Plus de 80% des familles marocaines optent pour l’enseignement présentiel (ministre)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.

.Le taux plus de 80% devra certainement augmenter d’ici demain vendredi, dernier délai pour que les parents fassent leurs demandes du présentiel.

Le ministère de l’éducation nationale avait demandé aux parents d’élèves de choisir entre un enseignement présentiel ou distanciel dans le cadre des mesures préventives pour enrayer la propagation de la Covid-19.

Certes, l’enseignement présentiel n’est pas garanti à la simple demande. Ainsi, chaque demande sera examinée par l’établissement scolaire selon des critères précis, prenant en considération entre autres, le nombre des élèves par classe.

A noter aussi que les dispositions pédagogiques relatives à l’enseignement présentiel ou distanciel sont applicables dans l’enseignement public, l’enseignement privé, le préscolaire et les classes préparant au diplôme de technicien supérieur.

Plusieurs modèles peuvent simultanément être appliqués dans une même région, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire dans le Royaume. Il s’agit de l’amélioration de la situation épidémiologique avec une vie quasi-normale, adoption de l’enseignement présentiel, d’une situation épidémiologique nécessitant le respect de la distanciation physique et de l’aggravation de la situation épidémiologique: l’enseignement présentiel est suspendu, seul l’enseignement distanciel est appliqué.

Les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 débuteront la semaine prochaine (responsable)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.Dans un entretien accordé au quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ à paraitre vendredi, le responsable sanitaire souligne que le vaccin chinois a atteint la phase trois dans les essais cliniques. C’est une étape importante, ajoute-t-il, dans la mesure où elle permet de s’assurer de la sécurité et de l’efficacité du vaccin à travers l’inoculation de milliers de personnes.

A ce stade, poursuit le Pr. Naji, les scientifiques peuvent recueillir des résultats précis sur le taux, la durée d’efficacité et la capacité du vaccin à immuniser des personnes d’origine et de nationalité différente. Ce faisant les essais cliniques au Maroc, qui ne concerneront que 600 personnes, se dérouleront dans le Centre hospitalier universitaire d’Ibn Rochd, l’hôpital Ibn Sina et l’hôpital militaire de Rabat.

Il explique qu’il existe toujours des craintes quant aux effets secondaires d’un nouveau vaccin, comme pour les médicaments. Mais, précise-t-il, tout se passe généralement bien quand les recherches et les essais dans le laboratoire ainsi que la phase I et II donnent des résultats convaincants pour passer à la troisième étape. Celle qui a été validée au Maroc.

Autant dire, ajoute-t-il, qu’il n’y a aucune crainte quand on utilise les techniques classiques pour fabriquer un vaccin. Le problème, souligne le professeur, peut se poser si les fabricants ont recours à une nouvelle technique dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants.

Aussi, il est très important de connaître le processus de développement de ce vaccin par les Chinois. Il faut rappeler que les volontaires marocains seront soumis à des examens médicaux visant à savoir s’ils souffrent de maladies chroniques ou s’ils ont déjà été infectés par le coronavirus. Sans être hospitalisés, ils seront néanmoins sous surveillance stricte avec des visites répétées au centre de recherches où ils subiront, à plusieurs reprises, des analyses de sang. Les essais commencent à faire leurs effets dès le quinzième jour mais les chercheurs se sont fixés une période d’un mois et demi avant de pouvoir se prononcer sur le résultat final.

Pour rappel, le Maroc et la Chine ont conclu jeudi dernier un accord de coopération qui va permettre au Royaume de disposer d’un vaccin contre la Covid-19 dans les plus brefs délais.

Il est probable que le Maroc puisse produire ce vaccin très prochainement si les essais cliniques s’avèrent probants, selon le ministre de la Santé.

Diplomatie, santé, et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et les grandes puissances, l’avis des Marocains sur le confinement et la production céréalière, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la crise épidémique mondiale n’a pas empêché le Maroc d’intensifier ses relations internationales, avec une diplomatie qui monte en puissance de façon multidimensionnelle. Le quotidien rapporte que le Roi Mohammed VI n’a cessé d’opérer des ouvertures stratégiques sur les grandes puissances, avec comme mot d’ordre la realpolitik. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’entretien téléphonique historique qu’a eu, lundi dernier, le souverain avec le président chinois. Un entretien d’une grande teneur où plusieurs sujets ont été abordés, dont celui du partenariat entre les deux pays dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, Moscou a réaffirmé l’engagement du Maroc et de la Russie à renforcer leur concertation politique sur tous les dossiers internationaux et régionaux. Toujours sur cette même lancée diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, mardi dernier, un entretien en visioconférence avec le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo.

Un communiqué de la porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagus, indique que les deux hauts responsables ont réaffirmé avec force la solidité du « partenariat stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc » juste après la signature de l’accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques. La même source souligne que le ministre américain a remercié son homologue marocain pour les efforts que déploie le royaume dans la lutte contre le coronavirus en Afrique. Il a, par ailleurs, rendu hommage aux réformes audacieuses et d’envergure engagées par le roi Mohammed VI durant les deux dernières décennies.

Le quotidien ajoute que le ministre américain a encouragé le Maroc à maintenir son soutien aux efforts déployés par l’ONU pour trouver une solution au conflit en Libye. Pompeo a, par ailleurs, rendu hommage aux actions du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée par l’Institut marocain d’analyse des politiques qui a conclu que plus de la moitié des Marocains (53%) ne sont pas préparés pour un 2ème confinement sanitaire. L’étude fait état d’une certaine stabilité du niveau de confiance dans la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus, le ratio n’ayant pas beaucoup changé entre mars et juillet.

En mars, 58% des Marocains ont déclaré faire confiance à la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus alors qu’ils étaient 61% à lui faire encore confiance en juillet. Malgré la satisfaction qui se dégage des mesures entreprises par le gouvernement dans sa lutte contre la propagation du coronavirus, les citoyens doutent de la capacité de l’exécutif à maîtriser encore la situation épidémiologique. A noter que cette étude a porté sur un échantillon de 1.100 personnes représentant la population marocaine âgée de 18 ans et plus.

+L’Economiste+ relève que la baisse de la pluviométrie a lourdement impacté la campagne céréalière 2019/2020. Selon les données de la Direction de la stratégie et des statistiques du département de l’Agriculture, la production définitive des trois céréales principales (blé tendre, blé dur, orge) est estimée à 32 millions de quintaux (Mqx), soit une baisse de 39% par rapport à la campagne précédente qui était une année moyenne pour la production (52 Mqx).

Cette campagne connaît même une baisse de 57% en comparaison avec une année moyenne sous Plan Maroc Vert (75 Mqx), souligne le ministère, cité par la publication. Au total, la superficie céréalière semée atteint 4,34 millions ha. Par espèce, la production céréalière a atteint 17,7 Mqx de blé tendre, 7,9 Mqx de blé dur et 6,4 Mqx d’orge.

Rabat et Washington signent un accord de consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques

Le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération africaine, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’Etat américain, M. Mike Pompeo, ont co-présidé, mardi en visioconférence, la cérémonie de signature d’un accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques.Paraphé par l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, et l’ambassadeur, directeur du protocole au ministère marocain des affaires étrangères, Anas Khales, l’accord vise à garantir le fonctionnement efficace des représentations diplomatiques des deux parties, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères sur son site web.

Les dispositions de cet accord prévoient ainsi que chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l’autre partie, ainsi qu’à leurs familles, les privilèges et l’immunité de la convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.

Dans un entretien en visioconférence peu avant la signature de cet accord, MM. Bourita et Pompeo se sont félicités du partenariat stratégique séculaire et durable unissant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique. A cette occasion, M. Pompeo a remercié le Maroc pour les efforts déployés en matière de santé publique au bénéfice du continent africain, lesquels efforts ont une importance cruciale eu égard à la pandémie de la Covid-19.

Le chef de la diplomatie américaine a également salué le programme de réformes audacieux et de grande portée mis en œuvre sous l’impulsion du Roi Mohammed VI depuis son accession au trône.

Cet entretien a été aussi l’occasion pour M. Pompeo de faire part de son intérêt à l’égard des positions marocaines concernant la crise libyenne, et de saluer les efforts du Maroc dans le combat commun contre le terrorisme.

La signature de cet accord s’inscrit en droite ligne avec la longue tradition des liens séculaires qui unissent le Maroc et les Etats-Unis, marquée par une vision commune de la paix, la tolérance et le vivre-ensemble, et une lutte contre toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme, précise la même source.

Elle vient consolider les relations bilatérales entre Rabat et Washington, et raffermir la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour faire face aux différents défis du 21e siècle, et à promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité des deux peuples.

Santé, politique et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le vaccin anti-Covid « Made in China », les enseignements tirés de la crise pandémique pour les prochaines législatives et le scandale de l’alcool, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre « Maroc-Chine : de la « Route de la soie » à la « Route de la santé » +L’Opinion+ souligne que le Royaume dans sa quête du vaccin anti-covid a choisi de miser sur le « Made in China ».

De par son statut de leader régional et continental de l’industrie pharmaceutique, le Maroc constitue l’un des alliés les plus stratégiques que la Chine puisse espérer au niveau du continent africain pour la production, la commercialisation et la distribution de son futur vaccin, explique le journal, notant que le choix de la Chine et du Maroc, de lier leur destin dans cette quête au vaccin, dénote un pragmatisme certain.

« Celui de miser l’un sur l’autre pour concrétiser, dans le domaine de la santé, l’une des manifestations les plus concrètes et les plus salvatrices de cette même «Route de la soie», devenue dans les circonstances actuelles une «Route de la santé » conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que « l’échéance électorale des législatives s’approche à grands pas. Et le prochain scrutin de fin 2021 portera à coup sûr les traces et résidus de la crise Covid-19 ».

D’abord, parce que les acteurs de la classe politique, comme ceux d’autres catégories, auront naturellement tiré des enseignements de la pandémie et chercheront à les exploiter et à les reproduire dans leurs programmes, explique le quotidien, ajoutant que les effets de l’expérience de la pandémie pèseront sur le vote car les citoyens auront forcément tendance à garder en «top of mind» les formations qui ont été présentes lors de la crise.

« La raison d’être d’un parti n’est pas seulement de prendre part à des élections et de gagner des sièges au Parlement et au gouvernement, mais d’être à l’écoute du citoyen et à ses côtés pour le meilleur et pour le pire », estime-t-il.

+Assabah+ titre : « L’opération mains propres fait tomber un gérant d’hôtel», précisant que les services sécuritaires ont mis la main sur un important lot de bouteilles d’alcool de contrebande, qui plus est frelaté». Le journal ajoute que, comme si ces violations portant atteinte à la santé même des citoyens ne suffisaient pas, le gérant de l’hôtel où ce « poison » était servi est allé jusqu’à falsifier les étiquettes fiscales pour induire ses clients en erreur quant au rapport qualité-prix exhorbitant.

Cette opération s’inscrit, selon le quotidien, dans le cadre de la politique « mains propres », initiée par la DGSN et visant «à lutter contre les pratiques malsaines qui ont cours dans certaines unités et établissements touristiques». Elle entre également dans le cadre du contrôle et de la surveillance du respect strict des lois organisant ces établissements, ainsi que des dispositions de l’état d’urgence sanitaire visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+, qui consacre un reportage photographique aux importants lots d’alcool saisis dans l’hôtel de Aïn Diab, ajoute qu’une boîte de nuit a été également, et illégalement, ouverte dans ledit hôtel, en violation de l’état d’urgence sanitaire. Pire, les soirées, dans cette boîte de nuit, étaient animées par un groupe de musiciens algériens logés, blanchis et nourris dans le même hôtel, mais résidant de façon irrégulière au Maroc depuis plus d’une année.

+Bayane Al Youam+ rapporte que le port Tanger Med a réalisé une progression importante dans les derniers classements « Lloyd’s List » et « Container Management » parus cette semaine, se positionnant désormais à la 35ème place après avoir été classé 46ème une année auparavant.

Ce classement concerne les 120 premiers ports au monde sur 500 ports qui ont une activité conteneur, indique l’Autorité portuaire de Tanger Med (TMPA), notant que Tanger Med devient le 1er port de transbordement de conteneurs en Méditerranée, et confirme son leadership pour la 3ème année consécutive comme 1er port à conteneurs en Afrique, précise le quotidien.

Le port Tanger Med a réalisé, en 2019, 4,8 millions de conteneurs, enregistrant ainsi la meilleure progression du top 50 avec une croissance de + 38%, précise la TMPA dans un communiqué, cité par la publication.

ECOSOCC/Maroc : Lancement de la e-caravane de la paix, événement phare du Mois de l’Amnistie en Afrique

Par Hicham Alaoui – La e-Caravane de la paix, un événement phare du « Mois de l’Amnistie en Afrique 2020 », a été lancée ce mardi à partir de Rabat, capitale du Maroc, pour sillonner tous les pays africains, avec comme objectifs de véhiculer les valeurs de paix, de tolérance, de solidarité et d’intégration panafricaine.Initiée par l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la solidarité, le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC-UA) et du chapitre national marocain de l’ECOSOCC-UA, cette caravane virtuelle s’inscrit également dans le cadre du thème de l’UA pour cette année à savoir « Faire taire les armes : Créer les conditions propices au développement de l’Afrique ».

Le silence des armes sur le continent, un vœu pieu des populations de l’hémisphère africain, est un long processus qui requiert un engagement très fort pour mettre en œuvre les politiques, les cadres d’action et les instruments de l’Union africaine. En effet, la prolifération des armes légères et de petit calibre est clairement liée aux conflits violents qui continuent de compromettre la paix et le développement en Afrique. Cette situation laisse le continent très vulnérable, ces armes causant d’énormes destructions et faisant de nombreuses victimes.

En Afrique, la dynamique des conflits et les tendances actuelles du trafic d’armes changent en raison du caractère évolutif et de la diversité des acteurs, comme les pirates, les terroristes et les organisations criminelles. C’est dire que les défis existants persistent tout en devenant plus complexes.

Certes, la vision 2063 de l’UA plaide pour un partenariat solide pour asseoir des synergies et une coordination efficace entre les diverses initiatives en vue de réduire les conflits armés en Afrique.

C’est pour sensibiliser à l’importance de ce thème de l’année de l’UA, que la e-Caravane de la paix, en tant qu’initiative de la société civile, s’est mobilisée en bâton de pèlerin pour consacrer la culture de la paix, de la solidarité et du vivre ensemble, pour bâtir un continent sans conflits et où les conditions d’une vie décente sont garanties.

Il n’en demeure pas moins vrai que face à la dynamique actuelle des conflits et aux nouvelles tendances du commerce des armes, un partenariat fort avec la société civile est hautement crucial. À ce stade critique, il est important de souligner le rôle qu’elle peut jouer pour mettre un terme aux conflits, promouvoir la paix et sensibiliser les communautés locales.

Lutter contre le commerce illicite des armes, la déstabilisation et l’usage abusif des armes légères et de petit calibre en Afrique, entreprendre des campagnes de sensibilisation à travers les médias traditionnels et sociaux dans les États membres de l’UA, créer un climat propice à la participation des organisations de la société civile aux processus de paix en Afrique et établir un partenariat solide entre les gouvernements et l’ECOSOCC sur les questions liées à la paix et sécurité en Afrique, autant de missions que la e-Caravane se propose de remplir en ce septembre, mois de l’Amnistie en Afrique.

Selon le vice-président de l’ECOSOCC pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali, la e-Caravane de la paix est un événement solidaire visant à « rallier toutes les parties prenantes afin de participer à l’action humanitaire pour contribuer à instaurer la paix et la sécurité sur le continent et affranchir l’Afrique du joug des conflits armés ».

Pour lui, la e-Caravane constitue un jalon dans les efforts consentis pour une Afrique sans conflits ni guerres. Elle est également conçue pour accompagner les efforts en cours des différents acteurs et en même temps faire le point sur les progrès accomplis, jusqu’à présent, dans l’objectif de renforcer la paix et la sécurité en Afrique, a soutenu M. Boudali, qui préside aux destinées de l’Association internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité.

« Il faut s’attaquer aux facteurs sociaux, économiques et politiques qui motivent les groupes et les communautés à acquérir ces armes. Il est indéniable que les efforts menés pour désarmer les communautés doivent tenir compte des préoccupations liées à la sécurité et au développement et leur offrir d’autres alternatives que la criminalité et d’autres activités illicites », a-t-il dit.

En tant qu’outil de prévention des conflits, l’Architecture africaine de paix et de sécurité, et tous ses instruments de soutien, semble très efficace. Il est toutefois important que l’Union africaine poursuive ses efforts afin d’assurer que la mise en œuvre du Programme 2063, lancé pour construire un continent prospère doté d’une bonne gouvernance, respectant les droits de l’homme et encourageant la participation populaire et le développement, demeure au centre de ses efforts.

Il convient de signaler que la e-Caravane se déroulera sur une plateforme virtuelle dans tous les États membres de l’Union Africaine au cours du mois de septembre. Les actions de sensibilisation et les débats seront engagés chaque semaine au niveau national, en coopération avec la plateforme nationale des organisations de la société civile avec une série de webinaires pour présenter les résultats et les recommandations formulées dans chacune des cinq régions du Continent.

Le point culminant de la e-Caravane sera la tenue, le 30 septembre 2020, d’un e-symposium sur les politiques publiques, un événement durant lequel seront présentés le rapport global des activités et les recommandations adoptées lors des différentes activités menées aux niveaux national et régional.

L’initiative de la tenue de la e-Caravane a été dictée par la conjoncture actuelle marquée par la propagation de la pandémie de la Covid-19 et les conséquences qui en découlent, notamment la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes. En fait, une Caravane de la paix, de la solidarité et de l’intégration panafricaine, que comptait organiser l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la Solidarité, et allait sillonner 12 pays africains, était sur le point de se concrétiser. Mais, ce cas de force majeure qu’est le coronavirus a été à l’origine d’un transfert d’un monde réel à un monde virtuel.

Ainsi, le voyage par voie terrestre de cette Caravane s’est converti en un e-voyage.

Social, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les violences ayant entaché la célébration d’Achoura, la gestion des crises et le championnat marocain de football, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ souligne que les violences qui ont émaillé la célébration d’Achoura dans des quartiers populaires de Rabat et Casablanca interpellent sur leur signification, puisque sans motivation apparente.

Il faudrait se demander ce qui pousse ces jeunes à transformer cette festivité en crise d’hystérie pyromane et à tenir tête aux forces de l’ordre sans la moindre gêne de défier la loi, ajoute le journal, notant que ce phénomène, devenu épisodique depuis quelques années, est aussi un constat d’échec de l’autorité parentale qui transparaît.

+ Aujourd’hui le Maroc+ estime que les dispositifs de secours peuvent s’avérer vitaux au sens strict du terme quand il s’agit de maintenir l’activité dans des secteurs comme la santé. Le quotidien cite l’exemple des opérateurs du secteur de l’éducation, obligés mars dernier de se rabattre rapidement sur des systèmes de rechange de sort à assurer la continuité du service.

Pour les prochaines années, poursuit la publication, il sera nécessaire d’avoir des systèmes de secours, des backups, prêts à l’emploi, opérationnels dans l’immédiat et sur lesquels on peut basculer à tout moment et facilement.

En plus de permettre une réponse rapide en cas de situation d’urgence, cette démarche de préparation continuelle à une crise hypothétique peut être un moyen également de maintenir la vigilance à son plus haut niveau, fait-il remarquer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne qu’il est désormais certain que le championnat marocain de football ne prendra pas fin le 13 septembre, comme cela a été convenu lors de la reprise. En cause: le nombre de matchs en retard cumulés en moins de 40 jours a dépassé les deux dizaines. La commission de programmation s’est donc penchée sur cette problématique en vue d’établir un nouveau calendrier.

Selon le journal, qui cite des sources fédérales anonymes, le championnat a cumulé jusqu’à ce jour 22 matchs en retard à cause des cas positifs de Covid enregistrés au sein des équipes.

Pis encore, ce chiffre risque d’augmenter les jours à venir à cause des cas suspects et les cas contacts dans les formations marocaines. C’est ainsi que dans le meilleur des cas, la saison ne pourra pas se terminer avant la deuxième semaine du mois d’octobre.

Maroc : le Roi Mohammed VI s’entretient avec le président chinois

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu lundi avec le président chinois, Xi Jinping, a annoncé un communiqué du cabinet royal.L’entretien s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié entre les deux pays, rehaussées par la Déclaration conjointe sur le partenariat stratégique, signée par les deux chefs de l’Etat lors de la visite royale à Pékin, en mai 2016, a indiqué la même source

Selon la même source, l’entretien téléphonique entre le Souverain marocain et le président chinois a porté sur le développement des relations bilatérales dans tous domaines, notamment le dialogue politique, la coopération économique et les échanges culturels et humains.

Ils ont, également, échangé sur le partenariat entre les deux pays dans la lutte contre la Covid-19.

« L’entretien était, ainsi, l’occasion de remercier la république populaire de chine pour l’appui et l’accompagnement qu’elle a apportés aux mesures préventives fortes prises par le Royaume du Maroc afin d’endiguer la propagation de la pandémie, et ce aussi bien en termes d’équipements médicaux et de tests de dépistage, qu’en matière échanges d’informations et d’expertise », précise le communiqué du cabinet royal.

Les deux chefs d’État ont abordé, en outre, « les étapes futures de la coopération opérationnelle entre le Maroc et la Chine, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 », souligne-t-on.

Maroc : Saisie de près d’une demi-tonne de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville d’Agadir (sud) ont procédé lundi à l’arrestation, 12 individus dont des mineurs pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue et de psychotropes, l’organisation de l’émigration clandestine et la traite humaine, indique un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Selon le communiqué, les recherches et investigations préliminaires ont conclu que cinq de ces individus s’activent dans le trafic international de drogue et l’organisation de la migration illégale alors que les sept restants, dont les deux mineurs, étaient des candidats à l’émigration clandestine.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie d’une voiture légère avec à l’intérieur 18 paquets de résine de cannabis de 463 kg, ajoute la même source.

Les suspects majeurs ont été placés en garde à vue, tandis que les mineurs ont été placés sous surveillance à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent.

Les opérations de saisie de drogue et de démantèlement des réseaux d’immigration clandestine se sont accentuées dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier pour juguler la propagation de la pandémie de la Covid-19.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Maroc : jets de pétards, incendies, confrontations avec les forces de l’ordre… nuit chaotique dans plusieurs quartiers à Rabat et Casablanca

Une nuit chaotique qu’ont vécues les villes de Rabat et Casablanca samedi à l’occasion des festivités commémoratives de Achoura (10ème jour du calendrier musulman).Rassemblements publics, feux de camps en pleine voie publique, attroupements d’adultes et d’enfants, utilisation de pétards et fumigènes, tirs de feux d’artifice et des produits inflammable, tel était l’état dans de nombreux quartiers de la capitale et de la métropole économique du Royaume.

Des photos et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux attestent de la gravité des actes perpétrés, la nuit de samedi, par les jeunes de ces quartiers. En plus des pétards et autres feux d’artifice, des débordements sont à déplorer notamment des actes de sabotage de voitures et biens publics, ainsi que des confrontations avec les forces de l’ordre.

A Rabat, des actes de violence ont été enregistrés où certains quartiers populaires ont connu un vrai chaos : routes coupées, grands feux et sabotages de biens, des voitures cassées ainsi que des heurts avec les forces de l’ordre qui ont déployé un important dispositif sécuritaire pour éviter le pire. De nombreux éléments des forces de l’ordre ont été blessés lors de ces interventions.

Dans la ville limitrophe de la capitale, Salé, plusieurs quartiers ont vécu de dangereux actes de violence et de sabotages, dont des confrontations en utilisant des pétards, des feux d’artifices et des produits inflammables.

A Casablanca, des quartiers semblent sombrer dans une guerre entre jeunes protagonistes où jets de pétards et de produits inflammable ont été échangés toute la nuit. Pourtant, les autorités locales ont formellement interdit la commercialisation de ces petits engins explosifs destinés à produire du bruit, mais qui présentent un grand danger pour la santé et la sécurité des citoyens.

Aussi, des casseurs, agissant sous le couvert de la célébration de l’Achoura, ont entravé une partie de la circulation routière et fermé de nombreuses rues, dressant des barricades de pneus incendiés, ce qui a transformé ces quartiers en véritables champs de bataille. Les forces de l’ordre ont passé une nuit blanche, à traquer les concentrations de jeunes autour des feux allumés.

Si cette journée aux significations multiples est une occasion pour célébrer des rites et des coutumes ancrés dans la culture marocaine, ce n’est plus le cas ces derniers temps où cette fête est devenue le théâtre de dérapages plus ou moins graves où les pétards conjugués aux pneus et poubelles enflammés conduisent directement au commissariat de police ou aux urgences de l’hôpital.

Quelques jours avant la célébration de l’Achoura, les autorités locales avaient annoncé l’interdiction de tout rassemblement en prévention contre la propagation du coronavirus, qui fait ravage ces derniers jours au Maroc avec plus d’un millier de cas enregistrés quotidiennement.

Depuis des siècles, Achoura est perçue au Maroc comme celle de l’enfance, de la famille et des traditions, et aussi un jour de partage et de charité. Distribution de friandises, cadeaux, pratiques à caractères carnavalesques… l’ambiance est aux festivités. Au cours de cette journée, les enfants, mis à l’honneur, donnent libre cours à leur joie.

En cette période, le business des jouets bat tous les records au grand bonheur des commerçants contents de voir que rien n’atténue la frénésie des acheteurs qui se dépêchent d’obéir aux caprices de leurs bambins.

A cette fête se sont greffées des pratiques qui diffèrent d’une région à une autre, telles que la visite des cimetières et des marabouts. Certaines familles font brûler de l’encens tout au long de leurs veillées. Le soir, la fête continue avec le feu rituel autour duquel grands et petits chantent et dansent en chœurs des chansons qui passent de génération en génération.

Le lendemain de l’Achoura, les enfants et même les grands aspergent d’eau leurs amis, les voisins et même les passants. Une pratique appelée « Zem-Zem » en référence au puits du même nom à la Mecque, lieu saint en Arabie Saoudite.

L’Achoura est avant tout une fête de charité, de compassion et de dons aux plus démunis et un fort moment de convivialité et de retrouvailles où une ambiance bon-enfant règne au sein de toutes les familles. Mais, certaines pratiques qui ne relèvent ni de la culture ni de l’identité marocaine viennent porter un coup d’estocade à toute une fête aux multiples significations.

Enseignement, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire, la fermeture des plages, les recettes touristiques et la production des équipements «made in Morocco» sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Sous le titre «Rentrée scolaire : l’innovation plutôt que la débrouille», +l’Opinion+ estime que le gouvernement aurait dû reporter la rentrée scolaire, le temps d’asseoir la démocratisation de l’enseignement digital par la mise en place des moyens, dispositifs et mécanismes indispensables.

Le bon sens, poursuit le quotidien, voudrait que l’on opte, dans les circonstances que nous vivons, sans hésitation, pour l’enseignement à distance en y mettant les moyens financiers, la logistique et la stratégie nécessaires, loin des demi-mesures dont les retombées risquent d’être catastrophique.

« Nous devons saisir cette chance qui nous permettra de franchir le pas vers la modernisation des outils d’apprentissage indispensables à l’édification de la société du futur », lance-t-il. «Autrement, nos élèves et étudiants resteront marqués par cette rentrée chaotique, et entraîneront les conséquences à vie», conclut-il.

+L’Opinion+ rapporte que la capitale impose une nouvelle mesure pour endiguer la propagation du nouveau Coronavirus. En effet, toute personne qui désire se rendre à la plage devra être munie de sa carte d’identité nationale (CIN), portant l’adresse d’un des quartiers de la ville.

Les estivants qui habitent ailleurs non pas le droit d’y accéder, de sources sûres. Il est à noter que la seule plage accessible est celle de Rabat. Cette dernière est la seule qui reste ouverte sur la côte Atlantique entre Kénitra et Casablanca, les autres demeurent fermées.

+Al Bayane+ relève que les recettes du tourisme ont accusé un repli de 33,2%, soit 11,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), au terme des six premiers mois de cette année, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des finances.

« Le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes », souligne la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’août.

Ces recettes ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards, poursuit la même source, relevant que le nombre des arrivées touristiques s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59%.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que la mise au point d’un lit de réanimation 100% marocain constitue une avancée pour l’industrie et l’économie marocaine tout entière.

Même après la fin de la pandémie, un lit médical de réanimation, un dispositif de respiration artificielle, un thermomètre à infrarouges et bien d’autres équipements, seront toujours nécessaires pour le secteur de la santé, fait remarquer la publication, notant que les industriels marocains ont encore beaucoup de domaines et de filières à explorer et à exploiter avec, à la clé, du bon business à faire.

« Quel que soit le volume de la production de ces équipements locaux, ils constitueront incontestablement une économie de devise », constate-t-il, ajoutant que ce sont là les embryons de ce que pourrait devenir l’industrie marocaine dans quelques années et de ce qu’elle est capable de réaliser.

+L’Economiste+ rapporte que port de Tanger Med vient de mettre en service un troisième scanner de contrôle pour les camions de transport TIR, l’épine dorsale du commerce extérieur marocain.

Le nouveau système permet de contrôler 30 camions par heure, ce qui porte la capacité totale du port à 90 camions par heure, un camion toutes les 40 secondes, selon Tanger Med. Le scanner est installé à l’ «Export Access», la plateforme par laquelle transitent les camions d’import-export. Elle s’étend sur 19 hectares et permet de traiter jusqu’à 2. 100 unités de fret par jour, conteneurs et remorques TIR.

Maroc : Le contractant général Jet Contractors lève plus de 18 millions d’euros

L’acteur marocain national de référence en matière de réalisations « clé en main » de bâtiments à forte composante architecturale, Jet Contractors, vient de lever 18,3 millions d’euros (200 millions de DH) à travers une émission obligataire par appel public à l’épargne, annonce dimanche le groupe dans un communiqué.Le produit de cette émission, destiné à accompagner le plan de développement du groupe, s’inscrit dans la mise en œuvre d’une stratégie globale de transformation du Groupe visant à gagner en compétitivité et en capacités industrielles pour enclencher de nouveaux cycles de croissance pérenne, explique le groupe.

Structurée et menée à bien dans un contexte particulièrement difficile, cette opération a été marquée par un réel engouement de la part d’investisseurs qualifiés qui y ont souscrit sur une période de 3 jours du 11 au 13 août courant.

Adossées à des engagements financiers, les obligations émises comprennent notamment l’engagement des actionnaires actuels à maintenir leur détention en capital à un minimum de 34% durant toute la durée de l’emprunt obligataire.

Cette structuration innovante sur le marché de la dette privée marocain, réalisée par la Banque Conseil Red Med Finance en tant que conseiller et coordinateur global, devrait permettre à d’autres PME marocaines de se financer à travers les marchés de capitaux.

Fondé en 1992, le Groupe Jet Contractors s’est progressivement doté de l’ensemble des outils et savoir-faire requis pour donner corps aux conceptions les plus complexes et gestes architecturaux les plus créatifs. L’intégration de l’essentiel de chaîne de valeur de l’activité bâtimentaire confère au groupe agilité, flexibilité et modularité tant dans la conception que la réalisation des solutions destinées à assurer la meilleure « value for money » pour ses partenaires.

Jet Contractors est cotée à la bourse des valeurs de Casablanca.

CRed Med Finance (RMF) est une banque d’affaires spécialisée dans les opérations de haut de bilan et dans la gestion d’actifs à travers Red Med Asset Management (RMAM).

Opérant dans les activités de Fusions-acquisitions (M&A) et d’Offres publiques de vente et d’achat (OPV/OPA) au Maroc et en Afrique, Red Med Finance, grâce à sa parfaite connaissance du marché de la dette, accompagne également ses partenaires dans la recherche de solutions de financement innovantes à des conditions optimales.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets dont le projet de perforation du barrage « Al Massira », la situation épidémiologique au Maroc, la production et la consommation de l’énergie électrique et le verdict du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique de 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ rapporte que la Banque Africaine de Développement (BAD) a qualifié de « véritable exploit » le projet de perforation du barrage « Al Massira », réalisé par l’institution financière africaine dans le cadre d’un programme de renforcement de l’accès à l’eau potable de la ville de Marrakech avec un financement de près 150 millions d’euros.

« C’est un véritable exploit que de percer un barrage alors qu’il donne toujours de l’eau (…) C’est une réussite pour la Banque et pour l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) », s’est réjoui le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi dans un article publié sur le site de l’institution financière, cité par la publication.

Le modus operandi de l’opération, visant à acheminer l’eau vers des stations de traitement jusqu’à la ville de Marrakech et qui bénéficiera dans le cadre du programme financé par la BAD à quelque deux millions d’habitants, consiste à perforer pour installer une prise d’eau sur la paroi du barrage en activité.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, qui a indiqué que durant ces deux derniers jours, l’indice de reproduction du virus « R0 » s’est chiffré à 0,98.

« Le R0 a affiché une baisse durant ces 4 derniers jours alors qu’il était égal à 1 en début de semaine, ce qui signifie que la courbe épidémiologique commence à changer et que nous allons dépasser le pic épidémiologique », a-t-il expliqué, appelant à respecter davantage les mesures de prévention sanitaires pour juguler la propagation du coronavirus.

+Al Bayane+ fait savoir que la production et la consommation de l’énergie électrique ont baissé de 2,2%, chacune, au cours du mois de juin dernier.

« Après deux mois consécutifs de recul à deux chiffres (avril et mai 2020, période de plein confinement) des principaux indicateurs du secteur de l’énergie électrique, cette tendance s’est atténuée significativement en juin qui a connu les premières mesures de déconfinement progressif décrétées dans le pays », a souligné la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des finances. Compte tenu de cette évolution, la production de l’énergie électrique a baissé de 11,7% au deuxième trimestre 2020 et sa consommation de 12,3%, après -3% et +2,9% respectivement au T1, fait savoir la même source.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ croit savoir que bientôt la fin d’un feuilleton qui a tenu en haleine aussi bien le Maroc que la Tunisie. Le Tribunal arbitral du sport s’apprête en effet à rendre son verdict définitif au sujet de la finale retour de la Ligue des champions 2019 entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.

Cette finale avait été interrompu en seconde période après des protestations du WAC qui réclamait l’utilisation de la VAR après un but d’El Karti annulé par l’arbitre, mais pourtant parfaitement valable, rapporte le quotidien.

Selon une source au sein du Wydad de Casablanca, le TAS devra rendre son verdit au plus tard en septembre, fait savoir le quotidien. En attendant, la même source a affirmé à nos confrères que le TAS a infligé une amende de 8,29 millions de dirhams au Wydad de Casablanca au sujet du litige qui l’opposait à son ancien attaquant libérien, William Jebor. Ce dernier réclamait une partie de son salaire qu’il n’avait pas reçu.

Le Tribunal arbitral du sport a ainsi donné au Wydad une durée de quarante-cinq jours pour s’acquitter de l’amende, précise le journal. Dans le cas où les dirigeants du WAC s’obstinent à régler la somme demandée, la FIFA infligera une lourde sanction au WAC. Le club casablancais sera ainsi privé de transfert pour une période de douze mois.

Maroc: Les recettes touristiques accusent un repli de 33,2%

Les recettes du tourisme au Maroc ont accusé un repli de 33,2 %, soit 11,1 milliards de dirhams, durant les six premiers mois de l’année en cours, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.Dans sa note de conjoncture pour le mois d’août, la DEPF souligne que le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7 % au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9 % il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes.

Ces recettes ont cumulé une baisse de 71,7 % au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH)=, poursuit la même source, relevant que le nombre des arrivées touristiques s’est contracté de 63 % à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59 %.

Pour le mois de juin, le nombre des nuitées réalisées s’est établi à 68.199, en retrait de 97 % en une année, fait savoir la DEPF, ajoutant qu’une évolution plus favorable, bien que modeste, est attendue durant les prochains mois.

Maroc : Les célébrations d’Achoura interdites dans plusieurs villes

Les célébrations d’Achoura, une fête commémorée le dixième jour de Moharram, premier mois de l’année musulmane, sont interdites par les autorités publiques dans plusieurs villes. Objectif: enrayer la propagation de la pandémie de la Covid-19.Ainsi, les autorités des villes de Marrakech, Safi et Rabat ont pris la décision d’interdire toutes les festivités organisées à l’occasion d’Achoura notamment les feux de camps, les pétards, les visites aux cimetières et les rassemblements dans les quartiers.

Lors des célébrations de Achoura, les jeunes font exploser de puissants pétards et brûlent parfois des pneus jusqu’aux premières heures de l’aube, laissant derrière eux des rues transformées en champs de ruines.  Dans les rues des différentes villes du Royaume, pétards et tous types de feux d’artifices détonnent comme dans un champ de bataille.

Depuis des siècles, Achoura est perçue au Maroc comme celle de l’enfance, de la famille et des traditions, et aussi un jour de partage et de charité. Distribution de friandises, cadeaux, pratiques à caractères carnavalesques… l’ambiance est aux festivités. Au cours de cette journée, les enfants, mis à l’honneur, donnent libre cours à leur joie.

En cette période, le business des jouets bat tous les records au grand bonheur des commerçants contents de voir que rien n’atténue la frénésie des acheteurs qui se dépêchent d’obéir aux caprices de leurs bambins. C’est, en effet, la période où les marchands de jouets engrangent la plus grande part de leur chiffre d’affaires annuel.

A cette fête se sont greffées des pratiques qui diffèrent d’une région à une autre, telles que la visite des cimetières et des marabouts. Certaines familles font brûler de l’encens tout au long de leurs veillées. Le soir, la fête continue avec la «chouâla» (feu rituel) autour de laquelle les grands et les petits chantent et dansent en chœurs des chansons qui passent de génération en génération.

Le lendemain de l’Achoura, les enfants et même les grands aspergent d’eau leurs amis, les voisins et même les passants. Une pratique appelée « Zem-Zem » en référence au puits du même nom à La Mecque.

Une ambiance bon-enfant mais des fois gâchée par des pratiques dangereuses comme l’utilisation des pétards et de feux d’artifice qui représentent un grand risque pour les enfants.

Le débat sur la rentrée scolaire en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au débat sur la rentrée scolaire.« Jamais l’éducation n’a été en péril comme on le voit actuellement », déplore +Aujourd’hui Le Maroc+, notant que la gestion gouvernementale du dossier de la rentrée montre que les responsables sont tout simplement dépassés.

La publication souligne qu’il ne s’agit pas de repousser la date de la rentrée ni de déclarer une année blanche, puisque ce genre de décisions va simplement compliquer la situation davantage.

« Un pays où le système éducatif est fragilisé est tout simplement condamné », croit-il savoir. « Donc un peu plus de sérieux s’il vous plaît ! Il en va de l’avenir du pays », lance-t-il.

+L’Opinion+ se demande pourquoi le ministre de tutelle, Said Amzazi s’entête-t-il à maintenir une rentrée scolaire qu’on pressent tous qu’elle sera celle de tous les dangers ? », relevant que la Corée du Sud vient de décréter la fermeture de l’ensemble des écoles de Séoul et de ses alentours pour basculer vers un système d’enseignement après la détection de 280 nouveaux cas de Coronavirus.

« Au Maroc où le bilan quotidien du Covid s’établit depuis plusieurs semaines à quatre chiffres, notre gouvernement vient de décider la reprise de la scolarité selon un système hybride où les parents ont le choix, du moins supposément, entre un enseignement distanciel qui est la règle et présentiel qui est l’exception », relève la publication, se demandant ce que « ferait notre ministère de l’Enseignement au cas où des clusters surgiraient dans des établissements scolaires ».

Le Maroc soutient et accompagne les efforts onusiens pour la résolution de la crise libyenne (ministre)

Le Maroc soutient et accompagne les efforts onusiens pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.Dans une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec Stéphanie Williams, représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, M. Bourita a indiqué que la visite de Mme Williams a été l’occasion de faire part du soutien absolu du Maroc au rôle joué par les Nations unies dans la gestion du dossier Libyen.

Le travail effectué par la MANUL, en dépit des conditions difficiles, a permis d’apaiser la situation et de réaliser quelques avancées, a-t-il estimé, rappelant que le Maroc continue de voir son rôle dans ce dossier sous l’égide de l’ONU.

Le Maroc a travaillé par le passé dans le cadre de l’accord de Skhirat avec l’ONU et sous son égide, après l’accord de Skhirat, il a travaillé avec les Nations Unies et sous leur égide et le Royaume continuera a œuvré avec l’ONU et sous son égide, car le Maroc estime qu’on ne peut trouver de solution à la crise libyenne que dans le cadre des Nations Unies.

Nous avons également eu l’occasion d’observer l’évolution de la situation sur le terrain en Libye, a relevé M. Bourita, saluant certaines avancées positives, comme la déclaration du 20 août sur le cessez-le-feu et la démilitarisation des régions de Syrte et d’Al Djoufrah.

C’est une avancée importante dans le bon sens qui participera à apaiser les tensions et à créer un climat adéquat pour le processus politique en Libye.

Et d’ajouter que la rencontre avec Mme Williams a également permis de rappeler la position du Royaume quant à la crise libyenne et qui se résume en trois points : Le premier est que le Maroc estime que la solution ne peut être que libyenne et ne peut venir de l’étranger.

La solution est entre les mains des Libyens et toute initiative extérieure ne fera que complexifier les choses davantage, a-t-il noté.

Le deuxième point est que la solution ne peut être que pacifique, car les choix militaires n’ont produit que des victimes et de la destruction sans contribuer à une amélioration de la situation.

Le troisième point est que la solution doit être politique du fait que la crise en Libye est d’abord politique. Il s’agit de trancher la question de la légitimité en Libye de façon définitive à l’issue d’une période de transition suivie d’élections.

Le Maroc n’a pas d’agenda et n’a pas de solution marocaine à cette crise. Le Royaume dispose uniquement d’une volonté sincère de venir en aide aux frères Libyens pour qu’ils ouvrent un débat en vue de trouver une solution, a précisé M. Bourita, rappelant que le Royaume est également prêt à accompagner les efforts onusiens pour aboutir à la solution des Libyens.

La stabilité de la Libye contribuera à la stabilité de l’Afrique du Nord, de la région du Sahel et de la Méditerranée et permettra de revivifier l’Union du Maghreb Arabe, a soutenu le ministre.

Mme Williams effectue une visite au Royaume dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les différentes parties libyennes ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux dans le dessein de trouver une solution à la crisse libyenne.

Enseignement, économie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment la rentrée scolaire, les fonds nécessaires à la relance économique, la participation aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus et la Ligue des champions d’Afrique de football.Commentant les récentes décisions sur la rentrée scolaire et universitaire 2020-2021, +L’Opinion+ estime qu’en prenant ces décisions, le ministère « se décharge de toute responsabilité en cas de contamination, comme il se dégage de toute responsabilité en cas d’un échec scolaire historique ».

Nul besoin d’argumenter que ce mode d’enseignement n’a pas été un succès au Maroc, souligne le quotidien, notant, en revanche, que pour les fanatiques des statistiques, il convient de noter que pas moins de 60% des étudiants ont réduit leur temps consacré aux activités scolaires.

Par ailleurs, les professeurs vont également subir le supplice du fait qu’ils doivent doublement travailler, en assurant à la fois le présentiel et l’enseignement à distance, fait-il remarquer. Un rythme qui, selon lui, ne sera pas sans conséquences sur leur rendement…sauf si le ministre de l’éducation nationale prévoit de doubler les effectifs des universités pour la prochaine rentrée!

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne qu’il y a aujourd’hui quelque 41,6 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) disponibles et qui dorment dans les comptes des collectivités territoriales, notamment les communes et groupements de communes.

Cet extraordinaire trésor provient en fait des enveloppes budgétaires allouées aux communes dans le passé mais qu’elles n’ont pas pu utiliser, explique le quotidien, notant que le gouvernement doit trouver les moyens de mobiliser le plus de fonds possible pour financer la relance de l’économie et les actions urgentes afin de faire face aux conséquences catastrophiques de la pandémie.

De toutes les manières, si durant des années les communes n’ont pas pu utiliser ces budgets, ce n’est pas aujourd’hui qu’elles vont subitement s’y mettre, estime-t-il, jugeant impératif de mettre ces ressources financières au service de l’intérêt général et national.

+Assabah+ rapporte que la participation aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus a suscité une nouvelle polémique qui a opposé les cadres de la santé, médecins, infirmiers et personnel de l’administration à leur ministre, Khalid Aït Taleb. En effet, l’appel lancé par ce dernier aux personnels de son département pour prendre part aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus a pour le moins déplu. Bien plus, poursuit le quotidien, les cadres de la santé sont montés au créneau pour manifester leur étonnement face à cette initiative, remettant en cause l’intention du ministère.

Dans des messages postés sur les réseaux sociaux, « ces cadres reprochent à leur ministre de tutelle d’avoir effectué des retenues sur leur salaire, suspendu les congés annuels et retardé leurs indemnités », autant de sacrifices consentis durant cette période de crise pandémique. Même si la participation aux essais demeure volontaire, ajoute-t-il, « les cadres de la santé ont critiqué l’approche du ministère, tout en exprimant leur colère». Certains ont justifié leur refus par le fait que le ministère n’a pas voulu inscrire le Covid-19 sur la liste des maladies professionnelles ouvrant droit à des indemnités. Ainsi, expliquent-ils, en cas d’effets secondaires du vaccin dans ces essais cliniques, la personne participant à l’expérience se retrouvera livrée à son sort et dans l’obligation de se faire soigner par ses propres moyens.

Au registre sportif,  +Al Massae+ fait savoir que le Wydad de Casablanca souhaite reporter sa demi-finale de Champion’s League contre Al Ahly, prévue auparavant le 26 septembre prochain au Complexe Mohammed V de Casablanca. Les dirigeants du club marocain ont adressé, dans ce sens, une lettre à la Confédération africaine de football, lui demandant de repousser la rencontre à une date ultérieure.

Le Wydad met en avant la situation sanitaire en son sein. En effet, 14 membres du club sont atteints du Covid, le mettant dans une situation très délicate. Cela fait deux semaines que le champion du Maroc n’a en effet joué aucun match et cumule jusqu’à ce jour 4 matchs en retard. La dernière rencontre jouée par les poulains de Juan Carlos Garrido remonte au 10 août courant face à Khouribga.

Al Ahly, de son côté, ajoute la publication, enchaîne les matchs dans le championnat égyptien depuis sa reprise. Le club cairote est actuellement premier à 14 points du second, grâce notamment à 2 victoires et un nul depuis le retour à la compétition. Le Wydad, quant à lui, a perdu son fauteuil de leader au profit du Raja, qui a 5 points d’avance, et 2 matchs en retard, avant la mise à jour du calendrier.

Ligue des champions d’Afrique : La CAF fixe les dates des matches aller et retour des demi-finales

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé mercredi les dates des confrontations entre les équipes marocaines et égyptiennes pour le compte des demi-finales (aller et retour) de la ligue des champions d’Afrique.Ainsi, le Raja de Casablanca affrontera en match aller le Zamalek le 25 septembre au Complexe Mohammed V à Casablanca, alors le match retour aura lieu le 2 octobre prochain au Caire.

L’autre demi-finale mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Ahly d’Egypte le 26 septembre à Casablanca. Le match retour se déroulera le 3 octobre prochain au Caire.

Il est à noter que pour la première de l’histoire de la Ligue des champions d’Afrique que des demi-finales opposeront deux équipes du Maroc et de l’Egypte.

Enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le débat sur le mode d’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire et universitaire au Maroc, la question de la relève dans le milieu culturel et la légère amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que s’il y a un débat primordial et profond qui devrait être posé, ce serait celui relatif à toute la conception de l’acte d’éduquer et d’enseigner dans sa globalité.

« Au vu de l’expérience de ces six derniers mois, avec ses réussites et ses échecs, est-ce que l’école peut continuer à fonctionner comme avant ? », s’interroge le quotidien, estimant qu’il faudra probablement revoir après cette pandémie les matières et disciplines, les contenus et aussi les volumes horaires…

Pour le journal, l’expérience de la pandémie a certainement transformé les enfants, leur façon de voir et de penser. La question n’est pas de savoir où enseigner, en classe ou à distance, mais surtout quoi enseigner, comment et pourquoi.

+L’Opinion+ relève que « les années 2000 auront été une hécatombe pour les milieux culturels. La disparition de Touria Jabrane est venue s’ajouter à une longue liste de comédiens, d’écrivains et de penseurs ».

« Ce sont ainsi plusieurs pages qui se tournent », souligne l’éditorialiste citant, notamment dans les domaines des arts plastiques, de la littérature et du théâtre des artistes comme Farid Belkahia, Chaibia Zine, Driss Chraïbi, Abdelkébir Khatibi ou encore Tayeb Saddiki. La question qui se pose est : quelle relève ? se demande-t-il, soulignant que « certainement, des acteurs comme des écrivains ou des journalistes de talent prendront les rênes de l’avenir. Néanmoins, l’héritage des uns et des autres sera-t-il fructifié ou des singularités vont-elles surgir du néant sans références ni influences des maîtres disparus? ».

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que dès l’adoption de l’automédication par le ministère de la Santé pour les patients Covid-19, le débat est lancé sur les déchets issus de cette opération. Peuvent-ils être considérés comme des déchets ménagers ou des déchets médicaux potentiellement dangereux ? se demande la publication.

Dans sa note, le ministère de la Santé a considéré qu’il s’agit de déchets ménagers, qui sont définis par la loi relative à la gestion des déchets comme étant tous déchets issus d’activités économiques, commerciales ou artisanales qui sont similaires aux déchets ménages de part leur nature et leurs composantes.

Par ailleurs, le ministère a invité les citoyens à mettre les déchets du patient Covid dans des sacs en plastiques en les aspergeant de chlore avant de les désinfecter et s’en débarrasser avec les autres déchets ménages.

+Al Massae+ note une légère amélioration de la situation épidémiologique au Maroc. C’est ce qui ressort des dernières statistiques publiées par le ministère de la Santé qui font état d’une régression du nombre quotidien des contaminations par le coronavirus à 903 nouveaux cas d’infection et 1.135 guérisons enregistrés.

Ce nouveau bilan porte à 53.252 le nombre de contaminations depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 37.478 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 70,4%, a précisé le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, cité par le quotidien.

Le nombre de décès est passé à 920, avec 32 nouveaux décès recensés en 24 heures, soit un taux de létalité de 1,7%, contre 3,4% au niveau international, a-t-il ajouté.

Le poliovirus déclaré « éradiqué » du continent africain (OMS)

Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.« Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) – organisme de certification de l’OMS – déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue » en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke, lors d’un événement organisé par visioconférence.

« C’est un moment historique pour l’Afrique », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti. « À partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio ».

Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus ou les milliardaires et philanthropes nigérians Aliko Dangote et américain Bill Gates.

Provoquée par le poliovirus sauvage, la poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

Tourisme, emploi et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la promotion du tourisme interne, l’emploi, la rentrée universitaire et les ravages du coronavirus au sein de la communauté footballistique.+Le Matin+ écrit que si la pandémie actuelle a porté un coup dur au secteur touristique national, elle a tout de même remis au goût du jour le débat sur la promotion du tourisme interne, inspirant au passage de nombreuses propositions pour booster les réservations des nationaux dans les établissements touristiques à travers le Royaume.

La dernière en date est en cours d’examen à l’institution législative. Il s’agit d’une proposition de loi portant sur l’encouragement du tourisme interne via le mécanisme des chèques-vacances. Cette initiative intervient quelques semaines après l’adoption de la loi de Finances rectificative 2020 qui prévoit une exonération de l’Impôt sur le revenu des avantages et primes accordés aux salariés sous forme de chèques vacances.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la puissance et la rapidité de la chute des offres d’emplois dans la fonction publique est un facteur révélateur de la crise que traverse actuellement l’économie.

Au Maroc, comme partout ailleurs dans le monde, le processus des recrutements dans les emplois publics a été compromis en raison de la difficulté de tenir les épreuves de concours et les examens professionnels durant la période de confinement, note le quotidien. Ce qui laisse prévoir une baisse de la cadence des recrutements dans les emplois publics comme étant une des conséquences directes de la crise due à la Covid-19. A cela s’ajouteraient les diminutions éventuelles des budgets durant les années à venir réduisant par conséquent le nombre de postes budgétaires dans le secteur public. Le véritable impact de cet épisode sur l’économie, sur les différents secteurs d’activités et sa persistance dans le temps, ne pourrait peut-être être évalué que dans les mois à venir, souligne-t-il.

+Bayane Al Youam+ fait savoir que la rentrée universitaire 2020-2021 débutera la mi-octobre prochain.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les étudiants auront la possibilité de choisir entre l’enseignement à distance ou présentiel en groupe restreint, relevant que les mesures d’accompagnement des épreuves de la session de printemps reportée seront mises en œuvre à partir du début septembre prochain en vue de clôturer l’année universitaire 2019-2020.

+Al Akhbar+ rapporte que la barre des 100 footballeurs atteints du coronavirus a été récemment franchie au Maroc. Les victimes évoluent en première et deuxième divisions du championnat de football, mais aussi dans les divisions amateures. La maladie frappe aussi bien le football masculin que féminin.

Douze équipes sur les seize que compte la première division ont eu un ou plusieurs joueurs atteints du coronavirus, précise la même source, signe que la maladie progresse dans le milieu du football au Maroc.

L’Ittihad de Tanger est l’équipe la plus touchée par le virus puisque seize de ses joueurs ont été testés positifs. Vient ensuite le Raja de Béni Mellal avec 13 cas positifs. Le Wydad de Casablanca arrive en troisième position avec huit contaminations, suivi de la Renaissance sportive de Berkane avec cinq cas positifs. Tous les autres clubs ont également découvert, peu ou prou, des cas positifs en leur sein, affirme le quotidien.

Seuls quatre clubs de première division demeurent jusqu’ici indemnes. Il s’agit du FUS de Rabat, du Raja de Casablanca, du Hassania d’Agadir et du Mouloudia d’Oujda. La maladie fait encore plus de ravages dans les divisions inférieures, et la deuxième division plus précisément. La publication ajoute que les équipes féminines sont les plus touchées sur ce palier.

Le Maroc et Surinam disposés à renforcer et diversifier leur coopération bilatérale

Le Maroc et Surinam ont exprimé, lundi, leur ferme volonté de renforcer, d’enrichir et de diversifier davantage la coopération bilatérale, et souligné leur attachement à l’appui des questions d’intérêt commun telles que la paix, la stabilité et le développement humain.

 Lors d’une conversation téléphonique, le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération africaine, Nasser Bourita et son homologue du Surinam, Albert Ramdin ont exprimé leur profonde satisfaction du niveau atteint des relations maroco-surinamaises et se sont félicité de la coopération fructueuse qui a conduit à la réalisation de projets communs concrets.

A cette occasion, le ministre marocain a félicité son homologue surinamais pour sa nomination au poste de ministre des affaires étrangères en lui souhaitant succès et grande réussite dans la conduite de la diplomatie surinamaise.

La conversation a également porté sur l’évolution de la pandémie de la Covid-19 et la manière avec laquelle les deux pays y font face pour l’endiguer. Dans ce contexte, M. Bourita a affirmé que le Maroc est prêt à fournir une assistance d’urgence au Suriname afin de lutter contre la pandémie de Covid-19.

M. Bourita a invité son homologue surinamais, à effectuer une visite officielle au Maroc, avant la fin de l’année, afin de signer une nouvelle feuille de route et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration continue.

La comédienne et ex-ministre de la Culture, Touria Jabrane n’est plus

La comédienne et ex-ministre de la Culture, Touria Jabrane est décédée ce lundi 24 août, l’âge de 68 ans, dans une clinique àç Casablanca des suites d’une longue maladie.Feue Touria Jabrane, qui souffrait d’un cancer avait été admise le 13 août à l’hôpital Cheikh Khalifa de Casablanca sur instruction du Roi Mohammed VI.

Polyvalente, présente aussi bien sur les planches qu’à la télévision et au cinéma, Touria Jabrane a toujours brillé par son talent.

Turia Jebrane est une figure emblématique du théâtre national. Diplômée du conservatoire national d’art dramatique de Rabat, elle a entamé sa carrière en 1972 au sein de la compagnie Mâamora, avec Tayeb Seddiki, sous la direction de Farid Ben Barek. Le théâtre universitaire venait de naître.

Très vite, elle révèle ses qualités de grande actrice et s’impose comme une valeur sûre de sa génération.

Elle continue son combat au sein de la troupe Mâamora et contribue à la création de nombreuses troupes indépendantes.

Ses prestations à la télévision attirent l’attention des réalisateurs marocains et étrangers. Elle campe son premier rôle au cinéma en 1978, sous la direction de Mustapha Akkad, dans le film « Omar Al Mokhtar ». Suivront d’autres rôles, notamment dans « Absence » de Saad Chraïbi (1982), « Titre provisoire » de Mustapha Derkaoui (1982), « Bamou » de Driss Mrini (1982), « Noura » de Driss Kettani (1983) ou encore « Une Histoire d’amour» de Philipe Carrel (1992)…

Touria Jebrane compte également à son actif une fructueuse collaboration avec l’incontournable Tayeb Seddiki. « Al Majdoub », histoire de la ville d’Essaouira et «Le Livre des déclarations » sont autant de pièces de théâtre où l’actrice s’est acquittée de sa tâche et a confronté son talent à un réalisateur réputé pour ses exigences sur scène.

Tout au long de sa carrière, elle a travaillé avec une fine brochette de comédiens nationaux et arabes, multiplié les expériences et conquis les cœurs de milliers de fans. Sa notoriété dépasse les frontières nationales pour trouver écho un peu partout dans le monde arabe. La première reconnaissance vient de l’Irak, un pays qu’elle chérit particulièrement, et dont elle garde de très bons souvenirs.

A Bagdad, elle décroche en 1985 le prix de meilleure comédienne.

Quatre ans plus tard, c’est au tour du Festival de Carthage de primer son talent. Avec le même intérêt, les responsables du festival récidivent en 1991 pour lui octroyer la mention spéciale et le prix de meilleure interprétation féminine.

Une année plus tard, la reconnaissance arrive, cette fois-ci du Festival international du théâtre expérimental du Caire, où l’actrice reçoit un « Hommage spécial » pour l’ensemble de son œuvre.

Les trois derniers prix rendent hommage spécialement à des pièces de théâtre conçues et mises en scène dans le cadre du «Théâtre d’Aujourd’hui.»

Touria Jebrane a été décorée par Feu le Roi Hassan II du Wissam du mérite national. Elle est également chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres de la République française. Elle a reçu le prix Vermeil de l’Académie des «Arts Sciences Lettres » à Paris.

Nommée ministre de la Culture en 2007, elle apporte son appui pour réformer le Fonds de soutien au théâtre. Elle sera aussi à l’origine de la « Fête de la musique ».

Santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs commentaires et analyses au discours royal du 20 août, à la situation épidémiologique et à la saisie record de résine de cannabis près de Casablanca.+Al Bayane+, qui revient sur le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion du 67ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, souligne qu’après avoir mis en exergue cette période retentissante de solidarité et de bravoure où l’effort de l’Etat et du peuple en parfaite symbiose, avait fait sensation, le Souverain a appelé à rebondir plus vaillamment pour éviter l’aggravation de la propagation du virus, jusqu’ici présentant des signes d’appréhensions exaspérantes.

Estampé de pédagogie et de feeling de haute affabilité, le discours royal s’est montré non pas « inquisitorial », envers les concitoyens nonchalants ces temps-ci, mais révélateur d’un constat morose qu’il va falloir résolument aplanir au plus vite, insiste le journal, faisant remarquer que le relâchement inquiétant de nombre de négligents, a attisé une escalade exponentielle de l’épidémie et flanqué l’ensemble du royaume dans le désarroi et l’épouvante.

Sous le titre, « Comportement safe », +L’Economiste+ souligne que « le confinement n’est ni facile ni agréable pour personne. Et surtout pas pour ceux qui subissent les contrecoups extra-sanitaires de la pandémie. A en juger par le re-durcissement de ces derniers jours, il n’est pourtant pas exclu de revivre pareil scénario, poursuit la publication, notant que depuis plusieurs semaines, les arguments qui plaident pour l’urgence à agir se multiplient, Marrakech illustrant à elle seule l’effondrement d’un système de santé publique avec un personnel hospitalier débordé et exprimant désormais dans la rue sa colère.

En appelant à un sursaut national du « comportement safe », les dernières mises en garde du discours royal ne peuvent être comprises autrement, souligne le quotidien, ajoutant qu’elles renvoient les citoyens à s’approprier ces enjeux, à jouer le rôle de stabilisateurs dans une configuration où l’interdépendance des décisions alimente un jeu à somme nulle.

Au registre de l’éducation, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois modèles ont été préparés en prévision de la rentrée scolaire 2020-2021 en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique liée à la Covid-19.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, Saaid Amzazi, cité par le journal, le premier scénario prévoit l’adoption de l’enseignement présentiel à 100 pc en cas d’amélioration de la situation, alors que le deuxième concerne l’alternance entre enseignement présentiel et auto-enseignement en cas d’amélioration de la situation avec nécessité du respect des mesures préventives, a précisé le ministre.

Quant au troisième scénario, il porte sur le recours uniquement à l’enseignement à distance si la situation épidémiologique s’aggrave.

Les hôpitaux de Rabat et Casablanca retenus pour les essais cliniques du vaccin anti-COVID-19

L’hôpital militaire et l’hôpital Avicenne de Rabat, ainsi que l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca ont été retenus pour les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19, qui devront démarrer lundi prochain, rapporte samedi la presse marocaine.Selon le journal +L’Economiste+ dans sa version électronique, près de 5.000 volontaires devraient participer à ces essais. Ils resteraient sous suivi médical durant une période d’au moins 40 jours.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une collaboration maroco-chinoise qui permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le Coronavirus.

En cas de succès, le Maroc produira lui-même le vaccin, avait déclaré le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, à l’issue de la cérémonie signature jeudi via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, de ces accords.

Maroc : Adoption de l’enseignement à distance au début de l’année scolaire 2020-2021 (ministère)

L’enseignement à distance sera adopté comme modèle pédagogique au début de l’année scolaire 2020-2021 qui commence le 7 septembre, tous cycles et niveaux confondus, dans l’ensemble des établissements publics et privés ainsi que dans les écoles des missions étrangères, a annoncé samedi le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.Le ministère a affirmé que l’enseignement en présentiel sera assuré pour les apprenants dont les parents optent pour ce modèle, sachant qu’un mécanisme sera établi pour permettre aux familles de faire un tel choix. Cette décision, a-t-il expliqué, trouve son fondement dans la situation épidémiologique inquiétante que vit actuellement le pays, marquée par une augmentation sensible des cas de contamination, du nombre de cas critiques et de décès.

Dans le souci de préserver la santé et la sécurité des élèves, des cadres pédagogiques et administratifs, le ministère veillera à réunir les conditions appropriées en prévision de la rentrée, en instaurant un protocole sanitaire strict prenant en compte les mesures préventives prises par les autorités sanitaires. Il s’agit notamment du port obligatoire des masques à partir de la cinquième année du primaire, le lavage régulier des mains, le respect de la distanciation physique par la réduction du nombre d’élèves en classes, la désinfection des différentes structures et dépendances scolaires.

Il a en outre relevé que dans le cadre des mesures proactives visant à lutter contre la propagation de la pandémie de Covid19, un plan intégré 2020 a été élaboré selon l’évolution de la situation épidémiologique, soulignant que le modèle pédagogique pourrait, à tout moment de la prochaine année scolaire, faire l’objet d’adaptation au niveau local, provincial ou régional à la lumière de l’évolution de cette situation, et ce en coordination avec les autorités locales et sanitaires.

Le département de tutelle affirme qu’il veillera dans les prochains jours à informer la famille de l’éducation, les élèves et leurs parents ainsi que l’ensemble des citoyens des diverses actions liées à la gestion de l’année scolaire 2020-2021 dans le contexte exceptionnel marqué par la pandémie.

Maroc/Covid-19 : Les essais du vaccin débuteront la semaine prochaine sur des volontaires (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a indiqué que les essais d’un vaccin contre la Covid-19 porteront, dans un premier temps, sur des volontaires dès la semaine prochaine, ajoutant que les accords conclus permettront au Maroc d’avoir son propre vaccin dans les meilleurs délais.Cette déclaration à la presse a été faite à l’issue de la cérémonie signature via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, des accords entre le Maroc et le laboratoire chinois CNBG portant sur des essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.

Convaincu que le retour à la situation normale d’avant-covid ne se fera qu’avec un vaccin, le ministre a souligné que ce vaccin est très prometteur puisqu’il a déjà été approuvé par plusieurs pays.

Pour lui, la collaboration maroco-chinoise permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le coronavirus, ajoutant que le Maroc sera à même, probablement très prochainement, de produire un vaccin dans le cadre d’échange d’expertise entre Rabat et Pékin.

Notons que le laboratoire chinois, bien soutenu par les autorités de Pékin, a signé des accords similaires avec les Emirats et le Pérou.

Pour rappel, Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.

Le discours royal et de la fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple et la célébration de la fête de la jeunesse sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 67è anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple est en phase avec tous les discours du Souverain car, avec Son franc-parler, « Sa Majesté le Roi nous a mis face à la réalité et le recul constaté, après tant d’exploits du peuple marocain, cité en exemple dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ».

Si l’on veut sortir de la crise, nous n’avons d’autres choix que de reculer d’un pas et appliquer les mesures sanitaires, souligne la publication, notant que le discours royal exprime une dichotomie Franchise/Motivation, tout en rappelant les responsabilités de chacun en soulignant que « sans une conduite citoyenne, exemplaire et responsable, il est difficile de surmonter cette situation ».

Par ailleurs, le journal a relevé que l’ambition exprimée par le Souverain est celle d’éviter le pire au pays en adoptant un meilleur comportement face à cette crise.

Abordant la Fête de la Jeunesse, +L’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis Son accession au Trône de ses glorieux ancêtres.

« Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges de son peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère », poursuit le quotidien, notant que les jeunes constituent un véritable capital pour la prospérité du pays.

Néanmoins ils n’arrivent toujours pas à atteindre leur plein potentiel du fait des faibles opportunités qu’offre l’économie nationale, rétorque-t-il, notant toutefois que « grâce à la vision clairvoyante du Souverain, l’espoir reste de mise ».

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la pandémie a certes eu un impact sanitaire de grande ampleur, mais ses répercussions sur les plans économique et social sont considérables. Parmi les catégories les plus touchées, nous retrouvons les jeunes. Partout dans le monde, les jeunes en ont subi de plein fouet les conséquences.

Les systèmes scolaire et universitaire se sont arrêtés net alors que le marché du travail traverse une zone de turbulences jamais observée. Cela dit, les jeunes étaient en première ligne dans la riposte à la pandémie. Il était dès lors tout à fait normal que la journée internationale de la jeunesse cette année soit dominée par cette thématique, écrit-il.

Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG signent deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 

Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG ont signé, jeudi simultanément à Rabat et à Pékin, deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.Ces accords ont été signés via vidéo conférence par le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, et les responsables du groupe « Sinopharm CNBG » (China National Biotec Group Company Limited), en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

S’exprimant à l’occasion, M. Bourita a indiqué que ces accords viennent « consolider et étoffer » la dynamique de coopération entre Rabat et Pékin, avec une dimension de coopération nouvelle et prometteuse traçant ainsi les contours d’une relation pionnière et visionnaire, indique le ministère marocain des affaires étrangères sur son site web. 

Et d’ajouter que les accords signés consacrent une coopération à trois volets, notamment, la coopération en matière d’essais cliniques de Phase III du vaccin anti-Covid-19. « Nous avons, effectivement, décidé de mener ensemble ces essais cliniques multicentriques du vaccin, dans une première sans précédent dans l’histoire du Maroc », a-t-il indiqué.

L’autre volet de cette coopération est d’ordre global, alors que « le troisième volet concerne une volonté de transcender nos deux seuls pays, pour s’ouvrir au Sud et au Nord, ajoute M. Bourita. Et de poursuivre, « C’est ainsi que nous traduisons (…) notre engagement pour que le futur vaccin contre la Covid-19 soit accessible à tous, en particulier le continent africain ».

M. Bourita a également tenu à mettre en exergue le partenariat stratégique, conclu en mai 2016 à Pékin, par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Xi Jinping, qui a marqué un saut qualitatif dans les relations sino-marocaines.

Il a par ailleurs rappelé que, dès le début de la pandémie, le Maroc a fait le choix de se tourner vers la Chine, « en partenaire privilégié, dans cette épreuve difficile ». « Et le Maroc a eu raison dans ce choix. Car, le soutien de la Chine ne s’est jamais démenti. Il a été précieux, efficace et généreux », s’est-il réjoui.

Le Maroc, a ajouté le ministre, a été « loyal et constant. A chacune des étapes de la pandémie, il a réaffirmé son attachement à la coopération avec son partenaire chinois ».

Ces accords ont été signés en présence du Président-Directeur Général du Groupe BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, la présidente-directrice générale de SOTHEMA, Lamia Tazi ainsi que du chargé d’Affaires à l’ambassade de Chine à Rabat, Juan Mao.

A noter que Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus – Covid-19- qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.