Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dialogue social, la lutte contre les crimes financiers, la promotion de l’auto-entreprenariat et la campagne agricole.Maroc-Presse

+L’Economiste+ écrit que les propositions du gouvernement aux partenaires sociaux sont attendues au cours des prochains jours. Les syndicats et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ont livré leurs priorités au cours des réunions tenues la semaine dernière. Les attentes par rapport à ce dialogue social sont importantes. Les syndicats tout autant que le patronat veulent du concret, des assurances et des engagements fermes.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Agence Judiciaire du Royaume (AJR) a récupéré plus de 44 millions de dirhams en 2020 (1 euro = 10,6 DH) dans le cadre de sa lutte contre les crimes financiers commis dans le secteur public, notamment en matière de détournement de deniers publics.

Elle a eu gain de cause au profit de l’Etat marocain dans huit décisions définitives de justice avec un impact financier de près de 91 millions de dirhams restitués au Trésor public, indique le rapport 2020 de l’AJR.

Ce document exhaustif retrace le bilan des activités de l’Agence au cours de cette période pandémique et dévoile ses actions en tant qu’acteur majeur dans la défense et la préservation des intérêts de l’Etat devant la justice.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, qui a affirmé que le gouvernement œuvre à traiter de façon définitive les problématiques liées à l’économie informelle.

Selon le ministre, l’attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d’activité plus larges. L’exécutif œuvrera également, selon le ministre, à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu’à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministre de l’agriculture, Mohamed Sadiki a indiqué que 53% de la surface cultivée des céréales, soit 1,6 million d’hectares, est perdue à cause de la sécheresse.

Et le ministre de souligner que le Maroc a connu une saison agricole caractérisée par la rareté de l’eau et le retard des précipitations à fin février dernier, la saison agricole actuelle est considérée comme étant la plus aride depuis 40 ans. Le niveau du stock d’eau dans les barrages est très bas pour permettre aux bassins irrigués de jouer leur rôle au niveau de la production.

Le déficit hydrique, ajoute Mohamed Sadiki, a atteint 34% par rapport à l’année dernière. Et le ministre de poursuivre que malgré ce retard les dernières précipitations ont eu un impact positif sur la saison agricole actuelle.

Maroc: l’inflation au plus haut niveau depuis 2008

La tendance haussière des prix à la consommation au Maroc se serait accélérée au premier trimestre 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique. »En variation annuelle, les prix à la consommation auraient évolué à un rythme jamais atteint depuis 2008, affichant une hausse de 3,6%, au lieu de 0,1% au cours de la même période de 2021″, précise le HCP dans une note de conjoncture.

Cette accélération aurait été principalement le fait de l’envolée des prix des produits alimentaires de +5,3%, explique la note qui fait état de la situation des principaux indicateurs économiques observés pour le quatrième trimestre 2021, estimés pour le premier trimestre 2022 et relatant les prévisions pour le deuxième trimestre.

Les prix des produits alimentaires hors frais auraient enregistré une hausse de 6,4%, tirée par l’augmentation de ceux des produits à base de céréales et des huiles végétales. Les prix des produits frais se seraient, également, renforcés, notamment ceux de viande de la volaille qui auraient contribué pour 1,9 point de pourcentage à l’augmentation des prix.

Hors produits alimentaires, les prix se seraient accrus de 2,5%, sous l’effet des hausses des prix des produits énergétiques, du transport et de l’accélération de ceux des produits manufacturés, sur fond des tensions liées aux difficultés d’approvisionnement et des augmentations des coûts de production industrielle.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix soumis à l’intervention de l’Etat et les produits à prix volatils, aurait, pour sa part, nettement progressé, pour atteindre +3,4% au premier trimestre 2022, tirée par l’évolution très dynamique de ses composantes, en particulier alimentaire et manufacturière, note le HCP.

Consommation d’eau, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La rationalisation de la consommation d’eau, la fuite des médecins pour l’étranger et le débat sur le licenciement de l’entraîneur de l’équipe nationale de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la rationalisation de la consommation d’eau, écrit que les solutions techniques que nécessite la problématique de la pénurie d’eau ne sont pas suffisantes et ne peuvent constituer une réponse durable si elles ne sont pas complétées par un autre type de réponse, humain et social, qui concerne la consommation et l’usage de l’eau par les individus et les ménages.

Un changement des modes de consommation peut contribuer à la durabilité de la ressource, préconise le quotidien, citant une expérience menée dans la région de Marrakech auprès de plusieurs familles sur leurs modes de consommation de l’eau avec l’introduction de nouvelles habitudes, qui ont pu économiser jusqu’à la moitié de leur consommation habituelle en eau.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que de nombreux étudiants en médecine et en pharmacie quittent le Maroc avant d’avoir achevé le cycle de leur parcours académique.

Sans avoir besoin d’attendre l’obtention du diplôme, certains d’entre eux préfèrent, à partir de la dernière année de leur parcours universitaire, se rendre dans un pays européen pour poursuivre le reste de leurs formations et pouvoir travailler dans les établissements de santé de ce pays, ont affirmé des sources médicales au journal.

Face à cette situation, des spécialistes de la santé ont tiré la sonnette d’alarme, soulignant que le départ des médecins marocains ne se limite plus à ceux qui exercent la profession depuis des années ou aux diplômés, mais touche également ceux qui poursuivent encore leurs formations, ce qui dénote que la pratique médicale au Maroc n’attire plus tout le monde en raison des multiples insuffisances du système de santé et du « regard dégradant » que subit le médecin marocain et qui le pousse à partir à l’étranger, selon les sources du journal.

+L’Opinion+ écrit qu’après une qualification difficile à la Coupe du Monde, le coach Vahid Halilhodžić subit une campagne médiatique acharnée, appelant à le détrôner du poste de sélectionneur national, en raison notamment des malentendus avec certains membres de l’équipe nationale et une prestation moyenne et élimination précoce de la CAN 2021.

Au lendemain de l’amère élimination contre l’Égypte au titre des quarts de finale de la CAN 2021, le sélectionneur a été la cible d’une vague de critiques, qui s’est, toutefois, calmée après l’appel au calme de la FRMF qui a préféré ne pas déstabiliser le groupe avant un match barrage contre la RDC, constate la publication.

Après plus de deux ans et demi à la tête de la direction technique des Lions de l’Atlas, Halilhodžić n’est pas parvenu à faire ses preuves et à laisser les Marocains espérer, au Qatar, une participation meilleure à ce que les Lions ont pu faire en Russie il y a quatre ans, estime le journal.

+L’Économiste+ souligne que depuis le 1er jour de Ramadan, l’emblématique place new-yorkaise de Times Square, l’une des attractions touristiques les plus visitées qui attire chaque année quelque 50 millions de visiteurs, accueille chaque soir plus d’un millier de musulmans qui viennent y rompre le jeûne et accomplir les prières de Tarawih ainsi que des veillées religieuses, sans poser de problème à personne.

Au-delà des prières, l’événement a une très forte charge symbolique : c’est un message de tolérance et un meilleur exemple du vivre-ensemble dans un contexte mondial marqué par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, écrit le quotidien.

Ce type de scène permet de battre en brèche tous les clichés, stéréotypes, amalgames sur les musulmans en particulier et sur l’Islam en général, d’autant plus que cela se passe aux États Unis, relève-t-il, soulignant que les Américains de confession musulmane ont réussi à « restaurer une image restée longtemps écorchée par les événements du 11 Septembre ».

Le HCR et la Banque islamique de développement lancent le Fonds islamique mondial pour les réfugiés

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) ont signé, lundi, un accord pour lancer le Fonds islamique mondial pour les réfugiés (FIMR), un instrument novateur de mobilisation des ressources qui apportera de nouveaux flux de financement philanthropique islamique en faveur de millions de personnes déplacées de force, a annoncé la Banque islamique de développement dont relève le FSID. »L’accord intervient à un moment où les déplacements forcés ont atteint des niveaux sans précédent et sont devenus une crise humanitaire et de développement mondiale critique, qui requiert une action internationale intensive, globale et collaborative », selon un communiqué de la Banque islamique de développement (BID). 

Cité dans le communiqué, le Président du Groupe de la BID, Dr. Muhammad Al-Jasser, a indiqué que  les besoins nés des déplacements forcés atteignent un niveau record et ne cessent d’augmenter.  » Aucune institution ne peut à elle seule supporter ce fardeau. Nous devons renforcer les partenariats actuels et explorer des solutions innovantes pour répondre à la détresse des personnes déplacées de force « , a-t-il dit.

Maroc: les barrages remplis à 34,4% contre 50,8% une année auparavant 

Les retenues des principaux barrages du Maroc ont atteint au 11 avril 2022, plus de 5,52 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 34,3%, selon le ministère de l’Equipement et de l’Eau.A la même date de l’année écoulée, les réserves de barrages ont accumulé plus de 8,19 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 50,8%, indique le ministère dans un document sur la situation journalière des principaux grands barrages du Royaume.

C’est le barrage Alwahda qui affiche la plus importante retenue avec un volume atteignant plus de 2,03 milliards de m3 et un taux de remplissage de 57,7%, contre 74,5%, une année auparavant. 

Le barrage Idriss 1er vient en deuxième position avec une retenue de 508,6 millions de m3, soit un taux de remplissage de 45% contre 79% à la même date de l’année dernière (892 millions de m3).

Avec un taux de remplissage de 68,1%, le barrage Oued El Makhazine est classé troisième grâce à une retenue se situant à 458,5 millions de m3.

Social, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la généralisation de la protection sociale, la restriction imposée de l’exportation de l’huile d’argan, la qualité d’air et la hausse des prix. +Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale s’apprête à accorder au Maroc un financement de 500 millions de dollars pour soutenir le Chantier Royal de généralisation de la protection sociale.

Ce prêt est destiné à financer un nouveau programme couvrant l’intégralité de la réforme pour la santé et la protection sociale, notamment l’institutionnalisation du cadre juridique, l’universalisation progressive de l’assurance maladie obligatoire, le renforcement des compétences et infrastructures de santé, la réforme des subventions et l’élargissement des régimes de retraite.

+Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir que l’exportation de l’un des produits de terroir phares du Maroc désormais conditionnée. En effet, les autorités viennent de prendre une décision importante concernant l’huile d’argan. La Douane marocaine a ainsi officialisé des mesures concernant les restrictions quantitatives de ce produit 100% «made in Morocco».

Ainsi, l’exportation de l’huile d’argan torréfiée et non torréfiée, en récipient contenant plus de 5 litres, est soumise à une licence d’exportation. Cette décision va entrer en vigueur dès le 1er juillet prochain. Dès cette date, les exportateurs désirant bénéficier de licences d’exportation des produits susmentionnés devront déposer leurs demandes sur la plateforme PortNet accompagnées d’une copie de la facture pro-forma, informe le quotidien.

+L’Opinion+ indique que la pollution de l’air cause plus de 5.000 décès au Maroc, soit une moyenne de 15 décès par jour, et coûte au pays près de 11 milliards de dirhams par an. Tel est le constat du Réseau Marocain de Défense du Droit à la Santé et du Droit à la Vie, qui souligne la nécessité de prendre des mesures urgentes pour remédier à la situation.

Les experts de l’association signalent l’importante part du charbon dans le mix énergétique national comme responsable de cette pollution. Une situation qui risque de s’aggraver davantage vu les besoins exponentiels en Énergie du Royaume poussés par l’industrialisation. Le grand défi des autorités marocaines est donc de trouver un équilibre subtil entre besoins en énergie et qualité de l’air, notamment à travers la réduction de la part du charbon dans le mix énergétique.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a décliné toute responsabilité au gouvernement pour trouver une solution rapide à la hausse des prix de nombreux produits de première nécessité sur le marché marocain, notamment les carburants, qui enregistrent des hausses sans précédent au Maroc.

Akhannouch, qui a tenu ces propos lors de la réunion mensuelle de la présidence de la coalition de la majorité gouvernementale, tenue vendredi, a souligné que le gouvernement n’a pas de baguette magique lui permettant de résoudre tous les problèmes à la fois, défendant en même temps le bilan de son gouvernement dans un contexte international difficile perturbé par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

une délégation de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples attendue du 11 au 15 avril au Maroc

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) accueillera, du 11 au 15 avril, une délégation de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, conduite par son président Rémy Ngoy Lumbu.Cette visite s’inscrit dans le cadre du plaidoyer mené par le CNDH et la Commission pour la ratification par le Maroc de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que le renforcement du dialogue entre les différents acteurs institutionnels et civils pour encourager l’adhésion et favoriser l’interaction avec le système africain des droits de l’Homme, indique samedi le CNDH dans un communiqué. 

La délégation sera composée de Marie Louise Abomo, commissaire et présidente du Groupe de travail sur les droits des personnes âgées et des personnes handicapées en Afrique, Ourveena Geereesha Topsy, commissaire et rapporteure spéciale sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique, Idrissa Sow, commissaire et présidente du Groupe de travail sur la peine de mort et les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires en Afrique et Hannah Forster, directrice exécutive du Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme, ajoute le communiqué.

Le programme de la visite comprend l’organisation d’une rencontre sur la « Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et les perspectives de renforcement de l’interaction avec le système africain des droits de l’Homme », dans le but de contribuer aux efforts de plaidoyer pour la ratification par le Maroc de la Charte africaine, et de s’informer sur les opportunités et les exigences qui en découleront et les modalités d’interaction de chaque composante du système national avec le système africain des droits de l’Homme.

Les travaux de cette rencontre, qui réunira des acteurs institutionnels, académiques et civils, seront ouverts par la présidente du CNDH, Amina Bouayach, et le président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, Rémy Ngoy Lumbu.

Dans le cadre du renforcement du dialogue entre la Commission africaine, l’institution parlementaire et la société civile nationale, la délégation de la Commission tiendra une rencontre avec le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, et le Président de la Chambre des Conseillers, Naama Mayara, selon la même source. 

Des rencontres thématiques seront également organisées entre les commissaires africains et les coalitions d’ONG œuvrant dans les domaines de la peine de mort, la liberté d’expression, l’accès à l’information, des personnes âgées et celles en situation de handicap.

Le CNDH a appelé le gouvernement marocain, dans ses rapports annuels au titre de 2019 et 2020 et ses recommandations et propositions relatives au renforcement de l’effectivité des droits soumises au Chef du Gouvernement, à ratifier la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et à renforcer son adhésion au système africain des droits de l’Homme.

Politique et sécurité alimentaire au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et l’Espagne et l’état de la sécurité alimentaire dans le Royaume sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit qu’entre le Maroc et l’Espagne, les relations bilatérales ont une profondeur historique exceptionnelle et qu’elles n’ont jamais été linéaires ou statiques, mais plutôt multidimensionnelles.

Dans cette crise de confiance, qui a perturbé sérieusement les rapports entre les deux États, l’Espagne a bien compris le poids stratégique de son voisin du Sud et surtout la nécessité urgente de construire des rapports de respect réciproque et de transparence, souligne le journal.

« Aujourd’hui, la page est tournée. L’avenir exige la construction de nouveaux rapports, tout en consolidant les acquis dans plusieurs domaines », soutient-il, soulignant que le partenariat économique bilatéral a déjà connu un grand essor au cours des dix dernières années.

La reconnaissance officielle par l’Espagne de la proposition marocaine d’autonomie des provinces marocaines du Sud du Royaume est « le signal d’une évolution irréversible » vers la construction d’un avenir commun, relève-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que Pedro Sanchez a veillé à réitérer la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara marocain en considérant «le plan marocain d’autonomie comme étant la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour régler le différend».

Au terme de ces discussions, les deux pays ont convenu de prendre des actions concrètes pour redynamiser leur coopération dans le cadre d’une feuille de route «permanente et ambitieuse».

Une feuille de route qui déterminera les priorités pour le prochain sommet de haut niveau prévu pour la fin de l’année. Les deux parties se sont mis d’accord pour traiter les sujets d’intérêt commun dans un climat de confiance et de concertation loin des actions unilatérales et du fait accompli. De ce fait, il a été convenu de reprendre la circulation des personnes et des biens ainsi que les liaisons maritimes de voyageurs tout en préparant le lancement de l’opération «Marhaba».

Le quotidien rapporte que les deux pays vont réactiver le groupe de travail chargé de délimiter les espaces maritimes sur la façade atlantique. Une instance dont l’objectif est de réaliser des avancées sur ce dossier. La déclaration conjointe souligne, par ailleurs, que les deux parties vont renforcer leur coopération dans le domaine de l’immigration lors d’une réunion prévue prochainement par le groupe de travail maroco-espagnonl chargé de ce dossier. Les deux pays devraient, en outre, réactiver le traité d’amitié de bon voisinage et de coopération de 1991 sur la base des principes et des priorités qui définiront les relations bilatérales dans les prochaines années.

+La Vie Éco+ écrit que malgré le flux de consommation de blé déjà élevé, et qui s’est probablement amplifié avec le mois de Ramadan, le Maroc n’a pas entamé ses précieuses réserves de sécurité ou du moins les a reconstituées rapidement.

Cela n’est pas du tout anodin, surtout en pareille conjoncture internationale, où la récolte des deux plus grands producteurs de blé tendre et fournisseurs du Maroc pour cette matière, que sont la Russie et l’Ukraine, est définitivement compromise, et ce pour au moins deux années.

Avec un tel manque d’offre sur les marchés internationaux, un double effet immédiat ne s’est pas fait attendre : la rareté et, comme conséquence directe, une flambée des prix, constate-t-il.

Le déclenchement de ce mécanisme est tout aussi valable pour d’autres denrées, notamment les engrais, les hydrocarbures, le gaz ou encore d’autres matières premières comme les minerais, sans oublier les produits d’équipement et industriels, mais dans le cas du blé, la situation est particulièrement compliquée, voire explosive, estime-t-il.

Alors que beaucoup de pays, en Afrique notamment, font déjà état de situations de début de famine, faute d’approvisionnement, les ménages marocains, quant à eux, connus pour être parmi les plus grands consommateurs de pain au monde, ont pu acheter leur pain et leur blé sans s’inquiéter des prix, encore moins de pénurie, note-t-il.

Social, législatif et recherche scientifique au menu des quotidiens marocains

La généralisation de la couverture sociale, les enjeux de la deuxième session parlementaire et la recherche scientifique au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la généralisation de la couverture sociale, écrit que « ce chantier royal gigantesque » va permettre au Maroc de garantir à l’ensemble de sa population, quels que soient ses revenus ou son statut social, un accès équitable aux services sociaux et aux soins, notant que le gouvernement ainsi que les organismes concernés sont mobilisés pour atteindre les objectifs tracés et mettre en œuvre la feuille de route établie.

Après l’achèvement de la généralisation de la couverture sociale aux travailleurs non-salariés, prévu vers la fin du mois de mai, une autre opération « cruciale » va commencer, puisqu’en juillet prochain, il sera question de la généralisation de la couverture médicale aux personnes bénéficiaires du RAMED, le but étant d’achever vers la fin de l’année en cours la généralisation de la couverture médicale, relève le quotidien.

Très attendu, ce projet est l’un des plus importants au cours des dernières décennies, note-t-il, soulignant que le Maroc et les Marocains sont décidés à relever ce défi.

Évoquant la deuxième session parlementaire qui va s’ouvrir vendredi, +L’Opinion+ écrit que cette dernière sera marquée par l’approbation d’un certain nombre de textes de loi déjà prêts, mais qui s’annonce d’ores et déjà houleuse, vu les dossiers “chauds” qui attendent le gouvernement.

Alors que le diesel n’a jamais été aussi cher et que le litre d’essence tutoie les sommets, dépassant les records enregistrés en 2018, les prix à la pompe s’invitent “immanquablement” à l’Hémicycle, sur fond de volatilité des cours du pétrole et du gaz qui “assombrissent les tableaux des prévisions économiques”, estime le journal.

Un “remue-méninges” sur des actions proactives s’impose et le recours à des mesures telles que la baisse des taxes sur les carburants, ou encore l’allègement fiscal pour les classes moyennes et démunies, aurait un “effet d’électrochoc” sur le pouvoir d’achat des ménages, suggère-t-il.

La revalorisation des revenus serait également au rendez-vous de cette deuxième session législative, vu que les quelques augmentations salariales négociées au sein des branches professionnelles durant les trois dernières années ont été gommées, premièrement par les effets de la crise Covid, puis par l’inflation et enfin par la sécheresse, ajoute-t-il.

+L’Économiste+ écrit que la recherche scientifique au Maroc se porte mal, évoquant des moyens toujours maigres (0,75% du PIB), une faible production scientifique (0,5 article par enseignant et par an), un corps d’enseignants-chercheurs vieillissant (60% ont plus de 50 ans), et pour couronner le tout, une absence de feuille de route claire.

Ce diagnostic vient rappeler “l’urgence d’agir”, soutient a publication, appelant à accorder plus d’autonomie aux universités, les dispenser du lourd contrôle a priori des dépenses, des centres de transfert de technologie créant des liens avec l’industrie.

Il est également essentiel d’encourager les talents qui continuent à se mobiliser en dépit de tout, refusant de répondre aux sirènes de l’étranger, ajoute-t-il.

Maroc-Espagne : Les détails de la nouvelle feuille de route

Le Maroc et l’Espagne entendent établir une feuille de route durable et ambitieuse, qui comprend plusieurs éléments touchant aux différents aspects de leur coopération bilatérale. Voici les détails de cette nouvelle feuille de route.«La visite, au Maroc, du président du Gouvernement espagnol constitue un moment important pour consolider cette feuille de route et définir les priorités de la prochaine Réunion de haut niveau (RHN) devant se tenir avant la fin de l’année en cours», souligne, jeudi 7 avril 2022, la Déclaration conjointe Maroc-Espagne.

Sur cette base, la nouvelle feuille de route comprend plusieurs éléments, ajoute la Déclaration, qui a été adoptée au terme des discussions approfondies entre le Roi Mohammed VI et le président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui effectue une visite officielle au Royaume à l’invitation du Souverain.

Ainsi, les sujets d’intérêt commun seront traités dans un esprit de confiance, dans la concertation, loin des actes unilatéraux ou des faits accomplis, précise la Déclaration, notant que la pleine normalisation de la circulation des personnes et des marchandises sera rétablie de façon ordonnée, y compris des dispositifs appropriés de contrôle douanier et des personnes au niveau terrestre et maritime.

Parmi les éléments qui figureront dans la feuille de route, il y a lieu de citer le rétablissement immédiat des liaisons maritimes de passagers entre les deux pays et de façon graduelle jusqu’à l’ouverture de l’ensemble des fréquences. Les préparatifs pour l’opération Paso del Estrecho/Marhaba seront entamés dans cette même perspective, ajoute la même source.

De même, le groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes dans la façade Atlantique sera réactivé, dans l’objectif de réaliser des avancées concrètes, tandis que des discussions concernant la gestion des espaces aériens seront engagées.

La coopération dans le domaine des migrations sera aussi relancée et renforcée, lit-on dans la Déclaration conjointe, qui précise que le Groupe permanent hispano-marocain sur la migration se réunira prochainement.

Par ailleurs, la coordination dans le cadre des présidences respectives du processus de Rabat, pendant la période 2022-2023, sera menée de manière à mettre en exergue la coopération exemplaire entre les deux pays dans ce domaine, à la faveur d’une approche globale et équilibrée du phénomène migratoire. Dans le même temps, la coopération sectorielle sera réactivée dans tous les domaines d’intérêt commun: économique, commercial, énergétique, industriel et culturel, entre autres, ajoute la même source.

Figurent également parmi les éléments de la feuille de route, une réunion prochaine sur la facilitation des échanges économiques et des liaisons entre les deux pays et la priorité qui sera donnée dans cette nouvelle étape au domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Un groupe de travail spécifique sera établi à cet effet.

La coopération culturelle sera renforcée. Dans ce cadre, poursuit la Déclaration conjointe, un groupe de travail sectoriel dans le domaine de la culture et des sports sera établi. Un nouvel élan sera imprimé au conseil d’administration de la Fondation des Trois Cultures.

Les rapports d’activité des réunions et groupes de travail, établis ou réactivés, seront présentés à la Réunion de haut niveau, affirme la même source, qui note que les deux pays entameront des échanges sur la mise à jour du Traité de bon voisinage, d’amitié et de coopération, de 1991, sur la base des principes, des paramètres et des priorités devant guider leurs relations bilatérales dans les années à venir.

«Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président du Gouvernement espagnol, S.E. Pedro Sanchez, désigneront un comité en charge de la mise en œuvre de la présente déclaration, dans un délai de 3 mois», conclut la Déclaration conjointe.

Le Maroc et l’Espagne réitèrent la volonté d’ouvrir une nouvelle étape dans les relations bilatérales

Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi à Rabat, le président du gouvernement Pedro Sanchez qui effectue, une visite au Maroc dans le cadre d’une nouvelle étape dans les relations maroco-espagnoles.Maroc-Espagne

Cette audience, qui s’inscrit dans le prolongement de l’entretien téléphonique intervenu le 31 mars entre le roi Mohammed VI et le Président du gouvernement espagnol, vient en concrétisation de la lettre adressée le 14 mars par Pedro Sanchez au souverain dans laquelle le gouvernement espagnol s’engage à inaugurer une nouvelle phase dans les relations entre les deux Royaumes, basée sur la transparence et le respect mutuel.

Cette nouvelle dynamique se veut un écho à l’appel lancé par le souverain, dans son discours du 20 août 2021, à inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays. Au cours de cette audience, Pedro Sanchez a tenu à réaffirmer la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara, considérant l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend.

A cette occasion, le Roi et le Président du gouvernement espagnol ont réitéré la volonté d’ouvrir une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays, fondée sur le respect mutuel, la confiance réciproque, la concertation permanente et la coopération franche et loyale.

À cet égard, il a été notamment convenu la mise en œuvre d’actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route couvrant l’ensemble des domaines du partenariat, intégrant toutes les questions d’intérêt commun.

Par ailleurs, l’audience accordée au Chef de l’exécutif espagnol a été l’occasion de passer en revue les différents volets d’intérêt commun dans leurs composantes politique, économique, sécuritaire et culturelle. Les questions régionales et internationales ont également été au menu de ces entretiens.

Visite au Maroc du Président du gouvernement espagnol : Une nouvelle étape dans les relations bilatérales

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est attendu ce jeudi après-midi au Maroc pour une visite officielle, à l’invitation du Roi Mohammed VI.Cette visite historique marque la fin d’une longue crise diplomatique et le début d’une nouvelle étape dans les relations entre Rabat et Madrid. En effet, Le Maroc et l’Espagne viennent de refermer la parenthèse d’une crise sans précédent qui a fortement altéré les relations entre les deux Royaumes et soulevé plusieurs interrogations quant à leur avenir.

Le 18 mars, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a envoyé un message au Souverain marocain dans lequel il a assuré que l’objectif de l’Espagne est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence, la communication permanente et le respect mutuel.

Dans ce message, Pedro Sanchez a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc » et affirme que «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Ces positions positives et engagements constructifs de l’Espagne sur le dossier du Sahara marocain ont été hautement appréciés par le Royaume qui, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a indiqué que les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier.

Conscients de l’importance capitale de préserver une relation solide et durable, le Maroc et l’Espagne, deux pays voisins partageant un potentiel immense de développement, sont décidés à donner à leur coopération une dimension plus solidaire et plus complémentaire, notamment en temps de difficultés.

Rabat et Madrid ont toujours affiché leur détermination à surmonter les difficultés et à nouer une relation exemplaire, en vue de répondre de manière conjointe aux défis actuels, mais aussi de garantir un avenir prospère pour les deux peuples amis. L’histoire l’a bien démontré. L’ambition partagée entre les deux pays de consolider leur partenariat ne s’est jamais flétrie.

Pour l’Espagne, le Maroc est «un voisin et un partenaire stratégique indispensable», a assuré Pedro Sanchez, soulignant que «tout au long de l’histoire, les deux pays ont tissé des liens humains, des accords et des relations qui ont forgé des intérêts communs».

Les différentes déclarations des responsables espagnols exprimées dans ce sens ont réitéré la volonté de l’Espagne d’établir avec le Maroc les relations qui correspondent à deux pays voisins ayant une importance stratégique dans tous les domaines, plus particulièrement en matière de contrôle migratoire, d’échanges économiques et commerciaux et de lutte contre le terrorisme.

La visite officielle qu’effectue au Maroc le dirigeant espagnol, illustre la volonté des deux pays de franchir une étape historique dans les relations bilatérales, sur la base d’une feuille de route claire et ambitieuse répondant aux aspirations des deux peuples amis.

Dans ce contexte, les responsables des deux pays se pencheront sur la mise en œuvre d’actions concrètes dans le cadre de cette feuille de route englobant tous les domaines du partenariat et intégrant toutes les questions d’intérêt commun dans un climat empreint de confiance et de transparence.

Selon les médias espagnols, de grands dossiers seront sur la table des discussions entre le chef du gouvernement Pedro Sanchez et les responsables marocains. Le journal espagnol +La Razon+ souligne que les discussions vont se concentrer sur la reprise des liaisons maritimes entre les deux pays et l’organisation de l’opération Marhaba, qui a exclu les ports espagnols pendant deux ans. Il est possible aussi, ajoute le même média, que les deux parties étudient la réouverture des postes frontaliers des présides occupés de Sebta et Melilla après la stabilisation de la situation épidémiologique liée au Covid-19.

Le journal espagnol n’exclut pas l’hypothèse que le chef du gouvernement espagnol et le Roi Mohammed VI fixent un nouveau rendez-vous pour la réunion de haut niveau suspendue depuis plus d’une année et demie.

La presse espagnole rapporte, par ailleurs, que parmi les dossiers qui pourraient être évoqués par le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement espagnol, figure la réutilisation du Gazoduc Maghreb-Europe qui a été fermé par l’Algérie.

Autre chose, la visite du chef du gouvernement espagnol coïncide avec l’atmosphère spirituelle du mois de ramadan, ce qui n’a pas échappé au ministre Albares, d’autant qu’elle est liée à un geste royal très significatif. En effet, lors d’une conférence de presse, le ministre espagnol a considéré comme un geste amical et un honneur l’Iftar que le Roi Mohammed VI offrira en l’honneur du chef du gouvernement espagnol et de la délégation qui l’accompagne: « Cette invitation à l’Iftar constitue un symbole fort d’une grande amitié de la part de Sa Majesté le Roi ».

Maroc: Lancement d’une opération de solidarité au profit de près de 3 millions de personnes

Le Roi Mohammed VI a lancé , mardi à Rabat, l’opération nationale « Ramadan 1443 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan. Cette action de générosité, hautement significative en ce mois béni, traduit la sollicitude royale constante envers les populations en situation de vulnérabilité sociale et vient consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage caractéristiques de la société marocaine.Mobilisant une enveloppe budgétaire de 103 millions de dirhams (1 euro = 10,6 DH), l’opération « Ramadan 1443 » bénéficiera cette année à près de 3 millions de personnes, établies dans 83 provinces et préfectures du Royaume et regroupées au sein de 600.000 ménages, dont 459.500 vivent en milieu rural (77% des familles bénéficiaires).

Organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale, qui est à sa 23ème édition, est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Cette année, et au vu de la stabilité de la situation épidémiologique (selon les dernières données du ministère de la Santé et de la Protection sociale), le dispositif de distribution de l’aide alimentaire a été relocalisé dans les Centres de distribution gérés par les autorités locales.

Ainsi, pour le bon déroulement de cette opération, des milliers de personnes sont mobilisées, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau de plus de 1.800 points de distribution mis en place à travers le territoire national. Ils veilleront à la remise de l’aide alimentaire aux 600.000 chefs et représentants des familles bénéficiaires.

UA: le Maroc ratifie le traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament

Le Maroc a ratifié le traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) relevant de l’Union africaine lors d’une cérémonie, mardi, au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.La cérémonie de dépôt des instruments de ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament a été organisée par le Bureau du Conseiller Juridique avec la participation de Minata Samate, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union africaine et Mohamed Arrouchi, l’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU.

Ce traité consiste à renforcer la capacité des pays africains à réglementer les médicaments, afin d’améliorer l’accès à des médicaments de bonne qualité, sûrs et efficaces à travers le continent africain.

« En tant que membre de l’Union africaine et leader régional de l’industrie pharmaceutique, notamment en termes d’infrastructures, de technologie et d’expériences acquises au fil des années, le Maroc reste très attaché à la haute qualité des médicaments et est conscient que la santé et la sécurité du citoyen africain passe par des produits médicinaux de qualité et des médicaments efficaces », a souligné Arrouchi lors de cette cérémonie.

Le diplomate marocain a relevé que l’Agence africaine du médicament fait partie des initiatives pionnières lancées par les dirigeants africains lors de la 32ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine le 11 février 2019 à Addis-Abeba, dans le but de contribuer de manière significative à la promotion de l’intégration africaine et de réaliser les objectifs de l’Agenda continental 2063, surtout que le continent africain n’est pas encore à l’abri de la pandémie de Covid-19.

L’Agence servira également d’organisme continental de réglementation chargé de réglementer les médicaments et produits médicinaux sur le continent africain, et de coordonner l’accès aux médicaments essentiels et aux technologies de la santé sûrs, efficaces, de qualité et aux coûts abordables en vue de contribuer à surmonter les crises sanitaires et parvenir à l’autosuffisance au niveau du continent africain.

Lancée par les dirigeants africains lors du 32ème Sommet de l’Union africaine le 11 février 2019 à Addis-Abeba, l’Agence Africaine du médicament se fixe comme objectif principal l’amélioration des capacités des Etats membres et des Communauté économiques régionales à règlementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficace et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables, fournir un environnement réglementaire favorable à la recherche et le développement pharmaceutique, la production locale et le commerce à travers les pays africains et de renforcer la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure.

Thales ouvre au Maroc son premier centre de cybersécurité en Afrique

Thales ouvre un nouveau centre opérationnel de cybersécurité (SOC) au Maroc, le sixième au sein de son réseau international, permettant de bénéficier d’une protection en temps réel contre les cyberattaques dans le pays mais aussi sur l’ensemble du continent africain, a annoncé mardi le géant mondial des hautes technologies dans un communiqué.Ce centre opérationnel permet de doter les administrations et entreprises marocaines et africaines de moyens de supervision efficaces en matière de cybersécurité, affirme Thales.

Les SOCs rassemblent des capacités de détection et d’analyse des menaces 24h sur 24, 7 jours sur 7, et proposent des réponses en conformité avec les infrastructures et les politiques de cybersécurité du pays. Au nombre de six, situés au Canada, en France, à Hong-Kong, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, et désormais au Maroc, ils constituent un réseau international opérant selon un modèle appelé  » Follow the sun  » qui accompagne plus d’une centaine de clients en continu dans le monde, avec un niveau de réactivité et de flexibilité inégalé.

Industrie, hausse des prix et culture au menu des quotidiens marocains

Le développement de l’industrialisation, l’envolée sans précédent des prix des carburants et la préservation du patrimoine culturel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Économiste+ relève que la bataille de l’industrialisation ne peut se concevoir de manière isolée, d’autant plus que le Maroc, au vu des urgences actuelles et de l’apparition de concurrents redoutables, aura encore besoin de la mobilisation de la puissance publique, principal moteur de l’investissement, en attendant d’inverser la tendance avec la fameuse Charte de l’investissement qui doit entrer en service.

Dans tout ce système, ce sont les entreprises qui devront créer la richesse et l’efficacité du marché, qui iront chercher les opportunités, constate le journal, estimant nécessaire de chercher les ingrédients à déployer pour y arriver.

Il préconise d’aller au-delà des clusters et des écosystèmes industriels classiques. « C’est l’intégration en profondeur jusqu’à la matière première, la montée en valeur ajoutée, la taille critique et massive pour accélérer l’export… Il y a aussi la formation des compétences, l’innovation, la recherche, les usines 4.0… des enjeux majeurs pour la compétitivité », note-t-il.

Selon lui, de nombreux sentiers de croissance existent localement, mais qu’il faudrait trouver “les bonnes recettes qui marchent” et “prendre conscience que le monde a totalement changé”.

+Le Matin+ écrit que l’envolée sans précédent des prix des carburants est venue bouleverser la fragile accalmie observée dans le secteur des transports. La décision du gouvernement d’accorder une aide aux professionnels de la route a été quasiment annihilée par la montée en flèche du prix du gasoil qui a atteint 15 dirhams dans certaines villes.

De plus, le retard enregistré dans la distribution de cette aide et les difficultés que rencontrent certains professionnels pour y accéder ont fini par rompre la «trêve» conclue il y a près de deux semaines. À cet égard, la date de ce mercredi 6 avril s’annonce décisive. Certains syndicats ont annoncé à partir de ce jour une cessation à durée indéterminée des activités de leurs adhérents.

+Aujourd’hui Le Maroc+ estime que préserver la mémoire et les éléments qui constituent le patrimoine matériel ou immatériel et l’identité du Maroc n’est pas seulement une nécessité, mais une obligation collective de toutes et tous les Marocains.

Depuis quelques années, et en plus d’un ministère dédié à la culture et au patrimoine, une fondation dédiée aux musées s’active elle aussi à la réhabilitation du patrimoine matériel et immatériel à travers les ouvertures de musées et la multiplication des événements, festivals, expositions et autres actions à même de contribuer à la sauvegarde des trésors du Maroc.

Mais quand bien même une telle fondation serait investie des prérogatives et disposerait de moyens, l’ampleur de la tâche nécessite une implication des acteurs du secteur privé qu’ils soient des opérateurs économiques ou des associations, fondations et autres, relève la publication.

Le Maroc dispose aujourd’hui de richesses et d’un patrimoine qui ne sont ni “suffisamment valorisés” ni “intelligemment monétisés”, déplore-t-il, estimant que la création et l’exploitation de musées, par exemple, ne peut devenir prisée par des investisseurs privés tant qu’elle n’est pas érigée en “véritable” secteur économique profitable, “ce qui suppose, pour commencer, une vision et une politique publique dédiées”.

Rachida Kaaout, le souffle d’un vent nouveau

La Franco-marocaine brigue les suffrages des Français du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest aux élections législatives de juin 2022 avec l’intention d’impulser le changement.Bien dans sa peau, Rachida Kaaout en a tout l’air dans le hall d’un hôtel de renom à Dakar. Le Sénégal est la troisième des seize étapes de la campagne menée depuis janvier dernier par la candidate de La République en marche (LREM) simple au premier abord. Un tee-shirt blanc, un pantalon noir et le tour est joué.

Rachida Kaaout est « une femme de caractère. Quand elle se fixe un objectif, elle sait mettre en place toutes les conditions pour l’atteindre », se décrit la quadragénaire authentique. Ces temps-ci, son but est de porter la voix des Français de la 9e circonscription couvrant le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.

Deux zones du continent noir maîtrisées parfaitement par la diplômée en Économie et Gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : « Pour avoir énormément travaillé dans ces pays, je connais les Français qui y vivent. Dans le cadre des affaires ou à titre personnel, les rencontres
ont été nombreuses ».

Qui sont ces Français que Rachida Kaaout veut tant représenter ? « Il y a ceux qui se sont expatriés pour leurs activités professionnelles. Vous avez aussi ces retraités, comme la misère est plus belle au soleil, qui s’installent dans ces pays. Et on a les binationaux qui retournent dans leurs pays d’origine », détaille l’intéressée.

À la tête d’une société dont la vocation est d’accompagner les entreprises dans leur développement à l’international, la mère de deux adolescents met un point d’honneur à redonner de l’espoir à ses compatriotes désabusés par les politiciens classiques. « Je viens d’effectuer une tournée en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. Des gens que j’ai croisés m’ont dit que les politiciens sont tous les mêmes », souligne-t-elle, non sans se présenter comme une « alternative » crédible.

Mais l’admiratrice de Jacques Chirac, chef de l’État français de 1995 à 2007, admet que « c’est un travail de longue haleine car il faut être présent dans la circonscription. Le terrain permettant de comprendre les véritables problématiques pour construire l’avenir
ensemble ».

Dans ce dessein, Rachida Kaaout a tâté le pouls de ces Français loin de la métropole afin d’être fixée sur leurs attentes. Son diagnostic fait ressortir trois principales préoccupations à savoir l’éducation, la santé et le business.

« Par rapport à
l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), il y a un problème lié aux frais de scolarité et la qualité de l’éducation des enfants laisse souvent à désirer. Dans certains cas,
les États-Unis et la Belgique se substituent à la France », explique la candidate du mouvement créé par le président Emmanuel Macron. Native de Béni-Mellal, au cœur du Maroc, Rachida Kaaout compte rédiger, avec les associations de parents d’élèves, « un livre blanc qui va contenir des propositions à remettre en mains propres » à l’actuel locataire de l’Élysée.

En ce qui concerne la santé, cette dame de taille moyenne a noté des dysfonctionnements dans l’organisation de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). « Comme l’administration n’est pas dans ces territoires, c’est toujours un peu compliqué. Des retraités sont dans de très mauvaises situations. Tout est dématérialisé alors qu’il y a des personnes âgées qui ne savent pas utiliser Internet
ou qui habitent dans des zones reculées. Elles ne vont pas parcourir de longues distances pour juste envoyer un mail voire recevoir une réponse à l’ambassade ou au consulat », déplore le membre de La République en marche.

Selon Rachida Kaaout, il est donc nécessaire de nouer des partenariats avec les multinationales de l’assurance en vue de créer une mutuelle de santé pour les Français de l’étranger « qui ne sont pas forcément bien lotis financièrement ». En guise d’illustration, raconte la Parisienne, « j’ai discuté avec un Français vivant un drame en Tunisie. Malade, il veut se soigner dans l’Hexagone, mais n’a pas les moyens d’acheter un billet d’avion ». Pourtant, une alliance avec Air France permettrait à ces concitoyens vulnérables, une fois par an, de revenir gratuitement au bercail, se persuade-t-elle.

Le troisième problème qui mobilise Rachida Kaaout est relatif aux affaires dans les pays d’accueil. « La 9e circonscription est composée de pays hautement stratégiques en termes de développement. Les Français qui y résident sont des ambassadeurs.
Il faut travailler avec tout ce beau monde
pour développer des relations bilatérales plus amicales, plus fraternelles et bénéfiques à tous », plaide-t-elle.

Dans un contexte où le sentiment antifrançais gagne du terrain en Afrique subsaharienne, « notre responsabilité est de redonner confiance à ces peuples pour qu’ils sachent que nous sommes des amis », considère l’ancienne Directrice du développement – achats du Groupe Bernard Tapie entre 2003 et 2009.

De la société civile à la politique 

Le début de l’aventure politique de Rachida Kaaout est récent. Élevée par sa grand-mère, la cheffe d’entreprise a d’abord mis sur pied l’association dénommée « Au fil de l’aube ». Objectif, tisser un lien intergénérationnel entre les seniors et les jeunes. « Je me suis dit comment on peut faire avancer les choses. Nos aînés ont tellement de savoirs, d’expériences… à transmettre et les futurs adultes ont besoin d’être armés pour une meilleure destinée. Il n’y a pas de petits efforts. Il n’y a que des grands résultats », justifie l’initiatrice de ce concept humaniste.

« J’ai commencé autour de moi en tendant la main aux retraités que je connaissais. Je leur ai demandé de donner un peu de leur temps pour encadrer les jeunes que je croisais sur le terrain ou auprès de mes amis », se rappelle Rachida Kaaout.

La dynamique enclenchée par « Au fil de l’aube » est si forte que le besoin d’un local spacieux pour y tenir les activités se fait vite ressentir. Un appel aux dons lancé sur les réseaux sociaux fait basculer le destin de celle qui rêve en grand. Rachida Kaaout tape dans l’œil de l’état-major de La République en marche : « On m’a contacté pour me proposer un rendez-vous. Le Jour J, ils ont apprécié mon action de haute portée sociale avant de dire quelque chose qui a tout de suite fait résonance. Concrètement, on m’a fait comprendre que je peux être plus utile à la société si je m’engage en politique ».

Cette invitation ne reste pas sans écho. « La LREM me définit. Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis plutôt au centre avec la conviction que les citoyens peuvent changer la façon de faire de la politique », professe Rachida Kaaout. Le 17 juin 2019, la néophyte est parmi les premiers candidats investis par les macronistes pour les élections municipales. Un an plus tard, elle est élue conseillère municipale à Ivry-sur-Seine, une ville du département de Val-de-Marne, dans la région d’Île-de-France.

Emmanuel Macron, le leader de Rachida Kaaout, est candidat à sa propre réélection le 10 avril prochain. L’un de ses challengers, Éric Zemmour pour ne pas le nommer, est une caisse de résonance de la théorie du « grand remplacement » popularisé à partir de 2011 par l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus. « Son offre politique n’a comme colonne vertébrale que la haine de l’autre.
Malheureusement, il y a des gens qui le suivent. Ce sont des contestataires. Je ne pense pas qu’ils soient convaincus par les idées extrémistes. Il n’y a rien de sincère chez Zemmour. Il surfe sur
les peurs
en pointant du doigt une communauté, une religion », analyse sans concession Rachida Kaaout.

Pour faire barrage à ce repli identitaire, la binationale, pour qui « la question de l’intégration ne s’est jamais posée », propose aux gouvernants d’œuvrer davantage à la mixité sociale. « On n’a pas assez cherché à décloisonner. Dans les quartiers de France, on doit casser tout ce qui a été construit dans les années 70 pour accueillir les ouvriers. Je souhaite qu’on change de modèle de villes. Cela donnerait l’occasion aux uns et aux autres de se connaitre. Il y a des gens que l’on pense racistes, mais ils ne le sont pas réellement. Quand ils prennent le temps d’aller vers l’inconnu, ils se rendent compte que les autres ne sont pas si différents d’eux. Nos enfants ne doivent pas être prisonniers des clivages raciaux, religieux… ».

Politique et économie dominant la Une des quotidiens marocains

Les enjeux de la visite prévue par le Chef de gouvernement espagnol au Maroc, le secteur du tourisme et les réformes engagées dans le Royaume sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’invitation adressée par le Roi Mohammed VI au chef de gouvernement espagnol, écrit que loin d’être protocolaire, cette initiative royale vient donner du répit à Pedro Sanchez, au moment où il fait face à la résistance des parlementaires d’opposition comme de la majorité à son récent soutien au Plan d’autonomie du Sahara.

La rencontre à venir entre le Souverain et le chef du gouvernement espagnol devrait donner le départ à un nouvel axe entre Rabat et Madrid, prenant en compte les intérêts stratégiques des deux pays, relève le quotidien.

+L’Économiste+ souligne que le ministère du Tourisme et l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) s’activent depuis quelques mois pour repositionner la destination Maroc sur un marché mondial en pleine reconfiguration.

Certes, les perspectives semblent plutôt favorables pour les prochains mois, mais pour en profiter, un changement de paradigme s’impose afin de répondre aux exigences du «monde d’après-Covid», note le journal, soulignant l’importance majeure de « renforcer la compréhension prospective » des attentes du touriste.

Selon lui, développer une destination touristique n’est pas seulement construire des infrastructures, mais aussi prendre en compte l’élément humain, qui est un véritable facteur de différenciation, car toutes les composantes de la chaîne de valeur sont concernées, du personnel hôtelier jusqu’aux guides touristiques.

Bien qu’un effort de mise à niveau des guides soient en cours pour intégrer ceux qui sont dans l’informel et imposer la formation continue, cela reste insuffisant pour donner du punch à une profession influençant directement l’expérience de voyage, relève-t-il, estimant incontournable une modernisation de cette profession afin qu’elle soit en phase avec les besoins des touristes 2.0.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les réformes engagées dans le Maroc, fait savoir que la prochaine session parlementaire, qui s’ouvrira cette semaine, devra s’attaquer rapidement à l’accélération des textes et législations qui doivent accompagner et appuyer les réformes importantes et urgentes.

Pour affronter les défis des prochaines décennies, le Maroc a déjà enclenché la nécessaire transformation de son économie qui devra désormais prendre en compte les nouvelles donnes comme la rareté des ressources, l’autosuffisance, la souveraineté sans oublier des facteurs naturels tels que le changement climatique.

L’une des réformes les plus urgentes à mettre en marche est celle qui concerne le corpus fiscal, car elle représente l’une des principales portes d’entrée pour l’édification d’un tissu d’entreprises et d’opérateurs performants et surtout pour instaurer et renforcer l’équité et la responsabilité individuelle et collective, fondements même d’une économie résiliente, estime la publication.

Coupe de la CAF: La Renaissance de Berkane bat l’ASEC Mimosas et se qualifie pour les quarts de finale

Le club marocain de la Renaissance de Berkane s’est qualifiée aux quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa victoire à domicile 1 à 0 sur le club ivoirien de l’ASEC Mimosas, dimanche lors de la 6è et dernière journée (groupe D) de la phase de poules.L’unique but de la rencontre a été inscrit par Chadrack Lukombe sur pénalty (28è).

Grâce à cette victoire, le club Orange totalise dix points, tout comme les Tanzaniens de Simba, vainqueurs, dans l’autre match de ce groupe, de l’US Gendarmerie nationale du Niger sur le score de 4 buts à 0.

Les buts de Simba ont été inscrits par Sadio Kanouté (63è), Kope Mugalu (68è, 78è) et Saidu Hamisu contre son propre camp (84).

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca étrille Petro Luanda (5-1)

Le Wydad de Casablanca a étrillé le club angolais de Petro Luanda, par 5 buts à 1, samedi au complexe sportif Mohammed V, en match comptant pour la 6ème et dernière journée de la phase de poule de la Ligue des champions d’Afrique de football.Les buts du Wydad, déjà assurés de leur qualification aux quarts de finale aux côtés de leur adversaire du jour, ont été inscrits par Juvhel Tsoumou (11è), Achraf Dari (29è), Zouheir El Moutaraji (32è), Aymane El Hassouni (56è) et Muaid Ellafi (71è), alors que Petro Luanda a réduit l’écart par le biais de Pedro Pinto (64è).

Dans l’autre match, le Zamalek égyptien a concédé le nul blanc (0-0), vendredi à domicile, devant Sagrada Esperança, l’autre club angolais de ce groupe.

Au terme de cette journée, le WAC caracole en tête du groupe D avec 15 points, devant Petro Luanda (11 pts), le Zamalek (4 pts) et Sagrada Esperança (2 pts).

Maroc : Dimanche premier jour du mois de Ramadan

Le Maroc a annoncé que dimanche, 03 avril 2022 sera officiellement le premier jour du mois de Ramadan béni.L’annonce a été faite par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, qui a indiqué avoir observé le croissant lunaire du mois béni de Ramadan ce vendredi 1er avril 2022, précisant que « tous les délégués du ministère dans le Royaume et les unités des Forces Armées Royales associées à l’observation ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le mois sacré de Ramadan ».

De ce fait, le mois de Chaâbane (8ème mois du calendrier musulman) aura épuisé ses 30 jours et le premier jour du mois sacré du Ramadan 1443 de l’Hégire correspondra au dimanche 03 avril 2022, ajoute le ministère.

Mondial 2022 : l’Afrique édifiée sur son sort

Les cinq représentants du continent noir connaissent désormais leurs adversaires en phase de groupes de la prochaine Coupe du monde de football.Le suspense vient d’être levé sur la composition des huit poules de la 22e édition du Mondial. Le tirage a été effectué ce vendredi au Palais des congrès de Doha, au Qatar. Le Sénégal, l’un des pays africains engagés dans la compétition, est gâté par le sort. La Tunisie, le Maroc, le Cameroun et le Ghana ne peuvent pas en dire autant.

Actuellement, 29 pays ont décroché leurs tickets pour le Qatar et des barrages internationaux qui vont s’y dérouler les 13 et 14 juin détermineront deux des trois restants. La Coupe du monde de football est prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Voici les différents groupes :

Groupe A : Qatar, Équateur, Sénégal et Pays-Bas.

Groupe B : Angleterre, Iran, États-Unis et Barragiste Europe.

Groupe C : Argentine, Arabie Saoudite, Mexique et Pologne

Groupe D : France, Barragiste 1, Danemark et Tunisie.

Groupe E : Espagne, Barragiste 2, Allemagne et Japon.

Groupe F : Belgique, Canada, Maroc et Croatie.

Groupe G : Brésil, Serbie, Suisse et Cameroun.

Groupe H : Portugal, Ghana, Uruguay et Corée du Sud.

Economie et stress hydrique au menu des quotidiens marocains

La situation économique nationale et le stress hydrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant la situation de l’économie nationale, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour l’année 2022, et malgré une conjoncture climatique et géopolitique internationale peu favorable, le Maroc pourrait sérieusement maintenir un rythme de croissance plutôt correct, soulignant que tous les observateurs s’accordent à dire que la croissance économique sera, malgré tout, au rendez-vous.

Cette situation confirme encore une fois la résilience de notre pays face à des situations inédites comme la pandémie du coronavirus ou encore les crises géopolitiques de tout genre à travers le monde, estime le quotidien.

Le système économique s’appuie notamment sur des secteurs très performants de l’agriculture à l’industrie, en passant par le tourisme, des secteurs qui ont toujours contribué à la croissance et vont continuer de le faire, relève-t-il.

Dans le même ordre d’idées, +L’Opinion+, qui s’attarde sur les investissements lancés par le ministère de l’Équipement et de l’eau, écrit que les projets et marchés publics annoncés pour l’exercice en cours, dont routes, autoroutes, ports, équipements publics ou encore infrastructures liées à la gestion de l’eau, ont été accueillis avec soulagement par les professionnels du secteur qui font face à l’explosion des prix du carburant et des intrants.

Cette batterie de projets, qui dépasse de 20% ceux programmés lors de l’exercice précédent, devrait servir de vecteur à la restructuration et au renforcement d’un secteur stratégique qui fait partie des principaux pourvoyeurs d’emplois, note la publication.

En plus de confirmer la reprise d’activité post-pandémie, la montée en régime de la commande publique offre plus de visibilité aux opérateurs et devrait au passage consolider leur résilience, relève-t-il, soulignant que le timing de cette annonce confirme la volonté de l’État de jouer pleinement son rôle de vecteur de croissance en ces temps de crise et écarte l’éventualité d’un recours à une politique d’austérité pour le secteur.

+Les Inspirations Eco+, qui revient sur le stress hydrique, écrit que des mesures ont été prises et des stratégies novatrices tracées, mais l’heure est à présent venue de renforcer davantage les efforts et de les généraliser, estimant que chacun, à son niveau, peut contribuer à atténuer les effets directs et collatéraux du stress hydrique.

C’est certainement pour cette raison qu’une campagne nationale de sensibilisation vient d’être initiée en vue de sensibiliser les citoyens à la nécessité d’économiser ce précieux liquide, explique le journal, mettant en garde contre le gaspillage, qui reste monnaie courante dans notre quotidien.

Rappeler les bons réflexes en la matière est certes pertinent, mais il faut un tant soit peu de « coercition », et dans les ménages et dans le tissu économique, pour que l’on garde aussi en tête le coût de cette ressource vitale, soutient-il.

Mondial 2022 : l’Afrique croise les doigts pour le tirage

Ce vendredi 1er avril, à 16 heures Temps Universel, les huit poules de la prochaine Coupe du monde de football seront constituées.À 233 jours de l’ouverture du 22e Mondial de l’histoire, le Palais des congrès de Doha, la capitale du Qatar, va accueillir le gratin du foot pour la cérémonie du tirage au sort de la plus belle des compétitions du sport roi.

Dans les quatre coins du globe, les regards seront tournés vers le pays hôte du tournoi où les destins des équipes nationales qualifiées devront être scellés pour la phase de groupes. Ainsi, huit poules de quatre formations verront le jour sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Cet indicateur de performance a déjà permis de former les quatre chapeaux. Le Qatar, grâce à son statut d’organisateur, est intégré d’office dans le chapeau 1 des meilleures nations. Le Sénégal, le Maroc et la Tunisie figurent dans le lot 3 alors que le Cameroun et le Ghana sont dans le dernier. Un groupe sera composé d’une équipe de chaque chapeau. Toutefois, deux sélections d’une même confédération, sauf l’Europe, ne peuvent pas partager une poule.

Actuellement, 29 pays ont décroché leurs tickets pour le Qatar et des barrages internationaux qui vont s’y dérouler les 13 et 14 juin détermineront deux des trois restants. La Coupe du monde de football est prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Voici les différents chapeaux :

Chapeau 1 : Qatar, Belgique, Brésil, Angleterre, France (tenante du titre), Argentine, Espagne et Portugal.

Chapeau 2 : Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Croatie, Uruguay, États-Unis et Mexique.

Chapeau 3 : Sénégal, Iran, Japon, Maroc, Serbie, Pologne, Corée du Sud et Tunisie. 

Chapeau 4 : Canada, Cameroun, Ghana, Équateur, Arabie Saoudite, le vainqueur de Pérou – Australie ou Émirats arabes unis, le vainqueur de Costa Rica – Nouvelle-Zélande et le dernier représentant européen (Ukraine, Écosse ou Pays de Galles).

L’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale ouvre un consulat général à Dakhla

L’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale a ouvert, jeudi, un consulat général à Dakhla, lors d’une cérémonie
présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit, en présence du ministre des affaires étrangères, du commerce international et des relations avec la diaspora du Commonwealth de la Dominique, Kenneth Darroux.

Quelque 24 pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Maroc.

A Dakhla, le consulat de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale va côtoyer ceux de la République de Sierra Leone, la République du Sénégal, de Gambie, de la Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau, de la République de Guinée Équatoriale et de la République démocratique du Congo (RDC), en plus de la République d’Haïti.
 

Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique engagés à accélérer la mise en œuvre de leur feuille de route de coopération

Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique ont réitéré leur engagement à accélérer la mise en œuvre de la feuille de route de coopération bilatérale (2022-2024), signée jeudi à Dakhla.Cette feuille de route couvre plusieurs secteurs clés, tels que l’éducation, la formation professionnelle, l’agriculture, la santé ou encore le tourisme, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue d’un entretien entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit, à l’occasion de l’ouverture à Dakhla d’un consulat de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECO).

Les deux parties ont aussi exprimé leur volonté d’approfondir et de consolider davantage leur coopération à la faveur de l’échange d’expériences et d’expertises dans différents domaines d’intérêt commun.

Les deux responsables ont hautement salué le niveau actuel des relations bilatérales dans tous les domaines, ajoute la même source, notant que les deux responsables ont discuté des questions liées à l’état actuel et des perspectives d’élargissement de la coopération bilatérale pour répondre aux aspirations et ambitions respectives des deux pays amis.

En outre, M. Skerrit a mis en avant la vision royale visant à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région des Caraïbes à travers des projets socio-économiques tangibles.

Sur la question du Sahara, le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique a réaffirmé la reconnaissance du Commonwealth de la Dominique de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Il a également exprimé le plein soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que base unique pour une solution politique à ce différend régional, dans le plein respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Maroc.

« Dans cet esprit, le Commonwealth de la Dominique a ouvert un consulat général à Dakhla au nom de l’OECO, représentant les six États membres de la Caraïbe orientale », relève la même source, ajoutant que cette présence diplomatique « très significative et prometteuse » représentera certainement une belle opportunité pour dynamiser davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume et les six Etats de la Caraïbe Orientale.

Maroc-Espagne : le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape

Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, indique, jeudi, un communiqué du Cabinet Royal.Au cours de cet échange, le Souverain marocain a réitéré sa Haute appréciation pour le contenu du message qui lui a été adressé, le 14 mars, par le Président du gouvernement espagnol.

Cette lettre est conforme à l’esprit du discours royal du 20 août 2021 et répond à l’appel du Roi à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays », souligne la même source.

Ainsi, le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape, fondée sur le respect mutuel, la confiance réciproque, la concertation permanente et la coopération franche et loyale.

Dans ce contexte, les différents ministres et responsables des deux pays sont appelés à mettre en œuvre des actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route ambitieuse et couvrant tous les domaines du partenariat, intégrant toutes les questions d’intérêt commun.

Le Roi Mohammed VI a adressé, à cette occasion, une invitation au Président du Gouvernement espagnol, pour effectuer une visite au Maroc, dans les très prochains jours », conclut le communiqué.

Maroc : Un centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats voit le jour

Par Hicham Alaoui — Le Centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats a été inauguré, jeudi à Dakhla au sud du Maroc, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en compagnie des chefs de diplomatie des Comores, de la Gambie et de la Somalie ainsi que la Secrétaire d’Etat à la coopération internationale de la Guinée Bissau.

Cette structure internationale a pour missions de sensibiliser et de mettre en œuvre des solutions fondées sur l’action pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Grâce aux recherches académiques, aux partenariats, aux collaborations et à l’engagement direct dans des programmes holistiques, le Centre développe et déploie des stratégies pour combattre toutes les formes d’embrigadement des enfants.

Pour combler les lacunes dans la prévention et la lutte contre le phénomène des enfants soldats, le Centre lance un programme pilote étalé sur trois ans. L’initiative est un effort multidisciplinaire qui s’attaque à l’exploitation et à l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits armés. L’objectif est de mettre en place un système capable de traiter de manière efficace, efficiente et équitable les cas de recrutement d’enfants soldats, de protéger les victimes et de s’attaquer aux causes profondes de cette exploitation.

Dans le but d’augmenter le nombre d’enquêtes, de poursuites et de condamnations, tout en assurant une véritable réinsertion des enfants soldats, le Centre se lance également dans une évaluation et un recensement d’enfants-soldats non référencés, tout en engageant des solutions innovantes pour faire face à l’exploitation des enfants dans les conflits armés.

Aussi, et dans un souci de disséminer les données à large échelle tant quantitatives que qualitatives, le Centre se focalisera notamment sur des recherches portant sur le continent africain.

Aujourd’hui, les enfants participent à près de 75% des conflits dans le monde tandis que plus de 460 millions d’entre eux vivent dans des zones de conflits.

Les enfants soldats sacrifient leur jeunesse dans des systèmes de violence en construisant leurs valeurs et leurs identités sous la direction de groupe armés. Ils deviennent des vecteurs et violence et de terrorisme plutôt que des citoyens capables de construire une paix durable.

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence initiée par le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a souligné que l’embrigadement des enfants, forcé par le « polisario » et encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimente l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel.

Le ministre a mis l’accent sur la corrélation entre l’absence de gestion des camps de Tindouf et le recrutement d’enfants-soldats, notant que le pays-hôte doit assumer la plénitude de sa responsabilité internationale imprescriptible, notamment au regard de la sécurité et de la protection des enfants vivant sur son territoire.

 L’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du « polisario » constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés, ainsi qu’une violation flagrante des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité en la matière, a-t-il fustigé.

De même, il a fait savoir que le Maroc est, effectivement, un acteur majeur du maintien et de la consolidation de la paix, rappelant que le Royaume participe depuis 1960 aux missions de maintien de la paix, sur tous les continents, d’autant plus qu’il est classé parmi les 11 premiers pays contributeurs en casques bleus dans le monde, avec 1702 casques bleus déployés en Afrique (MINUSCA, MONUSCO et UNMISS).

Par ailleurs, M. Bourita a souligné que le choix de Dakhla pour abriter le Centre international de recherches sur la prévention des enfants-soldats, est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité.

A travers ce Centre, le Maroc souhaite apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant au débat par la formulation de propositions concrètes à la faveur du continuum sécurité-développement et la coordination des efforts de la communauté internationale, selon une approche plurielle, à la fois globale et locale, académique et politique, théorique et pratique, alliant lutte et prévention, a-t-il soutenu.

De même, il a affirmé que l’objectif du Centre est de fournir des données précises, qualitatives et quantitatives afin de formuler une action informée par la recherche académique.

 Le Maroc appelle aussi à mettre fin à l’impunité des personnes responsables du recrutement et de l’utilisation criminelle d’enfants et d’autres violations graves, en soutenant la surveillance et la communication systématiques par les Nations Unies des violations des droits de l’enfant dans les conflits, a-t-il ajouté.

Mondial 2022 : 40 milliards aux cinq qualifiés de l’Afrique

En plus de l’aspect sportif et de l’exposition médiatique, une qualification à une coupe du monde de football rapporte énormément d’argent .Les cinq représentants de l’Afrique au prochain mondial au Qatar, vont toucher un joli pactole de la Fédération internationale de football Association (Fifa). L’instance mondiale du football va allouer une enveloppe totale de 39 milliards francs Cfa aux sélections africaines qui iront au Qatar. 

Le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et le Ghana vont donc toucher chacun 7 milliards 800 millions francs CFA (11,9 millions d’euros) de primes de participation.

Un montant distinct des gains qu’une sélection peut engranger en fonction de son parcours dans la compétition qui se joue habituellement tous les quatre ans. Mais cette 22e édition au Qatar aura lieu exceptionnellement pour des raisons climatiques du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Ces 7 milliards 800 millions seront versés en deux tranches. Un premier virement de deux milliards sera effectué pour chaque sélection africaine afin de lui permettre de préparer dans les meilleures conditions la coupe du monde. La deuxième tranche sera remise en cas d’élimination lors de la compétition. 

A titre de comparaison, le Sénégal champion d’Afrique au Cameroun en février dernier, a reçu un peu moins de 2 milliards 800 millions de francs CFA de la Confédération africaine de football (CAF). Pour une troisième participation au Mondial, la prime reçue de la CAF  passe presque du simple au triple. 

Quant à la prime de victoire promise au vainqueur de la prochaine coupe du monde, elle a été aussi rehaussée lors des deux dernières éditions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie. 

La France lauréate à Moscou avait empoché une récompense de 32, 2 millions d’euros , alors que la Croatie finaliste de l’épreuve avait touché 23,7 millions d’euros. Le vainqueur de la troisième place s’était retrouvé avec 20,3 millions d’euros, et le quatrième avec 18,6 millions d’euros. Les quarts de finalistes ont reçu chacun 13,5 millions d’euros et 10,1 millions d’euros pour les huitièmes de finaliste. 

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la CEN-SAD

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) comme plateforme de coopération entre les opérateurs de la région,  a indiqué mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace », a affirmé Bourita lors de la réunion préparatoire à la 21ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de la CEN-SAD.

Le Maroc se propose d’en abriter la première édition. Cette proposition s’inscrit en droite ligne avec la vision royale, qui accorde davantage d’attention aux investissements davantage qu’au commerce.

Conformément à cette vision, le Maroc « a œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens, a soutenu le ministre, puisant dans le discours royal dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts ».

La CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique – dans sa richesse, sa diversité et ses défis, a fait observer le ministre, relevant que ce Continent dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.

Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations, a déploré Bourita, arguant que la région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA.

« C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle », a insisté Bourita, soutenant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de la CEN-SAD, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.

Elle devrait tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050).

Pour le ministre marocain, la sortie de crise pandémique et les évolutions des contextes régional, continental et mondial, « nous appellent à maintenir un appui constant à notre Organisation » et aussi à optimiser le rôle qu’elle peut jouer..

Cela passe, dit-il, par quatre pré-requis, à savoir la restauration d’une cadence normale des travaux des instances dirigeantes de la CEN-SAD car son rôle en tant que levier de développement régional, est tributaire de son dynamisme interne et de sa capacité à répondre aux défis de la région, aux côtés de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, et le G5-Sahel.

Le second pré-requis est de compléter et opérationnaliser l’architecture de l’Organisation, par la mise en place des nouveaux organes prévus par le Traité Révisé, en particulier le Comité des Ambassadeurs et Représentants Permanents, le Conseil Permanent de Développement Durable, le Conseil Permanent de Paix et de Sécurité, ainsi que le Centre de Lutte contre le Terrorisme – dont il faut relancer les travaux.

Dans ce sens, Bourita a proposé la mise en place d’un groupe de coordination des pays de la CEN-SAD membres du CPS de l’Union Africaine, faisant savoir que ce mécanisme serait bien utile pour coordonner le suivi et la défense des priorités chères à la CEN-SAD en matière de paix et de sécurité.

Le troisième pré-requis concerne le renforcement des moyens d’action du Secrétariat Exécutif, a noté le ministre.

« Nous ne pouvons que féliciter les membres du Secrétariat, qui font tant, avec si peu de moyens », a-t-il souligné, estimant nécessaire d’apporter du renfort, en ressources humaines compétentes, en expertise et en moyens, « si l’on veut un Secrétariat à même de déployer la pleine mesure de son efficiente ».

Il a appelé, à cet égard, à repenser la politique de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce, notant que cette institution stratégique, doit accompagner les efforts de la Communauté dans les domaines de Développement et sa relation avec les investisseurs potentiels dans cette zone.

 Par ailleurs,. Bourita a déploré le fait d’évoquer la thématique sécuritaire à chaque fois que nous parlons du Sahel”, notant que “le fait est qu’en l’espace d’une décennie, notre région est devenue non seulement un lieu de retour et de redéploiement des combattants étrangers, mais aussi un espace producteur de groupes terroristes ».

Le Sahel reste, malheureusement, la 2ème zone la plus affectée par le terrorisme dans le monde, a fait savoir le ministre, soutenant que s’arrêter sur les défis à la paix et à la sécurité, “notre espace sahélo-saharien n’est, donc, pas une figure de style, mais une préoccupation de fond ».

Dans ce cadre, il a appelé la CEN-SAD plus que jamais, à accélérer l’opérationnalisation de son Conseil de Paix et de Sécurité, relevant qu’ elle gagne, également, à transformer son Forum des services de sécurité en un Comité du renseignement au service de la paix et la sécurité, et à mettre en place un Etat-Major des pays sahélo-sahariens pour lutter plus efficacement contre le terrorisme et le narcotrafic.

« Le renforcement des capacités des Etats de notre région, ressort, donc, comme une nécessité structurante », a-t-il insisté, rappelant, à cet égard, que le Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, inauguré au Maroc en juin 2021, pourrait apporter un appui certain.

 « Le Maroc s’y attèlera, en étroite coordination avec le Centre CEN-SAD de lutte contre le terrorisme. Mais d’ores et déjà, l’on pourrait mettre en place une coopération judiciaire entre les Etats de l’espace CEN-SAD, comme première action de coordination, immédiate et à coût zéro », a fait savoir Bourita.