Maroc : Le système de santé toujours résilient face à la rechute épidémiologique actuelle (responsable)

Le système national de santé est toujours résilient face à la rechute épidémiologique actuelle, a assuré le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, soulignant que les récentes mesures préventives annoncées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie porteront leurs fruits dans deux semaines.Le responsable sanitaire a estimé que le gouvernement sera appelé de prendre des mesures plus strictes si la situation continue de s’aggraver en raison du non-respect de la part des citoyennes et citoyens des mesures de prévention, notant que le Maroc fait face à une nouvelle vague de propagation du virus, qui en est à sa cinquième semaine.

Il a averti que la propagation rapide du virus risque de compromettre tous les progrès réalisés par le Maroc en matière de lutte contre la pandémie, expliquant que le nombre quotidien des cas s’élève désormais à « 4.000 avec plus de 100 nouveaux cas par jour en réanimation et les services de soins intensifs, alors que le nombre de décès atteint 20 cas quotidiennement ».

Parmi les indicateurs importants de cette rechute figure la recrudescence des cas critiques, notamment à Casablanca et Marrakech, a-t-il relevé, appelant à ce titre les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de prévention annoncées, y compris la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port correct du masque sanitaire.

S’agissant de la campagne de vaccination, M. Mrabet a affirmé qu’elle se poursuit à un rythme régulier, notamment après la décision du ministère de la Santé de maintenir les centres de vaccination ouverts jusqu’à 20H, 7j/7, appelant les citoyens à respecter les dates de la vaccination et de ne pas tenir compte des fausses informations véhiculées dans les réseaux sociaux et visant à remettre en cause l’efficacité des vaccins.

Il a ensuite expliqué que les mesures barrières sont un ensemble de dispositions individuelles ou collectives qui freinent la propagation du virus et qui se manifestent par le port correct du masque sanitaire, le lavage des mains avec de l’eau et du savon, l’utilisation des désinfectants à base d’alcool et l’observation de la distanciation physique.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les nouvelles mesures préventives pour lutter contre la propagation du Covid-19 et le nouveau Port Dakhla-Atlantique et la piètre prestation des athlètes marocains aux JO de Tokyo, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit : « C’est acté au vu de l’évolution des indicateurs: le Maroc fait face à sa quatrième vague Covid-19 à l’instar de nombreux autres pays à travers le monde », relevant que les pouvoirs publics savent cette fois-ci comment procéder et savent très bien quels dispositifs et mesures sont les plus adaptés et quand les prendre et avec quelles conséquences et quels résultats.

L’autre paramètre qui sera lui aussi déterminant dans les semaines et mois qui viennent est le rythme de la vaccination, poursuit la publication, ajoutant que le dernier paramètre est le niveau de conscience et de civisme des citoyens.

« Aucun dispositif sanitaire au monde ne peut donner de résultats, quel que soit son niveau de sévérité, en l’absence d’une discipline collective et rigoureuse », assure le journal. « C’est la seule et vraie barrière contre le virus… », soutient-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que la ville de Dakhla est promue à un avenir florissant en termes économique et diplomatique de tout premier rang, rappelant que l’État envisage d’y fonder une unité portuaire de haut standing international, pour une enveloppe budgétaire de pas moins de 1 milliard d’euros.

Étendu sur pas moins de 1600 ha, le complexe portuaire sis à quelque 40 kilomètres de Dakhla, se compose de trois pôles en l’occurrence une unité commerciale spécialisée en échange avec l’Afrique et l’Amérique, l’unité des pêches maritimes et l’unité de chantiers navals, fait savoir le quotidien, ajoutant que la région de Dakhla Oued Dahab englobe à elle seule environ 65% des ressources halieutiques nationales.

Le port atlantique de Dakhla se dotera d’une zone logistique industrielle à même de permettre l’opérationnalité directe et indirecte de nombre de métiers, plus particulièrement dans les secteurs de l’industrie agricole et la production poissonnière, indique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève qu’il y a de moins en moins d’athlètes marocains en lice dans les JO de Tokyo, alors que nous ne sommes qu’au troisième jour.

Le quotidien pointe ces éliminations successives malgré les motivations et les nombreux stages de préparation.

Dimanche, les derniers éliminés ont été les deux boxeurs Mohamed Assaghir et Abdelhak Nadir. Ce dernier s’est fait éliminer par un boxeur Mauricien en 16ème de finale dans la catégorie des poids légers (moins de 63 KG) et le premier dans le moins de 81 kg a vu l’arbitre mettre fin à son calvaire face au russe Khataev Imam. Les deux rejoignent Mohammed Hammout éliminé samedi dans le moins de 57 kg par un boxeur iranien.

Le quotidien explique qu’une vague d’énervement et de déception a envahi la délégation marocaine à Tokyo après ce grand nombre d’athlètes éliminés très rapidement. Le niveau des sportifs marocains n’a pas été à la hauteur de la compétition comme cela a été le cas pour la rameuse Sarah Fraincart, éliminée en aviron après avoir été repêchée pour une dernière course.

Scandale Pegasus: des spécialistes mondiaux défendent le Maroc

Les thèses d’Amnesty International et de Forbidden Stories contestées par plusieurs experts internationaux de renom.Une semaine après les révélations faites par Amnesty International et le consortium de journalistes Forbidden Stories, accusant le Maroc d’utiliser le logiciel Pegasus – conçu par la société israélienne NSO – pour espionner des journalistes, des militants mais aussi de hautes personnalités étrangères, les démentis se multiplient de la part de journalistes, d’experts en cybersécurité et des chercheurs en informatique.

Pour la journaliste d’investigation américaine, Kim Zetter, connue pour ses investigations sur des questions énigmatiques liées à la cybersécurité et la sécurité nationale depuis 1999 et auteure de plusieurs ouvrages sur la question, « cette histoire de NSO devient un peu dingue », lance-t-elle.

Et d’ajouter : « ce serait formidable si les médias à l’origine de cette histoire pouvaient fournir plus d’informations sur la manière dont ils ont pu vérifier qu’il s’agissait bien d’une liste de cibles ou de cibles potentielles de la NSO, et non d’une liste d’autre chose ».

L’experte américaine souligne aussi si la liste a été obtenue via piratage, il serait bon d’avoir plus d’informations sur l’origine de la liste selon la personne qui l’a divulguée. « Les médias l’ont-ils obtenue d’un courtier en données ou de quelqu’un qui l’a obtenue d’un courtier en données ? La liste leur a-t-elle été communiquée par un pirate informatique ?», s’interroge-t-elle.

Selon la journaliste Kim Zetter, Amnesty, les journalistes d’investigation et les médias avec lesquels ils travaillent ont clairement indiqué dès le départ qu’il s’agit « d’une liste de numéros marqués comme des numéros d’intérêt pour les clients de NSO » – ce qui signifie qu’ils sont le genre de personnes que les clients de NSO pourraient aimer espionner, a-t-elle fait remarquer.

Pour sa part, l’expert en informatique « Aimable N. » relève qu’aucune donnée des « cibles » n’a été publiée, se demandant « où sont les données ».

« Alors, ces sociétés de médias vont-elles partager les données brutes de Pegasus Project avec la communauté de la sécurité pour les analyser ? Ou ce sera une série de gros titres sensationnels jusqu’à ce que nous découvrions qu’il n’y avait pas beaucoup de jus après tout. », écrit-il.

Abondant dans le même sens, l’experte norvégienne en sécurité informatique, Runa Sandvik qui s’est fait connaître chez Forbes avant de devenir la patronne de la sécurité informatique au New York Times, a relevé l’incohérence des accusations rapportées par les médias de « Forbiden Stories ». Elle a publié à travers un tweet 10 extraits d’articles publiés par différents médias en soulignant les contradictions concernant les sources citées.

Un autre expert qui jette, lui aussi, un pavé dans la mare de « Pegasus Project » et de « Forbiden Stories » est le chercheur libanais en informatique et cryptographie appliquée, Nadim Kobeissi.

Cet expert indique dans cette série de tweets la facilité avec laquelle il peut fabriquer des preuves de piratage par Pegasus « en 30 secondes ». Les preuves d’Amnesty et de Forbidden Stories sont, à son avis, extrêmement faibles, vu qu’elles se basent essentiellement sur de simples certificats SSL/TLS auto-signés que n’importe qui peut produire et insérer dans un jeu de données.

Après analyse minutieuse des publications sur le présumé espionnage, Kobeissi qualifie l’expertise « d’Amnesty et de Citizen Lab » de la poudre aux yeux « smoke and mirrors ».

« La poudre aux yeux faite par Amnesty et Citizen Lab pour cette chasse aux logiciels malveillants est consternante. L’absence totale de vérification par des dizaines d’organes de presse est une preuve évidente d’incompétence. Et l’absence d’esprit critique de la part de la communauté des chercheurs en sécurité est honteuse », a-t-il écrit dans un tweet.

Il avait déjà par le passé accusé Amnesty de falsification et d’invention de preuves pour mener leur chasse aux sorcières contre NSO.

De son côté, The Grugq, un expert en cybersécurité et cité à maintes reprises dans des articles parus dans +The New York Times+, +Washington Post+, +Forbes+ ou encore +BBC News+, suppose que la liste en question pourrait ne pas être celle de NSO, mais de « Circles ». Il s’agit d’un autre programme espion israélien.

L’expert a conclu qu’il pourrait s’agir de listes de « Circles » et renvoie donc à la piste chypriote.

L’expert critique aussi les chiffres invraisemblables présentés par Amnesty et Forbidden Stories, l’omerta sur la data, le cafouillage d’Amnesty, et remet en question tout ce salmigondis.

Pour rappel, le Maroc a décidé d’attaquer Amnesty et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris. 

Mercredi dernier, le gouvernement marocain avait engagé des procédures judiciaires contre quiconque accusant Rabat d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, dénonçant une « campagne médiatique mensongère, massive et malveillante ».

L’exécutif a rejeté catégoriquement ces allégations « mensongères » et « infondées », et met au défi leurs colporteurs, dont Amnesty International et le consortium «forbidden stories», ainsi que leurs soutiens et protégés de fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes, souligne un communiqué du gouvernement.

Maroc/Fête du Trône: report de toutes les activités, festivités, et cérémonies

Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé samedi, qu’en prenant en considération la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au trône.Ainsi, il a été décidé le report de la cérémonie de réception que préside le Souverain en cette occasion, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils et la cérémonie d’allégeance au Roi et de tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens, précise le ministère dans un communiqué.

En cette occasion, le Roi adressera un discours au peuple, ajoute la même source.

Maroc : La Marine royale porte secours à 368 candidats à la migration clandestine en Méditerranée

Les garde-côtes de la Marine royale marocaine, opérant en Méditerranée, ont porté secours durant la période du 20 au 23 juillet, à 368 candidats à la migration clandestine à majorité des subsahariens, selon une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Les migrants secourus, dont sept femmes et trois enfants, se trouvaient en difficulté à bord de 22 embarcations pneumatiques, 30 kayaks et 5 chambres à air, précise-t-on de même source.

En état de santé dégradé, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord des unités de la Marine royale avant d’être remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Baisse de plus de 78% du trafic des passagers au premier semestre 2021

Les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial passager de 2.473.988 passagers durant le premier semestre 2021, contre 11.669.548 passagers au cours de la même période de l’année 2019, soit une baisse de l’ordre de 78,8%, selon un communiqué de l’Office national des Aéroports (ONDA).L’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui représente la moitié du trafic passagers global, a ainsi accusé de janvier à juin 2021, une baisse de 73,48% par rapport à la même période de 2019, soit 1.238.912 passagers contre 4.670.924 passagers accueillis durant le S1-2019, précise l’ONDA.

Durant la période allant du mardi 15 juin 2021 jusqu’au mercredi 30 juin 2021, les aéroports marocains ont accueilli 476.542 passagers à travers 4.704 vols, fait savoir la même source, ajoutant que ce trafic représente 45% du trafic international passagers accueilli durant la même période de 2019.

Par ailleurs, l’ONDA indique que le trafic aérien domestique, avec 652.147 passagers accueillis durant le 1er semestre 2021, a enregistré une régression de l’ordre de 53,68% par rapport à la même période de l’année 2019.

En baisse de 82,25% par rapport au premier trimestre de 2019, le trafic aérien international qui représente presque 74% du trafic global, a enregistré 1.821.841 passagers.

Ce résultat en baisse concerne tous les marchés, notamment celui de l’Europe qui représente plus de 72% du trafic aérien global, avec une régression de 83,88% par rapport à la même période de 2019.

Durant le 1er semestre 2021, il y a eu 30.091 mouvements aéroportuaires, en baisse de -69,54% par rapport à la même période de l’année 2019. La part de l’aéroport Mohammed V est de 49,94% de ce trafic, Tanger Ibn Battouta (9,64%) et Marrakech Menara (9,09%).

Le fret aérien a accusé durant le 1er semestre 2021 une réduction de -27,64% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 35.236,72 tonnes contre 48.696,31 tonnes le 1er semestre 2019.

Accusation d’espionnage : Le Maroc ouvre une enquête judiciaire

En réaction à la vague médiatique sur l’affaire Pegasus, la Présidence du ministère public a donné ses instructions au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les « allégations » contenues dans certains articles, préjudiciables pour le Maroc, publiés des journaux internationaux.Le ministère public marocain a donné, mercredi, ses instructions au Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de fausses allégations contenues dans des articles publiés par des journaux étrangers, portant des accusations contre les autorités publiques marocaines et impliquant les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires qui portent atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc. 

Dans un communiqué, la Présidence du ministère public précise « qu’après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l’application de la loi d’une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, elle a donné des instructions écrites au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication ».

Sur cette base, précise la même source, « le Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d’élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d’établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l’enquête ».

Aid/Maroc : Le Roi gracie 761 personnes condamnées par les tribunaux

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), à 761 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mardi un communiqué du ministère de la justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 658 détenus, alors que ceux en liberté sont au nombre de 103 personnes, précise la même source.

La grâce sur la peine d’amende a été accordée à 57 personnes tandis que 2 personnes ont bénéficié de la grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende.

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Maroc : Hausse significative du nombre de cas positifs à la Covid-19 ces deux dernières semaines

Le nombre de cas positifs à la Covid-19 a significativement augmenté ces deux dernières semaines, a affirmé mardi, le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique, précisant que cette augmentation a concerné toutes les régions du Royaume sans exception.Le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui présentait ce bilan à Rabat, a fait état d’une « augmentation notable » de 91% des cas positifs durant la période du 06 au 19 juillet, confirmant que le Royaume entame une nouvelle étape de propagation du virus.

Ainsi, le taux de positivité est passé de 4,56% à 10,7%. Cette tendance à la hausse a, principalement, concerné la région de Casablanca-Settat (21,3%), contre 2,6% à Fès-Meknès, soit le taux le plus bas.

Depuis le début de la pandémie, le Maroc a comptabilisé 558.785 cas positifs, avec un taux d’incidence de près de 1.535 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 42-ème rang mondial et deuxième en Afrique.

En outre, le taux de reproduction de la Covid-19 (Ro) s’est aggravé à 1,45 au niveau national durant les deux dernières semaines, met en garde le responsable sanitaire, notant qu’il « se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19 ».

Les cas actifs se sont élevés à plus de 16.000, contre 5.535 deux semaines auparavant (+175%), a-t-il poursuivi, mettant en relief l’augmentation inquiétante des cas critiques ces deux dernières semaines. En effet, les nouvelles contaminations graves sont passées de 236 à 413 lundi, soit une augmentation de 75%.

Le bilan total des décès a, quant à lui, atteint 9.466 cas au 19 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Quant au taux de guérison, il tourne autour de 97,3%.

Par ailleurs, le dépistage du virus a enregistré une progression sensible, passant de 105.000 tests par semaine à 140.000 tests effectués la semaine passée, soit près de 20.000 tests par jour, a-t-il précisé.

Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,645 millions de tests, occupant ainsi la deuxième place au niveau continental.

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la célébration de l’Aïd Al Adha et les mesures préventives contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’économie marocaine confirme « une certaine résilience » et signe « un rebond important » pour l’année en cours, qui permettra d’atténuer les effets d’une année 2020 particulièrement difficile.

Et si le pays s’attend à une croissance meilleure en 2021, c’est surtout grâce à une campagne agricole très satisfaisante, estime le quotidien. Au cours des deux dernières décennies, l’agriculture a joué un rôle important dans le progrès économique et les performances de croissance, des performances qui font d’ailleurs du secteur un véritable réservoir de croissance, constate-t-il.

Au sujet de l’Aïd Al Adha, +L’Opinion+ indique que contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes et le corps médical est visiblement mieux armé, permettant ainsi d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité.

Mais, ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, met en garde le journal, soulignant la nécessité de faire preuve de « vigilance » durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement vient de confirmer le retour à un certain nombre de restrictions à partir du vendredi 23 juillet 2021 à 23h00, et ce, pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19.

Ces mesures concernent l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23h00 à 04h30 du matin.

Il s’agit aussi du contrôle des déplacements inter-villes autorisés désormais sur présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes. Ces mesures portent également que l’interdiction des fêtes et cérémonies de mariage et des obsèques. Ainsi, les cérémonies d’enterrement seront limitées à 10 personnes maximum.

Aussi, la capacité maximale des transports en commun et des piscines publiques ne doit pas dépasser 50%. Même mesure pour l’accès aux cafés et restaurants qui sont obligés de se limiter à 50% de leur capacité d’accueil ;

Le gouvernement indique que cette décision vient à la suite d’une réunion organisée aujourd’hui avec le comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, indique le journal, citant un communiqué du gouvernement.

Washington livre aux autorités marocaines un détenu de Guantanamo

Les Etats Unis d’Amérique ont livré ce lundi Abdellatif Nassir, présumé terroriste marocain détenu jusqu’ici à Guantanamo.Dans un communiqué, le parquet de Rabat indique que le dénommé Abdellatif Nassir, présumé terroriste détenu à Guantanamo, a été remis au Maroc, ajoutant que que des instructions ont été données à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour ouvrir une enquête au sujet de ce qui est reproché à cet individu.

Selon le Pentagone, le processus du Conseil d’examen périodique (PRB -pour Periodic Review Board) a démontré en 2016 que la détention en vertu du droit de guerre de Abdellatif Nassir n’était plus nécessaire pour se protéger contre une menace importante et persistante pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

Par conséquent, le PRB a recommandé que Nassir soit autorisé à être rapatrié dans son pays natal, le Maroc, sous réserve des garanties de sécurité et de traitement humain.

Washington a félicité le Maroc pour sa collaboration dans le rapatriement d’Abdellatif Nassir, citoyen marocain qui avait été détenu au centre de Guantanamo Bay.

« Abdul Nasir est le premier détenu à être rapatrié dans son pays d’origine sous l’administration Biden-Harris », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ce dernier a expliqué que l’administration américaine s’est engagée à suivre un processus « délibéré et approfondi » visant à réduire de manière responsable la population des détenus du centre de Guantanamo, tout en préservant la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés.

« Le leadership du Maroc pour faciliter le rapatriement de Nasir, ainsi que sa volonté passée de renvoyer ses combattants terroristes étrangers du nord-est de la Syrie, devraient encourager d’autres nations à rapatrier leurs citoyens qui ont voyagé pour combattre pour des organisations terroristes à l’étranger », a souligné la diplomatie américaine.

« Sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc et les Etats-Unis ont bénéficié d’une coopération robuste et de longue date en matière de lutte contre le terrorisme et travaillent en étroite collaboration pour préserver les intérêts de sécurité nationale des deux pays », a rappelé Ned Price.

Le département d’Etat a ainsi dit apprécier « les efforts du Maroc en tant que partenaire stable et pourvoyeur de sécurité, y compris son leadership continu au sein Forum mondial de lutte contre le terrorisme et son rôle durable dans la Coalition mondiale anti-Daesh ».

Espionnage : Le Maroc rejette les allégations mensongères publiées par des journaux étrangers (gouvernement)

Le gouvernement marocain a exprimé lundi son grand étonnement de la publication, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden stories », d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique.Dans un communiqué, le gouvernement affirme qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.

Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc, rappelle le gouvernement.

 Et d’ajouter qu’il n’est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d’accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi. Les appareils chargés de l’application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre.

Le communiqué précise aussi que le gouvernement n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.

Conscient des arrière-pensées et des visées derrière la diffusion de ces allégations mensongères et de leur contexte, le gouvernement marocain défie le collectif précité, tout comme il l’avait fait avec Amnesty international, de fournir des preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise professionnelles, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces allégations.

L’exécutif se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement durcit les restrictions

Face à la hausse des contaminations, le gouvernement a annoncé ce lundi l’adoption une batterie de mesures restrictives qui entreront en vigueur à partir du vendredi 23 juillet.Parmi les mesures adoptées, figure le prolongement du couvre-feu de 23h à 4h30 du matin, avec une exemption pour les personnes travaillant dans des secteurs vitaux ou des cas urgents, indique un communiqué de l’exécutif.

A cela s’ajoute l’interdiction de déplacements entre villes, à l’exception des personnes vaccinées ou disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

De même, les funérailles et cérémonies de mariage sont de nouveau interdites. Toutefois, l’exécutif autorise un nombre limité de personnes pouvant participer à une cérémonie funéraire. Parallèlement, la capacité d’accueil est limitée à 50% dans les restaurants et cafés.

En outre, seulement 50 personnes peuvent prendre part à un rassemblement sur la voie publique. Une autorisation des autorités est exigée si le nombre de participants dépasse 50.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte remporte le sacre

Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football pour la deuxième fois consécutive en battant en finale les sud-africains de Kaizer Chiefs sur le score de 3 à 0, samedi à Casablanca.Les réalisations des Egyptiens ont été l’œuvre de Mohamed Sherif (53è), Magdy Afsha (64è) et Amr Soulayia (74è).

Il s’agit de la 10ème consécration du club du siècle dans cette compétition pour être l’équipe la plus titrée d’Afrique.

Maroc : 8 millions de tête destinées à l’abattage

Le Maroc dispose de 8 millions de têtes destinés à l’abattage de l’Aïd Al Adha (fête du sacrifice), dont 6,5 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, a précisé le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.Le ministère procède à une évaluation de la situation prévisionnelle d’approvisionnement du marché en animaux destinés à l’abattage pour le sacrifice de l’Aïd, ainsi que l’état sanitaire du cheptel en concertation avec les professionnels de la filière des viandes rouges.

En ce qui concerne l’état sanitaire du cheptel national, il est, selon le même département, « globalement satisfaisant » et ce grâce aux efforts continus déployés par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) en matière de surveillance permanente de l’état sanitaire du cheptel national et sa protection sanitaire contre les maladies animales contagieuses.

Aussi, le programme d’identification d’ovins et de caprins, destinés à l’abattage de l’Aïd lancé le 15 avril 2021, est achevé.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’ONSSA ont enregistré plus de 240.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins, et ont prélevé, 1100 échantillons de viandes et 600 échantillons d’aliments pour animaux, en vue de leur analyse.

De plus, 30 souks temporaires sont installés, en collaboration avec les autorités locales, dans les différentes régions du Royaume pour la commercialisation des animaux destinés à l’abattage de l’Aîd.

Pour rappel, les transactions commerciales des animaux d’abattage à l’occasion de l’Aïd Al Adha permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant 1,34 milliard de dollars (12 milliards DH), dont la grande partie sera transférée au milieu rural, permettant ainsi aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles.

Le Maroc soutient l’autodétermination en Kabylie, l’Algérie condamne

Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement les Kabyles du droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement».Le Maroc et l’Algérie sont une nouvelle fois à couteaux tirés. Cette fois-ci, la tension est montée d’un cran. Et pour cause, la situation de la Kabylie, une vaste région en Algérie. Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement ce peuple de son droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement cette dérive particulièrement dangereuse, y compris pour le Royaume du Maroc lui-même dans ses frontières internationalement reconnues ».

Tout a débuté le 13 juillet, lorsque le ministre algérien des Affaires étrangères, fraichement nommé, Ramtane Lamamra a évoqué la question du Sahara, lors de son intervention à l’occasion de la réunion du Mouvement des Pays non Alignés. Cette question n’était ni inscrite à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème. Mais l’Algérie, fervent défenseur de cette question ne rate pas une seule occasion pour l’évoquer et plaider pour « l’autodétermination du peuple sahraoui », chose que le Maroc considère comme ingérence dans ses affaires internes et une animosité à l’égard du peuple marocain pour qui le Sahara fait partie intégrante du territoire du pays.

En réaction aux propos de Lamamra, le Représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale n’y est pas allé de main morte en indiquant que « cette république fantomatique (RASD), n’est qu’une entité fictive, créée, financée, armée et entretenue par l’Algérie, afin de mettre en œuvre son agenda géopolitique régional ».

Exerçant le droit de réponse, le diplomate a précisé dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement, et circulée à l’ensemble des membres, que « cette république fantomatique » ne dispose d’aucune reconnaissance « ni de facto ni de jure », « ni par le Conseil de sécurité de l’ONU, ni l’Assemblée Générale, ni le MNA, ni le G77+ Chine, ni l’Organisation de la Coopération Islamique, ni la Ligue Arabe, ni l’Organisation Internationale de la Francophonie, ni l’Union du Maghreb Arabe ».

Par ailleurs, il a remis sur la table la question du peuple Kabyle, en faisant observer que le ministre algérien, qui « se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère ». Et d’ajouter que « l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Le ministère algérien des Affaires étrangères est sorti de ses gonds. Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

Et de conclure : « Dans la situation ainsi créée par un acte diplomatique douteux commis par un ambassadeur, l’Algérie, République souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Royaume du Maroc sur cet incident d’une gravité extrême ».

Rabat et Abidjan déterminés à promouvoir la coopération dans le domaine militaire

Le ministre d’État, ministre de la Défense de la République de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a été reçu, vendredi à Rabat, respectivement par le ministre délégué marocain chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des Forces Armées Royales (FAR).Au cours de cet entretien, les deux parties ont passé en revue diverses questions dans le domaine militaire visant à promouvoir les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et à consolider les liens d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays, indique un communiqué de l’État-Major général des FAR

Les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant au niveau atteint par les relations de coopération bilatérale dans le domaine militaire, particulièrement par les diverses actions de formation et d’échanges d’expériences et d’expertises, précise la même source.

Le ministre d’État ivoirien a salué la pertinence de la stratégie multidimensionnelle sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour faire face aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération sud-sud et le lancement de projets d’intégration régionale et de construction progressive de la sécurité sanitaire de notre continent, souligne le communiqué.

Dans la même journée, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR, a reçu M. Ouattara, accompagné d’une délégation, au niveau de l’État-Major Général des FAR.

Les entretiens ont porté sur le bilan de la coopération militaire bilatérale. Une coopération qui englobe l’échange de visites d’information et la participation aux différents entraînements et stages de formation, conclut le communiqué.

Politique, culture et migration au menu des quotidiens marocains

La solidarité du Maroc avec les pays en difficulté, la reprise du secteur culturel et la migration clandestine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la solidarité avec les peuples frères et amis est devenue un “leitmotiv” dans l’action du Royaume sous la conduite de du Roi Mohammed VI, notant que dans le monde arabe ou bien à l’échelle continentale, les multiples initiatives royales font du Maroc « un symbole de la solidarité et de l’action humanitaire ».

Aujourd’hui, l’envoi sur décision royale d’une aide médicale d’urgence à la République tunisienne, après la détérioration de la situation épidémiologique dans ce pays maghrébin frère, reflète les valeurs de solidarité, ancrées à jamais dans l’ADN d’un peuple et de son Roi, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ indique qu’après les librairies ouvertes au public depuis quelques mois déjà, les cinémas reviennent peu à peu à la vie et les salles de théâtre commencent à résonner des trois coups du brigadier qui annoncent le début du spectacle.

Certes, les rencontres ne font pas encore le plein, mais l’espoir est au rendez-vous d’une vie culturelle « normale », sans restriction de fréquentation ni mesures particulières de protection et de prévention des risques de propagation du virus, nuance le journal, constatant que les débats littéraires reprennent timidement autour des nouvelles parutions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Selon une source militaire, les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Maroc: La situation épidémique est « inquiétante » (Chef du gouvernement)

La situation épidémique liée au nouveau coronavirus au Maroc se veut « inquiétante », vu la hausse du nombre des cas de contamination au pays, a souligné jeudi le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.S’exprimant lors de la réunion du Conseil de gouvernement tenue par visioconférence, M. El Otmani a appelé à s’armer de prudence et de vigilance et à déployer plus d’efforts aux niveaux de la communication et de la sensibilisation afin de faire face à cette situation.

Le nombre de cas de contamination à la COVID-19 a connu une hausse considérable, pour atteindre 549.844 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

Par ailleurs, M. El Otmani a évoqué le bilan d’étape de l’action gouvernementale, présenté la semaine dernière devant les deux chambres du parlement, relevant que l’examen de ce bilan, effectué au début de cette semaine, se veut une « épreuve démocratique ».

Dans ce sens, il a relevé des « impressions positives » concernant la richesse de ce bilan au niveau des différents départements, dirigés ou non par les partis politiques, notant que ces départements ont opéré d’une manière intégrée et harmonieuse, contribuant ainsi à l’élaboration et la mise en œuvre de toutes les réformes entamées lors du mandat du gouvernement.

Maroc : Pas de prières de l’Aid Al Adha (ministère)

Les Marocains ne vont pas accomplir la prière de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques vient d’annoncer, ce jeudi, que la prière de l’Aïd Al Adha n’aura pas lieu ni dans les mosquées ni moussalas (grands espaces), en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

Economie, Agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

La loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la résilience du secteur bancaire, l’accord Maroc-AFD pour l’appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc et les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+ L’Économiste+ écrit que malgré la mise en place, il y a deux décennies, d’une loi sur la concurrence, un texte qui devait apporter un changement radical des usages commerciaux, « les mauvaises pratiques ont continué, et dans leur sillage le cercle vicieux de lois contournées, d’impunité, de discrédit des institutions ou encore de dérapage ».

Face à cette situation, une redynamisation du cadre juridique concernant la concurrence est devenue une urgence pour accompagner les transformations de l’économie, estime le journal, soulignant que cette redynamisation est aussi vitale pour faire face à une crise qui contraint aujourd’hui à travailler autrement et à redonner confiance aux investisseurs. Pour aboutir à une « coopération forte » permettant de diffuser tous les « messages nécessaires » et pour que les règles soient connues et appliquées par tous, la CGEM et le Conseil de la Concurrence viennent de tenir une réunion sur les enjeux du cadre juridique relatif à la concurrence, rapporte-t-il.

Évoquant le secteur bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le dernier rapport de la Banque mondiale consacré à la situation économique au Royaume a attiré l’attention sur la résilience du secteur bancaire, qui est un facteur d’équilibre central pour l’économie marocaine. Les banques marocaines disposent d’un matelas de réserves et de capitaux suffisamment confortable pour éviter toute crise, assure la publication, notant que les dispositifs qui permettent à la banque centrale de suivre de près l’évolution des fondamentaux du secteur financier ont démontré jusque-là leur efficacité et leur utilité.

Pour le quotidien, une crise du secteur bancaire marocain est un scénario qui n’est assurément même pas envisageable au vu de la solidité dont il a toujours fait preuve et qu’il vient de démontrer encore face à la crise sanitaire et économique majeure qu’a connue le monde.

+Libération+ rapporte que le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».

Signé en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD, cité par le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement ont mobilisé les associations de défense des droits des femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix.

Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, les intervenantes ont soulevé la question de l’égalité entre les deux sexes. Elles ont également appelé à une mobilisation pour faire de l’égalité une priorité sociétale.

Dans ce sillage, l’association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait savoir que les potentialités féminines et de défense des droits humains ont été déçues par l’absence du concept d’égalité dans le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement.

« Aucune vision effective n’a été présentée pour concrétiser l’égalité qui est «une question de développement», selon les termes de Khadija Rebbah, militante associative, citée par le quotidien.

Soulignant que la croissance et le développement passent par la résorption des inégalités et en particulier celles de genre, l’ADFM a également soulevé certaines problématiques dont souffrent les femmes au Maroc. Il s’agit entre autres « des inégalités en matière d’accès aux postes de responsabilité, de la discrimination en matière successorale, de la pauvreté, des privations, des violences faites aux femmes et autres restrictions sur la liberté et la mobilité ».

Football/Maroc: Le Wydad de Casablanca sacre champion

Le Wydad de Casablanca (WAC) a été sacré champion du Maroc, pour la 21e fois de son histoire, après sa victoire sur la pelouse du Mouloudia Oujda (MCO) par 2 buts à 0, mercredi soir pour le compte de la 27è journée du championnat du Maroc de football.Les buts du Wydad ont été l’oeuvre de Ayoub El Kaabi (64è) et Yahya Attiyat Allah (90+1è).

Les Rouge et blanc remportent ainsi le titre à trois journées de la fin du championnat. Ils sont leaders avec 63 points, comptant 11 points d’avance sur leur dauphin, le Raja de Casablanca, large vainqueur plus tôt du Moghreb de Tétouan (4-1).

Maroc: La Marine royale porte assistance à 344 candidats à la migration clandestine

Des Garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, selon une source militaire.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Une baleine de près de 20 tonnes échoue au large de Tan Tan

Un énorme poisson pesant près de 20 tonnes a échoué mardi sur une plage de El Ouatia près de la ville Tan-Tan au sud du Maroc. Il s’agit d’un rorqual commun, deuxième plus grand animal vivant sur la planète.Selon le site électronique « Goud », la baleine mesure environ 16 mètres de long et pèse entre 15 et 20 tonnes. Les véritables raisons de son échouage ne sont pas encore connues.

Ce n’est pas le premier incident du genre sur les plages des provinces du sud, où des cas similaires de mort d’un certain nombre d’énormes baleines, à partir de la plage d’Ifni au nord jusqu’à Dakhla au sud, ont été enregistrés en raison de causes naturelles, de la pêche non organisées, ou en raison de collisions avec les navires géants.

 Aussitôt alertés, la gendarmerie royale et des représentants des autorités locales se sont déplacés sur les lieux et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’échouage de la baleine.

Economie, administration et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent notamment de la réglementation du Partenariat public-privé, la réforme des Établissements et Entreprises Publics et la saisie d’une grande quantité de résine de Cannabis au niveau de l’axe Casablanca-Bouznika.Évoquant la réglementation du Partenariat public-privé (PPP), +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume est en train de parfaire son arsenal juridique destiné à encadrer le partenariat public-privé, rappelant que le brassage entre des opérateurs ou des capitaux publics et privés est une pratique très ancienne.

Le journal souligne que de nombreux projets d’intérêt général, notamment le développement de grandes infrastructures, les zones d’activités industrielles de nouvelle génération, les complexes portuaires et les méga-stations d’énergie solaire et éolienne, ont été développés grâce à une bonne intelligence entre le public et le privé.

Et de noter que les technostructures de l’administration marocaine ont pu évidemment développer un certain savoir-faire et une expertise dans les montages financiers, juridiques et techniques que nécessitent des projets spécifiques de grande envergure.

Le législateur dispose donc d’un recul suffisamment long, plus de 50 ans, et intéressant en termes de contenu et d’expériences, pour que la prochaine réglementation soit encore plus performante et surtout plus productive en valeur et en développement pour le pays, constate-t-il.

Abordant la réforme des Établissements et Entreprises Publics (EEP), +L’Économiste+ indique que la future agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat est une « belle réforme » dont il faudra suivre l’aboutissement. Si les EEP sont invités à négocier de nouveaux paradigmes, à pérenniser leurs modèles économiques, à scruter les opportunités stratégiques, « c’est que la survie de plusieurs écosystèmes privés en dépend », estime la publication.

Tout en gardant à l’esprit les spécificités de l’Etat comme propriétaire du portefeuille, la réforme est attendue sur sa capacité à déployer une architecture où la cohérence et les synergies entre participations sont perceptibles, ajoute-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et procédé à la saisie de cinq tonnes et 820 kg de résine de cannabis.

Cette opération, menée au niveau du tronçon routier reliant Casablanca à Bouznika, a également permis l’interpellation de six individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue par voies maritimes, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que le Jardin zoologique de Rabat accueillera, pour la première fois, un couple de tigres et ce, durant trois mois à partir du 9 juillet.

« Dans l’objectif d’enrichir son offre et de diversifier la collection animale présentée, le Jardin zoologique de Rabat accueille, pour la première fois, une espèce tant sollicitée et appréciée par le public, le tigre », a affirmé cet établissement dans un communiqué, cité par la publication.

« Nayo et Matchy, un couple de tigres, en provenance d’une institution zoologique nationale, s’installent à partir du 9 juillet 2021 et pour une durée de 3 mois au niveau de la biozone +savane+ », précise le communiqué, ajoutant que les deux félins, âgés respectivement de 4 ans et 3 ans, sont nés au Maroc de parents originaires de France.

L’Agence marocain de sûreté et de sécurité nucléaires désignée centre collaborateur africain de l’AIEA

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé, mardi à Vienne, l’accord de désignation d’AMSSNuR en tant que centre collaborateur africain de l’AIEA pour le renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire, indique un communiqué de l’AMSSNuR.Aux termes de cet accord, l’AMSSNuR devient le premier centre collaborateur de l’Agence internationale sur le plan continental, pour la période 2021-2024, selon un plan d’action spécifique visant à assister les États membres dans l’élaboration du cadre réglementaire relatif à la sécurité nucléaire de leurs pays respectifs, développer les capacités nationales et régionales, notamment africaines et renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine, souligne la même source.

Cette désignation « constitue une reconnaissance internationale des efforts entrepris par le Royaume du Maroc dans le domaine de la sécurité nucléaire et témoigne de l’excellence des relations de coopération entre notre pays et l’AIEA et de la réputation de la sécurité nucléaire au Royaume du Maroc au niveau mondial », ajoute-t-on.

Cette reconnaissance vient couronner les efforts fournis par AMSSNuR depuis sa création dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques et sa veille permanente sur toutes les opportunités pour les mettre en faveur des pays africains membre de l’AIEA, note le communiqué.

Lors de la cérémonie de signature, qui fut marquée par la remise de la plaque de « Centre Collaborateur », les deux parties ont passé en revue les différentes opportunités de coopération visant le renforcement des capacités, nationales et régionales, en matière de sécurité nucléaire.

A cet effet, le directeur général de l’AMSSNuR, Khammar Mrabit a réitéré l’engagement de l’Agence à renforcer les capacités à travers plusieurs canaux et à faciliter la coopération entre l’AIEA et les autres pays africains en matière de formation, de partage de connaissances et d’expériences dans le domaine.

Covid-19 : le Roi Mohammed VI ordonne l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie

Le Roi Mohammed VI a ordonné mardi l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie suite à l’aggravation de la situation épidémiologique dans ce pays, en raison d’une forte augmentation des contaminations et des décès liés à la Covid-19.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’aide médicale sera composée de deux unités de réanimation complètes et autonomes, dotées d’une capacité totale de 100 lits. Elle comprendra, en outre, 100 respirateurs et deux générateurs d’oxygène d’une capacité de 33 m3/heure chacun. L’aide sera acheminée par les avions des Forces Royales Air, précise le ministère.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre des liens de solidarité active entre le Maroc et la Tunisie, ainsi que de la fraternité authentique qui unit les deux peuples.

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.