Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Guerguerat: l’ONU enjoint le polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a enjoint samedi au polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat (sud du Maroc), en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.L’Organisation des Nations-Unies est “au courant des appels” des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de “nouvelles manifestations” à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse.

“La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon” de Guerguerat, a affirmé le porte-parole.

Il a également réitéré l’appel des Nations-Unies à “la plus grande retenue et à désamorcer toute tension” à Guerguerat, ajoutant que la MINURSO “surveille la situation” dans la région.

Pour rappel, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le “maintien de la circulation civile et commerciale régulière” à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye “Africa Eco Race” entre le Maroc et la Mauritanie.

Un nouveau round du dialogue libyen prévu mardi au Maroc

Le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, lancés le 6 septembre, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

ONU : Le Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une solution à la question du Sahara

Le Maroc a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution définitive au à la question du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, à l’occasion du segment de haut niveau de la 75è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.« Le Royaume du Maroc est constamment attaché aux principes consacrés dans la Charte des Nations-Unies, relatifs au principe de résolution pacifique des différends et de respect de la souveraineté nationale des Etats et de leur intégrité territoriale. Partant de là, le Maroc reste engagé à aboutir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale », a souligné le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans un discours préenregistré diffusé samedi à la salle de l’Assemblée générale devant les représentants des Etats membres de l’ONU à New York.

La position du Maroc ne souffre d’aucune ambiguïté, en ce sens que toute solution politique définitive à ce différend ne peut aboutir que dans le cadre de quatre paramètres fondamentaux, a affirmé le chef du gouvernement.

Il s’agit de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara et l’initiative d’autonomie comme unique solution à ce différend artificiel; la participation entière de toutes les parties dans la recherche d’une solution définitive; le respect total des principes et paramètres consacrés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007 selon lesquelles la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis; et le rejet de tous plans dépassés, que le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont jugé depuis une vingtaine d’année comme caducs et inapplicables, visant à dérouter l’actuel processus politique des paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

Et de relever, à cet égard, que le processus politique, sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, a été marqué par un nouvel élan avec la tenue des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019, marquées par la participation pour la première fois de l’ensemble des parties.

M. El Otmani a estimé qu’il est particulièrement encourageant que le Conseil de sécurité ait consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional.

Et d’ajouter que le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé, en violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Diplomatie, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent, entre autres, à l’appel du Maroc à un système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions, à la cohabitation avec le coronavirus et la problématique de la liquidité bancaire.+Le Matin+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a plaidé en faveur d’un « système multilatéral de proximité, porteur d’efficacité et pourvoyeur de solutions ».

Dans une allocution à l’occasion de la réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme, organisée virtuellement en marge du débat de haut niveau de la 75ème Assemblée générale des Nations-Unis, le ministre a souligné que le Maroc a choisi, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, un multilatéralisme solidaire, inclusif, pragmatique et d’action.

Evoquant « l’immensité » des défis qui attendent les générations présentes et futures, dont le développement d’un vaccin « sûr, efficace et accessible » contre la Covid-19, l’éducation et la récession économique, le ministre a affirmé que « la responsabilité de donner corps à l’idéal d’un multilatéralisme de l’action s’impose à nous ».

Sous le titre « Condamnés à vivre avec… », +la Vie éco+ écrit que l’enjeu central n’est plus de chercher à éviter le coronavirus en se mettant à l’abri et en arrêtant toute forme d’activité humaine mais de vivre avec de manière durable tout en le maîtrisant et en le neutralisant.

« Du moins pour quelques mois encore. Et cela n’est possible que si les protocoles et règles sanitaires sont appliqués consciencieusement et avec une rigueur constante », prévient l’hebdomadaire, rappelant qu’il est primordial et vital que l’activité soit relancée, que les entreprises redémarrent, que les salariés reprennent car même le confinement le plus sévère ne sera jamais la solution.

Plus que les ménages et les citoyens, ce sont les entreprises, et les administrations publiques entant qu’employeurs, qui constituent aujourd’hui la pièce centrale du dispositif de lutte contre la pandémie, fait-il observer.

On aimerait bien savoir pourquoi et comment le Maroc est passé du groupe des meilleurs de la classe à celui des plus mauvais, se demande pour sa part la +Nouvelle Tribune+, soulignant qu’en période de pandémie, ce sont les actions préventives et les actes correctifs qui comptent et non la fatalité.

Le Maroc compte désormais plus de 100.000 cas d’infection au Covid-19 depuis la découverte du premier malade au début du mois de mars dernier, constate la publication, faisant savoir que ce chiffre fait du Maroc un pays qui compte plus de personnes atteintes que la Chine !

Désormais et en attendant le vaccin contre la Covid-19, il s’agit de faire réellement en sorte de vivre avec lui, tel un compagnon indésirable que l’on est obligé de subir en attendant des jours meilleurs, concède-il.

+Libération+ souligné que la pandémie de la Covid-19, qui touche de plein fouet la planète, plane toujours sur des secteurs interconnectés, dont le secteur social qui a été lourdement impacté par les mesures préventives prises par les autorités pour limiter les répercussions socio-économiques de la maladie.

La rentrée sociale, qui devait être porteuse de « bonnes » surprises du fait d’indicateurs basés sur le recul de la pandémie après deux mois de son apparition dans le Royaume grâce aux initiatives gouvernementales, se fait désormais sous des auspices moins prometteurs, notamment depuis la fin du mois de juillet dernier, qui a été marqué par une importante hausse du nombre des contaminations et des décès, fait-remarquer le journal.

Sur un autre registre, +Challenge+ souligne que la liquidité bancaire est un vrai sujet préoccupant, ajoutant que les besoins du système bancaire sont chiffrés à 110 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 40 milliards en 2017.

L’épargne née du gel de la consommation, 25 milliards, ne s’est pas retrouvée chez les banques de dépôt, ajoute l’auteur, relevant que l’arme décisive est nécessairement la confiance des déposants. Quand c’est l’incertitude, les gens préfèrent le cash, c’est une règle immuable, seule la confiance dans l’avenir fera grimper les dépôts et ce n’est pas la responsabilité du système bancaire, conclut-il.

Maroc : l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre en mode virtuel

L’édition 2020 de l’Africa Security Forum aura lieu le 7 décembre prochain en mode virtuel, a annoncé vendredi un communiqué des organisateurs.« Compte tenu des contraintes sanitaires liées à la Covid-19, le comité directeur du Centre de recherches et d’études géostratégiques +Atlantis+ en étroite collaboration avec le bureau exécutif de l’Africa Security Forum, a décidé l’annulation, dans son format habituel, de l’édition 2020 de l’Africa Security Forum qui devait se tenir en décembre de cette année », souligne la même source.

Afin de maintenir la dynamique entamée et la volonté de participer à la réflexion générale sur la pandémie de la Covid-19 en Afrique, une conférence de type Webinar avec un panel de conférenciers sera organisée le lundi 7 décembre 2020, précise-t-on.

Cette rencontre se tiendra uniquement en langue anglaise et sur une durée maximale de trois heures avec une participation qui restera sur invitation, ajoute le communiqué

Les informations concernant les conférenciers ainsi que les détails du Forum, seront communiquées au cours de la deuxième quinzaine du mois de novembre, selon la même source.

L’Africa Security Forum, un événement d’envergure internationale, est un espace de réflexion et de convergence des initiatives, afin d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux enjeux auxquels le continent doit faire face aujourd’hui comme demain.

L’édition 2019 de l’Africa Security a retenu comme thème « l’Impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière, les élèves contaminés par la Covid-19, la levée de fonds par le trésor public et le plan de relance industrielle 2021-2023.+Al Massae+ écrit qu’après la mise en garde du ministre sur l’éventuel développement des cas cliniques et l’augmentation exponentielle d’individus affichant des symptômes du Covid-19, c’est au tour du directeur du département de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, de tirer la sonnette d’alarme à l’approche de la saison de la grippe annuelle.

Dans sa dernière lecture des récentes statistiques épidémiologiques, le professeur connu auprès du grand public par « Mr Coronavirus », montre que le taux des porteurs du Covid-19 ne présentant aucun symptôme atteint les 74,9% de l’ensemble des cas contaminés, pour seulement 1% de cas critiques et 0,4% de cas en état de danger.

Si la Covid-19 affecte les individus de différentes manières, la plupart des personnes infectées développent une forme légère, voire modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Les symptômes les plus fréquents demeurent la fièvre et la toux sèche et l’apparition de signes de fatigue, fait savoir la publication.

+Aujoiurd’hui le Maroc+ rapporte que le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement a révélé dans un exposé sur la rentrée scolaire  devant le Conseil de gouvernement le jeudi 24 septembre, que 413 contaminations au coronavirus  ont détectées parmi les élèves, 807 parmi les enseignants et 208 parmi les cadres administratifs et autres .

L’enseignement à distance a été adopté au niveau de 2.265 établissements scolaires qui comprennent plus de ‪972.000 élèves. En outre, 118 établissements accueillant environ 61.000 élèves ont été fermés, suite à la détection de cas de contamination.

+L’Economiste+ indique que le Maroc vient tout juste de boucler son emprunt obligataire à l’international. Contre tout attente, le Trésor n’a émis ses obligations souveraines que pour 1 milliard d’euros, soit 500 millions d’euros sur la maturité 5 ans au taux de 1,90% et 500 millions sur la maturité 10 ans avec un spread de 2,40%.

Selon des sources du marché, les conditions de cette levée sont globalement « bonnes » même si « le royaume était plutôt attendu sur une sortie de 2 milliards d’euros ». Certains professionnels s’interrogent sur le recours à l’Eurobond estimant que le marché en dollars semblait être meilleur en termes de profondeur.

Cette levée servira à rembourser le milliard d’euros obtenu en 2010, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement planche sur un plan de relance industrielle 2021-2023. Cette nouvelle stratégie comprend 5 axes. Le premier vise à accompagner les filières industrielles et renforcer leur intégration afin de démultiplier la création d’emplois et de valeur.

Le deuxième a pour objectif de développer l’entrepreneuriat industriel et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels.Le troisième axe a pour but de se positionner comme un partenaire international stratégique dans le contexte de resserrement des chaînes de valeur.Le 4e axe, lui, vise à décarboner la production industrielle pour améliorer la compétitivité du secteur et renforcer sa attractivité. Le dernier axe veut inscrire le secteur industriel marocain dans une démarche d’innovation.

C’est ce qu’a dévoilé le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, lors du conseil national de l’entreprise (CNE) tenu ce jeudi par visio-conférence.

Le Maroc lève 1 milliard d’euros sur le marché financier international

Le Maroc a émis, jeudi, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions d’euros chacune, a annoncé le ministère de l’Economie et des finances.La première, d’une maturité de 5 ans et demi, est assortie d’un prix de 99,374% et d’un taux de rendement de 1,495%, soit un coupon de 1,375%.

La seconde tranche, d’une maturité de 10 ans, est assortie, elle, d’un prix de 98,434% et d’un taux de rendement de 2,176%, soit un coupon de 2%, explique un communiqué du ministère.

Ce succès, poursuit le ministère, confirme la confiance dont bénéficie le Maroc auprès des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation. D’autant qu’il intervient dans un contexte difficile marqué par les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie de la Covid-19 et à son impact sur la qualité du crédit des émetteurs.

Cette émission fait suite à un NetRoadshow mené par le ministère marocains des finances à travers lequel, ajoute le communiqué, ont été mises en exergue la stabilité politique dont bénéficie le Royaume et la résilience de son cadre macro-économique confirmées par le niveau «Investment grade» octroyé par les agences de notation S&P Global Ratings et Fitch Ratings, ainsi que la portée des réformes menées sous la conduite du souverain sur le sentier du développement pérenne et de construction d’un Etat de droit, démocratique, moderne et ouvert sur le monde.

Ce NetRoadshow a également constitué l’occasion de faire part aux investisseurs des mesures économiques et sociales prises par le Maroc pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire et impulser la relance de l’économie marocaine.

Pour rappel, la dernière sortie du Royaume à l’international remonte à novembre 2019 pour le même montant. Le pays avait alors décroché un taux d’intérêt historiquement bas, signant un retour remarquable sur ce marché après des années d’absence.

La coopération multilatérale gage pour la mise en œuvre de la feuille de route énoncée dans les ODD (ministre marocain des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a souligné que le Royaume s’est toujours distingué en tant que promoteur de tolérance et de coexistence entre les nations, de messages de paix et de respect des religions et des diversités culturelles au sein des enceintes multilatérales.Dans sa déclaration prononcée lors d’une conférence ministérielle virtuelle sur la responsabilité de protéger, tenue en marge des travaux de la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre marocain a précisé que cela nécessitera de supprimer les cloisonnements entre les différents domaines de coopération multilatérale afin de mettre pleinement en œuvre la feuille de route énoncée dans les Objectifs de Développement Durables à l’horizon 2030, en particulier l’Objectif 16 sur la « paix, la justice et des institutions fortes ».

Il a signalé que dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, « nous avons la responsabilité particulière de joindre nos efforts pour mettre en œuvre l’ambitieux programme adopté en 2005, sur la base d’une coopération multilatérale axée sur les résultats et fondée sur des données basées sur des preuves ».

Le ministre a conclu son allocution en indiquant que s’il y a une leçon à tirer de la pandémie de la Covid-19, c’est que les Etats ne peuvent assumer cette responsabilité en agissant séparément, sans aucune coordination et que le seul moyen de surmonter ce défi c’est la coopération multilatérale sur la base des principes d’égalité des Etats et de respect de leur souveraineté nationale tels que consacrés dans le droit international.

A signaler que le principe de responsabilité de protéger a été adopté par les Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse.

La Conférence ministérielle entre dans le cadre d’un processus initié depuis 2005 visant à promouvoir les principes du Droit international humanitaire pour lutter contre le génocide et les atrocités de masse.

Le Maroc et les USA se félicitent du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire au Maroc, Abdellatif Hammouchi a reçu jeudi à Rabat, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, David Fischer, et ce dans le cadre des relations de coopération bilatérale dans les différents domaines sécuritaires.Les deux parties ont évoqué les différents sujets sécuritaires d’intérêt commun notamment les mécanismes de coopération et de coordination en matière de lutte contre les risques du danger terroriste, l’extrémisme violent, le crime organisé et leurs liens croissants dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel, indique un communiqué de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Elles ont aussi abordé les moyens à même de mettre en valeur cette coopération devenue un modèle à suivre dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, souligne la même source.

Les deux parties ont également passé en revue les mécanismes de développement et de renforcement de la coopération entre les services sécuritaires marocains et les agences américaines de sécurité dans le domaine de lutte contre les risques et dangers liés à la criminalité transnationale organisée, outre l’échange d’expertises et d’expériences.

Au terme de cette rencontre, le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat se sont félicité du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire, exprimant la disposition des deux pays à développer les niveaux de cette coopération en contribution à la paix et à la stabilité mondiales, conclut le communiqué.

Maroc : Le derby casablancais se solde par un nul blanc

Le derby casablancais entre le Raja, leader du championnat marocain de football et son dauphin de Wydad s’est soldé sur un score nul (0-0), jeudi en soirée au complexe Mohammed V à Casablanca.Mettant aux prises le premier au deuxième du classement général, mais aussi deux demi-finalistes de la Ligue des Champions 2020 de la CAF, le 128e derby casablancais, comptant pour la 25e journée du championnat, a abouti à un nul qui n’arrange les affaires d’aucune des deux équipes mais qui semblait quand même satisfaire les deux parties.

Ce résultat met davantage de pression sur les deux éternels rivaux et permet à la Renaissance de Berkane de revenir à 2 points du Raja et à un seul point du WAC.

Toujours fidèle à son scénario prédominant, le derby qui s’est déroulé sans public en raison  des mesures préventives anti-Covid-19, a démarré avec beaucoup de prudence de la part des deux pôles footballistiques de Casablanca, surtout que la défaite éloignerait le perdant encore plus du titre de la saison. Aucune des deux équipes n’a réussi à prendre l’avantage au niveau de la possession du ballon.

La première mi-temps n’a connu que deux occasions franches, une de chaque côté. Ayoub El Amloud a failli surprendre Anas Zniti avec un tir de la surface (35e), alors que Omar El Arjoune poussait Reda Tagnaouti à sortir une belle parade pour éloigner son tir à la 38e minute.

De retour des vestiaires, les deux équipes affichaient plus d’ambition. Badiae Aouk testait ainsi la vigilance d’Anas Zniti dès la 48e, alors que le coach du Raja remplaçait Soufiane Rahimi par un attaquant de pointe, Hamid Ahaddad (le buteur du derby aller). Le coaching de Jamal Sellami se poursuivait quelques minutes plus tard et apportait encore plus de fraîcheur à l’attaque des Aigles Verts, avec l’entrée en jeu de Abdelilah Hafidi et de Mahmoud Benhalib. Ces changements ont permis au Raja de dominer légèrement son adversaire pendant la dernière demi-heure. Le match s’achève sur un score blanc. Un derby à oublier.

Economie et sécurité s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le point de presse du gouverneur de la banque centrale, la problématique de la création monétaire, l’émission d’obligations souveraines à l’international et le renforcement des mesures sécuritaires sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce jeudi. +Aujopurd’hui le Maroc+ souligne que dans sa sortie médiatique (en mode virtuel) à la suite de la tenue du Conseil de la banque centrale, le gouverneur Jouahri n’a pas mâché ses mots et en a profité pour envoyer des messages à distance en direction du gouvernement.

Gestion de la pandémie, plan de relance de l’économie, conduite de certaines réformes, cohérence et pertinence des politiques publiques… tout y est passé y compris la capacité de la majorité actuelle à faire preuve de solidarité pour soutenir les réformes, souligne la publication, notant que le patron de la banque centrale y a mis les formes mais il n’en demeure pas moins que ses messages, réflexions et recommandations étaient directs et limpides.

Abdellatif Jouahri sait de quoi il parle d’autant plus qu’il maîtrise parfaitement bien le sujet ayant lui-même été ministre des finances pendant longtemps et à des périodes des plus difficiles qu’ait traversées l’économie du pays, poursuit le quotidien, estimant que « ses messages à distance sont à méditer ».

Sous le titre «planche à billets», +l’Économiste+ souligne que pour de nombreux économistes, produire, imprimer de l’argent est la clef de la relance: plus il y aura d’argent, plus il y aura d’achats et le tour sera joué.

Hélas, ça ne marche pas comme cela, déplore le journal, notant que pour chaque billet de 100 DH, 66 DH vont devenir tout de suite des importations; car le Maroc importe deux fois plus qu’il n’exporte et sur les 33 restants, une partie filera dehors l’année suivante.

« Ce n’est pas fini. Le déficit de la balance commerciale va se creuser, alors que les recettes du tourisme sont au plus bas », prévient-elle, estimant que cette solution n’est pas la meilleure idée à mettre en œuvre surtout en ce moment.

La même publication révèle que « le ministère des Finances vient de procéder à une émission d’obligations souveraines à l’international ». Il assure que le département de tutelle est passé à l’acte en mandatant les banques conseils pour l’opération, mercredi 23 septembre.

Le journal affirme qu’il s’agit de Barclays, BNP Paribas, J.P Morgan et Natexis, qui l’avaient déjà accompagné lors de la précédente sortie de novembre 2019 qui lui a permis de lever 1 milliard d’euros à des conditions très avantageuses avec un taux d’intérêt de 1,5%.

Pour le quotidien, le recours au même consortium et le choix de ce timing pour sortir permettraient au Maroc de « décrocher les meilleures conditions de financement ». C’est dans cette optique que les banques conseils ont, selon le journal, déjà lancé l’appel à souscriptions auprès des investisseurs étrangers. Le quotidien croit savoir que « l’opération se fera exclusivement en euro sur deux maturités longues de 5 ans et 10 ans ». Le montant de la levée n’a cependant pas encore été divulgué.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les services de sécurité viennent de renforcer le contrôle de l’utilisation et de la vente du nitrate d’ammonium, ainsi que d’autres substances chimiques comme le soufre ou encore l’acide chlorhydrique.

Les autorités locales et les services de sûreté nationale, dont les renseignements généraux à travers le Royaume, ont ainsi reçu une note les invitant à resserrer le contrôle de la manutention et l’utilisation de ces composés chimiques.

Selon le quotidien qui cite des sources proches du dossier, le ministère de l’Intérieur, qui vient ainsi de diffuser ces nouvelles directives auprès de ses services extérieurs ainsi qu’auprès des services de la Direction Générale de la Sûreté Nationale au niveau de toutes les provinces et préfectures, veut empêcher que ces produits ne tombent entre les mains des milieux terroristes.

Le renforcement du contrôle du réseau de distribution de ces trois produits intervient après que les services du BCIJ ont pu neutraliser une cellule terroriste particulièrement dangereuse composée de cinq membres. Ces éléments terroristes, arrêtés dans quatre villes différentes étaient justement en possession de quantités suffisantes de ces produits chimiques pour confectionner des engins explosifs.

La BERD débloque 20 millions de dollars pour les exportateurs et importateurs présents au Maroc

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a octroyé une ligne de financement du commerce extérieur de 20 millions de dollars à crédit agricole du Maroc (CAM), pour soutenir les exportateurs et importateurs présents dans le Royaume.« Il s’agit du premier partenariat de la BERD et du Crédit Agricole du Maroc », indique un communiqué de CAM, ajoutant que cette ligne de financement du commerce extérieur, multidevise et non-engagée, sera déployée pour émettre des garanties en faveur des banques confirmatrices et pour fournir un financement en devise destiné à des transactions commerciales d’exportations ou d’importations.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du Programme de facilitation des échanges (TFP) de la BERD. En intégrant le TFP, CAM a ainsi accès à un réseau de plus de 100 banques émettrices et 800 banques confirmatrices partenaires de la BERD.

Cette ligne offrira également au CAM une enveloppe de financement en devise visant l’accompagnement de ses clients importateurs et exportateurs.

Quatrième Banque de la place, le CAM présente aujourd’hui un total bilan de plus de 10 milliards € et un encours de crédits de 8 milliards d’euros dont plus de la moitié est affectée au secteur agricole, agroalimentaire et aux activités économiques en milieu rural.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et l’un de ses pays d’opérations depuis 2012. À ce jour, la BERD a investi près de 2,5 milliards d’euros au Maroc dans le cadre de 66 projets.

L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.

Maroc : La Banque centrale plaide pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking

Le gouverneur de la banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, a plaidé, mardi, pour l’opérationnalisation et dans « les meilleurs délais » du mobile banking, comme instrument incontournable d’inclusion financière et de lutte contre le cash, dont le niveau a largement augmenté durant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.Cet outil permet des gains significatifs au niveau du temps et du coût de l’exécution des opérations, a-t-il expliqué lors d’un point de presse tenue en mode visioconférence à l’issue de la 3ème réunion trimestrielle du conseil de de la banque centrale pour l’année 2020.

« Nous sommes à 1,5 million de wallet », a-t-il fait savoir, assurant que, sur le plan technique, tous les essais des switchs ont été effectués, alors que les sept comités de travail relatifs à la mise en place de l’inclusion financière « sont en place et avancent valablement ».

Il a souligné l’importance du Parlement comme partie prenante pour faire naître cet écosystème, notant que le Royaume « a perdu trop de temps » pour la mise en place de cet instrument si important pour l’inclusion financière et la lutte contre le cash.

Maroc : Saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis près de Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont avorté une tentative de trafic de drogue et saisi une tonne et 993 kilogrammes de résine de cannabis, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les éléments de la police avait repéré une voiture utilitaire soupçonnée de trafic de grandes quantités de drogues au niveau de la route nationale aux alentours de Tit Mellil (région de Casablanca). Le conducteur de la voiture et son compagnon ont refusé d’obtempérer, exposant la vie des fonctionnaires de la police à des menaces sérieuses et dangereuses avant de s’enfuir à bord d’une autre voiture légère, laissant derrière la voiture utilitaire à proximité de la région de Had Soualem.

Les recherches et enquêtes préliminaires ont révélé que la voiture saisie portait de fausses plaques d’immatriculation, tandis que la fouille de la voiture a permis d’y découvrir quelque 1.993 kilogrammes de résine de cannabis.

Une enquête préliminaire a été ouverte, sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier les suspects impliqués dans cette affaire, conclut le communiqué.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 octobre prochain.

Le 17 septembre courant, les services sécuritaires opérant au port de Tanger-Med ont saisi une quantité de 920 kg de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire immatriculée à l’étranger et qui s’apprêtait à embarquer vers un pays européen.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc membre de la délégation de haut niveau de l’OIF pour le Mali

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a désigné l’Ambassadeur du Maroc à Abuja, Moha Ouali Tagma, comme membre de la délégation de haut niveau de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) chargée d’accompagner le processus de transition civile au Mali.Cette nomination est une reconnaissance de l’engagement du Maroc au service de la paix et de la stabilité régionale, et du rôle sage et constructif du Royaume, au Mali, mais aussi en Libye et ailleurs, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Diplomate depuis près de 40 ans, M. Tagma  a notamment été ambassadeur du Maroc à Dakar  et à Varsovie. Il a servi en tant que membre de la mission permanente du Maroc auprès de l’ONU à Genève. Au terme de son mandat à la tête de la Direction Afrique au ministère, M. Tagma a été nommé en 2016 Ambassadeur du Maroc à Abuja.

 Conduite par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal et actuel Vice-président de l’Assemblée nationale, la délégation de L’OIF pour le suivi de la situation au Mali, comprend également Mme Nadia El Yousfi, députée au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, membre du Bureau de la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

La mise en place de la délégation de haut niveau s’inscrit dans le cadre de la résolution adoptée le 25 août par la 111ème session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durables et crédibles prenant en considération les attentes des citoyens maliens, précise l’OIF.

En étroite coordination avec les partenaires internationaux, tout principalement la CEDEAO et l’Union Africaine, la délégation de haut niveau sera chargée d’appuyer la Secrétaire générale de la Francophonie dans l’accompagnement du processus de transition civile, ajoute la même source.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La sortie du trésor à l’international, les tests du vaccin anti-Covid-19, la situation économique de la RAM et la relance touristique sont les principaux sujets abordés par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+L’Economiste+ rapporte que tout est prêt pour l’émission d’obligations souveraines du Maroc à l’international. Le journal annonce que « la levée sur les marchés financiers internationaux pourrait intervenir entre fin septembre et début octobre ». Il indique également que « le traditionnel road show qui précède une telle sortie est prévu dans les tous prochains jours, uniquement par visioconférence ». Le Trésor compte « emprunter 2 milliards d’euros sur les deux prochains exercices (2020 et 2021) alors que, dans la loi de finances rectificative, il a inscrit un montant de 60 milliards de dirhams à mobiliser via la dette extérieure pour cet exercice ».

Pour le quotidien, ce montant est « quasiment dérisoire » en raison de « l’épuisement des ressources locales » et du « manque d’épargne ». Il estime le besoin restant au Trésor pour se financer à 46 milliards de dirhams, compte tenu des importantes dépenses, notamment liées à la pandémie du coronavirus sur fin 2020. D’où un appel à lever un montant supérieur à 20 milliards de dirhams.

Le journal va même plus loin, affirmant que « le Trésor a toutes les capacités pour aller plus loin, jusqu’à 5 milliards d’euros, pour se donner plus d’air ».  Il se dit convaincu de la faisabilité d’une levée d’une telle ampleur suite aux importantes injections de liquidité de la FED et de la BCE sur les marchés financiers ces dernières semaines.

+Assabah+ relève que les forces armées (FAR), les forces auxiliaires, la gendarmerie royale, la direction générale de la sécurité nationale (DGSN) et les autres services sécuritaires et de renseignement militaires et civiles sont les premiers à répondre à l’appel de la nation, chaque fois qu’elle le demande.

En effet, dès que la liste a été ouverte pour l’inscription des volontaires pour les tests du vaccin anti-Covid-19, les éléments des différents départements de l’Etat-major général des FAR et des services sécuritaires ont fait montre d’un sens élevé du devoir et du sacrifice. Bien plus, le nombre de volontaires représentait plus de six fois l’effectif demandé par les autorités sanitaires compétentes, rapporte le quotidien.

Par ce sacrifice, ils ont ainsi poursuivi leur mission dans la lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19, aussi bien sur le plan médical que sécuritaire. Ceci, fait remarquer la publication, au moment où certaines parties, non expressément nommées et qui mettaient à profit cette conjoncture pandémique pour bénéficier d’indemnités, n’ont pas réagi.

Et de rappeler que les essais cliniques se déroulent au Maroc, sur la base des accords conclus entre Rabat et Pékin. 

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit  que sur les quelque 60 appareils que compte la flotte de la Royal Air Maroc (RAM), il a été décidé d’en retirer une vingtaine du trafic pour réduire les charges à un niveau soutenable et adapté à la baisse d’activité, notant que ces vingt appareils peuvent demain être utilisés pleinement pour connecter les principales destinations touristiques marocaines aux principaux marchés émetteurs.

Un modèle de compagnie low-cost est aujourd’hui possible voire nécessaire à condition de ne pas refaire les erreurs de la triste expérience dénommée Atlas Blue, soutient le quotidien, ajoutant que ces vingt appareils peuvent tout aussi être mobilisés et exploités dans un modèle de compagnie low-cost dédié au continent africain.

+L’Economiste+ souligne que le tempo d’une industrie touristique qui tente de se relever est donné ici et là par quelques échos de communication officielle, notant que les essais sont largement justifiés au regard de l’effroyable crise que ce secteur traverse.

Le Maroc a encore une carte en main, le fait de pouvoir compter sur la proximité de ses marchés émetteurs, majoritairement méditerranéens, explique le journal, notant que cette reconquête aura pour prérequis un gros travail de mise en confiance sur le respect des mesures de protection sanitaire tout au long de la chaine du produit touristique.

Covid-19: Le Maroc, 2ème pays le plus touché du continent

La montée en flèche des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ces derniers mois, a placé le Maroc au 2ème rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique juste derrière l’Afrique du Sud qui compte 700.000 cas confirmés.Le Maroc, qui enregistre à ce jour 103.119 cas confirmés, dont 1855 décès, continue de gravir la sinistre hiérarchie mondiale et africaine des pays les plus touchés par le nouveau coronavirus.

En effet, en quelques semaines seulement, le Royaume a accumulé les cas de contaminations depuis la sortie d’un confinement généralisé de près de trois mois, (mars- juin 2020).  

Dans cette pente dangereuse où la moyenne de l’incidence quotidienne des nouveaux cas dépasse, désormais la barre des 2.000 contre à peine une centaine il y a encore trois mois, le Maroc vient de dépasser l’Egypte (102.015 cas), pays pourtant trois fois plus peuplé que le Royaume.

Aussi, le Maroc devance deux autres nations des plus peuplées à savoir l’Ethiopie et le Nigéria qui comptent respectivement 69.709 et 57.242 cas recensés.

Cette situation pandémique met à rude épreuve les responsables marocains qui se trouvent entre le marteau de la flambée des cas d’infection et l’enclume de prendre en charge des patients touchés.

Il est établi que la crise née du Covid-19 a lourdement impacté certains secteurs. Elle a eu un effet dévastateur sur tous les filets sociaux et économiques. De nombreux piliers du quotidien des citoyens ont été bousculés. Ceci ne manquera pas, non plus, de rebattre les cartes de larges pans économiques.

En espérant une baisse du nombre de cas de contamination, les Marocains se doivent de redoubler d’efforts et de se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines.

ONU : Le Maroc toujours engagé en faveur du multilatéralisme

Le Maroc, qui s’est toujours engagé en faveur du multilatéralisme, prend part à la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient pour la première fois de manière virtuelle, dans un contexte de pandémie mondiale.La thématique retenue pour cette année est « L’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : Réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme ».

Cette assemblée générale sera l’occasion pour le Maroc de réaffirmer « sa foi dans le multilatéralisme, renouveler sa confiance dans l’organisation universelle et plaider pour davantage de solidarité et de coopération internationales dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 », indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail.

Le multilatéralisme a été une constante de la politique étrangère du Royaume, dès son adhésion à l’ONU, le 12 Novembre 1956. Depuis Son accession au trône, le Roi Mohammed VI a décliné une vision ambitieuse basée sur les principes de solidarité et de coopération autour des trois piliers de l’action des Nations Unies que sont « Paix et sécurité » , « Développement » et « Droits de l’Homme ».

Le Royaume contribue ainsi activement au maintien de la paix et de la sécurité mondiales, plaide de manière active en faveur d’un développement durable et équitable, et œuvre pour la promotion et pour le respect des droits de l’Homme, faisant ainsi siennes les valeurs portées par les Nations Unies.

Santé, agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la situation épidémiologique au Maroc, à la campagne agricole et à la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD).Sous le titre, « La bataille régionale », +Al Bayane+ relève que la lutte contre la Covid-19 se poursuit à pied ferme dans nombre de villes du pays, citant la métropole du royaume qui s’est enlisée au point de la cadenasser de toute part.

Aussi bien la cité ocre que la ville du détroit, la crise s’accroît pour accabler respectivement le tourisme endolori et le trafic en décadence, fait remarquer le journal, ajoutant que la capitale du Souss, jadis quasiment indemne, croule à grand régime sous l’assaut pandémique.

Les cas vacillent, sans répit, autour des 2500 par jour et les décès s’étendent au quotidien à la quarantaine, déplore-t-il, estimant qu’il s’agit d’un bilan journalier fort préoccupant dont la courbe n’est pas du tout prête à fléchir.

+L’Opinion+ écrit que dans le contexte de la pandémie du Coronavirus, la demande en matière de médicaments et de tests PCR a connu une hausse sans précédent. D’une part, l’affluence accrue des citoyens aux pharmacies, conjuguée à une gestion discutable du gouvernement, a causé une rupture de stock d’un grand nombre de médicaments.

D’autre part, certains réactifs indispensables dans le processus des tests PCR, étant fabriqués par un petit nombre de laboratoires à l’international, commencent à manquer dans plusieurs pays du globe.

Au Maroc, où plus de 2.500.000 tests PCR ont été effectués depuis le début de la pandémie, l’arsenal de l’industrie pharmaceutique ne manque pas d’apporter sa contribution et peut aujourd’hui couvrir deux étapes des tests grâce à une production locale. Ce qui n’empêche nullement la persistance d’un risque réel de pénurie, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ relève que la campagne agricole 2020-2021 démarre sous de bons auspices, soulignant que les chiffres de certaines filières, notamment arboricoles, comme l’olive et les agrumes, sont très prometteurs.

Les derniers indicateurs relatifs aux performances à l’export des produits agricoles sont largement au vert, poursuit le quotidien, ajoutant que tout cela malgré des conditions climatiques très difficiles en 2020 et une conjoncture extrêmement perturbée à cause de la crise sanitaire.

Il y a une douzaine d’années, quand le Plan Maroc Vert se mettait en place suite aux directives et orientations royales, le secteur agricole n’affichait pas vraiment la forme, rappelle-t-il, notant que la stratégie sectorielle a fini par payer en redonnant à l’agriculture son positionnement naturel comme un des principaux moteurs de l’économie et pilier des équilibres sociaux.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a appelé, vendredi, les Nations-Unies à créer un fonds spécial afin d’appuyer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au niveau du continent africain, indiquant que le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, « continue de tenir ses engagements afin de renforcer le développement international dans le cadre de nos partenariats qui placent l’Afrique au cœur de leurs préoccupations ».

« Nous tenons à accorder toute l’attention nécessaire à l’Afrique afin de renforcer son immunité face à la crise, et nous réitérons l’appel du Maroc aux Nations-Unies pour créer un fonds spécial afin d’appuyer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable en Afrique », a-t-il souligné lors d’un événement de haut niveau consacré aux ODD, intitulé « SDG Moment » (Instant des ODD) organisé, sous un format virtuel, pour la première fois à l’initiative du Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la 75è session de l’Assemblée générale.

Il est temps que le Fonds africain d’intégration soit rendu opérationnel

Par Hicham Alaoui — L’intégration régionale est indispensable à la croissance des économies africaines et fait partie intégrante des stratégies de développement élaborées par l’Afrique depuis son indépendance.Elle constitue l’objectif le plus important du continent au cours des six dernières décennies. En effet, l’Agenda de développement à l’échelle de l’Afrique, préconisé par l’Union africaine (UA), repose sur l’intégration régionale et la formation d’une Communauté économique africaine. Cette vision d’une Afrique intégrée a été inscrite dans le Traité d’Abuja de 1991 et dans l’Agenda 2063 de l’UA.

Selon la feuille de route de l’intégration régionale en Afrique, les Communautés économiques régionales (CER) sont les éléments constitutifs de la Communauté économique africaine, qui doit être créée selon une approche séquentielle en six étapes de 34 ans.

À l’heure actuelle, on observe un engagement croissant en faveur de l’intégration régionale, ainsi qu’une reconnaissance accrue du fait que l’action concertée et les approches régionales sont essentielles pour atteindre les objectifs de développement en Afrique, selon le rapport d’étape sur l’intégration régionale qui sera soumis à la 2ème réunion de coordination semestrielle entre l’UA, les CER et les mécanismes régionaux, qui aura lieu par visioconférence le 22 octobre prochain à Addis-Abeba.

D’après ce rapport, dont APA a eu une copie, les actions vers une intégration africaines se sont manifestées, à titre d’exemple, par l’annonce, au sommet de Kigali en 2018, de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui l’un des projets phares du continent.

La ZLECAf ouvre la voie au renforcement des échanges entre les pays africains, ce qui stimulera la croissance économique et le développement du continent. Elle permettra à l’Afrique de rassembler ses marchés fragmentés et de rétablir la confiance de ses peuples à l’égard de l’intégration régionale.

Cet élan doit donc être maintenu, insiste le rapport, estimant que pour que l’intégration régionale produise les avantages escomptés en matière de commerce, d’investissement, de paix, de sécurité et surtout, de transformation économique et de développement durable tant recherchés, les institutions continentales, les CER et les ministères, départements et agences concernés au niveau national doivent comprendre les principaux enjeux et contraintes pour pouvoir formuler et coordonner des stratégies et des politiques appropriées et réussir la mise en œuvre des différents projets et programmes de développement régional.

Les institutions d’appui connexes et les autres acteurs, notamment le secteur privé et la société civile doivent également jouer efficacement leur rôle. Cela nécessite des capacités adaptées et suffisantes en matière de ressources humaines et institutionnelles, de gestion des connaissances, de cadres juridiques, de soutien du secteur privé et de ressources financières requises pour mettre en place les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre des projets et programmes, recommandent les auteurs du rapport.

En fait, la faiblesse des capacités institutionnelles, la médiocrité des mécanismes de recherche et de gestion des connaissances et le manque de personnel compétent dans les secrétariats / commissions des CER et autres institutions régionales ainsi qu’au sein des unités ministérielles chargées de l’intégration régionale au niveau national sont quelques-uns des facteurs qui ont été identifiés comme causes du ralentissement des processus d’intégration régionale sur le continent, fait observer le document.

« Ce ralentissement se manifeste de plusieurs manières aux niveaux régional et national, au sommet desquelles on observe la mauvaise exécution, ou la non-exécution partielle ou totale des mesures convenues. Tous ces facteurs, associés à la nécessité d’une utilisation efficace des ressources, nécessitent des systèmes internes solides au sein des CER pour une meilleure coordination et une meilleure facilitation apportée aux États membres pour leur permettre de mettre en œuvre les engagements régionaux », fait-il remarquer.

Pour les auteurs du document, il est décourageant de constater que le continent ne dispose pas d’un fonds spécifique pour le financement de son programme le plus importante, à savoir l’intégration régionale, soulignant l’impératif de rendre opérationnel le Fonds africain d’intégration pour que le continent africain puisse mettre en œuvre le Traité d’Abuja et l’Agenda 2063.

Et de constater que le financement de l’intégration régionale sur le continent est terriblement « insuffisant ». « Malheureusement, ce sont les donateurs qui financent la plupart des projets et programmes d’intégration régionale en Afrique et pourtant, d’autres sources de financement existent mais elles n’ont reçu l’attention voulue, et se sont même heurtées à une certaine résistance », déplore-t-il

Il faut bien savoir que sans financement, l’Afrique perd les avantages de l’intégration; et sans contrôle des ressources, l’Afrique perd même le contrôle du programme, insiste le document.

Selon le rapport, les meilleures pratiques de la CEDEAO nourrissent toutefois un certain espoir: le prélèvement communautaire fonctionne avec succès, rapportant plus de 600 millions de dollars par an.

Le degré de dépendance de l’UA, des CER et des États membres vis-à-vis des donateurs, combiné à la qualité de l’aide extérieure et du partenariat avec les donateurs qui nécessitent de l’harmonisation, de la responsabilisation et de l’alignement, soulève de nombreuses questions, relève le document, notant que de nombreux États membres ne versent pas leurs contributions annuelles à l’UA et aux CER, laissant les donateurs combler les déficits de financement dans les budgets de fonctionnement et couvrir la plupart des budgets-programmes.

L’Afrique a besoin d’un mécanisme spécifique pour garantir le financement de l’intégration régionale. L’Union africaine devrait mettre en oeuvre le Fonds d’intégration africaine (FIA) pour lequel une étude de faisabilité a été réalisée en 2013 et un rapport soumis.

Ce Fonds contribuera à renforcer l’appropriation par l’UA et les CER de leurs programmes et projets. Il permettra également à l’UA et aux CER de financer leurs besoins prioritaires – par rapport aux situations dans lesquelles les donateurs mettent l’accent sur leurs propres priorités.

Le Fonds permettra aussi de faire en sorte que les donateurs ne sélectionnent pas leurs projets préférés et que les projets peu attrayants mais revêtant une importance capitale pour le processus d’intégration régionale soient financés.

Le Fonds peut réduire les coûts de transaction et les charges administratives de la CUA et des CER et permettra l’articulation des stratégies et des plans d’action coordonnés des donateurs, ce qui aura un effet positif sur la capacité de l’UA, des CER et des États membres à entreprendre les réformes et les projets prioritaires envisagés.

D’après les auteurs du rapport, le Fonds africain d’intégration devait être une « facilité financière » articulée autour de deux « guichets », à savoir le guichet « assistance technique et subventions » et le guichet commercial. Le premier devrait offrir des subventions, une assistance technique, des services consultatifs et un soutien institutionnel; tandis que le guichet commercial devrait servir de fonds d’investissement et de financement commercial qui fournirait des garanties partielles aux prêts ainsi que des subventions de contrepartie susceptibles de favoriser la mobilisation de ressources supplémentaires auprès des institutions financières nationales, régionales et internationales. 

Bien qu’il soit nécessaire de reconnaître les nombreuses réalisations faites dans le cadre de l’intégration africaine, il faut admettre qu’il reste beaucoup à faire. L’absence de mise en œuvre ou la lenteur dans la mise en œuvre des politiques, projets et programmes continentaux et régionaux demeure un défi important et récurrent sur le continent. La mise en œuvre de la ZLECAf va donc au-delà des simples échanges commerciaux ; Il s’agit d’une opportunité pour le continent de montrer son nouvel engagement en faveur de l’intégration africaine et d’apprécier le rôle de la Zone de libre-échange continentale dans la réalisation du Traité d’Abuja. 

Cette mise en œuvre marquera un une nouvelle étape où les décisions et les initiatives de l’UA seront exécutées avec un élan renforcé; Il et donc permis d’espérer que l’Agenda 2063 sera effectivement réalisé. « Il s’agit-là d’un test décisif de l’engagement des pays africains à l’égard de l’intégration économique », constate le rapport.

Social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur le crime odieux perpétré à Tanger, la pandémie de la Covid-19 et les financements reçus par les associations marocaines.Revenant sur le crime odieux perpétré à Tanger contre le jeune Adnane Bouchouf, la +Nouvelle Tribune+ estime que les autorités en charge de l’ordre et de la sécurité des citoyens doivent absolument et dans les délais les plus brefs possibles, « adopter des procédures pour protéger les plus innocents d’entre nous, les enfants ».

L’hebdomadaire préconise, dans ce sens, de mettre en place les mécanismes tels que ceux qui existent notamment en France comme « alerte enlèvement », qui permettent d’informer très rapidement, par les moyens audiovisuels notamment, sur de possibles kidnapping ou des disparitions inquiétantes, comportant des appels à témoins et la diffusion de photos des victimes et des criminels.

Dans la même lignée, +Finances News Hebdo+ souligne qu’aujourd’hui, il est peut-être temps de poser un vrai débat sur la protection des enfants en général et de briser tous ces tabous qui empêchent la société d’aborder avec eux certains sujets comme l’éducation sexuelle.

Éveiller nos enfants, leur inculquer une certaine capacité de discernement, leur donner les clés pour sonner l’alerte en cas de comportement malsain à leur égard, revient uniquement à mieux les protéger, explique la publication, notant que « sinon, tant que nous resterons prisonniers du «hchouma» et d’une certaine forme de pudeur, ils seront à la merci des pervers ».

Abordant la crise sanitaire, +Telquel+ écrit que les jours se suivent et se ressemblent, et les politiques de « containment » du virus ne bougent pas d’un iota, notant qu’ « au moindre frémissement du Covid-19, une interdiction de circuler, une fermeture d’école, une mise sous scellés d’une usine, un nouveau couvre-feu… ».

On peut certes compatir avec un Etat exténué par l’étirement de cette parenthèse épidémique, ne sachant plus quelles solutions mettre en œuvre pour conserver un semblant de contrôle sur la situation, concède le journal, « mais l’approche manque de finesse, de souplesse ».

+Al Massae+ rapporte que les associations marocaines ont reçu, entre avril 2019 et avril 2020, l’équivalent de près de 400 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) de bailleurs de fonds de provenance étrangère.

Bien sûr, le chiffre réel pourrait être bien plus important si l’on ajoute la somme des montants non-déclarés par ces associations. En effet, ces dernières sont tenues, de par la loi, de faire une déclaration auprès du Secrétariat général du gouvernement (SGG) reprenant la totalité des montants des financements qu’elles auront reçu de bailleurs de fonds étrangers.

Ainsi, explique le quotidien, les services concernés du SGG ont reçu, entre avril 2019 et avril 2020, pas moins de 903 déclarations émanant de 218 associations relatives aux subventions qu’elles ont reçues des pays étrangers ou des associations ou encore des organisations internationales.

Le Maroc signe d’un mémorandum d’entente pour l’acquisition de vaccins anti-Covid-19

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a procédé, vendredi à Rabat, à la signature d’un mémorandum d’entente pour l’acquisition de vaccins anti-Covid-19 produits par la Société « R-Pharm », sous licence du groupe « Astra Zeneca ».Cette signature, qui s’est déroulée en visioconférence entre les deux parties, s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume pour sécuriser l’approvisionnement en quantités de vaccins suffisantes, indique un communiqué du ministère de la Santé.

Le Maroc se positionne au 38-ème rang dans le monde et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de contaminations, 44-ème mondialement et 4-ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès et 32-ème au niveau mondial et 2-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de tests.

A ce jour, le Royaume enregistre 97.264 cas confirmés à la Covid-19, dont 1.755 décès et 76.690 patients guéris de la maladie.

Finale de la ligue des champions d’Afrique 2019: le TAS rejette l’appel du WAC

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa décision finale dans le cadre de la procédure d’arbitrage entre le club marocain du Wydad Athletic Club (WAC), la Confédération Africaine de Football (CAF) et l’Espérance Sportive de Tunis (« EST », Tunisie) concernant la décision rendue le 15 septembre 2019 par le Comité d’appel de la CAF confirmant la décision du Jury disciplinaire de la CAF du 7 août 2019.Le TAS a rejeté l’appel et confirmé intégralement la décision du Comité d’appel de la CAF. Par conséquent, l’Espérance Sportive de Tunis reste le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019.

La Formation du TAS a établi en particulier que la décision des joueurs du WAC de ne pas reprendre la partie après l’interruption de la finale retour à la 59e minute du match constituait bien un abandon au sens de l’article 148 du Code disciplinaire de la CAF et que le Comité d’appel de la CAF avait confirmé à bon droit la décision du Jury disciplinaire de déclarer que le WAC avait perdu la finale retour par forfait. En conséquence, la Formation du TAS a rejeté l’appel, décide le TAS dans un communiqué publié ce jeudi sur son portail.

Pour rappel, La finale de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019 a été disputée par le WAC et l’EST sur deux matches aller-retour. Les deux équipes avaient fait match nul 1-1 lors de la finale aller à Rabat/Maroc le 24 mai 2019.

Le match retour a eu lieu à Radès le 31 mai 2019 et a été gravement perturbé par des incidents sur et en-dehors du terrain. Le match fut ensuite définitivement interrompu suite à la décision du WAC de ne pas reprendre la partie et l’EST fut déclarée vainqueur du match et par conséquent vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019.

Le 5 juin 2019, le Comité exécutif de la CAF a toutefois ordonné aux deux clubs de rejouer le match retour de cette finale sur terrain neutre. Cette décision fut finalement annulée par le TAS le 31 juillet 2019, suite à des appels des deux clubs.

Le 7 août 2019, le jury disciplinaire de la CAF a décidé de sanctionner le WAC en ordonnant la défaite par forfait du match retour de la finale et en imposant une amende totale de 35.000 dollars pour l’abandon du match et pour l’utilisation de fumigènes par ses fans.

Le WAC a déposé un appel contre cette décision auprès du Comité d’appel de la CAF, appel qui a été rejeté le 15 septembre 2019. Ensuite, le WAC a déposé un appel auprès du TAS contre cette dernière décision de la CAF.

Agriculture, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment sur la stratégie « génération verte », la crise du secteur touristique et les enfants contaminés par la Covid-19.Sous le titre « Génération verte », +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que la nouvelle stratégie « Al Jayl Al Akhdar » est tombée à point nommé pour donner un nouvel élan au secteur agricole national.

Cette stratégie commence déjà à donner ses fruits au point que les bailleurs de fonds européens n’hésitent pas à accompagner ce chantier marocain, relève le journal, notant qu’elle fait le pari de l’émergence d’une nouvelle génération de projets et une nouvelle classe moyenne.

Si la production agricole répond à la demande locale et arrive à se frayer un chemin à de nombreux pays dans tous les continents, il est question aujourd’hui de maintenir le cap et capitaliser sur les acquis pour viser encore plus haut et plus loin, préconise-t-il.

Pour sa part, +Al Bayane+, écrit qu’il est bien évident que le tourisme a subi un coup dur en ces moments de crise de santé, relevant qu’un bon hiver ne serait avantageux que si l’on préparait bien en avance.

On se demanderait alors, pourquoi on ne s’était guère remué au début de la pandémie, alors que toutes les opportunités s’étaient données pour anticiper sur les marchés à toucher et les opérateurs à convaincre, se demande l’éditorialiste.

« Notre pays avait bien cette aubaine en mains, mais les décideurs s’étaient dérobés de leur mission au moment opportun et en mordent, sans doute, les doigts après avoir raté le coche », déplore-t-il, estimant que la relance du tourisme est tributaire à présent de l’effort, de la synergie et de la performance de toutes les composantes régionales.

+Al Ittihad Al Ichtirtaki+ rapporte qu’un total de 2420 enfants des deux sexes ont été contaminés par la Covid-19 depuis le début de la pandémie jusqu’à la semaine dernière, soit 2,8% des cas actifs.

Tous les enfants infectés ont guéri et ceux qui sont encore hospitalisés se portent bien et qu’aucun enfant n’est admis dans les services de soins intensifs. Un seul décès est à déplorer parmi cette catégorie. Il s’agit d’une nourrisson âgée de 17 mois qui souffrait d’autres complications sanitaires. 95% des enfants infectés ont été contaminés par des adultes.

Maroc : Nouveau record de cas de contamination avec 2.488 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Par régions, c’est toujours Casablanca-Settat qui affiche le plus grand nombre d’infections enregistrées durant les précédentes 24 heures, à savoir 932 cas. Classement également inchangé pour Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Safi qui occupent respectivement la 2e et la 3e position avec 289 et 311 cas.

Par ailleurs, le nombre des guérisons a atteint à ce jour 74.930 avec 1.962 cas supplémentaires déclarés totalement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 79,3%.

Dans le même intervalle, 28 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 1.714 cas alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,8%.

En outre, le ministère a fait état de quelque 20.215 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 2.224.010 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs a atteint 17.860 personnes, soit une moyenne de 49,2 pour 100.000 habitants.

Parmi ces cas actifs, 260 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 44 sont placés sous respiration artificielle.

Maroc : Le ministre de l’énergie et des mines annonce sa contamination par la Covid-19

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a annoncé avoir été testé positif au coronavirus.Dans un communiqué, le ministre indique avoir effectué les analyses de dépistage du coronavirus (Covid-19), qui se sont révélées positives.

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

La 24ème Assemblée générale sera « historique », selon le SG de l’OMT

La 24ème Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) qu’accueillera Marrakech en 2021 sera « historique », a assuré, mercredi à Tbilissi, son Secrétaire général Zurab Pololikashvili.« La prochaine Assemblée Générale de l’OMT sera historique. Nous ferons tout notre mieux pour en faire l’un des évènements post-pandémie les plus réussis », a-t-il déclaré en marge des travaux de la 112ème session du Conseil exécutif de cette institution spécialisée des Nations Unies.

Dans ce cadre, il a précisé que la rencontre de Marrakech sera l’occasion de discuter de l’avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire, invitant tous les États membres de l’organisation ainsi que le secteur privé à y répondre présent.

Le Secrétaire général de l’OMT a également souligné que le Maroc est « une excellente destination » à promouvoir et « un modèle » dans le secteur du tourisme, mettant en avant la grande expérience du Royaume dans le domaine, ainsi que ses infrastructures.

Pour rappel, le Maroc a été désigné comme pays hôte de la 24ème Assemblée générale de l’OMT lors de la précédente rencontre tenue en septembre dernier à Saint-Pétersbourg, en Russie, par l’obtention de 76 voix sur 107 votes, contre 15 pour les Philippines et 13 pour le Kenya.

La Marine royale marocaine interpelle 186 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens

Des garde-côtes de la Marine royale ont arraisonné, la nuit du 15 au 16 septembre, en Méditerranée et en Atlantique, des embarcations de fortune avec à leurs bords 186 candidats à la migration irrégulière, à majorité des Subsahariens.Les migrants ont tous été acheminés sains et saufs vers les différents ports du Royaume, après avoir reçu les soins nécessaires à bord des garde-côtes de la Marine royale, souligne une source militaire.

Dans le même temps, d’autres garde-côtes ont arraisonné, en Méditerranée, un voilier, deux jet-skis et un go-fast, utilisés dans le trafic de stupéfiants.

Cette opération a permis l’arrestation des trafiquants, dont trois Espagnols et deux Marocains, et la saisie d’environ une tonne de résine de cannabis, fait savoir la source.

Les trafiquants, les moyens nautiques et la cargaison, ont été remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires en vigueur.