Sahara: Le Conseil de sécurité renouvelle pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, vendredi, de proroger pour une durée d’une année le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO).Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 » , lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.

Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine. 

Réagissant à l’adoption de cette résolution, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a indiqué que le Maroc se félicite du vote de la résolution 2602, relative à la prorogation pour une année le mandat de la MINURSO.

La nouvelle résolution, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions du Conseil de Sécurité, «conforte et confirme le continuum du processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants- le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario – en tant que seul et unique cadre pour le règlement» du différend régional autour du Sahara, a-t-il souligné lors de sa conférence de presse au Conseil de sécurité suite à l’adoption de la nouvelle résolution.

 A cet égard, le Conseil de sécurité a décidé, une fois de plus, que l’objectif final du processus politique est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis, a relevé l’ambassadeur.

 «Dans cette perspective et en réitérant dans sa 18è résolution consécutive la prééminence, le sérieux, la crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie, le Conseil de sécurité confirme, si l’on est encore besoin, que l’autonomie reste et sera l’ultime et finale solution à ce différend régional», a indiqué Hilale, notant que l’adoption de cette nouvelle résolution survient dans un contexte «gorgé d’optimisme» pour la reprise du processus politique, et ce suite à la nomination de M. Staffan de Mistura en tant que nouvel envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.

Dans ce sens, le diplomate marocain a tenu à exprimer au nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU ses «chaleureuses félicitations» et de l’assurer du plein soutien et de la coopération du Maroc pour la réussite de sa facilitation.

Covid-19 : Seuls cinq pays africains atteindront l’objectif de 40% de vaccination (Oms)

Moins d’un cinquième des 54 nations du continent devraient atteindre l’objectif de vaccination de 40% de leur population contre le Covid-19 d’ici la fin de l’année, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (Oms).Cette dernière projection intervient alors que la Région s’efforce de répondre à la demande croissante de produits de vaccination essentiels, tels que les seringues.

Trois pays africains, les Seychelles, Maurice et le Maroc, ont déjà atteint l’objectif fixé en mai, selon l’Assemblée mondiale de la santé, la plus haute instance mondiale chargée de définir les politiques de santé.

Selon l’Oms, si les efforts pour accélérer le rythme ne décollent pas, seuls cinq pays atteindront l’objectif de l’Oms à la fin de 2021.

Au rythme actuel, seuls deux autres pays, la Tunisie et le Cap Vert, atteindront également l’objectif, a déclaré le Bureau Afrique de l’agence sanitaire des Nations unies.

En outre, l’accès limité à des produits essentiels tels que les seringues pourraient ralentir le déploiement des vaccins Covid-19 en Afrique.

L’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) a signalé une pénurie imminente de 2,2 milliards de seringues autobloquantes pour la vaccination Covid-19 et la vaccination de routine en 2022. Cela inclut les seringues autobloquantes de 0,3 ml pour la vaccination Covid-19 de Pfizer-BioNTech.

Selon l’Oms, il n’existe pas de stock mondial de seringues spécialisées de 0,3 ml, qui diffèrent des seringues de 0,5 ml utilisées pour les autres types de vaccins Covid-19 et la vaccination de routine.

Le marché des seringues autobloquantes de 0,3 ml est serré et extrêmement compétitif, indique l’Oms, ce qui entraîne une pénurie d’approvisionnement qui durera au moins jusqu’au premier trimestre de l’année prochaine.

Certains pays africains, comme le Kenya, le Rwanda et l’Afrique du Sud, ont déjà connu des retards dans la réception des seringues.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

La relance économique, les derniers développements sur la scène politique nationale, la hausse des produits de consommation de base et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la relance économique est érigée par le gouvernement actuel en priorité, en lui programmant « un budget sans précédent » dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2022.

Ce grand effort financier consenti par l’Etat est justement destiné à consolider les bases de la relance après une période relativement longue marquée par la crise et les restrictions sanitaires, note le journal.

Le gouvernement étant conscient de l’ampleur des enjeux, la réflexion a déjà commencé concernant les moyens de stimuler l’investissement, constate-t-il, soulignant que le pari pour l’exécutif est de « générer plus d’investissements très rapidement » pour renforcer la croissance économique et surtout créer plus d’emploi sur le marché.

+L’Économiste+, qui aborde les développements sur la scène politique nationale, écrit que sans surprise pour l’heure, c’est le budget qui doit susciter les critiques, notant que l’exécutif va devoir convaincre sur la suppression de l’IS progressif, une mesure qui semble accueillie avec beaucoup de réserves par le patronat, relève la publication.

Sur d’autres sujets, la situation peut paraître assez cocasse, si l’on constate qu’une partie des critiques est portée par des partis de la majorité, à l’instar de l’Istiqlal, ajoute-t-il.

A y regarder de près pourtant, les alliés au pouvoir seront loin de jouer un mauvais tour, si une partie d’entre eux se garde de toute complaisance, car étant donné que l’opposition est jugée faible numériquement, il y a peut-être là des leviers de rééquilibrage pour garantir des débats d’une meilleure qualité au Parlement, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du renchérissement des produits de consommation de base, écrit que la flambée des prix de ces produits, dont l’indice a grimpé de 5%, est « le premier stress-test » pour le nouveau gouvernement

Cette conjoncture vient rappeler l’urgence de la mise en place de « stocks stratégiques » qui auraient permis de prémunir le Royaume de ce genre de contre-chocs, voire de démarrage rapide de mesures de soutien aux classes moyennes et défavorisées, déployables pour atténuer l’effet de ces flambées subites qui risquent de se multiplier, soutient le quotidien.

Seule une réelle souveraineté économique basée sur une autosuffisance industrielle et agricole est capable d’offrir un bouclier au Royaume, juge-t-il.

+Le Matin+ relève que les cafés, restaurants et hôtels déplorent une baisse de fréquentation. Semaine difficile pour les restaurateurs et gérants de cafés depuis l’obligation du pass vaccinal. Outre l’application sur le terrain, qui a occasionné des difficultés et provoqué parfois des situations ingérables, les professionnels déplorent une baisse de fréquentation et donc de revenus, note le journal.

Alors que l’activité pâtit toujours des retombées de la crise sanitaire, cette nouvelle mesure vient lui donner le coup de grâce, estime l’Association nationale des propriétaires et gérants des cafés et restaurants, citée par la publication.

Covid-19: Le Maroc est passé au niveau vert (ministre)

Le Maroc est passé au niveau vert grâce à la grande amélioration de la situation épidémiologique liée à la Covid-19, a indiqué le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb.Lors d’un exposé présenté devant le conseil de gouvernement, réuni jeudi, le ministre s’est félicité de la nette amélioration des indicateurs épidémiologiques, ce qui a permis au Royaume de passer au niveau vert de transmission, a indiqué un communiqué du ministère délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé des Relations avec le parlement.

Dans ce sens, le ministre a souligné que dans le cadre de cette amélioration palpable, la campagne nationale de vaccination se poursuit dans un climat marqué par l’adhésion des citoyens à l’approche préventive basée sur l’adoption du « pass vaccinal » pour les déplacements et l’accès aux lieux publics, a ajouté le communiqué.

Le nombre de personnes ayant bénéficié d’au moins une dose s’est élevé à 24.053.942, soit plus de 64% de la population, alors que 21.835.545 ont reçu les deux doses, soit plus de 57,6% des Marocains, a précisé le ministre, ajoutant que 1.263.441 personnes se sont vu administrer une troisième dose de rappel.

M. Ait Taleb a, par ailleurs, appelé à davantage de vigilance et de respect des mesures préventives, faisant constater que malgré l’amélioration enregistrée, le Maroc n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague due à la flambée des cas de contamination dans plusieurs pays du monde suite à l’apparition d’un nouveau variant.

Il a, dans ce sens, appelé à préserver les acquis réalisés par le Royaume à travers le maintien de la vigilance et l’observation stricte des mesures préventives, notamment celles décrétées par les autorités, qui sont en train d’être allégées progressivement, parallèlement à l’avancement de la campagne de vaccination, en vue d’atteindre l’immunité collective souhaitée.

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara. C’est ce qu’a annoncé la Vice-Présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures, Mme Marta Lucia Ramírez lors d’un point de presse conjoint tenue, jeudi à Rabat, avec son homologue marocain, Nasser Bourita.La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara. C’est ce qu’a annoncé la Vice-Présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures, Mme Marta Lucia Ramírez lors d’un point de presse conjoint tenue, jeudi à Rabat, avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Selon une déclaration conjointe publiée à l’issue de leurs entretiens, la responsable colombienne a souligné, tel qu’il a été reconnu dans différentes résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, les efforts sérieux déployés par le Maroc dans la recherche d’une solution politique, pragmatique, réaliste et durable à ce différend, dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs de l’ONU.

Dans ce sens, la vice-présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures a souligné l’importance de l’Initiative Marocaine pour la région du Sahara présentée par le Maroc en 2007, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, durable et basée sur le compromis de toutes les parties, pour mettre fin à cette question, qui est vitale pour le Maroc, dans le cadre de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

Compte tenu de l’impact du phénomène migratoire, les deux ministres, lit-on dans la déclaration conjointe, ont convenu que ce phénomène représente un véritable défi pour la communauté internationale.

Dans le domaine de la coopération culturelle et éducative, les deux parties ont convenu de la pertinence de continuer à les promouvoir et de les élargir à divers secteurs d’intérêt commun, à travers des activités académiques et des échanges entre les institutions universitaires des deux pays.

Les deux ministres ont également décidé de lancer, très prochainement, deux programmes intégrés dans le domaine de l’agriculture (systèmes d’irrigation, cartographie des sols, fertilisants, etc.) dans deux régions de la Colombie qui seront identifiées dans les côtes Atlantique et Pacifique.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujets notamment la nomination de secrétaires d’Etat, la campagne de vaccination et l’industrie touristique.+ Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que plusieurs ministères se retrouvent pour ainsi dire gelés en attendant que le gouvernement soit au complet.

Citant certaines sources gouvernementales, le quotidien affirme que plusieurs ministres ont déjà tenu des réunions avec certains directeurs centraux qui relèvent de leur département, mais pas avec d’autres qui relèvent pourtant, eux aussi, du même ministère. Un cafouillage total, écrit le quotidien en citant comme exemple le département chargé des Marocains Résidant à l’Etranger, qui relève des Affaires étrangères, et dont au moins cinq directeurs centraux auraient été exclus de ce genre de réunions.

En conséquence, poursuit le quotidien, au moins 170 fonctionnaires de ce département sont aujourd’hui au « chômage technique », en attendant la nomination d’un secrétaire d’Etat qui devrait se charger des affaires de plusieurs millions de Marocains du monde. Ce n’est le seul département ministériel concerné qui se trouve dans cette situation, poursuit le journal. Celui des Sports, rattaché dans l’actuelle configuration gouvernementale au ministère de l’Education nationale, se trouve également dans une situation similaire. Il est dans le flou, en attendant la désignation d’un secrétaire d’Etat.

Le quotidien rappelle que, pour que le gouvernement soit au complet, il est attendu qu’au moins cinq secrétaires d’Etat le rejoignent dans les jours à venir. Les ministères concernés par ces nouvelles nominations sont, en plus des Affaires étrangères et de l’Education nationale, l’Intérieur, la Justice et l’Agriculture. Ces nouvelles nominations devraient répondre aux seuls critères de la compétence et du renouvellement des élites. Il ne sera donc pas question d’un quelconque quota à remplir pour satisfaire les attentes des partis membres de la coalition gouvernementale.

+Le Matin+ fait savoir que le Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid, réuni mardi, renforce la veille internationale relative au développement du variant Delta+ et se félicite de l’augmentation du nombre de primo-vaccinés au Maroc depuis l’annonce de l’obligation du pass vaccinal.

Dans une réunion tenue, mardi 26 octobre, le Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid a souligné avec beaucoup de satisfaction l’augmentation du nombre des vaccinés au Maroc, que ce soit pour la première, la deuxième ou la troisième dose. Joint par la publication, le professeur Saïd Afif, membre de ce comité note que cette augmentation a été observée à compter du jeudi 21 octobre 2021, date à laquelle la décision de rendre obligatoire le pass vaccinal est entrée en vigueur. « C’est un constat tout à fait logique qui a été observé dans d’autres pays dès l’adoption de l’obligation du pass vaccinal », explique Dr. Afif.

Chiffres à l’appui : l’expert indique que 630.000 personnes ont reçu la première dose, et ce du jeudi 21 octobre au lundi 25 octobre. Un record a été également enregistré, selon l’expert, pour la deuxième dose avec 602.000 personnes vaccinées durant la même période et aussi pour troisième dose avec 387.000 vaccinées.

Sur un autre registre, Dr Afif indique que le Comité suit de très près le développement du nouveau variant Delta+ qui se propage dans le monde avec pour objectif, d’une part la définition du degré de sa contagiosité, et d’autre part la vérification de l’efficacité et la capacité des différents vaccins dont dispose le Maroc actuellement pour y faire face.

+L’Economiste+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, une délégation de l’American Jewish Committee (AJC).

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, le responsable des affaires politiques au sein de l’AJC, M. Jason Isaacson, a indiqué que les entretiens avec M. Bourita ont porté notamment sur la stabilité régionale, la paix et l’importance des relations entre les États-Unis et le Maroc, « un Etat ayant la plus longue relation diplomatique avec notre pays » et qui « partage les mêmes valeurs » avec les États-Unis d’Amérique. Et d’ajouter que les membres de la délégation ont discuté avec M. Bourita « des intérêts communs entre notre communauté et le peuple marocain ainsi que de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain ».

M. Isaacson a, en outre, affirmé, que le Maroc « a marqué l’histoire » sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, par la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations avec Israël.

+Les Inspirations Eco+ relate le mal-être des opérateurs de l’industrie touristique qui ont été déboussolés par la dernière décision de suspension de tous les vols en provenance et à destination de quatre marchés majeurs de la destination Maroc (Allemagne, Royaume-Uni et Hollande, en plus de la Russie, fermée depuis plusieurs semaines) représentants des bassins émetteurs, pour la saison d’hiver.

Le quotidien rappelle que quelques mois avant l’avènement de la pandémie, « le nombre de nuitées cumulées des touristes, en provenance d’Allemagne, s’élevait à 1.745.560, soit 10% de part du marché (PDM) national. Ceux venant du Royaume-Uni totalisaient 2.223.512 nuitées, (13% de PDM) alors que les Hollandais ont enregistré 436.033 nuitées (2.5% de PDM) ». Il ajoute que « ces trois pays représentent 25,5% du marché national, soit plus d’un quart de l’activité touristique et plus de 30% des recettes, pour une manne de 2,22 milliards d’euros de devises ».

 

Le journal rapporte des annulations en cascade, suite à ces annonces, non seulement des marchés précités, mais aussi des marchés traditionnels du Maroc

Pire, cela touche, également, les intentions de départ des autres marchés. Des marchés qui justement s’éloignent davantage, d’après le quotidien. A l’image de l’organisation de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme prévue à Marrakech du 30 novembre au 3 décembre 2021 qui a été annulée.

La publication pense qu’en l’absence de mesures d’accompagnement concrètes et immédiates, à la hauteur de l’aggravation de la situation du secteur, les acteurs du secteur touristique disent éprouver une difficulté grandissante à envisager l’avenir de leur industrie, et in fine, craindre une implosion de son tissu économique.

La BAD mobilise plus de 114 millions d’euros pour soutenir une agriculture plus résiliente et plus inclusive au Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de plus de 114 millions d’euros en faveur du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR), indique un communiqué de l’institution panafricaine parvenue à APA.Ce nouveau projet d’adaptation climatique, qui constitue le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Le programme déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

Afin de renforcer la résilience climatique de l’agriculture marocaine, en particulier pour les petits producteurs, le programme soutiendra une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation et introduira de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

 « Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole « Génération Green 2020-2030 », a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord. Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales. »

Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

« Premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, il porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité, a souligné Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc. L’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations. Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. »

Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie  des populations africaines ». Il soutient également la nouvelle stratégie agricole du Royaume du Maroc, intitulée « Génération Green 2020-2030 », et le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

L’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc, depuis un demi-siècle, s’élève à plus de dix milliards d’euros. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Une délégation de l’American Jewish Committee reçue à Rabat

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, une délégation de l’American Jewish Committee (AJC).Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, le responsable des affaires politiques au sein de l’AJC, M. Jason Isaacson, a indiqué que les entretiens avec M. Bourita ont porté notamment sur la stabilité régionale, la paix et l’importance des relations entre les États-Unis et le Maroc, « un Etat ayant la plus longue relation diplomatique avec notre pays » et qui « partage les mêmes valeurs » avec les États-Unis d’Amérique.

Et d’ajouter que les membres de la délégation ont discuté avec M. Bourita « des intérêts communs entre notre communauté et le peuple marocain ainsi que de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain ».

M. Isaacson a, en outre, affirmé, que le Maroc « a marqué l’histoire » sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, par la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations avec Israël.

Maroc: la Banque africaine de développement soutient l’agriculture

L’institution financière a mobilisé plus de 114 millions d’euros pour financer une agriculture plus résiliente et plus inclusive selon un communiqué parvenu mercredi à APA.Cet appui financier destiné au Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR) contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique.

Ce nouveau projet d’adaptation climatique constitue, selon la note, le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord. Il déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

Le programme soutiendra en particulier les petits producteurs à travers une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation. Il introduira aussi de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

« Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole +Génération Green 2020-2030+ », a affirmé le directeur général de la Bad pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, cité par le communiqué.

« Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

« Ce projet porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité », a souligné le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim.

Selon lui, l’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations.

« Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales », espère-t-il.

Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il soutient également le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 du royaume.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la tenue du Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, la 2ème Réunion ministérielle UA-UE et la culture du cannabis. +Le Matin+ rapporte que le Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains aura lieu du 29 au 31 octobre à Abuja, sous le thème « Le patrimoine islamique africain: Mémoire et Histoire », annoncent les organisateurs. 

 Cet évènement international, qui réunira près de 400 participants de 34 pays, s’assigne comme objectifs de découvrir le patrimoine islamique africain, ses composantes, ses étapes de développement, les contributions des différents milieux, ses figures marquantes, notamment les érudits, les savants et les soufis, ainsi que sa force de créativité et ses mécanismes de communication et d’échanges interculturels, indiquent les organisateurs.

 +Al Bayane+ fait savoir que la 2ème réunion ministérielle Union Africaine–Union Européenne, dont les travaux préparatoires ont été lancés mardi, se penchera sur la riposte face à la pandémie de la Covid-19 et la relance après la crise sanitaire mondiale. 

 Lors de la réunion préparatoire, consacrée aux hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des Etats membres de l’UA et de l’UE, les dirigeants des deux organisations continentales ont plaidé pour un partenariat solide et solidaire pour surmonter les défis engendrés par la pandémie de coronavirus, indique le journal. 

 Intervenant à cette occasion, la vice-présidente de la Commission de l’union africaine (CUA) et cheffe de la délégation de la CUA, Monique Nsanzabaganwa, a mis l’accent sur les bouleversements provoqués par la pandémie de la Covid-19, insistant sur l’impératif d’un fort partenariat Afrique-Europe pour relever les défis communs.

+L’Opinion+ souligne que depuis l’adoption de la loi autorisant l’usage thérapeutique du cannabis au Maroc, bon nombre d’études et de rapports ont vu le jour dévoilant les différentes potentialités offertes par cette légalisation en matière d’industrialisation et de commercialisation. 

Parmi les bienfaits de cette mesure, et non des moindres, figure la prospérité économique des régions du Nord du Royaume, où les agriculteurs de chanvre vivent depuis des décennies dans des conditions déplorables, suite à la prédominance de l’informel et les contraintes judiciaires. A cela s’ajoutent les quelque 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,3 DH) de revenus que pourrait engranger le Maroc de cette culture à l’horizon 2023.

Maroc Telecom compte près de 73 millions de clients à fin septembre 2021

Le nombre de clients de l’opérateur marocain de téléphonie, Maroc Telecom, a atteint près de 73 millions à fin septembre 2021, en hausse de 3,3% par rapport à la même période de 2020.Cette évolution est attribuable à la hausse de la base clients dans les filiales (+4,2%), explique le groupe dans un communiqué sur ses résultats consolidés à fin septembre.

Le parc Mobile enregistre une hausse de 1,6% sur un an pour atteindre plus de 20 millions de clients tiré aussi bien par le parc Prépayé que Postpayé (+1,7% et +0,9% respectivement) grâce à un regain d’activité observé ce trimestre après la réouverture des frontières, relève la même source.

Celui Fixe est quasi stable sur un an (-0,4%), à près de 2 millions de lignes, précise le groupe, ajoutant que le parc Haut Débit progresse de 1,8%, pour atteindre 1,7 million d’abonnés tiré par des installations records de lignes Fibre Optique (+53%).

A l’international, le parc Mobile a atteint 48.546.000 clients, répartis sur le Burkina Faso (10.259.000), Côte d’Ivoire (9.877.000), Mali (8.011.000), Bénin (4.995.000), Tchad (4.919.000), Niger (3.059.000), Togo (2.847.000), Mauritanie (2.753.000), Gabon (1.605.000) et Centrafrique (221.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 347.000 abonnés sur Mali (184.000), Burkina Faso (76.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (30.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 140.000 clients.

Le partenariat UA-UE doit faire l’objet d’une mise à jour stratégique (Bourita)

Il est temps que le partenariat Union africaine (UA)-Union européenne (UE) fasse l’objet d’une mise à jour stratégique, a affirmé, ce mardi 26 octobre 2021 à Kigali, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Notre partenariat ne devrait pas être réduit à adopter des documents et à applaudir des consensus âprement négociés. Mais au contraire, il devrait mesurer le progrès et se féliciter des projets réalisés », a souligné M. Bourita qui intervenait lors de la seconde réunion ministérielle préparatoire du 6ème Sommet UA-UE qui se tient dans la capitale rwandaise, Kigali.

Evoquant le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe, le ministre a relevé que ce partenariat est né d’une volonté commune de bâtir un espace de dialogue et de coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité partagée.

Ce partenariat, a dit M. Bourita, a « démontré sa pertinence, puisque nous y restons attachés depuis deux décennies », ajoutant que le partenariat UA-UE a gagné en structuration, avec des ministérielles régulières et des groupes de travail permanents entre l’UA et l’UE.

Cette structuration est nécessaire, mais n’est pas une fin en soi, a fait observer le ministre, notant dans ce sens que « le but ultime reste la réalisation des objectifs-cadres formulés dans les Déclarations du Sommet du Caire d’Avril 2000 et du Sommet d’Abidjan de Novembre 2017 ».

Par ailleurs, M. Bourita a fait remarquer que si les objectifs demeurent pertinents, la démarche collective, elle, gagne à se renouveler.

« Depuis 2000, nous avons adopté 3 Feuilles de route, mais combien en avons-nous réalisées ? », s’est-il interrogé, estimant que l’action collective tarde encore à se traduire en réalisations tangibles.

Evoquant le 6ème Sommet UA-UE prévu l’année prochaine à Bruxelles, le ministre a indiqué que ce sommet sera l’occasion de donner un nouveau souffle au partenariat Afrique-Europe.

Il a, d’autre part, salué une proposition du ministre rwandais des Affaires Etrangères, Vincent Biruta, visant la création d’un Comité ministériel restreint de suivi et de mise en oeuvre pour assurer des résultats tangibles, une mise en oeuvre effective des objectifs.

Selon le ministre, ce comité pourrait contribuer à rendre le partenariat UA-UE plus visible pour les populations des deux continents, notamment les plus jeunes, à travers notamment l’identification et le développement des activités ayant un impact sur la vie quotidienne.

« Le Maroc est disposé à faire partie de ce comité et à abriter sa première réunion », a-t-il annoncé.

En marge de sa participation à la 2ème Réunion ministérielle UA-UE, M. Bourita a tenu une série de rencontres bilatérales avec plusieurs ministres des Affaires Etrangères africains et européens.

Cette 2ème réunion est présidée conjointement par le Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, M. Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l’UA, et le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et Vice-Président de la Commission Européenne, M. Josep Borrell.

Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de l’UE et de l’UA ont fait le point sur les progrès accomplis depuis le cinquième sommet UE-UA (Abidjan, 29-30 novembre 2017), en procédant à un échange de vues sur le partenariat UE-UA ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération.

Le pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la polémique autour de la généralisation du pass vaccinal. +L’Economiste+ écrit que depuis l’entrée en vigueur de l’obligation du pass vaccinal, jeudi dernier, plusieurs dérapages ont été signalés. Des citoyens ont déploré « l’excès de zèle » dans l’application de cette décision, qualifiée « d’imbroglio juridique ».

Absence d’une base légale régissant cette obligation, impact sur le libre exercice des droits de base des citoyens, protection des données personnelles… Plusieurs griefs ont été pointés par des partis politiques, des ONG, ou encore le Conseil national des droits de l’Homme. Les détracteurs de cette décision appellent aussi à instaurer un délai raisonnable, afin de favoriser une meilleure adaptation.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que quelques jours seulement après son entrée en vigueur, la généralisation du pass vaccinal fait polémique. Ce qui a poussé le gouvernement, à l’origine de la décision annoncée le 18 octobre dernier, de réagir. Dans un communiqué émanant du département du Chef du gouvernement, l’Exécutif dit avoir accueilli avec satisfaction la grande affluence vers les centres de vaccination suite à l’adoption de la nouvelle démarche préventive basée sur le pass vaccinal, assurant que la réalisation de l’immunité collective et le retour à la vie normal sont tributaires de la participation massive de tous à cet effort national, rapporte le quotidien.

« Suite à l’opérationnalisation de la nouvelle démarche préventive basée sur l’adoption du pass vaccinal comme document essentiel de déplacement, le gouvernement salue la grande adhésion des citoyennes et citoyens ayant répondu à cet appel national, et se sont engagés massivement dans la campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus », selon le communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le journal.

Cette réaction de l’Exécutif intervient au lendemain d’un week-end mouvementé, sous le sceau de la contestation du pass vaccinal. Le refus de cette décision ne se limite plus aux réseaux sociaux, tant certaines voix s’élèvent désormais dans l’espace public.

+Assahraa Al Maghribia+ écrit que Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, n’a pas mâché ses mots, soulignant que sans la poursuite de la campagne nationale de vaccination et l’adoption du pass vaccinal, il ne serait pas possible de sortir de la Covid 19.

S’exprimant lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, Ait Taleb a expliqué qu’il n’y avait pas possibilité d’éviter l’adoption du pass vaccinal obligatoire face à une éventuelle vague épidémique « plus dangereuse » que les précédentes, soulignant que cette mesure était la seule permettant d’éviter un retour au confinement.

Ce 24 octobre à Rabat, des dizaines de personnes sont sortis manifester leur refus de la généralisation du pass vaccinal devant le Parlement. Interdits de protester face à l’hémicycle, les manifestants, dont des personnes vaccinées, scandaient “Non au Pass vaccinal”, tout au long du boulevard Mohammed V.

Cette tension s’est faite ressentir jusqu’à la Chambre des représentants, dont le bureau a annoncé la semaine dernière que l’accès au Parlement est conditionné par la présentation du pass vaccinal. Connue pour son opposition à la vaccination contre le Covid, la députée et la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib, a été empêchée d’accéder à l’hémicycle ce 25 octobre, à l’occasion de la séance hebdomadaire des questions orales, la première du gouvernement Aziz Akhannouch, indique la publication.

Maroc: Le pass vaccinal ne vise pas à limiter les libertés (ministre)

L’adoption du pass vaccinal en cette période de l’année est une mesure qui vise à inciter les citoyens à se faire vacciner rapidement, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb.La polémique autour de l’obligation du pass vaccinal, décidée le 18 octobre dernier par le gouvernement, s’est invitée, ce lundi, au débat parlementaire. La question a constitué l’un des principaux axes de l’intervention du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Pour le ministre, l’objectif est également de se prémunir contre les nouveaux foyers de contamination qui peuvent resurgir, et de se préparer à l’hiver, qui est une saison propice à l’apparition de nouvelles vagues épidémiques.

Il a relevé que le pass vaccinal a été adopté non pas comme mesure contraignante, mais au contraire, constitue un document officiel qui va permettre aux personnes entièrement vaccinées à reprendre progressivement leur vie normale, notant que la logique de la prévention exige d’assouplir les mesures restrictives pour la communauté des vaccinés.

L’adoption du pass vaccinal contribuera assurément à se prémunir du risque de transmission du virus par les personnes non encore vaccinées, et incitera les récalcitrants et les indécis à franchir le pas et à prendre leurs doses du vaccin, a-t-il ajouté.

M. Taleb a souligné à cet égard que cette mesure ne pourra que pousser les non-vaccinés à adhérer en masse à la campagne nationale de vaccination qui constitue jusqu’à présent le seul moyen pour éviter les complications graves liées au nouveau Coronavirus.

L’adoption du pass vaccinal en tant que seul document officiel permettant le déplacement des personnes et l’accès aux espaces publics et privés est une décision sage, et ce, afin d’éviter toute dégradation de la situation sanitaire avec tout ce que cela engendre comme conséquences sur le système de santé, surtout que tous les indicateurs montrent que la prochaine vague sera plus violente que les précédentes, a-t-il soutenu.

Le ministre a de même réitéré son appel à davantage de prudence, de vigilance et à continuer à interagir avec beaucoup de responsabilité avec les décisions prises par les pouvoirs publics pour préserver les vies et la santé publique, notamment la vaccination et le téléchargement du pass vaccinal, et ce, afin de contribuer à l’effort collectif de prévention contre les risques de cette pandémie.

Une adhésion massive à la campagne de vaccination permettra d’en finir une fois pour toute avec cette crise sanitaire, a-t-il dit, rappelant que le ministère de tutelle a informé les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin anti-Covid qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement dès l’injection de la première dose du vaccin, et ce à partir de ce lundi.

Les primo-vaccinés pourront obtenir un pass de vaccination complet dès réception de la deuxième dose, 28 jours après la première injection, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième injection, a fait savoir le ministre, relevant que les personnes auxquelles il est interdit de se faire vacciner pour des raisons de santé, comme celles souffrant d’allergies sévères peuvent également obtenir un pass vaccinal à condition de présenter un certificat délivré par un médecin spécialisé attestant d’une contre-indication à la vaccination contre le Covid-19.

Maroc : Reprise des vols de la RAM avec Miami et Doha à partir de décembre prochain

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) rétablira sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami à compter du 12 décembre prochain, et celle reliant Casablanca à Doha, à partir du 24 décembre, a annoncé lundi un communiqué de la compagnie marocaine. »Dans le cadre de la reprise progressive du trafic aérien, Royal Air Maroc rétablira, à compter du 12 décembre prochain, sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami. Elle rouvrira également sa liaison directe reliant Casablanca à Doha (Qatar), à partir du 24 décembre 2021″, indique RAM dans un communiqué.

Les deux lignes avaient été suspendues en mars 2020 en raison de la crise sanitaire, rappelle le communiqué, faisant savoir que les vols au départ de Casablanca vers l’aéroport de Miami seront opérés à raison de deux fréquences par semaine, en Boeing 787 Dreamliner.

Ils seront programmés tous les vendredis et dimanches à 16H30 (heure locale) avec une arrivée à Miami à 19h50 (heure locale). Les vols au départ de Miami seront programmés tous les vendredis et dimanches à 21H50 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 11H45 (j+1).    

L’aéroport International de Miami est une plateforme de correspondances permettant de relier divers aéroports avoisinants en Floride, ainsi que plusieurs aéroports du sud des États-Unis d’Amérique comme la Géorgie et le Texas.

Royal Air Maroc se donne aussi comme ambition de relier l’Afrique à l’Amérique Centrale grâce aux nombreuses possibilités de connexions qu’offre cet aéroport, ainsi que les opportunités en codesharing via son partenaire American Airlines, les deux compagnies étant membres de la prestigieuse Alliance Oneworld.

La reprise de cette ligne aérienne vient renforcer le réseau de liaisons directes de Royal Air Maroc avec le continent Nord-Américain. La Compagnie marocaine compte trois autres lignes directes opérationnelles au départ de Casablanca : New-York, Washington et Montréal. Cette dernière ligne sera rétablie dès le 29 octobre prochain.

Par ailleurs, Royal Air Maroc reprendra les vols reliant Casablanca à l’aéroport international de Doha selon la programmation suivante : les vols se feront au départ de Casablanca tous les mercredis et vendredis à 14H30 (heure locale), avec une arrivée à Doha à 23h20 (heure locale). Les vols au départ de Doha seront programmés tous les jeudis et samedis à 01H20 (heure locale) pour arriver à Casablanca à 07h25 (heure locale).

À noter que depuis 2015, un partenariat stratégique lie Royal Air Maroc et Qatar Airways offrant beaucoup d’avantages aux clients des deux compagnies membres de Oneworld grâce aux meilleures connexions de leurs réseaux respectifs à Casablanca et à Doha avec le continent africain et asiatique.

Maroc: Arrestation de 262 candidats à l’immigration clandestine à Laâyoune

Un total de 262 candidats à l’immigration clandestine et plusieurs passeurs a  été arrêté durant la dernière semaine dans la province de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, lors de plusieurs opérations menées par les services de sécurité contre les réseaux de traite des êtres humains qui ont permis la saisie de sommes d’argent et d’équipements et du matériel de navigation.Ainsi, 29 candidats à l’émigration clandestine, dont deux organisateurs, ont été interpelés le 19 octobre dernier et une importante somme d’argent a été saisie.

Trois jours plus tard, 57 personnes, qui voulaient se rendre aux Iles Canaries, ont été arrêtées et des chambres à air utilisées comme bouées de sauvetage et un GPS ont été saisis.

Les services de sécurité ont également interpellé le 24 octobre à Laâyoune un total de 132 individus qui guettaient le moment propice pour effectuer la traversée vers les côtes espagnoles.

Une autre tentative d’émigration clandestine au niveau de la commune Foum El Oued a été avortée et 44 candidats ont été interpelés avec saisie d’une embarcation pneumatique et deux motogodilles.

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire à Laâyoune avaient précédé jeudi, en coordination avec leurs homologues de Guelmim, à l’interpellation de trois personnes, dont un qualifié d’organisateur principal, qui s’activent dans l’organisation des traversés vers les Iles Canaries, avec saisie de 03 embarcation et deux motogodilles et une somme d’argent importante.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La transition énergétique, la rationalisation des dépenses publiques et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les enjeux des énergies renouvelables, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les choix faits par le Maroc, il y a plusieurs années déjà, sont visionnaires et judicieux.

Pour le journal, la transition énergétique mise en marche depuis longtemps, et confirmée par le nouveau gouvernement à travers son institutionnalisation comme département ministériel à part entière, « n’est plus une option écologique ni un luxe, mais véritablement le seul choix viable pour l’avenir ».

Pour sa part, +L’Economiste+ indique que le volontarisme affiché pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique est à la hauteur des enjeux, mais nul doute que l’orientation bien engagée nécessitera une remise sur les rails pour corriger les défaillances constatées en cours de route sur des projets majeurs.

« Nous voilà aussi tenus d’aller le plus loin possible en matière d’efficacité énergétique », estime la publication, soulignant la nécessité de mener cette bataille sur deux fronts: production et consommation.

+L’Opinion+, qui aborde la rationalisation des dépenses publiques, écrit que le Maroc, pris dans les filets de la dette publique, n’a plus d’autre choix que de se serrer la ceinture pour redresser ne serait-ce qu’en partie le déséquilibre budgétaire qui menace le potentiel de croissance du pays.

Le quotidien estime que la nouvelle équipe gouvernementale opterait pour une gestion stricte du budget 2022, en réduisant à minima les dépenses de fonctionnement au niveau de tous ses départements.

Avec un déficit budgétaire frôlant les 6% pour l’année prochaine, l’Exécutif préfère l’austérité dans les dépenses liées aux déplacements, aux missions, aux constructions de nouveaux bâtiments, ou encore à l’achat de nouveaux véhicules de fonction, afin de drainer l’essentiel des ressources financières vers les investissements, ajoute-t-il.

+Libération+ rapporte que les citoyens ayant reçu leur première dose du vaccin anti-Covid pourront obtenir un pass vaccinal provisoire à partir du lundi.

Un communiqué du ministère de la Santé informe « les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin contre le nouveau coronavirus qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement après avoir reçu la première dose du vaccin, et ce à partir du lundi 25 octobre », notant que ces derniers pourront obtenir un pass de vaccination complète après avoir reçu la deuxième dose, 28 jours après la première, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième.

Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Santé et économie verte au menu des quotidiens marocains

L’obligation du pass vaccinal et la transition vers l’économie verte sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’obligation du pass vaccinal, entrée en vigueur jeudi, écrit que cette décision peut paraître anticonstitutionnelle, mais elle a été prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui, lui, est passé par les rouages de la représentativité démocratique et a été validé et voté par les deux Chambres du Parlement.

Cette nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie se justifie par plusieurs paramètres: le premier est que la campagne de vaccination a dépassé le seuil des 50% de la population ayant reçu les deux premières doses, tandis que le second est la nécessité d’une relance économique qui se fait attendre, constate le journal.

Toutefois, cette même décision aurait pu être prise et surtout annoncée différemment, car la logique aurait voulu qu’un effort de communication et de pédagogie soit déployé avant l’officialisation de cette décision pour éviter les inévitables cafouillages qui ne sauraient tarder au niveau des transports publics, des administrations et des centres commerciaux, déplore-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’application de cette mesure va se heurter à la logistique, qui s’invite sur trois niveaux.

D’abord celui du contrôle du pass vaccinal qui ne peut pas s’improviser, note la publication, se demandant combien d’entreprises sont prêtes à le faire et avec quelles ressources humaines et techniques et à travers quel cadre réglementaire pour se protéger.

Ensuite, celui de la disponibilité des vaccins: là aussi, de sérieux cafouillages selon des échos d’hier, entre ceux qui en sont encore à la première dose, ceux qui se sont présentés pour la deuxième ou ceux qui se projettent sur la troisième.

Enfin, c’est un chantier qui exigera beaucoup de transparence pour montrer qu’il ne s’agira à aucun moment de renoncer à L’État de droit, explique-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la transition vers l’économie verte, écrit que force est de reconnaître que sur ce plan, le Maroc est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs à l’échelle mondiale dans différents domaines.

Sous une impulsion royale, le pays s’est doté d’infrastructures importantes, notamment dans le domaine de l’énergie, constate le quotidien, notant que cette première base construite il y a plus d’une décennie « permet aujourd’hui au Royaume de se positionner parmi les leaders mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables ».

Cette vision avant-gardiste va aider le Maroc à négocier l’étape post-Covid avec plus de sérénité, car il devient évident que dans les prochains mois et années, l’économie verte sera la priorité de toute la planète, estime-t-il.

Reprise des vols directs reliant le Maroc et le Canada dès le 29 octobre

Ottawa a autorisé la reprise des vols directs reliant le Maroc au Canada et ce après deux mois de suspension.La décision de suspension des vols commerciaux et privés directs de passagers, qui se rendent au Canada en provenance du Maroc, entrée en vigueur depuis le 29 août 2021, a été expliquée par une augmentation du nombre de résultats positifs à des tests de dépistage du Covid-19 chez les voyageurs arrivant du Maroc au Canada. Mais comme la situation épidémiologique s’est améliorée dans le Royaume, Ottawa a décidé de lever cette suspension.

Selon un communiqué de Transports Canada, la décision de reprise des vols a été prise compte tenu de la situation qui s’améliore en ce qui concerne le Covid-19 au Maroc, suivant ainsi l’avis de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Des mesures de santé publique supplémentaires seront toutefois mises en place, indique Transports Canada. Ainsi, les voyageurs devront présenter un résultat négatif à un test PCR de dépistage moléculaire reconnu, qui devra être effectué dans les 72 heures précédant le départ.

Les voyageurs pourront aussi présenter la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire fait dans les 14 à 180 jours avant le départ prévu vers le Canada. Transport Canada ajoute que les voyageurs qui peuvent entrer au Canada et qui arriveront depuis le Maroc par une route indirecte devront toujours présenter un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire passé dans les 72 heures avant leur vol d’un pays tiers (autre que le Maroc).

Avant l’embarquement, insiste Transport Canada, “les voyageurs sont tenus de téléverser leurs renseignements sanitaires dans l’application ArriveCAN”, que ce soit au moyen de l’application mobile ou du site web. Ils devront aussi porter un masque pendant tout le voyage.

Les voyageurs qui ne sont pas en mesure de satisfaire à ces exigences se verront refuser l’embarquement, avertit Transports Canada.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, le projet de loi de finances, la culture du cannabis et le retour du public sur les gradins.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le pass vaccinal sera obligatoire dès ce jeudi 21 octobre 2021. Il permettra à son détenteur d’accéder aux espaces fermés, aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenues de fournir ce pass pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées. Il est aussi exigé pour les déplacements entre les préfectures et les provinces ainsi qu’à l’étranger.

Lors de son passage au journal télévisé, le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a annoncé que le pass vaccinal sera considéré comme invalide si le délai d’injection de la 3e dose était dépassé.

+L’Economiste+ rapporte que le projet de loi de finances 2022 a inscrit 5 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH) au titre des produits des cessions des participations de l’Etat.

Et comme la loi prévoit que la moitié des recettes de la privatisation va au budget, l’autre moitié est pour le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Cette opération devra porter sur une enveloppe de 10 milliards de DH.

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a appelé, dans son rapport annuel au titre de l’année 2020, à concevoir et mettre en œuvre une stratégie intégrée de développement économique, social et environnemental dans les zones de culture du cannabis, incluant les cultivateurs locaux et les associant aux divers usages licites de la plante et à sa transformation industrielle.

Il a émis plusieurs recommandations dont l’apaisement du climat social en vue de tourner la page des poursuites judiciaires à l’encontre des cultivateurs et leurs familles, et la conception et la mise en œuvre d’un programme d’urgence de développement d’infrastructures routières et de petits ouvrages d’art dans le but de désenclaver les zones de culture du cannabis et de faciliter le développement de l’activité économique.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que le retour du public sur les gradins des stades se fait encore attendre. La publication explique que la Fédération marocaine de football (FRMF) a déposé une demande auprès des autorités pour permettre aux spectateurs de suivre les matchs de l’équipe nationale pendant la date FIFA du mois de novembre prochain, lors de laquelle il y aura les dernières journées des phases éliminatoires de la Coupe du monde du Qatar.

La FRMF espère un retour graduel du public dans les stades, et le début sera par les matchs de l’équipe nationale. A cet effet, elle a déposé un rapport détaillé sur la façon avec laquelle elle imagine ce retour dans les stades en expliquant aussi comment elle imposera le respect des gestes barrières. La FRMF va ainsi exiger le pass vaccinal, le port du masque et le respect des distanciations.

Selon des sources du quotidien, la FRMF se sent prête pour permettre aux spectateurs d’entrer aux stades et le test se fera pendant les matchs des Lions de l’Atlas avant la généralisation. Le taux de remplissage sera dans un premier temps de 30% avant de l’augmenter.

Le pass vaccinal sera invalide si le délai de la 2e et la 3e dose est dépassé (ministre)

Le pass vaccinal, qui devient obligatoire dès ce jeudi au Maroc, sera délivré dès l’injection de la 1ère dose du vaccin anti-Covid. Mais il sera considéré comme invalide si la deuxième dose n’est pas prise après 21 ou 28 jours et la troisième après six mois, a déclaré Khalid Aït Taleb à des médias nationaux.« Le pass vaccinal comprend la première dose et la deuxième, mais il indiquera aussi la troisième », a-t-il expliqué. Cette dernière « doit se faire six mois après la deuxième dose. Si le délai de six mois est dépassé et que la personne concernée ne fait pas la troisième dose, son pass vaccinal ne sera plus valide », a alerté M. Aït Taleb.

Le pass vaccinal représente la fiche descriptive du protocole de vaccination de son détenteur. « C’est un document sanitaire mais aussi une disposition qui intègre l’arsenal des mesures préventives contre la pandémie de nouveau coronavirus », a indiqué le ministre, expliquant que cette mesure de prévention sanitaire doit être déployée dans tous les espaces auxquels les citoyens peuvent accéder. « C’est ainsi qu’on arrivera à se protéger contre le risque d’apparition de foyers épidémiques », a-t-il ajouté.

Reconnaissant l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, M. Aït Taleb insiste sur l’obligation de maintenir un niveau élevé de vigilance, notamment en prenant en compte la recrudescence des cas covid dans plusieurs autres pays du monde, notamment en Europe. « L’expérience nous a appris que nous devons agir vite et par anticipation », a-t-il insisté. Et d’ajouter que si l’intervalle entre les vagues épidémiques se rétrécit, cela risque d’engendre des niveaux élevés de contaminations..

Covid-19 : le Maroc suspend les vols vers l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni

Le Maroc a décidé de suspendre les vols en direction de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.L’annonce a été faite par l’Office marocain des Aéroports sur son compte Twitter. Les vols seront suspendus à partir de ce mercredi 20 octobre à 23h59 et ce jusqu’à nouvel ordre, ajoute la même source.

Cette décision est justifiée par l’apparition d’un nouveau sous-variant du très contagieux Delta notamment au Royaume Uni.

Confronté à une hausse des contaminations au COVID-19, le gouvernement britannique, a indiqué mardi « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant dans le pays, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux.

Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.

L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte.

Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139.000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40.000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la nomination de nouveaux ambassadeurs, le projet de loi de finances pour 2022 et la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la nomination de deux ambassadeurs, à savoir Mohamed Benchaaboun en France et Youssef Amrani auprès de l’Union européenne, écrit que ces nominations « tombent à pic », d’autant que les deux ambassadeurs sont d’anciens ministres, dotés de l’expérience du terrain pour avoir piloté des dossiers importants.

A ce titre, ils sauront relever les grands défis mondiaux qui les attendent, dans un environnement régional tendu, entravant le bon voisinage Maroc-Europe, estime la publication.

Sur la scène internationale, le Maroc ayant marqué de nombreux points ces dernières années, ne serait-ce que sa conquête du continent africain qui suscite parfois les envies, “la diplomatie nouvelle version, aujourd’hui à l’œuvre, doit rassurer sur la dynamique enclenchée”, mais aussi “explorer les nouveaux partenariats possibles”, soulève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, écrit que ce projet sera la première vraie occasion pour le gouvernement d’acter réellement et concrètement le changement.

Le PLF 2022 sera donc une occasion pour le gouvernement de donner le signal de départ à son action concrète sur le terrain et donner corps aux choix et orientations annoncés, précise le quotidien.

Plus spécialement pour le PLF 2022, année censée être de lancement de grands chantiers dans des secteurs sociaux, les traditionnels arbitrages budgétaires entre départements auxquels procède le chef du gouvernement ne seront pas basés seulement, et comme d’habitude, sur des considérations de l’ordre de l’équilibre financier, mais prendront certainement et plus en considération les impératifs qu’imposent les réformes sociales, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus, souligne l’importance majeure de “saluer le professionnalisme et la bravoure des garants de notre sécurité”.

Pour le journal, l’un des aspects “les plus révélateurs” de la gestion “réussie” par le Maroc du contexte pandémique se situe au niveau du front sécuritaire.

Autant que l’angoisse sanitaire, et un peu plus que les soucis d’ordre socio-économique, la préservation de la sécurité des gens, de leurs biens et de leur intégrité physique était l’une des aspirations les plus prégnantes au moment de la propagation du Coronavirus, relève-t-il.

Au prix d’efforts et de sacrifices titanesques, les femmes et les hommes des divers corps sécuritaires, en tête desquels la DGSN, la DGST, la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires, sont en effet parvenus à procurer aux Marocains ces sentiments de sécurité, de sérénité et de quiétude sans lesquels toute vie sociale et communautaire est vouée à devenir invivable, ajoute-t-il.

Maroc : Mise en échec une grande opération de trafic international de drogue au port de Tanger

Les services sécuritaires du port Tanger Med (nord), ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne, indique un communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source.

Cette fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires, précise la DGSN.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle connue sous le nom « rip-on/rip-off » qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, conclut le communiqué.

Maroc: Le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,2%

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a examiné les grandes lignes du projet de Loi de finances (PLF) pour l’année 2022 qui table sur un taux de croissance de 3,2% et un déficit budgétaire de 5,9% du PIB.Le projet de loi de Finances 2022 prévoit la création de 250.000 emplois directs en deux ans.

Les hypothèses de la Loi de Finances 2022 ont été annoncées lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Baitas, la ministre de l’économie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui et le ministre délégué chargé du budget, M. Faouzi Lekjaa.

Selon les responsables, ce projet de loi de finances a été élaboré sur la base de l’hypothèse d’une campagne agricole estimée à 80 millions de quintaux et d’un cours moyen de gaz butane de 450 dollars la tonne.

Le PLF pour l’année à venir traduit l’orientation du gouvernement à consacrer l’effort social du Royaume.

Maroc : Le pass vaccinal obligatoire dès jeudi

Le gouvernement a décidé d’adopter, à partir de jeudi prochain, une nouvelle approche préventive basée sur le « pass vaccinal » en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce, conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire. »Dans le cadre du renforcement du développement positif que connaît la campagne nationale de vaccination, tout en prenant en considération la baisse progressive du nombre d’infections par le coronavirus grâce aux mesures prises par les autorités publiques, et conformément aux recommandations du comité scientifique et technique, le gouvernement a décidé d’adopter, à partir du jeudi 21 octobre, une nouvelle approche préventive, basée sur le pass vaccinal, en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce à travers une série de mesures », indique un communiqué du gouvernement.

Ces mesures, précise-t-il, concernent l’autorisation des personnes à se déplacer entre les préfectures et les provinces, à travers les moyens de transport privés ou publics, à condition de présenter exclusivement le « pass vaccinal », l’adoption de ce « pass » comme document de voyage à l’étranger et l’annulation de l’autorisation de déplacement délivrée par les autorités locales compétentes.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenus de fournir le « pass vaccinal » pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, ajoute la même source, indiquant qu’il est nécessaire de présenter ce « pass » pour accéder aussi aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux espaces fermés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Tous les responsables des secteurs public et privé se doivent de veiller à l’application saine de toutes ces mesures, sous leur responsabilité juridique directe, poursuit le communiqué.

Rappelant que les autres mesures préventives déjà instaurées restent en vigueur, le gouvernement appelle les non-vaccinés à recevoir leur deux doses de vaccin dans les plus brefs délais et les personnes vaccinées depuis plus de six mois à prendre la troisième dose en vue de renforcer leur immunité.

À ce propos, les citoyens et citoyennes ayant reçu les deux doses du vaccin doivent télécharger le « pass vaccinal » sur le site web dédié à la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 sur le lien « www.liqahcorona.ma ».

Ils peuvent également le demander au niveau des annexes administratives proches de leur lieu de résidence au cas où ils ne parviennent pas à le télécharger dudit site, conclut la même source.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la campagne de vaccination, la situation sanitaire dans le Royaume, les droits des femmes et l’état de la filière de la conserve de poisson.Evoquant la situation sanitaire au Maroc, +Le Matin+ indique que le Royaume passe à la vitesse supérieure pour vacciner la totalité des personnes éligibles d’ici fin novembre 2021.

A cet effet, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, a adressé une circulaire aux directeurs des délégations régionales de la Santé pour mettre en œuvre un plan d’accélération de la vaccination anti-Covid au niveau des régions.

Le ministre insiste également sur le suivi de l’opération d’administration de la deuxième dose aux primo-vaccinés et la généralisation de la troisième dose au niveau de toutes les stations de vaccinations et des vaccinodromes.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Merabet, qui a affirmé que le Maroc passe cette semaine au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 (Covid-19).

Après 4 semaines consécutives de transmission modérée du SARS-CoV-2 (niveau de criticité Orange), le taux de positivité enregistré cette semaine est le plus faible depuis 16 semaines avec 3.5%, a-t-il révélé dans un post sur LinkedIn, précisant que cette valeur est la plus basse avec une incidence hebdomadaire en baisse continue de 8/100.000 hts, outre un nombre de décès en baisse également depuis 13 semaines.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a appelé à nouveau à la nécessité de réviser les lois et les politiques publiques relatives aux droits des femmes, en priorité le Code de la famille.

Dans un communiqué, publié à l’occasion du 17ème anniversaire de la réforme du code de la famille, l’ADFM réclame en urgence à ce que ces lois et les politiques publiques soient harmonisées avec la Constitution et les obligations internationales. « Le code de la famille nécessite une refonte globale de manière à combler les lacunes, remédier aux défaillances et contradictions de certaines dispositions », indique l’association, citée par le quotidien En notant que « de nombreuses dispositions de ce texte n’ont fait qu’aggraver la situation sociale de la femme marocaine et pérenniser les injustices sociales et familiales».

+L’Opinion+ souligne que la filière de la conserve de poisson, qui n’a jamais bénéficié de subventions et qui a permis au Maroc de se positionner comme un leader au niveau mondial, est actuellement en train de vivre une crise sans précédent.

Les professionnels du secteur ont récemment alerté l’opinion publique et les décideurs sur une situation intenable qui risque de détruire les acquis en la matière. Paradoxalement, ces deux dernières années ont été marquées par des épisodes de captures « miraculeuses » de la sardine dans divers ports du Royaume.

Maroc : L’association « Reins » plaide pour la réforme de la loi régissant la transplantation d’organes

L’Association « REINS » de lutte contre les maladies rénales se bat sur tous les fronts. Elle milite pour la promotion du don d’organes, initie des campagnes de sensibilisation au don et la transplantation d’organes mais aussi elle organise de nombreuses campagnes d’inscription sur le registre de don d’organe. C’est un combat sans cesse mené d’arrache-pied à longueur de l’année par l’équipe de cette association, sous la supervision de Amal Bourquia, Professeur en néphrologie et en néphrologie pédiatrique, présidente de l’association « REINS » et experte en éthique médicale.Professeure Bourquia a bien voulu livrer une interview à APA à l’occasion de la Journée mondiale du don et de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année.

Propos recueillis par Hicham Alaoui

Quelle est la situation du don des organes au Maroc ?

La première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée au Maroc en 1986, cependant et à ce jour le Maroc n’a pu effectuer que 600 transplantations rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande. L’analyse de ces chiffres : 600 transplantations rénales depuis 34 ans et près de 1200 donneurs potentiels, permet de constater qu’ils ne traduisent ni le niveau médical du Maroc ni la générosité des Marocains. Au Maroc, un nombre sans cesse croissant de patients décèdent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés. Ils quittent ce monde sans qu’elle ait eu leur chance d’avoir une greffe qui pourrait les sauver. Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont aussi très rares au Maroc malgré les dispositions légales. On peut noter que la loi concernant la greffe d’organes a vu le jour en 1998. Mais très peu de Marocains se sont inscrits aux registres du don d’organes après la mort, près de 1100 personnes dont plus de 700 à Casablanca.

Quels sont les efforts que vous déployez pour la sensibilisation au don ?

Tout d’abord l’association « REINS », est la seule association au Maroc qui travaille pour la promotion du don d’organes en militant sur tous les fronts. Le don d’organes est un acte de générosité, citoyen, permettant de sauver des vies, que l’Islam encourage et que la loi encadre de façon très précise et nous faisons tout pour le promouvoir dans notre société. Notre association a engagé de nombreuses actions depuis plus de quinze ans pour sensibiliser la population mais également les professionnels de la santé. Parmi ces actions, « REINS » a développé régulièrement des actions de communication et d’information pour être proche du citoyen et l’aider à faire son choix en ayant toutes les informations nécessaires.

REINS a donc produit de très nombreux documents très variés touchant tous les aspects du don en langue Française et arabe : des livres, des dépliant, des affiches… Elle a aussi créé et gère de nombreux réseaux sociaux dont le site web www.reins.ma qui fournit d nombreuses informations, quatre pages Facebook dont celle du « réseau marocain pour le don d’organes », produit des films institutionnels. Elle a également organisé des sessions de signatures du registre du don au niveau des tribunaux de première instance (Casablanca, Rabat, Tanger…).

Selon vous, quelle serait la mesure la plus efficace pour aboutir à un don massif des organes ?

Il est certain que pour le développement de la greffe d’organes au Maroc, nous plaidons pour le changement de la loi pour que les Marocains deviennent tous donneurs potentiels en dehors de ceux qui exprimeraient leur refus. C’est la seule voie actuelle qui pourraient aider à sauver les personnes en attente de greffe. Un militantisme dans ce sens paraît essentiel. Forte de son expérience et de ses actions inlassables tendant à promouvoir le don d’organes dans notre pays, l’Association REINS continue de plaider pour aider les patients dialysés à sortir de la dialyse par le développement de la greffe.

Force est de constater que le Maroc accuse un grand retard, en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés au moment opportun… Ils quittent ce bas monde alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver. Pour parler de la transplantation rénale le Maroc compte près de 32.000 patients sous dialyse qui espèrent ardemment d’être transplanté, pour soulager leur souffrance et améliorer la qualité de leur vie.

La transplantation d’organes demeure une thérapeutique peu développée au Maroc. Jusqu’à la fin 2020, près de 600 malades ont pu être greffés du rein, essentiellement avec des donneurs vivants et une soixantaine avec donneurs en état de mort cérébrale. Alors qu’un nombre important et non identifié en attente d’un organe vitale comme le cœur ou le foie, meurt faute d’être transplante.  Au Maroc, le don d’organes reste très insuffisant et ce pour de nombreuses raisons. Plusieurs problèmes limitent l’accès à la transplantation, dont l’insuffisance de fonds alloués, le manque d’informations et la faible sensibilisation. Une réflexion nationale, avec l’implication de tous les acteurs, s’avère nécessaire pour optimiser les dépenses et concevoir une stratégie pour le futur où l’on verrait la transplantation rénale comme une alternative indispensable.

Maroc : Le Conseil des ministres examine le projet de loi de finances et adopte nombre d’accords internationaux

Le Roi Mohammed VI a présidé ce dimanche à Fès, un Conseil des ministres, consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022, l’adoption d’un projet de loi organique et de nombre d’accords internationaux, ainsi qu’à des nominations aux fonctions supérieures.Au début des travaux du Conseil, la ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année 2022, indique un communiqué lu par le porte-parole du palais royal.

La ministre a affirmé que ce projet a été élaboré dans un contexte marqué par l’émergence de signes d’une reprise de l’économie nationale, les enseignements tirés de la gestion de la crise pandémique et le début de la mise en œuvre du Modèle de développement en tant que responsabilité nationale nécessitant la participation de toutes les énergies et forces vives du pays.

Le gouvernement a veillé à ce que le Projet de loi de finances soit un point de départ pour la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et du programme gouvernemental.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022 reposent sur quatre axes. Il s’agit premièrement de la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, à l’effet de permettre aux différents secteurs de reprendre leur dynamisme ainsi que d’améliorer leur capacité à préserver les emplois et d’en créer d’autres. Il s’agit également de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie nationale ainsi que l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, la mise en place de la charte de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires et la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale.

Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes d’inclusion et l’avancement dans la généralisation de la protection sociale. Outre la poursuite de la mise en œuvre de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire de base au profit des travailleurs non-salariés, l’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase de ce grand chantier portant sur l’élargissement de la population bénéficiaire aux catégories vulnérables et pauvres.

En parallèle, les mesures nécessaires seront prises pour la généralisation progressive des allocations familiales, à travers la mise en œuvre du Registre Social Unifié, une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en plus d’ériger la promotion de l’égalité des sexes dans divers domaines économiques et sociaux parmi les priorités de l’action gouvernementale.

Le troisième axe porte sur renforcement du capital humain, en prenant les mesures nécessaires visant à permettre à l’école publique de retrouver son double rôle de transfert du savoir et de promotion sociale.

Le gouvernement œuvrera aussi au lancement d’une réforme profonde du système de santé de manière à réhabiliter le secteur de la santé et accompagner le chantier de la généralisation de la protection sociale.

Le quatrième axe prévoit  la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance , à travers l’accélération de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, la mise en place des mesures nécessaires pour la concrétisation des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme des Établissements et Entreprises Publics, et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’Etat.

Il en est également de l’accélération de la réforme de l’administration, à travers l’activation de la Charte des services publics et du chantier de la simplification des procédures administratives, la généralisation de l’administration numérique, ainsi que la concrétisation de la Charte de la déconcentration administrative.

Dans le cadre de la consolidation des relations de coopération et de partenariat liant le Maroc à plusieurs pays et du renforcement de sa position aux niveaux continental et international, le Conseil des ministres a approuvé sept accords internationaux, dont quatre bilatéraux et trois multilatéraux.

A l’issue des travaux du Conseil, le Roi a procédé à la nomination de Mohamed Benchaaboun, ambassadeur du Maroc en France et de Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc à l’Union européenne.