LDC : Le WAC s’impose largement face aux sud-africains du Kaizer Chiefs (4-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est imposé, dimanche à Ouagadougou, face à son homologue sud-africain du Kaizer Chiefs sur le score large de 4 à 0, pour le compte de la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique de football.Les réalisations du club marocain ont été l’œuvre de Mohamed Ounajjem à la 7ème minute avant que son coéquipier Ayoub El-Kaabi ne double la mise à la 44ème minute du jeu.

En deuxième période, l’attaquant du Wydad inscrit le 3ème but à la 86è et Yahya Jabrane clôture ce festival de buts à la 90ème minute sur penalty.

Après cette victoire, le Wydad de Casablanca conforte sa position en tête du classement avec 6 points.

Pour rappel, cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

Approchée par la fédération marocaine de football, la fédération Burkinabè de Football (FBF) avait envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF) une lettre d’approbation pour accueillir la rencontre sur le stade du 4 août d’Ouagadougou.

La Chambre des représentants libyenne tend à former un gouvernement provisoire restreint

La Chambre des représentants tend à former un gouvernement provisoire restreint comprenant des compétences représentant les différentes régions libyennes, a souligné, vendredi à Rabat, le président de la Chambre des représentants libyenne Aguila Saleh.Lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable libyen a indiqué que l’institution législative de son pays tiendra une séance pour accorder confiance au gouvernement provisoire, relevant que lors de cette réunion le parlement décidera, en toute liberté, de ce qu’il considère dans l’intérêt du pays. En lui accordant la confiance, le gouvernement sera approuvé par le pouvoir législatif élu dans le pays, a-t-il dit.

Cette étape en Libye est celle de règlement des différends entre les différentes parties libyennes, a poursuivi M. Saleh, notant que le gouvernement provisoire doit inclure des compétences de toutes les régions du pays, et que chacun doit participer au pouvoir pour sortir de la crise.

La Chambre des représentants libyenne souhaite que le gouvernement provisoire réponde aux besoins du peuple libyen en matière de nourriture, de médicaments et de liquidité, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de respecter ce qui a été convenu au Maroc au sujet de la nomination à des postes de souveraineté.

Après avoir relevé que la Libye a fait face, depuis le début de la crise, à des problèmes, à des ingérences étrangères et à des tentatives de semer la discorde entre les parties, M. Saleh a fait observer qu’une initiative basée sur le partage du pouvoir exécutif et des postes de souveraineté entre les trois provinces du pays a été proposée en avril 2020, et sera mise en œuvre dans les prochains jours.

Maroc : le chiffre d’affaires consolidé du port Tanger-Med s’élève à plus de 271 millions de dollars en 2020

Le chiffre d’affaires consolidé du pôle portuaire Tanger-Med pour l’année 2020 du pôle portuaire est de 271,1 millions de dollars (2,418 milliards DH), en hausse de 1% par rapport à 2019, annonce vendredi l’autorité du port Tanger-Med dans un communiqué.Sur le quatrième trimestre 2020, le chiffre d’affaires s’est établit à 72,7 millions de dollars (649 millions DH), au même niveau que le quatrième trimestre de 2019.

L’activité portuaire du 4ème trimestre 2020 du pôle portuaire Tanger Med a été marquée par la croissance des principaux indicateurs de l’activité portuaire : 5.77 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) ont été manutentionnés à fin Décembre 2020 (soit +20% par rapport à 2019), et 1,3 millions de conteneurs EVP ont été manutentionnées sur le 4ème trimestre 2020 (soit +25% par rapport à 2019), précise la même source.

La performance en conteneur réalisée à fin 2020 représente un trafic jamais encore atteint par les ports du bassin méditerranéen. De même, la barre de plus de 500.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée à 5 reprises en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre 2020 de 553 164 conteneurs EVP traités.

Concernant le trafic des camions TIR, 357.331 unités ont été traitées à fin décembre 2020, un niveau semblable par rapport à 2019, et 103.684 unités ont été traitées sur le 4ème trimestre 2020, soit plus 9% par rapport à 2019, relève le communiqué.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

La gestion marocaine de la crise pandémique et l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, de la situation épidémiologique, le soutien aux start-up africaines et l’appui au programme de réponse du HCR, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie éco+ écrit que dans tout process de changement, le paramètre temps est crucial, notant que le meilleur exemple en est l’excellente gestion de la pandémie dont a fait preuve le Maroc de bout en bout, depuis le début de la crise.

Quand, en mars, l’Etat marocain avait décidé et annoncé illico des mesures restrictives drastiques comme la fermeture des écoles et des frontières, beaucoup d’observateurs au Maroc et d’ailleurs avaient jugé ces décisions trop radicales et disproportionnées, rappelle la publication, ajoutant que les semaines et mois qui suivent ont finalement donné totalement raison à cette réactivité. Quand, au mois d’octobre et novembre, le ministère de la santé avait démarré les préparatifs des équipes pour le dispositif de la vaccination, alors que le vaccin n’étaient même pas encore fabriqués, d’aucuns y voyaient un simple effet d’annonce, ajoute l’hebdomadaire.

« Aujourd’hui, au regard de la reconnaissance mondiale de l’excellente prestation marocaine en termes de vaccination contre la Covid-19, y compris de la part de grands pays comme l’Allemagne, il ne serait pas prétentieux d’en être fier », conclut-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ souligne que même si l’économie nationale tourne en mode ralenti, certains indicateurs se redressent doucettement, le déficit commercial s’est amélioré de 23% fin 2020 alors que les banques continuent de financer l’économie, faisant savoir qu’avec une croissance des crédits de 4,5% l’année dernière, la situation des finances publiques, à fin janvier 2021, a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente…

A cette dynamique d’investissement, s’ajoute le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des paradis fiscaux, ce qui va incontestablement améliorer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, explique le journal, soutenant que la situation épidémiologique s’améliore, avec en toile de fond un déploiement accéléré de la campagne de vaccination. « Tout cela est, convenons-en, source d’optimisme. Et comme dirait l’autre, l’optimisme est le compagnon de l’effort », observe-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) et l’opérateur digital marocain Inwi ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour soutenir les start-up innovantes dans le secteur numérique et stimuler la relance économique, dans le cadre du programme «Souk At-Tanmia».

Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce partenariat permettra d’aider les start-ups développant des solutions digitales innovantes à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la crise et à créer des emplois, précise un communiqué de la BAD, cité par le quotidien.

« L’appui à l’entreprenariat et à l’innovation est au cœur des priorités de la Banque africaine de développement. Grâce aux synergies entre nos deux institutions, nous pourrons davantage renforcer notre soutien aux jeunes entrepreneurs, ce qui est crucial dans le contexte actuel de crisec», a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les réfugiés ne sont pas en reste en ce contexte de pandémie. A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) viennent de concrétiser à Rabat la mise en place d’un « projet d’un montant de ‪275.000 ».

L’objectif étant, selon les deux parties, d’appuyer le programme de réponse du HCR à la crise du Covid-19 en faveur des réfugiés résidant au Maroc qui se chiffrent au 1er février 2021 à plus de 14 000 personnes, réparties sur 75 localités au Maroc et sont enregistrées auprès du HCR.

« Ce qui inclue 8.300 réfugiés et près de 5700 demandeurs d’asile », détaille la même source. Pour les deux parties, les besoins de protection de cette population vulnérable ont été, suite à l’apparition de la pandémie en mars 2020, exacerbés, impactant à la fois leur situation socio-économique, leur capacité à subvenir à leurs besoins de base, leur état psychique et leur santé mentale.

Maroc : l’inspecteur général des FAR reçoit le vice-président malien

Le général de corps d’armée, inspecteur général des Forces Armées Royales marocaines, Abdelfettah Louarak, a reçu, vendredi à Rabat, le colonel Assimi Goïta, vice-Président de la transition malienne, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation militaire.Les entretiens, qui se sont déroulés au niveau de l’état-major général des FAR à Rabat, en présence de l’ambassadeur de la République du Mali à Rabat et de l’attaché militaire près l’ambassade de la République du Mali à Rabat, ont porté sur la coopération militaire entre les forces armées des deux pays, indique un communiqué de l’état-major général des FAR.

Les deux responsables ont, par ailleurs, examiné les opportunités qu’offre la coopération militaire bilatérale entre le Maroc et le Mali, ainsi que les moyens à même d’encourager et d’élargir les perspectives de cette coopération dans divers domaines.

Au programme de la visite de travail de la délégation militaire malienne au Royaume, la visite de l’Hôpital militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, et du Collège royal de l’enseignement militaire supérieur de Kénitra, souligne la même source.

Journée mondiale du Rein: Bien vivre avec une maladie rénale, un objectif ultime

L’Association marocaine « Reins » célèbre chaque année la journée mondiale du Rein, en développant différentes activités. Le thème de cette année est celui de « Bien vivre avec une maladie rénale ».La maladie rénale chronique (MRC) représente de plus en plus un problème mondial de santé publique avec près de 900 millions de personnes dans le monde atteintes et près de trois millions de décès par an.

L’objectif de cette année est à la fois d’accroître l’éducation et la sensibilisation et développer l’autonomie dans la vie quotidienne, indique un communiqué de « Reins », parvenu à APA.

Selon l’Association, les avancées thérapeutiques ont permis des moyens efficaces pour prévenir la MRC, sa progression et son traitement par la substitution.

Cependant les patients atteints de MRC dépendant de la dialyse ou de la transplantation ont besoin d’être accompagnés et soutenus particulièrement les temps difficiles. L’impact de la pandémie Covid-19 plane sur la célébration de la journée mondiale en 2021, et nécessite d’accentuer l’attention sur les patients avec MRC et en particulier ceux en dialyse.

D’ailleurs, l’insuffisance rénale est apparue comme la maladie chronique la plus à risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Le rôle des communautés associatives parait de plus en plus important, estime « Reins », qui note que le diagnostic de la MRC, est un défi pour le patient et son entourage et sa prise en charge, en particulier aux stades avancés, a un impact sévère sur leur vie en réduisant leur capacité et leur socialisation.

L’apparition de nombreux effets secondaires peut venir dégrader encore plus cette situation. Les patients atteints de MRC expriment la volonté de bien vivre, maintenir leur rôle et leur fonctionnement social, essayant de se rapprocher de la normalité.

Actuellement, la prise en charge de la MRC vise à prolonger la vie en remplaçant la fonction rénale, une approche centrée sur la maladie et ses techniques de traitement qui n’implique pas de manière significative les patients dans la gestion et le traitement de leur maladie et qui peuvent percevoir fréquemment le traitement comme étant imposé et hors de leur contrôle.

Le thème de cette année appelle à l’inclusion de la participation à la vie comme un objectif clé dans les soins des patients atteints de MRC et comme élément de base pour atteindre l’objectif ultime de bien vivre avec une maladie rénale, lance l’Association Reins présidée par Mme Amal Bourquia, Professeur de médecine, spécialiste en néphrologie et néphrologie pédiatrique, experte en éthique et communication médicales.

Le Maroc et le Burundi établissent une feuille de route de coopération pour la période 2021-2024

Le Maroc et le Burundi ont établi, jeudi à Rabat, une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024 et s’inscrivant dans la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.Signée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais Albert Shingiro, cette feuille de route de coopération marque aussi l’ambition des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante, indique un communiqué du ministère marocain des AE.

La feuille de route a été préparée lors de la visite à Bujumbura les 8 et 9 février 2021 d’une délégation marocaine de haut niveau, présidée par l’ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de Coopération internationale, accompagné de l’ambassadeur directeur des Affaires africaines du ministère, rappelle la même source.

 A l’issue de cette visite à Bujumbura, le Maroc et le Burundi ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements, les financements internationaux et l’échange de visites officielles.

Il ressort de cette feuille de route de coopération que la partie marocaine est disposée à apporter son assistance et partager son expertise avec la République du Burundi dans les domaines suscités, à travers l’organisation de learning-visits au Maroc au profit de hauts fonctionnaires burundais et l’octroi de bourses au profit d’étudiants et de stagiaires du Burundi dans les établissements marocains publics d’enseignement supérieur, technique et professionnel, fait savoir le communiqué.

Il s’agit, de surcroît pour le Royaume, de l’organisation de programmes de renforcement de capacités au profit de hauts fonctionnaires du Burundi dans différents domaines, de l’envoi d’experts marocains issus de divers secteurs et de délégations d’opérateurs économiques marocains au Burundi pour développer des partenariats d’affaires gagnant-gagnant avec des opérateurs locaux et promouvoir diverses opportunités d’investissement en vue de réaliser des projets communs dans des secteurs d’intérêts prioritaires pour la République du Burundi.

Le Maroc s’engage également à accompagner la République du Burundi dans la préparation des dossiers relatifs au développement de projets d’infrastructure ou stratégiques pour le pays et dans l’obtention du soutien auprès des organisations régionales et internationales de financements avec lesquelles le Maroc entretient des relations.

La signature de ce document intervient lors d’une rencontre entre les deux ministres des affaires étrangères, au cours de laquelle ils ont pu explorer les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale en identifiant de nouveaux axes pour élargir les programmes de coopération à mettre en œuvre entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi.

A cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de diversifier et consolider la coopération dans plusieurs domaines et retenu un certain nombre d’actions à réaliser en commun, dans le cadre de la concrétisation des objectifs fixés.

Maroc : le gouvernement salue la fluidité de l’opération de vaccination anti-Covid

Le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a salué la fluidité et l’ordre qui marquent le déroulement de la campagne de vaccination contre la COVID-19.Dans un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement organisé, jeudi à Rabat, par vidéoconférence, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de gouvernement a salué les efforts de tous les intervenants, en particulier le personnel soignant, les cadres sécuritaires et les autorités locales qui ont grandement contribué au succès de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus.

Il a mis l’accent, en revanche, sur la nécessité d’adhérer aux mesures sanitaires collectives de précaution établies par les autorités compétentes, exhortant les citoyens à continuer à respecter également les mesures individuelles.

A cet égard, M. El Otmani a évoqué l’émergence de nouveaux défis au niveau régional et international, associés notamment aux nouvelles souches du coronavirus qui nécessitent d’augmenter le niveau de vigilance.

A ce jour, un total de 3.160.479 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé. Aussi, 43.626 personnes ont reçu la deuxième du vaccin.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Le Burundi réitère son appui à l’intégrité territoriale du Royaume et à son unité nationale

Le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, M. Albert Shingiro, a réitéré, jeudi à Rabat, l’appui de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à son unité nationale conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmé le soutien du Burundi à l’exclusivité du règlement du dossier du Sahara par les Nations Unies à travers le plan d’autonomie, comme la seule solution à ce différend.Le chef de la diplomatie burundaise s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a été aussi l’occasion de se féliciter de la position constante de la République du Burundi de maintenir sa représentation diplomatique à Rabat et son consulat général à Laâyoune.

Dans ce cadre, un Consul général de la République du Burundi sera installé incessamment à Laâyoune, a tenu à préciser M. Shingiro.

La rencontre des deux ministres était également une opportunité pour saluer la décision du Maroc d’ouvrir une ambassade résidente à Bujumbura afin de renforcer la dynamique de coopération dans les différents domaines entre les deux pays.

Se réjouissant de l’ouverture de cette ambassade, le ministre burundais a indiqué que celle-ci servira de pont diplomatique entre les deux capitales et jouera le rôle de diplomatie de proximité.

Ainsi, une équipe technique se rendra au Burundi la semaine prochaine pour entamer les procédures d’ouverture d’une ambassade du Royaume dans la capitale burundaise, a annoncé, pour sa part, M. Bourita.

Le ministre a, en outre, fait valoir le soutien permanent de la République du Burundi au sujet du Sahara marocain, soulignant que le Burundi a toujours été aux côtés du Maroc dans un cadre de solidarité sincère et active.

Cette position, a-t-il poursuivi, s’est manifestée à plusieurs occasions et de différentes manières.

MM. Bourita et Shingiro ont signé une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024, qui vient refléter la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.

Bamako salue le rôle de Rabat dans l’accompagnement du processus de transition au Mali

Le vice-président du Mali, Assimi Goïta, a salué, jeudi à Rabat, le rôle du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition au Mali. M. Goïta a été reçu par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre de sa visite de travail dans le Royaume.

Le vice-président malien a mis en avant l’action menée par le Royaume du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition dans son pays, soulignant les liens forts qui unissent le Maroc et le Mali.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué la coopération bilatérale dans plusieurs domaines.

Le président de la FIFA remercie le Roi Mohammed VI pour son engagement en faveur de la promotion du football

Le président de la FIFA, Gianni Infantino a remercié le Roi Mohammed VI pour son engagement et sa volonté en faveur de la promotion du football.« Je remercie SM le Roi pour son engagement, sa passion, sa volonté et son ambition de faire agrandir encore plus le football marocain », a-t-il dit dans une déclaration au site de la fédération royale marocaine de football.

Le patron de la FIFA s’est dit particulièrement impressionné par les infrastructures sportives visitées et s’est réjoui de discuter les projets de développement futur du football marocain, africain et mondial «parce que le Maroc joue et doit jouer un rôle important dans le monde du football», a-t-il estimé.

Il a qualifié le Complexe Mohammed VI de « splendide », « une œuvre d’art », se disant heureux de le voir mis à disposition de la CAF, de la FIFA, des jeunes, des arbitres et pour l’encadrement.

Infantino a salué également le rôle du Maroc dans le développement du football féminin. « On va voir les résultats très tôt. Je me réjouis des prochaines étapes », s’est-il félicité.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dépénalisation de la culture du cannabis, la liste d’Africains recherchés par l’Interpol et la digitalisation de l’Office des changes.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est définitivement engagé sur la voie de la dépénalisation de la culture du cannabis, mais uniquement pour les usages légaux.. Certains partis politiques ont ainsi réitéré leur appel à la dépénalisation, un appel resté sans suite depuis 2013. Aujourd’hui, après un débat sur la question mené par le Conseil économique, social et environnemental, c’est le gouvernement qui prend le relai en programmant un projet de loi en ce sens pour sa réunion du jeudi, rapporte le quotidien.

Pour le moment, rien de concret ne filtre sur ce texte mais, estime le quotidien, en prenant les devants, le gouvernement veut mettre fin à une polémique entre les partis. Une polémique qui a même évolué en surenchères partisanes et tentatives d’utiliser la question à des fins électorales. C’est ainsi, explique le journal, que l’on a commencé à reparler de ce sujet il y a quelques jours, lorsqu’un député a appelé à une amnistie générale pour les cultivateurs de cette plante, qui font actuellement l’objet de poursuites judiciaires.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le fameux projet de loi « portant usage légal du cannabis » sera posé sur la table ce 25 février. L’autorisation de sa culture et de sa production permettra ainsi de réparer une injustice, estime la publication, qui évoque les sommes exorbitantes des réseaux organisés (128 milliards de dirhams) et les revenus minimes des petits paysans (4,5 milliards de dirhams). Pour le journal, ce texte aura ainsi un impact bénéfique sur le plan socio-économique, dans certaines régions.

Dans les détails, une licence de culture et de production du chanvre indien sera obligatoire. Pour l’obtenir, l’article 7 détaille les conditions: « Être de nationalité marocaine», avoir la majorité, «résider dans l’un des douars des provinces fixées par décret», «s’engager dans des coopératives spécialement créées», «être propriétaire de la parcelle destinée à cet effet ou avoir obtenu la permission du propriétaire (…), ou un certificat délivré par l’autorité administrative locale».

D’après l’article 10, un contrat de vente sera nécessaire avec les entreprises de transformation et d’industrialisation du chanvre indien ou les sociétés d’exportation agréées. Et la livraison sera effectuée en présence d’une commission composée des représentants de l’Agence, des autorités locales et de sécurité compétentes. Un procès-verbal est établi par les représentants de l’Agence, ajoute le journal qui précise qu’une agence nationale sera créée pour réguler le secteur.

+Al Massae+ croit savoir que l’antenne d’Interpol à Rabat a reçu une nouvelle liste de suspects africains recherchés au niveau international pour leur implication dans la traite d’êtres humains et leur soutien à des groupes extrémistes.

Le quotidien rapporte que les individus recherchés auraient des liens avec une organisation criminelle composée de 16 membres, dont l’un est originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne. Ce réseau est suspecté d’avoir aménagé des dépôts de fabrication d’équipements servant à l’organisation d’opérations d’immigration clandestine, à la traite d’êtres humains, au trafic international de drogue et de psychotropes.

+L’Economiste+ rapporte que l’Office des Changes a annoncé mercredi la mise en ligne d’une brochure numérique visant à présenter les interfaces de téléservices abritées sur son site Web.

Cette brochure électronique met en avant les vocations de chaque interface et oriente les usagers vers les modes d’utilisation, fait savoir l’Office des Changes, notant que le florilège des principaux services digitaux peut être consulté et téléchargé sur son site Web.

En effet, depuis sa création en mars 2020, la plateforme multifonctionnelle SMART s’est enrichie et s’est perfectionnée en regroupant les principaux services numériques proposés par l’Office des Changes, rappelle la même source.

Les échanges de biens Maroc-UE s’élèvent à 35 milliards d’euros en 2020

Les échanges de biens entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sont estimés à 35 milliards d’euros en 2020, un montant qui s’inscrit en baisse par rapport aux 3 dernières années à cause de la crise sanitaire de COVID-19, indique l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.Ce montant est composé de 15 milliards d’euros d’exportations marocaines vers l’UE et 20 milliards d’exportations UE vers le Royaume, selon un document de la Délégation, remis mercredi aux journalistes en marge d’un point de presse de l’ambassadrice de l’UE à Rabat.

Dans les détails, le commerce Maroc-UE représente près de 60% des échanges extérieurs du Royaume, poursuit la même source, ajoutant que le Maroc est également le 1er partenaire de l’UE en Méditerranée du Sud.

Pour leur part, les échanges commerciaux agricoles entre le Maroc et l’Union ont atteint près de 4,6 milliards d’euros en 2020, représentant 13% des échanges totaux de biens entre les deux parties, relève la même source.

Les échanges agricoles ont ainsi maintenu leur progression, en dépit de la pandémie de Covid-19 qui a impacté les échanges commerciaux globaux en 2020.

Quant aux importations en provenance de l’UE, elles ont atteint 2,2 milliards d’euros, soit 11% des importations globales marocaines depuis l’UE et 1,8x celles enregistrées en 2012. Le Maroc affiche un surplus de balance commerciale agricole avec l’UE.

Le commerce de produits agricoles transformés représente 9% du commerce agricole bilatéral. Ces produits constituent 16% des importations en provenance de l’UE et 3% des exportations marocaines à destination de l’UE.

La BAD soutient la modernisation du CAFRAD

La Banque africaine de développement, en partenariat avec le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD), a organisé jeudi 25 février, un séminaire virtuel pour présenter la nouvelle stratégie de modernisation du CAFRAD.Sous le thème « Promouvoir la bonne gouvernance des organismes publics régionaux : l’exemple du CAFRAD », la rencontre a réuni des représentants des autorités marocaines, du secteur privé et d’institutions nationales partenaires.

Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’évènement a permis d’échanger sur les nouveaux défis auxquels font face les organismes publics régionaux en Afrique. Les échanges ont porté sur la présentation de la nouvelle stratégie de modernisation du CAFRAD qui définit son repositionnement stratégique à moyen et long terme.

Ce séminaire virtuel s’inscrit dans une série d’activités financées sur un don de 670 000 dollars américains de la Banque africaine de développement, à travers son Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire. L’appui de la Banque avait pour objectifs de renforcer les capacités d’assistance technique du centre et d’améliorer la qualité de ses programmes de formation. Plus concrètement, cette opération a permis de réaliser un diagnostic institutionnel du CAFRAD, d’élaborer un plan triennal de transformation et de définir une stratégie de mobilisation des ressources, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Le CAFRAD joue un rôle de catalyseur dans l’amélioration de la gouvernance africaine, en particulier dans le contexte actuel de crise. Un rôle primordial que le Royaume du Maroc a toujours appuyé », a déclaré Ahmed Laamoumri, secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

« L’Afrique est capable de compter sur ses propres ressources pour se développer. Cela n’est plus à démontrer. Il est important de doter le continent d’un cadre de gouvernance de plus en plus renforcé pour en optimiser la gestion, a affirmé le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. C’est la priorité que nous poursuivons avec notre appui au CAFRAD, au bénéfice des institutions publiques africaines et, au-delà, les populations africaines. »

« Nous avons contribué, de manière significative, à renforcer les capacités humaines, institutionnelles et financières du CAFRAD. Notre objectif est d’asseoir son statut de centre africain de référence dans le domaine de la gouvernance publique », a souligné le directeur du Bureau de la gouvernance et de la coordination de la gestion des finances publiques à la Banque, Abdoulaye Coulibaly. « Nous remercions le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement qui nous ont accompagné dans cet important projet de modernisation du CAFRAD qui donne des résultats », s’est réjoui le directeur général du CAFRAD Monney Mouandjo.

Créé en 1964, le CAFRAD est une institution intergouvernementale panafricaine qui œuvre à l’amélioration des systèmes de gouvernance et d’administration publique en Afrique. Basé à Rabat, il compte à ce jour 37 États membres.

L’UE a débloqué 450 millions d’euros pour la promotion des secteurs vitaux au Maroc en 2020

En 2020, avec une rapidité et une capacité de réaction exceptionnelles, l’Union européenne (UE) a débloqué les 450 millions d’euros de subventions promis, pour la promotion de secteurs vitaux marocains, tels que la santé, la protection sociale et l’éducation, a souligné, mercredi à Rabat, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.S’exprimant lors d’un point presse sur le bilan 2020 et les perspectives 2021 du partenariat Maroc-UE, la diplomate européenne a noté que l’année 2020 a été une « année remarquable où nous avons travaillé ensemble d’une façon exceptionnelle et efficace et nous sommes contents et fiers du résultat qu’on a réussi ».

Le Maroc a très bien réagi dès le début de la pandémie, a-t-elle dit, ajoutant que « nous ne sommes pas encore sortis de la crise mais nous commençons 2021 avec de bonnes perspectives ».

Au cœur de la crise sanitaire, l’UE s’est politiquement engagée à soutenir les efforts importants menés par l’Etat marocain depuis les premiers jours de la pandémie, a souligné la diplomate européenne.

« Nous abordons ensemble 2021 avec l’ambition commune d’un renouveau, dont les jalons ont été posés le 9 février dernier avec la communication de l’UE pour un nouvel agenda pour la Méditerranée », a-t-elle dit.

Cette communication, a-t-elle expliqué, sur laquelle le Maroc a été consulté avant sa publication, a proposé plusieurs orientations, dont le développement humain, la bonne gouvernance et l’état de droit, la résilience, prospérité et transition numérique, la paix et la sécurité, la migration et la mobilité, la transition écologique, ainsi qu’un plan économique et d’investissement.

Mme Wiedey a fait savoir que ce plan identifie un certain nombre de programmes-phares parmi lesquels figure en bonne place l’appui de l’Union européenne au Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Le Fonds européen pour le développement durable (EFSD +) sera mobilisé, ainsi que les autres Institutions financières européennes, pour contribuer aux opérations du Fonds Mohammed VI, a fait savoir la diplomate.

Au titre de la transition écologique, l’Union européenne et le Maroc viennent de formuler ensemble un « Partenariat Vert » qui détaille leur action commune sur le climat, mais également sur l’environnement et l’économie verte.

L’UE et le Maroc s’engagent ainsi ensemble à accompagner la relance post covid-19 avec la transition vers une société et des modes de consommation plus durables, un renforcement de l’ambition des politiques et la mise en œuvre des stratégies climatiques, la mise en avant des opportunités économiques d’une économie plus verte et propre et le renforcement de la coopération régionale.

Libérer le potentiel économique, s’adapter aux enjeux révélés par la pandémie, se saisir des opportunités afin de reconstruire en mieux en luttant contre le changement climatique, sont les ambitions que l’Union européenne partage avec le Maroc, a-t-elle relevé.

Interrogée sur la décision des Etats Unis de reconnaître la marocanité du Sahara, la diplomate a indiqué prendre bonne note de la décision du l’ancien président Donald Trump, relevant qu’il s’agit d’ « une décision d’un État important qui est membre permanent du Conseil de sécurité ».

Notant que la position de l’UE reste « avec la ligne des Nations Unies », Mme. Wiedey a émis le souhait que le processus politique redémarre le plus rapidement possible pour trouver « une solution politique durable et acceptable », qui sera pour le bien du Maroc, des parties impliquées et pour toute la région du Maghreb, qui demeure la moins intégrée du monde.

Et de relever que la perte économique de cette non intégration au Maghreb est énorme, estimant qu’on ne pourra réaliser les opportunités qui s’offrent qu’au moment où le conflit est réglé sur une base de compromis qui permet d’aller de l’avant.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, la lutte contre le chômage à Fnideq, l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite et la sortie du Maroc de la liste grise de l’UE, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, écarte l’idée d’un revirement de la position américaine avec l’arrivée du président Joe Biden.

Car, croire que le changement de président américain pouvait induire un retour sur la décision historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, c’est faire preuve de méconnaissance totale en matière de géostratégie, note le quotidien.

A l’ère de l’information généralisée et démocratisée, il suffit juste de faire un tour d’horizon dans les archives anciennes et récentes et les sites officiels de l’administration américaine pour se rendre compte que les positions des États-Unis sur les questions concernant le Maroc, y compris celle sur le Sahara, sont constantes depuis plusieurs décennies.

La légitimité, le légalisme et les postures connues historiquement au Maroc ont toujours fait de lui un interlocuteur de poids dans la région, respectable, sérieux et écouté et qui ne change pas de discours ou de positions selon l’humeur du moment, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre le chômage à Fnideq, écrit que « pour calmer la colère de la rue, les autorités ont fini par réagir, déployant les premiers dispositifs anti-chômage ».

La publication se demande toutefois pourquoi ne pas l’avoir fait avant, notant que cette réflexion risque de s’imposer, inévitablement, alimentée par une situation connue: celle des dégâts de la crise Covid, doublée dans le cas d’espèce de la fermeture des frontières avec Sebta.

Il estime, par ailleurs, injuste de prétendre que l’Etat n’a rien tenté, car des batailles ont été gagnées en matière de désenclavement, d’équipements et même de lutte contre la pauvreté.

Fnideq traîne toujours cette réputation de village accro à la contrebande et ces scènes, d’un autre âge, de femmes mulets sont inacceptables au regard des ambitions fixées pour le pays, relève-t-il, estimant que ce village a besoin d’une prise en main, idéalement industrielle, qui soit de la même ampleur que celle déployée à 76 km à l’est, c’est-à-dire à Tanger.

+Le Matin+ rapporte que l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite va couvrir les personnes exerçant un emploi et ne bénéficiant d’aucune retraite, et ce à travers la mise en œuvre totale du régime de retraite relatif aux professionnels et travailleurs indépendants et aux non-salariés exerçant une activité privée, pour couvrir toutes les personnes concernées.

Cette opération, qui cible 5 millions de nouveaux bénéficiaires, va coûter 16 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le quotidien.

Avant cette grande réforme, qui atteindra ses objectifs en 2025, le Maroc avait entamé en 2016 une première réforme des régimes de retraite en vue de renforcer la résilience des opérateurs du secteur et de garantir leur pérennité.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui qualifie la sortie du Maroc de la liste grise de l’Union Européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales de « nouvel atout pour l’attractivité du Royaume en termes d’investissements étrangers ».

Cette avancée représente un nouvel atout pour l’attractivité du Maroc en termes d’investissements étrangers et un appui aux entreprises marocaines pour nouer des partenariats économiques avec leurs homologues européens dans les règles de la bonne gouvernance.

« La CGEM se félicite de la décision de l’Union Européenne (UE) de retirer définitivement le Maroc de la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales, qui vient reconnaître les efforts consentis par le Royaume, depuis 2018 sur les différentes Lois de Finances, pour se conformer aux règles de la fiscalité internationale », note la même source, citée toujours par la publication.

Le Maroc et l’Espagne mettent en avant la résilience de leurs relations bilatérales

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue espagnole, Arancha Gonzalez Laya, se sont félicités de l’excellence des relations qui unissent le Maroc et l’Espagne, lors d’un entretien qu’ils ont eu mardi par visioconférence.Les deux parties ont également mis en avant la résilience des relations bilatérales, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

En perspective de la tenue de la réunion de haut niveau, dès que les conditions sanitaires le permettront, les deux ministres ont convenu de renforcer la coopération sectorielle dans plusieurs domaines, notamment économique, culturel et éducatif.

Les deux parties ont, en outre, appelé à saisir les opportunités offertes dans le cadre du contexte post-Covid en tant que partenaires stratégiques et en capitalisant sur la complémentarité entre les deux pays.

L’entretien des deux ministres a également porté sur des questions régionales d’intérêt commun, dans le Maghreb, le Sahel et la zone euroméditerranéenne, fait savoir la même source.

Foot/LDC : Le Wydad de Casablanca revient avec une victoire de Luanda

Le Wydad a brillamment entamé son entrée dans la phase de poules de la Ligue des champions de football en battant, ce mardi, hors ses bases le Pétro Luanda sur le score de 1 à 0. 

Lancé en profondeur par Muaid Ellafi, l’attaquant Ayoub El Kaabi a driblé le gardien adverse et logé tranquillement le ballon au fond des filets. Juste après l’ouverture du score, le WAC a concédé un pénalty suite à une faute d’Aboufotouh sur un attaquant angolais.

L’attaquant de Luanda, Job, a envoyé le ballon dans les nuages. Par la suite, les Casablancais ont parfaitement contrôlé les 15 dernières minutes jusqu’au coup de sifflet final.

Grâce à cette victoire, le WAC se place en tête du classement de ce groupe en attendant son prochain match face au club sud-africain Kaizer Chiefs dimanche 28 février à Ouagadougou au Burkina Faso.

Dans l’autre match de ce groupe, Kaizer Chiefs et Horoya Conakry ont fait match nul (0-0).

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réinsertion des prisonniers, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE, le coût de la généralisation de la couverture sociale et l’obligation pour les clubs, les joueurs et les entraineurs de payer les impôts à partir de ce 2021.+L’Opinion+ rapporte que la Fondation Mohammed V pour la réinsertion des prisonniers accueille des milliers de prisonniers libérés, des centaines de personnes jugées dans des affaires de terrorisme et d’extrémisme afin de contribuer à leur processus de déradicalisation.

Selon, le quotidien, la Fondation a accueilli, jusqu’en 2020 plus de 700 personnes ayant été jugées pour des affaires liées à l’extrémisme. 108 parmi elles ont bénéficié du programme «Moussalaha», dont 10 sont des femmes.

D’après Khalid Yazami, coordinateur de la Fondation, cette dernière se charge de l’accompagnement des prisonniers après leur libération, ainsi que le maintien du programme mené dans les prisons dans son volet économique et autres.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020, rappelle le quotidien.

Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.

Cité par la publication, un communiqué du ministère des Finances salue la décision de l’UE. « Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales. Il témoigne également de la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet ».

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohammed Benchaâboun, selon laquelle la généralisation de la protection sociale au Maroc mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, a indiqué, lundi à Rabat, le

Présentant le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale devant la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que cette enveloppe est répartie entre l’assurance maladie obligatoire de base, dont la généralisation coûtera 14 milliards DH, les allocations familiales (20 milliards DH), l’élargissement de la base des adhérents au régime de retraite (16 milliards DH) et l’accès à l’indemnité de perte d’emploi (1 milliard DH).

Au volet sportif +Assabah+ écrit : fini le noir dans le football marocain. Les impôts dont devront désormais s’acquitter aussi bien les joueurs que les entraîneurs concernent les primes de matchs, les primes de signatures ainsi que les transactions effectuées lors des transferts.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a également demandé aux clubs de déclarer les salaires de leurs joueurs, mais aussi les primes qui ont été négociées entre les deux parties et ce à partir du premier mars prochain, précisent nos confrères arabophones. Les différentes taxes ont quant à elles commencé à être prélevées dès janvier 2021, comme le prévoyait la loi de finances 2021, indique le quotidien.

Ces nouveaux dispositifs serviront de tremplin à la prochaine saison du championnat. Les clubs des première et deuxième divisions seront alors obligés de signer des contrats via leurs sociétés sportives, et non au nom de l’association, précise la même source.

Le Maroc sort définitivement de la liste grise de l’UE

Le Maroc ne figure plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des Finances, parvenu à APA.Cette décision a été prise lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE, tenue lundi et qui a adopté ses conclusions sur les juridictions non coopératives à des fins fiscales, ajoute le ministère, soulignant que les Conclusion du Conseil de l’UE, sont l’étape finale et définitive de la procédure qui suit le feu vert des ambassadeurs des Etats membres de l’UE et confirme que le Royaume sort définitivement de la liste grise de de l’UE et devient donc « Green Listed ».

Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales, et illustre parfaitement la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet.

Pour rappel, le Maroc fait partie des pays qui se sont engagés à mettre en conformité leurs systèmes fiscaux avec les normes de bonne gouvernance, dans le cadre de l’amélioration de la transparence fiscale au niveau mondial.

A ce titre, plusieurs dispositions législatives ont été adoptées selon la nature de chaque régime fiscal dans le cadre du processus de réformes entamées depuis la loi de finances pour l’année 2018. 

Tout au long du processus d’évaluation de son système fiscal, le Maroc se félicite d’avoir réussi à convaincre l’OCDE et ses partenaires européens du réalisme de sa vision qui consiste d’une part à prouver sa ferme détermination à se conformer aux normes de bonne gouvernance fiscale en prenant les mesures nécessaires de manière transparente et graduelle et d’autre part à veiller à la sauvegarde de ses intérêts socio-économiques.

Au terme de ce processus d’évaluation, le Maroc note avec satisfaction la décision de sortir définitivement de la liste « grise ». Cette décision témoigne que les mesures prises sont accueillies favorablement par ses partenaires et que les efforts consentis et les actions entreprises, s’inscrivent parfaitement dans la lignée de la bonne gouvernance fiscale, conformément aux normes d’internationales, conclut le ministère.

Le Maroc candidat au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

Le Maroc a décidé de se porter candidat au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour la période 2023-2025, a annoncé, ce lundi, le ministre d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid.Rabat bénéficie du soutien de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, de plusieurs autres groupements régionaux et des pays amis, a souligné Ramid qui intervenait en visioconférence lors du Segment de haut niveau au titre de la 46e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Le ministre d’Etat marocain a mis en avant, dans ce sens, la dynamique d’interaction du Royaume avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme et son ouverture sur les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme.

Selon lui, le Maroc a continué la mise en œuvre de ses engagements en collaboration avec les organes de traités, soulignant l’interaction en cours avec le Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Dans le contexte de la pandémie, le Royaume a veillé à poursuivre son interaction avec les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, tout en partageant son expérience dans la gestion de cette crise et lutte contre ses répercussions, à travers un rapport soumis en réponse au questionnaire conjoint des procédures spéciales sur « l’impact de la pandémie de coronavirus sur la jouissance des droits de l’homme », et un rapport soumis au sous-comité pour la prévention de la torture concernant la mise en œuvre du contenu de son document consultatif.

Le Maroc élu coordonnateur du groupe africain auprès du PAM

Le Maroc a été élu, lundi, en tant que coordonnateur du groupe africain auprès du Conseil d’administration du Programme Alimentaire Mondial (PAM).Elu en la personne de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès des agences de l’ONU à Rome, Youssef Balla, le Royaume aura pour mission en tant que membre du Bureau de veiller au fonctionnement efficace et efficient du Conseil d’administration et de contribuer aux orientations stratégiques de ses travaux.

Il sera appelé à dégager un consensus au sein des listes et entre elles en dehors des sessions officielles et à participer à l’élaboration et l’actualisation du programme de travail pour l’exercice biennal, ainsi qu’à assurer le suivi des mesures prises à l’issue des séances du Conseil.

En tant que coordonnateur du groupe africain, le Maroc sera le porte-voix des pays africains et de leurs intérêts au Bureau. Il contribuera à la circulation fluide de l’information, ainsi que le recueil de l’avis des membres de la liste A, tout en œuvrant à favoriser le consensus quant aux décisions.

LDC : Le Wydad de Casablanca jouera contre Kaizer Chiefs FC à Ouagadougou

Le Wydad de Casablanca jouera, dimanche 28 février à Ouagadougou, son match contre les sud-africains des Kaizer Chiefs, pour le compte de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football, annonce lundi la CAF.« Le match se tiendra le 28 février 2021 au Burkina Faso, au stade du 4 août d’Ouagadougou. Le coup d’envoi est à 16h00 GMT », lit-on sur le site de la CAF, ajoutant que la Fédération Burkinabè de Football (FBF) a envoyé à la CAF la lettre d’approbation pour accueillir la rencontre.

Cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca qualifié à la phase de poules

Le club marocain du Raja de Casablanca s’est qualifié à la phase de poules de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF) après avoir battu la formation tunisienne de l’Union sportive Monastir au bout de la séance de tirs au but (1-0, 6 t.a.b. à 5).Le temps réglementaire s’est soldé au profit des Tunisiens sur le score de 1 à 0, une réalisation inscrite par l’attaquant tunisien Ilyes Jelassi à la 38ème minute du jeu.

A l’aller, les Casablancais l’avaient emporté sur le même score (1-0).

Le Raja de Casablanca avait remporté cette compétition continentale à deux reprises en 2003 et en 2018.

Maroc : La campagne de vaccination élargie à la tranche d’âge 60-64 ans

La campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 sera élargie à la tranche d’âge de 60 à 64 ans et ce à partir du 23 février, annonce dimanche soir un communiqué du ministère de la Santé.Cet élargissement, qui portera également sur la première catégorie de personnes atteintes de maladies chroniques, se fera parallèlement à la vaccination des autres catégories préalablement définies.

Le ministère de la Santé appelle toutes les personnes concernées à répondre favorablement à cet appel de vaccination pour permettre au pays d’atteindre l’immunité collective. 

Il insiste sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination anti COVID-19, pour contribuer à freiner la propagation du virus notamment après la découverte de souches du variant du coronavirus.

Le Maroc signale 24 souches du variant britannique du coronavirus

Le Consortium des laboratoires en charge de la veille génomique et du suivi des souches circulantes au Maroc a annoncé avoir détecté 21 nouvelles souches du variant britannique du coronavirus, indique samedi le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre total des cas de ce variant s’élève à 24 souches décelées à ce jour, fait savoir le ministère, précisant que le dispositif de la veille génomique n’a détecté aucun variant sud-africain ni brésilien sur le territoire national.

Par ailleurs, le ministère de la santé rappelle que le virus de la Covid-19 continue de sévir au pays et appelle, par conséquent, l’ensemble des citoyens à redoubler de vigilance, surtout que le pays est en pleine opération de vaccination contre le coronavirus et que l’immunité collective n’est encore pas atteinte.

Il exhorte les citoyens à continuer à se conformer strictement aux mesures préventives, en portant, de façon correcte, le masque de protection, en respectant la distanciation physique de plus d’un mètre, en lavant régulièrement les mains à l’eau et au savon ou par le gel hydro-alcoolique.

Le ministère invite aussi le grand public à éviter tout rassemblement et incite les personnes âgées ou souffrantes de maladies chroniques à redoubler de prudence.

Maroc Telecom compte 73 millions abonnés en 2020

L’opérateur marocain de téléphonie compte 73 millions abonnés en 2020, soit une progression de 8,1% par rapport à l’année d’avant, a annoncé le Groupe.Cette hausse s’explique notamment par la croissance des parcs des filiales Moov Africa et du Fixe au Maroc, précise Maroc Telecom dans ses résultats consolidés de 2020.

Dans le détail, le parc Mobile au Maroc compte 19,5 millions de clients à fin 2020, en baisse de 2,8% sur un an, fait savoir la même source, notant que le chiffre d’affaires mobile a reculé de 6,5% par rapport à la même période de 2019, à 13,351 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH), impacté par les effets de la pandémie de Covid-19 et le contexte concurrentiel.

Le groupe fait en outre savoir que le parc Fixe a maintenu sa bonne dynamique, en affichant une progression de 6,6% à 2 millions de lignes, notant que le parc haut débit compte désormais 1,7 million d’abonnés, en hausse de 10,4%. Les activités Fixe et Internet au Maroc continuent d’améliorer leur performance et génèrent un chiffre d’affaires de 9,52 milliards DH, en hausse de 2,8% par rapport à 2019.

A l’international, le parc mobile a dépassé les 49,22 millions de clients répartis sur la Mauritanie (2,64 millions), Burkina Faso (9,38 millions), Gabon (1,63 million), Mali (9,68 millions), Côte d’ivoire (10,05 millions), Bénin (4,68 millions), Togo (3,38 millions), Niger (3 millions), Centrafrique (189.000) et Tchad (4,577 millions).

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les élections de 2021, les relations diplomatiques Maroc-Zambie et la mise en échec d’une opération de trafic international de psychotropes, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Reporter+ écrit : « Bravo, messieurs d’+Echourouk+ pour vos Bougnouls de l’info. Quel talent. Mais vous n’aurez pas l’honneur de gâcher notre joie ».

Les Etats-Unis ont signifié à tous que la reconnaissance de notre Sahara est une simple formalité qui se faisait attendre, assure la publication, ajoutant que cette reconnaissance est le juste retour des choses, car, lorsque l’Algérie était sous domination turque, le Maroc, Etat souverain, était le premier pays à reconnaître les Etats-Unis d’Amérique.

La gestion du vaccin anti-Covid-19, explique le journal, a été le coup de grâce car l’anticipation du Roi Mohammed VI a fait que la campagne se passe en toute sérénité et en toute démocratie, dans tous les quartiers de la ville, les plus populaires comme les plus huppés.

« Au lieu de vous ridiculiser dans des émissions pathétiques, il vaudrait mieux vous tourner vers la majorité des Algériens qui n’en peuvent plus de votre bande corrompue », souligne-t-il.

Pour sa part, + La Nouvelle Tribune+ relève que l’émission d’Echourouk, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la monarchie alaouite.

Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume au cours des derniers mois sous l’impulsion directe du Roi Mohammed VI, poursuit l’hebdomadaire. « L’Algérie a de nouveau, montré qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +Finance News Hebdo+ souligne que l’ouverture de nombreuses représentations diplomatiques de pays africains dans les provinces du Sud, ou encore la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain sont autant de facteurs qui provoquent, chez notre voisin de l’Est, une violente indigestion.

Face aux nombreuses victoires de la diplomatie marocaine en Afrique, en particulier, et sur la scène internationale, en général, les gesticulations algériennes inutiles sont, tant s’en faut, le symbole d’une diplomatie en déliquescence, dans le sillage d’un régime désavoué par le peuple, assure la publication.

« Un régime qui, comme seule réponse à la contestation populaire, verrouille les médias, bafoue les libertés individuelles et embastille les intelligences rebelles », conclut-il.

Sur un autre registre, +La Vie Eco+ indique que « les élections de 2021, seraient inédites, parce que le citoyen devra, sur un même bulletin de vote, désigner les représentants nationaux, à la Chambre des députés, en même temps que les élus locaux », notant qu’il s’agit également du scrutin professionnel, et par la suite des conseillers qui siègeront à la deuxième Chambre.

Le prochain rendez-vous électoral est une occasion pour la nation, toutes composantes et toutes institutions confondues, pour renforcer le nouveau modèle marocain: l’immunité sociétale collective, insiste le journal. « De la même manière, les prochaines élections devraient être pour le Maroc une occasion de confirmer la pertinence du modèle politique et institutionnel qu’il avait choisi avec anticipation il y dix ans déjà… », fait remarquer l’hebdomadaire.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le ministère des Affaires étrangères de la République de Zambie a confirmé, vendredi, que son Ambassade à Rabat ainsi que son Consulat à Laâyoune continuent de faire partie des Missions diplomatiques de la Zambie dans le Royaume du Maroc.

Dans un communiqué, le ministère souligne que les deux postes qui ont été inaugurés en octobre 2020 sont dirigés par une équipe de diplomates zambiens. « Une fois la pandémie du Covid-19 maitrisée, les effectifs des deux missions à Rabat et à Laâyoune seront renforcés pour ouvrir leurs portes au public », indique le ministère, cité par le quotidien, soulignant que les représentations zambiennes au Maroc auront notamment pour mission de veiller au bien-être de plus de 300 étudiants zambiens présents dans différentes régions du Maroc.

+Rissalat Al Oumma+ indique que les éléments de la sûreté nationale opérant au port de Tanger-Med ont mis en échec, jeudi soir, une opération de trafic international de psychotropes et saisi 490.000 comprimés psychotropes.

Selon les données préliminaires de l’enquête, la drogue était dissimulée dans un conteneur emporté à bord d’un navire en provenance d’un pays asiatique et à destination, de manière illégale, d’un pays de l’Afrique subsaharienne.

Le président de la FIFA attendu les 24 et 25 février au Maroc

Le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Gianni Infantino, effectuera une visite de travail officielle au Royaume du Maroc les 24 et 25 février 2021, a annoncé vendredi la Fédération royale marocaine de football (FRMF).Selon la fédération marocaine, cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des fortes relations existantes entre la FIFA et les responsables de la FRMF.

Elle a pour objectif également de développer la coopération entre les deux instances en matière de promotion du football national et continental.

Accidents : le Maroc a réussi à sauver environ 1.000 vies durant les 4 dernières années (gouvernement)

Le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a relevé que le Maroc a réussi à sauver environ 1.000 vies durant les quatre dernières années et jusqu’à la fin de 2020, et ce dans le cadre de la réalisation de l’objectif de la stratégie nationale relatif à la diminution des morts victimes des accidents de la route de 50% à l’horizon 2026. « Derrière chaque accident grave, il y a des vies perdues, des familles qui souffrent et des personnes dont la vie est complètement changée, autant de tragédies quotidiennes de la guerre routière qui nous parlent et nécessitent une réponse collective pour les réduire, surtout dans notre pays où le nombre de décès sur les routes dépasse 3000 personnes chaque année », a-t-il indiqué Rabat, lors de la réunion du comité interministériel chargé de la sécurité routière.

Il a ajouté que le gouvernement a inclus la question de la sécurité routière dans ses engagements afin de réduire le nombre de décès dus aux accidents de la route.

Selon lui, l’année 2020, qui était exceptionnelle à tous les niveaux à cause de la propagation de la pandémie du coronavirus, a enregistré une baisse remarquable des accidents de la route, ainsi que du nombre de morts victimes de ces accidents, à hauteur de 26% par rapport à l’année de référence 2015, explique un communiqué du département du chef du gouvernement.

M. El Otmani a souligné que cette baisse est due principalement à la diminution importante de la circulation suite aux mesures préventives prises par les autorités publiques durant la période du confinement sanitaire,

Le Chef de gouvernement a, en outre, insisté sur la nécessité de maintenir cette tendance baissière au cours de cette année, en vue de réaliser les objectifs fixés, à l’horizon de la 5ème année de la mise en place de la Stratégie nationale de la sécurité routière (2017-2026).

Les membres du comité ont suivi lors de la réunion une présentation autour des statistiques temporaires des accidents de la route au titre de l’année 2020, qui a révélé une baisse des accidents de la route et des accidents meurtriers à hauteur de 17%, ainsi que la diminution des morts à hauteur de 18%, outre la régression des blessés grièvement à hauteur de 22%, fait savoir le communiqué.