Le Maroc suspend tous les vols directs de passagers à destination du Royaume pour deux semaines

Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l’Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d’entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu’au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d’Egypte et du Malawi devaient présenter, à l’embarquement et à l’entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l’OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

Variant Omicron : Le Sommet euro-méditerranéen de Marrakech reporté

Le Sommet euro-méditerranéen, qui devait réunir le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental du Maroc (CESE), les 1er et 2 décembre prochain, a été reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation épidémique.Dans un communiqué conjoint, le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ont annoncé le report, dans donner de date précise, du sommet euro-méditerranéen prévu initialement à Marrakech, les 1er et 2 décembre.

« Le CES Européen et le CESE du Maroc tiennent à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur intérêt à cette rencontre pour leur compréhension et leur donnent rendez-vous l’année prochaine », indique ce communiqué conjoint.

Ce sommet devait être consacré au thème de « la Covid-19: le rôle de la société civile dans la reconstruction et la résilience de la région euro-méditerranéenne».

Le Maroc élu président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements

Le Maroc a été élu à l’unanimité président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements (ASGP) lors d’une réunion de cet organe, tenue samedi à Madrid dans le cadre de la 143e Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), rapporte la presse marocaine.Le Royaume a été porté à la présidence de l’ASGP pour la première fois, en la personne de Najib El Khadi, secrétaire général de la Chambre des représentants.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion , M. El Khadi a indiqué que l’élection du Maroc à présidence de l’ASGP, le plus grand rassemblement parlementaire au niveau des secrétaires généraux, reflète la place particulière qu’occupent le Maroc et le Parlement marocain au sein de la communauté parlementaire internationale.

Il s’agit également d’une reconnaissance de l’expérience parlementaire marocaine et de ses acquis réalisés ces dernières décennies grâce aux réformes d’envergure engagées par le Royaume.

Cette élection vient couronner, a-t-il poursuivi, un travail de longue haleine du Parlement marocain et sa participation active dans les forums régionaux et internationaux.

L’Association, réunissant plus de 130 parlements du monde entier, apporte également à l’Union interparlementaire, quand celle-ci le lui demande, sa collaboration sur les questions de sa compétence.

Maroc : La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga du 12 au 19 mars prochain

La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) aura lieu, du 12 au 19 mars, concomitamment avec la célébration du centenaire de l’Office chérifien des phosphate (OCP), apprend-on auprès des organisateurs.Au menu de cette édition, figurent la projection des films en compétition officielle, une conférence principale, des ateliers de formation, des rencontres-hommages, des projections dans la prison locale, et plusieurs activités parallèles, dans les provinces de la région.

Cette 22e édition du FCAK, dont l’organisation était prévue fin mars et début avril 2020, a été reportée à mars 2022 dans le souci de préserver la sécurité sanitaire des citoyens et des invités du Festival, en conformité avec les mesures de précaution contre le COVID-19.

Le FCAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent.

Covid-19: Interdiction d’accès au Maroc aux ressortissants de plusieurs pays d’Afrique Australe

Les autorités marocaines ont décidé, suite aux informations relatives à l’apparition d’un nouveau variant dangereux en Afrique du Sud, d’interdire l’accès au territoire national aux ressortissants de ce pays et de plusieurs autres pays d’Afrique Australe ainsi qu’aux passagers en provenance ou ayant transité par ces pays.En plus de l’Afrique du Sud, il s’agit du Botswana, de la Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Zimbabwe, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette décision intervient dans le cadre des mesures prises pour préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays.

Pour rappel, le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé « Omicron ».

« Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets la situation épidémiologique dans le Royaume, les prix des carburants et les relations économiques Maroc-Israël.+L’Opinion+ écrit qu’après des mois de lutte acharnée pour maîtriser la pandémie, le Maroc semble mieux se porter sur le plan épidémiologique. En témoigne l’amélioration incontestable des indicateurs qui sont désormais au vert.

Les cas positifs sont en chute, de même que la mortalité qui a baissé à des niveaux sans précédent. Le ministère de la Santé fait état d’une « chute significative » lors des deux dernières semaines. Seuls 18 morts ont été déplorés au cours de la semaine écoulée, soit une chute de 40% par rapport à la semaine d’avant, constate-t-il.

Le recul des décès continue jusqu’à présent, 4 cas ont été consignés mercredi. Alors que l’Europe est ravagée par la cinquième vague, le Maroc maintient le contrôle de la situation, tout en limitant la létalité du Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que le prix du diesel, le carburant le plus consommé, a, durant ce mois de novembre, dépassé la barre fatidique de 10 DH/l et le super sans plomb flirte avec les 12 DHl le litre sans espoir de tendance baissière.

Pire encore! L’avènement de l’Euro 6 en janvier 2022 risque d’être contraignant sur le plan du prix, car c’est un carburant de meilleure qualité et moins polluant.

« A partir du 1er janvier, les commandes se feront exclusivement en Euro 6. Je redoute une inflation plus importante à supporter par le citoyen et le volet social pourrait être secoué si le prix à l’international ne baisse pas », a affirmé Mostafa Labrak, consultant dans le domaine des carburants, dans un entretien accordé au journal. Les sociétés de distribution disposent d’un délai de grâce de 4 mois pour liquider leur stock.

+Al-Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) organise une mission économique à Tel-Aviv, du 12 au 15 décembre prochain et ce, en marge de l’ouverture de la nouvelle route aérienne reliant Casablanca à Tel-Aviv.

La délégation marocaine, qui sera conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, est compose e de plus de 70 opérateurs économiques représentant les différents secteurs d’intérêt commun identifiés, tels que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’éducation, la santé, la finance et les assurances, les énergies renouvelables, la grande distribution ou encore le textile, indique un communiqué de la Confédération, cité par le quotidien.

+Al Alam+ informe que le Maroc accueillera la prochaine conférence du Conseil international des aéroports en octobre 2022. Le Maroc a été officiellement désigné, à Cancún au Mexique, pays hôte de la prochaine conférence annuelle du Conseil international des aéroports (ACI). Ce conclave se tiendra à Marrakech du 24 au 26 octobre 2022.

Lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale (WAGA) d’ACI-Monde, le directeur général de cette organisation internationale, Luis Felipe de Oliveira, a annoncé que l’Office national des aéroports (ONDA) sera l’hôte de la conférence annuelle de l’année prochaine.

« Nous sommes impatients de travailler avec la région ACI-Afrique et l’ONDA lors de la 32ème Assemblée générale annuelle, la conférence et l’exposition de l’ACI Afrique/Monde », a déclaré M. Oliveira lors de cette cérémonie marquée notamment par la diffusion d’un film institutionnel sur le Maroc.

Covid-19 : Le Maroc suspend jusqu’à nouvel ordre ses vols réguliers de et vers la France

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France à partir du vendredi 26 novembre à 23h59, indique, jeudi, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.Cette décision intervient afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen, précise le Comité interministériel dans un communiqué.

La suspension entrera en vigueur à partir du 26 novembre 2021 à 23h59, et ce, jusqu’à nouvel ordre, souligne la même source.

Depuis le début du d’octobre, la France face à une 5ème vague de l’épidémie associée au variant Delta. La hausse considérable des contaminations a d’ailleurs poussé le gouvernement d’Emmanuel Macron à mettre en place, ce jeudi, de nouvelles mesures restrictives pour contenir la pandémie.

Le Maroc soutient la candidature de la Sierra Leone pour un siège de membre non permanent au CS de l’ONU en 2023

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu des entretiens, jeudi à Rabat, avec son homologue sierra-léonais, David Francis, axés sur nombre de questions bilatérales et régionales.Lors d’un point de presse conjoint, M. Bourita a qualifié de « très positive » cette entrevue qui vient consacrer la dynamique remarquable que connaissent les relations entre les deux pays.

Selon lui, les relations bilatérales ont connu une évolution notable, rappelant la dernière visite au Maroc de son homologue sierra-léonais, au cours de laquelle ils avaient convenu de la tenue de la Haute commission mixte lors du premier trimestre 2022 à Freetown, parallèlement à un Forum des hommes d’affaires, dans le but de booster la coopération entre les deux pays.

Lors de cette visite, les deux parties ont signé une feuille de route de coopération bilatérale qui s’étend sur les deux prochaines années et entamé la mise en œuvre des éléments la composant dans les domaines de la formation, de la collaboration sectorielle et de la coordination des positions concernant nombre de questions, a fait savoir le ministre marocain.

Les deux parties, poursuit M. Bourita, ont également évoqué plusieurs autres questions, notamment la région du fleuve Mano, à laquelle le Souverain marocain attache un intérêt particulier depuis bien d’années au vu des relations particulières que le Maroc entretient avec les pays formant l’Union du fleuve et eu égard au rôle que le Maroc avait joué pour apaiser les tensions entre ses Etats lors d’une période antérieure.

Le rôle de la Sierra Leone lors de la période à venir a été également abordé, Freetown briguant un siège de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU à partir de l’année 2023.

Pour sa part, M. Francis s’est réjoui d’une discussion « très élargie » qui a permis de scruter les voies de renforcer les relations « particulières et spéciales » unissant le Maroc et la Sierra Léone et d’en étendre l’éventail.

Évoquant le rôle du Maroc en rapport avec l’Union du Fleuve Mano, le ministre sierra-léonais a affirmé que le Royaume ne cesse d’appuyer ce groupement et y apporte une « garantie morale », soulignant que les faits sont « clairs » et que le Maroc et le Roi personnellement jouent un rôle « très important » dans le cadre du fonctionnement de ce bloc.

Il a, par ailleurs, salué l’appui du Maroc à la Sierra Leone en matière de renforcement des capacités à travers, entre autres actions, l’octroi de bourses aux étudiants sierra-léonais.

Sur un autre registre, M. Francis a dit aspirer avec « grand intérêt » à l’opérationnalisation de la commission mixte, un mécanisme important pour identifier les éléments clés du renforcement de la coopération entre Rabat et Freetown.

Le chef de la diplomatie sierra-léonaise s’est félicité aussi du soutien du Maroc, à la candidature de son pays pour intégrer l’organe exécutif de l’ONU.

Covid-19 : La décision de suspendre les vols directs en provenance de la France décalée jusqu’au dimanche prochain

La décision des autorités marocaines de suspendre les vols directs en provenance de la France a été décalée jusqu’au dimanche 28 novembre jusqu’à 23h59 au lieu du vendredi 26 novembre 2021, indique, jeudi soir, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.La décision de décaler à dimanche la suspension des vols directs en provenance de la France vise à faciliter l’opération de retour des citoyens marocains et des étrangers résidant au Maroc, précise le Comité interministériel.

La décision de suspendre les vols entre le Maroc et la France intervient afin de préserver les acquis du Royaume en matière de gestion de la pandémie de Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen.

La décision, prise ce jeudi, des autorités marocaines de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France restera effective jusqu’à nouvel ordre. Elle intervient alors que la France, qui fait face à la cinquième vague a annoncé, ce jeudi 25 novembre 2021, un durcissement des contraintes et s’apprête à ouvrir le rappel de la vaccination contre le Covid-19, le plus souvent la troisième dose, à tous les adultes dès 5 mois après leur dernière injection, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le nombre de nouvelles contaminations en France a presque quintuplé en l’espace d’un mois, passant de 6.603 cas le 26 octobre 2021 à 32.591 le 24 novembre 2021. Environ 8.000 classes en écoles primaires sont actuellement fermées en France où le Covid-19 a déjà tué plus de 118.000 personnes.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le projet de loi de finances 2022, les médicaments anti-Covid et le coup d’envoi de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH.+L’Economiste+ rapporte que la commission fiscale de la CGEM a tenu mercredi une nouvelle rencontre. Une dernière réunion est prévue ce vendredi avec la commission fiscale de la CGEM pour finaliser une trentaine de propositions qui devront être déposées dans la même journée à la Chambre des conseillers.

Le groupe parlementaire CGEM déposera une panoplie de propositions d’amendements. Le patronat insistera sur cinq mesures prioritaires, notamment la baisse du taux marginal de l’IS de 31% à 30%, la sur-taxation des importations de produits finis, une fiscalité dédiée aux TPME, la prorogation de l’exonération de l’IR pour le premier contrat et la baisse de la cotisation minimale.

+L’Opinion+ fait savoir que les laboratoires annoncent, les uns après les autres, de nouveaux médicaments anti Covid-19 qui ont fait leur preuve lors des premiers essais cliniques.

Pour sa part, le Maroc a commencé la quête du remède salvateur en entrant en négociations avec l’américain Merck pour acquérir le Molnupiravir, un antiviral sous forme de pilule.

Le Comité scientifique suit de près ce dossier, tout en s’apprêtant à approuver le nouveau médicament dans les semaines qui viennent. Saïd Moutouakil, membre du Comité scientifique affirme, au journal, que le nouveau médicament du laboratoire américain sera approuvé au Maroc prochainement.

+Al Bayane+ indique que le Comité scientifique élargi a appelé à une adhésion massive à la campagne nationale de vaccination afin d’éviter toute recrudescence des cas de Covid-19 en hiver.

Lors d’une rencontre de communication, le comité a souligné la nécessité de faire preuve de vigilance pour prévenir une éventuelle détérioration de la situation épidémiologique, mais aussi à l’égard des rumeurs qui circulent au sujet des vaccins. La vaccination demeure la solution idoine pour progresser vers l’immunité collective et le retour à la vie normale, a-t-il assuré.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que l’Association de lutte contre le sida (ALCS) a donné, lundi soir à Casablanca, le coup d’envoi au Maroc de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH, à l’initiative de Coalition PLUS, réseau international de lutte contre le VIH et les hépatites virales.

Durant toute la semaine, l’association proposera des actions d’information, de sensibilisation et de dépistage du VIH, des hépatites virales B et C, ainsi que des IST, à titre gracieux, en toute confidentialité et sécurité.

Cette campagne de dépistage, qui se tient du 22 au 28 novembre dans plus de 100 sites répartis dans près de 50 villes du Royaume, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale et ONUSIDA, constitue la première étape pour endiguer l’épidémie du VIH et enrayer les décès liés à ce virus, en permettant aux personnes de connaître leur statut sérologique et de commencer un traitement le plus tôt possible, a indiqué dans une déclaration à la presse le professeur Mehdi Karkouri, président de l’ALCS, citée par la publication.

La participation démocratique inclusive, un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent (Bourita)

La participation démocratique inclusive représente un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, a assuré, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une allocution à l’ouverture d’une conférence mondiale sur « la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent », le ministre marocain a mis en avant la nécessité de fédérer les efforts en vue de renforcer la cohésion et aider les acteurs locaux à consolider leur résilience face aux conflits et aux divisions, estimant qu’il ne suffit pas de lutter contre l’extrémisme violent mais qu’il faut aussi le prévenir.

Selon lui, cette prévention nécessite la mise en place de plusieurs outils, notamment l’autonomisation des jeunes et la promotion de l’éducation, l’intégration des femmes dans les initiatives de lutte contre l’extrémisme violent et la mise à contribution des médias et des réseaux sociaux pour qu’ils jouent un rôle clé dans la prévention de l’extrémisme violent.

Après avoir mis en exergue la menace que représente l’extrémisme violent pour les jeunes, « cibles privilégiées des stratégies de recrutement », M. Bourita a averti que les réponses sécuritaires étaient insuffisantes, ne permettaient pas de s’attaquer aux nombreux facteurs sous-jacents qui alimentent l’extrémisme violent et conduisent cette catégorie à rallier des groupes extrémistes violents.

Face à de telles menaces, M. Bourita a souligné l’importance du « soft power » qu’est une éducation de qualité, pertinente, inclusive et équitable, ainsi que l’impératif d’intégrer une perspective du genre dans les initiatives de prévention de l’extrémisme violent.

Il a mis l’accent sur l’importance de la pleine participation des femmes au processus de prise de décisions en matière de sécurité ainsi que sur le rôle essentiel des médias et des réseaux sociaux dans la prévention de l’extrémisme violent, en particulier pour les jeunes.

S’agissant des efforts consentis par le Royaume pour lutter contre l’extrémisme violent, M. Bourita a relevé que le Maroc a mis en place une politique ambitieuse de lutte et de prévention contre ce fléau, ayant contribué à moyen et long termes à une participation démocratique inclusive.

Le Maroc a fait de la consolidation de la démocratie, et plus particulièrement de la participation démocratique inclusive, la pierre angulaire de l’édification d’une société moderne et démocratique. La conviction profonde du Royaume étant qu’il ne pourrait y avoir de développement sans stabilité et de stabilité sans démocratie, a-t-il dit.

Aussi, les multiples réformes engagées sur les plans constitutionnel, législatif et réglementaire convergent toutes vers la réalisation d’une participation démocratique inclusive, plus particulièrement des femmes et des jeunes et ce, sur la base du socle commun des instruments internationaux des droits de l’Homme.

Plus qu’une simple case à cocher dans la liste des obligations découlant de cette résolution, ce plan d’action se veut un véritable outil de transformation visant à canaliser les efforts pour le renforcement de la résilience des femmes face aux menaces émergentes dans un environnement régional et international de plus en plus complexe, a-t-il expliqué.

Ce plan d’action servira, selon M. Bourita, de cadre de convergence des politiques dans les domaines de la diplomatie préventive, de la médiation, du maintien de la paix, de la promotion d’une culture de paix et d’égalité et de la participation économique des femmes.

Les travaux de la Conférence mondiale sur la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent, qui se tient en mode hybride, se sont ouverts mercredi à Rabat.

Organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en partenariat avec la Communauté des Démocraties (CdD), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Rabita Mohammadia des Oulémas, cette rencontre se veut une plateforme d’échange autour des défis et des bonnes pratiques en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, à travers une participation démocratique inclusive.

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la défense

Le Maroc et l’Etat d’Israël ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) dans le domaine de la défense couvrant les échanges d’expériences et d’expertise, le transfert technologique, les formations ainsi que la coopération dans le domaine de l’industrie de défense.La signature de ce MoU a eu lieu à l’issue d’une rencontre entre le vice-Premier ministre israélien, ministre de la Défense, Benjamin Gantz et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement marocain, chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi, indique un communiqué de l’Etat-Major général des Forces armées royales (FAR).

A cette occasion, les deux ministres se sont félicités des progrès réalisés dans le domaine de la défense avec la conclusion d’un accord relatif à la protection des informations dans le domaine de la défense et d’un mémorandum d’entente de coopération en matière de cybersécurité.

Les deux ministres ont, par la suite, discuté des voies et moyens de renforcement de la coopération militaire bilatérale dans les domaines d’intérêts communs et renouvelé leur volonté commune de consolider ces relations. Ils ont eu également des échanges sur des questions d’ordre bilatéral et régional.

Après sa rencontre avec son homologue marocain, le ministre s’est entretenu avec le Général de corps d’armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant de la Zone Sud.

Lors de cette réunion de travail, les deux responsables se sont félicités de la dynamique de coopération entre les deux pays, porteuse d’intérêts mutuels et augurant une collaboration prometteuse en termes d’échange d’expertise en particulier dans les domaines de la formation, du renforcement des capacités de défense et du transfert de technologie, conclut le communiqué.

La visite officielle du responsable israélien (23-24 novembre) s’inscrit dans le cadre des relations de coopération entre le Maroc et Israël, qui ont enregistré des avancées notables depuis la signature sous la Présidence du Roi Mohammed VI, de la déclaration tripartite (Maroc-Israël-USA) en décembre 2020, consacrant la reprise de leurs relations diplomatiques.

Maroc : La BAD mobilise 120 millions d’euros pour soutenir les entrepreneurs, les TPME et stimuler la relance

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de 120 millions d’euros en faveur du Maroc pour mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises.L’appui de la Banque aidera les entreprises en difficulté à relancer leur activité et à préserver les emplois dans le but de réussir la sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Relancer et inclure. C’est la poursuite de cette double priorité qui permettra de redynamiser l’activité, de protéger les emplois et de retrouver la croissance, a affirmé Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc. « Nous le faisons aux côtés des jeunes et des femmes entrepreneurs et des TPME qui jouent un rôle incontournable dans la dynamique de relance avec plus de 70% des emplois créés. », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises (TPME). Il contribuera aussi à diversifier les sources de financement qui leur sont offertes en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux.

Pour sa part, Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la BAD a souligné que la Banque va poursuivre deux grandes priorités : diversifier l’offre de financement à destination des TPME et approfondir les marchés financiers grâce à des instruments comme la titrisation et le crowdfunding.

Le programme permettra de renforcer le dispositif de soutien aux entrepreneurs, aux start-up et aux TPME. Il soutiendra également l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le projet est en adéquation avec deux des cinq grandes priorités, les « High 5 », de la Banque africaine de développement : « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « industrialiser l’Afrique ». Il s’inscrit aussi dans le cadre de la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement du Groupe de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards de dollars. Ses interventions couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

La BAD mobilise 130 millions de dollars pour financer un programme agricole au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé mardi un prêt de 130 millions de dollars pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales au Maroc. Ce projet d’adaptation climatique constitue le premier financement, axé sur les résultats, dans le secteur agricole en Afrique du Nord. Il contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique en vue d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

 Le programme qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole baptisée « Génération Green 2020-2030 », a pour objectif d’appuyer la petite et moyenne hydraulique sur une soixantaine de périmètres avec la prise en compte de l’élément humain à travers le renforcement des capacités des acteurs, la promotion de l’emploi et le conseil agricole.

Maroc : les recettes touristiques en forte hausse

Les recettes touristiques au Maroc se sont élevées à 15,9 milliards de dirhams (1 euro = 10,3 DH) au titre du troisième trimestre de 2021, en hausse de 202% par rapport au même trimestre de 2020, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).Ces recettes demeurent, toutefois, en baisse de 40,2 % comparativement à la même période de l’année 2019, relève la DEPF dans sa note de conjoncture de novembre 2021.

Le secteur du tourisme au Maroc demeure l’un des secteurs les plus meurtris par la pandémie du Covid-19

Certes l’industrie touristique du royaume a été déjà assez mise en difficultés auparavant, mais la pandémie de la Covid19 a fortement exacerbé ces difficultés et a eu de forts impacts économiques et sociaux sur son évolution. Le tourisme est en effet l’un des secteurs les plus touchés en raison des restrictions imposées aux activités qui lui sont associées.

La saison estivale 2020 est l’une des pires qu’a connue le Maroc. Rapporté sur les statistiques du tourisme au Maroc, cela se traduit par des baisses sans précédent, une baisse générale des indicateurs d’activité avoisinant les 65% a été enregistrée depuis le début de la crise sanitaire jusqu’à début 2021. Le secteur du tourisme au Maroc aurait perdu près de 2,2 millions de touristes et les recettes touristiques ont chuté de 69 % suite à la chute de la demande sur les chambres d’hôtels.

Pour soutenir ce secteur et garantir sa relance en sortie de crise, un contrat programme, signé le 06 aout 2020, a prévu 21 mesures d’appui dont certaines avaient pour échéance la fin de l’année 2020. Mais la persistance de la crise sanitaire et la dégradation du contexte économique ont nécessité l’actualisation des dispositions de ce contrat programme à travers un avenant ayant pour priorité la préservation des emplois et du tissu économique.

Sahara : Washington appuie le plan marocain d’autonomie

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a apporté lundi un soutien appuyé au plan marocain pour l’autonomie du Sahara, le qualifiant de « sérieux » et « crédible ».Le secrétaire d’État a souligné que nous continuons de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et une approche potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple” du Sahara, a déclaré son porte-parole Ned Price à l’issue d’une rencontre entre Antony Blinken et son homologue marocain Nasser Bourita à Washington.

Les deux parties ont « exprimé leur ferme soutien » au nouvel émissaire de l’ONU Staffan de Mistura, selon le communiqué américain.

Antony Blinken et Nasser Bourita ont ainsi discuté de “l’approfondissement des relations entre le Maroc et Israël”, à l’approche du premier anniversaire de leur rapprochement, le 22 décembre.

Ils ont également discuté « des efforts du gouvernement marocain nouvellement formé pour faire avancer le programme de réforme du Roi Mohammed VI, et de l’importance de promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales ».

Les deux parties ont en outre souligné l’importance de « l’approfondissement continu » des relations maroco-israéliennes.  Idem pour les relations maroco-américaines. En effet, le chef de la diplomatie américaine a tenu à rappeler le partenariat « solide et de longue date unissant Washington et Rabat ainsi que la volonté des Etats-Unis de le consolider davantage ».

C’est d’ailleurs l’ambition réitérée récemment par le président américain dans un message adressé au Roi Mohammed VI à l’occasion du 66ème anniversaire de l’Indépendance du Maroc, commémoré le 18 novembre de chaque année.

Joe Biden a mis en avant les relations de longue date et les valeurs communes partagées par les deux pays, à la faveur d’un partenariat de 235 ans, initié par la signature du Traité de paix et d’amitié entre les États-Unis et le Maroc en 1786.

« Nous nous réjouissons à la perspective d’approfondir nos engagements communs, d’investir dans la prospérité mutuelle et de nous appuyer sur ce partenariat inébranlable. Notre intérêt commun pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique du nord constitue une base solide pour une collaboration et un engagement continus », a souligné le président américain dans ce message.

Maroc/Mutualité : La MGPAP déterminée à s’impliquer activement dans le chantier de généralisation de la protection sociale

Par Hicham Alaoui — La Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques du Maroc (MGPAP) s’est dite déterminée à s’impliquer activement pour la réussite du grand chantier de généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale, qui se veut une étape importante sur la voie de la promotion de la justice sociale et spatiale et de la préservation de la dignité des citoyens marocains.Dans son communiqué final sanctionnant les travaux de son 73e Assemblée générale, tenue samedi à Marrakech, la MGPAP a affirmé son implication dans la mise en œuvre du chantier titanesque de généralisation de la protection sociale et de la couverture sanitaire globale, précisant que tous les moyens humains, matériels et logistiques nécessaires seront mobilisés pour réussir ce projet de grande envergure. 

Lors de cette assemblée, placée sous le thème « 75 ans de solidarité à l’horizon de la protection sociale et de la couverture santé globale », le président de la MGPAP, Moulay Brahim El-Atmani a tracé les contours de la feuille de route à suivre par son organisme, basée essentiellement sur la politique de proximité, l’amélioration des prestations sociales et de santé au profit des adhérents et de leurs ayants droit et la mise en œuvre du plan d’action stratégique 2021-2025.

Dans ce cadre, l’Assemblée générale a approuvé le nouveau règlement intérieur de la MGPAP qui consacre les principes de bonne gouvernance, et définit les rôles et missions des instances dirigeantes de la Mutuelle générale. Le projet d’amendement du régime régissant les modalités de gestion de la Caisse Complémentaire aux Décès (CCD) a également été adopté pour l’adapter aux résultats de l’étude actuarielle de ladite Caisse, et ce afin de préserver la pérennité de ses services. Ceci permettra l’augmentation de l’allocation de retraite et de décès au profit des adhérents et de leurs ayants droit.

Dans un élan social, les participants à cette Assemblée ont hautement salué les décisions et mesures administratives prises pour réintégrer les employés révoqués et ceux suspendus de façon arbitraire et l’intégration des contractuels au sein du corps administratif, avec l’adoption d’une politique de l’emploi fondée sur la compétence et le besoin.

L’Assemblée générale s’est aussi engagée à mettre en place un dispositif stratégique de gestion du processus de traitement et de règlement des dossiers de maladie, tout en augmentant la capacité des centres d’archivage et de documentation.

Elle a également décidé de mettre en œuvre l’article 14 du code de la mutualité à l’encontre de toute personne qui a été tentée d’offenser ou de porter atteinte à l’établissement et à ses adhérents.

Une bonne gouvernance s’impose !

Le dossier de la MGPAP a fait couler beaucoup d’encre après une série de scandales financiers et de mauvaise gestion durant les mandats des deux anciens présidents de ce mastodonte mutualiste, qui compte plus de 450.000 adhérents et plus de 1,5 million d’ayants droit.

Déjà, une enquête est en cours sur les « nombreuses infractions et irrégularités de gestion ayant entaché le fonctionnement de la mutuelle », ainsi qu’« aux dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents» à l’ère de l’ancien président du Conseil d’Administration de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni.

Les adhérents de la MGPAP insistent à ce que les années d’oppression, d’autoritarisme et de mauvaise gestion soient enterrées pour ouvrir un nouveau chapitre où la MGPAP se doit impérativement de consacrer une démocratie dans la gestion interne, plus de transparence vis-à-vis de ses adhérents, et une gestion financière qui coupe court avec les gabegies et les pratiques malsaines. N’en déplaise aux nostalgiques de l’époque où le clientélisme et la dilapidation de fonds publics sévissaient sans vergogne ni retenue.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La décision de fixer l’âge maximum du recrutement des professeurs et la relance de l’économie dans un contexte de pandémie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la limite d’âge de recrutement des professeurs, fixée à 30 ans au maximum, écrit que cette décision du ministère de l’éducation va, certes, « susciter l’ire » d’une bonne partie de candidats qui attendaient de pied ferme l’ouverture du concours de recrutement, mais, il n’en demeure pas moins que c’est la première fois en cinquante ans que « l’intérêt des élèves prime au lieu qu’il soit sacrifié sur l’autel de la paix sociale et la création d’emplois ».

Aujourd’hui, cette nouvelle mesure, bien qu’elle soit impopulaire, fait rupture avec les pratiques du passé, de sorte à garantir un enseignement de qualité aux générations futures, à travers la recherche de profils compétents ayant une vocation pour l’enseignement, soutient l’éditorialiste.

Avec une CMR à bout de souffle, une telle décision s’impose pour alléger, ne serait-ce qu’en partie, la pression sur les réserves de cotisations, dont l’épuisement total est estimé dans 10 ans maximum, ajoute-t-il.

Pour +Aujourd’hui le Maroc+, quand une décision est fondée sur des arguments adossés à des choix qui, eux-mêmes, ont fait l’objet d’un « consensus », voire d’une « unanimité », elle « coule de source ».

Au terme de plusieurs années de diagnostic, de débat et de concertations populaires, tout le monde au Maroc est « convaincu » que la réforme de l’école publique « passe inévitablement par la case enseignant », explique le jorunal.

« Décisive pour l’avenir du Maroc », la réforme de l’enseignement ne peut pas être mise dans une équation où la principale et unique préoccupation est la résorption du chômage indépendamment des profils et des aptitudes, juge-t-il.

De son côté, +L’Economiste+, qui aborde la relance de l’économie dans un contexte de pandémie mondiale, estime qu’il y a aujourd’hui un « vent favorable qui commence à souffler » sur l’économie avec toutes les prévisions optimistes.

Ce « vent » laisse entendre que des pays émergents comme le Maroc peuvent constituer des « moteurs de résilience » sur leur propre territoire et même en dehors, relève-t-il.

Il souligne la nécessité de prendre en charge la « construction de larges espaces de libertés économiques », capables de « fournir une base solide aux entreprises » ainsi que d’entreprendre les réformes structurelles nécessaires pour pouvoir « répondre aux fragilités profondes de l’économie que cette pandémie a mises à nu ».

Souhir Babili, une icône du cinéma égyptien nous quitte

Par Mohamed Fayed — L’actrice égyptienne Souhir Babili, grande vedette du cinéma égyptien et véritable icône dans le monde arabe, est décédée ce dimanche 21 novembre, à l’âge de 84 ans.Née le 14 février 1937 à Damiette, la défunte a poursuivi ses études à l’école secondaire avant de rejoindre l’Institut des arts théâtral et de l’Institut Mousse en même temps.

Elle a brillé au théâtre de nombreuses pièces de théâtre à partir de Shamshoum & Galila et Soliman el Halabi pour lancer ses premiers rôles dans Madrast El Moshaghbeen (L’école des cancres), Nargess en plus de la fameuse pièce de théâtre « Raya et Sakina » qu’elle avait jouée brillamment en duo avec Shadia.

Feue Souhir avait pris sa retraite artistique en 1997 avant de réapparaître en 2006 dans la série télévisée « Qalb Habiba » (cœur de Habiba).

Politique, social et santé au menu de la presse hebdomadaire marocaine

Le débat suscité par « l’État social » invoqué par le gouvernement, la préservation du pouvoir d’achat des Marocains, les transferts de fonds des Marocains du monde et les personnes touchées par le diabètes au Maroc sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire parue ce samedi.+Challenge+, qui s’attarde sur le débat suscité par l’État social invoqué par le gouvernement, écrit que « le concept est un peu galvaudé, parce que depuis que le RNI l’a utilisé, la classe politique l’utilise à tort et à travers ».

Quoi qu’il en soit, « proclamer qu’on va entrer dans l’ère de l’État-providence, c’est lancer le bouchon un peu loin », estime l’hebdomadaire.

En fait, ce qui est déterminant, c’est l’accession aux services publics et leur qualité, car les gens réagissent en fonction de leur réalité, parfois de leur perception, jamais en fonction des chiffres, souligne-t-il.

«L’État social», c’est un État qui protège contre les coups de la vie mais, surtout, qui permet à tous ses citoyens d’accéder à des services publics de qualité et gratuits, soutient-il.

+Finances News Hebdo+, qui revient sur le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que sa préservation « risque d’être le premier véritable test majeur pour ce nouveau gouvernement », malgré les multiples apaisements qu’il a donnés.

En dépit des assurances données par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, de lutter contre toute marge injustifiable sur les prix et la mise en place des mesures nécessaires pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, “le ressenti des citoyens est tout autre”, constate la publication.

Ils ont l’amère impression qu’on leur fait les poches quand ils font leurs courses. Quand ils s’arrêtent à la station-service pour faire le plein”, rapporte-t-il.

Cette situation « n’est pas tenable à long terme », d’autant que plusieurs opérateurs marocains, surtout ceux de l’industrie agroalimentaire, s’abstiennent pour l’instant de répercuter l’intégralité des coûts de production sur les prix de vente, souligne-t-il.

+Al Ayyam+ relève que les transferts de fonds des Marocains du monde dépassent les revenus du secteur automobile et des phosphates ! Au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, l’économie marocaine a été dynamisée grâce aux milliards en devises transférés par les MRE.

Ce qui annonce une reprise progressive de l’économie après une année de pandémie qui a entraîné un taux de croissance inédit, estimé à environ -7%.

Défiant la crise sanitaire, les transferts des Marocains du monde se sont élevés, au cours des neuf premiers mois de cette année, à 7,2 milliards de dollars, alors que les recettes d’exportation du Royaume du secteur automobile et du phosphate et ses dérivés ont été estimées respectivement à 6,5 milliards, et 6 milliards de dollars.

+Maroc Hebdo+ souligne que le diabète continue de faire des ravages au Maroc. 2,7 millions de marocains souffrent actuellement de cette maladie, dont 20.000 enfants, et 2,2 millions sont des pré-diabétiques.

Des chiffres alarmants révélés par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, lors de la célébration de la journée mondiale du diabète le dimanche 14 novembre 2021 sous le thème « Accès aux soins, si pas maintenant, quand? ». Le plus grave, c’est que le nombre de patients connaît une nette augmentation chez les personnes âgées de plus de 18 ans.

Mutualité : El-Atmani désigné président du Bureau exécutif de l’UAM

Le président du Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Moulay Brahim El Atmani, a été désigné président du Bureau exécutif de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM).Cette nomination a eu lieu à l’occasion de la tenue, ce vendredi à Marrakech, d’une réunion du Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM), sous la présidence de Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union.

A l’entame de cette réunion, le président du Conseil d’Administration de la MGPAP a informé les membres du bureau exécutif de l’UAM de la dissolution de l’ancien Conseil d’administration de la MGPAP présidé, par Abdelmoula Abdelmoumni, suivie de la mise sous administration provisoire de la MGPAP par les autorités gouvernementales marocaines.

Cette administration provisoire a pris fin avec l’élection du nouveau conseil d’administration. M. El Atmani a exprimé sa disposition à occuper désormais les fonctions de président du bureau exécutif de l’UAM dévolues à la MGPAP à travers son président.

Les membres du Bureau exécutif ont pris acte de la nouvelle composition des organes dirigeantes de la MGPAP et décidé de désigner Moulay Brahim El Atmani comme nouveau président du bureau exécutif de l’UAM.

Abordant le fonctionnement des instances de l’union, le bureau exécutif a constaté la fin du mandat des membres des organes de l’UAM élus à la troisième assemblée générale tenue à Rabat le 03 Décembre 2017.

Il a ainsi décidé de convoquer la réunion du comité directeur pour la tenue de la 4ème Assemblée générale au Maroc dans les meilleurs délais, demandant au nouveau président du bureau exécutif de l’UAM de convoquer une réunion du bureau exécutif dans les meilleurs délais au siège de l’Union à Rabat.

Les membres du Bureau exécutif de l’UAM ont saisi cette occasion pour saluer la détermination de la MGPAP à continuer à soutenir les actions de l’UAM en assurant sa présidence et son secrétariat permanent et à œuvrer pour drainer des sources de financements pour permettre la viabilité, la réalisation des projets et l’atteinte des objectifs de l’Union visant à développer et à porter haut et fort la mutualité sur le continent africain.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. Elle est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Cette organisation opte pour une démarche dynamique et active pour permettre à notre continent de réussir une couverture universelle. Bien entendu, il faut adopter une politique de proximité et la généralisation de la couverture sociale à toutes les couches sociales surtout les plus démunies par la facilitation de l’accès aux prestations tout en oeuvrant pour l’encouragement de la mise en place du tiers payant et sa généralisation comme recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour permettre un accès facile et assuré des ménages aux soins.

Mutualité : Le bureau exécutif de l’UAM tient à Marrakech une réunion préparatoire à son Assemblée générale

Par Hicham Alaoui — Le Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, ce vendredi à Marrakech, une réunion préparatoire à son Assemblée générale, appelée à procéder au renouvellement des instances dirigeantes de cette organisation panafricaine.Il est à rappeler que la dernière Assemblée générale de l’UAM a eu lieu en décembre 2017 et avait porté à la présidence de l’Union, l’ancien président de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni pour un troisième mandat consécutif.

Instance suprême de l’UAM, l’Assemblée générale se réunit tous les trois ans en session ordinaire sur convocation du Comité Directeur. Les décisions de l’AG sont prises à la majorité simple des membres présents.

Ouvrant cette réunion, présidée par M. Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union, l’actuel président du Conseil d’Administration de la MGPAP-Maroc, Moulay Brahim El Atmani a rappelé que la crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a frappé de plein fouet le monde, a été la cause pour la non-tenue des activités de l’UAM, une structure qui se veut un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Il a souligné que cette réunion se tient en marge des travaux de l’Assemblée générale de la MGPAP, qui vient de procéder au renouvellement de ses instances dirigeantes avec l’élection d’un nouveau Président du Conseil d’Administration, des membres du Conseil d’Administration et des délégués des employés et fonctionnaires des différentes administrations publiques marocaines.

Après avoir mis l’accent sur les missions de l’UAM en tant que plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité et un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales, M. El Atmani, a estimé impératif la tenue, dans un proche avenir, l’Assemblée générale de l’UAM au Maroc, qui abrite le siège de cette structure panafricaine.

« Cette Assemblée générale permettra, en effet, de renouveler les instances de l’Union et injecter du nouveau sang à cette organisation qui demeure et demeurera toujours au service de la promotion de la mutualité sur notre continent africain », a-t-il insisté.

Pour sa part, Ngom Babacar, 2ème vice-président de l’UAM a déploré le fait que la pandémie du Covid-19 a empêché le bon fonctionnement de l’UAM, soulignant la disposition de l’UAM à accueillir le nouveau président de la MGPAP-Maroc à la tête de cette structure supranationale et « créer ensemble les conditions du renouvellement de nos instances ».

Il s’est dit persuadé que l’UAM continuera à assurer sa mission comme organe de protection sociale des populations africaines.

Il est rappelé que les mutuelles sont une des composantes de l’économie sociale et solidaire, en tant que troisième voie qui se dessine en matière de développement économique et social avec comme principes la suprématie de la redistribution, la non lucrativité et la solidarité agissante. Ce sont les mêmes valeurs puisées dans le socle de la mutualité qui lui permettent de fonctionner comme un outil d’efficacité servant en premier lieu les intérêts et besoins des citoyens.

Social, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la protection sociale, le potentiel de la ville de Tanger et le partenariat Maroc-CUA, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+, qui revient sur le chantier de la généralisation de la protection sociale, écrit que sur le papier, l’urgence de la réforme se défend, mais il faut « se garder d’avoir les yeux plus gros que le ventre ».

Car l’ouverture de nouveaux droits ou l’extension de ceux existants est rattrapée par l’éternel jeu de vases communicants: ce qui est donné d’une main est fatalement repris de l’autre, que l’on se situe par rapport aux outputs pour les finances publiques ou pour le coût du travail, explique l’éditorialiste.

Il ne fait aucun doute que les premières ébauches du projet de réforme semblent avoir identifié un point de départ, une budgétisation à 51 milliards de DH par an ventilés entre des capacités contributives d’une part et un dispositif de solidarité d’autre part, relève-t-il, soulignant que “ce devoir de réalisme face au chassé-croisé entre ressources et dépenses va continuer de s’imposer en tant qu’enjeu technique”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque le potentiel de Tanger, écrit qu’aujourd’hui, la ville du détroit, qui tire avec elle sa région tout entière, est devenue “une véritable locomotive” sur le plan économique, soulignant que des “investissements importants à coup de milliards” sont actuellement engagés dans la région, qui attirent désormais une main-d’œuvre originaire des autres régions et de profils pointus à la fois nationaux et étrangers

Longtemps considérée comme la première destination des capitaux marocains et internationaux, la ville de Casablanca est en train de céder du terrain face à la forte concurrence de la ville de Tanger, estime l’éditorialiste.

L’émergence de Tanger montre très bien que l’investissement et les efforts consentis ces dernières années ont porté leurs fruits, constate-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que l’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Commissaire de l’Union Africaine (UA) aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.

Les deux parties ont échangé sur les mécanismes de coopération sud-sud visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle actif du Maroc dans le cadre de la mise en oeuvre de la vision de SM le Roi Mohammed VI pour une coopération solidaire et agissante à l’échelle du Continent.

Aussi, les deux parties ont discuté des moyens favorisant le développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence du Continent africain, ainsi que des principales actions humanitaires déployées par le Royaume au profit de plusieurs pays membres de l’Union Africaine, ajoute le quotidien.

Le Maroc et la CUA examinent les moyens pour développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence de l’Afrique

L’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Commissaire de l’Union Africaine (CUA) aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.Les deux parties ont échangé sur les mécanismes de coopération sud-sud visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle actif du Maroc pour une coopération solidaire et agissante à l’échelle du Continent.

Aussi, les deux parties ont discuté des moyens favorisant le développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence du Continent africain, ainsi que des principales actions humanitaires déployées par le Royaume au profit de plusieurs pays membres de l’Union Africaine.

Il s’agit, entre autres, de la contribution du Maroc à la formation des talents africains et de la dimension humanitaire avérée de la politique étrangère du Royaume, à travers notamment l’acheminent des aides humanitaires médicales, logistiques et alimentaires dans plusieurs pays africains faisant face à des situations d’urgence ou de crises liées aux catastrophes naturelles.

M. Adeoye a saisi cette occasion pour saluer l’initiative royale de solidarité relative à l’acheminement d’aides médicales à plus de 21 pays africains pour faire face à la propagation de la pandémie du Covid-19.

Il a souligné, en outre, la pertinence de la stratégie multidimensionnelle pour faire face aux menaces et aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération Sud-Sud et le développement de projets structurants d’envergure en faveur de l’intégration régionale pour un développement durable du continent africain.

Enfin, les deux responsables ont réitéré leur volonté commune d’œuvrer pour la consolidation de la coopération et du partenariat entre Maroc et la Commission de l’Union Africaine.

Social et fête de l’indépendance au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la protection sociale et la fête de l’Indépendance sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, s’intéresse au chantier de la protection sociale, soulignant que le Maroc vient de faire un « premier pas important » sur la voie de la généralisation de la protection sociale. Le paquet de décrets d’application validés mercredi en Conseil de gouvernement « permettra d’ores et déjà à quelque trois millions de personnes d’avoir désormais une couverture médicale et des pensions de retraite ».

En mettant sur pied une commission ministérielle spécialement dédiée au pilotage de cette réforme, qui s’étalera naturellement sur plusieurs années, le gouvernement semble déterminé à ne pas « refaire les mêmes erreurs que dans le passé », estime le quotidien.

Dans un chantier d’une telle envergure, autant il est impératif d’aller vite dans la mise en œuvre, autant le mode de gouvernance sera « déterminant » et l’exécution « décisive », soutient-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la fête de l’indépendance, dont le 66ème anniversaire est célébré jeudi par le peuple marocain, écrit que “jamais le mot indépendance n’a résonné aussi fort et aussi intensément qu’en cette période de forte adversité”, soulignant qu’en plus de sa dimension territoriale, ce terme recouvre désormais la souveraineté politique, économique, sanitaire, alimentaire et énergétique.

La préservation de cette réalité “irréversible” est devenue l’enjeu d’une véritable compétition surtout qu’elle suscite des “réactions fébriles” chez certains voisins, qui ne ménagent aucun effort pour tenter de “faire dérailler” le Maroc de la voie du développement et de la prospérité, note le quotidien.

Maroc: Création d’une commission pour le suivi du projet de généralisation de la protection sociale

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a annoncé, mercredi, la création d’une commission interministérielle qui veillera à accompagner le chantier de mise en oeuvre du projet de généralisation de la protection sociale.Une commission technique veillera au suivi de tous les points relatifs à la mise en oeuvre de ce projet, a précisé M. Akhannouch, selon un communiqué lu par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Parallèlement, les départements ministériels concernés se pencheront sur l’insertion des autres catégories professionnelles dans la perspective de la généralisation en 2022, a-t-il ajouté.

Dans son mot, M. Akhannouch a mis l’accent sur l’importance de cette réunion du Conseil de gouvernement qui constitue le point de départ pour l’opérationnalisation de ce chantier royal social sans précédent, relevant que les décrets adoptés permettront à 3 millions de citoyennes et citoyens parmi les non-salariés et leurs ayant-droit de bénéficier du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Il s’agit, dans un premier temps, des personnes assujetties au régime de la contribution professionnelle unique (CPU), des commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité et des auto-entrepreneurs qui pourront être inscrits dès le mois de décembre prochain.

Pour ce qui est des personnes assujetties au régime de la CPU, elles pourront verser leurs cotisations à partir du 1er décembre et bénéficier du remboursement à compter du 1er janvier, alors que les commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité peuvent contribuer à compter du 1er janvier pour bénéficier des remboursements à partir du 1er février.

Pour leur part, les auto-entrepreneurs pourront contribuer à partir du 1er février et bénéficier de la couverture médicale à partir du mois de mars.

Maroc : Dakhla abrite son 10ème Festival International du Film

La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla aura lieu du 8 au 12 décembre prochain avec la participation de 16 pays africains, ont annoncé les organisateurs. Au menu de ce Festival, une compétition officielle du long-métrage qui verra la participation de 7 films Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana, d’Egypte, du Cameroun, du Burkina Faso et du Maroc qui concourront pour remporter le Grand Prix Dakhla. Il s’agit des films « La nuit des Rois » de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Histoires de Juju » de Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi et Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » de Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana)

« Breakable » de Ahmed Rashwan (Egypte), Bendskins de Narcisse Wandji (Cameroun), « Annato » de Fatima Ali Boubakdi (Maroc) et La traversée de rène Tassimbedo (Burkina Faso), selon un communiqué de l’Association de l’animation culturelle et artictique, qui organise ce Festival.

Le jury officiel de la compétition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Touré. Il comprend également les actrices Tela Kpomahou (Bénin), Mai Omar (Egypte), et les réalisateurs Fila David Pierre (Congo) et Mohamed Ahed Bensouda (Maroc).

La cérémonie d’ouverture du Festival international du film de Dakhla mettra à l’honneur un certain nombre de stars du septième art du Maroc et d’autres pays.

Au programme de cette messe cinématographique figurent la projection de court-métrages et des documentaires ainsi que l’organisation d’ateliers de formation dans de nombreuses disciplines cinématographiques et ala tenue d’un symposium sur le cinéma et la littérature.

Afrique : les éliminatoires du Mondial 2022 en chiffres

La deuxième étape de la route menant au Qatar a été bouclée hier mardi avec des matchs haletants.Entamé début septembre, le 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 a livré son verdict. Au final, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Nigeria, l’Egypte, la République démocratique du Congo, le Mali, le Cameroun et le Ghana accèdent aux barrages prévus en mars 2022.

En attendant, voici le bilan chiffré de cette avant-dernière phase des qualifications.

0 : le Mali n’a pas encaissé le moindre but en six rencontres. Les Aigles ont dressé une muraille infranchissable devant leur cage.

0 : zéro pointé ! Logé dans le groupe A, Djibouti s’est incliné six fois en autant de matchs.

1 : parmi les pays admis aux barrages, le Mali est le seul à n’avoir jamais participé à une Coupe du monde.

2 : les dix aspirants aux cinq tickets qualificatifs pour Qatar 2022 sont répartis en deux pots selon le classement de la Fifa. Pour les barrages, les cinq premiers de ce ranking se déplacent à l’aller et reçoivent au retour.

6 : le Maroc a fait un sans-faute. Six succès en six journées. Les Lions de l’Atlas ont lacéré les Djurtus de la Guinée-Bissau, le Syli de la Guinée et les Crocodiles du Soudan.

7 : c’est le nombre de réalisations d’Islam Slimani. L’avant-centre algérien termine ainsi à la tête du classement des meilleurs artificiers.

11 : la République démocratique du Congo a réussi à se hisser au tour suivant avec ce total de points. C’est le plus faible rendement de tous les qualifiés.

25 : comme le nombre de buts inscrits par l’Algérie. Le ratio de la meilleure attaque est de 4,16 buts par match.

36 : cela correspond au cumul des qualifications au Mondial des dix barragistes. Avec sept phases finales de Coupe du monde disputées, le Cameroun est le plus expérimenté.

288 : c’est le nombre de buts marqués en 240 matchs pour le 2e tour des éliminatoires, soit une moyenne de 1,2 but par match.

Politique, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les défis du nouveau gouvernement, le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, la situation de la jeunesse marocaine, les financements de la Banque mondiale accordés au Maroc et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse aux défis du nouveau gouvernement, écrit que l’opérationnalisation des orientations du Nouveau Modèle de Développement (NMD) représente le chantier phare de ce gouvernement qui, pour remporter son pari, devra commencer par identifier les réformes à prioriser pour poser les bases du NMD comme les conditions et les acteurs nécessaires à l’implémentation de ces réformes, avant de se lancer dans leur mise en oeuvre.

Le journal constate que pour l’heure, la priorité reste celle du chantier de la modernisation de l’administration publique qui représente la pierre angulaire pour le déploiement des recommandations de la commission spéciale sur le modèle développement.

L’autre défi à relever pour l’Exécutif reste la mise en place d’un cadre vertueux à même de faciliter les synergies entre public et privé, de manière à libérer les énergies et éviter les fonctionnements en silo, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, soulignant que le nouveau ministre, Chakib Benmoussa, a visiblement choisi de démarrer son mandat par ouvrir un dialogue avec les représentants des syndicats.

En plus de sa volonté d’instaurer un climat de confiance et de paix sociale dès le départ, Benmoussa se trouve être celui qui, il y a quelques mois encore, a dessiné avec les membres de la Commission sur le modèle de développement qu’il présidait, les contours du nouveau modèle de développement, dans lequel la question de l’éducation et de l’enseignement a été centrale, explique la publication.

Appeler les syndicats à la table du dialogue va probablement au-delà de la simple recherche de la paix sociale : le secteur de l’éducation nationale connaîtra inévitablement à compter de 2022 la mise en marche accélérée d’une réforme dans laquelle l’élément humain sera crucial, ajoute-t-il, soulignant que les syndicats sont mieux placés pour « assurer l’adhésion nécessaire des femmes et hommes de l’enseignement à la réforme ».

+L’Economiste+ écrit que les jeunes sont perçus comme une « aubaine » quand la société se veut en mouvement, mais lorsqu’elle « reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques », ils sont exclus et marginalisés.

Le quotidien estime opportun de proposer une « offre publique crédible », qui tienne la route et « redonne confiance ».

+Le Matin+ indique que la Banque mondiale envisage de maximiser ses financements au Maroc pour soutenir le nouveau modèle de développement. Pour Ferid Belhaj, président de la Banque mondiale pour la région MENA, le Maroc se distingue par sa vision claire des priorités et des réformes nécessaires pour une croissance inclusive. Ces chantiers prioritaires ont été déjà annoncés dans la vision transformatrice du nouveau modèle de développement et dans le programme du nouveau gouvernement.

La Banque mondiale s’engage ainsi à renforcer sa coopération avec le Royaume afin d’accompagner la mise en œuvre de ces réformes qui devraient accélérer la croissance économique et le développement social du pays, eu égard à leur effet sur la productivité du travail et du capital humain.

Les prochains financements de l’Institution soutiendront de nouveaux programmes liés, notamment, à la protection sociale, l’inclusion numérique et financière, la performance du secteur public et la gestion des zones côtières, fait savoir le journal.

+Al Bayane+ rapporte que 136 candidats à l’émigration clandestine ont été interpellés ces derniers jours dans la province de Laâyoune, lors de l’avortement de plusieurs opérations de départ aux Iles Canaries.

Les autorités ont mis en échec samedi une tentative d’immigration à 28 km au large du port de Laâyoune et interpellé 52 candidats, dont 09 femmes. Deux groupes de migrants composés de 56 individus, qui s’apprêtaient à prendre le large, ont été arrêtés le lendemain à Laâyoune. Les services de sécurité ont également déjoué le même jour deux tentatives d’immigration clandestine dans la commune de Foum El Oued, ayant permis l’interpellation de 28 candidats.

Eliminatoires Mondial-2022: Carton plein du Maroc

La sélection marocaine de football, assurée de la qualification pour le 3e tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football prévu au Qatar, a battu son homologue guinéenne sur le score de 3 buts à 0, mardi à Rabat, en match comptant pour la 6è journée du Groupe I.Ryan Mmaee a ouvert le score pour la sélection marocaine sur penalty (21e), avant de revenir à la charge pour inscrire son 2ème but par une belle frappe qui s’est logée au fond du filet du gardien Moussa Camara (29e).

Ayoub El Kaabi a scellé le sort du match en inscrivant la 3ème réalisation des Lions de l’Atlas à la 60e minute.

Grâce à cette victoire, les Lions de l’Atlas ont signé un carton plein et a confirmé ainsi sa domination du football africain.

Auteurs d’un parcours sans faute, les Lions de l’Atlas, leaders du groupe I avec 18 points, avaient déjà assuré leur qualification pour le dernier tour qualificatif au mondial du Qatar dès la 4e journée.

La Guinée (4 pts) occupe la 3e place, devancée par la Guinée-Bissau, 2e, avec 6 unités, tandis que le Soudan ferme la marche du groupe avec 3 points.