L’OCI appelle le PE à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise entre le Maroc et l’Espagne

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé, dimanche, le Parlement européen (PE) à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué, l’OCI a également exhorté le Parlement européen à privilégier le dialogue rationnel de manière à garantir les intérêts des deux parties à la crise, à travers des négociations bilatérales et le respect des principes de bon voisinage.

Suite à une résolution du Parlement européen sur la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, l’OCI a affirmé son soutien total au Maroc, notant que Rabat est demeuré engagé dans sa politique constructive de lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique avait salué, dans un précédent communiqué, la décision du Roi Mohammed VI du retour de tous les mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne.

Plusieurs pays et organisations internationales ont exprimé leur soutien au Maroc suite à la résolution de parlement européen, voté jeudi dernier, dans laquelle il « exprime son rejet de l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et des migrations, et en particulier, des mineurs non accompagnés, comme moyen d’exercer une pression politique contre un Etat membre de l’Union ».

La résolution du PE « déplore en particulier que des enfants, des mineurs non accompagnés et des familles aient franchi massivement la frontière entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta, mettant ainsi leur vie et leur sécurité clairement en péril ». Elle regrette « l’aggravation de la crise politique et diplomatique, et espère qu’elle ne portera atteinte ni aux relations stratégiques, multidimensionnelles et privilégiées de voisinage entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses États membres, ni à la coopération de longue date fondée sur la confiance dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, de la migration et des politiques commerciales ».

La résolution appelle à un « apaisement des tensions et au retour à un partenariat constructif et fiable entre l’Union et le Maroc », plaidant pour la poursuite du développement de cette relation fondée sur « la confiance et le respect mutuels ».

La BM accorde 300 millions de dollars pour aider le Maroc à faire face aux répercussions des catastrophes naturelles

La Banque mondiale vient d’approuver un financement de 300 millions de dollars pour aider le Maroc à mieux faire face aux répercussions des catastrophes naturelles, indique un communiqué de la Banque.Le financement servira à renforcer un programme existant de 200 millions de dollars et axé sur la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe, en améliorant les capacités des institutions marocaines en matière de gestion des risques de catastrophe et en investissant dans la réduction des risques, précise le communiqué.

« En protégeant sa population et son économie contre les aléas naturels, le Maroc pourrait économiser plus de 800 millions de dollars par an, indique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.

Compte tenu de sa vulnérabilité aux menaces climatiques, il est essentiel que le Maroc investisse dans l’amélioration de sa résilience face aux risques de catastrophe naturelle. Ce financement permettra de poursuivre le programme de gestion des risques de catastrophe, qui est axé sur les résultats, avec l’objectif de protéger les populations les plus vulnérables du pays. »

Au cours de la dernière décennie, le Maroc a amélioré son cadre institutionnel, politique et d’investissement pour mieux gérer les risques de catastrophe. Afin d’améliorer également sa résilience financière, le pays a créé un fonds de solidarité visant à atténuer l’impact financier des catastrophes naturelles sur les ménages et les entreprises et à concevoir une palette d’instruments pour réduire sa vulnérabilité financière aux risques.

« L’objectif de cette nouvelle opération est de renforcer l’impact des investissements dans la réduction des risques, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces investissements, explique Philipp Petermann, spécialiste de la gestion des risques de catastrophe et chef d’équipe du projet.

Selon lui, le programme accélérera les résultats sur le terrain en s’appuyant sur les réformes déjà mises en œuvre par le Royaume avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’attachera également à promouvoir une gestion des risques de catastrophe qui tient compte des enjeux en matière de genre et d’égalité hommes-femmes.

Le programme initial a déjà contribué à renforcer la résilience du pays aux catastrophes naturelles. Il a notamment permis de transformer un fonds d’intervention d’urgence en cas de catastrophe en un fonds national de résilience qui cofinance actuellement plus de 150 investissements stratégiques visant à réduire les risques climatiques, allant des infrastructures de protection contre les inondations aux systèmes d’alerte précoce, en passant par la cartographie des risques et le renforcement des capacités.

Le programme initial a également soutenu une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, autre pas en avant dans le renforcement du cadre institutionnel marocain régissant la gestion des risques de catastrophe.

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a renforcé son appui au Maroc en matière de gestion des risques de catastrophe, notamment sous la forme d’une aide financière et de conseils techniques spécialisés. Une ligne de crédit conditionnelle en cas de catastrophe, approuvée en 2019, a été intégralement décaissée en avril 2020 pour aider le gouvernement marocain à faire face à la crise de la Covid-19.

Maroc : L’OCP lève avec succès 1,5 milliard de dollars sur les marchés internationaux

Le Groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP) a procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard de dollars, annonce un communiqué du Groupe. »Conformément à l’autorisation de son Conseil d’Administration ainsi que de l’Assemblée Générale datée du 4 Juin 2021, OCP S.A. a annoncé avoir procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard USD », indique le communiqué.

Selon l’OCP, cette nouvelle émission est composée de deux tranches de maturités de 10 et 30 ans, assorties de coupons respectifs de 3,750% et 5,125%.

Ces fonds seront utilisés pour le financement de la seconde phase de son programme d’investissement ainsi que pour le rachat partiel de ses obligation internationales existantes arrivant à maturité en 2024 et 2025, afin d’allonger le profil de maturité de sa dette.

« Le succès de cette émission obligataire internationale témoigne de la qualité de la signature du Groupe OCP auprès des investisseurs internationaux. Par ailleurs, l’objectif de cette démarche proactive d’OCP est d’optimiser notre structure financière en tirant profit de l’évolution des conditions de marché », poursuit la même source, citant le Président-directeur général d’OCP, Mostafa Terrab.

Les résultats définitifs de l’opération font état d’une sursouscription à plus de 4,7 fois le montant recherché, soit un total d’environ 7 milliards de dollars pour les deux tranches, permettant un resserement significatif des taux pour les deux maturités.

Le succès de l’opération est illustré également par une prime de nouvelle émission négative de -10 points de base pour les deux tranches avec les plus bas niveaux de taux réalisés par le groupe sur ces maturités. En plus du plus grand carnet d’ordre réalisé en Afrique, tous secteurs confondus, cette année.

La plus grande tranche de 30 ans jamais réalisée par une société du secteur dans la région MENA.

Et de noter que les obligations sont cotées à l’Euronext Dublin et sont notées (BB+/ stable) par Fitch Ratings et (BB+/stable) par Standard & Poors. Les banques co-chefs de files mandatées pour l’émission et la mise en œuvre de l’opération de gestion de passifs sont Barclay’s, BNP Paribas et J.P.Morgan.

Dans cette opération, le groupe OCP a été conseillé par Rothschild & Co, fait savoir le communiqué.

Ces obligations ont été placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés, gestionnaires de fonds, banques et banques privées dans divers pays incluant le Maroc, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, souligne-t-on.

Maroc : Le Roi Mohammed VI exhorte les opérateurs du transport aérien et maritime à faciliter le retour des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux autorités compétentes et à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport, afin d’œuvrer à la facilitation du retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans leur pays à des prix « abordables », indique dimanche un communiqué du Cabinet royalDans ce cadre, « le Souverain a ordonné à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport aérien, en particulier la compagnie Royal Air Maroc, ainsi qu’aux différents acteurs du transport maritime, de veiller à pratiquer des prix raisonnables qui soient à la portée de tous, ainsi que d’assurer un nombre suffisant de rotations, afin de permettre aux familles marocaines à l’étranger de rentrer au pays et renouer avec leurs familles et proches, particulièrement dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 », ajoute la même source.

De même, le Roi a exhorté tous les opérateurs du tourisme, aussi bien dans le domaine du transport que de l’hôtellerie, à « prendre les dispositions nécessaires afin d’accueillir les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger dans les meilleures conditions et aux meilleurs prix ».

Maroc : Le Président de la MGPAP désigné vice-président de la Commission Technique de la Mutualité de l’AISS

Le Président du Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP) – Maroc, Moulay Brahim El Othmani vient d’être désigné vice-président de la Commission Technique de la Mutualité relevant de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS).Il succède ainsi dans cette fonction à l’ancien président du CA de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni, déchu sur décision des ministères de tutelle, suite aux « nombreuses infractions et irrégularités de gestion ayant entaché le fonctionnement de la mutuelle », ainsi qu’« aux dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents ».

Les commissions techniques de l’AISS (CT) ont un rôle central au sein de l’Association. Elles constituent le pilier du développement des connaissances et du travail technique. Organisées en 13 groupes thématiques, elles permettent aux membres de l’AISS de centrer leurs efforts sur leur domaine d’intérêt spécifique.

La Commission technique de la mutualité de l’AISS a d’ailleurs été l’une des premières commissions techniques créées en 1951. Elle vise à offrir un réseau favorisant la collaboration entre les experts afin de faire évoluer les discussions sur des questions techniques touchant la mutualité, et de favoriser la recherche et l’analyse dans des domaines spécifiques de la sécurité sociale.

Pour rappel, l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) est la principale organisation internationale à l’intention des institutions, ministères et agences publiques en charge de la sécurité sociale.

Elle promeut l’excellence dans l’administration de la sécurité sociale à travers des lignes directrices professionnelles, des connaissances spécialisées, ainsi que la fourniture de services et de soutien afin de permettre à ses membres de développer des systèmes et politiques de sécurité sociale dynamiques à travers le monde.

Fondée en 1927 sous l’égide de l’Organisation internationale du Travail, l’AISS compte aujourd’hui plus de 320 institutions membres dans plus de 160 pays. Elle élabore des standards professionnels, conduit des travaux de recherche et d’analyse, identifie des bonnes pratiques et fournit des données sur les systèmes de sécurité sociale dans 177 pays.

L’AISS facilite aussi l’adoption d’approches innovantes qui renforcent l’administration, permettent d’anticiper les risques et de s’adapter au changement et participe aux actions de sensibilisation menées à l’échelle mondiale pour promouvoir une sécurité sociale complète.

Créée en 1948, la MGPAP est un organisme social de droit privé à but non lucratif, dont la mission est la couverture des risques pouvant atteindre la personne humaine. Elle assure également la gestion déléguée des prestations de l’Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO) et mène des actions de prévoyance, de solidarité et d’entraide en faveur de ses adhérents et de leurs ayant-droits.

Maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de plus de 430.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million, la MGPAP est gérée par un conseil d’administration constitué de 33 membres élus par bulletins secrets à l’Assemblée générale. Les membres du conseil d’administration sont élus pour un mandat de 6 ans, et sont renouvelés par tiers tous les deux ans.

Législatif, santé et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux des prochaines élections, la levée des restrictions liées à la pandémie, la situation du secteur du tourisme et l’offre été-2021 de la RAM, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant les prochaines élections, +La Nouvelle Tribune+ écrit que contrairement aux précédents épisodes électoraux, les partis politiques disposent cette fois-ci d’un « référentiel » leur permettant d’affirmer leur existence, en développant des propositions sensiblement différentes grâce au Rapport de la Commission spéciale sur le nouveau Modèle de Développement, qui leur fournit du “grain à moudre”.

Ce constat est essentiellement valable pour le camp de l’opposition parlementaire actuelle qui multiplie les sorties publiques et les déclarations afin de marquer certaines réticences sur les constats et propositions de ce Rapport, relève l’éditorialiste.

Ces partis veulent mettre l’accent sur la nécessité de la reconnaissance par tous, pouvoirs publics et opinion publique, que rien ne pourra se faire en termes d’exécution des recommandations de la Commission sans l’implication forte des formations politiques qu’il serait très grave, selon eux, de marginaliser, ajoute-t-il.

+Challenge+ revient sur le déconfinement progressif mis en place par le gouvernement. Pour l’hebdomadaire, malgré la bonne gestion de la situation sanitaire et de l’opération de vaccination, qui sont des « succès », « la communication officielle n’est pas au niveau de ces réussites ».

Le journal souligne que les Marocains veulent reprendre leur vie d’avant, mais que l’exécutif « ne propose pas un projet de déconfinement, un agenda lié à la situation sanitaire ».

Il reproche au gouvernement de ne pas « dire à partir de quel niveau de contaminations, il considère que nos hôpitaux seront dépassés, comme ils l’ont été, l’hiver passé », voire de “choisir de ne pas parler, de ne pas expliquer son action”.

+Finances News Hebdo+, qui s’intéresse au secteur du tourisme au Maroc,  écrit que laminé par la crise sanitaire et économique, ce secteur « va mal » et que « les opérateurs tirent la gueule ».

Certes, la reprise des vols, prévue dès mardi 15 juin, est une « bouffée d’oxygène », mais cela « ne suffira certainement pas à résorber les pertes enregistrées », estime-t-il, car, explique-t-il, avec une ouverture à la carte de l’espace aérien marocain et les restrictions imposées par les pays émetteurs, « il ne faudra pas s’attendre à un afflux massif de touristes étrangers ».

Il préconise, en conséquence, de « miser local », de « parier sur le tourisme interne pour en faire un levier de croissance du secteur touristique marocain », appelant à « faire preuve d’innovation et d’intelligence » dans l’offre touristique, qui devra être adaptée aux Marocains, aussi bien à leurs besoins qu’à leurs bourses.

+Le Matin+ se fait l’écho de l’offre de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) durant cet été. La compagnie aérienne a annoncé, vendredi, qu’elle propose une offre de près de 2,5 millions de sièges pour la période allant du 15 juin au 15 septembre 2021, contre 384.000 sièges mis en place la même période de l’année dernière.

Cette offre Eté 2021 représente 72% de l’offre réalisée sur la même période de 2019 (avant la crise du nouveau coronavirus), indique RAM dans un document, soulignant qu’en dépit des limitations du trafic en raison des restrictions sanitaires, RAM met en place un important dispositif pour accompagner la reprise des vols et permettre aux différents clients de la compagnie (Marocains résidant à l’étranger, étudiants, résidents étrangers au Maroc et touristes) de voyager et de renouer le contact avec leurs familles.

Ainsi, plus de 75 lignes internationales seront exploitées cet été, fait savoir la même source, ajoutant que ce nombre peut changer en fonction de l’évolution de la pandémie et du classement des pays.

Le parlement arabe tient une réunion d’urgence au sujet de la résolution du PE sur le Maroc

Le parlement arabe tiendra, le 26 juin courant au Caire, une réunion d’urgence pour discuter de la dernière résolution du parlement européen sur le Maroc, qui a contenu des accusations infondées au sujet de la politique du Royaume en matière migratoire.Dans un communiqué publié vendredi, le président du parlement arabe, Adel ben Abderrahman Al-Assoumi, a indiqué que la tenue de cette séance spéciale et d’urgence a été décidée « partant de la responsabilité du parlement arabe qui apportera son soutien et sa solidarité au Maroc qui fait face à cette crise dans laquelle le parlement européen s’est incrusté de façon injustifiée ».

Avant l’adoption de ladite résolution, le parlement arabe avait demandé à son pendant européen de se garder de toute intervention dans cette crise qui doit être résolue dans un cadre bilatéral entre le Maroc et l’Espagne, a-t-il ajouté, soulignant que « l’obstination du parlement européen à aller de l’avant dans ses positions provocatrices sur des questions arabes, en plus de la dernière résolution, rejetée en bloc, requiert désormais une sérieuse action arabe ».

Le Parlement arabe avait condamné la résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.

Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».

La résolution du PE en déphasage avec le registre « exemplaire » du Maroc (MAE)

La résolution adoptée jeudi par le Parlement européen (PE) est en déphasage avec le registre exemplaire du Maroc en matière de coopération migratoire avec l’Union européenne, a soutenu vendredi le ministère marocains des Affaires étrangères.La résolution adoptée jeudi par le Parlement européen (PE) ne change rien à la nature politique de la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, a souligné un communiqué du ministère, ajoutant que les tentatives d’européanisation de cette crise sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement.

« L’instrumentalisation du Parlement européen dans cette crise est contreproductive. Loin de contribuer à la solution, elle s’inscrit dans une logique de surenchère politique à courte vue », a relevé le ministère, ajoutant que cette manœuvre, qui vise à contourner le débat des raisons profondes de la crise, ne trompe personne.

En effet, a-t-il rappelé, nul en Europe ne peut mettre en cause la qualité du partenariat entre l’Union européenne et le Maroc dans tous les domaines, y compris migratoire. Les chiffres sont là pour le confirmer (rien que depuis 2017, la coopération migratoire a permis l’avortement de plus de 14.000 tentatives de migration irrégulière, le démantèlement de 5.000 réseaux de trafics, le sauvetage de plus de 80.500 migrants en mer et l’empêchement d’innombrables tentatives d’assaut), a poursuivi la même source.

« Le Maroc n’a, du reste, pas besoin de caution dans sa gestion de la migration. La posture du professeur et de l’élève ne fonctionne plus. Le paternalisme est une impasse. Ce n’est pas la punition ou la récompense qui induit des comportements, mais la conviction d’une responsabilité partagée », a affirmé le ministère.

La résolution du Parlement européen est, par ailleurs, contraire à l’esprit du partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, a-t-il enchaîné, estimant qu’en tentant de stigmatiser le Maroc, c’est en réalité le principe même de partenariat qu’elle fragilise. « Elle démontre, à l’échelle du voisinage Sud de l’UE, que même les constructions les plus anciennes et les plus abouties peuvent faire l’objet d’actions inopportunes et opportunistes au Parlement européen », a-t-il dit.

« Autant le Maroc est satisfait de sa relation avec l’Union européenne, autant il considère que le problème demeure avec l’Espagne, tant que les raisons de son déclenchement n’ont pas été résolues », a relevé le ministère, ajoutant que le Maroc n’a jamais jugé le partenariat avec l’UE à l’aune d’incidents conjoncturels mais sur la base d’une action fiable qui s’inscrit sur le long terme.

D’ailleurs, la position des États membres de la Commission et du Service Extérieur a été constructive quant au rôle clé du Maroc dans le partenariat euro-méditerranéen et à l’appréciation positive de la coopération dans le domaine migratoire, a conclu le ministère.

Le Parlement européen a accusé jeudi le Maroc d’utiliser les migrants mineurs comme un « moyen de pression politique », après le récent afflux migratoire dans l’enclave de Sebta.

Le texte proposé par des parlementaires espagnols et adopté par 397 voix favorables (85 contre et 196 abstentions) « rejette l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et de la migration, notamment des mineurs non accompagnés, comme moyen de pression politique sur un État membre de l’Union ».

Le Parlement européen « demande à l’Espagne et au Maroc de travailler en étroite collaboration pour ramener les enfants à leurs familles », ont insisté les eurodéputés.

L’arrivée mi-mai de plus de 10.000 migrants à Sebta, dont beaucoup de mineurs, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers par le Maroc, a marqué le point culminant d’une crise majeure entre Rabat et Madrid.

Elle a été provoquée par l’hospitalisation en Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, considéré par Rabat comme un « criminel de guerre », mais soutenu par l’Algérie. Bruxelles avait exprimé sa solidarité avec l’Espagne et appelé le Maroc à stopper le flux de migrants.

La résolution du Parlement européen n’a pas de force contraignante sur le Maroc. Le royaume avait déjà dénoncé la motion présentée par les eurodéputés espagnols comme une « manœuvre qui vise à européaniser une crise bilatérale ».

« Cette initiative s’inscrit dans une tentative de détourner l’attention d’une crise politique purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne », a affirmé le président de la chambre des représentants Habib El Malki dans un communiqué publié lundi.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La situation économique nationale, les réactions à la résolution du Parlement européen en matière d’immigration clandestine et les enjeux des prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que toutes les prévisions s’attendent à un rebond de la croissance économique pour le pays en 2021 après une année 2020 particulièrement difficile en raison de la crise sanitaire, ajoutant que la croissance du PIB du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2021, selon la Banque Mondiale.

Mais au-delà de ces chiffres et prévisions, cette performance attendue doit encourager le pays à aller de l’avant dans sa politique volontariste de réformes, poursuit l’éditorialiste, expliquant que seules les réformes structurelles peuvent permettre à l’économie nationale de devenir compétitive et se positionner sur l’échiquier international.

« Les prévisions remontent ainsi le moral et doivent pousser à rester concentré sur les vrais défis de l’économie marocaine », observe-t-il.

+L’Opinion+ indique que le Parlement arabe a épinglé la résolution adoptée, jeudi, par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.

Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que « les prochaines législatives auront comme première justification valable l’espoir d’apporter du sang neuf ou, à tout le moins, des idées neuves », relevant que le gouffre est tel que tout ce qui peut contribuer à l’atténuer est toujours bon à prendre.

« La classe politique tout entière aura au cours des prochains mois l’occasion de jauger son attractivité mais au-delà ce sera surtout un check-up pour la démocratie participative », estime le quotidien, soutenant que le pire serait en effet que le politique sombre comme l’économique dans une stagnation structurelle.

« Au vu des nombreuses urgences, le Maroc ne pourra en aucun cas se permettre un loupé en septembre. Ce serait catastrophique », prévient-il.

La diaspora africaine contribue aux économies nationales du continent

La diaspora africaine est une contribution considérable aux économies nationales du continent, a souligné jeudi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une réunion virtuelle de consultation, de concertation et d’échange en vue de préparer la mise en place du Haut comité de la décennie des racines et diasporas africaines, le ministre a ajouté que la diaspora africaine est « l’agent d’une mission économique à double vocation : d’investissement et de co-développement ».

La diaspora est une des premières sources de financement du continent, si ce n’est la première, a-t-il rappelé relevant que les transferts de fonds de la diaspora représentent plus de trois fois les niveaux de l’aide publique au développement et des investissements directs à l’étranger à destination de l’Afrique subsaharienne.

Ces transferts ont par ailleurs déjoué les prédictions en résistant remarquablement aux effets économiques de la pandémie avec, en général, une baisse plus faible que prévu en Afrique, a-t-il poursuivi notant que ces transferts ont même augmenté en 2020 dans de nombreux pays. « Forte de ses 150 millions d’âmes dans le monde, la diaspora africaine est d’abord une chance pour le continent. Elle est cimentée autour d’un sentiment d’appartenance culturelle et humaine et apporte une addition à l’identité africaine, qu’elle fait rayonner dans les sociétés où elle évolue », a indiqué le ministre.

Elle est, de ce fait, un pont avec les autres continents et cultures, si bien qu’elle est appelée la « 6-ème sous région » du continent : une région où le « territoire de vie » rejoint le « territoire d’origine », a relevé le ministre marocain, notant que les migrants africains sont souvent considérés comme des personnes vulnérables, victimes de discriminations de toutes sortes.

Pourtant, le ministre affirme que ces difficultés n’ont pas empêché la multiplication de « success stories » de figures africaines qui, partout dans le monde, se sont imposées, dans les différents domaines, notamment l’économie, la politique, les sciences et la culture.

Mais, si sa contribution est essentielle, Nasser Bourita fait savoir que la diaspora exprime, elle aussi, le désir d’être accompagnée. Or, l’Afrique a bien des efforts à faire à cet égard puisque seulement 10% des envois de fonds sont investis dans des projets ou produits d’épargne en Afrique, a-t-il avancé.

Au-delà de l’aspect financier, « nous avons la responsabilité de créer le cadre propice à un retour des compétences et à une meilleure redistribution au territoire d’origine », a-t-il souligné, appelant à accorder une visibilité accrue à cette diaspora en l’intégrant politiquement, administrativement, médiatiquement et culturellement. « C’est là le sens de notre engagement au Maroc », a-t-il dit.

Le Maroc compte plus de 5 millions de concitoyens résidant à l’étranger, présents dans 100 pays, sur les cinq continents et pour lesquels leur lien avec la mère patrie ne s’est jamais distendu, a-t-il assuré.

Dans ce sillage, il a noté que le Maroc a veillé à ce que le Pacte mondial pour des Migrations Sûres, ordonnées et régulières, adopté à Marrakech en 2018, prenne dument en considération l’apport important des diasporas dans le développement des pays à la fois d’origine et de destination. En effet, le Pacte de Marrakech a instauré, pour la première fois une méthodologie pour une coopération qualitative entre pays d’origine et de destination, en vue d’une gouvernance migratoire responsable et coordonnée, a-t-il relevé.

La cohérence entre les positions continentales et globales du Maroc, découle d’une politique constante du Royaume en la matière qui est reflétée dans deux stratégies nationales fondamentales, toutes les deux en convergence avec l’esprit de l’initiative du Togo, a-t-il révélé.

Le ministre a fait part de quelques éléments devant alimenter la feuille de route du Maroc pour faire de nos diasporas de puissants facteurs de développement. « Nous devons, à cet égard soutenir une réduction significative des coûts de transaction liés aux envois des fonds, un manque à gagner considérable », a-t-il indiqué, ajoutant que ces coûts doivent être impérativement ramenés à 3%, pour répondre à l’Aspiration 2 de l’agenda 2063 de l’UA et atteindre l’Objectif 10 des objectifs du développement durable à l’horizon de 2030.

Il faut en outre partager les « success stories » qui permettent de canaliser les flux financiers des diasporas vers l’économie formelle, être prospectif et faire appel à l’expertise pour élaborer des modèles d’implication financière innovants ainsi que de veiller à partager nos expériences sur les « Repats », ces personnes de la diaspora ou d’ascendance africaine qui souhaitent concrétiser leur projet de retour.

Maroc-Espagne: L’Europe doit rester neutre, selon le parlement africain

Le Parlement panafricain estime que le différend qui oppose Rabat à Madrid « est une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ».Le Parlement panafricain (PAP) n’y est pas allé par quatre chemins pour rappeler à son homologue européen la posture à adopter dans la crise entre le Maroc et l’Espagne. Pour l’institution régionale africaine, le différend qui oppose Rabat à Madrid « est une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ou à l’aide d’une négociation bilatérale directe ».

En effet, rappelle le parlement africain citant des engagements pris par les deux institutions à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2017, « tous les problèmes opposant deux Etats relèvent des relations bilatérales entre ceux-ci et les deux parlements ne peuvent intervenir qu’au cas où ceux-ci ont débattu de ce problème au préalable. »

Partant de là, l’organisation panafricaine a demandé donc au « parlement européen à s’abstenir de toute prise de position susceptible d’exacerber les tensions et appelé les deux parties à résoudre la crise dans un cadre purement bilatéral ».

Le président sortant du PAP, et ambassadeur de bonne volonté, Roger Nkodo Dang s’est par ailleurs félicité de la décision du Roi Mohammed VI de faire revenir dans son pays tous les mineurs marocains non accompagnés, entrés illégalement dans l’Union européenne.

Il a en outre salué les différents efforts fournis par le Maroc, notamment dans la lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine, la traite des êtres humains dans le respect des principes et des exigences du partenariat qui l’unit avec l’Union européenne et à son environnement régional.

Enfin, le Parlement panafricain se réjouit de l’initiative prise par le Maroc d’abriter le premier centre africain dédié à l’étude et à l’examen de l’immigration clandestine, dénommé « Observatoire Africain des Migrations. »

Développement, culture et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux enjeux du nouveau modèle de développement, la reprise de l’activité culturelle, la fuite des cerveaux et le recul du taux de pauvreté.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le nouveau modèle de développement arrive alors que les attentes sont immenses, soutenant que le Royaume est aujourd’hui au début d’une nouvelle phase où les défis sont considérables.

La réunion tenue entre la présidence de la Commission spéciale sur le nouveau modèle avec les partis politiques représentés au Parlement montre comment les responsables sont conscients des enjeux, poursuit le journal, notant que les réflexions sur un pacte national de développement vont servir pour la concrétisation des propositions du nouveau modèle.

« C’est un chantier gigantesque qui se profile pour tous les Marocains », souligne le journal, appelant à impliquer un maximum de parties dans le cadre d’une démarche participative.

Abordant la reprise de l’activité culturelle, +L’Opinion+ souligne que la levée de l’état d’urgence sanitaire annoncée pour les prochains jours, avec les mesures d’assouplissement qui l’accompagnent annoncent le retour du printemps de la culture.

L’imminente réouverture des salles de cinéma, des théâtres, des musées, même de façon limitée et encadrée, devrait donner un peu de vie à un secteur sinistré, poursuit le quotidien, faisant savoir que la reprise ne sera en fait réelle qu’après un retour à la vie normale.

« Dans la foulée, le retour du salon du livre, des signatures et des débats, participeront de cette renaissance et feront sortir la culture de cette mort artificielle que lui fait subir la pandémie », fait-il remarquer.

+Assabah+ relève que l’hémorragie de la fuite des cerveaux se poursuit. En effet, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans le système de santé. En deux ans, pas moins de 7.000 médecins ont quitté le pays vers d’autres contrées plus clémentes. Ce qui représente 30% du nombre des lauréats des facultés de médecine et de pharmacie dans le Royaume, estime un rapport du groupe de travail thématique sur le système de santé à la Chambre des représentants. Ce nombre n’était que de 603 médecins en 2018, ajoute ce rapport publié par le quotidien.

Ces départs à l’étranger s’effectuent soit « en raison de la migration à l’étranger soit d’une démission de la Fonction publique ». Ce qui provoque un déficit structurel au niveau des ressources humaines médicales et paramédicales, fait remarquer le rapport qui tire la sonnette d’alarme. Alors que le Maroc a besoin de 32.522 médecins et environ 65.000 infirmiers et techniciens de santé, ce qui donne environ 97.000 cadres pour répondre aux besoins des populations dans les différentes régions du pays.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’une étude réalisée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) selon laquelle le taux de pauvreté absolue a nettement reculé depuis 2001 pour ne représenter que 1,2% en 2019, dans un contexte d’amélioration globale du niveau de vie des Marocains, en particulier en milieu urbain.

Pour sa part, le taux de pauvreté relative a enregistré une baisse entre 2001 et 2019, puisqu’il est passé de 20,4% à 17,7%, fait savoir l’ONDH dans cette étude sur « la dynamique de la pauvreté au Maroc ».

Maroc: Casablanca abrite le symposium Smart City

La ville de Casablanca abrite les 9 et 10 juin le Symposium Smart City sur le thème : « Smart City au service de la résilience et la régénération territoriale ».Espace de réflexion sur les nouvelles technologies au service des citoyens et des entreprises, ce symposium débattra de plusieurs thématiques notamment « la planification et la gestion territoriale », « l’innovation sociale », « la transformation numérique » et « les pratiques innovantes ».

Smart City Casablanca Symposium intervient cette année dans un contexte particulier. Avec des villes confinées pendant de longues périodes de la pandémie un peu partout dans le monde, la crise sanitaire a mis en avant la nécessité d’avoir des villes connectées.

Enseignement à distance, télétravail, mobilité intelligente, e-santé ou encore e-sécurité… les villes connectées se sont mieux adaptées au changement des habitudes imposées par la pandémie, alors que d’autres ont eu du mal à suivre.

Les avantages de la Smart City ont été mis en évidence de manière significative lors de cette période inédite de crise sanitaire. Des infrastructures intelligentes, des technologies de pointe et des services numériques de nouvelle génération sont aujourd’hui indispensables.

Entreprises privées, autorités locales et citadins doivent travailler ensemble pour l’établissement d’une Smart City. Si les entreprises privées proposent des solutions intelligentes, les autorités locales doivent mettre en place les outils nécessaires pour interconnecter les plateformes, explique un communiqué.

« Un défi qui implique un partenariat public-privé. Plusieurs projets sont en cours de développement dans la métropole faisant appel aux nouvelles technologies de l’information. », ajoute-t-on.

Le transport urbain est l’un des premiers secteurs à Casablanca à intégrer les outils d’une ville intelligente dans la perspective de moderniser le service proposé aux citoyens.

Casablanca est dotée aujourd’hui de bus nouvelle génération intégrant les dernières technologies en matière de sécurité et de géolocalisation.

Le Maroc adhère à l’Africa Finance Corporation

Le Maroc a adhéré à l’Africa Finance Corporation (AFC), qui a pour objectif de stimuler les investissements du secteur privé dans les infrastructures à travers l’Afrique.« Le Royaume du Maroc est heureux d’adhérer à l’AFC à un moment aussi critique ». « Nous sommes impatients d’achever les procédures de ratification juridiques dès que possible, afin que nous puissions tirer parti des nombreux avantages de l’adhésion à l’AFC, y compris son solide réseau, alors que nous poursuivons notre programme de recherche de partenariats plus stratégiques en Afrique subsaharienne », a commenté le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.

L’AFC compte désormais plus de 30 membres avec l’adhésion au premier trimestre 2021 de trois nouveaux pays (Maroc, RDC et Burkina Faso).

« Dans une étape importante pour la réalisation de sa mission panafricaine, Africa Finance Corporation, l’un des plus grands investisseurs dans le développement d’infrastructure en Afrique, annonce aujourd’hui avoir dépassé les 30 États membres, soit plus de la moitié des états africains », indique la deuxième institution financière multilatérale la mieux notée en Afrique. L’AFC réunit désormais 31 Etats membres contre 26 il y a un an.

L’AFC entend combler le déficit d’infrastructure en Afrique. Elle a ainsi investi plus de 8,4 milliards de dollars dans 35 pays d’Afrique, utilisant son accès unique aux marchés financiers mondiaux pour stimuler le développement, intégrer les économies du continent et améliorer les conditions de vie des populations africaines.

Parmi les exemples récents de réalisation de l’AFC, figure investissement d’un montant de 130 millions d’euros dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), qui fournit des services de gestion du trafic aérien; un financement d’un montant de 62,2 millions de dollars américains pour le projet d’énergie éolienne de la mer Rouge de 60 MW situé à Djibouti; et un investissement d’un montant de 150 millions de dollars américains dans les actifs de la Zone Economique Spéciale « ARISE » au Bénin et au Togo.

Maroc-Turquie : Prochain Forum économique sur le commerce et l’investissement

Le Maroc et la Turquie ont annoncé l’organisation, en marge de la prochaine Commission mixte, d’un Forum économique axé principalement sur le commerce et l’investissement, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Lors de leur entretien, mardi, par visioconférence, les ministres des Affaires étrangères, Nasser Bourita et turc, Mevlut Cavusoglu, ont mis en exergue l’importance de consolider le partenariat économique à travers l’établissement d’une feuille de route de promotion des investissements mettant à profit les nouvelles chaînes de valeurs.

Les deux ministres ont salué l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays et se sont accordés sur la nécessité de réactiver les mécanismes de partenariat, à travers l’organisation de nouvelles sessions du dialogue politique et de la commission mixte.

Les deux ministres ont échangé sur la situation sanitaire et sur les efforts consentis dans la lutte contre la pandémie. Ils ont décidé, à cette occasion, de reconnaitre mutuellement les certificats de vaccination émis par les autorités respectives des deux pays.

M. Cavusoglu a salué le leadership du Roi Mohammed VI et le rôle du Maroc en tant que pôle de stabilité et de développement dans la région.

Soulignant la convergence de points de vue sur les questions régionales et internationales, MM. Bourita et Cavusoglu se sont engagés à poursuivre la coordination et la concertation autour des questions d’intérêt commun, notamment la Libye, le Moyen-Orient et la Méditerranée.

Football : Le Maroc bat le Ghana en amical (1-0)

La sélection marocaine de football a battu, mardi, son homologue du Ghana sur le score étriqué de 1 à 0 en match amical disputé à Rabat.L’unique réalisation de cette rencontre préparatoire aux qualifications africaines du Mondial 2022 a été inscrite par Jawad El Yamiq à la 68è minute.

Samedi prochain, les lions de l’Atlas disputeront un deuxième match amical, à Rabat, face à son homologue du Burkina.

Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Militaire et aviation au menu des quotidiens marocains

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » et la réouverture partielle de l’espace aérien marocain sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Assahraa Al Maghribia+ souligne que l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021, qui se tient du 07 au 18 juin 2021, « nous renseigne sur le sérieux, la crédibilité et les valeurs d’ouverture dont fait montre le Maroc du troisième millénaire », qui n’en veut pour preuve que le poids des pays qui prennent part à cet exercice et qui cherchent à enrichir leurs expériences, découvrir de nouvelles disciplines, et développer en premier lieu les habiletés de cyberdéfense et de lutte contre le terrorisme.

Avec ses facettes militaires, sécuritaires et humanitaires, l’«African Lion 2021» vient montrer que les Forces armées royales (FAR) jouissent d’une réputation hors pair, note le quotidien, soutenant que les FAR ne ménagent aucun effort pour défendre les intérêts suprêmes de la Nation, consolider la paix et préserver la légalité à caractère international.

Abordant la réouverture partielle de l’espace aérien national, +L’Opinion+ souligne que le Maroc a pris les devants comme il le fait depuis le déclenchement de cette crise pandémique, pour se positionner comme le premier pays africain à mettre en place le passeport vaccinal.

Le Royaume a annoncé une réouverture partielle mais importante de son espace aérien en levant les suspensions qui pesaient sur les liaisons aériennes, poursuit l’auteur de l’article, rappelant qu’avec plus de dix millions de doses vaccinales jusqu’ici inoculées, le Maroc s’est déjà adjugé le titre de champion continental de la gestion du Covid.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que la réouverture partielle des frontières aériennes marocaines est une « belle aubaine » en perspective pour relancer pour de bon un secteur touristique en souffrance, depuis une quinzaine de mois,

Cet allègement aérien est toujours tributaire de l’évolution virale et, partant, se déroulera conformément à un tri catégoriel et préventif des destinations ouvertes afin de contenir la pandémie et de préserver cette cadence ascendante en termes de lutte épidémiologique, explique le journal.

Les diverses activités de l’industrie du tourisme sont amenées donc à se retrousser les manches pour affronter les séquelles douloureuses occasionnées par la crise pandémique, observe-t-il.

Le Maroc condamne « vivement » les attaques terroristes au Burkina Faso

Le Maroc a condamné « vivement » les attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin, faisant 160 victimes civiles innocentes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Dans un message adressé au ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, M. Alpha Barry, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita affirme avoir appris avec une « profonde affliction la triste nouvelle des attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, faisant 160 victimes civiles innocentes et causant l’incendie de plusieurs habitations et du marché local de cette localité ».

« Devant cette agression lâche, le Royaume du Maroc condamne vivement cet acte terroriste abject, qui est rejeté par toutes les religions et les valeurs humanistes universelles », écrit M. Bourita.

En cette douloureuse occasion, affirme le ministre, le Maroc « exprime sa totale et forte solidarité avec le gouvernement burkinabé » et présente ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion et de solidarité aux familles éplorées et au peuple burkinabé.

Migration: le Maroc n’agit pas en service commandé de l’UE ou pour une contrepartie (président du parlement)

Le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, a exprimé dimanche son « étonnement » et sa « déception » suite à « l’inscription d’un projet de résolution au Parlement européen sur une soi-disant ‘utilisation des mineurs par les autorités marocaines’ dans la crise migratoire de Sebta ».Dans une déclaration à la presse, El Malki a indiqué qu’il s’agissait d’une « initiative qui est en total déphasage avec la qualité de la coopération entre le Parlement marocain et le Parlement européen ».

Selon lui, cette initiative « s’inscrit dans une tentative de détourner l’attention d’une crise politique purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne ».

« Comme tout le monde le sait, cette crise n’est pas liée à la migration mais à l’entrée en Espagne, de manière frauduleuse, d’un individu poursuivi par la justice espagnole, pour des crimes graves contre des victimes espagnoles », a-t-il expliqué.

Il a également affirmé que « l’instrumentalisation de la question migratoire, et notamment de la question des mineurs non accompagnés dans ce contexte, s’apparente clairement à une manœuvre qui vise à européaniser une crise bilatérale ».

« Je déplore l’exploitation d’un incident exceptionnel dans un partenariat où le Maroc joue un rôle exemplaire », a martelé le président de la chambre des représentants.

« Dans le domaine migratoire et comme l’ont affirmé les autorités marocaines, le Maroc n’agit pas en service commandé de l’Union européenne ou pour une contrepartie. Il le fait en partenaire et dans le cadre d’une responsabilité partagée, comme le démontrent les chiffres en matière de coopération migratoire et sécuritaire de ces dernières années, et que certains eurodéputés semblent ignorer », a-t-il précisé.

Il a soutenu que « la Chambre des Représentants, qui va suivre de très près cette question, espère que l’esprit constructif de partenariat saura prévaloir et que le Parlement européen ne tombera pas dans le piège de l’escalade ».

La réaction du président de la chambre des représentants intervient alors que le Parlement européen débattra et votera le 10 juin une résolution sur la possible violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et à l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire dans l’enclavée occupée de Sebta.

Les récents événements à Sebta, après le passage de la frontière de milliers de personnes, dont des centaines d’enfants, en provenance du Maroc, feront l’objet d’un débat jeudi prochain en session plénière du Parlement européen.

Les députés examineront si l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines constitue une violation de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.

Politique, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les prochaines élections, la crise maroco-espagnole, l’accord de libre-échange Maroc-USA et les relations maroco-soudanaises sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les prochaines élections prévues en septembre peochain, +L’Economiste+ dénonce une « pratique » courante avant les scrutins : « le vol des élus et des notables entre les partis ».

Bien que toute la classe politique proclame, haut et fort, la nécessité de renouveler les élites et d’ouvrir grandes les portes des partis aux jeunes et aux femmes, les dirigeants, particulièrement des grands partis, « obnubilés » par les scores qu’ils ciblent, n’hésitent pas à « se lancer à la chasse des candidats en mesure de décrocher des sièges », relève le quotidien.

Cette pratique, à laquelle recourent les partis pour arriver en tête des élections et pouvoir former le gouvernement, tel que prévu par la Constitution, est « loin d’encourager l’émergence de nouvelles élites », constate-t-il, mettant en garde contre de telles pratiques, qui ne vont pas certainement « porter haut » et « concrétiser le contenu du nouveau modèle de développement ».

Commentant la crise maroco-espagnole, +Assahra Al Maghribia+ écrit que le Royaume ne veut être pris en otage par qui que ce soit, soulignant que « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier », mais qu’il demeure attaché au respect strict de ses obligations et ses engagements.

C’est d’ailleurs le respect des engagements qui a rendu le Royaume plus performant dans sa politique étrangère, et lui a permis de jouir d’une crédibilité auprès de frères, amis et partenaires, relève la publication, soulignant que le Maroc poursuivra son chemin comme d’habitude et ne regardera pas en arrière, compte tenu de ses engagements et ses liens profondément enracinés dans l’histoire.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Maroc, David Greene, qui a souligné que l’Accord de libre-échange Maroc-USA vise à faire du Royaume une plaque tournante financière et une passerelle commerciale vers l’Afrique et l’Europe.

Les entreprises américaines ayant des installations de fabrication au Maroc produisent des biens destinés à l’exportation du Maroc vers l’UE et d’autres marchés étrangers, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale, a rappelé le diplomate américain, notant que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE en 2006, la valeur du commerce entre les deux pays a quintuplé.

« Le Maroc est le seul pays d’Afrique avec un accord de libre-échange américain qui peut généralement donner aux exportateurs des deux rives un accès amélioré à des marchés supplémentaires avec des centaines de millions de clients potentiels », a-t-il dit dans un entretien.

+Al Bayane+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue soudanaise, Mariam Al-Sadeq Al-Mahdi, ont souligné la nécessité de renforcer davantage les riches relations de coopération entre les deux pays dans les différents domaines.

Les deux ministres, qui se sont entretenus par visioconférence, ont exprimé leur fierté des liens de fraternité sincère, de solidarité et de coopération constructive liant les deux Etats frères. A cette occasion, Bourita a réaffirmé le soutien du Maroc aux importantes avancées réalisées afin de renforcer la phase de transition, félicitant le Soudan pour la levée des sanctions imposées à son encontre et son retrait de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le pays en vue de s’intégrer dans l’économie mondiale.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre a salué la position de principe et de soutien constante du Soudan à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, ajoute le journal, qui cite un communiqué du ministère marocain des AE.

La Banque mondiale accorde un prêt de 450 millions de dollars au Maroc

La Banque mondiale vient d’approuver un prêt de de 450 millions de dollars pour soutenir la stratégie à long terme du Maroc visant à renforcer le capital humain.Selon un communiqué de la Banque mondiale, ce prêt, qui a pour objectif d’améliorer le développement de la petite enfance dans les zones rurales du pays, financera la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), avec pour axe central le développement des jeunes enfants.

« Au Maroc, un enfant né aujourd’hui n’atteindra que 50 % de son potentiel de développement et de productivité à l’âge de 18 ans. La trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain, a souligné le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité par le communiqué.

« Le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité. », a-t-il ajouté.

Le programme est conçu pour accompagner les stratégies adoptées par les autorités marocaines en vue de promouvoir le développement des enfants, en s’appuyant sur des données probantes. Il apparaît en effet que les disparités observées au détriment des enfants des zones rurales du Maroc sont liées à leur manque d’accès à des programmes de développement de la petite enfance de qualité et à leur éloignement des services centrés sur la nutrition, la santé et la stimulation cognitive précoce. Le programme s’attachera par conséquent à soutenir cette palette complète de services en milieu rural.

Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du 15 juin

Les autorités marocaines ont décidé la reprise des vols de et vers le Royaume du Maroc à compter du mardi 15 juin 2021, indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, ajoutant que ces vols s’effectueront dans le cadre d’autorisations exceptionnelles, vu que l’espace aérien du Royaume est toujours fermé.Selon le ministère, cette opération se déroulera selon une approche qui allie ouverture progressive – en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale – et préservation des acquis réalisés par le Maroc pour endiguer la propagation du coronavirus.

Dans ce cadre, il a été procédé à la classification des pays en deux listes, conformément aux recommandations du ministère de la Santé, sur la base des données épidémiologiques officielles publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par ces pays eux-mêmes via leurs sites web officiels.

La liste « A » comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus, précise la même source.

Ainsi, les voyageurs en provenance de ces pays – qu’ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant – peuvent avoir accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un résultat négatif d’un test PCR d’au moins 48 heures de la date d’entrée au territoire national.

Les titulaires des certificats de vaccination étrangers bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national.

Quant à la liste « B », elle se veut une liste restrictive de l’ensemble des pays non concernés par les mesures d’allègement contenues dans la liste « A », et qui connaissent une propagation des variantes ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique, souligne-t-on.

Les voyageurs en provenance des pays figurant sur cette liste doivent obtenir des autorisations exceptionnelles avant de voyager, présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures de la date d’entrée au territoire national, puis se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours.

Les listes A et B seront publiées de manière régulière sur les sites électroniques des ministères chargés des Affaires étrangères, de la Santé et du Tourisme. Les deux listes seront actualisées régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin.

Concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération « Marhaba 2021 », il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, tout en précisant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce pour assurer le maximum de sécuritaire sanitaire pour eux pour leurs proches.

La liste A contient les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies qui ne sont pas mentionnés dans la liste B.

La liste B compte l’Afghanistan, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, Congo (RDC), Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, Guatemala, Haïti, Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Kuweït, Lesotho, Lettonie, Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, Mali, les Iles Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, Ouganda, le Pakistan, Panama, le Paraguay, le Pérou, Qatar, la République Centraficaine, la République Démocratique Populaire de Corée (Nord), les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Sud Soudan, la Syrie, la Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yemen, la Zambie et le Zimbabwe.

Covid-19: Le Maroc met en place un pass vaccinal

Le gouvernement marocain a mis en place un pass vaccinal pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre le COVID-19, indique samedi un communiqué de la primature.Ce pass, qui peut être télécharger à partir du lundi 7 juin sur le site dédié à la vaccination, est un document officiel, sécurisé et reconnu par les autorités, qui permet à son détenteur, sans nul besoin de document supplémentaire, d’effectuer des déplacements sur l’ensemble du territoire national sans restriction, de circuler au-delà de 23 heures et de voyager à l’étranger, précise la même source.

De même, le pass vaccinal qui est doté d’un code QR lui permettant d’être authentifié via une application prévue à cet effet, peut être téléchargé sous format imprimable ou électronique pour être présenté sur smartphone, ajoute le communiqué.

Il peut également être retiré, sous format papier, auprès des autorités locales du ressort desquelles se trouve le centre de vaccination de la personne concernée, ajoute-t-on.

Le Maroc abrite l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 »

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans plusieurs régions du Maroc (Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra), impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime, indique samedi un communiqué de l’état-major général des Forces armées royales (FAR).En plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, ajoute la même source.

Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux. Il s’agit de renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, de consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition et de perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.

Il est question également de développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, d’entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, de consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, de conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et de mener des activités d’ordre humanitaire, selon le communiqué.

Cet exercice englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, relève l’état-major général.

Exercice multinational interarmées, « African Lion 2021 », fait partie des exercices majeurs organisés et dirigés conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales, visant à consolider le niveau de coopération et de formation, à accroitre l’interopérabilité ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires afin de leur permettre d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle, conclut le communiqué.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La crise entre le Maroc et l’Espagne, le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement et le soutien aux partis politiques pour mener leur campagne électorale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la crise entre le Maroc et l’Espagne, déclenchée par l’accueil « clandestin » du chef du “polisario” dans un hôpital espagnol, +Finances news hebdo+ écrit que les milieux politiques hostiles au Maroc doivent « revenir à la raison » et faire preuve de « discernement ».

Car, explique le journal, « le Maroc ne saurait tolérer que son Sahara soit instrumentalisé pour servir à de basses manœuvres politiques », ni que « son voisin du Nord s’allie aux adversaires du Royaume pour porter atteinte à son intégrité territoriale ».

+Le Temps+ se demande : « Mais qu’attendent-ils du Maroc ? Être un Etat sans charisme, sans légitimité, sans intérêts, sans fierté nationale ou sans histoire ? » se demande.

« La duplicité phénoménale de Madrid restera un cas d’école dans les années à venir », estime l’hebdomadaire, soulignant que la question du Sahara marocain « ne peut faire l’objet d’aucun marchandage, d’aucun compromis, d’aucune intimidation ».

Même son, de clôche chez +La Nouvelle Tribune+, qui écrit que bien que le chef des séparatistes ait été entendu par la justice espagnole, cela « ne règle en rien la très grave crise » qui sévit entre les deux pays, car l’affaire Ghali « n’est rien d’autre que la conséquence de l’attitude d’hostilité avérée du gouvernement de Pedro Sanchez à l’endroit de notre cause nationale sacrée de marocanité de nos provinces du Sud ».

« L’accueil, qui se voulait clandestin du leader des mercenaires séparatistes dans un hôpital espagnol » est « la matérialisation de cette alliance contre nature qui allie Madrid et Alger depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant du PSOE », souligne la publication.

Évoquant le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement, +Challenge+ estime que ce débat « est sain », et qu’il ne faudrait pas, en conséquence, en faire une « question politicienne ».

Car « l’urgence, c’est cette sortie de crise », « c’est de sauver le maximum d’entreprises pour assurer une relance qui ne concerne que peu les grandes entreprises », relève le journal.

« Maintenant, il faut se consacrer sur l’essentiel qui est le sauvetage de la RAM, du secteur touristique, le soutien bancaire à ceux qui redémarrent et la sauvegarde de l’emploi », ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé d’accorder un soutien total de 360 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) pour contribuer au financement des campagnes électorales des partis et syndicats participant aux prochaines élections législatives, communales et régionales.

Sur proposition des ministres de l’Intérieur, de la Justice, des Finances et de la Réforme de l’Administration, le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a pris la décision d’affecter 180 millions de dirhams au titre de la contribution de l’Etat au financement de campagnes électorales menées par les partis politiques qui participeront aux élections du 8 septembre 2021, dont 100 millions pour les élections communales et 80 millions pour les régionales, fait savoir le quotidien.

Migration: L’ONU compte sur le Maroc pour partager son expérience avec les autres pays africains

Le directeur par intérim du Bureau de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a indiqué que la CEA compte sur le Maroc » pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains en matière de migration ». »Nous comptons sur le Maroc pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains concernés par le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration », a dit M. Hussein à l’ouverture de la rencontre consacrée à la présentation du rapport d’analyse des statistiques migratoires, réalisé par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord sur le Maroc.

« C’est dans ce sens que nous comptons organiser prochainement une rencontre entre le groupe de travail marocain et les points focaux des cinq autres pays membres du projet à Tanger », a-t-il ajouté, rapporté par un communiqué du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, basé à Rabat.

« Notre but est de faciliter la mise en place par le Maroc, pays pilote de notre programme, d’un système national harmonisé de statistiques migratoires. Pour y parvenir, notre équipe a commencé par établir un diagnostic des statistiques migratoires existantes dans le pays », a-t-il relevé.

Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a présenté son rapport d’analyse des statistiques migratoires au Maroc, un travail initié dans le cadre de ses efforts de soutien au renforcement des capacités des pays africains à élaborer des politiques et programmes de migration fondés sur des données factuelles, conformes aux protocoles et cadres internationaux et africains.

Le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration est un projet mené par la CEA avec le soutien du Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

La CEN-SAD salue la décision du Maroc de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés

La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué vendredi la décision sage et perspicace du Roi Mohammed VI de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés, en situation irrégulière dans certains pays européens.Dans un communiqué, la CEN-SAD a affirmé qu’en procédant à la prise de cette décision, « Sa Majesté le Roi renforce davantage l’engagement ferme du Royaume du Maroc à rapatrier solennellement des mineurs non accompagnés, dûment identifiés ».

La CEN-SAD s’est félicitée du « rôle déterminant » de la diplomatie marocaine conduite par le Souverain en matière de gestion de la migration afro-européenne, soulignant que le Maroc tient à préserver ses rapports de bon voisinage avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.

La Communauté a également salué les dispositions prises par le Royaume pour renforcer la concertation et le dialogue avec les pays européens et de l’Union européenne en vue de parvenir à un règlement humain et rapide de la situation des mineurs non accompagnés, conformément aux engagements des cadres communs de partenariat notamment, le Dialogue Euro-africain sur la Migration et le Développement (Processus de Rabat), le Dialogue UE-Afrique, le Partenariat euro-méditerranéen, le Dialogue 5+5 et le Forum mondial sur la migration et le développement.

A cet égard, la CEN-SAD rappelle l’adoption par le Royaume en 2013 de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile qui a permis la régularisation de la situation de plusieurs milliers de migrants subsahariens sur le sol marocain entre 2014 et 2020.

Le Souverain marocain a été désigné par l’Union Africaine, en tant Leader sur la question migratoire afin de trouver des solutions globales et humaines aux questions migratoires sur le continent africain, note la CEN-SAD .

Au regard de toutes ces actions et grâce à l’implication personnelle du Souverain, l’Union Africaine s’est doté d’un Observatoire africain des migrations, installé depuis 2020 à Rabat, ajoute la CEN-SAD.

Politique et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité gouvernementale en cette période pré-électorale, la crise maroco-espagnole et le taux de scolarisation.+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a indiqué, jeudi, que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour que les ministres poursuivent leurs missions jusqu’au dernier jour du mandat gouvernemental, mais sans la couverture par les médias publics des activités des membres du gouvernement.

Il a noté que la participation à ces activités sera limitée aux cadres, responsables et aux parties directement concernées, a indiqué le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

Cette orientation vise à permettre au gouvernement de poursuivre son action tout en prenant en considération le principe d’équité à l’égard des autres partis non représentés au gouvernement à l’approche des élections, a relevé M. El Otmani.

+L’Opinion+ écrit qu’après l’exfiltration du chef du polisario, Brahim Ghali en Algérie, le gouvernement de Pedro Sanchez a choisi le pourrissement, si on se réfère aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita à Europe 1.

Chose faite, le futur des relations entre le Maroc et l’Espagne semble plongé dans l’inconnu. Cependant, des signes venant du voisin ibérique laissent croire une volonté de Madrid de baisser la tension et trouver ainsi une issue favorable à la crise actuelle.

Après les échanges de tirs entre Pedro Sanchez et la diplomatie marocaine, des voix au sein du gouvernement espagnol appellent au calme. Le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska a ardemment plaidé pour la préservation de la coopération bilatérale, en dépit des récents évènements (Affaire Brahim Ghali, crise migratoire de Sebta) qui ont failli provoquer une rupture entre Rabat et Madrid, croit-savoir la publication.

Dans une déclaration à la presse, citée par le quotidien, le ministre espagnol a parié sur les vertus de la diplomatie pour éteindre le feu entre les deux pays voisins.  « Laissez la diplomatie faire son travail, ce qui est en train de se faire », a-t-il déclaré, tout en faisant part de son inquiétude quant à la rupture de la coopération sécuritaire et judiciaire.  « Il s’agit d’une coopération « importante, pertinente » et elle est « tout aussi efficace », a précisé le ministre, ajoutant « Nous sommes tous conscients que la coopération, la collaboration et l’échange d’informations sont des gages de sécurité pour nos sociétés respectives ».

Rappelons que Jusqu’à présent, le Maroc n’a pas encore réagi officiellement à l’exfiltration de Brahim Ghali.

+L’Economiste+ fait savoir que le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire au Maroc a atteint environ 100% durant la saison scolaire 2019-2020.

Dans le rapport annuel sur les indicateurs du secteur pour la saison écoulée, le département de l’éducation nationale souligne que ce taux s’établit à 94,2% (92,2% chez les filles) durant la même période au niveau du cycle collégial, contre 91,8% au titre de la saison 2018-2019.

Dans le secondaire, le taux de scolarisation est quasiment resté le même à 69,6%, contre 66,9% une année auparavant. Et concernant le préscolaire, le taux a connu une forte progression, passant de 57,8% à 71,9% en 2019-2020.

Une bonne hausse due aux « efforts déployés pour la construction et l’aménagement de nouvelles salles dans les établissements publics, ainsi que la mobilisation, autour de ce chantier, de tous les partenaires et la société civile », note le ministère.

Le film marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch en compétition officielle du Festival de Cannes

Le long métrage marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch va participer en compétition officielle de la 74 ème édition du Festival de Cannes, prévu du 6 au 17 juillet prochain, annonce jeudi un communiqué du Centre Cinématographiques Marocain (CCM), parvenu à APA.Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition de 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale, relève la même source.

Le cinéma marocain a déjà participé auparavant à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « la quinzaine des réalisateurs ».

Toutefois, cette présence en compétition officielle de 2021 témoigne de la notoriété internationale croissante du cinéma marocain et offre une chance de décrocher un prix dans la section officielle.

Le long métrage « Haut et Fort » a été produit en 2020 et a bénéficié du fonds de soutien à la production des œuvres cinématographiques, fait savoir le communiqué.