Sahara : Le polisario fui la zone d’El Guerguerate et incendie ses tentes installées illégalement  

Après l’intervention des Forces Armées Royales marocaines (FAR) pour mettre en place un cordon de sécurité au niveau du poste frontalier d’El Guerguerate au Sahara, le polisario, en pleine débandade, a fui la zone et incendié derrière lui les tentes qu’il avait illégalement installées.Cette opération non offensive a évité tout contact avec des personnes civiles, comme l’a précisé le communiqué de l’Etat-Major des FAR.

Depuis le 20 octobre dernier, le « polisario » mène une action de blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguerate, un acte illégal en flagrante violation des résolutions du Conseil de Sécurité et des appels du Secrétaire général à préserver la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate.

Le Maroc fait montre de la plus grande retenue et du plus grand attachement à la légalité internationale, une attitude saluée par la Communauté international, à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette action de déstabilisation est menée par un groupe de 100 civils étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, y compris de véhicules dotés de porte-mitrailleuses et de moyens antiaériens, et s’est accompagnée de multiples provocations à l’égard des Forces armées royales, notamment au niveau du point de passage de la MINURSO situé à Mhairiz le 19 octobre 2020, ainsi que d’actes de destruction de la route reliant le poste-frontalier marocain de Guerguerate au poste-frontière mauritanien PK-55, au vu et au su de la Communauté internationale.

L’implication dans le bloc, de femmes et d’enfants démontre l’étendue de l’endoctrinement des populations civiles dans les camps de Tindouf contre le Maroc, un Etat souverain. Par ailleurs, le déploiement d’armements lourds et onéreux vient démentir le discours de victimisation de l’Algérie et du polisario » au sujet de la situation humanitaire des camps de Tindouf et confirmer ce que le Maroc a toujours expliqué le détournement à grande échelle d’aides humanitaires pour entretenir non seulement le niveau de vie luxueux des dirigeants du « polisario », mais aussi financer l’armement de ce groupe séparatiste dans une région sahélosaharienne hautement instable.

La mise en place de caches d’armes déguisées sous forme de tentes, au nombre de 22, et la présence d’éléments armés du « polisario » dans la zone tampon ne laissent aucun doute quant aux intentions réelles derrière ce blocage. L’ensemble de ces actions illégales est manifestement destiné à déstab.er la paix et la sécurité de la région.

Les multiples tentatives de médiation de la MINURSO ont non seulement échoué, mais ont également donné lieu à des actes gravissimes de menace et d’intimidation à l’endroit du personnel de la Mission.

Le blocage dans la zone tampon de Guerguerate est un acte de défiance flagrant à l’endroit des résolutions du Conseil de Sécurité, instance suprême des Nations Unies chargée du maintien de la paix et de sécurité internationale, qui a exprimé sa préoccupation quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, a exigé qu’il s’abstienne de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et qu’il se retire immédiatement de la zone tampon.

Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020.

Sahara : Les forces armées marocaines sécurisent le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant Guergarate

Les forces armées marocaines ont mis en place un cordon de sécurité pour assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », indique un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », indique le communiqué.

Peu avant un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères a indiqué que face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Réunion de haut niveau Maroc-Espagne le 17 décembre prochain à Rabat

Le chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani s’est entretenu, jeudi, au téléphone avec son homologue espagnol Pedro Sanchez, au cours duquel les deux parties ont discuté de la préparation de la 12e réunion de haut niveau maroco-espagnole, prévue le 17 décembre prochain à Rabat, a annoncé la primature.Cette réunion de haut niveau, qui se tient dans ces conditions épidémiologiques difficiles et inquiétantes en raison de l’épidémie de la COVID-19, vise à renforcer et développer les relations bilatérales distinguées entre les deux pays, a ajouté la même source.

Les deux parties tiennent à organiser cette rencontre, malgré les circonstances de la pandémie, et ce en raison de son importance et compte tenu des résultats escomptés pour les deux pays, souligne-t-on.

La réunion de haut niveau Maroc-Espagne devrait contribuer à insuffler une forte impulsion aux accords signés entre les deux pays tout en donnant la priorité à la coopération économique bilatérale, notamment pour surmonter les répercussions économiques du coronavirus.

Elle sera également l’occasion de renforcer la coopération dans les domaines de l’industrie, du commerce, de la santé et de l’énergie, et pour faire face aux défis sécuritaires.

L’appel téléphonique a également été l’occasion de saluer la qualité des relations et de la coopération entre les deux pays voisins, et de confirmer le consensus entre les deux parties, marocaine et espagnole, sur les visions et orientations, et sur les priorités de la prochaine réunion de haut niveau, conclut la même source.

Guergarate : Face aux provocations du polisario, le Maroc a décidé d’agir (MAE)

Face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », a indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du « polisario », « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », a souligné le ministère dans un communiqué.

Le « polisario » et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso, rappelle le ministère, relevant que ces agissements documentés constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu.

Ces actes sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté internationale, a martelé le ministère, notant que depuis 2016, le « polisario » a multiplié ces agissements dangereux et intolérables dans cette zone tampon, en violation des accords militaires, au mépris des rappels à l’ordre lancés par le Secrétaire Général de l’ONU et en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au « polisario » de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.

Le Maroc avait immédiatement alerté et régulièrement informé de ces développements gravissimes, le Secrétaire Général de l’ONU et les hauts responsables onusiens, a poursuivi la même source, soulignant que le Maroc avait également pris à témoin les membres du Conseil de Sécurité et la Minurso, ainsi que plusieurs États voisins.

Et d’ajouter que le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d’amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter la zone tampon de Guergerate.

Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité sont malheureusement restés vains, a déploré le ministère, soulignant que « le Maroc a donc décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Le « polisario » en assume, seul, l’entière responsabilité et les pleines conséquences, a conclu le ministère.

Maroc-Gambie: une convergence de vues à tous les niveaux (MAE gambien)

 Le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues à tous les niveaux, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara.Dans un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable gambien a souligné que les deux pays se soutiennent mutuellement et de façon concrète dans l’ensemble des foras internationaux.

Pour sa part, M. Bourita a relevé qu’au-delà des liens historiques des deux pays et du soutien indéfectible et réciproque qui s’opère depuis leurs indépendances respectives, le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues totale au niveau de leur sous-région, ainsi que sur les questions d’ordre continental.

 « Notre relation est ancienne, mais toujours renouvelée notamment depuis la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Banjul », a-t-il soutenu, notant qu’après cette visite une dynamique s’est installée dans les relations bilatérales, avant d’être renforcée au lendemain de l’élection du Président gambien Adama Barrow, qui a « donné une forte impulsion à cette relation ».

« Nos relations sont basées sur un cadre juridique solide, fort d’une vingtaine d’accords, sur des échanges réguliers et sur une volonté de donner un contenu économique à nos rapports », a fait savoir le ministre marocain.

« La rencontre d’aujourd’hui nous a permis de nous mettre d’accord sur la tenue de troisième commission mixte à Banjul au début de l’année prochaine, et de lancer la préparation du prochain forum économique, en vue d’imprimer une plus forte impulsion à la dimension économique de ces relations », a-t-il encore ajouté.

 Les questions régionales et internationales ont également été à l’ordre du jour de ces entretiens, notamment la situation en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Nord, avec une convergence parfaite des analyses et des points de vue, a dit M. Bourita.

 Lors de leur encontre, les deux responsables ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente de coopération dans le domaine de la formation diplomatique, ainsi que d’une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la Santé.

 Cette déclaration d’intention prévoit la consolidation de la coopération entre les deux pays dans le secteur de la santé et fixe les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine. Ces actions s’articulent notamment autour du renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines et sur le partage d’expertise.

Maroc : Près de 24 millions de personnes vont bénéficier de la campagne de vaccination contre la Covid-19

Près de 24 millions de Marocains vont bénéficier de la campagne de vaccination entre novembre et avril prochain, rapporte le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraitre vendredi.Selon le quotidien, le vaccin qui sera administré lors de cette opération, du moins lors sa première phase, est celui développé par le laboratoire chinois Sinopharm CNBG. Un vaccin pour lequel le Maroc participe à des essais cliniques depuis septembre dernier. Ces essais devraient prendre fin le 15 novembre prochain, selon le cahier des charges signé le 20 août dernier par les deux parties.

Pour rappel, 600 volontaires sains, hommes et femmes, ont été concernés par ces essais cliniques, selon une méthode en double aveugle. En effet, 300 volontaires ont reçu le vaccin, tandis que les 300 autres se sont vu injecter un placebo. Ni les volontaires, ni même les volontaires, ne savaient qui avait reçu quoi.

D’après les premiers résultats des essais cliniques, aucun volontaire n’a contracté une réaction négative. Seules des douleurs passagères liées à l’injection du vaccin ont été constatées.

Toujours selon la même source, le système immunitaire des volontaires âgés de plus de 60 ans a pris plus de temps à se renforcer, tandis que les patients âgés de moins de 60 ans ont pu développer des anticorps pour empêcher le virus d’infecter les cellules hôtes et de se répliquer.

A noter que l’administration de ce genre de vaccin se déroule en double inoculation, qui nécessite deux injections du même vaccin, où le virus est inactivé, à intervalle de 21 jours.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la COVID-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

Cette campagne, qui sera lancée sur hautes orientations du Roi Mohammed VI, dénote de l’implication effective royale pour réussir cette opération de grande envergure tout en mettant en œuvre tous les moyens sanitaires, logistiques et techniques nécessaires.

Certes, cette opération, de vaccination massive constitue une nouvelle anticipation royale contre la pandémie de coronavirus, et va servir de riposte efficace visant à mettre fin à l’étape critique que la pandémie a enregistrée au Maroc, pays qui a recensé ce jeudi un record de contamination avec 6.195 nouveaux cas portant le bilan à 276.821 cas confirmés et 4.570 morts depuis l’apparition du premier cas dans le Royaume le 2 mars dernier.

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment les cliniques privées et la performance économique.+Al Bayane+ relève qu’au moment où on ne cesse de faire montre de solidarité et de civisme pour l’allègement des effets de la crise sanitaire, certaines cliniques privées arnaquent sans scrupule les patients, à travers des abus tarifaires hallucinants.

Bien évidemment, on ne saurait mettre ces établissements de santé dans le même panier, puisque d’autres sont en phase des exigences déontologiques, nuance l’auteur, ajoutant qu’il est frappant de constater qu’une bonne partie de ces cliniques profitent de l’état de panique et de désarroi dans lequel s’ébattent les malades souffrant de coronavirus pour les contraindre à régler en liquide des factures exorbitantes.

« Les services de contrôle de l’Etat sont alors appelés à se secouer pour mettre un terme aux excès de ces lobbys arnaqueurs dont les dérapages infâmes font aujourd’hui objet d’indignation, d’écœurement et de révolte de la part des populations, en cette phase de malheurs de santé », insiste-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la performance économique se mesure également et de plus en plus en termes de temps, notant que la réactivité et la célérité constituent des éléments qui font la différence dans une compétition.

Cette semaine, rappelle le journal, 17 projets se concrétisent à travers des conventions et ce, grâce à l’initiative novatrice lancée récemment par le ministère de l’industrie consistant en une banque de projets dans plusieurs secteurs ouverts aux investisseurs et opérateurs marocains.

Ainsi, près de 900 millions DH d’investissement et plus de 3.000 emplois directs à la clé ont été créés, poursuit-t-il, soulignant qu’en passant rapidement de l’idée à la réalisation puis à la concrétisation, le concept gagne aussi en crédibilité.

C’est valable dans le business, pour les opérateurs économiques mais aussi pour les responsables des politiques publiques et de manière générale pour tout un pays, estime le quotidien, relevant que la rapidité dans la prise de décision peut être déterminante.

Maroc : la marine royale avorte une opération de trafic de près de 2 tonnes de résine de cannabis en Méditerranée

Un navire-garde-côtes de la marine royale marocaine en patrouille en Méditerranée a mis en échec, mercredi, une opération de trafic de stupéfiant en interceptant une embarcation chargée de drogue au large de Jebha (nord), indique une source militaire.Cette opération s’est soldée par l’arrestation de deux Marocains et la saisie de 54 ballots de résine de cannabis d’un poids total d’environ deux tonnes, selon la même source.

La cargaison, le matériel saisi et les trafiquants ont été acheminés vers le port de Marina-Smir en Méditerranée et remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 décembre prochain.

Mardi, les services sécuritaires de la ville d’Assilah, au nord du Royaume, ont saisi plus de deux tonnes de résine de cannabis et arrêté un individu pour son lien présumé avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances et de compassion suite au décès de l’ancien président malien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président de transition de la République du Mali, Bah N’Daw, suite au décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.Dans ce message, le Roi affirme avoir appris avec émotion la nouvelle du décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.

En cette douloureuse circonstance, le Souverain exprime au président N’Daw, aux membres de la famille du défunt et au peuple malien frère, ses sincères condoléances et sa profonde compassion. 

Le Roi rend également un hommage particulier au défunt et à son action soutenue au service des intérêts et du progrès du Mali.

L’ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d’État en 2012, est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Turquie, où il avait été évacué pour raisons sanitaires.

L’ex-président malien avait subi une opération du cœur à Bamako avant d’être évacué en Turquie.

Le Tchad et le Maroc travaillent pour la relance économique post-covid19

Un forum digital sur la relance de l’économie post-covid19 réuni les entrepreneurs marocains et tchadiens à la Chambre de commerce de N’Djamena.  Il entre dans le processus d’implémentation des accords signés entre les deux pays

Cette séance de travail entre les experts tchadiens et marocains est placée sous le thème : « échange d’expériences et opportunités économiques ». Il a débuté hier et prend fin ce 11 novembre 2020. C’est une initiative du cabinet Senghor Consulting en collaboration avec le club des dirigeants du Maroc, l’Agence nationale des investissements et exportation et la Chambre de commerce.

Ces assises ont attiré l’attention d’une centaine d’entreprises privées tchadiennes et des professionnels marocains. La directrice générale adjointe de l’Agence nationale des investissements et exportation (ANIE), Fatima Goukouni Weddeye invite toutes les entreprises à venir auprès de son institution pour faire la promotion de leurs projets. Il ajoute que l’ANIE travaille déjà sur des projets de certaines entreprises.

Le président du cabinet Sehghor Consulting, Pr Ibrahim Moussa Youssouf indique que c’est l’occasion pour les entreprises tchadiennes de saisir l’opportunité, car les professionnels marocains exercent dans divers activités. Il ajoute que ce forum vient concrétiser le volet de l’expertise parmi les six protocoles d’accord paraphés avec le Maroc.

L’actualité sanitaire au menu des quotidiens marocains

La stratégie de vaccination contre la Covid-19, le protocole de traitement des malades au Covid-19 et les nouvelles dispositions prises par la RAM sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que les Marocains commençaient à perdre tout espoir quant à un retour imminent à la vie normale, jusqu’à ce que le Roi Mohammed VI ait donné ses hautes orientations pour lancer, dans les prochaines semaines, une opération massive de vaccination contre la Covid-19.

Une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’intrusion du virus sur le territoire national, rappelle l’auteur, ajoutant que le Royaume a également pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccins, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Royaume a opté pour le vaccin Sinopharm, qui a été testé sur environ 50.000 personnes en dehors de la Chine, et qui, pour le moment, montre une efficacité très correcte, fait-il remarquer, relevant que ce vaccin rallumera ainsi une lueur d’espoir pour une population noyée dans le désarroi à cause des mesures restrictives imposées par la pandémie.

Sous le titre « informer et vacciner », +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le vaccin anti-Covid-19 est le sujet qui va incontestablement dominer les discussions et les débats des Marocains dans les jours et semaines qui viennent.

Comme partout dans le monde, grâce à l’extraordinaire révolution technologique, le citoyen marocain est informé voire sur-informé sur tout ce qui se dit et se fait ailleurs au sujet du vaccin tant attendu, poursuit l’éditorialiste, notant qu’il y a eu jusque-là un volume d’information et de désinformation tellement important sur la question qu’il faudrait aujourd’hui une véritable démarche pédagogique pour expliquer le bien-fondé de la vaccination.

Pour assurer un bon déroulement de la campagne de vaccination, le ministère de la santé devra commencer d’abord par produire pour l’usage du grand public de l’information permanente, intensive, pertinente, accessible à tous, transparente et convaincante, préconise-t-il, faisant savoir que c’est la seule manière pour ne pas laisser du vide que viendront remplir les spécialistes de la désinformation.

+L’Opinion+ rapporte qu’après la mise à jour du protocole de traitement des malades au Covid-19 par le ministère de la Santé, il est devenu possible que les patients ne présentant pas de facteurs de risques soient pris en charge à domicile.

Ces derniers peuvent prendre leur traitement auprès des pharmacies sur ordonnance des médecins. Face à la flambée des cas ces dernières semaines, la hausse de la demande sur les médicaments anti Covid-19 a fait diminuer gravement des médicaments à base de vitamine C, ce qui peut sérieusement nuire à la convalescence des malades, indique la publication.

+Le Matin+ fait savoir que le test PCR négatif est désormais nécessaire pour les vols à destination du Maroc, doit être daté d’au moins 72 heures de la date du prélèvement, et non des résultats.

Royal Air Maroc vient de publier une nouvelle information concernant les vols à destination du Maroc. Ainsi, et conformément aux instructions des autorités marocaines, « Royal Air Maroc informe ses clients que les passagers empruntant les vols vers le Maroc devront, désormais, présenter au moment de l’enregistrement un résultat de test PCR négatif à l’infection à la Covid-19 de moins de 72h à compter de la date du prélèvement (et non plus à partir de la date des résultats) », indique un communiqué de la compagnie, cité par le quotidien.

Les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test et le test sérologique n’est plus exigé, ajoute la même source.

Maroc : Le taux de reproduction de la Covid-19 est de 1,22 au niveau national

Le taux de reproduction de la Covid-19 a atteint 1,22 au niveau national, a indiqué mardi le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.Dans sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, M. Mrabet a souligné que le développement du taux de reproduction s’explique par l’augmentation significative du nombre des cas contaminés par la Covid-19 au niveau national, « puisque nous enregistrons chaque jour des chiffres records, notamment 259.951 cas positifs à la Covid-19 jusqu’au lundi 9 novembre, avec un taux d’incidence cumulé de 715.8/100.000 habitants », a-t-il dit.

Présentant la situation épidémiologique jusqu’au 9 novembre, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, a indiqué que le nombre de décès enregistré jusqu’à cette date a atteint 4.356, soit un taux de létalité de 1,7% et le nombre de personnes déclarées guéries a atteint 212.905, soit un taux de rémission de 81,9%.

A l’échelle continentale et planétaire, le Maroc se classe 32-ème dans le monde et 2-ème en Afrique, du point de vue du nombre de contaminations, 36-ème mondialement et 3-ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès. Il est aussi 34-ème au niveau international et 2-ème au plan continental en termes de nombre de tests.

D’autre part, le bilan bimensuel du ministère a abordé les faits marquants relevés jusqu’au 9 novembre en lien avec la situation épidémiologique, en particulier la séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19 et présidée par le Roi Mohammed VI, lundi à Rabat, lors de laquelle il a donné ses orientations en vue du lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, qui devra couvrir les citoyens âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections.

Le Maroc appelle à une approche solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’UE

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à l’élaboration d’une approche multidimensionnelle et solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’Union européenne (UE).Le cinquième sommet de la Ligue des États arabe-UE « traduit de manière tangible l’aspiration commune de hisser le dialogue et la coopération à des niveaux élevés, sur la base d’un véritable partenariat et de plans d’action réalistes qui invoquent les dimensions civilisationnelle et humaine, afin de relever les défis actuels et poser les jalons d’un développement durable, voué au service des intérêts communs de nos peuples et de leur bien-être », a indiqué le ministre dans une allocution prononcée par visioconférence à l’occasion de ce sommet, qui se tient à Athènes.

Le ministre a souligné, à cet égard, que la vision Royale repose sur un ensemble de fondements contenus dans le discours du Souverain prononcé lors du premier sommet de la Ligue arabe-UE, tenu en février 2019 à Charm Cheikh, en Egypte, dans lequel le Roi Mohammed VI avait affirmé que « l’état de la coopération euro-arabe, considéré à l’aune de son volume matériel et de son capital intellectuel, requiert une nécessaire évaluation objective et sereine de son bilan actuel, une reconsidération de ses axes, la définition de priorités stratégiques, présentes et futures, le perfectionnement de ses méthodes de travail ».

Cette sage vision royale, a-t-il poursuivi, puise son sens dans les mutations profondes qui animent les scènes arabe et européenne et qui doivent être prises en considération dans la mise à jour du calendrier des priorités et fondements du dialogue stratégique unissant les pays arabes et les pays membres de l’UE.

Dans ce sens, il a noté que les changements politiques que connaissent de nombreux pays, auxquels s’ajoute la conjoncture économique mondiale préoccupante qui s’est davantage accentuée avec la propagation de la Covid-19 et la recrudescence des tendances extrémistes, constituent autant de défis qui ne peuvent être exclus dans la quête d’un partenariat stratégique global et multidimensionnel qui rassemble aussi bien les parties arabes qu’européennes.

Par ailleurs, le ministre marocain des Affaires étrangères a relevé que cette rencontre intervient à un moment où la pandémie du Coronavirus guette les économies des pays du monde, affectant négativement la totalité des secteurs productifs et s’érigeant ainsi comme un nouveau défi face auquel il devient urgent de multiplier les efforts et de renforcer la coopération commune dans le but de surmonter cette crise, tout en en limitant les dégâts.

Les statistiques des institutions financières internationales et régionales montrent en filigrane l’impact de cette pandémie sur l’activité économique mondiale, a-t-il  indiqué, précisant que le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une régression de 3% de la croissance internationale en 2020, de 7,5% dans la zone euro et de 3,3% au Moyen-Orient, alors que le volume des échanges commerciaux internationaux connaîtrait un recul de 11%.

Ces prévisions inquiétantes, qui démontrent, dans leur globalité, la situation post-covid, nous obligent, « du point de vue du voisinage géographique et des défis communs de cet espace auquel nous appartenons, à assumer la responsabilité et élaborer une approche multidimensionnelle et solidaire » animée par « notre foi en notre destin commun », et ce pour préparer « un meilleur avenir pour les fils de notre région », a-t-il enchaîné.

Les deux parties arabe et européenne sont dotées de mécanismes et structures qui pourront donner un nouvel élan à leur coopération, dont le « Dialogue 5+5″ et l' »Union pour la Méditerranée » (UpM), a-t-il rappelé, espérant que l’UpM « connaîtra un nouveau départ dans le futur proche ».

M. Bourita a appelé l’UE, en tant partenaire principal des pays arabes, à aider son voisinage arabe et accompagner les plans de relance économique dans ces pays à travers des programmes de soutien financier et de développement dans le cadre de la politique de voisinage.

Sans nul doute, la pandémie de Covid-19 a eu un impact direct sur la question de la migration, sachant que la propagation du virus est étroitement liée aux déplacements des individus, a-t-il dit.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les chantiers des provinces du Sud, l’investissement industriel et la situation des hôpitaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne qu’« en véritable leader de l’éclosion africaine, fondée sur une franche coopération win-win, le Maroc vise à tendre des passerelles terrestres et maritimes, à travers la construction d’un millier de voies express Tiznit-Dakhla dont le coût s’élève à plus de 10 milliards de dirham (1 euro = 10,8 DH)».

Pour le journal, cette ébauche de haute dimension sera un réel levier de développement structurant des provinces du Sud et partant, la continuité vers les entités africaines du Sud comme la Mauritanie, le Mali, le Sénégal…

Un projet qui s’implante au grand jour dans une Nation fort agissante, sans gaz ni pétrole, confirme à tout esprit récalcitrant et renégat, la volonté de s’ancrer sur le sol récupéré et lui administrer un registre charnière au sud de l’Afrique, en quête de la prospérité et de la stabilité, conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rélève que les chiffres et indicateurs sur l’investissement industriel, dévoilés par le ministre de l’Industrie, viennent en contraste avec beaucoup de préjugés, ajoutant que dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, les entreprises marocaines ont été bien plus nombreuses à bénéficier des mesures incitatives que leurs homologues étrangères.

Autre détail révélé, la banque de projets récemment publiée par le ministère de l’Industrie a suscité un très fort engouement de la part d’entrepreneurs marocains, explique le quotidien, faisant savoir que plusieurs centaines de dossiers d’investissement ont été déposés en un temps très court et aujourd’hui, le ministère dispose de quelque 122 projets ficelés, bancables et rapidement réalisables.

+L’Opinion+ constate qu’autant le nombre de personnes infectées par le Coronavirus continue d’augmenter, autant celui des malades graves, qui nécessitent une admission en réanimation, continue à prendre de l’ampleur. Même si le gouvernement avait annoncé plusieurs milliers de nouveaux lits en réanimation, cette ambition n’a manifestement pas encore été concrétisée complètement.

Entre le marteau du travail à accomplir et l’enclume des moyens et des ressources humaines limitées, la majeure partie des services de réanimation du Royaume fonctionne à flux tendu, écrit-il.

Si le ministère de la Santé a annoncé un taux d’occupation des lits de réanimation qui est encore en deçà du seuil critique, la courbe des infections et l’hiver aux portes augurent des semaines difficiles à venir, souligne la publication.

Rabat et Paris comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel

Le Maroc et la France comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel, ont affirmé, lundi à Rabat, les ministres des affaires étrangères des deux pays.Paris et Rabat partagent les mêmes préoccupations à ce sujet et comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel, a fait savoir le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le Drian a mis l’accent sur l’importance que la transition se poursuive dans le respect des engagements qui ont été pris.

Sur le même registre, M. Bourita a affirmé que le Maroc et la France se concertent notamment à la situation au Mali et à la menace terroriste dans cette région. « Nous avons constaté une bonne concertation au niveau bilatéral », a-t-il dit.

Evoquant le dossier libyen, le chef de la diplomatie française a saluéles efforts « importants » déployés par le Maroc pour la recherche d’une solution à la crise libyenne.

Les efforts importants du Maroc s’inscrivent dans le cadre de la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies auquel le Royaume y apporte une « contribution significative », a-t-il relevé.

Il a, à cet égard, salué l’accueil par le Royaume des pourparlers inter-libyens à Bouznika, soulignant l’importance que le Maroc soit pleinement une partie prenante de toutes les initiatives internationales concernant la Libye.

Le ministre français a relevé qu’il y a des signaux encourageants dans ce dossier, citant, entre autres, le maintien du cessez-le-feu et l’organisation du forum politique interlibyen à Tunis.

Il a également indiqué que la France entend travailler avec le Maroc pour le renforcement de cette dynamique positive, insistant en outre sur la nécessité de mettre un terme aux ingérences étrangères dans ce pays. 

Pour sa part, M. Bourita a souligné que le Maroc et la France portent un intérêt particulier à la stabilité de la Libye, rappelant que le Royaume a abrité les pourparlers inter-libyens qui ont permis des avancées.

Il a aussi souligné la nécessité d’exploiter au mieux l’évolution positive que connaît ce dossier notamment avec le cessez-le-feu et le processus politique

Sur un autre volet, le chef de la diplomatie française a affirmé que son pays compte sur le Maroc dans son combat contre le terrorisme et l’extrémisme.

« La France a tout le profond respect pour l’Islam », a-t-il par ailleurs souligné, notant que le Royaume est porteur d’un Islam de juste-milieu prôné par SM le Roi, Commandeur des croyants.

La FMN et l’AFD se joignent pour un programme panafricain de formation aux métiers des musées et du patrimoine en Afrique

La Fondation marocaine des musées (FNM) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, une convention de subvention d’une enveloppe de 300.000 euros, destinée à financer un programme panafricain de formation aux métiers des musées et du patrimoine en Afrique.Signée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, le président de la FNM, Mehdi Qotbi et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, cette convention permettra à la FNM de consolider sa position en tant que carrefour du savoir-faire africain en matière de conservation et de préservation du patrimoine et d’ingénierie culturelle.

Elle vise à mettre en œuvre un programme de renforcement des capacités et d’échange d’expériences dans le cadre d’une coopération panafricaine, en mobilisant un ensemble d’experts issus des pays de l’Afrique de l’ouest francophone et de la France, dans le but d’échanger les bonnes pratiques et de structurer un réseau d’experts africains sur les métiers des musées et du patrimoine.

Dans le cadre de ce partenariat, le rôle de la FNM sera d’animer et de coordonner ce réseau d’experts sur le continent africain, a fait savoir M. Mezouaghi, affirmant que « le Maroc, compte tenu de sa position et de son expérience, est aujourd’hui doté d’une capacité d’ingénierie muséale extrêmement reconnue au niveau international ».

Le Roi Mohammed VI donne ses orientations pour le lancement dans les prochaines semaines d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19

Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi à Rabat, une séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19, indique un communiqué du cabinet royal.Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi continu par le Souverain de l’évolution de la pandémie et des mesures prises dans le cadre de la lutte contre sa propagation et de la protection de la vie et de la santé des citoyens, ajoute la même source.

Au cours de cette réunion, et sur la base de l’avis rendu par le Comité national scientifique ad hoc soulignant que la campagne vaccinale est une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie, et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’apparition de ce virus, le Roi a donné ses Hautes orientations en vue du lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, annonce le cabinet royal.

Cette opération nationale, d’envergure inédite, vise la couverture de la population par un vaccin en tant que moyen idoine d’immunisation contre le virus et de maitrise de sa propagation. Selon les résultats des études cliniques déjà achevées ou toujours en cours, la sécurité, l’efficacité et immunogénicité du vaccin ont été prouvées.

Ainsi, cette opération devra couvrir les citoyens âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population, précise-t-on.

Le Royaume a pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccin contre la Covid-19, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Roi Mohammed VI, poursuit la même source, a ainsi donné ses directives aux autorités compétentes pour veiller à la bonne préparation et au bon déroulement de cette opération nationale d’envergure, tant sur les plans sanitaire, logistique que technique.

L’accent a été mis notamment sur l’accessibilité du vaccin, dans un cadre social et solidaire, et sa disponibilité en quantités suffisantes, ainsi que sur la logistique médicale de transport, d’entreposage et d’administration du vaccin sur l’ensemble du territoire et la mise en place d’un système efficace de pré-enregistrement des bénéficiaires.

A cet effet, le Souverain a appelé à la mobilisation de tous les services et départements concernés, en particulier le personnel de la santé, l’administration territoriale et les forces de l’ordre, ainsi que l’appui nécessaire des Forces Armées Royales (FAR).

La presse marocaine décrypte le discours royal de la marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé par le souverain à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte.+Akhbar Al Yaoum+ évoque les « messages de fermeté » destinés aussi bien aux ennemis qu’aux voisins du Royaume. Dans son discours le Roi Mohammed VI, précise le quotidien, annonce l’intention du Maroc d’aller de l’avant dans la délimitation de ses frontières maritimes sud en concertation avec l’Espagne, tout en rejetant les dépassements et en dénonçant les provocations du Polisario.

De même, pour le souverain, poursuit la publication, il est temps d’investir dans les potentialités énormes qu’offrent le littoral et le domaine maritime des régions du Sahara marocain.

Une position inébranlable, des acquis diplomatiques et de nouveaux projets de développement dans les provinces du Sud. C’est ainsi que le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ résume le discours royal prononcé, samedi, à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte. Le discours royal, bien qu’ayant évoqué les provocations d’El Guerguerat, ne s’est pas attardé sur cette question qui est, en fait, une affaire réglée.

Le discours, estime le quotidien, s’inscrit dans la dynamique du développement régional lancée en 2015, après l’essoufflement de la dynamique du plan d’autonomie proposé en 2007. Une dynamique qui a d’ailleurs été adoptée par le Conseil de sécurité qui prône aujourd’hui une solution politique réaliste à ce conflit, précise le journal.

+Al Akhbar+ rapporte que le Souverain a annoncé le parachèvement de la délimitation de ses frontières maritimes et appelle l’Espagne au dialogue.

Le Souverain, ajoute le quotidien, souligne que le Maroc poursuivra, et avec constance, le dialogue engagé avec le voisin du Nord, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis. Il rappelle, en ce sens, le processus juridique et législatif mené pour achever ce chantier dans le respect des normes du droit international maritime.

Le quotidien précise, à ce propos, que la loi 37-17 portant délimitation des frontières maritimes et création d’une zone économique exclusive dans les eaux territoriales du Sud du Royaume est entrée en vigueur depuis le mois de mars dernier.

Ainsi, « la Marche se poursuit », titre pour sa part +Assabah+ qui reprend des extraits du discours. Le quotidien estime que le plan d’autonomie proposé par le Maroc jouit de la confiance de la communauté internationale. En même temps, les membres de la communauté internationale refusent aujourd’hui, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De ce fait, 163 pays, représentant 85% des Etats membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice.

Le quotidien évoque, en outre, les potentialités économiques des régions du Sahara marocain, notamment dans le domaine de l’économie bleue ou l’économie maritime. Il estime, par ailleurs, qu’à ce niveau, le nouveau port de Dakhla constitue un coup de grâce pour les séparatistes du Polisario et leurs mentors. En effet, si le port de Tanger-Med est, d’ores et déjà, reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à coup sûr à consacrer cette tendance.  

Roi Mohammed VI : Le Maroc poursuivra le dialogue engagé avec l’Espagne au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales

Le Maroc poursuivra, avec constance, le dialogue engagé avec notre voisin, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays, a affirme le Roi Mohammed VI dans son disc ours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.Ce dialogue s’inscrira dans le cadre du droit de la mer et respectera le partenariat qui les unit, loin de toute volonté unilatérale d’imposer le fait accompli, a-t-il souligné.

« De fait, en définissant clairement le cadre et les frontières des espaces maritimes placés sous la souveraineté du Royaume, le plan mis en œuvre pour impulser l’essor socio-économique de la région sera indubitablement consolidé », a indiqué le Souverain marocain.

Partant de cette vision, la façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international, a-t-il précisé.

De fait, d’ores et déjà Tanger-Med est reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance, a annoncé le Roi Mohammed VI

« Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires (…). Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a-t-il ajouté.

Le Souverain marocain a jugé nécessaire d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.

En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région, a-t-il enchainé.

Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique.

Sahara : Les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties par le CS de l’ONU (Roi Mohammed VI)

Le Roi Mohammed VI a affirmé que les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties, lors de l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.« Ces récentes résolutions ont également confirmé la participation effective des vraies parties concernées par ce conflit régional et elles ont consacré l’irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle », a souligné le Souverain dans son discours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.

Selon lui, cette orientation s’accorde avec l’esprit de l’Initiative d’autonomie marocaine, soutenue par le Conseil de sécurité et les grandes puissances comme l’unique option logique pour régler ce conflit.

Au niveau de l’Union Africaine, le Roi a fait observer que « grâce au retour du Maroc au sein de sa famille africaine, l’Organisation a clos, avec succès, le chapitre des manœuvres incessantes dont elle fut victime des années durant ».

« Depuis lors, l’Union Africaine a adopté une approche constructive s’articulant autour d’un soutien plein et entier aux efforts déployés, en vertu d’un mandat exclusif par les Nations Unies, par son Secrétaire général et le Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.

Sur le plan juridique et diplomatique, le Souverain a indiqué que plusieurs pays ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, reconnaissant ainsi, de façon claire et nette, la marocanité du Sahara et affirmant être pleinement confiants quant à la sécurité et à la prospérité qui règnent dans les provinces du Sud du Royaume.

Dans le même temps, les membres de la communauté internationale refusent, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De fait, 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice, a-t-il rappelé.

Cette orientation a été confortée par les grandes puissances qui, en la matière, ont adopté des positions constructives, notamment la conclusion de partenariats stratégiques et économiques incluant, sans exception ni réserve, les provinces Sud du Royaume comme partie intégrante du territoire marocain, a poursuivi le Roi Mohammed VI.

Pour lui, le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties, constatant que le déclin consommé de leurs thèses surannées les a précipitées dans le scénario typique d’une fuite en avant.

À cet égard, le Maroc réitère son rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité ou encore à se livrer à une exploitation illégitime des ressources de la région, a-t-il insisté.

« Le Maroc, fidèle à lui-même, ne se départira pas du bon sens et de la sagesse dont il a coutume. En revanche, c’est avec la dernière vigueur et la plus grande fermeté qu’il s’opposera aux abus cherchant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses provinces du sud », a enchainé le Souverain.

Il s’est dit persuadé que les Nations Unies et la Minurso (mission de l’ONU au Sahara) continueront à remplir leur devoir en veillant à préserver le cessez-le feu dans la zone.

Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la transformation démographique des MRE et les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets commentés par la presse quotidienne et hebdomadaire parue ce samedi.Abordant la question du Sahara, +Telquel+ écrit que « réalisme » et « compromis » peuvent sembler anodins pour les néophytes, mais leur présence dans une résolution du Conseil de sécurité relative à la Minurso a des allures de victoire pour le Maroc.

Ces termes sont pleins de sens et suggèrent que l’option d’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste selon l’ONU, souligne l’hebdomadaire, expliquant la force tranquille affichée par le Maroc est passée par une bataille dans les couloirs des Nations Unies, solution beaucoup plus avantageuse pour le royaume que de se lancer dans des passes d’armes avec les séparatistes dans la zone tampon de Guergarat.

« Sur le terrain, le Maroc a joué la carte du légalisme et du renforcement de la légitimité en inaugurant 16 consulats dans les provinces du sud en moins d’un an », avance-t-il.

+Le Matin+ souligne que la Marche verte, dont nous commémorons le 45e anniversaire, « restera toujours un motif de fierté et une des bases pour mener, sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, le combat de modernisation et de développement ».

Et cette année, cette commémoration intervient dans un contexte très particulier qui nécessite de la part des Marocains les mêmes mobilisation, engagement et esprit patriotique qui ont caractérisé la Marche verte et qui traduisent la symbiose et l’union entre le Roi et le peuple, ajoute-t-il.

Le Maroc célèbre le 45e anniversaire de la Marche verte dans un contexte de crise sanitaire et économique exceptionnel. Au-delà des stratégies sanitaires et économiques, cette crise ne sera dépassée que si les Marocains se mobilisent tous et s’unissent dans l’élan patriotique qui a toujours caractérisé le peuple autour des grandes priorités du Royaume.

De son côté, +Challenge+ fait observer que les Marocains de l’étranger entretiennent toujours un lien solide avec leur famille, leur pays, notant que la résilience des transferts des MRE en est une preuve.

Pourtant, la sociologie de cette population change. Elle vieillit, se féminise, fait remarquer la publication, ajoutant que le nouveau phénomène, c’est le départ des diplômés qui sont de plus en plus nombreux en Europe.

Malgré la crise actuelle, le système social très protecteur en Europe, leur permet d’éviter la précarité, poursuit-il, soulignant que même dans cette condition, ils font preuve de solidarité.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que « la confiance gagnée par le Maroc auprès de la communauté mondiale des affaires et des investisseurs s’est construite sur des décennies, au prix de sacrifices et d’efforts collectifs ».

Pour la publication, une crise n’est pas forcément ni fatalement synonyme de gel de toute activité et de tout investissement ni de renfermement sur soi. Bien au contraire. Et les opérateurs mondiaux, généralement très regardants sur la solidité et le bien-fondé de leurs choix d’investissement, viennent de nous en donner la preuve.

Une vision qui s’inscrit dans le long terme en donnant concrètement de la visibilité et de la lisibilité aux opérateurs est en principe capable de résister aux variations et turbulences conjoncturelles, soutient le journal, ajoutant qu’une crise, quels que soient sa durée et le degré de sa violence, ne peut être que passagère et n’est donc pas de nature à effacer des tendances lourdes.

Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19: Le Maroc prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre prochain

Le gouvernement marocain a décidé jeudi de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19.Cette décision a été adoptée lors du Conseil du gouvernement tenu à Rabat, a indiqué le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

En vertu du texte de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire, l’autorité gouvernementale chargée de l’intérieur est habilitée à prendre, à la lumière de la situation épidémique, toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale.

De même, les gouverneurs des préfectures et des provinces sont en mesure de prendre toutes les mesures exécutives nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire.

Le Maroc enregistre une montée vertigineuse des cas de contamination à la Covid-19 avec 5.745 cas et 82 décès juste pour la journée de mercredi 4 novembre. Une situation qui requiert la prise de mesures plus rigoureuses pour contenir la propagation du virus.

Maroc : les parties libyennes examinent les questions de l’unification des institutions et les préparatifs pour les élections législative et présidentielle

Les représentants du parlement du Haut conseil d’Etat libyens ont tenu, les 4 et 5 novembre à Bouznika au Maroc, un nouveau round de dialogue consacré à l’examen de nombre de questions se rapportant notamment à l’unification des institutions étatiques et aux moyens à mettre à la disposition du pouvoir exécutif pour préparer la tenue d’élections législatives et présidentielle sur une base juridique et constitutionnelle.Dans une déclaration publiée à l’issue de cette réunion, les parties libyennes ont souligné l’importance du dialogue politique et la nécessité de le réussir, mettant l’accent sur l’impératif de préserver le processus démocratique pour réaliser les objectifs escomptés et à leur tête l’unification des institutions étatiques et la préparation par l’appareil exécutif des élections législatives et présidentielle.

Lors de ce round de dialogue, les deux parties ont examiné la méthodologie de gestion du dialogue politique libyen vu qu’il s’agit d’une opération purement libyenne et convenu des mécanismes de prise de décision à travers le dialogue politique.

Elles ont également défini les critères juridiques et professionnels de choix des personnalités devant occuper les hautes fonctions au sein du gouvernement libyen ainsi que les priorités de l’action du gouvernement durant l’étape préliminaire, lit-on dans la déclaration.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a, dans une allocution prononcée à l’issue de ce dialogue, réaffirmé que le Maroc est convaincu « que seuls les Libyens peuvent résoudre leurs problèmes ».

Selon lui, l’approche principale du dialogue est qu’il émane des Libyens pour les Libyens eux-mêmes, ajoutant que le dialogue de Bouznika a enclenché une dynamique « positive » qui s’est cristallisée dans d’autres rencontres et donné lieu à des résultats « positifs ».

« Nous sommes passés de l’obscurité à l’espoir et à l’optimisme. Aujourd’hui, un esprit positif règne », s’est-il réjoui, formant le vœu de voir cette dynamique se poursuivre, que la Libye retrouve sa stabilité et que le citoyen libyen puisse vivre dans la dignité et le bien-être.

M. Bourita a, en outre, souligné que le Maroc « n’a aucune initiative ni vision. Le Maroc a une seule volonté celle de se tenir aux côtés des Libyens dans un esprit positif et sans aucune influence et de les aider à s’asseoir autour de la même table. Le Maroc ne fait que promouvoir sa confiance en la capacité des Libyens à surmonter les difficultés. Et ils l’ont montré au cours des trois derniers mois ».

« Le Maroc a une conviction forte à savoir que les deux entités (Ndlr : Parlement et Haut Conseil de l’Etat) sont indispensables dans chaque progrès réalisé pour parvenir à une solution à la crise libyenne car ils ont des extensions territoriales et populaires et disposent d’une légitimité qui forme un noyau solide autour duquel une solution peut être trouvée », a-t-il insisté.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Maroc : un nouveau round de négociations inter-libyennes à Bouznika

Un nouveau round de négociations aura lieu, jeudi dans la soirée à Bouznika au Maroc entre les délégations du Conseil de l’Etat et du Parlement libyens, apprend-on de sources officielles.Les parties libyennes avaient tenu déjà deux rounds de négociations à Bouznika au cours desquelles elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Dans un communiqué final sanctionnant les travaux du deuxième round du dialogue libyen, tenu du 2 au 6 octobre 2020 à Bouznika, les deux parties ont souligné que leurs discussions « se sont déroulées dans un climat de responsabilité où l’intérêt du pays a été au-dessus de toute autre considération en vue de dépasser les divisions politiques actuelles » vu que les deux parties étaient convaincues de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la protection des capacités du peuple libyen.

Selon le communiqué, les consensus convenus seront mis à la disposition du Haut conseil d’Etat libyen et du parlement libyen pour aller de l’avant dans les mesures de renouvellement des structures des institutions de souveraineté.

Réaffirmant que la conférence de Berlin, tenue en janvier dernier, constitue un enjeu international pour une solution politique à la crise libyenne, le communiqué estime que l’action politique attend toujours un soutien réel et clair de la communauté internationale.

Selon le communiqué, les rounds du dialogue tenus à Bouznika au Maroc constitue une étape importante pour mettre un terme aux divergences institutionnelles en Libye.

Maroc : l’Université de Fès obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires

L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires, selon le dernier classement « Times Higher Education University Ranking (2021) ».Ce classement reconnait la consolidation et le rayonnement scientifique et académique des pôles d’excellence de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, indique un communiqué de ladite Université parvenu à APA. 

Ses performances internationales dans de nombreux champs disciplinaires sont reconnues. En sciences cliniques et de la santé, l’Université Sidi Mohamed Ben

Abdellah apparait dans la catégorie 301- 400 à l’échelle internationale et première parmi les universités marocaines. Les indicateurs les plus significatifs à ce niveau sont les citations scientifiques des travaux réalisés à l’USMBA avec une note supérieure à 65.

Dans le domaine de l’informatique, l’USMBA excelle également et apparait dans la catégorie 601-800 parmi les 1500 universités internationales classées. Elle est première parmi les universités marocaines classées, elle a notamment obtenu un excellent score pour les citations scientifiques.

L’USMBA apparait également dans la catégorie 601-800 pour le domaine sciences de l’ingénieur et dans la catégorie 1000+ pour les sciences physiques.

Les indicateurs de productivité scientifique de l’USMBA dans tous les domaines scientifiques à l’université traduisent les choix de la performance, de la qualité

et de la productivité adoptés par l’université, notamment après la restructuration

de ses laboratoires et les décisions du conseil de l’université, notamment lors des réunions du 12 mars 2020 et du 24 septembre 2020, sur la recherche et l’innovation.

Ces pôles d’excellence se consolident davantage comme illustré par les bases de données Web of Science ou Scopus. Cette dernière montre l’élan positif de l’USMBA et son excellence dans de nombreux champs disciplinaires.

La mise en œuvre de mesures motivantes à la recherche et l’innovation, l’ouverture et la visibilité internationale des enseignants chercheurs et les doctorants de l’université et l’obligation de publier au moins deux articles indexés avant toute soutenance de thèse, sont des mesures prometteuses d’un avenir plus prospère de la recherche et l’innovation à l’USMBA.

L’Université encourage ses étudiants dans tous les cycles de formation à être créatifs et à diffuser leurs produits innovants à travers la participation aux compétitions thématiques nationales et internationales. Dans ce domaine, des résultats louables ont été acquis.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’ouverture d’un consulat des Emirats arabes unis à Laâyoune, la situation épidémiologique au Maroc et  l’élimination du Raja de Casablanca en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique.+L’Economiste+ rapporte que Les Émirats Arabes Unis ont ouvert, mercredi, un consulat général à Laâyoune, la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an.

Les Émirats Arabes Unis ont ainsi emboîté le pas à l’Union des Comores, au Gabon, à la République Centrafricaine, à Sao Tomé-et-Principe, au Burundi, à la Côte d’Ivoire, à l’Eswatini et à la Zambie, rappelle le quotidien.

+Assabah+ croit savoir que La Libye pourrait bien devenir le 16ème pays africain et le deuxième pays du monde arabe à ouvrir son consulat général à Laâyoune. Les autorités libyennes ont déjà entrepris les démarches nécessaires pour l’ouverture de leur représentation diplomatique dans les provinces du Sud du Maroc.

Selon la publication, c’est une décision qui a été prise d’un commun accord avec toutes les parties libyennes, sans exception aucune, en reconnaissance des efforts déployés par le Maroc pour rapprocher les points de vue des uns et des autres.

Les efforts déployés par le Maroc pour accueillir le dialogue inter-libyen et créer les conditions propices pour parvenir à un règlement global de la crise en Libye, ont d’ailleurs été largement reconnus et salués à l’échelle internationale. Et, souligne le quotidien, la Libye ne saurait se permettre de porter atteinte à l’intégrité territoriale de ce pays qui a tellement fait pour sa réconciliation interne.

+Libération+ écrit : « Général, évasif et confus », c’est ainsi qu’on peut décrire le dernier discours du chef du gouvernement à la Chambre des conseillers à l’occasion de la séance mensuelle des questions orales sur les politiques publiques.

En fait, Saâd Eddine El Othmani n’a rien évoqué de nouveau et n’a rien annoncé d’important. Mieux, le discours du chef de l’Exécutif maintient l’opinion publique dans le flou alors que les allégations et les fake news relayées par les réseaux sociaux font rage. Ainsi, El Othmani n’a pas jugé utile de clarifier la position du gouvernement concernant un nouveau reconfinement.

Selon lui, tout est possible et rien n’est moins sûr. Le chef du gouvernement a déclaré qu’aucun de nos concitoyens ne souhaite le retour à un confinement en raison de ses répercussions économiques, sociales et psychologiques. Mais cela reste une option possible, ajoute-t-il, si la situation devient incontrôlable et si les Marocains faillent à leur engagement, en tant qu’individus et groupes, à l’application des mesures de précaution dictées, commente le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Raja de Casablanca a quitté la Ligue des Champions d’Afrique après sa défaite (4-1), mercredi soir, face à son hôte égyptien le Zamalek lors de la demi-finale retour disputée au stade international du Caire.

Les Verts ont ouvert le score à la 47e minute sur un but du Congolais Ben Malango avant que Ferjani Sassi n’égalise pour les Égyptiens (61e).

A quelques minutes de la fin de la rencontre, les Égyptiens ont arraché la victoire grâce à un doublé de Mostafa Mohamed (85e, 88e) et un but du Marocain Achraf Bencharki (90+1).

Pour rappel, lors du match aller disputé au complexe sportif Mohammed V, le club casablancais s’était incliné devant le Zamalek sur le score de 1 but à 0. L’unique but de la rencontre a été l’œuvre de Bencharki (18e).

La finale de la compétition opposera le 27 novembre au stade Borg Al Arab d’Alexandrie le Zamalek et Al Ahly qui a battu en demi-finale le Wydad de Casablanca.

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » des Émirats d’ouvrir un consulat à Laâyoune (ministre AE)

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » de l’État des Émirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé mercredi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Les Émirats arabes unis est le premier pays arabe non africain à ouvrir un consulat dans les provinces du sud du Royaume, s’est félicité le ministre dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie d’inauguration de ce consulat, rappelant que les Émirats rejoignent ainsi les quinze pays africains ayant déjà ouvert des représentations diplomatiques dans les deux grandes villes du Sahara marocain à savoir Laâyoune et Dakhla.

La décision d’ouvrir ce consulat concrétise, sur le plan politique, une position souveraine constante de l’État des Émirats arabes unis en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a-t-il relevé.

Sur le plan juridique, a-t-il ajouté, cette décision reflète la volonté de ce pays de mettre en place une structure pour la défense, au niveau territorial, des intérêts de ses ressortissants, qu’elles soient des personnes physiques ou morales, et de leur apporter l’assistance nécessaire.

Le consulat constitue aussi, sur le plan diplomatique, un mécanisme pour le renforcement de la coopération bilatérale et le développement des échanges commerciaux, économiques, culturels et scientifiques, a-t-il souligné.

M. Bourita a affirmé qu’il est de bon augure que cet évènement coïncide avec la célébration par le peuple marocain du 45ème  anniversaire de la Marche verte et la commémoration par les Émirats arabes unis de la « Journée du Drapeau » qui symbolise l’union nationale et renforce le sentiment d’appartenance à la nation.

C’est dans cette conjoncture pleine de symboles, a-t-il dit, qu’intervient la décision souveraine de l’État des Emirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune pour réaffirmer, de la manière la plus concrète et la plus éloquente, son soutien constant et infaillible à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que l’État des Émirats arabes unis est devenu aujourd’hui l’un des importants partenaires économiques du Royaume au niveau arabe, ce qui reflète la confiance entre les deux pays et l’intérêt croissant des acteurs économiques émiratis pour les opportunités d’investissements qu’offre le Maroc grâce au nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Il a, dans ce cadre, fait remarquer que la ville de Laâyoune, à l’instar de Dakhla, est devenue aujourd’hui un pôle économique important reliant le Maroc à sa profondeur africaine et une plateforme pour la formation des jeunes et des étudiants du Maroc et d’Afrique dans les différents instituts de la région, ainsi qu’un centre diplomatique reflétant le dynamisme des provinces du Sud et leur contribution au processus de développement des provinces du Sud.

Le ministre a noté que le Maroc demeure, avec fermeté et détermination sous la conduite éclairée de  Sa Majesté le Roi, constant dans son soutien à l’État des Émirats arabes unis pour le recouvrement de ses trois îles – Grande et Petite Tunb et Abou Moussa- et l’exercice de sa souveraineté sur l’espace aérien, les eaux territoriales et la zone économique de ces trois îles.

Cette position constante émane du souci du Maroc de l’importance de conserver l’unité territoriale des pays arabes et de sa foi dans la nécessité de renforcer l’unité et de lutter contre les divisions pour faire face aux défis de l’avenir, a-t-il déclaré.

Le ministre a affirmé que les Marocains n’oublieront jamais le bel exemple de cette solidarité effective et de la fraternité arabe authentique qu’incarne la décision de Cheikh Zayed Ben Sotane Al-Nahyane de charger son fils, SA Cheikh Mohammed Ben Zayed, alors âgé de 14 ans, de participer à la glorieuse Marche verte et de partager avec le peuple marocain sa fierté de recouvrer sa souveraineté sur son Sahara.

Le consulat général des Émirats arabes unis est la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an, après celles de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, de l’Eswatini et de la Zambie.