Rabat et Paris déterminés à renforcer leur coopération en matière sécuritaire

Le Maroc et la France sont déterminés à renforcer davantage leur coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, a indiqué, vendredi, un communiqué du ministère marocain de l’intérieur.Dans ce communiqué, le ministère relève qu’au cours d’une rencontre, vendredi à Rabat, entre le ministre marocain, de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et son homologue français, Gérald Darmanin, les deux responsables, qui se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales, ont passé en revue les volets afférents à la coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays, notamment ceux ayant trait à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic des stupéfiants et le terrorisme.

Exprimant leur satisfaction par rapport aux efforts déployés, les deux ministres ont affiché leur détermination à renforcer davantage la coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, ajoute la même source.

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont exprimé leur volonté de travailler étroitement en vue de renforcer la coopération sécuritaire entre le Maroc et la France, tant au niveau bilatéral qu’aux niveaux régional et multilatéral, conclut le communiqué.

Le ministre français de l’intérieur s’est par la suite entretenu avec le ministre des marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Gérald Darmanin effectue une visite officielle dans le Royaume dans le cadre du partenariat liant le Maroc et la France.

Ligue des champions d’Afrique : La finale sera disputée en Egypte en cas de duel maroco-égyptien

La finale de la Ligue des champions sera disputée, le 6 novembre en Égypte, en cas de duel maroco-égyptien, selon un tirage au sort effectué, vendredi à Casablanca, par la Confédération africaine de football (CAF).Conduit par le directeur des compétitions de la CAF, Samson Adamu, le tirage au sort a décidé qu’en cas de finale opposant une équipe égyptienne et une autre marocaine, le match sera disputé le 6 novembre en Égypte, a indiqué un communiqué de la CAF publié sur son site internet.

Dans le cas où deux équipes du même pays atteindraient la finale, celle-ci se jouerait dans leurs pays respectifs, souligne la même source.

Pour rappel, les demi-finales de cette prestigieuse coupe mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Al Ahly d’Egypte à Casablanca, alors que le Raja de Casablanca affrontera dimanche le Zamalek. Les deux rencontres se dérouleront au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca.

Les matches retour se joueront respectivement les 23 et 24 octobre 2020 au Caire.

Le Maroc récupère près de 25.000 pièces archéologiques saisies par la Douane française

Le Maroc a récupéré près de 25.500 pièces archéologiques rares touchant essentiellement à la préhistoire et à la paléontologie, saisies par les Douanes françaises en 2005 et 2006.Ces objets archéologiques ont été remis au consul général du Maroc à Marseille, Said Bakhkhar, par le directeur interrégional adjoint des douanes et droits indirects de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), lors d’une cérémonie tenue au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille.

Au total, ce sont 24.459 objets fossiles et archéologiques, trilobites, dents, crânes et mâchoires d’animaux, pointes de flèches et outils taillés et gravures rupestres, provenant de sites pré-sahariens et de l’anti-Atlas, et datant de 500.000 millions d’années et de l’époque du paléolithique et du néolithique (6 130 000 ans /- 6 000 ans), qui vont retourner au Maroc.

Parmi ce trésor inestimable, il y a lieu de citer des gravures rupestres dont certaines datant du Néolithique, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, une pièce exceptionnelle d’autant que de très nombreux faux sont mis en vente, ainsi que des dents de poissons et reptiles datées pour l’essentiel de l’Eocène, seconde époque du Paléogène et seconde de l’ère Cénozoïque (56-33 millions d’années). 

Ces objets archéologiques avaient été interceptés à l’occasion de trois saisies consécutives réalisées par les douanes d’Arles et de Perpignan entre novembre 2005 et novembre 2006.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le lancement du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne, le stress hydrique et l’augmentation des décès liés à la Covid-19.+Le Matin+ rapporte que les activités du nouveau groupe parlementaire d’amitié maroco-mauritanienne ont été lancées mercredi à Nouakchott, au niveau de l’Assemblée nationale mauritanienne, le stress hyrique

Le nouveau groupe comprend 20 députés, représentant toutes les tendances politiques mauritaniennes, aussi bien de la majorité que de l’opposition. La composition du groupe d’amitié est renouvelée à la suite de chaque élection parlementaire, qui se tiennent en Mauritanie tous les cinq ans.

S’exprimant lors de la cérémonie du lancement des activités de ce nouveau groupe d’amitié, le premier vice-président de l’Assemblée nationale mauritanienne, Hamadi Ould Meimou, a affirmé que la Mauritanie et le Maroc entretiennent des liens étroits depuis des siècles, qui ont constitué le socle d’une coopération remarquable et qui se renforcent encore aujourd’hui grâce à la volonté des dirigeants des deux pays.

+Al Massae+ fait savoir que le risque du stress hydrique auquel fait face le Maroc a été au coeur du rapport national relatif à la mise en oeuvre des Objectifs du développement durable (ODD).

Ainsi, le rapport, établi par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), révèle que les prélèvements d’eau à partir des retenues des grands barrages se sont élevés à 4.030 m3 durant l’exercice 2018/2019 dont environ 80% destinés au secteur agricole.

Le rapport s’est également arrêté sur les principaux défis auxquels fait face le secteur de l’eau et de l’assainissement, soulignant que le Maroc, à l’instar de plusieurs autres pays, n’est pas à l’abri des répercussions des changements climatiques, qui ont un impact considérable sur les capacités hydriques du pays. La part de l’eau disponible par habitant ne cesse de rétrécir passant d’environ 2560 m3/habitant /an en 1960 à 620 m3 en 2019, prévient le HCP, ajoutant que le coût élevé des projets de mobilisations des eaux non conventionnelles constitue également un défi majeur.

+Al Ahdath Al Maghribia+ révèle que la difficulté d’accès aux soins est l’une des raisons principales qui expliquent la forte augmentation des décès liés à la pandémie de Covid-19 au Maroc.

Chaque jour, on enregistre entre 35 et 49 morts liées à cette pandémie. Ceci intervient alors que de nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus ont pourtant été prises, constate la publication.

Donnant la parole à des professionnels de la santé, le quotidien insiste d’abord sur l’aspect critique de la situation. Les derniers bilans de la pandémie appellent en effet à la responsabilité de chacun d’entre nous dans le respect des mesures de prévention sanitaires. Selon Mouad El Mourabit, coordinateur du Centre national d’opérations d’urgence en santé publique, ceci est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, au regard de la situation qui prévaut.

Cette situation, comme le rapporte le journal, est d’abord marquée par une saturation progressive des lits dans les hôpitaux. Cette saturation est d’autant plus problématique que le nombre de cas graves nécessitant une prise en charge est en constante augmentation. À titre d’illustration, au 14 octobre, on en comptait déjà 525, dont près d’une soixantaine sous intubation.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les décisions issues du Conseil des ministres, le trafic portuaire, les chiffres alarmants du don d’organes et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc. Khalid Ait Taleb a affirmé qu' »il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens », ajoute le communiqué, cité par le journal.

Concernant le Projet de loi de finances 2021, le ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du texte. « Ce projet de loi a été élaboré en application des Hautes Orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif », a rappelé le ministre.

Le ministre des Finances a en outre souligné que le PLF 2021 a « été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire se porte bien. A fin septembre, l’activité portuaire est de +8%, soit un volume de 8 millions de tonnes, d’après les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports. Ainsi, durant les neuf premiers mois de l’année 2020, sa croissance est de l’ordre de 6,9%, soit un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Pour comparaison, au cours des neuf premiers mois de 2019, l’activité portuaire était de 65,96 MT et de 64,22 MT à fin septembre 2018.

Le top 3 des ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar. A eux trois, ils ont assuré le transit de 55 millions de tonnes, soit près de 78,2% du trafic à fin septembre. A la première place, le port de Jorf Lasfar avec une part de 40,9% du trafic global, 28,8 millions de tonnes et une progression de +7,4% comparé à la même période de l’an passé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le don d’organes, au Maroc, demeure rare. L’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales vient de publier des chiffres alarmants et tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes.

« En dépit de ses bienfaits et ses vertus, le don d’organes au Maroc reste à la traîne », fait remarquer l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année. Or, « le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la générosité dont peut témoigner l’être humain », souligne l’Association dans un communiqué, cité par le quotidien.

Selon les chiffres de cette ONG, qui travaille à sensibiliser l’opinion publique sur les maladies rénales, « les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares », rapporte le journal. Ainsi, et depuis 1989, « seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume », fait savoir le communiqué de l’Association.

Au registre sportif, +Assabah+ fait savoir que l’Union arabe de football a décidé de reprendre le Championnat arabe des clubs qui avait été suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. Une compétition dans laquelle le Raja de Casablanca est toujours en course pour le titre, en attendant sa demi-finale retour contre Al Ismaily d’Egypte.

Le rapporte que les “prize money” de la compétition ont été revus à la baisse et une nouvelle grille sera communiquée aux clubs encore en lice. Une décision qui vient à la suite de la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Pour le moment, les quatre clubs qualifiés en demi-finale (Raja de Casablanca, Al Ismaily d’Egypte, Al Ittihad et le Chabab d’Arabie Saoudite) n’ont aucune information sur la nouvelle grille.

Initialement, le gagnant devait empocher un chèque de 6 millions de dollars, contre 2,5 millions pour le finaliste et 500.000 dollars pour les demi-finalistes.  En tout cas, selon Talal Al Cheikh, le directeur de la compétition, tous les détails seront fixés cette semaine, avec l’annonce des dates des matchs restant à jouer.

Maroc : Le conseil des ministres examine le projet de loi de finances 2021

Le Conseil des ministres, présidé mercredi par le Roi Mohammed VI, a examiné les orientations générales du projet de loi de finances 2021 et adopté nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, annonce un communiqué du porte-parole du cabinet royal.Au début des travaux du Conseil, le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc.

Le ministre de la Santé a répondu qu’il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens.

Par la suite, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration a présenté un exposé sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le ministre a affirmé, à cet égard, que ce projet de loi a été élaboré en application des orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif.

Il a souligné également que ce projet a été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur les axes suivants :

Premièrement : accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale : le gouvernement oeuvrera dans ce cadre à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier exceptionnel annoncé dans le Discours du Trône. La préservation des postes d’emploi et l’intégration du secteur informel seront en tête des priorités à réaliser.

Il sera également procédé à la mise en oeuvre rapide de tous les mécanismes susceptibles de garantir l’efficacité nécessaires aux interventions du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le gouvernement continuera à promouvoir l’investissement public pour atteindre 230 milliards de dirhams, en prenant en considération que 45 milliards de dirhams seront mobilisés au titre de ce Fonds.

Pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement, une nouvelle dynamique sera insufflée au Programme “Intelaka », tout en bénéficiant d’une exonération de l’Impôt sur le Revenu pour 24 mois des salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement, à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée.

Deuxièmement: Début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire : à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires qui bénéficient actuellement du régime RAMED, et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales.

Le gouvernement va accompagner le chantier de généralisation de la couverture sanitaire obligatoire en mettant à niveau l’offre sanitaire à travers l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé au titre de l’année 2021 de près de deux milliards de dirhams pour atteindre plus de 20 milliards de dirhams.

Troisièmement : Renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion : à travers l’accélération de la mise en œuvre des Hautes orientations Royales par le lancement d’une réforme profonde du secteur public, le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Dans ce cadre, il sera procédé à l’élaboration de deux projets de loi. Le premier porte sur la création d’une Agence nationale dont la mission sera de gérer stratégiquement les participations de l’État et d’assurer le suivi des performances des établissements publics, alors que le second projet de loi porte sur la réforme des établissements et entreprises publics.

Le ministre a conclu son exposé en affirmant que le taux de croissance de l’économie nationale devait s’établir à 4,8% et que le déficit budgétaire de 2021 devrait être ramené à 6,5% du PIB.

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet vise à ajouter l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise à la liste des établissements et entreprises stratégiques, dont la nomination des responsables est délibérée en Conseil des ministres.

Le Conseil des ministres a approuvé trois textes juridiques relatifs au domaine militaire. Il s’agit d’un projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques, un projet de décret fixant les conditions et les modalités de délivrance des autorisations de la recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale et un autre fixant la composition et le mode de fonctionnement de la commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale pertinente, concernant l’élargissement des réseaux des partenariats du Royaume et la diversification de leurs domaines de coopération, le Conseil des ministres a approuvé cinq  accords internationaux, dont deux bilatéraux et trois multilatéraux.

Les accords bilatéraux portent, d’une part, sur l’amendement de l’accord de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, qui vise à remédier aux dysfonctionnements ayant impacté la balance commerciale entre les deux pays au cours des dernières années, et la protection des industries émergentes ou fragiles, et d’autre part, les privilèges et les immunités dont bénéficient les membres des missions diplomatiques entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, conformément à l’Accord de Vienne de 1961.

Quant aux trois conventions multilatérales, elles portent sur l’ouverture du Maroc sur de nouveaux espaces économiques et le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union Africaine.

Ces conventions concernent respectivement l’adhésion aux statuts de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures, à la Charte africaine sur la sécurité routière et au Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique. Ces deux dernières conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains dans ces deux domaines importants.

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde en termes de contamination à la COVID-19 (ministère)

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde et le 2ème au niveau au niveau africain en termes de contamination à la Covid-19 avec un total de 156.946 cas confirmés, a indiqué le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel.En termes de décès (2.685), le Royaume est classé 36ème dans le monde et 3ème en Afrique, alors qu’au niveau des tests effectués (plus de 2,7 millions teste), il se trouve au 31ème rang mondial et 2ème au niveau continental, précise le ministère.

Concernant le taux d’incidence cumulée, il est de 432,2 pour 100.000 habitants, alors que le taux de létalité est de 1,7% et de guérison de 83,8%, selon la même source.

Pour ce qui est du nombre de contamination, il a été du 1er au 14 septembre dernier de 25.613 cas, du 15 au 28 septembre (30.914) et du 29 septembre au 13 octobre courant, il a atteint 37.839 cas confirmés.

Le ministère a souligné que le Maroc a prorogé l’état d’urgence sanitaire d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 novembre prochain pour faire face à la pandémie après la montée en flèche des cas de contamination.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réaction des syndicats sur le projet de loi de finances 2021, la situation de l’économie nationale et le refoulement des migrants dans les pays du Maghreb.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que a rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021, indique le quotidien.

« Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », a appris le journal auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

+Le Matin+ se fait l’écho des nouvelles projections du Fonds monétaire international (FMI) qui estiment que l’économie marocaine devrait se contracter de -7% en 2020 avant de rebondir avec une croissance de 4,9% en 2021.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives de l’économie mondiale publié mardi, le FMI estime que le chômage devrait se situer à 12,5% en 2020 avant de redescendre à 10,5% en 2021, contre 9,2% en 2019.

S’agissant de l’inflation, elle devrait se maintenir en 2020 au même niveau que 2019, soit 0,2%, et augmenter légèrement à 0,8% en 2021, selon l’institution financière basée à Washington. Pour sa part, le solde du compte courant du Maroc s’établirait à -7,3% en 2020 (-4,1% en 2019), et à -5,2% en 2021.

+Libération+ écrit que les refoulements massifs des migrants vers leurs pays d’origine ou des pays tiers dévoilent le nouveau visage des politiques migratoires des pays d’Afrique du Nord.

Selon Alarme Phone Sahara, cité par la publication, plus de 2.500 citoyens de différents pays d’Afrique subsaharienne ont été victimes des opérations de refoulements effectuées entre fin septembre et début octobre 2020 par le Maroc et l’Algérie.

De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que 540.000 migrants ont été expulsés de la Libye et de l’Algérie vers le Niger entre janvier et octobre derniers; soit le double du chiffre enregistré en 2018 (267.000 personnes). L’Algérie demeure le pays maghrébin le plus actif au niveau du nombre des personnes expulsées.

Selon le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), près de 500 migrants ont été expulsés hebdomadairement de l’Algérie vers le Niger. MSF a évalué, de son côté, à près de 24.000 le nombre de ceux qui ont été expulsés, certains de force, vers le Niger, rien qu’entre janvier et octobre 2019, rappelle le quotidien.

Football : Maroc-RDC dos à dos (1-1)

La sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo se sont quittés sur un nul, 1 but partout, en match amical disputé mardi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Lions de l’Atlas ont ouvert la marque à la 45è minute de jeu grâce à Noussair Mazraoui, avant que Wissa Yoane n’égalise pour les Léopards à la 60è minute.

Dans des déclarations livrées aux médias à la fin de la rencontre, le sélectionneur marocain Wahid Halilhodzic, a qualifié ce résultat de « petite déception ». « Nous n’avons pas reproduit le même jeu que nous avons pratiqué contre le Sénégal », a-t-il déploré, arguant que « pas mal de joueurs ne sont pas encore au top physiquement » et que la rencontre était l’occasion pour permettre à de nouveaux visages de se produire.

Il s’agit du deuxième match amical disputé par l’équipe nationale après une longue trêve internationale imposée par le covid-19. Vendredi dernier, les Lions de l’Atlas s’étaient imposés devant leurs homologues du Sénégal, vice-champions d’Afrique, sur le score de 3 buts à 1.

Protocole de coopération maroco-espagnole pour soutenir l’autonomisation de femmes et jeunes dans 4 régions du Royaume

Un protocole administratif de coopération maroco-espagnole a été signé, mardi à Rabat, visant à appuyer l’autonomisation de plus de 3.000 femmes et jeunes via l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire dans quatre régions du Royaume.S’étalant sur une période de 36 mois, le protocole a été signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez et le représentant de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), Ignacio Martínez Boluda, indique un communiqué conjoint du ministère et de l’AECID, parvenu à APA.

Ce projet de coopération prévoyant une contribution financière de l’AECID de 600.000 euros, cible des femmes et des jeunes porteurs de projets innovants dans les régions de Casablanca-Settat, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Il intervient dans le cadre du plan de relance du secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec des ambitions précises, claires et réalisables, l’objectif étant de rechercher de nouvelles solutions pour lutter contre les effets de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Fettah Alaoui a relevé que la promotion de l’ESS dans les régions ciblées  contribuera à la création d’emplois et de richesses, à l’inclusion sociale, au développement durable, à l’équité et à l’autonomisation de la femme et des jeunes, notamment dans le monde rural, a expliqué la responsable gouvernementale.

La plus-value de ce projet, poursuit-elle, n’est autre que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à structurer et à promouvoir les activités de production de biens et services, de même que la mise en place d’un écosystème favorable à l’économie sociale.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a souligné que cet accord s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des recommandations émanant du précédent contrat-programme de coopération 2015-2019 entre l’AECID et le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.

Le diplomate espagnol a mis en avant le soutien institutionnel de la coopération au secteur de l’économie sociale et solidaire, à travers des projets pilotes en appui à plus de 300 coopératives, notant qu’il s’agit de promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat social et collectif.

L’amélioration des capacités techniques, managériales et organisationnelles des femmes et des jeunes, œuvrant dans le domaine de l’ESS, la mise en place de structures améliorées de production et de rentabilité ainsi que l’amélioration de l’environnement économique et social de l’entrepreneuriat en économie sociale sont les principaux objectifs de ce protocole de coopération.

Maroc : La prière du vendredi sera accomplie dans les mosquées à partir de cette semaine

Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques annonce que la prière du vendredi sera accomplie à partir de cette semaine (16 octobre) dans les mosquées ouvertes.Le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000, dans lesquelles les prières du vendredi et les cinq prières quotidiennes seront accomplies à partir de ce vendredi 16 octobre, indique un communiqué du ministère.

Le ministère des Habous veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.

Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières quotidiennes, seront prises en considération pour les prières du vendredi. Ces mesures prendront également en considération l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local, ajoute le ministère.

Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France totalisent près de 10 milliards en 2020

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 4,5%, passant de 5,7 milliards d’euros en 2017 à 9,92 milliards d’euros en 2020, a annoncé lundi le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester, qui effectue une visite dans le Royaume.« Nous voulons malgré la crise Covid-19 et les difficultés de déplacement, conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux, davantage d’exportations », a-t-il dit lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, rappelant que 900 entreprises françaises sont installées au Maroc en phase exponentielle et assurant quelque 100 000 emplois directs.

Il a également mis l’accent sur les échanges commerciaux entre le Maroc et la France, les investissements français au Maroc, les investissements marocains en France et tous ce que les deux pays peuvent faire ensemble pour développer des partenariats en France, au Maroc et en Afrique soulignant la position géographique du Maroc qui se veut être la porte du continent africain pour l’Europe et vice-versa.

Rappelant les intérêts communs entre la France et le Maroc mais également l’Europe dans divers domaines et secteurs (l’agro-alimentaire, le tourisme, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’eau…), Frank Riester s’est dit optimiste quant aux perspectives économiques des deux pays mettant en avant les efforts réalisés par le Maroc quant au tissu productif national notamment dans le domaine du textile.

Pour ce qui est de l’industrie aéronautique et du tourisme qui traversent une période critique, il a mis l’accent sur le partenariat essentiel dans ce domaine entre « nos deux pays » et s’est montré optimiste quant aux perspectives d’avenir.

Le discours royal au parlement décrypté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire automnale.+Libération+ souligne que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain.

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », a-t-il tenu à rappeler. À cet égard, les institutions de l’Etat et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a noté SM le Roi.

« Mohammed VI annonce un plan de relance économique avec la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement », titre le quotidien pour sa part, +Al Massae+.

Le plan de relance économique, qui repose sur ce Fonds d’investissement stratégique, est placé en tête des priorités de l’étape actuelle et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, souligne le quotidien, reprenant des passages du discours royal. Le souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, ajoute la publication.

Afin que ce Fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, poursuit le journal, il sera doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence. Pour un budget d’amorçage, le Fonds sera doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’Etat.

L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir.

De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ évoque également un plan pour une forte promotion du secteur économique et une offre de services sociaux inédite, tout en reliant la réussite de toute action entreprise dans ce sens à la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. C’est un défi contre la crise sanitaire qui vient d’être ainsi relevé, écrit le quotidien.

Le journal souligne que le discours porte en lui des réponses pratiques et opérationnelles aux questions actuelles. Le discours royal, estime-t-il, peut être divisé en trois parties principales. La première, d’ordre économique, porte sur la création de ce Fonds, la mobilisation des terres agricoles collectives, la promotion de ce secteur et la relance de l’économie en général. La deuxième partie est éminemment sociale: il y est question de la génération de la couverture médicale et sociale à tous les Marocains dans un avenir très proche.

Dans la troisième partie de ce discours, il est question de la mobilisation générale de tous, individus, collectivités et institutions pour réussir la mise en œuvre de cette feuille de route et de ce plan de relance économique et sociale.

+Al Akhbar+ écrit que le souverain a non seulement annoncé un plan de relance économique d’envergure, mais il a aussi mis en place les fondements d’un nouveau contrat social.

La publication met l’accent sur le secteur de l’agriculture comme levier de développement, moteur de croissance et gisement de postes d’emploi. Pour le quotidien, la relance de l’économie est au cœur des préoccupations du souverain.

La dynamique de développement économique ne peut aller sans la promotion du secteur social, l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Reprenant le discours royal, le quotidien souligne que la réussite de tout plan ou projet reste tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes.   

+Assabah+ s’est attardé sur ce volet de gouvernance du nouveau modèle de développement. Le quotidien a, de même, mentionné l’opération de mobilisation d’un million d’hectares de terres collectives comme levier de développement du secteur agricole, lui-même moteur de la croissance et de la création d’emplois. C’est à un nouveau « contrat national » que le souverain vient ainsi d’appeler, estime le journal.

Football : le Raja de Casablanca champion du Maroc in extremis

Le Raja de Casablanca a remporté le championnat du Maroc de football, saison 2019/2020, après avoir battu dans les dernières minutes du jeu le club des FAR de Rabat sur le score de 2 à 1, dimanche à Casablanca.Menés au score avant la fin de la première période suite à un but des FAR de Rabat inscrit par Joseph Gnado, les joueurs du Raja de Casablanca ont su renverser la vapeur grâce à un doublé de Abdelilah Hafidi à la 62ème et à la 90ème minutes du jeu.

Cette victoire a permis au Raja de Casablanca de remporter le titre en totalisant 60 unités à un point d’avance sur son poursuivant immédiat le Wydad de Casablanca qui a surclassé son hôte du jour de FUS de Rabat (2-1).

Cette position confère au WAC de jouer la ligue africaine des champions. La Renaissance de Berkane se classe troisième du classement et assure ainsi sa participation à la Coupe d’Afrique de football (CAF).

Il s’agit de la 12ème consécration du Raja de Casablanca après celles de 1988, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2004, 2009, 2011 et 2013.

Pour rappel, le Raja de Casablanca jouera la demi-finale de la ligue d’Afrique des champions contre le Zamalek du Caire le 18 octobre courant à Casablanca, alors que le Wydad de Casablanca affrontera dans l’autre demi-finale le club égyptien d’Al Ahly  le 17 octobre courant à Casablanca.

Le don et la transplantation d’organes au Maroc : Des chiffres alarmants

Le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la réalité de la générosité dont peut témoigner l’être humain. En dépit des bienfaits du don d’organes et en ses vertus temporelles et religieuses, le don d’organes au Maroc reste à la traîne.Confusion, anxiété, psychose, crainte vague, réticences psychologiques, autant de perceptions négatives qui entravent le développement du traitement par la greffe en général et rénale en particulier au Maroc.

Cependant, le don d’organes est considéré comme un des moyens thérapeutiques les plus efficaces permettant de sauver des milliers de vies et d’améliorer la qualité de vie des patients tout en allégeant la facture de la prise en charge.

Face au retard énorme qu’accuse le Maroc en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier, la célébration le 17 octobre courant de la journée mondiale de la transplantation d’organes, permettra de sensibiliser davantage sur l’importance de cet acte de générosité et de solidarité qui sauve des vies.

Au Maroc, la première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée en 1986, depuis le Royaume n’a pu effectuer que 630 greffes rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande, constate l’Association marocaine « Reins » de lutte contre les maladies rénales.

Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares, ainsi et depuis 1989, seules 1100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume, fait-elle savoir dans un communiqué parvenu dimanche à APA.

 

Avec 630 transplantations rénales en 34 ans, les marocains pourront-ils espérer un jour être traités par une transplantation rénale ? s’interroge l’Association « Reins », avant de relever que le Maroc, connaît aussi bien des difficultés de recourir au donneur vivant et la rareté de donneur en état de mort encéphalique.

La méconnaissance des aspects médicaux, de la législation, du point de vue de la religion et la rareté de la discussion et de l’information sur le sujet pourraient expliquer en partie cette situation, relève-t-elle.

« Comment alors amener les responsables, les décideurs, les scientifiques à se concerter pour faire concorder l’ensemble de paramètres », se demande l’Association marocaine, soulignant l’impératif de faire face à l’ampleur de la demande, la défaillance des moyens et de la logistique, l’insuffisance de la formation des soignants et de l’information de la population.

En ces temps de la pandémie de la Covid-19, chacun de nous ne doit pas oublier les personnes qui décèdent chaque jour par manque d’organe à transplanter ou les 32.000 dialysées qui aspirent à une qualité de vie, lance « Reins ».

« Cette pandémie ne devrait pas plutôt promouvoir notre solidarité. Tous concernés et tous responsables ! », insiste-t-elle.

Maroc : Faible participation des femmes à l’activité économique (HCP)

L’analyse de la situation des femmes au marché du travail révèle une faible participation de ces dernières à l’activité économique, a fait savoir le Haut-Commissariat au Plan (HCP) à l’occasion de la journée nationale de la femme marocaine célébrée le 10 octobre.En effet, leur taux d’activité n’est que de 20,8% au 2ème trimestre 2020 contre 21,9 % à la même période de 2019, largement en deçà de celui des hommes (69,7%), précise le HCP, faisant observer qu’en dépit des progrès, la femme marocaine fait toujours face à des défis multiples sur le marché du travail.

Ce taux enregistre 23,9% en milieu rural contre 19,1% en milieu urbain », explique-t-il. Et de poursuivre : « Les femmes en dehors du marché de travail, au nombre de 10,7 millions durant ce trimestre, représentent 79,2% de la population féminine âgée de 15 ans et plus.

Sur une population active occupée d’environ 10,5 millions, le nombre de femmes actives occupées a atteint environ 2,4 millions pendant le deuxième trimestre de l’année 2020, soit un taux de féminisation de 22,7%, contre un effectif de 2,6 millions affiché pendant le même trimestre de l’année 2019, soit une baisse de 230.000 postes d’emploi.

Le HCP affirme par ailleurs que, les femmes actives occupées sont relativement jeunes, 33,6% d’entre elles sont âgées de moins de 35 ans. Elles sont également moins qualifiées, près de six femmes en emploi sur dix (58,5%) n’ont aucun diplôme, contre 52,6% pour les hommes.  Cette proportion cache des disparités importantes par milieu de résidence. Elle est de 91,2% en zones rurales contre 31,7% en zones urbaines.

Les femmes actives occupées restent plus présentes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche avec une part de 43,3% de l’emploi féminin, suivi des services avec une part de 42,4% et celui de l’industrie y compris l’artisanat, avec 13,8% comme part dans l’emploi féminin.

Football : Le Maroc bat le Sénégal en amical (3-1)

La sélection marocaine de football a battu son homologue sénégalaise (3-1) dans un match amical disputé vendredi dans la soirée à Rabat.Lors de cette rencontre, les Lions de l’Atlas ont frappé fort en dominant les Sénégalais qui se sont regroupés en défense pour contrecarrer les attaques des joueurs marocains.

Dès l’entame du match, l’équipe marocaine a inscrit sa première réalisation par l’intermédiaire Salim Amallah à la 10ème minute de jeu permettant ainsi aux siens d’achever la première période sur un point d’avance.

La deuxième manche a connu un niveau plus élevé de la part des Marocains qui ont marqué deux buts par le biais de Youssef Nassiri (71è) et Youssef Al-Arabi (86è). L’unique réalisation l’équipe sénégalaise a été l’oeuvre de Ismaila Sarr sur penalty à la 88ème minute du jeu.

Pour rappel, la sélection affrontera lors d’un deuxième match amical l’équipe de la république démocratique du Congo mardi prochain à Rabat en préparation aux différentes compétitions continentales.

Parlement, économie et éducation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire d’automne, la révision de l’accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie, le système éducatif national et l’importance des touristes étrangers sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que le plan de relance économique, qui repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Roi Mohammed VI.

Le Souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises. Le plan repose sur le Fonds d’investissement stratégique « dont Nous avons préconisé la création et auquel Nous avons décidé de donner le nom de Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a ajouté SM le Roi dans son discours prononcé vendredi à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Sur le même registre, +Libération+ indique que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain dans un discours adressé au parlement, à partir du Palais Royal de Rabat, à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Le Souverain a rappelé qu’« indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », soulignant l’impératif pour les institutions de l’Etat et les entreprises publiques de montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie peut servir d’enseignement pour l’avenir, rappelant que le Maroc a fait le choix irréversible d’une économie ouverte et connectée au monde.

Aujourd’hui, le Royaume est impliqué dans des projets de libre-échange, notamment celui continental, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), ou encore celui régional avec les pays de l’Afrique de l’Ouest, regroupés au sein de la CEDEAO, poursuit l’hebdomadaire, soulignant qu’au-dessus de tout, il y a une seule considération qui prime : l’intérêt national.

« Dans un environnement mondial qui sera davantage perturbé et imprévisible à l’avenir, l’enjeu pour un décideur public n’est pas de tout prévoir mais d’avoir la capacité d’adaptation et d’être agile en concevant des solutions efficaces dans le présent mais évolutives et modelables pour le long terme », estime-t-il.

De son côté, +Finances News Hebdo+ estime qu’il va falloir composer avec le coronavirus. Et c’est, aujourd’hui, le défi que devra surmonter le système éducatif, notant que le corps enseignant devra s’adapter à cette réalité imposée par la crise sanitaire et s’approprier les outils technologiques mis à sa disposition, tout en sachant être pédagogue.

Le retour des enfants sur les bancs de l’école est synonyme de risques d’apparition de clusters, prévient la publication, relevant que les élèves devront accepter cette situation incongrue et s’accrocher pour éviter le décrochage scolaire.

+La Nouvelle Tribune+, rappelle ue la production de vaccins ou de traitements anti-Covid ne se réalisera pas avant plusieurs mois ! A cet effet, l’ouverture des frontières, et notamment le ciel marocain, permettrait assurément d’assurer le redémarrage des secteurs concernés (plus d’un million de salariés, toutes activités confondues), explique le journal, notant que cette décision est de nature à redonner à la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc, la possibilité d’un retour progressif à la normale et, de surcroît, le come-back des touristes étrangers, surtout européens, dans nos villes touristiques aujourd’hui exsangues.

Dès lors, les mesures de prévention sanitaires seraient appliquées par des touristes habitués à les respecter dans leurs propres pays, ajoute-t-il, relevant que les autorités veilleraient sur l’application des strictes mesures sanitaires par les hôtels, les restaurants, les taxis et les commerçants.

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Le Discours royal d’ouverture du parlement : un cap et une feuille de route nationale pour les prochaines années

Le Roi Mohammed VI a adressé, vendredi à partir du palais Royal de Rabat, un discours au parlement à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.Dans ce discours le Souverain a fixé le cap global de l’action et défini les grandes priorités autour desquelles la collectivité nationale est appelée à se mobiliser.

« Notre souci a toujours été que la dynamique de développement économique soit articulée à la promotion du secteur social, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il dit.

Ainsi, le Roi a appelé à la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, un projet national majeur, d’une nature inédite, déclinant ce projet en quatre axes-clés :

Premièrement, il s’agit d’étendre, d’ici la fin 2022 au plus tard, la couverture médicale obligatoire, de sorte que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement.

Deuxièmement, ce projet se propose de généraliser les allocations familiales qui bénéficieront ainsi à près de sept millions d’enfants en âge de scolarité, au profit de trois millions de familles.

Troisièmement, il consiste à élargir la base d’adhérents au système de retraite en y incorporant environ cinq millions de Marocains parmi la population active non titulaire d’un droit à une pension et quatrièmement de généraliser l’accès à l’indemnité pour perte d’emploi au profit des Marocains ayant un emploi régulier.

A cette fin, le Souverain a appelé à une « concertation élargie avec l’ensemble des partenaires et à la mise en place d’un pilotage innovant et efficace de ce projet sociétal, dans la perspective de créer un organe unifié chargé de coordonner et de superviser les régimes de protection sociale ».

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », fait-il observer.

A cet égard, les institutions de l’État et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a insisté le Roi Mohammed VI, appelant à une redéfinition substantielle et équilibrée du secteur.

Par ailleurs, le Souverain forme le vœu que l’Agence chargée de la supervision des participations de l’État et du suivi de leurs performances joue un rôle-clé dans ce domaine.

En effet, dans le combat en faveur des intérêts de la patrie et des citoyens, il importe de rappeler que, comme la responsabilité, le succès doit être partagé ; il est l’affaire de tous, de chacun de nous, ou il n’est pas.

Pour ce qui est de la relance économique, il repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », qui est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Souverain.

« Nous plaçons le plan de relance économique en tête des priorités de l’étape actuelle », a dit le Souverain dans ce discours avant de préciser que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises.

Le plan a pour objet de rehausser la capacité des secteurs productifs à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu, a-t-il précisé, soulignant qu’afin de garantir la réussite de ce plan, l’accent a été porté sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre contractuel national, impliquant l’Etat ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations.

Dans ce cadre, le Souverain a rappelé que le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’Etat a bénéficié à plus de 20 mille d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois, s’est réjoui le Roi, soulignant que ces efforts doivent se poursuivre, tant de la part du secteur bancaire et de la Caisse Centrale de Garantie que du côté des entreprises et de leurs associations professionnelles.

Dans ce contexte, le Souverain a souhaité que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement « joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », notant que cette structure interviendra pour doter les secteurs productifs du soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé.

L’appui apporté au Plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental, a précisé le Souverain, notant que selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

Maroc : le Roi Mohammed VI appelle à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique, qui sera placé en tête des priorités de l’étape actuelle.Selon le Souverain marocain, ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises et se propose de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour garantir la réussite de ce plan, le Roi Mohammed VI insiste sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre « contractuel national, impliquant l’État ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations ».

Jusqu’à présent, le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’État a bénéficié à plus de 20.000 d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards dirhams (1 dollar = 9,3 DH), a-t-il rappelé.

Pour le Souverain, les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois.

Le plan de relance économique repose sur « le Fonds d’investissement stratégique, qui sera baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a-t-il précisé.

Il a formé le vœu que ce Fonds joue un rôle de « premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », ajoutant que ce plan interviendra pour doter les secteurs productifs du « soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé ».

Afin que ce fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, le Roi a donné ses orientations pour qu’il soit doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence.

Il a également donné ses directives pour que ce fonds soit doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’État. L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir, a-t-il souligné.

Ainsi, l’appui apporté au plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental. Selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture, le tourisme.

UA/Elections : Quatre des cinq candidatures marocaines éliminées

La Commission chargée de l’examen des candidatures pour les six postes de commissaires de la Commission de l’Union africaine (CUA) a éliminé 31 des 89 dossiers de candidatures de différents pays africains, dont quatre présentées par le Maroc, a appris APA de sources diplomatiques à Addis-Abeba.Ces candidatures n’ont pas atteint les 70% des critères fixés par la CUA pour la présélection des candidats en lice pour l’un ou l’autre postes de commissaires, ajoute-t-on de mêmes sources.

Il s’agit des candidatures de M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, proposé pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) proposée pour le poste de Commissaire au commerce et à l’industrie.

De même, la candidature de Mme Latifa Laabida, ex-ministre et actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers, proposée au poste de commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, a été également rejetée. Il en est de même pour celle de M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur proposé pour le poste de Commissaire aux affaires sociales.

Le seul candidat marocain retenu est celui de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, proposé pour remplir les fonctions de Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture. Sa candidature a été retenue, mais il est classé 4ème et ses chances sont « infimes » pour prétendre à ce poste du fait qu’il est devancé par l’actuelle commissaire de ce secteur, l’angolaise Josefa Leonel Correa Sacko, arrivée en tête de ce classement, basé sur la formation académique et universitaire, l’expérience professionnelle et les performances réalisées, précise-ton de même source.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017.

Politique, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

La rentrée politique, les efforts du Maroc dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les regards sont braqués sur l’ouverture parlementaire, marquée par le discours Royal, perçu comme la feuille de route du gouvernement et du Parlement, notant que cette intervention donne le coup d’envoi à la véritable rentrée politique.

Cette session d’automne de ce vendredi est exceptionnelle au vu de la situation sanitaire que vit notre pays, rappelle le quotidien, soulignant que le Roi Mohammed VI a décidé d’adresser son discours d’ouverture à partir du Palais royal de Rabat. Cette démarche doit donner à réfléchir et avoir valeur d’exemple pour inspirer la population sur la nécessité d’observer les mesures de distanciation sociale préconisées, fait remarquer l’auteur, relevant que dans ce contexte particulier de pandémie, les partis politiques sont aux abonnés absents.

Contrairement aux agents de l’administration territoriale et les blouses blanches, notamment, qui étaient montés au front pendant l’état d’urgence sanitaire et la période de déconfinement, nos politiques se sont distinguées par leur éclatant « confinement », déplore-t-il.

Abordant dans le même registre, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il s’agit d’une rentrée politique exceptionnelle eu égard aux effets de la pandémie du Covid-19 et les défis qu’elle engendre, soulignant que la nouvelle session parlementaire sera marquée par l’examen de lois électorales en vue du prochain scrutin, des orientations et des priorités de la loi de Finances, en plus de de plusieurs textes organiques et projets importants telle que la couverture sociale.

Le débat autour de ces différentes questions au sein de l’hémicycle pourrait constituer une véritable plateforme pour un débat politique sérieux et productif, ajoute le quotidien, expliquant que le débat politique devrait répondre aux préoccupations des populations, notamment dans cette conjoncture sanitaire et sociétale compliquée.

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le pays veut muscler son dispositif contre le blanchiment d’argent, relevant que le nombre des affaires traitées ne cesse d’augmenter d’année en année grâce à l’implication de toutes les parties concernées.

L’adoption de nouvelles lois et l’amendement du code pénal vont dans le même sens, ajoute la publication, expliquant qu’il est question de verrouiller les procédures pour minimiser le risque. Il en va ainsi de l’image du pays à l’échelle internationale.

Les autorités comptent s’ouvrir sur d’autres corps de métiers pour élargir le champ des procédures de contrôle, poursuit le journal, faisant savoir que ce fut le cas il y a quelques jours avec l’implication des notaires. Selon lui, cette nouvelle mesure est de nature à rendre les opérations de contrôle plus larges et efficaces.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil du gouvernement a décidé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre prochain, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de Covid-19.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face au Covid-19, a indiqué, le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, ce projet de décret, qui prolonge l’état d’urgence sanitaire du samedi 10 octobre à 18h00 jusqu’au mardi 10 novembre à 18h00, renseigne sur le souci des autorités publiques de garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises contre la propagation de Covid-19, tout en veillant à l’adéquation des dispositions prises au niveau de chaque région, préfecture ou province, avec l’évolution de la situation épidémique, a-t-il expliqué.

Dialogue inter-libyen de Bouznika : La CEN-SAD salue les accords du 2è round

La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a salué, jeudi, les accords conclus entre la délégation du Haut conseil d’Etat et celle de la Chambre des représentants dans le cadre du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, au MarocDans un communiqué, cité par le portail du ministère marocain des Affaires étrangères, la CEN-SAD indique avoir suivi avec satisfaction la conclusion, mardi 06 octobre, du deuxième round des négociations de Bouznika entre les parties libyennes sous l’égide du Maroc, tout en se félicitant de l’accord conclu sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».

Elle a également salué « la volonté ferme de toutes les parties de surmonter les divisions politiques actuelles dans l’intérêt supérieur de la nation libyenne, ainsi que de leur engagement de prendre désormais comme documents de référence pour un accord global, l’Accord politique Libye de Skhirat de 2015 et les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye de 2020 ».

La CEN-SAD a de même renouvelé sa plus Haute appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Que Dieu L’Assiste, pour « les impulsions données au dialogue inter-libyen pour la constance dans l’appui aux parties libyennes, preuve supplémentaire de l’engagement constructif du Royaume du Maroc, apprécié et salué, tant au plan bilatéral que multilatéral, pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique en Afrique ».

La CEN-SAD a, en outre, félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « pour l’accompagnement fructueux de ces pourparlers inter-libyens » et appuie fortement son appel à la Communauté internationale en vue d’un soutien actif et coordonné au processus de paix et de réconciliation nationale en Libye.

La Communauté des Etats sahélo-sahariens renouvelle sa disponibilité à accompagner les parties libyennes dans la mise en œuvre de ce « consensus de Bouznika », gage de la paix et de la stabilité de la Libye et de l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, conclut le communiqué.

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.

Maroc : Démantèlement de quatre cellules terroristes depuis le début de l’année

Depuis le début de cette année 2020, les services sécuritaires marocains ont démantelé quatre cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines, prouvant que le Royaume est la cible de menaces terroristes, selon un décompte réalisé par APA.C’est dire que le Maroc a pu faire face aux différentes menaces en développant sa stratégie de veille contre les réseaux terroristes au niveau national et international et renforcer sa vigilance pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité du Royaume.

Dans les détails, les services sécuritaires ont démantelé le 2 mars 2020 une cellule terroriste s’activant dans la ville de Sidi Slimane (116 km au nord de Rabat) et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique ». Le 7 juillet dernier, une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador (nord-est) et ses environs a été démantelée.

Le 10 septembre dernier, les services sécuritaires marocains ont démantelé une autre cellule terroriste liée à l’organisation dite « Etat islamique » et avorté ses plans imminents et complexes ayant des liens dans plusieurs villes marocaines.

Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat, ont abouti à l’arrestation de cinq extrémistes.

Et le 5 octobre courant, une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active dans la ville de Tanger (nord) et composée de quatre individus, a été aussi démantelée.

En 2019, les services sécuritaires ont démantelé 12 cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines.

Divers sujets meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’établissement d’un bureau de l’UNOCT au Maroc, les nouveaux critères pour la fermeture des écoles en cas de contamination, l’impact de la Covid-19 sur la trésorerie et la saisie record de plus de 11 tonnes de résine de cannabis à Tanger.+Rissalat Al Oumma+ cite la déclaration du Secrétaire général adjoint des Nations unies à la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov qui a affirmé que l’établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT intervient comme une « étape naturelle » dans le renforcement de la capacité antiterroriste du Maroc en Afrique.

C’est également un « événement historique » et un pas « logique » en avant vu le « leadership » du Maroc dans la lutte antiterroriste des Nations unies, a souligné M. Voronkov lors de la signature, en visioconférence, d’un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique relevant de l’UNOCT.

En effet, il ne s’agit pas de l’établissement d’une présence sur le terrain, mais plutôt d’une « extension au Maroc » du bureau onusien de lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté, se disant convaincu que cet « exemple servira d’encourageant à beaucoup de pays dans les années à venir ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir qu’au lendemain de la reprise de l’enseignement présentiel dans certains établissements, le ministère de la Santé a défini une procédure pour la prise en charge des éventuels cas de contamination au sein des établissements scolaires.

Dans une nouvelle circulaire, le ministère a expliqué qu’en cas d’enregistrement de 3 contaminations ou plus dans une même classe, les cours seront suspendus pour cette classe pour une durée d’une semaine, tout en observant les mesures préventives nécessaires au niveau de toute l’école concernée. Par ailleurs, les camarades de classe des cas positifs et le reste des élèves de l’école ne seront pas amenés à effectuer un test PCR.

En cas d’apparition de cas positifs dans 3 classes ou plus, l’établissement scolaire sera fermé pendant une semaine, tout en appliquant les mesures préventives, sans pour autant demander aux élèves et au personnel de l’école concernée d’effectuer des test PCR.

+L’Economiste+ rapporte que l’encours de la dette du Trésor, qui était à 748 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin 2019, va exploser suite aux dépenses exceptionnelles engagées pour aider les ménages et les entreprises à faire face aux conséquences du coronavirus.

Il affirme qu’elle devrait passer à 76,1% du PIB en 2020, selon les prévisions de la Banque centrale, après une stabilisation autour de 65% du PIB au cours des quatre dernières années. « Le choc du coronavirus sur la dette représenterait plus de 11 points de PIB », conclut le quotidien tout en précisant que cette amplitude s’explique aussi par la chute prévue du PIB de l’ordre de 6% en 2020.

 

Pour relativiser, le journal avance que tant que les taux d’intérêts restent à leur niveau actuel, le niveau de la dette ne suscite pas de réelles inquiétudes. Au point que le Trésor pourra à court terme renforcer les levées en devises, particulièrement après la réussite de sa récente sortie à l’international.

Pour la publication, le recours à la dette extérieure éviterait aussi de faire pression sur les taux domestiques afin de permettre aux entreprises de se financer à des taux compétitifs étant donné que leurs emprunts sont tarifés sur la base des taux des bons du Trésor.

+Le Matin+ rapporte que les services sécuritaires de Tanger ont réussi à mettre en échec une opération de trafic international de drogue à bord d’un camion de transport international de marchandises et procédé à la saisie de 11 tonnes et 440 kg de résine de cannabis.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale indique que cette opération sécuritaire a été menée, mercredi 7 octobre, en coordination sur le terrain avec les éléments de la douane au port Tanger Med et que la quantité saisie de drogue était dissimulée dans une cargaison de produits agricoles destinés à l’exportation à bord de la remorque du camion immatriculé au Maroc et qui s’apprêtait à se rendre à un port espagnol.

L’opération, ajoute la même source, a permis également d’interpeller le conducteur du camion et un citoyen marocain de 33 ans. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les complices de ces actes criminels.

Le Maroc élu membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme

Le Maroc a été élu, mercredi, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des Droits de l’Homme, rapporte le portail du ministère des affaires étrangères.L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme.

Mme Nadia Bernoussi est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit. Elle succède ainsi à M. Mohamed Bennani qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.

Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.

Le Maroc réitère sa volonté de hisser ses relations avec l’Italie au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré mercredi à Rome la volonté du Maroc de consolider ses relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel.« C’est ma première visite (en Italie) depuis le mois de mars et le début de cette pandémie, ceci a une signification particulière et témoigne de la volonté du Maroc de renforcer les relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel », a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio.

M. Bourita a indiqué dans ce sens que les deux pays célébreront l’année prochaine le 30-ème anniversaire de l’accord signé en 1991 sur l’amitié et la coopération entre le Royaume et la République d’Italie, un accord « qui constitue le socle des relations bilatérales », a-t-il dit.

« La volonté du Maroc est de saisir cet évènement pour donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de la visibilité, et d’organiser un certain nombre d’évènements pour célébrer l’anniversaire de cet accord important », a-t-il souligné.

Cet anniversaire, a dit M. Bourita, sera l’occasion de mettre en oeuvre la déclaration sur le Partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2019.

« Ce sera l’occasion d’organiser un forum économique et de renforcer le partenariat entre les communautés des affaires des deux pays », a-t-il fait savoir.

Rappelant que l’Italie est le 5ème partenaire commercial du Maroc et le 5ème pourvoyeur de touristes, M. Bourita a indiqué que « l’ambition du Maroc est de renforcer davantage notre partenariat ».

Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec son homologue italien ont porté sur des questions régionales et internationales inscrites à l’agenda régional.

Sur la Libye en particulier, « nous avons constaté une convergence réelle des vues et des positions », s’est félicité le ministre, notant que « le Maroc apprécie énormément l’attitude constante, constructive et positive de l’Italie sur le dossier libyen, l’Italie ayant toujours oeuvré pour préserver la stabilité et l’unité de la Libye, un objectif fondamental pour le Maroc ».

Il a indiqué avoir « partagé avec M. Luigi les initiatives du Maroc notamment le dialogue libyen à Bouznika et ses premiers résultats et ses perspectives ».

« Nous avons également discuté du Sahel où nous avons des enjeux partagés importants », et « nous avons convenu de nous concerter davantage et de renforcer notre coopération pour apporter une contribution à la stabilité et au développement de la région dans le cadre d’une approche intégrée où le sécuritaire, le religieux, l’économique et le social doivent aller de pair », a-t-il ajouté.