Casablanca: saisie de plus de 18.000 comprimés psychotropes

Les services sécuritaires de Casablanca ont réussi, mardi à mettre en échec une tentative de trafic de 18.010 comprimés psychotropes et d’ecstasy à bord d’un camion de transport routier des marchandises.Cette opération sécuritaire a permis la saisie de cette cargaison immédiatement après son arrivée à l’entrée de la rocade de Casablanca, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), précisant que les fouilles du camion ont permis la découverte de 18.000 comprimés de type « Rivotril » et de 10 unités d’ecstasy, minutieusement dissimulés dans la cabine du véhicule.

L’opération a permis aussi l’interpellation du conducteur du camion, âgé de 42 ans, selon la même source.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer l’ensemble des ramifications et interpeller les éventuels complices dans cette activité criminelle.

Cette opération qualitative s’inscrit dans le cadre des efforts intenses et continus menés par les services de sécurité ont vue de lutter contre les opérations de trafic de drogue et de psychotropes aux niveaux national et international, conclut le communiqué.

Maroc: l’UE et la BEI contribuent à la construction de 150 écoles

La Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne et le ministère marocain de l’Economie et des Finances, ont procédé ce mardi 15 à la signature de deux conventions pour le financement d’un programme d’investissement portant sur la construction de 150 écoles communautaires principalement dans les zones rurales du Maroc, selon un communiqué du département de l’Education national.Le prêt de la BEI, d’un montant de 102,5 millions d’euros (plus d’un milliard de dirhams) est assorti d’une subvention de 23,30 millions d’euros (245 millions de dirhams) de l’Union européenne au titre de la plateforme d’investissement pour le voisinage, composée d’un don d’investissement de 14 millions d’euros et d’une assistance technique de 9,3 millions pour accompagner la mise en œuvre du projet. S’ajoute à cette enveloppe, une contribution du budget général de l’Etat d’un montant d’environ 100 millions d’euros pour compléter le plan de financement du programme.

L’objectif du programme est « d’augmenter les taux de scolarisation au Maroc, développer une éducation de qualité et accueillir les élèves dans des conditions adaptées », indique-t-on dans le communiqué. Le programme, qui repose sur le modèle innovant d’écoles communautaires mis en place par le Maroc, est destiné à mieux répondre aux attentes des populations rurales (élèves, enseignants et parents) en adéquation avec les besoins des territoires et les conditions socio-économiques locales. 

Foot en Afrique : les dates des barrages du Mondial 2022 fixées

Du 24 au 29 mars 2022, dix matchs permettront de connaître les cinq représentants du continent à la Coupe du monde qatarie.Dernière ligne droite. Les dix sélections, ayant terminé en tête de leur groupe au 2e tour des éliminatoires, vont s’affronter en aller et retour. À part le Mali, tous les prétendants ont déjà participé au Mondial.

Pour entrer dans ce cercle restreint, les hommes du coach Mohamed Magassouba devront vite tirer les enseignements de leur élimination en huitièmes de finale de la Can 2021. Le jeu de possession des Aigles était inefficace dans la zone de vérité. Sur les quatre buts inscrits au Cameroun, en autant de matchs disputés, trois sont des penalties transformés par l’avant-centre Ibrahima Koné.

La Tunisie a une revanche à prendre sur le Mali qui l’a battue il y a un peu plus d’un mois. Les Aigles de Carthage, qui se déplacent le 24 mars et reçoivent trois jours plus tard, sont capables du meilleur comme du pire. Bluffante face au Nigeria, la Tunisie est retombée dans ses travers contre le Burkina. Cette inconstance a causé le limogeage de l’entraîneur Mondher Kebaier remplacé par son adjoint Jalel Kadri.

Ghana – Nigeria, 24 et 27 mars 

Ces deux nations ont respectivement pris part à trois et six phases finales de Coupe du monde. Lors de l’édition 2018, les Super Eagles étaient présents en Russie contrairement aux Black Stars.

Le Ghana quelconque a fait naufrage au Cameroun. Défaits par le Maroc, tenus en échec par le Gabon et surpris par les Comores, les partenaires d’André Ayew ont lamentablement été éliminés au premier tour.

Le Nigeria, au sortir de ses trois premières rencontres de haute facture dans la compétition, semblait taillé pour le titre. Mais les Super Eagles ont perdu pied dès les huitièmes de finale.

Égypte – Sénégal, 24 et 28 mars 

Le remake de la finale de la 33e édition de la Can 2021 s’annonce haletant. Le Sénégal, qui a remporté la première manche aux tirs au but, est plus que jamais sûr de ses forces. Sa malédiction s’est enfin brisée le 6 février dernier grâce notamment au leadership de Sadio Mané.  

L’Égyptien Mohamed Salah a fondu en larmes quand son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise) s’apprêtait à en finir avec ses espoirs de sacre. Ce coup de massue est resté en travers de la gorge du Pharaon qui rêve de priver le nouveau champion d’Afrique d’une deuxième qualification de suite à la Coupe du monde.

Cameroun – Algérie, 26 et 29 mars 

Le dernier Mondial des Lions indomptables et des Fennecs, c’était en 2014 au Brésil. Le Cameroun a clos sa Can avec une médaille de bronze arrachée au Burkina alors que l’Algérie, tenante du titre, s’est sabordée au premier tour.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, dispose de peu de temps afin de remobiliser ses troupes et retrouver l’identité qui lui a permis de monter sur le toit de l’Afrique. La plaie est moins profonde pour le Cameroun qui a fait montre de caractère dans une petite finale très mal embarquée.  

Menés trois à zéro par les Étalons à la mi-temps, les Lions indomptables ont effacé l’ardoise avant de s’imposer aux tirs au but. Un exercice qui ne leur avait pas souri quelques jours auparavant. Avec ce mental à toute épreuve, le Cameroun peut causer bien des ennuis à une Algérie convalescente.

RD Congo – Maroc, 26 et 29 mars

Les Léopards ont faim. Jusque-là, il faut remonter à 1974 pour trouver l’unique trace de la République démocratique du Congo au Mondial. Le pays s’appelait encore le Zaïre et le tournoi se déroulait en République Fédérale d’Allemagne (RFA, Ouest).

Tout un pays attend ce retour à portée de main dans le nec plus ultra du foot d’autant que Cédric Bakambu et compagnie ont regardé la Can 2021 à la télévision. Le Maroc, sorti en quarts de finale par l’Égypte (2-1 après prolongations), a plus d’expérience. Et les Lions indomptables, cinq fois mondialistes, ont développé au Cameroun un jeu séduisant.

Gestion de l’eau et Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion des ressources en eau et la vaccination contre la covid 19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la gestion de l’eau, écrit qu’en l’espace de deux décennies, le Maroc a basculé officiellement dans une situation de stress hydrique avéré, soulignant que la gestion des ressources en eau se retrouve plus que jamais au centre même de la notion de développement qui ne peut se réaliser sans l’une des denrées les plus vitales, l’eau.

Du coup, cette nouvelle donne naturelle devient un paramètre principal et transversal à prendre en compte dans toutes futures politiques publiques et pas seulement celles directement impactées par l’utilisation de la ressource comme l’agriculture ou l’industrie, avance le journal.

Urbanisme, habitat, équipements, infrastructures, transport, tourisme, éducation, santé…, dans presque tous les domaines d’activité, la gestion rationnelle des ressources en eau devrait devenir un paramètre central et décisif dans les choix, la conception et la programmation aussi bien du côté des pouvoirs publics que des opérateurs privés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’intéresse aux répercussions de la vaccination obligatoire, écrit que l’ultimatum fixé par les autorités gouvernementales aux salariés du public et du privé réfractaires au protocole de vaccination anti-Covid, pour les inciter à se laisser vacciner sous peine d’être interdits de salaires et d’accès à leurs lieux de travail, soulève plusieurs questions d’ordre éthique et juridique.

Sur le plan juridique d’abord, employés comme employeurs s’interrogent sur les modalités d’application et surtout de gestion des effets administratifs d’une mesure aussi restrictive, en l’absence d’un fondement légal propre, approuvé via le circuit législatif classique, constate le quotidien, mettant en garde contre les « répercussions judiciaires » auxquelles les employeurs, publics comme privés, s’exposent dans le cas d’une application “aveugle” de cette mesure.

Sur le plan éthique, l’État, en sa qualité de prescripteur d’un protocole de vaccination, encore au stade expérimental, “engage clairement sa responsabilité quant à ses éventuelles répercussions sanitaires immédiates ou futures”, relève-t-il, soulignant que cette responsabilité pourrait être “légitimement” invoquée par les éventuelles victimes de tel ou tel autre effet secondaire si de telles répercussions surgissaient réellement dans l’avenir.

L’enjeu pour l’actuel gouvernement, qui veut vite et bien faire pour atteindre cet objectif primordial de relance de la vie publique et économique au cours d’une année sinistrée par les effets conjugués du Covid et ceux d’une sécheresse désormais déclarée, c’est d’instaurer la confiance mutuelle, préconise-t-il.

Le patronat appelle à donner un nouveau à l’accord d’association Maroc-UE

« Il est nécessaire de donner un nouveau souffle à l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE, adopté en 1996, afin qu’il puisse refléter la nouvelle réalité », a de nouveau insisté le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj.Chakil Alj s’exprimait lors d’une rencontre organisée avec BusinessEurope ce lundi sur la modernisation de l’accord d’association Maroc-UE.

Cité dans dans un communiqué du patronat, Chakib Alj a affirmé que « la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE offre un énorme potentiel et peut être un modèle pour une relation UE-Afrique plus forte. Le temps est à l’action ».

Même son de cloche auprès du président de BusinessEurope, Pierre GATTAZ, qui a souligné que « le monde a changé depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’Association UE-Maroc ». D’où la nécessité, dit-il, d’adapter ce cadre aux réalités commerciales du 21ème siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale. 

« Pour favoriser l’intégration de nos chaînes de valeur, nous devons combler les barrières non-tarifaires et faciliter les investissements étrangers et le commerce de services notamment. Cela sera encore plus important dans un contexte où beaucoup d’entreprises européennes cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement », a-t-dit.

Lors de leurs interventions, les panélistes ont présenté les avantages qu’offrerait la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE pour les entreprises des deux continents, notamment en termes d’intégration des chaînes de valeur, particulièrement à la lumière de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (Zlecaf).

Cette dernière donnera accès à un marché de 1,2 milliard de consommateurs et permettra de stimuler l’investissement et de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi vers une croissance socio-économique durable du continent africain.

Pour rappel, la CGEM et BusinessEurope avaient adopté, le 21 septembre 2021, une déclaration conjointe, qui prône une modernisation du cadre des relations commerciales et d’investissement Maroc-UE, attendue depuis longtemps par les deux communautés des affaires. « Cette modernisation devra libérer le potentiel économique inexploité du partenariat précité afin de soutenir une reprise économique post-pandémique effective et durable et de saisir les opportunités liées, notamment aux chaînes d’approvisionnement, à la durabilité ou encore au numérique », conclut le patronat. 

Crise en Ukraine: Air Arabia prévoit un vol pour les ressortissants marocains

La compagnie aérienne Air Arabia a annoncé lundi l’organisation d’un vol pour les ressortissants marocains en Ukraine. Le vol reliera Kiev à Tanger le 15 février.Dans un tweet publié ce lundi, Air Arabia a annoncé qu’un vol serait assuré pour les Marocains présents en Ukraine. Le vol liera Kiev à Tanger ce mardi 15 février, avec un départ prévu à 5h10 depuis l’aéroport de Kiev. Le coût du voyage varie entre 4.111 et 4.671 dirhams (1 euro = 10,5 DH) en classe économique.

Sur les 75.000 étudiants étrangers en Ukraine, le nombre des Marocains avoisine les 8.000. Ils représentent la deuxième communauté estudiantine étrangère et la première communauté provenant d’Afrique et du monde arabe.

Pour rappel, le Maroc a appelé, samedi, ses ressortissants à quitter le territoire, sur fonds d’escalade des tensions russo-ukrainiennes.

Washington a récemment affirmé qu’une invasion russe de l’Ukraine pourrait avoir lieu dès « les prochains jours », accusation qualifiée de « provocatrice » et « d’hystérique » par Moscou.

Samedi, le président américain a averti son homologue russe des répercussions « sévères et rapides » que subirait Moscou en cas d’attaque de l’Ukraine.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La formation des compétences, la sécheresse au Maroc et les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la formation des compétences, écrit qu’alors que l’investissement privé doit doubler de volume pour représenter le double de celui réalisé par le secteur public, le secteur privé sera inévitablement confronté à la problématique de la rareté des compétences et profils, y compris pour des secteurs sociaux relevant parfois du service public, comme la santé ou l’éducation.

Orienter l’effort national vers des secteurs prioritaires imposera à un moment ou un autre des mécanismes d’incitation et d’encouragement pour la formation de compétences pour ces secteurs, préconise-t-il.

Et à l’instar de la future charte d’investissement, en phase de finalisation, des mécanismes similaires de subventions pour les formations dans les secteurs prioritaires pourraient être d’une grande utilité, juge l’éditorialiste.

Par ailleurs, L’Économiste déplore l' »inaction » du gouvernement concernant les effets de la sécheresse, qui commence à « faire des ravages » dans le monde rural.

La publication fait état d’un retard pris dans l’annonce d’un plan d’urgence destiné à réduire l’impact du déficit de la pluviométrie, malgré les signaux perceptibles d’une sécheresse inévitable, notant que ce plan nécessitera la mobilisation de quelques milliards de DH à puiser dans les charges communes.

Ce dossier, qui est d’abord et avant tout d’ordre économique et social, avec ses répercussions notamment sur l’exode rural, commence à prendre “une tournure politique”, à cause du “silence radio” de l’exécutif, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que la note du ministère des Affaires étrangères appelant les ressortissants marocains à quitter le territoire ukrainien vient “chambouler le quotidien” de près de 10.000 Marocains qui ont choisi l’Ukraine pour poursuivre leurs études et qui se voient aujourd’hui obligés d’interrompre leur cursus.

Les tensions actuelles, qu’elles soient avérées ou non, représentent également une opportunité de taille pour le Royaume, notamment pour le projet du gazoduc Maroc-Nigeria, dont la réalisation représentera une alternative de taille pour une majeure partie des pays européens qui restent dépendants des expéditions de gaz russe, relève le quotidien.

Le Maroc appelle ses ressortissants à quitter l’Ukraine 

Le Maroc a conseillé, ce samedi, ses ressortissants de quitter l’Ukraine par mesure de sécurité, en pleine crise russo-occidentale. »Au vu de la situation actuelle, l’Ambassade du Maroc à Kiev recommande aux Marocains en Ukraine de quitter le territoire, via les vols commerciaux disponibles, afin de préserver leur sécurité », a indiqué l’Ambassade dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère des Affaires étrangères.

L’ambassade a également recommandé aux Marocains souhaitant se rendre en Ukraine de reporter leur voyage. 

Rappelons que les États-Unis ont affirmé vendredi qu’une invasion russe de l’Ukraine est possible dès les prochains jours. 

Politique, diplomatie et social au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale, les succès de la diplomatie marocaine et le décès de Rayan sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que la posture du Royaume est claire et immuable dans le dossier du Sahara : résoudre ce conflit artificiel dans le cadre de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, vient de le réaffirmer encore une fois à la presse, en marge de sa participation à Addis-Abeba au 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine, précisant que pour le Maroc, il y a une volonté pour trouver une solution dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine et rien que l’initiative d’autonomie marocaine et que le cadre est celui des tables-rondes avec la participation de la « véritable partie » à ce différend régional, rapporte le journal.

Dans le même ordre d’idées, +La Vie Eco+, qui s’attarde sur les succès de la diplomatie marocaine, écrit que les consécrations successives pour le Maroc au sein des instances africaines viennent confirmer, s’il en est besoin, que les batailles diplomatiques se gagnent sur le long terme, ce qui suppose « une vision claire du cap » et « de la persévérance dans les actes ».

Cinq ans après le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, la quête du Maroc ne peut que se poursuivre avec plus de conviction et de détermination, car elle continue encore de produire ses effets, relève l’éditorialiste.

La preuve, en marge du dernier sommet d’Addis Abeba clôturé il y a quelques jours, l’alignement des membres a été total sur la posture du Maroc concernant sa cause nationale, puisque la question du Sahara a été purement et logiquement élaguée du rapport final : c’est une affaire qui relève de l’ONU, explique-t-il.

+Challenge+, qui revient sur le décès de Rayan suite à sa chute dans un puits à Chefchaouen, écrit que Rayan, « victime d’une négligence », est entré dans l’Histoire comme un ange pur, laissant les plus beaux messages à son pays et au monde entier.

Le premier message concerne l’enfance, où qu’elle soit. « Le monde a l’obligation la plus absolue de protéger l’enfance contre toutes les formes d’ignorance et de violence. Que ce soit en Afrique, au Moyen Orient ou partout ailleurs, et, en particulier, dans les zones où la violence armée s’est durablement installée, et où les enfants sont souvent les premières victimes », estime l’hebdomadaire.

« Le second message, plus profond, est ce rapport entre l’être humain et la nature dont il fait partie (…) La crise sanitaire mondiale qui dure depuis plus de deux ans, devrait accélérer la prise de conscience des menaces inhérentes à ce rapport actuellement globalement destructeur », ajoute-t-il.

Economie et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la situation des entreprises marocaines dans le contexte de la pandémie de covid-19 et l’importance de la 3ème dose du vaccin.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’impact a été, certes, « important » pour certains secteurs, mais les mesures prises par l’État ont permis d' »amortir le choc », notant que les perspectives paraissent encore « meilleures » pour l’économie nationale et les entreprises.

Les entreprises marocaines, en particulier les grandes, vont reprendre le recrutement dans les jours à venir, prévoit le journal, qui estime qu’après « des mois de flou » en raison de la pandémie et son caractère imprévisible, un retour à la normale est prévu dans les prochains mois, ce qui traduit la “résilience du Maroc” et de son économie.

Il souligne l’importance majeure de capitaliser les acquis et de « se positionner sur le monde post-Covid », tout en saisissant les opportunités qui se profilent dans plusieurs secteurs économiques.

Même son de cloche chez +L’Économiste+ qui souligne que le secteur du textile est face à une « chance inespérée », à cause de la crise Covid-19, qui a chamboulé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, précisant que plusieurs facteurs, tels que la hausse des coûts, la complexité de la logistique et l’imprévisibilité des délais ont poussé les principaux donneurs d’ordre européens à opter pour le “sourcing de prochain port”.

Cette reconfiguration se fait au détriment des fournisseurs lointains comme la Chine, ce qui offre aux industriels marocains la possibilité de grignoter de nouvelles parts de marché, estime le quotidien.

Le Maroc dispose d’atouts pour devenir l’un des principaux producteurs de textile propre et durable et cibler des destinations telles que le Royaume Uni ou encore les pays scandinaves, très sensibles à la question environnementale, juge-t-il.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, qui a affirmmé que face au variant Omicron du coronavirus, la troisième dose constitue un vrai rempart contre les formes graves et les décès.

« Des estimations comparent l’effet de la dose booster, vu sa réduction du risque d’infection et de réinfection, sur la transmission du virus à un confinement. La dose booster réduit également le risque du Covid long et réduit considérablement le risque d’infection pour les enfants dont les parents ont été boostés, a-t-il souligné.

Si elle rehausse l’effet protecteur des deux premières doses, elle en garde en revanche le même profil de sécurité », écrit l’expert dans un article intitulé « Bientôt le retour à la vie (presque) normale : où, qui, quand et comment ? ».

Les pays bien vaccinés connaitront dès la fin des vagues Omicron, et au moins jusqu’à l’hiver prochain ou la fin de la pandémie, une baisse de transmissibilité du virus due à la large vaccination et le taux élevé des populations qui seraient déjà touchées, sauf mauvaise surprise d’émergence d’un nouveau variant plus dangereux qu’Omicron, estime l’expert.

Maroc: Marrakech abrite le 1er festival international du conte

La ville ocre, Marrakech va abriter du 12 au 20 février, la première édition du Festival international du conte.Plus de quarante conteurs en provenance des cinq continents sont attendus à cet évènement, indiquent les organisateurs dans un communiqué publié jeudi.

« Une série d’événements d’une semaine respectant et s’appuyant sur une tradition de narration aussi vieille que la ville rouge elle-même. L’invité d’honneur sera Haj Ahmed Ezzarghani, le plus vénéré des maîtres conteurs de la tradition de Marrakech », souligne la même source.

Le festival se veut multilingue. En effet, le programme comprend des récits en anglais ainsi que dans de nombreuses autres langues, notamment le français, la darija et l’amazigh, fait-on savoir.

Le point culminant du festival sera le vendredi 18 février avec une procession du Centre Al Muniya à la place Jamaa El Fnaa. Tout au long de l’après-midi, cinq cercles de contes fonctionneront simultanément, chacun supervisé par l’un des cinq maîtres conteurs survivants de Marrakech, selon les organisateurs.

Maroc: Lancement d’un plan de contrôle et de sanctions des conduites spectaculaires et dangereuses

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) au Maroc annoncé que ses services chargés de la sécurité et de la prévention routière ont entamé la mise en place d’un plan d’action intégré, visant à multiplier les opérations de contrôle et de sanctions des conduites spectaculaires et dangereuses qui menacent la sécurité des usagers de la route, mettent en danger les personnes et les biens et troublent la tranquillité publique à des heures tardives de la nuit.Dans un communiqué, la DGSN indique avoir mobilisé l’ensemble des équipes de la police routière et de circulation et les services d’ordre public à l’échelle nationale pour renforcer les opérations de contrôle au niveau des différents circuits et voies routières où sont signalées ce genre de conduites spectaculaires et dangereuses, qui causent des accidents graves en raison de l’imprudence des conducteurs, en vue d’interpeller leurs auteurs et les soumettre aux enquêtes judiciaires nécessaires sous la supervision des Parquets compétents.

La même source assure avoir sensibilisé les équipes et les unités de police de la voie publique à l’application ferme et saine de la loi à l’encontre des usagers de la route, qui introduisent des modifications sur les caractéristiques techniques de leurs véhicules sans les soumettre à la validation nécessaire, et modifient le système d’échappement pour émettre des bruits portant atteinte à la tranquillité publique.

Parallèlement à ces mesures préventives et coercitives prises par la DGSN pour faire face à ce type de conduites dangereuses qui menacent la sûreté et la sécurité des usagers de la route et de l’ensemble des citoyens, le communiqué fait état de l’adoption d’une approche de sensibilisation en soutien à ces mesures, consistant à intégrer la sensibilisation aux dangers de ce genre de conduites spectaculaires dans le kit pédagogique, adopté par les femmes et hommes de la sûreté nationale dans les campagnes de sensibilisation adressées aux élèves des établissements scolaires.

Le Maroc et la Finlande signent un MoU pour renforcer leur coopération dans le domaine de l’énergie

Le Maroc et la Finlande ont signé un Mémorandum d’entente (MOU) pour renforcer leur coopération dans le domaine de l’énergie avec pour objectif de développer la coopération technique et économique dans ce domaine, ainsi que de promouvoir l’accès des entreprises finlandaises sur le marché marocain.Le document a été signé à l’occasion de la séance virtuelle, qui s’est tenue le jeudi entre la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, et le ministre finlandais de l’Économie, Mika Lintilä, représenté à Rabat par l’Ambassadeur de la Finlande au Maroc, Pekka Hyvönen.

L’accord met l’accent sur le développement de la coopération, en particulier sur l’utilisation de l’énergie renouvelable. Les opportunités de coopération seront également identifiées dans les domaines de l’efficacité énergétique, de la technologie énergétique, de l’économie hydrogène, ainsi que dans la recherche et développement.

« Les investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les systèmes énergétiques sont essentiels pour une société prospère. En Finlande, nous avons développé un grand savoir-faire dans ces domaines, et c’est avec un grand plaisir que nous accueillons cette coopération avec le Maroc dans la pratique », a déclaré, à cette occasion, Mika Lintilä.

Et d’ajouter que « le procès-verbal en matière de coopération énergétique signé ce jour crée de bonnes bases pour le développement du partenariat bilatéral. Ceci constitue un outil important pour renforcer les réseaux entre les entreprises, les universités et les organisations de recherche, ainsi que pour construire des liens commerciaux et d’investissement entre nos pays ».

Pour la Finlande, le Maroc est un marché intéressant qui, géographiquement, sert de passerelle vers l’ensemble des marchés africains en pleine croissance. Les relations bilatérales sont excellentes et la coopération a été menée dans de nombreux domaines, avec des opportunités majeures dans le secteur énergétique. L’intérêt croissant et les opportunités économiques couvrent les énergies hydraulique, éolienne et solaire.

Outre les technologies énergétiques de produits purs et renouvelables, le Maroc est également intéressé par la technologie de l’information et de la communication, les usines de traitement des déchets et les stations d’épuration d’eau, domaines dans lesquelles la Finlande dispose d’un grand savoir-faire.

Le film « Annatto » met en évidence des aspects des relations maroco-africaines

Le long-métrage «Annatto» de la réalisatrice et scénariste Marocaine Fatima Ali Boubakdy, met en évidence certains aspects des relations maroco-africaines en les tissant sur les toiles d’une histoire d’amour, tout en remettant en question certaines pratiques.Cet opus, qui sortira dans les salles du Royaume mercredi prochain, 16 février 2022, met en lumière la richesse, la synergie et l’interculturalité que représentent les mélanges ethniques. En mettant le doigt sur l’intolérance et le racisme, le film prône aussi l’importance de privilégier les valeurs humaines au détriment de tout profit.

Le scénario relate ainsi les relations fortes et ancestrales et les affinités entre les deux pays et qui sont l’aboutissement d’une longue entente. Ce long métrage retrace le parcours d’Annatto, interprété par la sénégalaise Nissia Benghazi, retrace le parcours d’Annatto,. Pendant son séjour au Sénégal, Adnane, jeune commerçant marocain, épouse Annatto, une métisse franco-sénégalaise.

Leur union fut un « mariage de plaisir », une liaison particulière qui autorise aux voyageurs, notamment les commerçants musulmans, de se marier en toute légalité, pour une durée bien définie, afin d’éviter toute tentation de tomber dans le péché.

Le jeune musulman découvre avec Annatto le vrai sens de l’amour, il brise alors la règle et décide d’emmener sa femme au Maroc, malgré l’expiration de leur contrat de mariage. Et c’est ainsi que Annatto se retrouve tiraillée entre deux cultures. Elle fait face à toutes sortes de défis. Sa vie se transforme en souffrances périlleuses et interminables.

 

Projeté en avant-première au cours de la 37e édition du Festival méditerranéen d’Alexandrie, du 25 au 30 septembre derniers, «Annatto» a aussi remporté le Prix de la meilleure photographie et le Prix de la meilleure conception de costumes. Il a de même raflé le grand Prix au 25e Festival des Écrans Noirs, à Yaoundé.

La réalisatrice, Fatima Ali Boubakdy a débuté sa carrière en tant qu’assistante à la réalisation et scripte. En 2000, elle a signé son premier téléfilm «Bawabate Al-Amal» (la porte de l’espoir). Sa carrière a débuté en 2001, quand elle a réalisé la mini-série historique «Tighalline», et décidé de se spécialiser dans la fantaisie historique et le cinéma patrimonial. Elle accorde beaucoup d’importance aux contes populaires et aux événements historiques.

Transition verte et numérique: l’UE va investir 1,6 milliard d’euros au Maroc

L’Union européenne (UE) va investir un montant de 1,6 milliard d’euros dans la transition verte et numérique au Maroc, un investissement qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie européenne, baptisée, Global Gateway, lancée en décembre dernier.L’annonce a été faite, ce mercredi par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, via son compte Twitter, à l’occasion de sa visite à Rabat.

‘’L’UE investit 1,6 milliard d’euros au Maroc. C’est une grande opportunité pour la transition verte et numérique. J’espère que nous réaliserons ensemble de grands projets, pour le bénéfice des Marocains », a souligné la responsable européenne.

Selon la Commission européenne, la stratégie européenne Global gateway vise à ‘’développer des liens intelligents, propres et sûrs dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche dans le monde entier ».

Ce modèle européen consiste ainsi à investir, dans le monde entier et en particulier en Afrique, dans des infrastructures tant matérielles qu’immatérielles, dans des investissements durables dans les domaines du numérique, du climat et de l’énergie, des transports, de la santé, de l’éducation et de la recherche.

Global Gateway s’est fixé pour objectif de « »mobiliser jusqu’à 300 milliards d’euros d’investissements entre 2021 et 2027 pour soutenir une reprise mondiale durable, en tenant compte des intérêts de l’UE et des besoins de ses partenaires ».

Le premier pays à recevoir un financement dans le cadre de ce programme d’infrastructures.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réouverture des frontières, la situation de l’entreprise marocaine et les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la réouverture des frontières, écrit que la réouverture des frontières tant attendue, particulièrement par les opérateurs de certains secteurs comme le tourisme, va évidemment produire des effets en termes d’activité, mais elle aura nécessairement aussi des effets sur le plan sanitaire que les acteurs devront gérer avec rigueur et responsabilité.

Car, pour le tourisme national et en ces moments difficiles où la compétition entre destinations a pris des allures de lutte pour la survie, tout incident sanitaire lié à la Covid porterait préjudice à la destination au mauvais moment et de manière plus générale à l’image du Maroc et sa crédibilité, estime l’éditorialiste.

Il appelle les opérateurs touristiques marocains à prendre leurs responsabilités pour leur intérêt et celui de la collectivité.

Et l’enjeu n’est pas seulement au niveau des hôtels mais de l’ensemble de la chaîne et de l’écosystème, notamment au niveau de certaines professions et activités qui ne sont pas forcément au même niveau de rigueur que les grands opérateurs structurés, souligne-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la situation de l’entreprise marocaine, écrit que la crise a entraîné une réaction en chaîne chez les entreprises où derrière chaque retard de paiement, il y a des trésoreries asséchées, des fermetures, des destructions d’emplois et des drames sociaux et familiaux.

Les derniers chiffres rendus publics interpellent: un nouveau record historique de plus de 10.000 défaillances en 2021 avec sur le triste podium le commerce, l’immobilier, le BTP et le tourisme, explique le journal.

Dès l’irruption de la pandémie, les aides et les mesures de soutien ont pu éviter le tsunami et le pire, mais au bout de deux ans, l’État s’est essoufflé et le Covid a continué à faire des siennes, relève le quotidien, soulignant que les mois qui viennent seront cruciaux avec les remboursements des crédits consentis, la sécheresse, la conjoncture mondiale sans oublier les imprévus.

+Bayane Al Yaoum+, qui aborde les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar, dont la Haute Commission mixte vient de tenir sa réunion à Doha, écrit que les relations entre les deux pays présentent aujourd’hui une opportunité pour construire un modèle réussi de partenariat bilatéral distingué dans la région arabe, d’autant plus que les deux pays manifestent une volonté politique mutuelle affirmée.

La relation avec le Qatar peut aujourd’hui servir d’exemple pour le reste des pays du Golfe et sa stabilisation au niveau bilatéral pousse sans doute à la renforcer davantage à travers notamment l’établissement de partenariats économiques stratégiques majeurs, estime la publication.

Maroc : la Marine royale porte assistance à 256 candidats à la migration clandestine

Des garde-côtes de la Marine royale marocaine opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté assistance, du 05 au 08 février, à 256 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, selon une source militaire, citée mardi par l’agence de presse marocaine.Ces migrants clandestins, dont 41 femmes et 5 enfants, se trouvaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, ajoute la même source.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, précise-t-on.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

La président de la Commission européenne entame une visite au Maroc

La présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, est arrivée, mardi à Rabat.La responsable européenne a été accueillie à l’aéroport de Rabat-Salé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Il s’agit de la première visite au Maroc de Mme von der Leyen dans ses fonctions de Présidente de la Commission européenne.

«Cette visite s’inscrit dans le contexte du partenariat bilatéral entre le Maroc et l’Union Européenne que la Présidente a, bien entendu, à cœur de renforcer», avait déclaré le porte-parole de l’exécutif européen, Éric Mamer.

Le Maroc et l’UE avaient lancé le 27 juin 2019 à Bruxelles le « Partenariat euro-marocain de prospérité partagée », un nouveau cadre statutaire qui régit leurs relations bilatérales.

Il s’articule autour de quatre espaces structurants, à savoir un Espace de convergence des Valeurs, un Espace de convergence Économique et de Cohésion sociale, un Espace de Connaissances Partagées et un Espace de concertation politique et de Coopération accrue en matière de Sécurité.

Ce Cadre repose sur deux axes fondamentaux à caractère horizontal qui feront aussi l’objet d’actions opérationnelles spécifiques, à savoir une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une coopération en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement.

Maroc: le petit Rayan inhumé dans son village 

Le petit Rayan, l’enfant marocain mort après être tombé au fond d’un puits, a été enterré ce lundi près de son village.Les obsèques se sont déroulées après la prière de midi, dans un cimetière à quelques kilomètres du village d’Ighrane où a eu lieu le drame qui a ému le monde entier. 

Rappelons que le cabinet royal avait annoncé samedi soir le décès de l’enfant après cinq jours d’une dure opération de sauvetage. Le roi Mohammed VI en personne a appelé les parents de Rayan pour présenter ses condoléances. 

Après son extraction du puits samedi soir, la dépouille du garçon de 5 ans, accompagnée de ses parents, a été transportée à l’hôpital militaire de Rabat pour procéder à une autopsie et déterminer les causes du décès, selon les médias locaux.

La mort de Rayan a suscité  une avalanche de messages de compassion à travers le monde. Sur les réseaux, de nombreux hommages au garçon ont été rendus ainsi qu’aux sauveteurs, qui ont tout tenté pour secourir l’enfant. Des homes d’Etat, des artistes et des hommes politiques de différents pays se sont dits émus par cette tragédie. 

La fin tragique du petit Rayan domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi reviennent sur la disparition tragique du petit Rayan qui a non seulement attiré la compassion du monde entier, mais il a montré que son propre pays est capable de faire l’impossible pour l’un des siens.+Al Akhbar+ écrit que malheureusement le petit Rayan, âgé d’à peine cinq ans, n’a pas survécu au bout de cinq jours au fond d’un puits, dans une profondeur de 32 mètres. Mais, ce drame a démontré que les Marocains sont capables de déplacer toute une montagne pour tenter de sauver un des leurs.

Les opérations de sauvetage se sont poursuivies, de jour comme de nuit, mobilisant plusieurs équipes de volontaires comme de différents corps organisés pendant plusieurs jours, explique le quotidien dans un long compte rendu des ces cinq jours qui ont tenu en haleine non seulement les Marocains, mais des milliers de personnes dans le monde entier.

Après avoir exprimé ses vives condoléances aux parents du petit Rayan, le Souverain a également salué le travail effectué par les équipes du sauvetage. Le Roi a exprimé sa considération pour les efforts inlassables consentis par les différentes autorités, forces publiques, et acteurs associatifs, ainsi que pour l’élan de solidarité et la large sympathie exprimés à l’égard de la famille du défunt par les différentes catégories et familles marocaines, dans cette douloureuse circonstance.

 

Une vague d’émotions au Maroc et dans le monde entier a accompagné la mort tragique du petit Rayan, coincé pendant cinq jours au fond du puits. Revenant sur les détails de ces jours pénibles, le quotidien a affirmé, que des foules se sont déplacées sur les lieux, de manière anarchique qui a compliqué, voire entravé, au début les opérations de sauvetage. Mais les choses ont commencé à rentrer rapidement dans l’ordre dès l’arrivée en renfort des forces de l’ordre. Des ordres ont été donnés pour le renforcement de la présence des forces de sécurité à mesure que les foules arrivaient de partout sur les lieux. Malgré ce désordre, les membres de l’équipe de sauvetage, les conducteurs d’engins excavateurs et les éléments de la protection civile ainsi que les techniciens et les topographes et les autres volontaires ont continué, imperturbables leur travail.

Les condoléances et les expressions de sympathie sont parvenues à la famille et au peuple marocain du monde entier au cours des heures qui ont suivi l’annonce du décès de l’enfant, souligne le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que depuis les pays du monde entier et durant cinq jours nous sont parvenus des prières dans toutes les langues et différentes religions des personnes qui, comme nous, n’avaient jamais entendu le nom de Rayan ni connu l’enfant avant. Pourtant, scotchés devant nos télés ou agrippés à nos smartphones à l’affût de la moindre nouvelle, nous avons prié inlassablement et avec ferveur et des jours durant pour sa survie.

L’humanité entière a laissé de côté ses soucis quotidiens pour accompagner de tout cœur le petit Rayan dans sa solitude dans les entrailles de la terre. Rayan, parti trop tôt dans ces circonstances va nous accompagner pour longtemps, poursuit la publication. Il va nous rappeler comment ce pays et ses habitants, à leur tête le Souverain, ont fait l’impossible pour éviter cette fin tragique à leur petit enfant. Il va surtout nous rappeler, souligne le journal, comment les Marocains ont été capables de déplacer une montagne pour essayer de lui sauver la vie.

+Assabah+, écrit de son côté que depuis le tout début le souverain a suivi tous les différents moments de cette opération. Il a donné ses instructions pour mobiliser toutes les capacités de notre pays, forces de sécurité, autorités locales, forces militaires et paramilitaires pour mener, suivre et encadrer cette opération.

Le Roi, ajoute la publication, a suivi de très près les développements de ce douloureux incident. Il avait donné ses instructions aux autorités concernées pour prendre les mesures nécessaires et déployer tous les efforts possibles afin de sauver le défunt. Mais, conclut le quotidien, la volonté de Dieu étant imparable, l’enfant a répondu à l’appel du Tout-Puissant.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil National de la Presse (CNP) a appelé au respect de la déontologie journalistique lors de la médiatisation des opérations de sauvetage de l’enfant Rayan. Le Conseil a déclaré dans un communiqué qu’il suit « avec profond regret certaines pratiques ignobles qui ont émaillé la couverture médiatique des opérations de sauvetage de l’enfant », dénonçant les « nombreuses violations à la Charte de déontologie du journalisme, commises par des journaux électroniques qui ont fait litière des principes humanitaires contenus dans ladite Charte ».

Certains journaux en ligne ont interviewé des membres de la famille de Rayan afin d’augmenter le nombre de vues, relève le CNP, notant que l’exploitation de la situation psychologique de la famille, en posant des questions antipodales à la déontologie journalistique, est une activité purement commerciale qui profite de la confusion et du désarroi qui tourmentent les proches.

CAN-2021 : La communauté sénégalaise au Maroc fête la victoire des Lions de la Teranga

La communauté sénégalaise établie au Maroc a fêté le premier trophée continental des Lions de la Teranga remporté devant L’Egypte, qu’ils ont battus aux tirs au but (4 tirs à 2, 0-0 après prolongation), dimanche en finale au stade d’Olembé à Yaoundé.Juste après le dernier penalty exécuté avec succès par Sadio Mané, les Sénégalais, qui ont suivi le match en groupes dans différents cafés du Royaume, ont manifesté leur joie et allégresse suite à cette consécration exceptionnelle la première du genre pour cette sélection, qui a déjà perdu la finale de dernière édition devant l’Algérie.

A Salé, des dizaines de supporters sont descendus dans les rues pour célébrer ce sacre continental. Des youyous, des chants cris de joie, tout y était. La fiesta a été menée par un groupe de Sénégalais emportés par cette victoire historique.

Les Lions ont battu les Pharaons d’Égypte dans la séance des tirs au but (0-0, TAB 4-2).

Au terme d’une finale haletante, le Sénégal a brisé la malédiction. Vingt ans après une première finale perdue aux tirs buts, les Lions ont cette fois-ci maîtrisé leurs nerfs pour s’imposer face à l’Égypte.

Maroc: Triste fin pour le petit Rayan, le roi appelle sa famille

Rayan, 5 ans, est tombé mardi vers 14H00 dans ce puits non couvert et non clôturé, près de la maison de sa famille.Après avoir passé plus de 100 heures dans un puits après une chute accidentelle, le petit Rayan, 5 ans, est décédé ce samedi soir. Les secouristes ont retrouvé un corps sans vie à l’issue d’une intervention complexe et délicate des éléments de la protection civile.

Bloqué depuis mardi au fond d’un puits de 32 mètres de profondeur, dans le village d’Ighrane, relevant de la commune Tamorot dans la province de Chefchaouen, au nord du Maroc, le garçon a été sorti par les secouristes, qui n’ont retrouvé que le corps inanimé de Rayan. Une fin triste. Tout le Maroc pleure Rayan.

L’opération menée par les services de la protection civile a abouti à 21 heures. Quelques minutes plus tard, les parents de l’enfant ont été appelés à l’entrée du tunnel ayant permis l’extraction du petit Rayan.

Les parents du défunt ont ensuite reçu un appel du Roi Mohammed VI qui leur a présenté ses condoléances. Le souverain leur a également indiqué qu’il suivait de près l’évolution des opérations de sauvetage de cet enfant et avait donné ses instructions aux autorités concernées en vue de mobiliser tous les efforts possibles pour le sauver, indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a également salué la mobilisation et les efforts déployés par les autorités publiques dans le cadre de cette opération.

Ces cinq jours ont été vécus dans une angoisse croissante par les Marocains et des dizaines de millions de personnes dans le monde. 

Vers 19H, un porte-parole du comité de veille provincial avait déclaré aux médias que « le matériel de secours nécessaire a été mis en place afin de prendre en charge Rayan immédiatement après avoir été secouru » .

Vers 15H30, 90 centimètres séparaient encore les éléments de la Protection civile de l’enfant. L’opération de forage n’était alors pas encore terminée.

Après le forage vertical, les travaux de forage horizontal ont été menés à la main et avec des engins électriques légers pour des raisons liées à la sécurité de l’équipe de sauvetage, ont indiqué samedi les autorités locales. 

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’équipe de forage s’est heurtée à un grand rocher. Il a été réduit en débris après près de quatre heures, « afin d’éviter une fissure dans le sol qui pourrait engendrer un éboulement ».

Auparavant, des parois ont été fixées avec des tubes métalliques et du béton. Des capteurs et du matériel de mesure de la protection civile ont également été déployés afin de garantir le bon déroulement des travaux de forage jusqu’à l’emplacement de l’enfant.

Rayan, 5 ans, est tombé mardi vers 14H00 dans ce puits non couvert et non clôturé, près de la maison de sa famille.

Un comité de suivi et de sauvetage a été mis en place, avant d’élaborer plusieurs scénarios pour sauver le petit garçon et lui fournir de l’oxygène et de l’eau.

Après l’échec des premières tentatives de sauvetage directement du puits, les autorités ont adopté un plan portant sur le forage en parallèle sur 32 mètres de profondeur, puis le creusement d’une brèche vers le puits pour retirer l’enfant.

Des Millions de Marocains, dont des milliers s’étaient déplacés sur les lieux du drame, en guise de solidarité, ont manifesté leur tristesse et ont formulé des prières à l’intention de ce garçon dont l’histoire a retenu en haleine tous les citoyens.

L’incident de Rayan suscité une vague d’émotions et un élan de solidarité sur les réseaux sociaux et dans le monde entier.

Deux principaux hashtags #IlfautsauverRayan et #NoscœursavecRayan, ont récolté des milliers de vues sur Twitter, Instagram et Facebook.

En Afrique, en Europe, en Asie mais aussi dans le monde arabe, l’histoire du petit Rayan est devenue le sujet de toutes les sympathies. Les témoignages de solidarité ont envahi les réseaux sociaux qui sont devenus le théâtre d’un vaste élan de solidarité.

Maroc: Le petit Rayan a été extrait du puits

Le petit marocain coincé dans un puits depuis quatre jours a été extrait samedi dans la soiree.L’opération de sauvetage du petit Rayan, 5 ans, coincé dans un puits depuis mardi dernier à Ighrane, non loin du village de Bab Berred, dans le Nord Maroc, s’est achevée, samedi 5 février, peu après 21h (20h GMT).

Le petit enfant a été extrait vivant. Il est cependant blessé et fatigué par cette épreuve qui a duré quatre jours et mobilisé des dizaines de secouristes, dont des sapeurs pompiers, des médecins et des ingénieurs topographes.
Un hélicoptère de la gendarmerie royaume positionné près du lieu du drame depuis plusieurs jours devait transporter l’enfant rescapé vers un hôpital de la région pour lui administrer les premiers soins nécessaires et le mettre sous surveillance medicale. 

Des milliers de Marocains s’étaient installés près du lieu du drame, certains venus de régions lointaines, bravant le froid glacial qui en cette période frappe cette zone montagneuse du Rif, à près de 700 mètres d’altitude.
Un dispositif de sécurité formé de gendarmes et d’éléments de forces auxiliaires royales a été installé depuis vendredi pour maintenir la foule à distance des lieux du drame. 

Le sort du petit Rayan a suscité un immense élan de sympathie  sur les réseaux sociaux, dans toutes les régions et langues du monde, allant du Yémen aux États-Unis en passant par l’Europe et l’Afrique. 

Maroc: le petit Ryan sur le point d’être extrait du puits

Une équipe médicale prend désormais le relais.Après d’interminables travaux et moyens secouristes, les sapeurs pompiers marocains sont proches d’extraire le petit Ryan d’un puits de 32 mètres de profondeur dans lequel il était accidentellement tombé depuis trois jours. 

A l’heure actuelle nous ne connaissons pas l’état de santé du petit Rayan.

Des milliers de sympathisants ont assisté ces derniers jours aux opérations de sauvetage malgré le froid glacial dans cette zone montagneuse du Rif, à près de 700 mètres d’altitude suivies. L’opération a été presque suivie sur Al Jazeera et plusieurs chaînes marocaines et même sur la toile. 

Un hélicoptère médicalisé équipé, appartenant à la Gendarmerie Royale était déjà sur place pour transporter le petit Rayan dès son sauvetage.

Petit Rayan: Le Maroc retient son souffle

Le sort du petit enfant, tombé mardi dans un puits, suscité une vague d’émotions et un élan de solidarité dans tout le Maroc.L’opération de forage horizontal pour sauver le petit Rayan, tombé dans un puits dans la commune Tamorot, relevant de la province de Chefchaouen au nord du Maroc, a débuté vendredi 4 février dans la soirée.
Après avoir achevé le forage vertical d’une profondeur d’environ 32 mètres, l’opération de creusement d’une brèche horizontale a commencé avec l’aide d’une équipe d’experts, selon les autorités locales.

Une équipe d’ingénieurs topographes et d’experts de la protection civile ont mené une étude technique sur la zone entourant le puits et l’état du sol pour s’assurer de sa solidité, afin qu’il n’empêche pas l’accès à la brèche horizontale, a précisé la même source.

L’opération de sauvetage de Rayan, 5 ans, tombé mardi à 14h dans un puits de 32 mètres de profondeur, est très complexe et délicate et bute contre un terrain rocheux et fragile qui rend très difficiles les travaux d’excavation.

Par ailleurs, de l’oxygène est insufflé de manière ininterrompue dans le trou pour permettre à Rayan de ne pas manquer d’air.

Des bulldozers et des engins lourds, appuyés par une équipe de topographes et des dizaines d’éléments des autorités locales, de la protection civile, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires, sous la supervision directe des autorités provinciales, sont mobilisés, depuis mardi soir, pour secourir le petit Rayan.

Un hélicoptère médical de la Gendarmerie royale et des staffs médicaux spécialisés en réanimation du ministère de la Santé sont également déployés sur les lieux, afin de réaliser les interventions médicales nécessaires avant de transférer l’enfant Rayan vers l’établissement de santé le plus proche.

L’incident de Rayan suscité une vague d’émotions et un élan de solidarité sur les réseaux sociaux.

Deux principaux hashtags #IlfautsauverRayan et #NoscœursavecRayan, récoltent des milliers de vues que ce soit sur Twitter, Instagram ou encore Facebook.

Tous les Marocains, sans exception, parmi lesquels des personnalités du monde de la culture et du sport, ont manifesté leur tristesse et ont formulé des prières à l’intention de ce garçon dont l’histoire retient en haleine tous les citoyens.

En Afrique, en Europe, en Asie mais aussi dans le monde arabe, l’histoire du petit Rayan est devenue le sujet qui retient le souffle de tout un chacun. Les témoignages de solidarité abondent sur les réseaux sociaux qui sont devenus le théâtre d’un vaste élan de solidarité.

Par ailleurs, plusieurs personnes ont fait preuve de bravoure et d’abnégation en proposant de donner un coup de main aux équipes qui font la course contre la montre pour dégager le petit enfant, qui résiste encore dans les profondeurs de la terre.

Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

Les rencontres tenues par le chef du gouvernement avec les partis politiques, établissements publics et patronat au sujet des mesures anti-Covid-19 et les opérations d’excavation pour le sauvetage du petit Rayan, tombé dans un puits, sont le sujet principal traité par les éditorialistes des quotidiens parus vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit qu’en deux jours, le chef du gouvernement a multiplié les rencontres avec les partis politiques puis avec les hauts responsables de la fonction publique et le patronat, ajoutant que Akhannouch a sensibilisé à l’importance de la troisième dose, notamment après la décision de rouvrir les frontières du pays.

Le Maroc a atteint un taux de couverture par la première et la deuxième dose relativement important et probablement l’un des meilleurs en Afrique et dans le monde, souligne l’éditorialiste précisant que « l’adhésion à la troisième dose n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière ».

« Les autorités veulent aujourd’hui accélérer la cadence pour atteindre le même chiffre obtenu pour la première dose », explique-t-il, notant que les responsables affirment ainsi que des mesures seront prises dans les prochains jours justement pour l’accélération et la généralisation de la vaccination.

Pour sa part, +L’Economiste+ souligne que la fermeté dont le chef de gouvernement a fait preuve devant les partis politiques, établissements publics et patronat, quant à la 3e dose, est sans équivoque, citant une déclaration du chef du gouvernement dans lequel, il a affirmé que les non-vaccinés pénalisent la relance.

« Le message est on ne peut plus clair et il sera accompagné de mesures coercitives pour les récalcitrants », explique le journal, relevant que le chef du gouvernement a montré sa ferme détermination à lutter contre la pandémie, seule alternative pour redynamiser l’économie.

« Alors aujourd’hui, avec une bourse vide, des entreprises qui comptent leurs dettes, l’État mise son va-tout sur la vaccination, pour pouvoir rouvrir les frontières en toute sécurité sanitaire », estime-t-il. Cela fera-t-il revenir les investisseurs ou les touristes plus rapidement ? s’interroge le quotidien.

Au sujet de l’affaire du petit Rayan, tombé mardi dans un puit, +Le Matin+

Rapporte que les secouristes continuent à livrer un combat contre la montre pour tenter de sauver le petit Rayan bloqué dans un puits profond près de Chefchaouen depuis mardi après-midi. Un drame qui tient le Maroc, et même le monde, en haleine.

Les opérations de secours sur le terrain se sont intensifiées dans la soirée autour du puits, avec des bulldozers, et se poursuivent jusqu’au matin.

Une équipe médicale a été dépêchée sur les lieux de l’accident afin de « réaliser les examens initiaux et les interventions de réanimation à l’enfant une fois secouru.

Les secouristes sont épaulés par des topographes également mobilisés sur place. Les secours ont pu acheminer « de l’eau et de l’oxygène par des tubes à Rayan.

Des milliers de volontaires sont mobilisés sur place pour aider les secouristes en cas de besoin, fait savoir le journal.

UA: Le Maroc disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud

Le Maroc est convaincu que l’Agence africaine des médicaments (AMA) jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communautés économiques régionales (CER) à réglementer les produits médicaux et réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante, a affirmé, jeudi à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant sur le Rapport d’étape relatif à la ratification du traité instituant l’AMA lors de la 40è session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine, le ministre a réaffirmé que le Maroc est convaincu que l’AMA jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communauté économiques régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables.

Le Maroc réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante portant sur tous les domaines, dont la santé, notamment le secteur pharmaceutique, et est disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud avec le CDC-Afrique, a soutenu le ministre.

La performance de l’industrie pharmaceutique marocaine qui couvre plus de 65% des besoins nationaux, avec 10% du volume global de production dédié à l’exportation vers les pays africains, européens, scandinaves et les pays du Golfe, favorisera le déploiement par le Royaume, sur les plan régional et continental, de son expertise et son savoir-faire en matière de qualité de production des médicaments, a relevé Bourita.

Conscient de l’urgence de trouver une solution concrète, durable et finale à ces problèmes, le Maroc soutient la création et l’opérationnalisation de l’AMA, un «besoin impératif pour notre continent afin de contribuer à l’amélioration de la réglementation des médicaments et la qualité des produits médicaux», a insisté le ministre.

Le responsable gouvernemental a ajouté que l’AMA fournit également un environnement réglementaire favorable à la recherche et au développement pharmaceutique, et renforcera la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure.

Le ministre a affirmé que le Maroc est prêt et disposé à accompagner l’AMA dans tous les processus d’opérationnalisation et apportera son soutien à la Conférence des États parties de l’AMA prévue au cours du 2ème trimestre de 2022 pour l’opérationnalisation immédiate de l’Agence africaine des médicaments.

L’Union africaine préoccupée par les coups d’Etat

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a exprimé son inquiétude face aux menaces croissantes pour la sécurité du continent liées aux changements anticonstitutionnels.S’adressant au Conseil exécutif à l’ouverture de la 40ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat, a déclaré que le continent a été touché par une série de conflits qui ont déstabilisé un grand nombre de personnes. « La paix et la sécurité ont été sérieusement menacées dans de nombreuses régions du continent avec l’augmentation des coups d’Etat militaires, des conflits intra-étatiques et l’expansion des groupes meurtriers dans de nombreux Etats africains », a déclaré M. Mahamat.

Le président a imputé les problèmes d’insécurité croissante à la gouvernance politique, économique et sociale déficiente sur le continent. Il a reconnu que la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement affectent dangereusement le continent qui doit faire face à la pandémie de la Covid-19 et et au changement climatique.

Selon M. Mahamat, les déplacements et les migrations restent les problèmes majeurs du continent, alors que les crises économiques frappent l’Afrique de plein fouet. S’exprimant à cette occasion, Vera Songwe, Sous-secrétaire des Nations unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a souligné un certain nombre de risques auxquels l’Afrique est confrontée.

« L’Afrique, comme le reste du monde, doit renforcer sa résilience face à un certain nombre de menaces, notamment le changement climatique, les risques de cyber-sécurité, les pandémies et les maladies infectieuses, la faible gouvernance et les conflits », a-t-elle déclaré.

Selon Mme Songwe, ces risques s’inscrivent dans le sillage de la dépression, des niveaux élevés de chômage et d’un espace civique de plus en plus fermé. Par ailleurs, Vera Songwe a indiqué que l’Afrique avait mis en commun ses risques et, s’appuyant sur 20 ans de solidarité, elle a créé la Plateforme africaine de fournitures médicales pour accéder aux équipements de protection.

Economie, gouvernance et culture au menu des quotidiens marocains

La résilience de l’économie marocaine, le système de déclaration obligatoire du patrimoine et la politique culturelle nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la résilience de l’économie marocaine, souligne que les secteurs de l’automobile, de l’agriculture et agro-industrie, des phosphates et dérivés ainsi que les industries électriques et électroniques confirment leur bonne santé, ajoutant qu’ils affichent à la fin de 2021 des performances à l’export supérieures, même largement pour certains, à la situation en 2019.

« Ces indicateurs ne laissent donc place à aucun doute que, d’un côté, la reprise a bel et bien eu lieu en 2021 et que, de l’autre, l’industrie marocaine a été résiliente malgré toutes les perturbations et les problèmes intrinsèques à l’économie nationale”, ce qui a permis aux entreprises marocaines de grappiller des positions sur des marchés, estime le journal.

En cette année 2022, l’enjeu sera de préserver le terrain gagné en 2021, de consolider les nouvelles positions et, surtout, d’aller à la conquête d’autres marchés et donneurs d’ordre en s’appuyant sur les bons enseignements tirés de la crise sanitaire en termes d’adaptation, insiste-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+ écrit que la refonte du système de déclaration obligatoire du patrimoine doit faire partie des priorités du gouvernement, rappelant que la Cour des comptes avait alerté, à maintes reprises, sur les dysfonctionnements qui vident cette procédure de sa substance.

Précisant qu’il est l’un des principaux mécanismes donnant corps au principe constitutionnel de reddition des comptes, la publication note que les maux de ce système actuel sont connus et que des pistes d’amélioration ont été aussi proposées, pourtant, cette réforme continue de traîner.

La nouvelle coalition gouvernementale dispose de tous les moyens pour relancer ce dossier, affirme-t-il, soulignant que la mise en place d’un système efficace de lutte contre l’enrichissement illicite est une urgence.

Evoquant la politique culturelle du Maroc, +l’Opinion+ écrit qu’au-delà du caractère général et politique apporté à cette question centrale, l’observateur ne peut que souligner l’aspect opérationnel de plusieurs mesures annoncées par le chef du gouvernement, « car frappées au coin du réalisme et s’appuyant sur l’implication générale des institutions gouvernementales devant contribuer à la vision culturelle, dans son double aspect infrastructurel et créatif ».

Citant la création d’un label « Excellence » pour les différentes composantes du patrimoine culturel national, en plus d’un label « Musée du Maroc » octroyé par la Fondation Nationale des Musées (FNM), le quotidien estime que cette mesure devrait permettre aux musées privés de bénéficier du soutien public dans le cadre de la politique culturelle, sur les plans financier, scientifique et de promotion auprès des visiteurs.

Parmi les annonces, il convient de noter celle en rapport avec l’organisation d’une manifestation théâtrale annuelle sous le thème « le théâtre en mouvement » qui doit permettre de filmer 60 pièces théâtrales, ajoute-t-il, notant que le renforcement de l’infrastructure culturelle est également à l’ordre du jour, à travers, le soutien des industries culturelles, appuyé par un soutien aux associations culturelles et des festivals.

Le Maroc réitère sa détermination à faire face aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité

Le Maroc entend poursuivre son implication à tous les niveaux contre le terrorisme et ses effets, notamment dans le domaine culturel, où il met à disposition des pays victimes d’actes terroristes ou de catastrophes naturelles, son expérience dans la prévention, la protection et la restauration du patrimoine et des œuvres muséales, a affirmé le ministre marocain de la Jeunesse de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid.S’exprimant lors de la 2ème conférence des donateurs de la Fondation Aliph pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque, tenue lundi par visioconférence à Paris, le ministre marocain a réitéré la détermination du Royaume, à faire face « aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité, perpétrés par des individus dans le seul objectif de briser les traces du génie humain à travers les siècles », indique un communiqué du ministère, parvenu à APA. 

Dans son message, le responsable gouvernemental a rappelé que le Maroc, qui a fait le choix du multilatéralisme, poursuivra son investissement dans la lutte pour la préservation du patrimoine mondial dans toutes ses dimensions tant technique que politique et juridique.

Le ministre a également fait part de l’engagement du Maroc à lutter contre l’obscurantisme, le fanatisme et toute autre idéologie « qui se donne pour mission de porter atteinte aux sentiers qui éclairent notre Histoire commune, notre héritage et notre identité », mettant en exergue l’importance de la culture dans la projection de la civilisation, nécessaire tant pour nourrir l’esprit des Hommes que pour les lier à leur histoire commune.

La conférence de la Fondation Aliph s’inscrit dans le cadre de l' »Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit ».