Sahara: Blinken réitère la position de son pays en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a réitéré, mardi à Rabat, la position des Etats-Unis en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie pour le règlement de la question du Sahara.Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, Blinken a souligné que les Etats-Unis considèrent l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et réaliste, qui répond aux aspirations des populations du Sahara.

Il a également fait part du soutien de son pays à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies, exprimant sa considération pour l’appui du Maroc à la mission de l’Envoyé spécial.

Éliminatoires Mondial : le cinq majeur du foot africain connu

Le Sénégal, le Ghana, le Maroc, la Tunisie et le Cameroun, ce mardi 29 mars, ont pris le dessus sur l’Égypte, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Mali et l’Algérie dans les barrages.C’est terminé. On connaît désormais les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde qatarie. Battu un à zéro au Caire, le Sénégal a très tôt refait son retard grâce à l’avant-centre Boulaye Dia (1 – 0, 4′).

Pour leur tout premier match dans le nouveau stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, à la périphérie de Dakar, les Lions prennent à la gorge les Pharaons. Cet acte est à sens unique, mais les hommes d’Aliou Cissé ne parviennent pas à faire le break.

En seconde période, le sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz, réorganise son équipe. L’effet est immédiat. L’Égypte porte le danger dans le camp adverse. Tout un peuple vacille. Entré en cours de match, Ahmed Sayed dit « Zizo » manque à deux reprises l’occasion rêvée d’inscrire le fameux but à l’extérieur.

Le Sénégal laisse passer l’orage avant de reprendre sa marche en avant. Les Lions poussent, les Pharaons resserrent les rangs. Sur un mauvais alignement des défenseurs axiaux de l’Égypte, Sadio Mané trouve en profondeur Ismaïla Sarr. L’ailier pénètre dans la surface où Mohamed El-Shenawy sort à sa rencontre à la façon d’un gardien de handball pour réduire l’angle de tir. Résultat, le Sénégalais ne cadre pas.

Comme lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, les deux sélections vont en prolongations. Les Lions, chauffés à blanc par le public, impriment d’emblée leur tempo. Ismaïla Sarr, à la réception d’un centre au ras du sol de Sadio Mané, frappe sur le portier égyptien. Les Pharaons résistent jusqu’aux tirs au but.

La séance fatidique, ayant départagé les deux nations le 6 févier dernier à Yaoundé (Cameroun), sourit encore au Sénégal même si le scénario est totalement différent. En effet, les quatre premiers tireurs, Kalidou Koulibaly, Saliou Ciss, Mohamed Salah et Ahmed Sayed, se loupent.

Après ces ratés, Ismaïla Sarr et Bamba Dieng ne tremblent pas. Contrairement à Mostafa Mohamed, en position de 4e tireur pour l’Égypte, qui perd son duel face à Édouard Mendy. L’équation est dès lors simple. Si Sadio Mané trompe El-Shenawy, les Lions l’emportent. L’enfant de Bambaly, dans le Sud du pays, opte pour une frappe axiale supersonique à mi-hauteur. Bien lui en a pris. Le Sénégal arrache la troisième qualification de son histoire au Mondial. C’est la deuxième de suite.

Pour sa part, le Ghana a composté son ticket pour le Qatar au détriment du Nigeria. Tenus en échec chez eux il y a quelques jours (0 – 0), les Black Stars ont neutralisé les Super Eagles (1 – 1). À la faveur du but à l’extérieur de Thomas Partey (10′), le Ghana va retrouver la plus belle des compétitions après son absence en Russie.

Le Maroc, quant à lui, ne fait pas dans la dentelle contre la République démocratique du Congo. Les Lions de l’Atlas, forts de leur nul à l’aller, écrasent les Léopards. Score final : quatre à un. Azzedine Ounahi (21′, 54′), Tarik Tissoudali (45+7′) et Achraf Hakimi (69′) signent les réalisations marocaines. Ben Malango, d’un superbe enchaînement – contrôle de la poitrine et volée – sauve l’honneur pour la République démocratique du Congo (77′).

Pas de miracle pour le Mali en Tunisie. Défaits à Bamako (0 – 1), les Aigles ne renversent pas le score malgré une possession de balle de 64 %.

Enfin, le Cameroun provoque un séisme à Blida en éliminant l’Algérie. Vaincus un à zéro à Yaoundé, les Lions indomptables dos au mur s’imposent deux à un dans la citadelle jadis imprenable des Fennecs.

Éric Maxim Choupo-Moting lance les hostilités (0 – 1, 22′) après une sortie aérienne non maitrisée du gardien Raïs M’Bolhi. En prolongations, Ahmed Touba, oublié au second poteau, égalise de la tête suite à un corner exécuté par Rachid Ghezzal (1 – 1, 118′). 

L’Algérie pense déjà au Qatar. Le Cameroun y croit toujours. Dans les ultimes instants, le latéral Fai Collins dépose le ballon sur la tête du libéro Michael Ngadeu qui prolonge la course du cuir. Couvert dans la surface, Karl Toko-Ekambi crucifie l’Algérie d’un plat du pied (1 – 2, 120+4′).

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2022 aura lieu le vendredi 1er avril à Doha, au Qatar.

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël, un message pour une solution permanente au MO (Bourita)

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël est un message pour une solution durable et juste au Moyen-Orient dans le cadre de la solution à deux États, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, à l’issue de leurs entretiens, le ministre marocain a affirmé que cette solution consiste en l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967 avec al-Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël, ajoutant que cela cadre avec la vision du Roi Mohammed VI, Président du Comité al-Qods, pour une ville du dialogue, de la coexistence et berceau de toutes les religions.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, lundi soir au Maroc, pour une visite de travail.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars, est l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale, selon un communiqué du Département d’État américain.

Blinken condamne la brutalité pratiquée par la Russie en Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a dénoncé, mardi à Rabat, « la brutalité pratiquée par Vladimir Poutine en Ukraine ».Lors d’un point de presse avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’avait vu « aucune indication de réel sérieux » de la part de la Russie dans sa recherche de la paix après son invasion de l’Ukraine, ajoutant que Moscou devrait mettre fin à son agression maintenant et retirer ses forces.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir « la position du Maroc au sujet du conflit russo-ukrainien est claire, exprimant son refus de porter atteinte à la souveraineté des pays représentés aux Nations Unies ». Et de noter que « le Maroc appelle à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

Le ministre marocain a expliqué que « le Royaume est contre l’usage de la force pour résoudre les différends, soutient des relations constructives et les canaux de dialogue pour résoudre les problèmes », affirmant que « le Maroc respecte la Charte des Nations Unies et le droit international ».

S’agissant des répercussions de la guerre russo-ukrainienne, Blinken a promis d’aider le Maroc à faire face à la hausse des prix. « Les États-Unis aideront le Maroc à faire face aux problèmes soulevés par la guerre russo-ukrainienne, notamment les prix élevés de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement, de matières premières », a-t-il dit.

Le Maroc qualifié pour le Mondial-2022

La sélection marocaine s’est qualifiée pour la Coupe du Monde de football Qatar-2022, en battant la RD Congo par 4 buts à 1 en barrage retour, mardi au complexe sportif Mohammed V à Casablanca.En match aller, les Lions de l’Atlas ont ramené un nul précieux (1-1) du stade des Martyrs à Kinshasa.

L’équipe national a scellé le sort de la rencontre en première mi-temps, grâce aux réalisations d’Ounahi (21e) et de Tissoudali (45+7e).

En deuxième période de la rencontre, les Nationaux ont confirmé leur supériorité sur les buts du même Ounahi (55e) et de Hakimi (70e), alors que Ben Malango (77e) a réduit le score pour les visiteurs.

Il s’agit de la sixième participation du Maroc à la phase finale de la Coupe du monde, après les éditions de 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018.

Guerre Russie-Ukraine : l’Afrique et les raisons d’un non alignement

Si l’Union africaine (UA) a condamné l’invasion russe en Ukraine, beaucoup de ses pays membres affichent une position de « neutralité » après qu’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la « la Russie de cesser immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».Le 2 mars 2022, l’Organisation des Nations unies (Onu), a voté une résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cent quarante et un (141) pays ont approuvé le texte contre cinq oppositions et 35 abstentions. Parmi les abstentionnistes, dix-sept étaient africains sans compter huit autres pays qui n’ont pas voté.

Face à cette situation, plusieurs observateurs ont divergé sur la posture de l’Afrique, à la question de savoir si le continent doit prendre position. Pour l’ambassadeur américain aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, les États africains ne peuvent pas rester neutres sur la guerre en Ukraine.

Toutefois, cette position de non aligné peut trouver son explication dans l’ancrage des relations entre Moscou et plusieurs pays africains. La Russie entretient en effet des relations économiques et commerciales de premier plan avec plusieurs pays du continent.

 L’Afrique du Nord, premier client

 Par le passé, la Russie vendait des armes et des céréales à l’Afrique. Mais ces dernières années, Moscou a étendu sa sphère d’influence à d’autres secteurs.

Dans le secteur gazier, le géant russe Gazprom s’est implanté en Algérie où le pays a signé un important contrat d’armement en échange du gaz algérien. La même méthode est utilisée en Libye où Gazprom a décroché des contrats gaziers et pétroliers après la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. Le géant russe du gaz travaille même sur un projet pour relier les réserves gazières nigérianes à l’Europe via l’Algérie pendant que Lukoil, premier producteur russe du pétrole, continue d’explorer de nouveaux champs au Nigéria ou encore au Ghana.

En Egypte, l’arrivée d’Abdel Fattah Al Sissi a redynamisé les relations entre les deux pays. Moscou a profité du désengagement américain en 2014 consécutif aux printemps arabes pour se rapprocher de son allié égyptien avec qui les relations étaient tièdes depuis la rupture diplomatique de 1972 prononcée par l’ancien président égyptien Anouar el-Sadate. 

La Russie, premier importateur de blé au monde, ravitaille également l’Égypte en céréales pendant que sa compagnie pétrolière Rosneft, spécialisée dans l’extraction, la transformation et la distribution, finance le projet gazier offshore géant de Zohr.

Sur le plan commercial, Moscou compte sur des partenaires solides en Afrique. Ainsi, depuis 2014, le Maroc est devenu l’un des premiers partenaires de la Russie. Une coopération bilatérale impulsée par deux visites royales effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi qu’une visite d’Etat du Président Vladimir Poutine à Rabat en 2006. 

En 2014, le Maroc a pu bénéficier de l’embargo décrété par Moscou sur les produits agroalimentaires européens pour augmenter sensiblement ses exportations de fruits et légumes vers la Russie.

Au-delà du Maghreb, la Russie a signé en 2018 plusieurs accords de coopération avec l’Angola, la Namibie, le Mozambique, le Zimbabwe et l’Éthiopie, pour renforcer ses relations économiques pour marquer son ancrage sur le continent.

Désormais, c’est au niveau sécuritaire que l’ancienne puissance soviétique mise le plus pour asseoir son influence en Afrique. Entre 2010 et 2020, la Russie a signé vingt-sept accords de défense avec des pays du continent.

 Les armes russes en Afrique

La lutte contre le terrorisme, les conflits, et l’instabilité de régimes politiques ont permis au Kremlin de décrocher d’importants contrats de vente d’armes. L’Afrique représente aujourd’hui 15 % des ventes d’armes militaires de la Russie, deuxième exportateur mondial d’armement. Un partenariat qui s’accompagne d’un service après-vente avec l’arrivée des formateurs militaires ou même des privés.

 Au Nigeria par exemple, la Russie s’est engagée à aider le pays à combattre le groupe terroriste Boko Haram par le biais de formations à l’armée nigériane. Au Mali, elle est présente à travers de nouveaux accords de défense signés par les nouvelles autorités de la transition. Il est fait état de la présence jusque-là démentie par le régime de transition de la société militaire privée russe Wagner sur le sol malien.

Le groupe Wagner soupçonné d’être un outil de politique étrangère du Kremlin serait présent aujourd’hui dans 23 pays africains selon le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Face aux mutations géopolitiques dans le monde, le prochain sommet Russie-Afrique prévu en principe en novembre dans une capitale africaine est plus que jamais menacé à cause de la guerre en Ukraine. Dakar (Sénégal), Le Caire (Egypte) et Addis Abeba (Ethiopie) étaient ciblées par Moscou pour abriter l’événement.

Sahara: Washington réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

Les Etats-Unis ont réitéré lundi leur position constante sur la question du Sahara, notant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, crédible et réaliste ». »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, indique un communiqué du département d’Eat américain.

Dans ce communiqué publié à l’occasion de la visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Washington fait part également de son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies.

Le secrétaire d’Etat américain entame ce lundi jusqu’au 30 mars courant, une visite officielle au Maroc placée sous le signe de « l’engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité », indique-t-on à Washington en mettant en avant une relation « profonde et durable ».

Sommet de Sde Boker: le Maroc appelle à une nouvelle dynamique de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix et à prendre des mesures concrètes ouvrant des perspectives prometteuses aux peuples de la région du Moyen-Orient. »Nous devons batir une dynamique selon des étapes concrètes que les peuples ressentent et qui contribue à améliorer la vie du monde et à ouvrir des perspectives prometteuses pour la jeunesse et les populations de la région », a -t-il dit lors d’un point de presse en marge du sommet diplomatique de Sde Boker, qui a réuni les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Bahrein, de l’Egypte et des Emirats arabes unis.

Pour sa première visite officielle en Israël depuis la normalisation des relations entre les deux pays, Bourita a expliqué que ce sommet est l’occasion pour les participants de « constituer une force oeuvrant pour la paix ». « Nous participons à ce sommet pour être une force œuvrant pour la paix et dire qu’une solution à la question palestinienne et au conflit arabo-israélien est possible », a-il-dit.

Dans ce sens, le ministre marocain a tenu à rappeler la vision du Roi Mohammed VI, basée sur la solution à deux Etats vivant côte à côte avec Al-Qods comme la capitale de l’Etat palestinien.

« Nous sommes ici aujourd’hui car nous croyons vraiment à la paix, non pas la paix dans laquelle chacun ignore l’autre, mais celle basée sur la construction de valeurs et d’intérêts communs, celle qui nous éloigne de la guerre », a-t-il insisté.

Par ailleurs, Bourita a indiqué que le sommet a porté de nombreux positifs aux peuples de la région. « Des messages clairs et fermes pour ceux qui oeuvrent directement ou par l’intermédiaire de supplétifs, que nous sommes ici pour défendre nos valeurs et nos intérêts et pour créer un effet dissuasif afin de protéger cette dynamique ».

D’ailleurs, la normalisation des relations entre le Maroc et Israël est loin d’être « une décision opportuniste », mais plutôt, affirme Bourita « une mesure prise avec conviction », insistant ainsi sur les « liens forts qui existent entre le Maroc et la communauté juive, ainsi que l’implication historique de ce pays dans le processus de paix ».

A cet égard, a-t-il ajouté, « le dynamisme régional est très important, tout comme la stabilité régionale afin de promouvoir la paix entre Israël et la Palestine ». Pour Bourita, le Maroc a joué un rôle moteur dans le processus de paix au Moyen-Orient, affirmant que le pays est  prêt à contribuer à donner un nouvel élan à cette dynamique. »

S’agissant des relations maroco-israéliennes, Bourita a affirmé que de nombreux progrès ont été accomplis depuis la signature de la déclaration tripartite à Rabat, citant entre-autres le lancement de vols reliant les deux pays.

Bourita a fait savoir que les relations maroco-israéliennes connaîtront bientôt une importante dynamique qui contribuera davantage à renforcer ces relations dans divers domaines, notamment diplomatique.

Santé, économie et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La dématérialisation dans le secteur de la santé, la réforme de la loi sur la concurrence et la gestion de la chose publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la dématérialisation dans le secteur de la santé, écrit que les Marocains peuvent aujourd’hui chercher, trouver et consulter des professionnels de la médecine sur des plateformes digitales entièrement sécurisées et fiables.

Au-delà des évolutions que cela engendrera pour les médecins eux-mêmes dans l’exercice de leur métier au quotidien, le digital peut constituer une partie de la solution à la problématique d’accès aux soins limité pour certaines catégories de la population soit pour des raisons d’éloignement géographique, soit pour manque de ressources humaines, explique le journal.

Le digital apporte, certes, à la médecine de nouvelles opportunités de développement en permettant d’élargir le champ d’action, mais pose aussi de nouveaux défis en termes de gestion sécurisée des données, d’encadrement de la relation entre patients et médecins dans laquelle vont venir s’incruster désormais des intermédiaires que sont les plateformes, note-t-il, appelant à accompagner l’évolution digitale par une évolution au niveau légal et réglementaire.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux des projets de lois modifiant et complétant les lois relatives à la liberté des prix et au Conseil de la concurrence, qui viennent d’être adoptés par le gouvernement, estime que disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer « considérablement » ses efforts de stabilisation du coût de la vie.

Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra « s’attaquer de front » aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix, relève le quotidien.

En attendant, le Conseil est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche, soutient-il, soulignant que la réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif et l’ensemble des opérateurs économiques tant le dossier est clivant et que la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir ainsi le champ économique.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, écrit que faute de politiques “visionnaires”, les responsables “se planquent” derrière le terme “urgence” pour “masquer” les retards, les lacunes et les autres tares.

La publication estime peu adéquate la prorogation de l’état d’urgence alors que l’épidémie poursuit sa décrue au Maroc et ne représente plus un épouvantail effrayant.

« Nous vivons dans une menace constante et la véritable urgence aurait été que nous soyons parés à toute éventualité », soutient-il, plaidant pour une “capacité d’anticipation de crise » et une « meilleure articulation » entre l’Etat et ses organes, en coordination avec le privé.

Dans une organisation intelligente, des dispositifs peuvent être mis en place et testés régulièrement avec update et correction de bugs pour ne pas être pris au dépourvu, note-t-il, estimant que pour éviter les « grandes dérives », le gouvernement doit faire en sorte que les forces vives restent « concentrées » sur l’équilibre économique et financier du pays et que l’économie reste « réactive » et capable de s’adapter rapidement aux changements brusques.

Casablanca Finance City en tête des centres financiers en Afrique

La place financière Casablanca Finance City (CFC) occupe désormais la 54e position mondiale dans la dernière édition du classement des meilleurs centres financiers internationaux, établi par le Global Financial Centres Index (GFCI), et maintient sa première position en Afrique.Ainsi, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (55e) et Johannesburg (56e), selon le classement du GFCI publié en mars.

S’agissant de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), CFC se classe au 3e rang, derrière Dubaï (17e mondial) et Abu Dahbi (31e).

Pour cette 31e édition du classement du GFCI, 126 centres financiers ont été étudiés, dont 119 font maintenant partie de l’indice principal. Les facteurs instrumentaux utilisés dans le modèle GFCI sont regroupés en cinq grands domaines de compétitivité à savoir, le climat des affaires, le capital humain, l’infrastructure, le développement du secteur financier et la réputation.

Casablanca Finance City (CFC) est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

CFC offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Sommet les 27 et 28 mars entre les ministres des AE américain, israélien, marocain et émirati

Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé, ce vendredi, la tenue d’un sommet historique, avec la participation du Maroc, des Etats-Unis, des Emirats arabes unis et du Bahreïn. «A l’invitation du ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, ces dimanche et lundi prochains, un sommet diplomatique historique se tiendra en Israël», a indiqué le ministère sur Twitter.

«Le secrétaire d’Etat américain et les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn arriveront en Israël pour une série de rencontres diplomatiques», a-t-il ajouté.

 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, va se rendre en Israël, en Cisjordanie, au Maroc et en Algérie du 26 au 30 mars.

Au Maroc, il rencontrera notamment le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, pour échanger des points de vue sur les questions régionales et la coopération bilatérale, ainsi que sur la progression des droits humains et des libertés fondamentales.

A Rabat, le chef de la diplomatie américaine rencontrera également le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed.

Maroc/Israël: signature d’un accord dans le domaine militaire (médias israéliens)

Le responsable militaire chargé des affaires iraniennes, Tal Kelman et d’autres officiers israéliens ont rencontré le chef de l’armée marocaine, Belkhir El Farouk, à Rabat cette semaine, selon des médias israéliens citant  les Forces de défense israéliennes. »Les responsables ont discuté du lien historique et culturel entre les pays et des intérêts mutuels au Moyen-Orient, et ont exprimé leur désir de promouvoir une coopération militaire étendue », a déclaré Tsahal dans un communiqué.

Selon Tsahal, au cours des réunions, un accord a été signé sur la collaboration des deux militaires dans les exercices et le renseignement.

Israël a annoncé vendredi la tenue d’une rencontre l’occasion de la visite prévue du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, avec les Emirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’Etat hébreu.

Gouvernance, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les réformes inachevées, la lutte contre le harcèlement sexuel et les enjeux du match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les réformes inachevées font perdre au Maroc des années de travail et finissent par devenir des « gouffres financiers », regrettant qu’à l’arrivée de chaque nouvelle équipe, “on recommence à zéro”.

Le cas de l’enseignement est flagrant: en dépit d’une “multitude inimaginable” de diagnostics, il continue de “sombrer dans le brouillard d’une crise structurelle”, relève le quotidien.

La pratique des réformes délaissées ou enterrées crée de l’immobilisme, puisqu’au lieu de transformer et de construire, elle ne fait que “déplacer les curseurs” avec des “conséquences dramatiques”, estime-t-il, estimant opportun de faire preuve de courage et de bannir “l’opportunisme et le populisme, qui étouffent la majorité silencieuse”.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la lutte contre le harcèlement sexuel, écrit que bien que des professeurs aient été condamnés à des prisons fermes pour cette infraction, le constat est aussi clair qu’effarant : le harcèlement transcende les frontières et les secteurs, du primaire à l’universitaire, en passant par le secondaire, sans oublier le milieu professionnel.

Mais le plus déprimant, c’est que ce “phénomène scandaleux” ne résiste pas à l’épreuve de l’“amnésie collective” qui permet à “ce genre d’affaires sordides” de se reproduire à intervalles réguliers, relève le journal, déplorant l’absence d’“une véritable conscience nationale” quant à la gravité de tels faits.

Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur le match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo, prévu ce vendredi à Kinshasa, écrit que la sélection marocaine, en quête d’une sixième apparition en Coupe du monde de la FIFA, bénéficie de l’appui de tous les Marocains pour réaliser une nouvelle performance.

Certes, les Congolais joueront à domicile et devant leur public, mais l’équipe du Maroc est habituée à ce genre de grands matchs et les joueurs convoqués sont tout à fait capables de sortir leur épingle du jeu et pourquoi pas mettre un pied au Mondial du Qatar dès ce match aller, soutient la publication.

Eau et assainissement : « le Maroc a fait des pas de géant » (officiel)

Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, dans une interview avec APA en marge du Forum mondial de l’eau au Sénégal, a magnifié la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Hassan II et renforcée par le Souverain Mohammed VI.Le Forum mondial de l’eau, accueilli par le Sénégal, tire à sa fin. Quel bilan faites-vous de la participation du Maroc ?

Tout d’abord, nous adressons nos vives félicitations au président Macky Sall, un grand ami de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à tout le peuple sénégalais frère pour la réussite de l’organisation de cet évènement de grande envergure. Nous sommes très heureux de voir un autre pays africain, 25 ans après le Maroc, organiser le Forum mondial de l’eau.

Conformément aux orientations royales, nous sommes venus au Sénégal avec une très forte délégation. Nous avons, lors de la cérémonie d’ouverture, remis le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le Souverain a tenu à multiplier par cinq la récompense financière. Elle est passée de 100.000 à 500.000 dollars.

Nous avons mis en exergue une organisation africaine qui peut servir de modèle à d’autres pays pour que l’eau soit source de paix, de prospérité pour les territoires et les peuples concernés.

En outre, nous avons contribué à l’élaboration du Plan d’actions de Dakar au niveau du segment ministériel présidé par mon ami et frère, le ministre Serigne Mbaye Thiam du Sénégal. Dans ce cadre, nous avons pris part aux différentes rencontres programmées.

Le Maroc assure la Présidence du Réseau international des organismes de bassins (Riob) jusqu’en 2024. Au cours de notre Assemblée Générale statutaire lors de ce forum, la France a été retenue pour prendre la relève.

Notre pays était représenté à moult rencontres pour partager son expérience et s’inspirer des initiatives qui pourraient nous être utiles. On se prépare pour le Sommet de l’Eau prévu l’année prochaine à New-York (États-Unis).

La Déclaration, qui sera adoptée à l’issue du Forum mondial de l’eau au Sénégal, doit contenir des recommandations fortes. C’est le sens des nombreuses discussions tenues ici.

Cet évènement est propice aux rencontres bilatérales. Nous avons ainsi échangé avec les ministres de l’Eau du Sénégal et de plusieurs autres pays africains, arabes et occidentaux, mais aussi avec les organismes internationaux, et les banques multilatérales qui jouent un rôle très important dans le financement des projets liés à l’eau.

Le Maroc a installé un pavillon dans le Centre des expositions de Diamniadio. Cet espace a entre autres abrité des panels de haut niveau pour un partage de connaissances entre des responsables, des universitaires marocains et africains. L’objectif est de produire des réflexions susceptibles d’être reprises dans les résolutions de ce Forum mondial de l’eau.

L’évaluation des Objectifs de Développement Durable (ODD), c’est en 2030. À quel niveau se situe actuellement le Maroc par rapport à l’eau et l’assainissement ?

Nous avons fait des pas de géant grâce à la politique menée par Sa Majesté le Roi Hassan II (Que Dieu ait son âme). Le Souverain Mohammed VI lui a donné une orientation multidimensionnelle.

Le Maroc a aujourd’hui une capacité de mobilisation de l’eau qui va dépasser les 24 milliards m3 à l’horizon 2030 grâce aux barrages érigés. En ce moment, nous avons 10 stations de dessalement de l’eau de mer, 13 d’ici 2030, pour produire de l’eau potable autrement. Nous allons compter plus de 300 petits barrages et barrages collinaires pour le monde rural.

L’accès à l’eau potable en milieu urbain est assuré à 100 % au Maroc. En milieu rural, c’est 98 %. Pour l’assainissement, nous sommes à 100 % dans les villes et 10 % dans les villages. Dans ce domaine, nous poursuivons les efforts pour atteindre, le plus tôt possible, cet Objectif de Développement Durable.

Nous avons élaboré un plan avec notamment la création de sociétés régionales multiservices (eau et assainissement) pour avoir les mêmes conditions de vie en milieu urbain et rural. Dans l’optique d’une gestion responsable, les eaux usées sont réutilisées. Les espaces verts de plusieurs villes du Maroc sont arrosés avec de l’eau traitée et non potable. Idem pour les parcours de golf à Marrakech, Rabat et Casablanca.

Nous travaillons sur la préservation des ressources souterraines. Avec la sécheresse des années 80 et le développement fulgurent de l’agriculture dans notre pays, les nappes ont été surexploitées. Pour mieux gérer ces ressources en eau, des contrats de nappes sont en cours de rédaction et des barrages collinaires ont été construites pour les réalimenter.

Le Maroc dispose d’un plan de transformation pour passer de l’irrigation au goutte à goutte dans l’agriculture. Jusque-là, 700.000 hectares de terres sont cultivés avec cette technique. En fin 2026, nous serons à un million d’hectares sur les deux millions irrigués au Maroc. À terme, le Royaume va économiser plus d’un milliard de mètres cube d’eau.

Il y a véritablement eu de l’anticipation et de la planification sur la question de l’eau et une volonté forte pour faire du liquide précieux la priorité des priorités. Au regard des conditions climatiques du Maroc, ça aurait pu être pire.

Dans certaines zones du pays, on est passé du stress hydrique (600 m3 par personne et par an) à la pénurie hydrique (300 m3 par personne et par an). Nous rencontrons de sérieux problèmes, mais nous avons des solutions appropriées. Parmi celles-ci, il y a la mise en réseau des différents bassins pour transférer l’eau des bassins les plus riches vers les plus pauvres.

Le Maroc semble avoir un réel savoir-faire à partager. Quelles sont les perspectives dans ce sens avec les pays africains ?

Nous avons eu plusieurs rendez-vous bilatéraux dans le cadre de ce Forum mondial de l’eau. Ils vont certainement déboucher sur la conclusion d’accords de coopération dans le domaine de l’eau.

Pour certains pays, nous avons déjà des partenariats. Il faut juste les consolider. Ces ententes visent essentiellement le partage de réussites, le renforcement des capacités à travers la formation et l’assistance technique.

La gouvernance constitue un axe majeur en vue d’une gestion intégrée de l’eau. Le Maroc est très actif dans le domaine de l’hydrodiplomatie par le biais notamment du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau qui valorise l’innovation et l’excellence en la matière.

En marge de la COP 22, ayant eu lieu en 2016 à Marrakech, le Souverain a organisé le Sommet africain de l’action lors duquel les chefs d’État du continent ont réfléchi ensemble sur les changements climatiques.

À cette occasion, deux commissions ont été créées. Une pour la région du bassin du Congo dirigée par le président Denis Sassou-Nguesso et une autre pour la région du Sahel. Trente pays au total travaillent en synergie pour une meilleure gestion de l’eau, des ressources naturelles et des forêts. Et le Maroc apporte son savoir-faire et son appui.

Il y a l’initiative triple A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) pensée pour une exploitation intelligente des sols, la valorisation de l’eau dans l’agriculture, l’amélioration des revenus des paysans avec une usine d’engrais produit au Maroc et dédié au continent sur instructions royales. Nous vendons à nos frères africains l’engrais au coût de production.

Les choses bougent en Afrique. Cependant, on doit faire plus. C’est pourquoi, nous accordons beaucoup d’importance à la coopération interafricaine. Par ailleurs, le continent a besoin de l’accompagnement du Fonds vert climat, des bailleurs de fonds multilatéraux, etc.

La Banque islamique de développement (Bid) a décidé d’augmenter significativement les ressources réservées à la problématique de l’eau. La Banque africaine de développement (Bad) s’inscrit dans cette dynamique. L’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) agissent aussi dans cette direction. La mobilisation de toutes ces énergies nous permettra de faire face aux effets du changement climatique.

Maneouvres militaires franco-marocaines près de l’Algérie.

L’exercice pourrait ne pas être apprécié à Alger.Les Forces armées royales marocaine (FAR) et l’armée française effectuent depuis le 1er mars des manoeuvres interarmées dans la région d’Errachidia (Sud-Est) près de la frontière algérienne, dans le cadre de l’exercice « Chergui 2022 ».« Cet exercice interarmées est mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale visant à consolider les capacités de planification et le développement de l’interopérabilité technique et opérationnelle entre des moyens aéroterrestres relevant des FAR et de l’armée française ». Il doit prendre fin demain vendredi 25 mars 2022.

Les manœuvres étaient prévue de longue date puisque « les travaux de planification de cet exercice ont été conjointement menés entre les responsables militaires des deux pays, en France et au Maroc, depuis septembre dernier », indique un communiqué de l’Etat-major général des FAR.

« Chergui 2022 » a débuté par des entraînements techniques et de reconnaissance du terrain menés par des pilotes militaires français et marocains. La quatrième brigade d’aérocombat (4ᵉ BAC) de Clermond-Ferrand, qui comprend plus d’une centaine de militaires de différents régiments d’hélicoptères de combat participe à cet exercice.

Selon l’expert marocain dans les affaires militaires, Mohamed Chakir, « il s’agit du premier exercice du genre après la mise en place le 5 janvier 2022 au niveau des FAR de la nouvelle zone militaire Est, dont fait partie la région d’Errachidia, où se déroulent les manœuvres », ajoutant que « l’opération qui s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre le Maroc et la France, consiste en des entraînements techniques et des exercices militaires pour renforcer l’interopérabilités des deux armées ».

Dans une déclaration à APA, l’expert marocain a fait savoir que cet exercice « annuel » et « de routine », comporte une dimension politique, notamment de la part de l’Algérie qui le considère comme une « alliance franco-marocaine » dans un contexte marqué par une sorte d’apathie dans les relations entre Alger et Paris.

« Il se peut que le timing de ces manœuvres militaires soit interprété de façon non positive eu égard des succès diplomatique du Maroc dans la question du Sahara. Après la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur  ce territoire et les déclarations de plusieurs pays européens en faveur de la solution proposé par Rabat, l’Espagne considère désormais la proposition marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour le règlement de la question du Sahara », a-t-il rappelé.

Pour l’Algérie, cet exercice interarmé, mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, est un acte qui « menace sa sécurité », a-t-il souligné.

Maroc : Appel à la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis

Par Hicham Alaoui — Le Forum des femmes sahraouies, organisé à Lâayoune, sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique », a clôturé, ce jeudi, ses travaux par un appel pour la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis.Initiée par le Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, cette rencontre a recommandé de promouvoir les activités des coopératives de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, de simplifier les procédures et de soutenir la mise en place de coopératives dans le domaine des services (emballage et accès au marché…), ainsi que d’organiser des expositions et foires régionales périodiques dans toutes les régions du Maroc.

Les participantes à ce Forum ont également recommandé la nécessité de reconsidérer certaines procédures administratives afin de faciliter les échanges commerciaux coopératifs aux niveaux arabe, africain et international, devant aboutir à la conclusion de partenariats institutionnels.

Lors des ateliers initiés dans le cadre de cet évènement, les participantes ont suivi de nombreuses expériences féminines marocaines, arabes et internationales de femmes leaders ayant réussi leur parcours d’entreprenariat dans moult domaines (commerce, hôtellerie, emballage, éducation….).

Les intervenantes ont souligné la nécessité d’inscrire ce Forum dans la durabilité et de l’ériger en un « marché coopératif africain, arabe et international » dans la perspective de créer un centre international ici à la ville marocaine de Lâayoune pour échanger les expériences et faciliter l’accès à la formation continue des femmes dans les domaines des coopératives productives.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des femmes leaders marocaines, africaines, arabes et des Etats Unis d’Amérique, a constitué un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Economie et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et les enjeux des subventions accordées aux professionnels du transport sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui évoque la situation économique nationale, écrit que 2022 était censée être l’année de la reprise économique tous azimuts avec des perspectives de croissance variant entre 3 et 6%, mais cette perception paraît « bien loin » aujourd’hui, étant donné que les dernières prévisions de croissance de la Banque centrale ont vu les projections d’inflation passer de 1,8% à 4,7% en l’espace de 3 mois, tandis que les prévisions de croissance ont fondu de 2,9% à 0,7%.

L’exercice en cours s’annonce donc périlleux et dépend de l’évolution de la situation en Ukraine comme des précipitations, estime le journal.

Plus que de soutenir la croissance, l’objectif principal du Royaume pour cet exercice sera de “sauvegarder sa souveraineté” et “éviter de se retrouver dans les griffes du FMI et autres bailleurs de fonds internationaux”, estime-t-il.

Pour +l’Economiste+, le scénario idyllique d’une reprise forte se ralentit et fait place à de “très fortes inquiétudes”.

La preuve est que les entreprises, “prises à la gorge”, voient leurs coûts “exploser” avec la flambée des matières premières et les ménages n’arrivent plus à “remplir un panier criblé de trous”, une situation qui donne des “insomnies” à “un Etat qui se démène tant bien que mal et qui doit composer dans l’urgence”, constate-t-il.

Aujourd’hui, il faudra maintenir cette obligation de vigilance sur toutes les politiques menées, car il en va des enjeux et des équilibres pour la stabilité financière et économique, préconise-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux des subventions annoncées par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, écrit que par cette démarche, le gouvernement a clairement fait son choix entre l’urgence sociale et les impératifs, non moins importants, des équilibres budgétaires.

L’annonce, il y a quelques mois devant les élus, de l’État social n’était pas un slogan, mais bien une réalité qui “se confirme” de jour en jour, soutient la publication car ce faisant, explique-t-il, l’aide apportée au secteur du transport est en réalité, et de manière indirecte, une aide au pouvoir d’achat du citoyen lambda qui, sans elle, serait confronté à des augmentations de prix des produits et des prestations.

Mais, pour que ce dispositif remplisse pleinement son “objectif social” de digue contre la hausse des prix, les professionnels du transport devraient “remplir eux aussi et pleinement leur part du contrat” en s’assurant de la “bonne” allocation de l’aide publique et en veillant à ce que ses effets ne soient pas “vite dilués”, recommande-t-il.

Le ministre espagnol des AE en visite au Maroc le 1er avril 

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a annoncé, mercredi, qu’il effectuera une visite au Maroc le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole, qui a fait cette annonce devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés, a affirmé qu’il aura des entretiens notamment avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

L’objectif de cette visite est de commencer à préparer la  »nouvelle feuille de route » avec le Maroc qui concerne le renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines, la redynamisation des groupes de travail et la consolidation de la coopération dans tous les domaines, a-t-il ajouté. La visite de M. Albares au Maroc fait suite aux positions positives et aux engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.

Les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier, avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La Banque mondiale disposée à renforcer son soutien au développement du Maroc

La Banque mondiale est disposée à renforcer son soutien aux efforts de développement économique et social du Maroc, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Lors d’une rencontre avec la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, M. Malpass, en visite dans le Royaume, a félicité le Maroc pour « sa stratégie efficace de relance économique », tout en faisant part, de la disposition de la Banque mondiale à apporter son appui financier et technique aux différents chantiers de réformes prioritaires engagés par le Royaume.

Il a, de même, réaffirmé « l’engagement et la volonté » du Groupe en vue de réussir l’organisation des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en 2023 à Marrakech.

De son côté, Mme Fettah Alaoui s’est félicitée de la qualité du partenariat « exemplaire de longue date », qui lie le Royaume au Groupe de la Banque mondiale.

La ministre a, en outre, passé en revue les principaux chantiers de réformes prioritaires engagés par le Maroc pour favoriser une reprise dynamique et renforcer la résilience de l’économie, citant, à cet égard, le plan de relance économique porté par le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, le chantier de généralisation de la protection sociale et celui de la réforme du secteur public.

Dans ce cadre, la Banque mondiale a été invitée à renforcer davantage son appui, tant financier que technique, à la dynamique de réformes engagées par le gouvernement, a-t-elle indiqué, tout en remerciant, par la même occasion, le GBM et le FMI pour leur confiance dans le Maroc pour l’organisation des assemblées annuelles 2023, après un premier report.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires.

Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.

La vice-présidente de la BAD en visite au Maroc du 24 au 29 mars

La vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford effectuera, du 24 au 29 mars, une visite de travail au Maroc, a annoncé la BAD dans un communiqué.Au programme: des rencontres avec de hauts responsables marocains dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, ainsi que Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé du Budget.

Ces entretiens devraient permettre de tracer les perspectives de développement du partenariat entre le Groupe de la Banque et le Maroc, indique-t-on.

La vice-présidente effectuera également une visite de terrain pour s’enquérir de l’impact des opérations financées par la Banque. Elle se rendra notamment à une station de traitement d’eau desservant la population de Marrakech.

Cette visite de la vice-présidente Dunford au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Banque d’appuyer une croissance tout à la fois plus durable et inclusive pour les populations en Afrique.

« Le Maroc est un membre fondateur et un actionnaire important de la Banque. Il est aussi notre premier partenaire », a souligné la vice-présidente Beth Dunford, citée dans le communiqué.

« Son nouveau modèle de développement traduit de fortes ambitions dans des secteurs stratégiques comme l’eau et l’agriculture. Nous venons de soutenir pour plus de 230 millions de dollars américains ces secteurs afin de renforcer l’accès à l’eau potable et consolider la résilience climatique de l’agriculture dans un contexte de sécheresse sans précédent », a-t-elle ajouté.

Le Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement entretiennent plus de cinquante années de partenariat. L’institution a alloué plus de 12 milliards de dollars américains de financements au Maroc. À mars 2022, le portefeuille actif de la BAD totalise près de 4 milliards de dollars répartis dans les secteurs du développement social et humain, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et du secteur privé.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

L’attractivité des investissements étrangers, la visite du président de la Banque mondiale au Maroc et la participation du Maroc au Forum mondial de l’Eau à Dakar, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui aborde l’attractivité des investissements étrangers, écrit que les délégations étrangères multiplient, certes, les visites de prospection un peu partout dans le Royaume, a fortiori dans les provinces du Sud, mais la démarche adoptée « pèche par des maladresses, des couacs, ou encore des incohérences, et ce, dès l’arrivée aux aéroports ».

Le journal estime capital d’apprendre à “marketer” et “vendre autrement” les atouts de nos territoires, étant donné que le pitch de présentation est un élément “fondamental”, voire “stratégique”, critiquant la “démarche trop classique” des institutionnels, qui consiste à “réciter des fiches techniques corroborée d’un narratif barbant”.

“On ne reçoit pas des Américains comme l’on reçoit des Français ou des Émiratis! L’approche devra plutôt opter pour un ciblage millimétré des spécificités des investisseurs”, explique-t-il, appelant à comprendre en amont les besoins de l’investisseur et apporter des réponses sur mesure.

+Le Matin+, qui s’intéresse à la performance à l’économie marocaine durant l’année 2022, écrit que c’était attendu. La Banque centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2022. Sous l’effet de conditions climatiques défavorables et d’une conjoncture difficile, la valeur ajoutée agricole devrait dégringoler de 19,8% cette année.

Ce qui ramènerait la croissance économique à 0,7%, contre les 2,9% projetés lors du conseil tenu en décembre 2021. En 2023, sous l’hypothèse d’une récolte moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole devrait monter de 17%, portant la croissance à 4,6%, contre 3,4% pronostiqués par l’institution en décembre dernier.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que dans le cadre de la participation distinguée du Maroc aux travaux de la 9-ème édition du Forum mondial de l’eau, qui se tient du 21 au 26 mars dans la capitale sénégalaise Dakar, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a mis en place un Pavillon pour mettre en avant l’expérience du Royaume et réalisations dans le secteur des ressources hydriques.

Aménagé au Centre d’exposition du Centre International de Conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le Pavillon marocain, d’une superficie de 325 m2, a été inauguré par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au premier jour des travaux de ce Forum, en présence du président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, du Haut Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Hamed Diané Séméga, lauréat de la 7-ème édition du Grand Prix mondial Hassan II de l’Eau, et du lauréat du précédent Grand Prix, ainsi que de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, et des membres du Comité Permanent du Grand Prix Hassan II.

Le président de la Banque mondiale en visite au Maroc mercredi 

Le Président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, se rendra à Casablanca et Rabat le mercredi 23 mars 2022, pour une visite de deux jours, a annoncé l’institution dans un communiqué. 

Il s’agit de son premier voyage au Maroc en tant que Président de la Banque mondiale.

Au programme, des rencontres avec de hauts responsables et des représentants du secteur privé.

Durant sa visite, David Malpass sera accompagné de Ferid Belhaj, Vice-Président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, de Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale et de Xavier Reille, Directeur de la Société financière internationale (IFC) pour le Maghreb.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires. Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.

Sahara : l’Espagne « satisfaite » du nouveau cadre de relations avec le Maroc

Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez. »Nous entamons une nouvelle étape de nos relations avec le Maroc. Le plus important est de se tourner vers l’avenir et de ne pas revenir sur le passé. Nous sommes satisfaits de cet accord, qui signifie le rétablissement des relations diplomatiques avec un pays voisin et stratégique pour l’Espagne », a souligné Mme Rodriguez lors d’un point de presse, au terme de la réunion du Conseil des ministres.

Ce nouveau cadre des relations bilatérales, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus réaliste pour une solution » à la question du Sahara, est « une bonne nouvelle pour l’Espagne », a insisté la responsable espagnole, précisant que le gouvernement « veille à l’intérêt général du pays ».

« Préserver de bonnes relations avec le Maroc revêt une très grande importance pour nous », a fait observer la porte-parole du gouvernement espagnol, assurant que « le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous entretenons des liens humains, historiques, géographiques et économiques ».

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez a souligné que « l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Maroc : Le Leadership des femmes s’invite à Laâyoune

Par Hicham Alaoui — Salle comble, atmosphère festive, conviviale et chaleureuse, des femmes pionnière venant de toutes les régions du Maroc, des pays arabes, africains et des Etats Unis d’Amérique étaient au rendez-vous ce mardi à Laâyoune, pour prendre part Forum des femmes sahraouies, initié cette année sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique ».Le sentiment des retrouvailles était là après une période de claustration et de prééminence des rencontres à distance. Ceci a donné du baume au cœur pour les participantes qui considèrent cette conférence comme une occasion propice pour renouer avec la vie normale.

Cette rencontre se veut un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Mme Fatima Laili, présidente du Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, initiatrice de cet évènement, n’a pas caché sa joie d’avoir pu réunir un gotha féminin venant de plusieurs pays, soulignant que cette rencontre vise à échanger entre les différents femmes leaders, à bénéficier des expériences des uns et des autres et à tirer profit des bonnes pratiques en matière d’autonomisation économique des femmes.

Elle a formé le vœu que cette rencontre puisse déboucher sur des recommandations précises avec un calendrier réalisable, en vue de permettre aux femmes marocaines en général et aux femmes sahraouies en particulier, qu’elles soient entrepreneures ou actives les coopératives, de mettre en valeur leurs compétences pour une renaissance économique et sociale et un développement durable.

« Pour être juste, il est inévitable de dire que la réalité des femmes dans notre pays a beaucoup changé, même si les changements sur le terrain se font à un rythme lent couplé à une mauvaise répartition géographique », a-t-elle relevé.

Pour Mme Laili, le monde d’aujourd’hui a été bouleversé depuis l’apparition du virus Covid-19 et sa propagation dans le monde, tuant des milliers de personnes. « Nous croyons fermement que l’humanité a atteint une maturité qui la qualifie pour mieux comprendre son environnement, afin de renforcer les efforts de développement pour l’ère post-Covid. Cette nouvelle donne nécessite des mécanismes et des initiatives qui vont au-delà des stéréotypes et défient les obstacles sociologiques qui nous tirent encore arrière », a-t-elle soutenu.

Et d’ajouter que les sociétés arabes et africaines n’accordent pas autant de valeur aux capacités des femmes à participer à la création des richesses et à assumer des rôles de leadership et partant participer à la prise de décision. Ceci, a-t-elle enchaîné, nécessite des efforts concertés pour surmonter les contraintes et les obstacles, car le succès de tout modèle de développement dépend d’une réelle intégration des femmes dans tout le processus de développement. « Toute exclusion de la composante féminine est inévitablement un noyau sûr d’échec », a prévenu Mme Laili.

Dans une déclaration APA, la sénégalaise Toure Yaye Sioukeyna a souligné que ce Forum permettra d’échange d’opinions, d’idées et d’expériences entre les forces féminines afin de renforcer leur position et soutenir leur présence en tant qu’acteurs actifs et dynamiques impliqués dans les grands projets.

Pour elle, cet évènement permettra aussi de sceller des partenariats entre les associations féminines pour partager les expériences et les bonnes pratiques.

Même son de cloche chez la présidente du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), Mme Diago Ndiaye qui a relevé que le développement et la démocratie sont indissociables. « On ne peut parler de développement sans parler de démocratie », a-t-elle affirmé, soulignant que le leadership des femmes est « indispensable » pour le développement et la démocratie.

Elle s’est dit attendre à des recommandations « très fortes » de ce forum. « Comment explorer les moyens pour drainer des sources de financement, comment encadrer les femmes qui sont dans l’entreprenariat et comment faire pour initier la jeune génération pour qu’elle puisse assurer la relève », autant de recommandations que doivent, selon Mme Ndiaye, figurer parmi les recommandations.

Pour rappel, le REPSFECO a pour objectif de coordonner et d’optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains, particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables, pour assurer une paix durable au sein de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Au programme de ce Forum, l’inauguration d’une exposition de produits des coopératives locales ainsi qu’une soirée poétique et une autre artistique.

Maroc: croissance limitée à 0,7% en 2022 selon les prévisions de la Banque centrale

L’impact de la sécheresse devrait atteindre un niveau critique, poussant par conséquent à la révision des prévisions de croissance au Maroc.Selon les prévisions de la Banque centrale du Maroc (BAM) , la campagne agricole devrait enregistrer une production céréalière autour de 25 millions de quintaux et ce, après 103,2 millions de quintaux un an auparavant, pâtissant ainsi des conditions climatiques particulièrement défavorables.

Selon une note publiée à l’issue du Conseil de BAM, la valeur ajoutée agricole devrait ainsi baisser de 19,8%, ramenant la croissance économique à 0,7% en 2022 après un rebond qui aurait atteint 7,3% en 2021. « En 2023, sous l’hypothèse d’une récolte moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole augmenterait de 17%, portant la croissance à 4,6% », précise BAM. Pour ce qui est des activités non agricoles, elles devraient se consolider graduellement, avec une progression de 3% de leur valeur ajoutée en 2022 et en 2023.

Par ailleurs, le Conseil de Bank AL Maghrib s’est arrêté sur le contexte international défavorable, marqué notamment par la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires. Par conséquent, BAM  a décidé de maintenir l’orientation accommodante de la politique monétaire et ce, pour continuer à soutenir l’activité économique et atténuer l’impact de l’environnement international défavorable. En effet, il a décidé en conséquence de garder le taux directeur inchangé à 1,50%. Après un taux de 1,4% en 2021, BAM indique que l’inflation devrait ressortir à 4,7% en 2022 avant de revenir à 1,9% en 2023.

Concernant les recettes de voyage, elles connaîtraient une reprise graduelle, passant de 34,3 milliards de dirhams en 2021 à 47 milliards en 2022 et à 70,9 milliards en 2023. Les transferts des MRE devraient retrouver progressivement leur niveau d’avant crise, revenant à 79,3 milliards en 2022 et à 70,8 milliards en 2023.

Dans son analyse, BAM affirme que la tendance haussière des cours des produits énergétiques liée à la reprise de la demande et aux inquiétudes entourant l’évolution de l’offre, a connu une accélération sensible depuis le déclenchement du conflit en Ukraine et l’imposition de sanctions contre la Russie. Le cours du Brent s’est ainsi établi à 95,8 dollars le baril (USD/bl) en moyenne en février et devrait, tenant compte des prévisions des institutions internationales, ressortir à 106,8 USD/bl en moyenne 2 sur l’ensemble de l’année 2022, avant de revenir à 96,5 USD/bl en 2023. 

Hors énergie, les cours des matières premières se sont appréciés de 22,7% en glissement annuel en février, reflétant une hausse de 23,3% des prix des métaux et minerais et de 18,4% des produits agricoles, avec en particulier une augmentation de 35% pour le blé. Les cours des produits alimentaires devraient demeurer élevés, sur fond de fortes perturbations au niveau de l’offre, avant de baisser en 2023.

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

Plus de 20.000 volontaires étrangers engagés en faveur de l’Ukraine

« Plus de 20000 volontaires étrangers sont engagés en faveur de l’Ukraine. Aucun marocain », selon la diplomate ukrainienne dans un entretien exclusif avec APA news.L’ambassadeure d’Ukraine au Maroc, Mme Oksana Vasylieva s’est livrée sans langue de bois sur les questions d’actualité et notamment l’invasion de son pays par la Russie, la position marocaine vis-à-vis de ce conflit, sans oublier le sort des étudiants marocains en Ukraine.

 De prime abord, la diplomatie ukrainienne a qualifié la situation dans son pays de « grave ». Pour elle, il s’agit d’une une guerre à grande échelle lancée par la Russie en Ukraine et non d’un conflit en Ukraine comme on tente de le décrire souvent.

Selon elle, l’armée russe attaque l’Ukraine depuis le territoire russe et celui de la Biélorussie mais aussi des parties occupées depuis 2014 Donetsk et le Donbass et la Crimée. « L’armée russe cible les plus grandes villes comme la capitale Kiev, Kharkiv, qui est un centre économique très important, Odessa, Zaporozhye. La Russie a tiré plus de 1000 missiles sur des zones résidentielles depuis le début de la guerre. Ils ont attaqué à l’aide de leur aviation, leurs chars et leur artillerie », a-t-elle fait savoir.

 Pour ce qui est de la situation humanitaire, l’ambassadeure d’Ukraine au Maroc a déploré cette situation qu’elle a qualifiée « d’alarmante ». « Vous pouvez imaginer que quand on bombarde chaque jour, chaque nuit, les immeubles et les quartiers, les villages et campagnes, les Ukrainiens vivent dans la peur et l’anxiété. Il y a près de 3 millions de réfugiés ukrainiens qui se trouvent actuellement dans les pays limitrophes qui les reçoivent avec beaucoup de convivialité », a-t-elle décrit

 Interrogée sur le nombre de victimes suite à cette guerre, la diplomate ukrainienne a fait savoir que quotidiennement, l’armée russe a tué des dizaines de civils. Selon les données des Nations-Unies, 1500 civils ont trouvé la mort dont 110 enfants. « Mais les pertes militaires russes sont dix fois plus importantes que celles ukrainiennes. La Russie a perdu 14800 soldats russes », a-t-elle indiqué.

 Au sujet de la position du Maroc vis-à-vis de ce conflit et la décision de la non-participation au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Vasylieva n’a pas voulu commenter cette décision. « La position du Maroc est claire. Nous ne la commentons pas », a-t-elle dit

 Pour ce qui est du post publié sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Rabat en date du 24 février 2022 sur sa page Facebook, encourageant des volontaires étrangers à joindre les forces ukrainiennes, la diplomatie ukrainienne a affirmé que ce « post a été supprimé de nos pages officielles sur les réseaux sociaux.

 « Pendant les premiers jours, le président de l’Ukraine a signé le décret de la légion internationale ukrainienne dans lequel il a invité les étrangers, qui ont une expérience militaire, à joindre volontairement les forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi toutes les Ambassades ukrainiennes ont diffusé l’information relative à l’appel de notre chef d’Etat. Près de 20.000 volontaires de 52 pays ont rejoint l’armée ukrainienne. Mais il n’y aucun Marocain parmi eux », a-t-elle expliqué.

 Et d’ajouter que « les autorités marocaines ont fait une observation générale pour exprimer leur désaccord avec cet appel. C’est pourquoi nous l’avons supprimé de nos pages sur les réseaux sociaux ».

 Au sujet des étudiants marocains d’Ukraine, qui constituent la deuxième communauté estudiantine dans le pays, Mme Vasylieva a indiqué que l’ambassade est en contact permanent avec le ministère marocain des Affaires étrangères, « pour suivre la situation des Marocains en général qui sont restés en Ukraine ».

 Actuellement, plus de 6000 étudiants ont réussi à regagner le Maroc depuis le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères en date du 12 février à ce jour. Selon les derniers chiffres, 35 étudiants marocains ont été évacués de la ville de Soumy encerclée par les Russes. On a décrété en Ukraine des vacances scolaires jusqu’au 1er avril », a-t-elle précisé.

 « Entre temps, le ministère ukrainien de l’Enseignement se penche sur l’élaboration d’un système d’enseignement qui assurera la continuité pour les étudiants marocains mais aussi tous les étudiants étrangers. Cela dépend des régions. Dans celles qui sont moins touchées par la guerre, on optera probablement pour l’enseignement en présentiel. Dans celles les plus touchées, on va mettre en place un système d’enseignement à distance. Nous attendons de toute façon la décision du ministère ukrainien de l’enseignement sur les options à adopter. Je peux rassurer les étudiants que nous ferons tout pour qu’ils poursuivent leurs études sans qu’ils soient lésés », a-t-elle enchainé. Pour rappel, les Marocains constituent 10% des étudiants étrangers après l’Inde. Ils sont près de 9000 au total.

 Côté échanges économiques Maroc-Ukraine, l’ambassadeure d’Ukraine à Rabat a expliqué que les échanges économiques sont à l’arrêt puisque l’armée russe a bombardé tous les ports, aéroports et a même perquisitionné certains navires.

 Selon elle, « l’arrêt de ces échanges, non seulement avec le Maroc mais avec le reste du monde, est porteur de risques pour la sécurité alimentaire internationale. L’Ukraine a 15% du marché du blé mondial et 55% du marché du maïs pour ne citer que ces deux exemples ».

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-Espagne et la flambée des prix des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend au sujet du Sahara marocain.

Selon un communiqué du Cabinet royal, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ». A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée ».

+Finances News Hebdo+ écrit que la sortie médiatique du ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa, qui a annoncé la mobilisation par le gouvernement de 15 milliards de DH (1,4 milliard d’euros) supplémentaires pour limiter l’impact de la crise actuelle sur les citoyens appelle deux remarques principales.

Premièrement, ce montant ne sera pas suffisant pour restituer le pouvoir d’achat aux citoyens, qui s’est déjà fortement dégradé à cause de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques, explique le journal.

Certes, on ne peut passer sous silence l’effort budgétaire fait par le gouvernement pour subventionner le gaz butane et la farine, mais le panier de la ménagère est bien plus large que ces deux produits, constate-t-il.

Dans ce contexte de sécheresse et de guerre russo-ukrainienne, les tensions sont ainsi ressenties non seulement sur les prix des produits alimentaires, mais également sur les prix à la pompe, un dossier auquel le gouvernement n’a rien proposé de concret, à l’exception de la promesse d’un soutien aux transporteurs routiers, dont les modalités restent à définir, note-t-il.

Mais la +Vie Éco voit+ le verre à moitié plein, en soulignant que la flambée actuelle des prix des matières premières et de denrées alimentaires au niveau mondial, malgré tous ses effets négatifs, aura néanmoins un point positif, expliquant qu’elle obligera les pouvoirs publics à activer encore plus la mise en place de réformes des dispositifs de subvention dans leur globalité en se dirigeant vers les aides directes basées sur le Registre social unifié.

Sans le vouloir et sous la pression de la conjoncture et des prix à l’international, le gouvernement est en passe de produire une expérience réduite à travers les aides directes qui seront accordées aux transporteurs, constate l’hebdomadaire, soulignant que ce dispositif, bien que préparé dans l’urgence, reflète parfaitement le principe du ciblage.

Les prix et cours mondiaux des hydrocarbures étant à leur plus haut niveau, le principal défi pour le gouvernement consistait à éviter que les hausses de prix à la pompe engendrent, par le biais du transport, une flambée des prix des marchandises et des biens de consommation, soutient-il.

La solution judicieusement mise en place a consisté donc à accorder aux transporteurs seuls une subvention directe de sorte qu’ils gardent inchangés leurs tarifs, explique-t-il, estimant que le principe de ciblage peut être pertinent dans d’autres types de politiques publiques.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.