Le Maroc et le Gabon se neutralisent et se qualifient pour les 8èmes de finale

Le Maroc et le Gabon ont fait match nul (2-2) mardi à Yaoundé (Cameroun) lors de la 3e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) de football. Les deux équipes assurent ainsi leur place en huitièmes de finale et le Maroc conserve sa première place dans le groupe C.Les Panthères ont ouvert la marque grâce à un but signé Jim Allevinah (22e), alors que les Lions de l’Atlas ont égalisé suite à un penalty provoqué et transformé par Sofiane Boufal (74e). A la 81e minute, Aaron Boupendza a redonné l’avantage aux Gabonais. Trois minutes plus tard, Achraf Hakimi a remis les pendules à l’heure d’un superbe coup franc.

Au terme de cette journée, le Maroc termine premier de ce groupe avec 7 points, devançant son adversaire du jour (5 pts). Le Maroc et le Gabon sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match de ce groupe, les Iles Comores (3e/3 pts) ont réalisé leur première victoire en phase finale de la CAN aux dépens du Ghana (3-2). Les Black Stars ferment la marche de ce groupe (1 pt) et quittent le tournoi.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement de l’initiative « Morocco Tech », les cotisations des médecins libéraux à l’AMO et le nouveau modèle de développement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de l’initiative de Morocco Tech, souligne qu’il s’agit d’une nouvelle marque nationale chargée de la promotion de la production digitale nationale et qui a pour ambition d’enclencher une dynamique transversale qui bénéficiera à l’ensemble des écosystèmes.

Cette marque se veut comme le « terreau » qui devrait « favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme », capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel, juge l’éditorialiste.

Une mission qui s’annonce d’ores et déjà « ardue », vu la « faiblesse » des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie, fait-il remarquer, estimant que le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur, constate-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les cotisations des médecins libéraux à l’AMO, écrit que le revenu forfaitaire pour servir de base au calcul des cotisations a été arrêté à l’équivalent de 4 fois le smig pour un médecin généraliste, soit environ 8.000 DH par mois, et 5,5 fois le smig pour un spécialiste, soit environ 15.000 DH par mois.

Les médecins libéraux soutiennent que les niveaux de cotisations et de revenus estimés vont les pénaliser, car inéquitables en comparaison avec d’autres professions libérales, constate le journal.

Or, pour ce qui est de l’iniquité, il s’agit là d’une donnée naturelle incontournable inhérente au principe de la solidarité qui est l’essence même de tout régime de couverture maladie et de retraites, relève-t-il, soulignant que les filets sociaux sont par définition basés sur la solidarité entre générations et entre classes de revenus.

Il se trouve en plus que les médecins, étant donné la noblesse de leur profession, sont les mieux placés pour être aux premières lignes d’une cause éminemment humaine et sociale telle que la solidarité, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit qu’à l’heure où le pays met en branle une dynamique inédite qui nécessite l’implication, l’engagement et la vivacité de tous, « certaines situations nous renvoient hélas à nos véritables limites », dénonçant « l’irresponsabilité et du travail mal fait ou jamais achevé ».

Certes, le nouveau modèle de développement insiste sur une réorganisation innovante mettant le citoyen au centre des politiques publiques et permettant une desserte des services publics, et fait également mention d’approches de planification urbaine centrées sur la qualité du cadre de vie et sur la mixité sociale et fonctionnelle, mais pour parvenir à cette harmonie, il faudra éduquer, inculquer la beauté des choses, la fierté du travail bien fait ou encore le sens du devoir, à chacun des individus, préconise-t-il.

Maroc : le ministère de l’Economie et des Finances obtient la certification « Tier III Design »

Le ministère marocain de l’Economie et des Finance a obtenu, fin 2021, la certification « Tier III Design », une distinction remise par le prestigieux organisme « Uptime Institute » afin de s’assurer de la parfaite résilience de ses installations techniques.La norme Tier d’Uptime Institute est la norme mondialement reconnue pour la fiabilité et les performances globales des Datacenters avec plus de 2500 certifications de niveau délivrées dans plus de 110 pays.

« Face au développement considérable de ses systèmes d’information et au besoin de garantir leur continuité de services et d’améliorer la qualité de prestations rendues à ces différents partenaires et usagers, le ministère de l’Economie et des Finances a été l’une des premières administrations à mettre en place, en 2012, un Datacenter à la pointe de la technologie pour héberger ses propres infrastructures informatiques », indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.

Dans ce cadre, ce Datacenter a été conçu selon les normes internationales les plus exigeantes avec une architecture qui permet d’assurer une haute disponibilité de l’infrastructure informatique du ministère, précise-t-on.

Pour rappel, Uptime Institute est la référence internationale en matière de certification des DataCenters. Ses standards et normes ont été utilisés dans la conception, la construction et l’exploitation de milliers de Datacenters à travers le monde.

Attaque contre le territoire des Emirats : Le Roi Mohammed VI condamne vigoureusement cet acte abject

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, lundi au téléphone avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince Héritier d’Abu Dhabi et vice-commandant suprême des Forces Armées émiraties, suite de l’attaque ignoble perpétrée par les houthis contre le territoire des Emirats Arabes Unis.Lors de cet entretien, le Souverain marocain a condamné « vigoureusement » l’attaque ignoble perpétrée par la milice houthie et ses soutiens contre le territoire des Emirats Arabes Unis, indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a présenté, à cette occasion, ses sincères condoléances aux autorités et au peuple émiratis pour les pertes humaines, et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés, ajoute la même source.

Il a réitéré l’appui ferme du Maroc à « toutes les mesures prises par les Emirats Arabes Unis pour défendre leur territoire et la quiétude de leur population face aux attaques ignobles de la milice houthie et ses soutiens ».

« Dans le cadre de la tradition de solidarité constante et agissante entre les deux pays frères, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a assuré SA Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane que le Royaume se tiendra toujours aux côtés des Emirats Arabes Unis et apportera toutes les formes de soutien à ce pays frère pour la défense de sa sécurité nationale et la protection de ses citoyens », conclut le communiqué.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la contrebande, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre la contrebande, écrit que la fermeture des frontières a induit un environnement plus propice à une concurrence loyale, de telle sorte que des ex contrebandiers payent même les droits et taxes, mais la guerre n’est pas pour autant gagnée face à un phénomène qui se compte à coup de milliards de dirhams.

La lutte contre la contrebande doit être « globale » et « collective », étant donné que ce phénomène n’est pas seulement une affaire de contrôles douaniers, mais « pose aussi la question cruciale de la qualité et des normes des produits fabriqués localement », fait remarquer le journal.

Convaincre d’acheter « made in Morocco », c’est offrir des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés, à prix abordables, relève-t-il, notant que la grande bataille à remporter c’est de faire preuve d’« un savoir-faire compétitif, offensif, capable d’aller conquérir des parts de marché, à l’export notamment ».

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que le pic de la vague Omicron devrait être atteint cette semaine à en croire les premières projections du Comité scientifique et du ministère de la santé, précisant que la courbe épidémiologique devrait s’inverser dans quelques jours pour entamer sa phase descendante.

Depuis le début de cette pandémie, le Maroc, comme d’autres pays, a testé ses défenses, s’est ingénié à trouver des réponses et, in fine, a pu construire un dispositif de riposte globalement résilient, constate la publication.

Le retour à la vie normale et l’accalmie seront une étape de reconstruction de l’économie, certes, mais devront aussi être mis à profit pour améliorer le système et être encore et parfaitement prêt à affronter une autre crise sanitaire majeure, note-t-il.

+Assabah+, qui cite plusieurs spécialistes, relève que l’entrée des touristes et des MRE au Maroc dans les conditions sanitaires d’usage ne risque pas de rendre la situation épidémiologique beaucoup plus grave qu’elle ne l’est déjà.

Manifestement, l’interdiction aux étrangers d’entrer au Maroc n’a plus de sens. Et a fortiori quand il s’agit de Marocains encore bloqués à l’étranger ou des MRE qui s’impatientent de rentrer chez eux. En tout cas, c’est l’avis du professeur Azeddine Ibrahimi, cité par le quotidien.

Selon ce spécialiste, maintenant que l’évolution de l’épidémie et de sa troisième vague qui frappe le Maroc est au stade que l’on sait, il serait opportun de rouvrir les frontières, tout en maintenant, bien sûr, les dispositions de sécurité déjà en vigueur avant leur fermeture.

Pour le directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, il serait temps de rouvrir les frontières tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Laquelle politique, explique le journal, priorise certes la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique. Or, la fermeture totale et prolongée présente justement un coût très élevé, observe ce spécialiste.

+L’Opinion+, qui revient sur le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir, écrit qu’en cette période sinistrée où les opérateurs touristiques nationaux appellent de tous leurs voeux à une réouverture urgente de l’espace aérien, un tel événement « ne peut être que de mauvais augure ».

Le quotidien souligne que l’enquête policière est en cours et que les premières constatations penchent plus vers la thèse d’un acte irréfléchi commis par un forcené.

Economie, politique et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la marque « MoroccoTech », la question de l’intégrité territoriale, l’action du gouvernement, la problématique de l’inflation et les relations Maroc-Maurice, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclinaison d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.

+Challenge+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale, écrit que le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans le processus onusien, qui écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années.

A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations, relève l’éditorialiste.

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, irréversible, est décisive, estime-t-il, faisant remarquer que quelles que soient les alternances à Washington, « on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité ».

+La Vie Eco+, qui aborde l’action du gouvernement, souligne que l’exécutif n’a pas tardé à passer à l’acte pour le très attendu programme « Awrach », destiné à créer des emplois en urgence pour les catégories prioritaires, surtout celles qui ont été les plus impactées par la crise sanitaire.

Quand bien même il s’agirait d’emplois temporaires, ce dispositif permettra d’apporter une précieuse bouffée d’oxygène à quelque 250.000 familles qui n’ont plus de sources de revenus, relève l’hebdomadaire.

Mais ce n’est pas tout, car le gouvernement veut apparemment faire d’Awrach un dispositif tremplin en le mettant à profit pour de l’apprentissage, puisque six mois d’accompagnement seront assurés aux bénéficiaires pour leur donner des outils dans des métiers et des domaines comme les services aux familles et aux individus, ajoute-t-il.

Bien au-delà de sa fonction de dispositif d’urgence, s’il doit aider des milliers de jeunes chômeurs à s’insérer durablement dans la vie active en les faisant passer du statut de personnes en marge de la société à celui d’acteurs très utiles à la communauté, estime-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de l’inflation, écrit que le pouvoir d’achat des Marocains « s’érode sensiblement » dans un contexte marqué notamment par une hausse quasi généralisée des prix.

Quoique le gouvernement ait alloué 16 milliards de DH pour soutenir le pouvoir d’achat, le ressenti des ménages est autre, d’autant que ce montant est uniquement destiné à garantir la stabilité des produits subventionnés alors que le panier de la ménagère le plus élémentaire compte au moins une quarantaine de produits de large consommation, fait savoir la publication.

Néanmoins, cette hausse des prix s’explique par la flambée des prix des produits alimentaires et produits énergétiques dans le monde, dans un contexte marqué par une poussée de la reprise économique qui a entraîné de fortes distorsions entre l’offre et la demande, explique-t-il, notant que ce phénomène est mondial.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc et la République de Maurice ont convenu d’initier une nouvelle dynamique de coopération sectorielle en invitant les ministres des deux pays à interagir en vue d’évaluer la mise en œuvre des accords précédemment signés et d’identifier conjointement les actions et projets à entreprendre dans les secteurs clé, tels que la santé, les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Cette volonté a été exprimée lors d’un entretien, vendredi par visioconférence, entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, et son homologue mauricien, Alan Ganoo. Les deux ministres se sont réjouis des relations d’amitié existant entre les deux pays, soulignant leur volonté partagée de procéder à une dynamisation de la coopération bilatérale.

Le Maroc et Burkina Faso déterminés à renforcer davantage leur coopération multidimensionnelle

Le ministre marocain des Affaires étrangères, a eu, vendredi, un entretien téléphonique avec la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly.Au cours de cet entretien, les deux ministres se sont félicités de l’excellence des liens de fraternité, de solidarité et de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso et qui se sont consolidés conformément aux Hautes Orientations du Roi Mohammed VI et du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

A cette occasion, les deux ministres ont renouvelé la ferme détermination commune à renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération multidimensionnelle dans divers secteurs d’intérêt commun sur les plans bilatéral, régional et international.

Ils ont également convenu d’étendre leur collaboration à de nouveaux domaines de coopération, notamment les volets économique, scientifique, technique et culturel, ainsi qu’en matière de sécurité, de défense et de lutte contre le terrorisme et le radicalisme, pour le bénéfice mutuel des deux pays.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé au Maroc et les enjeux de la reprise d’activité de la raffinerie de la Samir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le secteur de la santé au Maroc, notamment la problématique du manque de personnel médical, écrit que pour combler le déficit actuel en médecins et infirmiers dans les hôpitaux, il faudrait une trentaine d’années à raison de 1.200 médecins formés dans les Facultés de médecine du Royaume.

Plusieurs raisons sont à l’origine de cette situation, dont la migration des médecins vers l’étranger, estime le journal, soulignant la nécessité d' »inverser la courbe de la fuite des cerveaux » en ouvrant le secteur de la santé à l’investissement et aux praticiens étrangers.

Mais, ce schéma de l’ouverture sur l’investissement étranger et les compétences extérieures est un « schéma d’appoint », car il ne peut se substituer à l’hôpital public, aux centres de santé de proximité, des villes, villages et autres hameaux éloignés, fait-il remarquer.

C’est pourquoi l’amélioration des salaires et des conditions de travail dans le secteur de la Santé s’avère en réalité la seule solution « viable » et « pérenne » afin de lutter contre la fuite économique des cerveaux, sans oublier la formation, l’environnement matériel à mettre en place par la construction d’hôpitaux et les équipements nécessaires à la pratique médicale, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la reprise d’activité de la Samir, écrit que l’arrêt d’activité, depuis 2015, de cette entreprise marocaine spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers a provoqué de multiples dommages à plusieurs niveaux, notamment sur les plans de sécurité énergétique du Royaume et de la rentabilité de cette entité névralgique de l’économie nationale.

Le gel de l’activité de cette raffinerie a causé la flambée du coût des hydrocarbures sur le marché intérieur, participé à la dégradation de la cadence économique et commerciale et affecté aussi bien les conditions des salariés que les petites entreprises de sous-traitance, constate le quotidien.

Face à cette situation déplorable, il serait inadmissible que le nouveau gouvernement « se calque sur la posture de son prédécesseur », souligne-t-il, estimant capital de se pencher pour de bon sur ce dossier qui revêt une « priorité sans précédent », puisqu’il est question de recouvrer le rôle capital de la compagnie en termes de rééquilibrage et de recadrage de la politique énergétique nationale.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Maroc: le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara s’entretient avec le ministre marocain des AE

Arrivé hier mercredi à Rabat, première étape de sa tournée régionale, le nouvel émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Staffan de Mistura s’est entretenu ce jeudi avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui était accompagné du Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilal.Il s’agit de sa première visite dans la région, depuis sa nomination en octobre dernier pour parvenir à une solution au différend régional sur le Sahara, qui empoisonne les relations entre Rabat et Alger.

Elle s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, adoptée le 29 octobre 2021, dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.

Lors de ces entretiens, les responsables marocains ont réitéré les fondamentaux de la position marocaine telle que rappelée dans les discours Roi Mohammed VI à l’occasion des 45ème et 46ème anniversaires de la Marche Verte.

En effet, le Souverain avait réaffirmé l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’Autonomie, dans le cadre du processus des tables rondes, en présence des quatre participants.

Mais la tâche ne sera pas facile pour le nouvel émissaire qui ira, après cette rencontre avec Bourita, à la rencontre des séparatistes du Front Polisario puis à Alger et à Nouakchott. En effet, l’Algérie, considérée par Rabat comme partie prenante à ce différend régional, refuse une reprise de négociations sous formes de tables rondes. Alger avait informé, en octobre dernier, le Conseil de sécurité de son opposition au format de tables rondes en le qualifiant de  » contreproductif ».

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs, l’économie nationale, les enjeux de l’investissement au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a lancé mercredi le programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs dans des chantiers temporaires, au cours des années 2022 et 2023.

Ce programme se décline en deux volets. Le premier regroupe les chantiers globaux temporaires activés progressivement au cours de l’année 2022, avec la fin d’année comme perspective pour atteindre les objectifs fixés. A ce titre, il est question de répondre aux besoins des citoyens en matière d’infrastructures et de mettre en oeuvre des travaux et activités à caractère temporaire qui s’inscrivent dans le cadre de l’utilité publique et le développement durable. Ce volet s’adresse à environ 80% du nombre total des bénéficiaires du programme.

Le second volet s’articule autour des ateliers d’appui à l’intégration durable au niveau national et est destiné aux 20% bénéficiaires restant. L’objectif est de renforcer les services qui connaissent un certain déficit au niveau de certaines régions, notamment l’alphabétisation, l’enseignement primaire ou encore la prise en charge des personnes âgées.

Pour le lancement du programme Awrach en 2022, le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 2,25 milliards DH (1 euro = 10,54 DH).

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’économie nationale, écrit que le Maroc est déjà engagé dans un processus de réformes et un sprint où il devra diversifier ses sources de croissance, créer de la richesse et mieux la répartir.

Certes il compte des avantages comparatifs importants notamment en matière d’infrastructures, de stabilité macroéconomique et d’un solide système financier, mais le revers de la médaille, ce sont encore les lacunes sur le capital humain, l’accès aux technologies ou le fonctionnement du marché du travail, déplore le quotidien.

Cette année s’annonce cruciale et mérite une mobilisation générale tant elle engage des efforts supplémentaires sur tous les fronts, estime-t-il, soulignant qu »ouvrir et soigner l’économie et tous ses satellites, c’est augmenter l’égalité des chances et donc forcément c’est de la compétitivité et de l’innovation ». +L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’investissement au Maroc, souligne qu’en l’espace de deux décennies, le Royaume a franchi des pas de géant dans l’amélioration de l’environnement des affaires et particulièrement en termes d’investissements consentis, notant que le taux d’investissement au Maroc équivaut à 30% du PIB, alors que la moyenne mondiale s’établit à 20%.

Toutefois, la stratégie adoptée par le Royaume devrait faire passer la part du privé à deux tiers de l’investissement total en 2035 et adopter une répartition territoriale juste de ces investissements de manière à assurer une équité territoriale, relève l’éditorialiste.

Autre objectif de taille : arrimer les futurs bassins industriels aux nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée, à l’image du renouvelable et des technologies de l’information, ajoute-t-il.

Pour concrétiser les objectifs, il souligne la nécessité de faire une rupture avec le mode de fonctionnement en silo, en mettant en place de réelles synergies entre les opérateurs économiques, les universités et les centres de formation professionnelle.

Maroc: lancement d’un nouveau programme destiné à créer 250.000 emplois directs pour 213 millions d’euros

Créer un total de 250.000 emplois directs dans le cadre des chantiers publics temporaires. Tel est l’objectif du programme « Awrach », dont la circulaire de lancement a été signée ce mercredi par le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch.Ces emplois devront être créés durant 2022 et 2023, précise un communiqué du département du chef du gouvernement. Dans le détail, le programme « Awrach » comprend deux volets, dont un volet principal relatif aux « chantiers généraux temporaires » et le deuxième concerne les chantiers visant à promouvoir l’inclusion durable à l’échelle nationale, précise le communiqué. Et d’ajouter que près de 250.000 personnes bénéficieront de ce programme tout au long de la période de sa mise en œuvre en 2022 et 2023.

Ces contrats seront conclus par des associations, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et des contrats de travail, notamment en faveur des personnes ayant perdu leur travail à cause de la pandémie du Covid-19 et celles ayant des difficultés d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Le programme « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du programme gouvernemental 2021-2026 en ce qui concerne l’accompagnement des personnes ayant perdu leur emploi et trouvent des difficultés pour accéder aux opportunités d’emploi.

L’idée est asussi de permettre aux bénéficiaires d’ateliers d’appui à l’inclusion durable d’une intégration d’une durée d’au moins de 24 mois avec un revenu au moins égal au SMIC, de bénéficier de la couverture sociale y compris les allocations familiales conformément aux lois et règlement en vigueur, d’acquérir une expérience professionnelle, relevant que l’Etat va accorder aux employeurs une subvention incitative pour stimuler l’emploi d’un montant de 142 euros (1.500) dirhams par mois pendant une durée de 18 mois pour chaque bénéficiaire.

Le Maroc et le Portugal signent un accord sur le recrutement des travailleurs marocains

Le Maroc et le Portugal ont signé, mercredi, un accord sur l’emploi et le séjour des travailleurs marocains au Portugal, qui s’inscrit dans la dynamique de modernisation des instruments de partenariat entre les deux pays.Paraphé à l’issue d’un entretien par visioconférence entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita et son homologue portugais Augusto Santos Silva, cet accord vise à répondre de manière efficiente à la demande croissante des travailleurs marocains de bénéficier des opportunités de travail offertes au niveau du tissu économique portugais.

L’accord vise à définir les procédures d’admission et de séjour applicables à des citoyens marocains pour l’exercice d’une activité professionnelle au Portugal, et aussi à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la gestion des flux migratoires réguliers.

De ce fait, un certain nombre de dispositions sont stipulées par cet accord, notamment le processus de sélection et de recrutement des travailleurs, les conditions générales de travail et de formation, le regroupement familial et la sécurité sociale et l’imposition.

En vertu de cet accord, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) et son homologue portugais l’IEFP seront chargées de la mise en œuvre de ses dispositions, sous la supervision des autorités gouvernementales concernées.

Deuxième du genre signé par le Portugal (le premier avec l’Inde), l’accord prévoit l’instauration d’une Commission mixte composée de représentants des autorités compétentes des deux parties (Emploi et Services consulaires) en vue d’assurer le suivi et l’échange d’informations régulières.

A noter que lors de leurs entretiens par visioconférence, Bourita et Augusto Santos Silva se sont accordés à faire de la 14ème session de la Réunion de Haut Niveau, prévue au Portugal, une occasion pour donner aux relations bilatérales une impulsion à la hauteur des ambitions partagées, à travers l’exploration de nouvelles opportunités et la création des synergies en termes de chaines de valeurs, promotion des investissements et coopération triangulaire.

Dans le domaine économique, le Maroc et le Portugal ont renforcé leurs relations par la création en novembre dernier d’un conseil d’affaires qui s’assigne pour objectif de recentrer les priorités, de consolider les acquis et d’explorer de nouvelles pistes novatrices pour un partenariat économique avancé.

Maroc: la Banque mondiale appelle à la mode en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux »

La mise en œuvre soutenue d’un programme de réformes diversifié et ambitieux sera essentielle pour l’économie marocaine afin de parvenir à une croissance généralisée et à la création d’emplois, recommande un rapport de la Banque mondiale publié ce mercredi sur la situation économique au Maroc.Le rapport analyse les performances de croissance de l’économie marocaine au cours des dernières décennies.

 » Jusqu’à présent, l’accumulation de capital fixe a été le principal moteur de la croissance, avec des gains de productivité limités et une contribution insuffisante de la main d’œuvre malgré une situation démographique favorable », constate la Banque mondiale. 

Le rapport présente des simulations reflétant l’impact de diverses options politiques sur la croissance économique au Maroc. Selon ces simulations, la mise en œuvre soutenue d’un vaste programme de réformes, visant à fortifier le capital humain, la participation économique et la productivité des entreprises, sera cruciale pour atteindre les de croissance ambitieux fixés par le Nouveau Modèle de Développement. 

Pour l’institution financière, un tel programme favorisera le déblocage du potentiel de productivité du Maroc, et permettra aux jeunes et aux femmes d’accéder au marché du travail, en plus d’améliorer le profil de formation des travailleurs. 

Le rapport analyse également la performance de l’économie marocaine en 2021 qui a montré un taux de croissance projeté de 5,3 %. Une performance exceptionnellement forte du secteur agricole marocain, un recul temporaire de la pandémie, la relance de la demande extérieure en matière d’exportations industrielles et agricoles, ainsi que des politiques macroéconomiques favorables constituent les principaux moteurs d’une reprise marquée mais inégale après la crise de la Covid-19. 

Selon la Banque mondiale, la reprise en cours commence à inverser l’impact social de la pandémie. Le rebond cette année de la production agricole a entraîné une baisse rapide du chômage dans les zones rurales, alors que dans les zones urbaines, les indicateurs du marché du travail n’ont commencé à rebondir qu’au troisième trimestre 2021, peut-on lire dans le document. 

Après avoir culminé à environ 6,4 % en 2020, les taux de pauvreté pourraient attendre jusqu’à 2023 avant de revenir aux niveaux de 2019, et ce, malgré les effets des programmes de transferts monétaires du gouvernement initiés pendant le confinement, ajoute la Banque mondiale. 

Mais la Banque mondiale se montre moins optimiste pour l’année 2022. « Après des récoltes exceptionnelles en 2021, la production agricole devrait se contracter légèrement à l’avenir, contribuant à un ralentissement de la croissance du PIB à 3,2 % en 2022, avant une reprise progressive attendue », a-t-elle conclu.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cryptomonnaie, les transferts des Marocains du monde et la situation épidémiologique.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la cryptomonnaie s’est invitée au débat lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances, a été interpellée quant à l’usage formel de la monnaie virtuelle au niveau national et la vision du gouvernement dans ce sens. La réponse de la ministre à ce sujet a été brève et concise. Se référant à Nadia Fettah Alaoui, son département examine conjointement avec la Banque centrale et les autres partenaires institutionnels internationaux la faisabilité réglementaire de cet usage.

Elle a rappelé les recommandations du ministère de l’économie et des finances, de la Banque centrale et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux qui, dans un communiqué conjoint émis en 2017, avaient mis en garde contre les dangers afférents à l’usage des monnaies comme mode de paiement, notamment son usage à des fins illicites en termes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les transferts des Marocains du monde ont atteint 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) l’année dernière, a indiqué lundi le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Le ministre, qui répondait à une question au parlement, a fait savoir que les transferts d’argent de la diaspora marocaine sont passés de 70 milliards DH en 2020 à 100 milliards DH en 2021, malgré les répercussions de la pandémie du Covid-19.

+Al Ahdath Al Maghribia+ prévoit une flambée, dans les prochains jours, des cas positifs au variant Omicron pouvant atteindre les 300.000. Ce pic est attendu dans la semaine allant du 17 au 23 janvier courant.

Ce chiffre, qui peut sembler exagéré, trouve son explication, selon des spécialistes, cités par le journal, dans l’évolution actuelle de la pandémie au Maroc. Ainsi, chaque 30 personnes contaminées peuvent contaminer plus de 10 autres personnes, ce qui signifie une multiplication exponentielle des cas positifs. Cette même évolution s’applique également aux cas les plus graves et au nombre de décès.

La publication, rappelle que le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, avait mis en garde contre la situation pandémique au Maroc, qu’il a jugée préoccupante suite à l’explosion du nombre des contaminations au variant Omicron.

Le ministre a également mis en garde contre une erreur courante chez l’opinion publique, et qui voudrait qu’Omicron serait moins mortel que le Covid-19, alors qu’il risque d’être fatal pour des personnes à la santé déjà fragile. Surtout que 90% des contaminations au Maroc sont actuellement dues à Omicron, un pourcentage qui peut passer à 100% dans de brefs délais.

Maroc: les médicaments anti-Covid disponibles en quantités suffisantes (ministère)

Les médicaments essentiels prescrits dans le cadre du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas Covid-19 sont disponibles en quantités suffisantes pour couvrir la demande, a indiqué mardi le ministère marocain de la Santé et de la protection sociale.Dans un communiqué, le ministère a rassuré les citoyens sur le stock national de médicaments du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas de coronavirus, affirmant que les quantités disponibles de ces médicaments, notamment la chloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C, la vitamine D, le paracétamol et l’héparine, sont suffisantes pour satisfaire la demande.

Il a à cet égard démenti les informations erronées rapportées par certains médias et réseaux sociaux, selon lesquelles les médicaments prescrits dans le protocole thérapeutique national Covid-19 feraient l’objet d’une pénurie excessive ou d’une rupture de stock dans les pharmacies.

S’agissant des carences enregistrés pour certains médicaments contre le rhume, le département a expliqué qu’il existe de nombreux traitements génériques fabriqués localement qui sont en mesure de couvrir cette pénurie, dans le droit fil de la politique du ministère visant à encourager l’industrie locale et les médicaments génériques.

En outre, le stock national de médicaments au Maroc fait l’objet d’un contrôle strict et permanent, a assuré le ministère, rappelant que le stock des médicaments essentiels est soumis à un contrôle hebdomadaire de l’Observatoire national du médicament et des produits de santé, relevant de la Direction du médicament et de la pharmacie. D’où une intervention proactive et immédiate en cas de problème, notamment dans le contexte marqué par la propagation du variant « Omicron », coïncidant avec la saison grippale.

Le Maroc plaide pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant entre l’UE et l’Afrique

Le Maroc a plaidé, lundi, pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant entre l’Union européenne (UE) et le continent africain, au moment où la France prend pour six mois la présidence tournante du Conseil de l’UE. »Il est nécessaire de définir ensemble un pacte commercial et industriel commun basé sur les atouts de l’Europe en tant que puissance industrielle renouvelée et innovante et l’Afrique qui offre des relais de compétitivité décarbonnée en termes de production, d’innovation et de services », a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, dans une intervention par vidéo, à l’ouverture d’une conférence internationale sur le thème « Relations commerciales Union européenne-Afrique : vers de nouveaux partenariats », tenue lundi sous format hybride à Paris et qui a donné le coup d’envoi de la présidence française du Conseil de l’UE.

Le responsable marocain a insisté également sur la nécessité de revoir les accords d’association conclus entre l’UE et les pays du sud de la Méditerranée ont plus de 25 ans.

Selon Mezzour, il est indéniable que ces accords ont favorisé l’accroissement des relations commerciales et les investissements entre l’Afrique et l’Europe, comme il est indéniable que l’UE est un partenaire majeur du développement du continent. « Cependant, nous constatons aujourd’hui une accélération de la tectonique mondiale industrielle et commerciale, accompagnée du resserrement des chaines de valeur, de nouveaux enjeux de souveraineté ou encore de la mise en application de mesures visant à atteindre la neutralité carbone ».

Il a relevé dans ce contexte que dans le cadre de l’agenda 2063, la zone de libre- échange continentale (AZLECAF), illustre la volonté du continent à promouvoir les relations commerciales intercontinentales et à stimuler son développement industriel. Mais, « pour réussir à décarboner, renforcer le tissu industriel, améliorer la compétitivité des entreprises africaines et créer des emplois de part et d’autre de la Méditerranée, nous devons construire un nouveau partenariat gagnant-gagnant », a estimé le ministre marocain pour qui « la coopération Nord-Sud-Sud se doit d’être plus ambitieuse ».

Et d’ajouter que cette coopération Nord-Sud-Sud doit aussi s’inscrire dans une approche conjointe et complémentaire avec notamment le maintien et le développement des industries européennes installées en Afrique, une relocalisation des chaînes de valeur asiatiques dans l’espace euro-méditerranéen -Afrique capitalisant sur la proximité géographique, les coûts logistiques réduits, un gain en compétitivité, ainsi que la réduction de l’empreinte environnementale.

Toujours dans le cadre de cette coopération Nord-Sud-Sud, il faudra aussi veiller à la mise en place de filières industrielles innovantes conjointes favorisant notamment l’industrie 4.0, la mobilité durable et la transition énergétique et à assurer un meilleur accès au marché européen pour les produits africains à travers une harmonie entre les cadres juridiques régissant les échanges commerciaux, une intégration verticale Europe-Afrique et un accompagnement pour la mise en conformité des produits africains aux réglementations techniques.

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, l’utilisation des cryptomonnaies, le passage au vert du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain et les investissements directs étrangers au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, écrit qu’en confirmant, une fois de plus, son option pour un partenariat plus solide et approfondi avec le Maroc, la Chine assoit davantage la vocation du Royaume comme un hub économique régional et continental, estimant que les Chinois, pour être déjà bien implantés dans beaucoup de régions en Afrique, ont probablement pu constater sur le terrain que le Maroc constitue un allié de taille dans le continent.

Mais cette vocation de hub ne peut être pleinement exploitée par le Maroc que s’il dispose réellement lui-même d’un tissu productif plus dense et plus performant à même de permettre une création de valeur ajoutée pour les deux partenaires, constate la publication.

Le partenariat avec une puissance industrielle comme la Chine est une précieuse opportunité pour le Maroc en termes de business, certes, mais il doit aussi servir de levier pour opérer les transferts de technologies et de savoir-faire nécessaires à la transformation à terme de son industrie, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’utilisation des « cryptomonnaies « , souligne que si les cryptoactifs connaissent une explosion sans précédent dans le monde, surtout depuis le confinement de 2020, au Maroc, ils se retrouvent face à un “rempart juridique” qui les empêchent de connaître l’essor dont ils bénéficient dans d’autres marchés.

Mais malgré les interdictions, d’aucuns prennent la voie de l’investissement en crypto-monnaie, classant le Royaume à la 24ème place mondiale en matière de transactions, relève le quotidien.

Et si la Banque Centrale “marche sur la pointe des pieds” avant de légaliser la cybermonnaie, c’est que “le terrain est très miné”. Car, au final, il s’agit d’une monnaie virtuelle de citoyens, qui ne répond pas, ou du moins pas tout le temps, aux règles du marché financier, relève-t-il.

Des unités de compte privées, qui échappent au contrôle de l’État et de ses bras armés, rendent la garantie de la stabilité des prix, du niveau d’inflation ou encore celle des taux d’intérêt une mission ardue et mettent à risque la stabilité de l’économie réelle, explique-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Musée Mohammed VI d’Art moderne et Contemporain (MMVI) à Rabat sera le premier musée africain à intégrer une solution solaire avec un système intelligent de stockage et de gestion de l’énergie.

Cette initiative fera de ce Musée « le modèle parfait de l’alliance harmonieuse de l’art à la responsabilité environnementale », indique un communiqué conjoint de la Fondation Nationale des Musées (FNM) et de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport publié par le Fonds monétaire arabe qui a souligné que malgré la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19 et ses répercussions sur le commerce international, les flux d’investissements étrangers vers le Maroc ont connu, au cours de l’année précédente, une légère augmentation, par rapport à 2019.

Selon ce rapport, le volume des investissements directs étrangers au Maroc s’élevait à 1,763 milliard de dollars en 2020, contre 1,720 en 2019. Le rapport, basé sur les données de la CNUCED, a estimé que ce montant est cependant le plus faible des chiffres enregistrés entre 2014 et 2018, le Maroc ayant réussi à attirer près de 3,56 de dollars en 2018, 2,68 milliards de dollars en 2017, un total de 2,15 milliards de dollars en 2016, et 3,56 milliards de dollars en 2014.

Maroc: fermetures de classe et d’écoles après la découverte de plusieurs cas de Covid-19

Les fermetures des établissements scolaires au Maroc, où des cas de Covid ont été détectés cette semaine, se poursuivent. Ce lundi, c’est le lycée Jean Charcot à El Jadida qui a fermé ses portes suite à un dépistage établi par la délégation de la santé sur un échantillon de 45 élèves et 30 adultes du staff administratif et pédagogique, qui a permis l’identification de 22 cas de Covid-19 (15 parmi les élèves et 7 parmi le personnel administratif).Les cours seront donc dispensés à distance à partir de ce mardi 11 janvier avant de reprendre en présentiel le 18 janvier, a annoncé l’école aux parents d’élèves.

La reprise scolaire,  après deux semaines de vacances, est marquée par une forte augmentation des contaminations dans les rangs des élèves, poussant plusieurs établissements à suspendre les cours en présentiel.

La semaine dernière, le  collège Saint-Exupéry, le lycée André-Malraux et le lycée Descartes à Rabat, ainsi que le collège Louis Massignon et lycée Lyautey à Casablanca ont décidé de fermer leurs portes.

D’autres écoles préfèrent fermer les classes concernées par les cas de contamination au lieu de fermer complètement.

Ce lundi, le lycée Al Jabr Bouskoura a procédé à la fermeture d’une classe entière suite à la multiplication des cas testés positifs au Covid-19. « Aujourd’hui, nous enregistrons le troisième élève testé positif au Covid. (…) Les élèves de cette classe passent en enseignement distanciel immédiatement pour une période de 7 jours (jusqu’au 17 janvier 2022 inclus », a annoncé l’école aux parents d’élèves.

En dépit de cette hausse des contaminations dans les écoles, une fermeture généralisée des établissements scolaires n’est pas à l’ordre du jour. Le porte-parole du gouvernement a affirmé, jeudi dernier, qu’il n’est pas question de fermer toutes les écoles.

CAN-2021 : Le Maroc bat le Ghana (1-0)

La sélection marocaine de football a remporté son premier match de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) face au Ghana sur le score étriqué de 1 à 0, lundi à Yaoundé au Cameroun.L’unique réalisation de cette rencontre a été l’œuvre de Soufiane Boufal à la 83ème minute du jeu après une action du côté droit.

Les Lions de l’Atlas ont tenu leur rang malgré les nombreuses absences en attaque dues aux blessures et de cas COVID-19. L’autre match de ce groupe C ayant opposé le Gabon aux Comores s’est soldé en faveur des Panthères (1-0).

Pour rappel, le Maroc a remporté une seule fois cette compétition continentale. C’était en 1976 à Addis-Abeba.

Maroc/Gaz: Des « résultats encourageants » du forage Anchois- 2 (ONHYM)

L’Office marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a fait état lundi de « résultats encourageants » du forage Anchois- 2. »Suite aux résultats encourageants des études géologiques et géophysiques, il a été décidé de forer le puits dénommé Anchois – 2, celui-ci est situé à 38 Km au large de la ville de Larache et à 87 Km de la ville de Kenitra », indique l’Office dans un communiqué, notant que les travaux de forage ont démarré le 17 décembre 2021 pour atteindre la profondeur finale de 2.512 m le 31 décembre.

L’Office précise également que l’interprétation préliminaire des données confirme « la présence d’une accumulation de gaz au niveau du puits Anchois – 2 » sur une épaisseur nette totale de 100 m, répartie sur 6 zones, dont l’épaisseur varie de 8 à 30 m pour chacune.

En effet, les permis Lixus offshore, situés au large de Larache, ont été octroyés à l’ONHYM et à la société Britannique Chariot Oil & Gas le 30/05/2019, souligne la même source.

D’autres analyses plus approfondies seront entreprises afin d’affiner l’évaluation du potentiel gazier découvert, souligne l’Office.

Economie et administration au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la transformation de la finance au Maroc et la problématique de la lenteur de l’administration sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’intéresse au secteur de l’automobile au Maroc, notamment le segment électrique, écrit que bien que la vente des véhicules à motorisation alternative ait enregistrée, en 2021, une progression de 145%, cette performance se limite aux modèles hybrides avec 4.196 ventes contre 267 pour les électriques.

Pour la publication, le segment électrique reste très loin des tendances qu’il enregistre sous d’autres cieux, à cause notamment de la rareté de l’offre, des tarifs prohibitifs pour le pouvoir d’achat moyen et des mesures incitatives insuffisantes pour contrebalancer la cherté des modèles disponibles, sans oublier la lenteur des procédures au moment de passer commande et un réseau de bornes de recharge peu développé.

Le peu d’attrait des Marocains pour l’électrique ne serait donc pas dû à une barrière « idéologique », mais à une offre mal calibrée à leurs habitudes de consommation, estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la transformation de la finance au Maroc, indique que les métiers de la banque et de la finance sont en train de muter vers le tout digital, une “aubaine” synonyme de plus de clients, de flux, d’activité et donc de business.

Certes, depuis trois ans, les autorités du secteur bancaire au Maroc ont clairement pris le virage technologique en lançant la stratégie d’inclusion financière au cœur de laquelle se trouve la composante digitale, relève l’éditorialiste.

Mais durant ces trois ans, la profession, notamment les grands acteurs de la place, a visiblement opté pour une implémentation très progressive, la prudence étant une marque de fabrique connue du secteur bancaire, note-t-il.

Aujourd’hui avec le retour d’expérience de deux années Covid marquées par la ruée sur les solutions digitales et l’arrivée sur le marché d’acteurs technologiques nouveaux, dont des opérateurs télécoms, le secteur bancaire n’a d’autres choix que de s’approprier lui-même et sérieusement la fintech au risque de se voir doublé, préconise-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la lenteur de l’administration, tel que confirmé dans le dernier rapport du Médiateur du Royaume, souligne la nécessité de changer la « forte tension qui existe dans les rapports entre les citoyens et l’administration ».

Il y a certes des « soubresauts » de certains départements qui tentent de fonctionner autrement, mais d’autres « continuent à plomber les efforts”, à “donner le mauvais exemple d’immobilisme », à être « peu productifs », déplore le quotidien.

L’une des pistes que le Médiateur propose est d’adopter un texte législatif qui permettra à l’administration de présenter des excuses aux citoyens en cas de faute et de les indemniser lorsque la situation l’exige, rapporte-t-il.

Social, santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’Etat social, la gestion de l’épidémie de coronavirus, affectée par l’apparition d’un nouveau variant du virus, l’état de l’économie nationale et le coup d’envoi de la CAN au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+, qui relève l’absence du débat public, notamment sur l’Etat social, écrit que les objectifs conçus dans ce cadre « ne répondent pas à tous les besoins », car l’Etat social ne peut exister que si l’ensemble de la population vit en dehors de la précarité, non seulement médicale, mais aussi matérielle.

L’opposition, surtout celle qui se réclame de la social-démo- démocratie, sait très bien que la pierre angulaire ne peut être que l’extension des services publics, constate-t-il, faisant savoir que l’aide directe, les filets sociaux, sont bien évidemment une nécessité, mais, ils sont loin d’être la panacée.

« L’Etat social n’est pas un gadget. Il faut revoir toutes nos politiques publiques à l’aune de ce concept », recommande-t-il, appelant à un vrai débat pour renforcer la confiance des Marocains.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, sur fond de l’apparition du nouveau variant Omicron, estime que les indicateurs sanitaires se dégradent littéralement, avec une accélération fulgurante des contaminations, déplorant que l’inquiétude revienne, après une longue période où la plupart des citoyens ont négligé de façon coupable les gestes barrières, se sentant protégés parce que vaccinés.

Tout cela participe d’une certaine désorganisation sociale qui risque de s’amplifier. Car, le pic de la troisième vague de transmission liée au variant Omicron, qui a commencé la semaine du 13 au 19 décembre, ne devra être atteint que durant la semaine du 17 au 23 janvier 2022, explique la publicartion.

Malgré cette situation, pour beaucoup de citoyens, la suspension des vols ressemble de plus en plus à une réponse disproportionnée qui asphyxie l’économie nationale, au-delà de ses impacts sur les citoyens, rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui aborde la situation de l’économie nationale, impactée par la pandémie, écrit que la tâche du nouveau gouvernement, qui après avoir pris quelques mois pour affûter ses armes en vue de déployer un programme ambitieux pour de nombreux secteurs vitaux de l’économie nationale, risque d’être plus ardue que prévue.

Le soutien aux secteurs ravagés par l’impact de la pandémie, de l’aérien au tourisme en passant par la restauration ou l’artisanat, va certainement se prolonger pendant de longs mois avant que ceux-ci ne reprennent leur niveau d’activité d’avant crise, relève l’hebdomadaire, soulignant que la situation sanitaire mondiale et nationale est toujours très incertaine.

Il faudra donc continuer de s’armer de patience à titre personnel et de résilience à titre collectif, préconise-t-il.

+Al Massae+ rapporte que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé vendredi la suspension, à partir de lundi prochain et jusqu’à nouvel ordre, des visites familiales au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Dans un communiqué, la DGAPR précise que cette décision est liée aux derniers développements de la situation épidémiologique, suite à la hausse remarquable du nombre des contaminations au coronavirus en raison de l’apparition de nouveaux variants très contagieux. Cette décision s’inscrit dans le souci de veiller à la sécurité des prisonniers, des fonctionnaires et des usagers.

Côté sport, +Al Akhbar+ écrit qu’enfin ! Le coup d’envoi de la CAN sera donné ce dimanche sur la pelouse du stade d’Olembe près de Yaoundé, plus grande ville du Cameroun. Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu, après avoir été reportée une première fois à cause de coronavirus.

Elle a échappé de près à une annulation après un coup de pression formulé par l’Association des clubs européens qui réclamaient purement et simplement l’annulation de la CAN. Mais celle-ci aura finalement bien lieu, et on en connaît les raisons, rappelle le quotidien.

Outre le pays hôte, d’autres parties ont milité pour le maintien du championnat. C’est notamment le cas des diffuseurs TV qui risquaient eux aussi de perdre de grosses sommes d’argent, sachant que les droits de TV de la CAN ont rapporté à la CAF la somme de 70 millions de dollars.

Covid-19 : Le Maroc autorise l’utilisation d’urgence du médicament « Molnupiravir »

Le Maroc a autorisé l’usage d’urgence pour le Covid-19 de « Molnupiravir », devenant l’un des premiers pays au monde à approuver ce médicament antiviral du laboratoire américain Merck, a indiqué Mme Bouchra Meddah, Directrice du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé et de la Protection sociale.Il a été procédé d’une manière proactive au renforcement du protocole de traitement des patients atteints de Covid-19 par ce médicament, après son approbation, mardi dernier, par les membres du comité national scientifique et technique, dans le but d’endiguer les maladies respiratoires aiguës, a-t-elle déclaré.

Il a été prouvé que ce médicament est efficace et réduit de 50% le risque de cas graves et de décès, notamment s’il est administré dans les premiers cinq jours de l’infection, a souligné Mme Meddah.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a obtenu l’ensemble des documents et données, qui ont été minutieusement examinés pour vérifier que ce médicament est de bonne qualité et sans risque pour les patients, a assuré la responsable, ajoutant que des échantillons de ce médicament ont été analysés par le laboratoire national de contrôle des médicaments, qui a conclu au même résultat.

A l’instar de certains pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, ce médicament est autorisé pour le traitement des patients atteints de Covid-19 et plusieurs autres pays l’ont commandé pour le mettre à la disposition du public, a-t-elle relevé.

Ce médicament nécessite une ordonnance délivrée par un médecin et il est disponible dans les hôpitaux publics, les CHU et les cliniques privées, a-t-elle expliqué, précisant qu’il sera aussi livré aux pharmacies.

De même, Merck a autorisé plusieurs laboratoires à fabriquer des versions génériques pour permettre à tout le monde l’accès rapide à ce médicament, a-t-elle fait savoir.

Le ministère, rappelle-t-elle, incite les citoyens à accomplir leur schéma vaccinal et à se tenir aux mesures préventives afin d’endiguer le virus, surtout le variant Omicron qui se propage très rapidement et touche quelque 70 % des cas.

Maroc : Interpellation de 5 individus pour trafic de drogue et falsification de pass vaccinaux

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, entre les 3 et 5 janvier 2022, cinq individus pour leur implication présumée dans une affaire de trafic de drogue, d’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données et falsification de pass vaccinaux, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Cette opération sécuritaire conjointe a permis l’interpellation d’un fonctionnaire de police exerçant au district de sûreté de Mehdia et d’un infirmier en flagrant délit de transport de 338 kg de résine de cannabis à bord d’un véhicule léger à Timahdite.

Les recherches et investigations menées dans le cadre de cette affaire ont également permis l’arrestation du propriétaire du véhicule et d’un policier relevant du commissariat de Karia Ba Mohamed, outre un infirmier-major exerçant aux environs de Taounate, pour leur implication présumée dans ces actes criminels.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que parmi les individus interpellés figurent des personnes impliquées dans l’atteinte aux systèmes de traitement automatique des données en vue de falsifier les données des personnes vaccinées contre le Covid-19 et l’émission de faux pass vaccinaux, souligne la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire menée par la brigade nationale de la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent, poursuit le communiqué.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le message adressé au Roi Mohammed VI par le président d’Allemagne Frank-Walter Steinmeir, à l’occasion du nouvel an, la diplomatie marocaine et l’installation du Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité sur le terrorisme et les armes sont principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ relève qu’il s’agit d’un « signal fort d’apaisement » et de « renouveau » des relations bilatérales avec l’Allemagne qui vient d’être émis par son président, Frank-Walter Steinmeier.

Pour le Maroc, le message d’amitié doublé d’une invitation officielle adressée par le président allemand au Roi pour une visite d’État en Allemagne doit être apprécié et évalué à l’aune des anciennes fonctions occupées par l’actuel président, note le quotidien.

Ancien vice-chancelier et surtout ancien ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Steinmeier représente en effet la figure officielle idoine à même d’incarner une transition douce et progressive dans les relations entre les deux pays, explique-t-il.

Pour sa part, +Assahra Al Maghribia+ écrit que ce message, qui salue les vastes réformes lancées sous la conduite du Souverain, vient corroborer la « bonne réputation » dont jouit le Maroc auprès des plus anciennes démocraties, écrit de son côté.

Et l’invitation adressée par le président allemand au Souverain pour effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays » est la meilleure preuve que l’option idéale c’est de « se tourner vers l’avenir » pour les intérêts des deux pays, d’autant plus qu’il s’agit du Maroc qui est entré dans l’ère de la modernité et de la démocratie, avec la ferme volonté de ne plus revenir sur les démarches qu’il a entreprises, soutient le quotidien.

Il s’agit également d’un « moment décisif » où le Maroc et l’Allemagne présentent un « modèle » pour agir avec sagesse, gérer intelligemment les différends et même les crises, et envisager l’avenir autrement au lieu de rester prisonnier d’actions menées sur la base d’informations et idées erronées, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la diplomatie marocaine, écrit que depuis quelques années, le Maroc a effectué un virage stratégique dans sa politique diplomatique, en faisant le choix d’une « diplomatie agissante ».

Le Maroc a opté pour la diversification de ses partenariats internationaux en s’ouvrant sur de nouvelles contrées en Afrique mais également en Asie ainsi qu’en Amérique latine, constate le journal. L’autre aspect de cette stratégie a porté sur l’approfondissement et le renforcement des relations avec les partenaires historiques du Royaume toujours en Afrique mais également en Europe, au Moyen-Orient et bien évidemment l’Amérique du Nord, ajoute-t-il.

Avec les pays de l’Europe, les changements et réglages introduits par le Maroc sont en train d’apporter des résultats, relève-t-il, notant que les initiatives prises par l’Allemagne, qui veut approfondir le partenariat avec le Maroc, confirment cette tendance.

+Libération+ rapporte que le Comité national chargé de l’exécution des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec le terrorisme et la prolifération des armes et leur financement a été installé, mercredi à Rabat, en présence des hauts responsables des institutions concernées.

Le Comité est placé sous la présidence du ministre de la Justice et comprend parmi ses membres les représentants de 15 instances gouvernementales, judiciaires, sécuritaires et financières.

La mise en place de ce mécanisme juridique intervient dans le sillage du respect par le Royaume de ses engagements internationaux et de la mise en adéquation de son système avec les normes mondiales, essentiellement les résolutions du Conseil de sécurité et les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), appelant les Etats à se doter des dispositions et instructions efficaces pour l’application desdites sanctions, souligne la publication.

Maroc/Covid : Montée en flèche des nouveaux cas

Les cas de contamination au Maroc ont enregistré une montée en flèche ces derniers jours. Ce jeudi, le Royaume a recensé un total de 6.050 nouveaux cas en 24 heures, a annoncé le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien.Ceci porte à 983.629 le nouveau bilan d’infections depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 946.289 (+1.734), soit un taux de guérison de 96,2%.

Le nombre total des décès est passé à 14.883 (létalité 1,5%), avec 11 nouveaux cas enregistrés.

S’agissant de la campagne de vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.583.273, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 22.964.209, alors que 3.341.726 personnes ont eu trois injections.

Le Maroc compte 17.558 réfugiés à fin novembre 2021

Le Maroc pays compte 17.558 réfugiés et demandeurs d’asile à fin novembre 2021, selon les dernières statistiques du Haut-commissariat des réfugiés au Maroc (HCR), une structure publique chargée de la statistique.Dans les détails, les réfugiés syriens arrivent en tête avec un total de 5.040 personnes, suivis des yéménites 1.097 réfugiés. Viennent ensuite la République Centrafricaine (932), la Côte d’Ivoire (389), le Soudan du Sud (379), la Palestine (257), la République démocratique du Congo (192), le Cameroun (175), la Guinée (143), l’Irak (127), le Sénégal (106), le Mali (56), le Soudan (32) , le Nigeria (25) et la Gambie (2).

Notons que 24% de la population globale des réfugiés est constituée d’enfants âgés de 0 à 12 ans, soit un total de 2.210.

Selon les données du HCR, 27,5% étaient sans emploi, 9,6% sont des étudiants alors que 7,2% travaillaient dans le secteur primaire essentiellement dans l’agriculture et 1,7% étaient employés dans le secteur secondaire (industrie).

D’après le HCR, la ville de Rabat concentre le plus grand nombre de réfugiés avec un chiffre s’établissant à 1.373 à fin novembre 2021. Casablanca arrive en seconde position avec 942 réfugiés, suivie d’Oujda (854), Nador (676), Marrakech (511), Fès (480), Kénitra (426) et Meknès (422). Ces 8 villes accueillent 61,8% des réfugiés au Maroc. Le reste (3.508) est éparpillé dans les autres villes du Royaume.

Il est à souligner que 21,7% des réfugiés enregistrés auprès du HCR au Maroc, soit 1.998, ont des besoins spécifiques : 461 réfugiés avec une condition médicale sérieuse, 197 enfants dans des situations à risques, 68 personnes âgées à risque, 190 femmes dans des situations à risque.

Par ailleurs, les demandeurs d’asile sont toujours aussi nombreux. Leur nombre s’est établi à 8.410 à fin novembre 2021. Ces derniers proviennent majoritairement de la Guinée avec 2.360 demandeurs, suivis du Cameroun (1.056), Côte d’Ivoire (1.017), Sénégal (1.020), Soudan (782), Mali (748), Nigeria (410), République Démocratique du Congo (182), Gambie (120).

Le Maroc et la Chine signent la convention relative au Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route

Le Maroc et la Chine ont signé, ce mercredi, la convention relative au Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route entre le Maroc et la Chine.
Aux termes de cette convention, les deux parties entendent booster la coopération dans des domaines aussi divers que variés allant de l’industrie, au commerce en passant par l’éducation.

La convention a été signée, en visioconférence, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le vice-président de la Commission nationale chinoise de la Réforme et du Développement (NDRC), Ning Jizhe.

S’exprimant à cette occasion, Bourita s’est réjoui de la signature de cette convention, qui permettra aux relations bilatérales de passer à la vitesse supérieur. « Aujourd’hui, le « Plan de mise en œuvre conjointe de la Ceinture et de la Route entre le Maroc et la Chine nous permet de passer à un niveau supérieur d’engagement structuré, en mettant en place un cadre bien pensé, avec des principes clairs et des mécanismes solides », a t-il dit.

Et de préciser que ce Plan « fournit un outil complet pour la gestion stratégique et le déploiement concret d’un partenariat de grande envergure, allant du dialogue politique à la coopération sectorielle transversale », notamment dans une panoplie de domaines dont le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’énergie, la finance, et l’éducation. 

Dans le détail, la convention signée vise à favoriser l’accès aux financements chinois prévus par l’initiative « la Ceinture et la Route (Belt and Road Initiative –BRI) pour la réalisation de projets d’envergure au Maroc ou pour la facilitation des échanges commerciaux, l’établissement de joint-ventures dans différents domaines (parcs industriels, énergies, y compris énergies renouvelables).

En effet, le gouvernement chinois s’est engagé, en vertu de cette convention, à encourager les grandes sociétés chinoises à s’implanter et/ou à investir sur le territoire marocain (industrie automobile, aéronautique, high-tech et e-commerce, industrie agricole et textile…).

Par ailleurs, la convention porte également sur la coopération en matière de Recherche et Développement (technologie, énergie, agriculture, …), et la coopération technologique et technique, ainsi que la formation professionnelle.
Lancée en 2013 par le Président Xi Jinping, sous le nom de « One Belt, One Road », l’initiative la Ceinture et la Route (BRI) est à la fois un ensemble de liaisons maritimes et de voies ferroviaires entre la Chine et les pays adhérents.

Elle a pour ambition de promouvoir de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et les 140 pays y ayant adhéré. Elle est fondée sur le dialogue, le partenariat, l’apprentissage et l’inspiration mutuels plutôt que sur la confrontation et l’alignement.

Depuis son lancement, le Maroc a été le premier pays en Afrique à adhérer à l’initiative « la Ceinture et la Route ».
Le ministre marocain s’est d’ailleurs arrêté sur les relations privilégiées entre Rabat et Pékin, qui se sont consolidées après la visite du Roi du Maroc en Chine, en mai 2016, avec la signature de la Déclaration conjointe sur l’établissement du partenariat stratégique.

« Ce document reste, à ce jour, l’un des très rares instruments juridiques signés personnellement par le Souverain, ce qui témoigne de sa grande importance pour le Maroc », a souligné Bourita.Signée le Président Xi Jinping, ladite Déclaration a « insufflé une nouvelle dynamique à l’amitié maroco-chinoise », et a donné des résultats « tangibles » particulièrement sur le plan économique, selon Bourita qui cite notamment la croissance de 50 % des échanges commerciaux entre la Chine et le Maroc au cours des 5 dernières années (4 milliards de dollars en 2016 à 6 milliards de dollars en 2021).

Sur le volet des investissements, le responsable marocain a mis en avant la hausse substantielle des investissements chinois, avec plus de 80 projets en cours au Maroc, dont le méga-projet de la ville « Mohammed VI Tanger Tech », initié en avril 2019 à Pékin, en marge de la « Ceinture et Forum « route ».

Le secteur touristique n’est pas en reste. Selon Bourita, le nombre de touristes chinois a fortement augmenté, passant à 200 000 visiteurs en 2018, contre 10 000 seulement en 2015, et ce grâce à la décision royale d’exempter les citoyens chinois de l’obligation de visa.

Mais au-delà des relations bilatérales, le Maroc joue aussi un rôle crucial dans la consolidation du partenariat sino-africain.
« En s’associant au Maroc, la Chine s’engage avec un partenaire aussi désireux qu’elle de faire de la « Belt and Road Initiative », une réussite de coopération sud-sud », conclut Bourita.

De son côté, le vice-président de la Commission nationale chinoise de la Réforme et du Développement (NDRC), Ning Jizhe, a affirmé que l’initiative « la Ceinture et la Route » (BRI), porteuse d’un esprit de paix, de coopération, d’ouverture, d’inclusion, d’apprentissage et de bénéfices mutuels, permet au Maroc et à la Chine d’entamer une nouvelle ère de coopération.

M. Ning a souligné que cette initiative « donne un élan à une coopération plus profonde dans le domaine des infrastructures et au partage des bénéfices du développement », ce qui « marque une nouvelle ère dans la coopération entre la Chine et le Maroc ».

 Se félicitant de la fluidité de la consultation politique entre les deux pays, le responsable chinois a rappelé que le Président Xi Jinping et le Roi Mohammed VI ont élevé les relations diplomatiques bilatérales au rang de partenariat stratégique en mai 2016, précisant que le Maroc et la Chine ont signé le mémorandum d’entente sur l’initiative de la Ceinture et de la Route en novembre 2017, le Royaume devenant ainsi le premier pays maghrébin à rejoindre cette initiative.

 Se réjouissant de l’accroissement des échanges commerciaux, le responsable chinois a relevé que les investissements directs de la Chine au Maroc ont atteint 380 millions USD, précisant que la plupart de ces investissements sont dédiés aux infrastructures, aux pièces mobiles, aux télécommunications et à la pêche.

 En 2020, le commerce bilatéral a atteint 4,76 milliards, soit une hausse de 2% malgré la pandémie de Covid-19 et la récession du commerce international, a-t-il poursuivi.

 « Nous nous attendons à ce que le commerce dépasse le record de 6 milliards cette année. L’année 2021 devrait être une année d’abondance pour le commerce bilatéral », a-t-il noté.

 Évoquant la gestion de la pandémie, M. Ning a rappelé que la société Sinopharm et le gouvernement marocain travaillent en étroite collaboration pour promouvoir l’essai de phase III, l’approvisionnement et la production du vaccin Covid-19, soutenant que cette coopération insufflera une nouvelle dynamique à la relance économique et protègera le bien-être de la population.

La communication entre les peuples devient de plus en plus étroite, a expliqué le responsable chinois, relevant que « depuis le début de la pandémie de Covid-19, les peuples de nos pays se soutiennent et sont solidaires les uns des autres ».

 « Le Maroc est le seul pays de la région à disposer de trois instituts Confucius et il aide à cultiver de nombreux émissaires civils de l’amitié entre la Chine et le Maroc » a-t-il dit.

Afin de promouvoir le développement de qualité de la BRI et la coopération concrète dans divers domaines, les gouvernements chinois et marocain ont œuvré ensemble pour l’implémentation de ce Plan de la BRI.

 Ce plan définit la feuille de route globale, à plusieurs niveaux et dans plusieurs domaines, pour approfondir la coopération bilatérale, a-t-il indiqué.

 « Nous espérons que nous pourrons maintenir un contact étroit, consolider la mise en œuvre du plan, obtenir des résultats plus tangibles et insuffler un nouvel élan au développement de qualité de la BRI entre la Chine et le Maroc à l’avenir », a-t-il conclu.

L’Allemagne veut sceller un nouveau partenariat avec le Maroc

Après plus de dix mois de rupture diplomatique, l’Allemagne a officiellement tendu la main au Maroc à travers un message adressé par le président allemand, Frank Walter Steinmer, au Roi Mohammed VI à l’occasion du nouvel an.Dans ce message, le président allemand a invité le Souverain marocain à effectuer une « visite d’Etat en Allemagne », afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays ».

Sur le dossier du Sahara, Frank Walter Steinmer affirme que Berlin « considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme un effort sérieux et crédible, et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional. Et de rappeler « le soutien de son pays depuis de nombreuses années, au processus des Nations unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour toutes les parties ».

Par ailleurs, le président allemand a salué les chantiers entrepris sous le règne du Roi Mohammed VI. « Le Maroc a entrepris sous votre conduite de vastes réformes », souligne le président allemand dans ce message, tout en insistant sur le soutien continu et soutenu de son pays au développement impressionnant du Maroc.

« Je tiens en haute estime vos démarches innovantes dans la lutte contre le changement climatique et en matière de transition énergétique », poursuit le président allemand.

Avec ce message adressé au Roi du Maroc, Berlin entend tourner la page à dix mois de gel des relations diplomatiques. Pour rappel, le Maroc avait rappelé, en mars dernier, son ambassadrice à Berlin qui avait ouvertement critiqué la décision des Etats-Unis de Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.