La Renaissance de Berkane championne de la coupe de la CAF

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football en s’imposant (1-0), face aux Égyptiens de Pyramids FC, dimanche à Rabat.Dès l’entame du match, les berkanis se sont lancés vers l’attaque en se procurant trois occasion de but, ratés naïvement par ses attaquants. Au quart d’heure de jeu, le défenseur burkinabè Issoufou Dayo concrétisait logiquement la domination des locaux en ouvrant le score suite à un cafouillage sur coup franc (0-1, 15e).

Forts de leur avantage, les Oranges ont fermé parfaitement le match, rendant la possession de balle égyptienne parfaitement stérile. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir FC Pyramids se montrer enfin dangereux sur un coup franc d’El-Said.

Malgré le gros raté de Laachir face au but suivi de l’expulsion d’El Hilali à la 89e minute, la renaissance sportive de Berkane conservait son avantage.

C’est le premier sacre de l’équipe de Berkane qui avait déjà perdu la finale de cette coupe continentale l’année dernière face au Zamalek aux tirs au but.

Les équipes marocaines se sont illustrées dans cette compétition en remportant cinq trophées.

Le Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam

Le Maroc a condamné vigoureusement, dimanche, la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Sidna Mohammed.Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié dimanche et dont copie est parvenue à APA, indique que le Royaume dénonce ces actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs, et réaffirme que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres.

La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde, souligne la même source.

Autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane, relève le communiqué.

Le Royaume, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions, conclut le communiqué.

Aguila Salah salue « les grands efforts » du Maroc en faveur de la solution politique en Libye

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Salah a salué, samedi à Rabat, « les grands efforts » déployés par le Royaume du Maroc, dans le cadre du dialogue inter-libyen, pour soutenir la solution politique en Libye, et qui ont abouti aux premiers succès avec la conclusion de l’accord du cessez-le-feu entre les parties Libyennes, vendredi à Genève.M. Salah a indiqué que le Maroc s’est engagé, depuis le processus de Skhirat, a offert aux frères libyens, toutes les opportunités possibles pour parvenir à des solutions.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants libyenne a relevé que l’intérêt porté par le Royaume et son accompagnement au processus de la solution politique, dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, ont également abouti à un consensus accepté par tous les Libyens sur les postes de souveraineté, tels qu’ils sont définis par l’article 15 de l’accord de Skhirat, ainsi que leur répartition entre les trois provinces historiques d’une manière permettant de satisfaire tous les Libyens.

Le responsable libyen a fait part de l’aspiration des Libyens à tenir d’autres rencontres, avec le soutien du Maroc, afin de pousser vers la solution politique et réussir ses différentes étapes, notant que les Libyens ont été satisfaits des résultats du dialogue politique, surtout que le trafic aérien a connu une dynamique, de Tripoli vers l’est de la Libye, et les routes seront ouvertes dans les prochains jours, en plus de la réévaluation du dinar libyen grâce aux développements positifs enregistrés récemment.

Le Maroc et le Malawi signent quatre accords de coopération couvrant divers domaines

Le Maroc et le Malawi ont signé, samedi à Rabat, quatre accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du logement, du développement urbain, de l’eau et de l’assainissement.Ces accords ont été conclus suite aux entretiens entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue au Royaume.

Selon le ministre marocain des affaires étrangères, ces quatre mémorandums d’entente viennent renforcer les relations bilatérales et consolider le cadre juridique du partenariat entre le Maroc et le Malawi.

« Nous avons établi une feuille de route de coopération pour les années à venir », avec notamment l’augmentation du nombre de bourses accordées aux étudiants du Malawi au Maroc, aussi bien dans les instituts académiques que dans les centres de formation professionnelle, a-t-il relevé, précisant que le nombre de ces bourses devrait s’élever à 100 par an.

Les deux parties ont également convenu de relancer le projet de coopération intégrée dans le domaine de l’agriculture, tout en entamant des contacts pour établir une coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et tout particulièrement l’énergie solaire, a précisé M. Bourita.

La coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports a été également mentionnée comme un domaine prioritaire de la coopération entre les deux pays, a-t-il fait savoir.

Il existe une large convergence de vues entre le Maroc et le Malawi concernant les questions régionales et internationales, a souligné le ministre marocain, réitérant la disposition du Maroc d’accompagner le Malawi dans cette phase importante de son histoire et d’apporter tout le soutien à l’action de son président M. Lazarus Chakwera pour renforcer la stabilité et le développement du pays.

De son côté, M. Nduwa Mkaka a estimé que « c’est un grand jour » dans l’histoire des relations bilatérales, notant que les deux parties donnent naissance à une nouvelle relation orientée vers le futur et basée sur le respect mutuel.

Tout en remerciant le Royaume pour ce partenariat, le chef de la diplomatie malawite s’est dit assuré que ces accords seront profitables aux deux peuples.

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la solidarité nationale, la promotion du « made in Morocco », la réforme des établissements publics et la possibilité d’un reconfinement partiel.+La nouvelle tribune+ écrit que la nouvelle contribution de solidarité nationale s’impose comme une obligation morale pour ceux de nos concitoyens qui figurent dans la tranche des 10.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) de revenus nets mensuels, notant qu’en ces moments, la solidarité nationale est impérative et implique la participation de chacun, selon ses moyens.

Ce ne serait pas faire de la surenchère de penser que cette contribution adressée aux personnes physiques aurait dû être plus élevée pour ceux qui disposent de revenus supérieurs à cette tranche minimale car, en ces moments cruciaux, « un impôt sur la fortune » ne serait nullement déplacé…, poursuit l’hebdomadaire.

Mais, pour le moins, tous les concernés devront participer avec la conviction que ce nouvel effort qui leur est demandé profitera à la collectivité nationale, insiste-t-il, notant que le meilleur patriotisme n’est pas seulement celui qui marque l’attachement à la patrie et aux valeurs fondamentales de notre société, mais aussi celui qui touche au portefeuille.

Sur un autre registre, la Vie éco souligne que le « made in Morocco » peut faire gagner à l’économie plus de 80 milliards de DH par an, se référant aux estimations faites par le ministre de l’industrie du volume que représente les produits importés et qui peuvent être fabriqués localement.

Pour être reconnu comme un bel puissant, ici comme ailleurs, ce « made in Morocco » a besoin d’être adossé à de la valeur ajoutée consistante qui ne peut être réalisée qu’à travers de la recherche et développement, de la technologie, de la science et de l’innovation, explique le journal, rappelant que si, aujourd’hui, des industriels marocains dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’électronique sont labellisés à l’international, c’est par ce qu’ils sont inclus dans les chaînes de valeurs mondiales.

Aucune stratégie marketing et de communication aussi massive et aussi intensive soit-elle ne peut à elle seule convaincre le consommateur marocain d’acheter le produit local juste par esprit de solidarité et de nationalisme économique, prévient-il, relevant que des produits de qualité, durables, répondant aux désirs du consommateur, adaptés à ses besoins du moment et respectant la contrainte économique majeure qu’est le prix ne peuvent que s’imposer naturellement.

Pour sa part +Challenge+ constate que la réforme des établissements publics est une nécessité impérieuse, qui comporte un volet qui réclame du courage politique, faisant savoir que 70 établissements doivent être liquidés.

Le Maroc n’a pas réussi à liquider des entreprises qui ont cessé toute activité depuis 25 ans, rappelle la publication, expliquant cet état de fait par la lenteur des processus judiciaire et administratif.

« Mais au-delà, cela a un coût social qu’il faut supporter car ajouter des chômeurs en ce moment, est risqué politiquement. Et pourtant, il faut le faire mais proprement et rapidement, si possible en évitant les tribunaux », conclut-il.

Au volet sanitaire, +Assabah+ fait remarquer que l’augmentation du nombre de cas positifs, passé de 2.800 à 3.577 puis à 4.115 par jour en moins d’une semaine, a interpellé le gouvernement qui envisage l’option d’un confinement partiel. Cette hypothèse est appuyée par l’augmentation du nombre de décès, passé de 38 à 53 décès quotidiens. De même, le taux d’admission en réanimation a atteint 26% à l’échelle nationale et 60% à Casablanca.

Selon le quotidien, le comité scientifique relevant du ministère de la Santé tient des réunions afin de prendre des mesures appropriées pour freiner la propagation du virus dans certaines régions, surtout Casablanca.

Dans ce cadre, le quotidien cite le communiqué de la wilaya de la région de Casablanca-Settat qui a appelé « les usagers de la route qui ne disposent pas d’autorisation exceptionnelle d’accès à la métropole à emprunter l’autoroute externe de contournement s’ils transitent par la ville vers d’autres destinations ».

Le communiqué de la wilaya de Casablanca, ajoute le quotidien, met également en garde contre « le non-respect de cette décision passible des sanctions prévues par le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire ».

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte bat le Wydad de Casablanca (3-1) et se qualifie pour la finale

Par Mohamed Fayed —
Le club égyptien d’Al-Ahly a battu son hôte le Wydad de Casablanca (WAC) sur le score de 3 à 1 en match-retour comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique de football, disputé vendredi au Caire.A l’aller à Casablanca, les Egyptien l’ont emporté sur le score de 2 à 0.

Durant la première période, les Égyptiens ont clairement dominé le jeu traduisant leur supériorité, et organisant leurs lignes en parfaite harmonie et sans failles, tandis que le Wydad se contentait de tentatives individuelles qui ne constituaient pas une menace majeure pour son adversaire.

Ainsi, les Égyptiens ont pris l’avantage dès la 7è minute du jeu sur un but de Marwan Mohsen. Malgré les tentatives des joueurs du Wydad de revenir dans le match, la défense adverse a réussi à résister aux velléités offensives des attaquants casablancais, en ne laissant pas trop d’espaces. À la 26è minute, le club cairote a doublé la mise avec un deuxième but sur une contre-attaque, signé Hussein Al Shahat.

De retour des vestiaires, le club égyptien a maintenu sa supériorité physique, gardé la possession du ballon et aggravé le score à la 59è minute grâce au défenseur Yasser Ibrahim.

Avant la fin du match, le Wydad Casablanca est parvenu à inscrire son seul but de la rencontre par le biais de Zouhair El Moutaraji.

L’autre demi-finale mettra aux prises le club égyptien du Zamalek au Raja de Casablanca, dans un match reporté pour le 1er novembre prochain au Caire en raison d’un cluster du coronavirus au sein du club casablancais A l’aller, le Zamalek a pris le meilleur sur le Raja sur le score de 1 à 0.

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne, a souligné vendredi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry. »Toute résolution de la crise libyenne contribue à renforcer la sécurité au Sahel central, d’autant plus qu’elle est une question très importante pour nous en tant que pays sahélien », a noté M. Barry lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration du consulat général du Burkina Faso à Dakhla.

Il a également émis l’espoir que ces efforts aboutissent à une résolution de la crise libyenne, relevant que le Maroc et le Burkina ont une convergence de vue sur les plans politique et diplomatique.

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que l’ouverture d’un consulat général du Burkina Faso vient consolider une relation « déjà très forte » sur le plan économique, comme en témoigne la présence marocaine au Burkina Faso, dans plusieurs domaines tels que les télécommunications, l’industrie, les banques et les assurances.

« Nous avons beaucoup de perspectives suite à l’ouverture de cette représentation consulaire à Dakhla, qui va permettre de renforcer davantage les relations économiques et consolider les relations humaines qui existent déjà entre le Maroc et le Burkina Faso », a tenu à préciser le chef de la diplomatie Burkinabè.

M. Barry s’est de même félicité de la signature d’un accord entre le gouvernement de son pays et le Maroc, portant sur la suppression de visa, en faveur des ressortissants des deux pays titulaires de passeports ordinaires.

« Le Maroc est une destination privilégiée pour les Burkinabè souhaitant mener des affaires, recevoir les soins médicaux compte tenu de la technologie avancée du Royaume en la matière, à même de fluidifier le flux de la circulation entre les deux pays », a-t-il poursuivi.

Maroc : La Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ouvrent leurs consulats généraux à Dakhla

La Guinée Équatoriale et la Guinée Bissau ont ouvert, vendredi, leurs consulats généraux à Dakhla.Ainsi, la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Equatoriale a été coprésidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équato-guinéen, Simeón Oyono Esono Angue.

De même, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue bissau-guinéenne, Mme Suzi Carla Barbosa, ont coprésidé la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Bissau.

Plutôt ce matin, le Burkina Faso a ouvert son consulat général à Dakhla.  

Pour rappel, la ville de Dakhla compte 9 représentations consulaires. Il s’agit des consulats généraux de Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, de Djibouti (28 février), du Liberia (12 mars), du Burkina Faso, de la Guinée Bissau et de la Guinée Equatoriale inaugurés ce vendredi.

Culture et digitalisation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent au programme de soutien aux acteurs culturels et à la digitalisation.+L’Opinion+ souligne que les artistes ont besoin d’un environnement propice à la création de véritables marchés de la culture, notant que le fait de distribuer des sommes importantes pour des projets artistiques qui ne verront jamais le jour, ne règle pas la crise structurelle de la production culturelle nationale.

Les artistes, ont besoin de structures favorisant la production artistique, de projets de lois incitatives au financement d’œuvres artistiques par le secteur privé, de circuits de distribution et de diffusion de cette production, insiste le journal.

Dans la configuration actuelle, les aides se résument à être une sorte d’aumône que le ministère de tutelle fait aux gens de la culture qui se contentent du politiquement correct pour avoir ses faveurs qui, au demeurant, restent bien maigres, poursuit l’auteur de l’article. « Ce n’est pas trop dire que de qualifier ces aides de « mendicité institutionnelle », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en matière de digitalisation, il y aura certainement un avant et un après Covid-19, expliquant que plusieurs mois après le déclenchement de cette pandémie mondiale, les comportements ont radicalement changé. Si certaines manières de faire sont aujourd’hui condamnées, d’autres activités sont appelées à jouer un rôle encore plus important.

La pandémie actuelle va certainement donner un coup d’accélérateur à toutes les spécialités et les activités qui sont liées à la digitalisation, souligne la publication, notant que le digital dispose aujourd’hui de plusieurs points forts qui lui ont permis de s’imposer et surtout donner la possibilité à tout le monde de s’adapter à la nouvelle situation.

Il peut en effet constituer une réponse adaptée face à des contraintes logistiques et matérielles, avance-t-il, faisant remarquer qu’au Maroc, les responsables ont été très vite sensibles à la question.

Maroc : Burkina Faso ouvre un consulat général à Dakhla

Le Burkina Faso a ouvert, ce vendredi, un consulat général à Dakhla, la perle du sud marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue burkinabé, Alpha Barry.

Il s’agit de la 5ème représentation consulaire inaugurée à Dakhla, après le consulat général de Gambie, ouvert le 7 janvier dernier, le consulat général de la Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, le consulat général de Djibouti  inauguré le 28 février et le consulat général de la République du Liberia (12 mars 2020).

Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.

La relation euro-méditerranéenne au centre des entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue espagnole

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu par vidéoconférence, jeudi, avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, Mme Arancha Gonzalez Laya, annonce-t-on à Rabat.Partant de l’excellence des relations entre les maisons royales des deux pays et la régularité des échanges entre les deux Souverains, les deux ministres ont souligné l’impact exemplaire de cette relation sur les rapports bilatéraux.

Ils ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise en œuvre effective du Partenariat stratégique global conclu à l’occasion de la visite royale.

Cet entretien a été l’occasion d’aborder les questions bilatérales particulièrement la gestion du Covid-19 et du Post-Covid-19. L’accent a été mis sur les échéances

futures, notamment la visites des responsables marocain en Espagne et des responsables espagnols au Maroc, mais surtout la réunion de haut-niveau prévue au Maroc la mi-décembre prochain.

En matière économique, l’accent a été mis sur la dynamisation des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, en favorisant une meilleure synergie entre les opérateurs économiques de part et d’autre, en leur permettant de promouvoir des projets d’investissement dans des secteurs porteurs notamment dans le contexte Post-Covid.

Concernant la relation Maroc-UE : les deux Ministres ont échangé sur les moyens à même de donner sur un élan substantiel à la nouvelle étape de la relation Maroc/UE.

La relation euro- méditerranéenne était au centre des discussions, à la lumière de l’organisation par l’Espagne du 25ème anniversaire du processus de Barcelone, le 26 et 27 novembre. A ce titre, ils ont échangé sur les moyens à même de donner une orientation renouvelée à la relation entre les deux rives de la Méditerranée.

Des questions régionales ont été au menu à l’instar de la situation en Afrique et particulièrement au sahel et les deux Ministres ont échangé sur le succès du Dialogue de Bouznika et son impact sur une solution politique globale à la crise en Libye.

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

La ministre centrafricaine des AE en visite au Maroc, porteuse d’un message du président centrafricain au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, jeudi à Rabat, son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, porteuse d’un message du président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra, au Roi Mohammed VI.Les deux ministres se sont entretenus, à cette occasion, des moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la RCA dans plusieurs domaines. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Baïpo-Temon a salué les actions multiples et variées du Souverain marocain au plan diplomatique, politique et économique qui ont placé le Maroc au-devant de la scène africaine et internationale.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, à cette occasion, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en RCA, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Au terme de leurs entretiens, les deux responsables ont procédé à la signature de trois accords de coopération touchant aux secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.  Ces accords de coopération visent essentiellement à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre le Maroc et la RCA.

Le Maroc et l’Inde soulignent la nécessité de relancer la coopération post-Covid dans tous les domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, ont eu jeudi un entretien en visioconférence, annonce-t-on à Rabat.Au début de cet entretien, les deux parties se sont réjouis de l’important élan et de la grande dynamique qui ont été insufflés aux relations bilatérales depuis la visite historique du Roi Mohammed VI, en Inde, en octobre 2015, et sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au cours de laquelle ils ont notamment convenu de hisser le niveau de ces relations à un Partenariat stratégique.

La nouvelle dimension prise par les relations maroco-indiennes illustre ainsi la politique royale éclairée visant la diversification et l’élargissement des partenariats stratégiques du Royaume, qui englobent désormais de grands pays comme l’Inde.

Le ministre indien a noté avec grande satisfaction la réalisation de 27 visites bilatérales au niveau ministériel, ainsi que la signature d’une quarantaine d’Accords et MoUs ces cinq dernières années.

Les deux ministres ont procédé à un échange constructif et profond des points de vue sur l’agenda bilatéral, tout en soulignant la nécessité de relancer la coopération post-Covid entre les deux pays dans tous les domaines.

Ils ont insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral et d’intensifier l’échange de visites des délégations économiques.

A cet effet, le ministre marocain a lancé un appel à l’endroit des opérateurs économiques indiens, les incitant à tirer profit des opportunités d’investissement offertes par le Royaume et à promouvoir le transfert technologique et du savoir-faire.  

Les deux responsables gouvernementaux ont, par ailleurs, convenu de tenir la 7ème session de la Commission mixte de coopération et la 5ème session des consultations politiques bilatérales dans un avenir proche.

Les parties marocaine et indienne ont salué la coopération fructueuse en matière de sécurité alimentaire, notamment dans le domaine des fertilisants, visant à assurer le bien-être de leurs populations respectives.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Guinée Bissau, la crise de l’écosystème de santé au Maroc et le projet de loi de finances-2021.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement de la République de Guinée-Bissau réitère son soutien à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a indiqué la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, en visite de travail au Maroc.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, la ministre bissau-guinéenne a fait part également de l’appui de son pays aux efforts des Nations-unies pour parvenir à une solution durable au différend sur le Sahara marocain.

« Le Maroc peut compter sur le soutien du gouvernement bissau-guinéen au sein des instances internationales et africaines, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a affirmé Mme Carla Barbosa, qui s’est félicitée de l’excellence des relations d’amitié et de coopération unissant les deux pays.

+L’Opinion+ estime qu’en dépit des assurances du ministère de la Santé sur les taux d’occupation des lits, les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, relevant que le bilan des décès à cause du Coronavirus ne cesse de s’alourdir pour franchir la barre des 3000 cas.

Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses, constate le quotidien, soulignant que cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital

Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget, déplore-t-il, notant qu’il s’agit d’une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’à travers le projet de loi de Finances 2021 et les dispositions proposées pour la relance de l’économie, le gouvernement apporte des solutions qu’il estime être les plus appropriées tout en tenant compte de ses contraintes aussi bien budgétaires que sociales voire politiques.

Les élus ont le devoir, pour leur part, d’enrichir et d’améliorer les solutions pour l’intérêt général loin des calculs partisans, relève le journal, notant qu’à travers la deuxième Chambre, ce sont également les acteurs sociaux et professionnels, tels que les syndicats et la CGEM, qui se trouvent associés à cet exercice collectif dans une conjoncture périlleuse.

2021 sera une année électorale par excellence avec des législatives, des professionnelles et des communales, souligne-t-il, ajoutant qu’au même titre que tous les autres acteurs, voire plus, le citoyen lambda sera lui aussi responsable et comptable de la réussite ou de l’échec à travers sa participation et ses choix qui seront déterminants dans la trajectoire des années à venir.

Khaled Al-Machri: « L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer »

L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri.Il s’agit d’un document constitutionnel puisqu’il fait partie de la déclaration constitutionnelle en Libye, a relevé M. Al Mechri dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, soulignant que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU considère que l’accord politique constitue une référence.

Il a par ailleurs affirmé que sa visite, la quatrième du genre, au Maroc vient confirmer le rôle positif joué par le Royaume sous la conduite du Roi Mohammed VI, et sa position visant à parvenir à un consensus pour résoudre la crise libyenne.

M. Al Machri a, à cet égard, rappelé que les importants efforts déployés par le Maroc ont permis d’aboutir à des accords à Bouznika entre le haut conseil d’Etat et la Chambre des représentants sur les postes de souveraineté.

L’action doit être désormais concentrée sur l’examen des moyens pour mettre en oeuvre les accords de Bouznika en vue de permettre de retrouver l’équilibre économique et financier de l’Etat et parvenir à des solutions définitives en Libye, a poursuivi M. Al Machri.

Il a aussi insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre l’article 15 de l’accord politique et de réfléchir à l’organisation des élections.

« Nous commençons à s’engager, avec l’aide des frères marocains, sur la bonne voie pour parvenir à l’achèvement de la période de transition », a-t-il encore dit, réitérant ses remerciements et sa gratitude au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour les efforts qu’il mène pour rassembler les Libyens.

Le Maroc et la Guinée Bissau signent quatre accords de coopération dans divers domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue Bissau-guinéenne Suzi Carla Barbosa, ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, du tourisme et de la logistique.Le protocole de coopération industrielle signé entre les deux parties prévoit la promotion de la coopération industrielle à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de politique industrielle.

Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’énergie, il constitue un cadre de coopération visant le développement en matière d’énergie plus particulièrement à travers l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Dans le domaine touristique, l’accord signé entre les deux parties vise à promouvoir la coopération entre les organismes centraux de tourisme, entre leurs établissements nationaux de tourisme et du transport ainsi qu’entre leurs agences et associations professionnelles du tourisme.

Quant à l’accord-cadre dans le domaine de la logistique, il se propose de fonder une approche mutuellement bénéfique pour la coopération entre les deux parties dans le but de faire de la logistique un levier de compétitivité, de faciliter la fluidité des flux logistiques et de favoriser le rapprochement entre les acteurs du Maroc et de la Guinée Bissau dans ce secteur.

Dans une déclaration de presse à l’issue de la signature de ces accords, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir que ces discussions avec son homologue bissau-guinéenne ont porté sur des sujets bilatéraux et régionaux, soulignant que lors de ces entretiens il a constaté une évolution et une convergence de vue sur ces questions.

« Les relations entre les deux pays sont privilégiés depuis l’indépendance de la Guinée Bissau. En effet, la visite du Roi Mohammed VI en Guinée Bissau en 2015 a imprimé un élan qualitatif à ces relations et permis de lancer une coopération concrète entre les deux pays dans les domaines socio-économiques et dans divers secteurs », s’est félicité M. Bourita.

De même, une aide médicale a été envoyée à la Guinée Bissau pour faire face à la Covid-19, a-t-il rappelé.

Selon lui, le Maroc a joué un rôle de soutien dans les efforts de paix, de stabilité et de développement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et est disposé à accompagner la Guinée Bissau dans son processus de développement et de la consolidation de la paix et de la stabilité.

« Nous avons convenu de tenir la commission mixte maroco-bissau-guinéenne dans le, printemps prochain. Et dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le Maroc a décidé d’ouvrir une ambassade à Bissau. De même, la Guinée Bissau va ouvrir un consulat au Maroc », a-t-il annoncé.

La ministre Suzi Carla Barbosa a souligné que sa visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale, se félicitant de la signature de quatre accords de coopération avec le Maroc.

Elle a également affirmé que son pays « soutient la marocanité du Sahara ». « C’est un soutien à un pays frère comme le Maroc. On est là avec vous et on est là pour vous soutenir ».

Se disant satisfaite des relations économiques entre son pays et le Maroc, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a appelé les entreprises marocaines à investir davantage en Guinée-Bissau, ce qui aura des retombées positives sur les relations entre les deux pays.

 

Tourisme, santé et fiscalité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation du secteur du tourisme, l’amélioration de la situation épidémiologique, le vaccin anti-Covid-19 et la guerre contre les fausses factures.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le tourisme figure parmi les secteurs économiques les plus impactés par la pandémie de Covid-19, relevant que les chiffres sont édifiants puisque les réservations et le taux d’occupation des établissements hôteliers se sont littéralement effondrés depuis quasiment le premier trimestre de l’année en cours.

Lorsqu’on sait la place occupée par le tourisme dans l’économie nationale, une telle situation peut être compliquée à gérer à court et moyen termes, poursuit l’auteur, notant qu’une lueur d’espoir est apparue ces derniers jours avec les retours des premiers touristes étrangers à Marrakech et Agadir.

Les professionnels pensent que d’autres mesures seront nécessaires dans les semaines à venir pour sauver la saison hivernale dans les villes touristiques après une saison estivale plutôt catastrophique, fait-il savoir,

Revenant sur la situation épidémiologique, +L’Opinion+ souligne que « malgré l’emballement récent des chiffres de la pandémie, quelques indicateurs incitent à un optimisme tout à fait relatif ».

Parmi ces indicateurs, le journal cite la révision à la baisse par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), relevant de l’université de Washington, de ses prédictions apocalyptiques concernant l’évolution de la pandémie au Maroc.

+Al Alam+ souligne que si le vaccin chinois anti-Covid-19 s’avère efficace, les autorités sanitaires du Royaume lanceront une large opération de vaccination, qui concernera 80% des Marocains âgés de plus de 18 ans, et ce durant 4 mois consécutifs.

Au total, ce sont près de 19 millions de personnes qui seront vaccinés contre le Covid-19. Citée par la publication, une source médicale a fait savoir le suivi à distance de l’état de santé des volontaires ayant reçus des doses du vaccin fabriqué par la société chinoise Sinopharm n’a signalé aucun effet secondaire indésirable, à l’exception de légers effets fréquents lors de toutes les vaccinations ordinaires.

La même source a ajouté que les résultats des essais du vaccin sont prometteurs, précisant que seront vaccinés en priorité le personnel médical, les services de sécurités, les patients souffrant de maladies chroniques et les personnes âgées de plus de 65 ans.

+Al Massae+ indique que gouvernement s’apprête à resserrer l’étau sur les sociétés qui se sont spécialisées dans l’établissement des fausses factures, et qui étaient, jusque-là, hors des radars.

Des sources autorisées expliquent que cette pratique frauduleuse s’est transformée en une véritable industrie, relevant que le gouvernement a décidé d’introduire des amendements au projet de loi de finances-2021 visant à rendre les contrôles des factures plus minutieux et, ainsi, rejeter tout document qui s’avère falsifié.

Cette démarche du gouvernement s’explique par le nombre important des entreprises qui bénéficient des exonérations fiscales en boostant les dépenses tout en minimisant les bénéfices, et ce grâce aux fausses factures, rappelle le quotidien.

Washington met en exergue le soutien continu du Maroc aux efforts onusiens en Libye

Les États-Unis d’Amérique apprécient le soutien continu du Maroc aux efforts de l’ONU en Libye, a affirmé, lundi à Rabat, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker.M. Schenker a souligné que son pays s’attend à des résultats « positifs » du dialogue inter-libyen, mené sous les auspices de l’ONU en vue de former un nouveau gouvernement de transition et ouvrir la voie à la tenue des élections.

Washington soutient avec force le dialogue politique inter-libyen, facilité par l’ONU en tant que moyen pour parvenir à une solution politique globale négociée au conflit libyen, a-t-il relevé.

Le responsable américain a, par ailleurs, salué la « générosité » du Royaume à travers la mise en place d’un hôpital de campagne à Beyrouth dont les prestations ont bénéficié à plus de 50.000 Libanais, suite à l’explosion survenue en août dernier à la capitale libanaise. 

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

La plateforme industrielle Tanger Med classée 2ème zone économique spéciale dans le monde

La plateforme industrielle Tanger Med est classée 2ème zone économique spéciale dans le monde, selon le classement des zones économiques les plus attractives au monde pour l’année 2020, publié par le FDI Intelligence du Financial Times, indique un communiqué de Tanger Med parvenu à APA.Tanger Med Zones est consacrée 2ème zone économique mondiale après « Dubaï Multi Commodities Center » aux Emirats Arabes Unis, alors qu’elle était classée 5ème en 2019. La 3ème place de ce classement mondial revient à « Katowice Special Economic Zone » en Pologne, et la 4ème place à « Waigaoqiao Free Trade Zone» en Chine.

Le rapport « FDI’s Global Free Zone of the Year » compare près de 100 zones économiques selon des benchmarks internationaux et mesure l’adéquation de leur offre face aux attentes des investisseurs.

Le rapport précise : « c’est la première fois qu’une zone africaine occupe une place aussi élevée dans ce classement mondial, ce qui témoigne de la formidable montée en puissance du réseau des zones d’activités développées par Tanger Med, le plus important complexe industrialo-portuaire en Afrique, situé sur le Détroit de Gibraltar ».

D’autres distinctions importantes sont attribuées lors de ce classement mondial et parmi lesquelles Tanger Med Zones a obtenu le 1er prix mondial « Large Tenant » pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du secteur automobile « Specialism Award in Automotive » grâce au dynamisme d’un écosystème automobile fort d’une centaine d’équipementiers installés, et le 1er prix africain pour les PMEs « Free Zone of the Year for SME’s » grâce à l’offre infrastructurelle et aux opportunités commerciales offertes pour cette catégorie d’entreprises, fait savoir le communiqué.

Tanger Med Zones est développée sur une superficie de 2.000 hectares et comprend 6 zones d’activités orientées autour des métiers de l’automobile, de l’aéronautique, de la logistique, du textile et du commerce. Elle compte plus de 1000 entreprises représentant un volume d’affaires annuel à l’export de 85 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) en 2019 et génère à ce jour près de 80.000 emplois.

Cette plateforme de compétitivité régionale, adossée au premier  complexe portuaire en Afrique et en Méditerranée, dispose d’atouts importants et garantit une proposition de valeur en phase avec les attentes des acteurs mondiaux. Elle s’est démarquée par la qualité de ses services intégrés, l’infrastructure aux standards internationaux et à sa situation géographique unique offrant aux investisseurs un pont maritime de 14 kms vers l’Europe et une connectivité maritime vers plus de 180 ports et 70 pays.

Cette consécration vient renforcer davantage le positionnement compétitif de la plateforme industrielle Tanger Med dans la reconfiguration des chaines d’approvisionnement mondiales en particulier dans l’espace Euro-Méditerranéen en perspective post Covid-19.

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane en finale

L’équipe marocaine de la Renaissance Berkane s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la CAF pour la deuxième fois consécutive après avoir battu lundi à Rabat, l’autre club marocain sur le Hassania d’Agadir (2-1).Le club de l’Oriental a bien démarré la rencontre réussissant à obtenir un pénalty transformé par Mohamed El Aziz. Le Hassania d’Agadir est parvenu à égaliser le score par l’intermédiaire de Imad El Kimaoui (30ème).

Les deux clubs se rendaient coup pour coup lors de la première période, sans qu’aucune équipe ne réussisse à prendre l’avantage.

En seconde mi-temps, la RS Berkane repart à l’attaque, mais sans aucun et il a fallu attendre la 61e minute pour voir l’arbitre siffler un second pénalty en faveur de Berkane que Mohamed El Aziz le transforme brillamment.

La Renaissance Berkane affrontera le vainqueur du match qui opposera demain mardi le club Egyptien de Pyramids FC et le Horoya Conakry.

Pour la première fois dans l’histoire de cette compétition continentale, les demi-finales et la finale se joueront en une seule manche. 

Washington va procéder à la construction d’un consulat au Maroc pour un coût de 312 millions de dollars

Les Etats Unis d’Amérique vont construire l’un des édifices diplomatiques les plus modernes, à savoir un nouveau consulat général à Casablanca d’un budget de 312 millions de dollars, a annoncé lundi à Rabat, le Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge du Moyen-Orient, David Schenker.La construction de cet édifice incarne une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur », a-t-il dit dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le responsable américain a par ailleurs a affirmé que son pays salue le leadership continu et précieux du Roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen Orient, ainsi que la stabilité, la sécurité et le développement dans cette région et sur l’ensemble du continent africain.

Il a ajouté que le Royaume est un partenaire étroit des États-Unis dans un ensemble de questions liées à la sécurité, sachant qu’il participe chaque année à plus de 100 opérations militaires américaines dont l’opération « African Lion ».

David Schenker a notamment rappelé que dans le cadre de sa visite récente dans le Royaume, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un symbole de notre coopération stratégique à long terme.

« Le Maroc est le seul pays africain à être associé aux États-Unis dans le cadre d’un accord de libre-échange. Le Royaume, porte d’entrée au continent, abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi. Les deux pays vont célébrer l’année prochaine le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de cet accord qui a contribué à l’intensification des échanges bilatéraux » a-t-il fait remarquer.

Il a aussi souligné que ses entretiens avec Nasser Bourita étaient une occasion d’examiner les moyens en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, notant que les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

« Le gouvernement des États-Unis a fourni au Maroc une aide de plusieurs millions de dollars pour soutenir ses efforts dans la lutte contre la pandémie, notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints de la Covid-19 et l’assistance des experts techniques », a renchéri David Schenker.

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

Le groupe JESA va contribuer à la réalisation de la Cité Olympique à Abidjan

Le leader de l’ingénierie au Maroc, JESA, a annoncé lundi avoir entamé une mission d’étude urbanistique en partenariat avec le bureau national d’études techniques et de développement en Côte d’Ivoire pour la réalisation de la Cité Olympique autour du stade Anyama-Ebimpé à Abidjan.Le projet établi sur un site de près de 300 hectares au nord d’Abidjan vise à développer, autour du stade d’Anyama-Ebimpé, une Eco-cité dont la vocation principale sera orientée autour du sport.

La Cité Olympique sera dotée d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures sportives de haut niveau pour la formation, la pratique des sports, l’hébergement ou encore la médecine du sport.

Le stade d’Anyama-Ebimpé dont le chantier est en cours occupe 20 hectares sur une superficie totale de 287 hectares réservés à la Cité Olympique.

Ainsi, dans le cadre de cette mission, et à travers son département spécialisé Jesa Studio, le groupe d’ingénierie marocain sera chargé de concevoir le master plan, les études urbaines et paysagères ainsi que les études de programmation.

Cette étude inclut également l’analyse des conditions de faisabilité technique, juridique, économique et financière du projet de réalisation de la Cité. Elle a été initiée par l’Office national des sports (ONS) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de la CAN-2021.

Par ailleurs, JESA est une joint-venture entre OCP et le groupe australien Worley, un prestataire mondial de services techniques, spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil.

Avec un effectif de plus de 1.700 salariés, la société a signé des succès commerciaux au Maroc et en Afrique subsaharienne où elle dispose de trois filiales (en Côte d’Ivoire, en Ethiopie et au Bénin).

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la réinstauration par le gouvernement de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus, le vaccin anti-Covid-19 et la demi-finale perdue par le WAC contre Al Ahly d’Egypte.+L’Economiste+ rapporte que pour faire face à la chute des recettes fiscales notamment de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour lequel certaines prévisions laissent entrevoir un effondrement de 15 à 20 milliards de DH (1 euro= 10,8 DH), le gouvernement réinstaure la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus.

C’était un peu prévisible. 80% des ressources de l’Etat sont assurées par l’impôt. En cas de choc, il n’a pas beaucoup d’autres alternatives que de demander des efforts supplémentaires aux contribuables. Toutes les entreprises réalisant au moins 5 millions de DH de bénéfice net supporteront une charge supplémentaire de 2,5%.

Le taux de contribution est fixé à 5% pour les entreprises pétrolières, les opérateurs télécoms et les cimentiers. Cette taxe exceptionnelle ne sera prélevée qu’une seule année. Le discours était le même en 2012 lorsqu’elle a été instaurée pour la première fois. Au final, elle a duré quatre ans, rappelle la publication.

Dans le même sillage, +Akhbar Al Yaoum+ souligne que le gouvernement s’apprête à instaurer, dans le cadre du PLF-2021, une contribution sociale de solidarité, à l’image de l’impôt de solidarité imposé en 2013. Cette mesure intervient dans le cadre de la lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus, et dans le but de garantir des ressources supplémentaires au Fonds de solidarité sociale.

Selon le ministère des Finances, cette contribution, qui sera appliquée pour une durée d’un an, permettra de générer 5 milliards de dirhams. Cette mesure ne concernera pas les sociétés actives dans les zones d’accélération industrielle et à Casablanca Finance, fait savoir le quotidien.

Pour les autres sociétés, deux taux distincts ont été instauré. A savoir 5% pour les sociétés qui agissent dans des secteurs oligopolistiques, fermés à la concurrence, comme les télécoms, les hydrocarbures ou le ciment et 2,5% pour toutes les sociétés des autres secteurs. De leur côté, les personnes physiques seront ainsi appelées à contribuer à hauteur de 1,5% de leurs revenus mensuels net à partir d’un seuil de 10.000 dirhams net par mois.

+Al Alam+ indique que les autorités sanitaires s’apprête à faire des prélèvements de sang chez les volontaires ayant subis les essais cliniques du Vaccin chinois contre le Covid-19.

Ces prélèvements seront ensuite expédiés en Chine pour s’assurer de l’efficience de ce vaccin qu’ils ont reçu en deux étapes au CHU Ibn Sina à Rabat et au CHU Ibn Rochd à Casablanca.

Citée par le journal, une source bien informée a affirmé que les prélèvements concerneront 600 volontaires qui ont été vaccinés, et ce 49 jours après la première dose et 21 jours après la dose de rappel du vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

La même source précise qu’après deux doses en 28 jours, les participants aux deux phases des essais cliniques, ont effectivement développé des anticorps, notant toutefois que l’efficience de ces anticorps dans la lutte contre le coronavirus n’a pas encore été confirmée.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Wydad de Casablanca a vécu un véritable cauchemar samedi lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions, en concédant une défaite par deux buts à zéro à domicile. Autant dire qu’Al Ahly a déjà mis un pied en finale de Ligue des champions, grandement aidé par une erreur monumentale de Yahya Jebrane qui a permis aux Ahlaouis de prendre l’avantage dès la 7e minute de la rencontre et ainsi gérer aisément le reste de la rencontre.

Les Wydadis avaient pourtant cru déstabiliser le club égyptien en mettant les maillots d’Achraf Dari et Babatundé dans les vestiaires, faisant croire que ces derniers allaient être titularisés lors de cette rencontre. Une idée qui serait sortie de la tête du directeur administratif du club, précise le quotidien. Autre chose à retenir de cette rencontre, l’exploit réalisé par Pitsu Mosimani, l’entraîneur sud-africain d’Al Ahly, qui a pour la première fois réussi à battre le Wydad sur son terrain.

Malgré cette lourde défaite à Casablanca, l’entraîneur argentin du WAC, Miguel Angel Gamondi, s’est refusé à tout pessimisme au terme de la rencontre et a déclaré que ses joueurs n’ont pas abandonné et feraient tout pour créer l’exploit au Caire. De son côté, l’entraîneur d’Al Ahly s’est montré prudent et a déclaré en conférence de presse d’après-match que rien n’est encore joué dans cette demi-finale.

Ligue des champions d’Afrique : Le Raja de Casablanca tombe à domicile face au Zamalek (0-1)

Le Raja de Casablanca a subi la loi du Zamalek d’Egypte en s’inclinant à domicile face au club cairote (0-1), en match comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions de football, disputé dimanche soir à Casablanca.Complètement inefficace, le Raja n’a pas pu concrétiser les multitudes occasion de scorer qu’il a créées et ce par manque de concentration et la précipitation de ses joueurs qui ont tombé dans un jeu peu créatif.

Par contre, le Zamalek a été pragmatique dans son jeu et a su absorber l’enthousiasme du Raja. Et sur une attaque bien organisée depuis la droite le joueur marocain Achraf Bencharki inscrit l’unique but des Egyptiens.

En deuxième période, les Verts ont péché par excès de précipitation, avec une attaque certes active, mais sans aucune efficacité, ce qui a facilité la tâche des Cairotes du Zamalek qui ont pris l’avantage en raison d’espaces laissés dans la défense.

Si le résultat de cette rencontre reste jouable, le Raja de Casablanca doit remédier à ses failles avant le match retour la semaine prochaine au Caire pour espérer se qualifier en finale de cette prestigieuse coupe continentale.

Ligue des champions d’Afrique : Défait par Al Ahly à domicile, le Wydad de Casablanca rate le coche

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est incliné, samedi soir à domicile, face à Al Ahly d’Egypte sur le score (2-0) dans un match comptant pour les demi-finales-aller de la Ligue des champions d’Afrique de football.Méconnaissable sur le terrain face à un adversaire bien organisé, le WAC a compliqué davantage sa tâche pour espérer atteindre, pour la seconde fois consécutive, la finale de cette prestigieuse coupe africaine.

Les buts de la rencontre ont été l’œuvre de Mohamed Magdy Afsha (4e) et d’Ali Maâloul (62e) sur penalty, alors que Badie Aouk, pour le WAC, a raté un pénalty en première période (43e).

Finaliste malheureux l’an dernier contre l’Espérance de Tunis, le WAC doit faire une remontada vendredi prochain au Caire pour sauver la face et faire oublier ses supporters la piètre prestation livrée ce soir.

Par contre, le club du siècle, Al Ahly d’Egypte, octuple vainqueur de la ligue des champions, a mis un pas en finale de cette compétition continentale.

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Le festival de Fès de la culture soufie en mode virtuel

La 13ème édition du festival de la culture soufie de Fès a démarré samedi en mode virtuel, sous la thématique de « l’art de la transmission ».Pour cette année, les organisateurs mettent à l’honneur le patrimoine immatériel soufi, en revivifiant les grands textes des maîtres soufis le public.

Selon le président du Festival, Faouzi Skalli, l’objectif est que les nouveaux outils du digital « puissent servir à la découverte de cette belle culture du soufisme à travers le monde et de s’en nourrir culturellement et spirituellement ».

Il s’agit d’une expérience « innovante » inscrite désormais dans le patrimoine de ce festival et de sa plateforme numérique « Sufi Heritage », a-t-il ajouté.

Cette plateforme digitale « invitera les spiritualités du monde à rejoindre le festival dans cette entreprise commune pour réfléchir sur les moyens de résister à la globalisation d’une culture sans âme, qui n’épargne pas l’expression du religieux lui-même et peut conduire à une déshumanisation de plus en plus radicale ».

Pour sa part, la directrice artistique du festival, Carole Latifa Ameer, a souligné que l’art de la transmission est au cœur de la programmation de cette 13ème édition.

« Cette année, nous partons à la rencontre de nos intervenants qui nous ouvrent les portes des grands centres spirituels soufis au Maroc et à travers le monde », a-t-elle dit.

Mobilisant plus d’une soixantaine d’intervenants dont des chercheurs, des spécialistes, des écrivains, des comédiens, des plasticiens, des musiciens et des guides spirituels, cette manifestation prévoit une programmation riche et variée, dont des grandes soirées soufies « sur les pas d’Ibn Arabi : de Murcie à Damas », « des résonances de Rumi à travers le monde », des tables rondes axées sur les sagesses et spiritualités face aux enjeux politiques, des « instants d’écoute » centrés sur la lecture des Sagesse de Joha.

Elle englobe aussi des expositions artistiques, dont « vibrations spirituelles de Fès » et des soirées consacrées aux hauts lieux du soufisme, à travers le monde.

Sujets diversifiés au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal devant le Parlement, le rôle de l’investissement, le stress hydrique, et le respect des mesures de prévention sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+ relève que « le discours Royal devant le Parlement a réitéré l’importance de la protection sociale, y compris une allocation chômage ».

Ce discours a mis en lumière les autres déficits, en particulier en termes de gouvernance, note la publication, soulignant que « nous sommes devant un projet de société dont la cohérence doit être la colonne vertébrale ».

Pour la publication, l’exécutif et le législatif doivent se mettre au diapason pour permettre au Maroc de sortir de la crise plus fort, mieux armé et à la démocratie sociale d’être plus vivante, donc plus proche des gens et suscitant leur adhésion, c’est tout l’enjeu des prochaines semaines.

+La Vie Eco+ note pour sa part que l’ouverture cette semaine, du site industrie d’Alstom à Fès était une belle occasion de le faire, expliquant que « petite, moyenne ou grande, industrielle, agricole ou de services publique ou privée, l’entreprise est la cellule de base sans laquelle l’économie n’a pas de sens ».

Elle crée des emplois, procure de revenus à ses salariés, donc du pouvoir d’achat aux ménages, explique-t-il, ajoutant qu’elle est à la base de la boucle économique parce qu’elle génère de la consommation et de l’épargne tout en étant, en même temps, à la base de la production.

+Al Massae+ fait observer que la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante. Les indicateurs, les chiffres et les prévisions des instances compétentes sont dans le rouge.

Le royaume est le 23e État le plus menacé par les pénuries d’eau, selon le dernier rapport du World Resources Institute (WRI) qui a étudié la situation de 165 pays. Dans le royaume, les régions du Sud, plus sèches, ne sont pas les plus à risque, mais d’autres zones du territoire, notamment les plus peuplées où l’agriculture est la plus développée, sont également aujourd’hui menacées, commente le journal. Ce qui présente de sérieuses menaces pour les populations.

Cet état des lieux est également souligné dans le dernier rapport de l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) qui prédit des problèmes de pénurie d’eau et d’instabilité régionale au Maroc en 2040. Selon d’autres chiffres de la FAO, la situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante, résume le quotidien.

En fait, les ressources en eau sont actuellement évaluées à environ 500 m3/habitant/an, contre 2500 m3 en 1960. C’est dire que la crise est aiguë. «Et pourtant, le sujet ne préoccupe personne, alors que cette situation aura des répercussions négatives sur le court, le moyen et le long termes», fait remarquer le quotidien.

Pour sa part, +Finances News-Hebdo+ écrit que « la vie est bien tristounette depuis l’apparition de la Covid-19. Les rapports sociaux sont désormais régis par la prudence outrancière, la suspicion et une certaine distanciation qui rend notre quotidien bien terne. Et cela dure depuis des mois ».

Quand les rares occasions de joie se présentent, on s’oublie aisément. Quitte à prendre des risques inconsidérés, souligne le journal, évoquant ce qui s’est passé avec le sacre, dimanche, du Raja de Casablanca.

Si les Marocains ont fait preuve d’exemplarité durant le confinement strict, ils sont, désormais, de plus en plus enclins à transgresser l’état d’urgence sanitaire, fait-il remarquer, notant que cette liesse populaire est simplement l’expression d’un ras-le-bol collectif de citoyens en liberté conditionnelle, qui souffrent des mesures restrictives imposées par les autorités et des conséquences économiques de cette crise.