement a réuni plus de 10.000 entreprises de 40 pays du continent et des pays partenaires, réalisant plus de 22.000 rendez-vous d’affaires structurés et générant des investissements conséquents un peu partout en Afrique, rappelle-t-on.

L’Arabie Saoudite soutient les efforts visant à trouver une solution à la crise libyenne

Le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdellah Al-Saoud, a exprimé les inquiétudes de son pays envers la situation en Libye et envers les ingérences étrangères dans ce dossier et l’impact de ces ingérences sur la sécurité dans le monde arabe, en particulier dans les pays voisins de la Libye.Lors d’une conférence de presse conjointe, mercredi à Rabat, avec son homologue marocain Nasser Bourita, à l’issue d’entretiens bilatéraux, le chef de la diplomatie saoudienne a souligné que son pays tend à soutenir tous les efforts visant à trouver une solution à cette crise, affirmant que la solution doit être libo-libyenne.

« Une solution 100 pc libyenne est une conviction de Ryad et de tous les pays arabes », a-t-il ajouté, soulignant que la coordination arabe pour atteindre cet objectif est une priorité pour son pays en vue de mettre fin aux interventions étrangères et au conflit qui se poursuit dans ce pays, ainsi que pour « la préservation de la Libye et des Libyens des effets du terrorisme, du conflit et des interventions et des convoitises extérieures ».

Par ailleurs, le ministre saoudien des affaires étrangères, a relevé la convergence de vues qui existe entre le Maroc et l’Arabie Saoudite au sujet des défis qui guettent le monde arabe, en particulier les ingérences étrangères et le terrorisme.

Ces défis nécessitent une coordination et une coopération communes pour y faire face, tout en veillant à la consécration des fondements de la paix et de la sécurité dans toute la région, a-t-il affirmé

Revenant sur ses entretiens avec son homologue marocain, le Prince Faisal Bin Farhan a précisé qu’ils ont été « axés sur divers aspects des relations étroites unissant les deux pays frères, dans le cadre notamment d’une fraternité solide et historique ».

Finance, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Le rapport annuel de la banque centrale sur la supervision bancaire, le relâchement d’une partie des citoyens dans l’application des mesures préventives et la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Citant les chiffres du dernier rapport annuel de la Banque centrale sur la supervision bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que 40% de la population adulte marocaine ne détient aucun compte bancaire, notant qu’ « il est fort à parier que dans cette proportion de la population, l’écrasante majorité, si ce n’est la totalité, est dans le secteur informel ».

Ce sont donc là des millions de Marocaines et de Marocains qui sont encore en dehors des écrans radars, avance la publication, soulignant qu’à l’exception de quelques rares et anciennes tentatives, aujourd’hui il est difficile de savoir avec exactitude ce qu’ils font, de quoi ils vivent, combien ils produisent, combien ils consomment et ils épargnent…

Par ailleurs, la publication ajoute qu’à la faveur de la crise sanitaire que traverse le Maroc, comme le monde, les pouvoirs publics se sont retrouvés face à des millions de familles en détresse mais sans aucun moyen de les identifier, de connaître l’ampleur des besoins avec précision pour les adresser et sans aussi pouvoir s’assurer de la fiabilité des données, estimant que la stratégie nationale d’inclusion financière, lancée il y a quelque temps par la Banque centrale, n’est pas un luxe mais un impératif pour l’avenir de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+, fait observer que de nombreux citoyens se sont relâchés au lendemain de l’assouplissement des mesures du confinement sanitaire « qui restent d’ailleurs en vigueur pour lutter contre la pandémie du coronavirus », expliquant que « marchés, rues et moyens de transport sont souvent bondés en absence totale du respect des dispositions préventives (distanciation physique et port du masque) ».

La décision de d’assouplir les restrictions du confinement constituait pour les citoyens l’occasion de s’approprier les règles de prévention et d’hygiène, estime l’auteur de l’article, notant qu’inversement, les images relayées par les médias et les réseaux sociaux, montrant des personnes insouciantes, étaient pour le moins terrifiantes.

Certes, les citoyens ont le droit de fêter l’Aid Al Adha avec leurs proches et leurs familles, soutient-il, « mais ils n’ont pas le droit, non plus, de mettre la vie des leurs en péril, notamment les malades et les personnes âgées, et ce au risque de faire de la fête un véritable deuil dans quelques jours ».

+Le Matin+ rapporte que le Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) conforte sa place de leader après son match nul face au Mouloudia Club d’Oujda (MCO) (1-1), disputé mardi à Casablanca, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de football.     

Les visiteurs ont ouvert le score par le biais de l’attaquant Noah Sadaoui à la 43e minute du jeu.

A deux minutes de la fin de la rencontre, les Wydadis ont égalisé grâce à l’Ivoirien Cheick Comara qui permet au Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) de garder son fauteuil de leader du championnat national.

Au terme de la rencontre le WAC demeure leader du championnat avec un total de 37 points, tandis que le  Mouloudia Club d’Oujda (MCO) se hisse à la deuxième position du classement avec 35 points ex aequo avec le Fath Union Sport de Rabat (FUS).