Santé et investissement au menu des hebdomadaires marocains

Les réformes du système de santé, le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie Éco+ écrit que l’une des difficultés majeures de réformes du système de santé et le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement réside dans la capacité à maintenir longtemps un cap, une cadence et avoir un cadre propice à la continuité des politiques publiques.

“C’est probablement pour cette raison que pour les deux réformes sur la santé et l’investissement, le format choisi est celui de la loi-cadre que certains juristes appellent aussi loi d’orientation”, relève la publication, soutenant que son contenu est général et pose les principes fondamentaux d’une réforme ou d’une politique.

Ce format est connu aussi pour être le plus adapté quand il s’agit de chantiers s’étalant dans le temps, car il permet tout simplement de verrouiller une politique publique sur un cap et de la déconnecter du changement de couleurs des gouvernements, explique le journal.

En donnant ses directives pour une telle option, le Roi Mohammed VI envoie en fait un message clair à l’ensemble de la classe politique: les réformes de la santé, de l’investissement ou encore de l’éducation doivent impérativement être conduites dans une logique de constance et de continuité, indépendamment du temps partisan et électoral, conclut-il.

Sous le titre “Covid, ce n’est pas fini!”, +Finance News Hebdo+ écrit que le Maroc n’est pas épargné par le rebond épidémique, avec plus de 3.000 cas quotidiens observés régulièrement en juin dernier, et des pics atteints respectivement le 28 juin (4.009) et le 30 juin (4.003).

La tendance n’a pas faibli en ce mois de juillet, constate l’hebdomadaire, notant que la petite accalmie observée dimanche, lundi et mardi, avec au total 1.981 contaminations, ne traduit pas en réalité la vérité sur les chiffres des infections, au regard notamment de la faiblesse relative des tests réalisés durant ces trois jours (10.036).

Et avec la fête d’Al-Adha qui a favorisé les déplacements des populations et les interactions sociales, “il faudra forcément s’attendre à une nouvelle vague de contaminations qui va maintenir le Maroc au niveau rouge de circulation virale”, prévient l’hebdomadaire.

“C’est pourquoi les autorités appellent à la vigilance, et surtout au respect de ces fameux gestes barrières”, signale-t-il.

Emirats : Le président Mohammed ben Zayed entend consolider les principes de la politique étrangère du pays

Le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane a prononcé, mercredi, un discours qui constitue une feuille de route du pays aux niveaux politique, économique et social.Dans ce discours, diffusé sur les chaines de télévisions et radios locales, le président émirati a tracé les contours de la politique des Emirats arabes unis qui est fondée sur les valeurs de la paix, de coexistence pacifique et de respect mutuel.

« Nous tendons la main de l’amitié à tous les pays qui partagent nos valeurs de coexistence pacifique et de respect mutuel, et ce en vue de parvenir au progrès et à la prospérité ».

Selon lui, les Émirats arabes unis continueront de « défendre la paix et la stabilité dans notre région et dans le reste du monde, en soutenant les autres et en prônant la sagesse et la coopération pour le bien de l’humanité. Nous poursuivrons notre travail pour renforcer la coopération et permettre un dialogue positif et respectueux entre les pays afin de parvenir à la stabilité et à la prospérité pour tous ».

Il a rappelé que depuis leur création, « les Émirats arabes unis ont noué des relations solides avec des pays du monde entier, fondées sur des bases solides d’ouverture et de coopération constructive. Cela a valu à notre pays une réputation régionale et internationale, grâce aux efforts de nos jeunes hommes et femmes, dont nous sommes très fiers ».

Le président émirati s’est également engagé à établir des « partenariats stratégiques » avec divers pays au cours de la prochaine étape. « Poursuivant l’approche de Cheikh Zayed, nous travaillerons à renforcer notre rôle parmi les principaux pays du monde en fournissant une aide humanitaire et en continuant à tendre la main aux communautés dans le besoin à travers le monde, sans distinction de religion ou de race », a-t-il promis.

Au volet de l’énergie, le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a déclaré mercredi que son pays restera un fournisseur « fiable » d’énergie, au moment où le marché du pétrole reste tendu.

« Nous continuerons également à consolider la position de notre pays en tant que fournisseur d’énergie fiable et à soutenir la sécurité énergétique mondiale en tant que moteur fondamental de la croissance et du développement économiques mondiaux », a-t-il affirmé.

Le président émirati a qualifié les énergies de « colonne vertébrale de la croissance et du développement économiques ». Les cours du brut se sont envolés en raison de la guerre en Ukraine menée depuis février par la Russie, alimentant une inflation galopante à travers le monde.

Au registre interne, le chef de l’Etat émirati a affirmé que le peuple est au cœur des priorités du pays, soutant que la tranquillité et la prospérité du citoyen sont au centre de tous les plans de développement.

« Notre responsabilité est d’assurer un avenir radieux aux générations actuelles et futures », a-t-il encore insisté.

Incendies, santé et investissement au menu des quotidiens marocains

Les incendies dans le Nord du Maroc, la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce vendredi.D’importants moyens sont déployés dans le nord du royaume pour lutter contre les feux de forêt qui se sont déclenchés ces derniers jours.

+Al Akhbar+ rapporte que de gros moyens sont déployés pour mettre fin aux feux de forêt qui se sont déclarés dans le Nord du royaume, précisément près de Ouezzane et Laksar Lakbir. Depuis ce mercredi, les équipes de lutte contre ces incendies sont en effet à pied d’œuvre pour les maîtriser et éviter qu’ils ne provoquent des dégâts plus lourds.

Selon la publication, d’importants moyens, y compris des canadairs, sont actuellement déployés sur place pour maîtriser les incendies en question. Déjà, on recense de grandes superficies calcinées au beau milieu du domaine forestier de la région. Les services de secours et de lutte contre ces incendies sont même engagés dans une course contre la montre après que les feux se sont rapprochés de zones habitées.

D’après les sources du journal, les efforts se concentrent principalement au niveau de la forêt de Jbel Amziz qui se trouve à proximité d’un douar et proche du centre Moqrisset, une ville de la province d’Ouezzane. Là-bas, pas moins de quatre canadairs ont été déployés pour lutter contre les feux, en plus d’équipes appartenant à différents corps comme la gendarmerie, la protection civile, et même les services en charge des travaux publics. Parallèlement, une opération d’évacuation des populations se trouvant dans les zones les plus risquées a été déclenchée, les craintes étant réelles quant à une rapide propagation des flammes en raison de la canicule et des vents forts.

Par ailleurs, des acteurs de la société civile se sont déjà manifestés pour appeler à l’ouverture d’une enquête sur l’origine de ces incendies. Comme le rapporte la publication, ces acteurs relèvent certaines coïncidences qui méritent d’être éclaircies. La première concerne le déclenchement de ces incendies. Ainsi, durant les derniers jours, d’autres incendies suspects avaient été constatés près de Tanger.

De même, la période coïncide avec Aid Al-Adha, la canicule et les vents forts dans la région. En d’autres termes, ces feux n’auraient pas trouvé meilleur contexte pour démarrer, puis se propager rapidement. C’est ce qui motive l’appel à une enquête judiciaire sur la situation afin de lever le voile sur les circonstances réelles du déclenchement de ces incendies.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que le Conseil des ministres est venu avec un lot de mesures réformatrices, visant à accélérer le travail de l’Exécutif, notant que la majorité gouvernementale devra faire preuve de célérité dans la mise en œuvre de certains chantiers, notamment celui de la réforme du système de Santé.

Une réforme dont l’efficacité reposera principalement sur la qualité de la planification spatiale du système de soins, la souveraineté médicale en matière de médicaments et des produits de santé et, in fine, le niveau des ressources humaines du secteur, soutient le journal.

Le gouvernement est également attendu sur la question des investissements, qui est la pierre angulaire de son programme quinquennal, souligne-t-il, ajoutant que les départements de tutelle doivent mettre en place les conditions de réussite la charte de l’Investissement, en déclarant la guerre contre les mauvaises pratiques bureaucratiques et en donnant plus de chance aux petits investisseurs, notamment en dégivrant les banquises bancaires.

+L’Économiste+ relève que deux grands textes fondateurs viennent de franchir le cap du Conseil des ministres: la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement, relevant que leur adoption est un signal fort pour deux chantiers qui s’annoncent inédits et qui s’invitent aujourd’hui par la grande porte à l’aune de la crise.

« Aujourd’hui, avec la réforme, le système de santé doit confirmer sa capacité à engager un choc de transformation à la hauteur du défi de la généralisation de la protection sociale: prestations médicales de qualité, valorisation des ressources humaines, révision de la politique des médicaments », relève le quotidien.

L’autre vitrine qui sera scrutée est celle de la Charte de l’investissement, ajoute-t-il, soutenant que ce pilier stratégique de l’économie et de la croissance aura besoin d’une orchestration de toutes les compétences possibles, publiques et privées, et restaurer la confiance.

Scènes du Haj: voici comment l’Arabie saoudite sert les pèlerins

Ahmadou El Hassan, envoyé d’APA — La scène avait l’air majestueuse, lorsque nous avons escaladé la chaîne d’hôtels Abraj Al Bait, près de la Mosquée Al-Haram, et lorsque nous avons atteint « l’horloge de la Mecque » à plus de 600 mètres d’altitude, La Mecque s’étendait à l’horizon avec tout son prestige et son éclat.

Les quartiers et les maisons de La Mecque incarnent la diversité du monde islamique, imprègnent les récifs montagneux, poussent sur des rochers noirs et ses habitants célèbrent leurs pèlerins.

Près d’un million de musulmans ont fait le pèlerinage cette année. Ils peignaient en blanc les rues de La Mecque en se dirigeant vers la Mosquée Al-Haram, point de lumière qui saisit le cœur de tous les musulmans du monde.

Les pèlerins sont revenus à La Mecque après deux ans d’absence, suite à la pandémie de Covid-19. Le changement a été important dans les infrastructures, la gestion et les services ; Les Saoudiens ont profité du temps de la pandémie pour travailler, comme l’a confirmé un responsable du ministère du Hajj. »Notre objectif est que le Haj soit plus confortable et plus sûr », a-t-il dit.

Services pour pèlerins

Le plus grand changement dans le service des pèlerins s’est produit au niveau des équipes qui veillent sur le bon déroulement du haj. Les équipes sont constituées de jeunes saoudiens et la présence des filles saoudiennes était remarquable, dans les différentes étapes de gestion du processus du Hajj.

Ils orientent et conseillent dans toutes les langues du monde, et accompagnent les délégations dans les moments difficiles et les températures élevées, qui caractérisent La Mecque en ces temps d’été.

Un journaliste égyptien qui travaille dans le Golfe depuis 15 ans, raconte qu’il y a quelques années, il était rare que l’escorte soit saoudienne, mais de nationalités arabe et islamique. Cette année, toutes les escortes sont de jeunes Saoudiens, dont la plupart sont diplômés en communication.

A Jabal al-Rahma (mont magnanime), la température a dépassé les 40 degrés, alors que notre escorte voilée se tenait debout sous le soleil pour faciliter nos tournages de pèlerins sur la montagne. Elle a refusé toutes les facilités et aides offertes en pareille circonstance aux femmes.

Le nombre de jeunes volontaires saoudiens au service des pèlerins cette année a approché les trois mille, grâce au programme « Be Helping » lancé par le ministère saoudien du Hajj, pour bénéficier des efforts des volontaires et assurer la qualité du service des pèlerins.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué que les volontaires ont suivi une formation, avant d’être répartis sur de nombreuses tâches, notamment « l’accueil », « les services de santé et d’ambulance », « l’abreuvement et l’accompagnement », « la traduction et l’orientation », « l’aide aux personnes âgées », « la réduction du gaspillage alimentaire et gestion des surplus alimentaires » et « accompagnement et soutien administratif ».

Le nombre de pèlerins venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était de 780 000. Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a publié 13 guides pour orienter les pèlerins lors de l’accomplissement de rituels, rédigés en 14 langues internationales.

D’autre part, il y avait 300 pèlerins ayant des besoins spéciaux, dans le cadre d’une initiative lancée par le ministère saoudien du Hajj, au profit des personnes en situation de handicap de toutes les régions du Royaume, une nouveauté dans le Haj de cette année.

Relever le défi

Les rituels du Haj ont été accomplis, sans aucun incident ni épidémie enregistrée, selon le conseiller du Serviteur des lieux saints et Chef du Comité central du Haj, le Prince Khaled Al-Faiçal.

Dans une déclaration, il a souligné que « les succès auxquels nous assistons dans chaque pèlerinage ne sont pas nés par hasard. C’est plutôt grâce à la direction de ce pays depuis l’ère du roi fondateur Abdelaziz ben Abdul Rahman et ses fils jusqu’au règne prospère du serviteur des lieux saints, , le roi Salman ben Abdulaziz ».

Et d’ajouter que « Dieu a donné aux Saoudiens le privilège de servir ces lieux saints, et ils continueront à travailler sans relâche pour être un modèle unique et distingué ».

Pour sa part, le ministre saoudien de la Santé, Fahd bin Abdul Rahman Al-Jalajil, a annoncé que le plan de santé du Hajj était un succès du fait qu’aucune épidémie ni infection n’ont été enregistrées.

Plus de 230 structures de santé ont servi les pèlerins cette année, à travers un grand nombre de points de santé répartis sur les lieux saints.

Le ministre saoudien de la Santé a déclaré que 130.000 pèlerins ont reçu des services de santé, 10 chirurgies à cœur ouvert ont été effectuées et plus de 187 chirurgies de cathétérisme cardiaque, outre 447 séances de dialyse.

D’autre part, l’hôpital de santé virtuel a fourni plus de 2.000 consultations aux pèlerins, avec la contribution de plus de 25.000 praticiens de la santé et 2.000 bénévoles.

Les défis étaient grands, gérer les foules de pèlerins est un processus complexe, mais les Saoudiens ont réussi ce défi, car aucun incident de bousculade n’a été enregistré lors du regroupement des pèlerins.

Maroc: Immense incendie ravage plusieurs hectares de forêts dans le nord du pays

Quatre incendies se sont déclarés depuis mercredi dans la région de Larache, Ouezzane et Tétouan, au nord du Maroc ravageant plusieurs hectares de forêts, selon les autorités locales.Les forces de la protection civile et les habitants conjuguent leurs efforts pour contenir le feu qui ne faiblit pas à cause notamment des vents chauds.

Selon des médias locaux, l’un des incendies a été maitrisé. Aucune perte humaine n’est à déplorer pour le moment, mais les feux ont ravagé plusieurs hectares de forêts.

Les équipes d’intervention poursuivent leurs efforts pour maîtriser les incendies de forêt qui se sont déclarés dans quatre localités relevant des provinces de Larache, d’Ouezzane et de Tétouan.

Selon le chef du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers, Fouad Assali, les équipes d’intervention relevant des Eaux et forêts, de la protection civile, des forces armées royales, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires, ainsi que les autorités locales poursuivent leurs efforts pour venir à bout des 4 incendies de forêt, qui se sont déclarés dans les provinces de Larache (2), d’Ouezzane et de Tétouan, ainsi qu’un autre incendie au niveau de la province de Taza.

Il a précisé que des centaines d’éléments et un nombre important d’engins et de camions-citernes ont été mobilisés pour maîtriser ces incendies, appuyés par quatre avions « Canadair » des Forces Royales Air et quatre avions Turbo trush de la Gendarmerie royale, notant que les températures élevées et les vents forts, notamment dans les provinces de Larache et d’Ouezzane, ont compliqué la tâche des équipes d’intervention.

« Les efforts se poursuivent dans l’espoir de maitriser ces incendies dans les prochaines heures », a-t-il relevé, précisant que l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Souk L’qolla et de Boujediane (province de Larache) a ravagé, jusqu’à présent, environ 800 hectares de massifs forestiers, tandis que 80 ha sont partis en fumée dans l’incendie de Sahel El Menzla (province de Larache) et 190 ha dans l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Mokrisset et de Zoumi (province d’Ouezzane).

Les Emirats Arabes Unis s’engagent à continuer de défendre la paix et la stabilité dans le monde

Le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a affirmé, mercredi, que son pays s’engage à continuer de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le monde entier. »L’Etat des Émirats arabes unis continuera de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le reste du monde, en soutenant les autres et en prônant la sagesse et la coopération pour le bien de l’humanité », a soutenu Mohammed ben Zayed al-Nahyane dans un discours prononcé deux mois après avoir été élu président suite au décès de son demi-frère Cheikh Khalifa.

Il s’est également engagé à poursuivre le travail « pour renforcer la coopération et permettre un dialogue positif et respectueux entre les pays pour parvenir à la stabilité et à la prospérité pour tous ».

« Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont établi des relations solides avec des pays du monde entier, basées sur des piliers solides d’ouverture et de coopération constructive. Cela a valu à notre pays une réputation régionale et internationale, grâce aux efforts de nos jeunes hommes et femmes, dont nous sommes très fiers », a-t-il poursuivi.

Dans ce registre, le président émirati a promis de renforcer le rôle de son pays « parmi les principaux pays du monde en fournissant une aide humanitaire et en continuant à tendre la main aux communautés dans le besoin à travers le monde, sans distinction de religion ou de race ».

Au volet de l’énergie, le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a déclaré mercredi que son pays restera un fournisseur « fiable » d’énergie, au moment où le marché du pétrole reste tendu.

« Nous continuerons également à consolider la position de notre pays en tant que fournisseur d’énergie fiable et à soutenir la sécurité énergétique mondiale en tant que moteur fondamental de la croissance et du développement économiques mondiaux », a-t-il affirmé.

Le président émirati a qualifié les énergies de « colonne vertébrale de la croissance et du développement économiques ». Les cours du brut se sont envolés en raison de la guerre en Ukraine menée depuis février par la Russie, alimentant une inflation galopante à travers le monde.

Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont adopté une politique fructueuse et des relations distinguées avec tous les pays du monde fondées sur la paix et le respect mutuel, et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Les Émirats arabes unis jouent un rôle central en s’efforçant de contenir les nombreuses situations de tension, de crises et de différends qui surviennent, que ce soit au niveau de la région ou à l’extérieur, et n’ont cessé de chercher à renforcer leurs divers programmes directs et indirects d’aide humanitaire et de développement et d’assistance économique au profit de nombreux pays en développement, en particulier ceux qui connaissent des situations de conflit ou des catastrophes naturelles.

Le pays a également contribué à de nombreuses opérations de maintien de la paix, de protection de la population civile et de reconstruction dans les zones de conflits, ce qui place ce pays en position avant-gardiste dans la réalisation des nobles objectifs de maintien et de stabilité de la paix et de la sécurité internationales.

On peut à cet égard les efforts de paix émiratis dans la Corne de l’Afrique ayant abouti à la conclusion de l’accord historique de paix entre l’Érythrée et l’Éthiopie le 25 juillet 2018, lequel accord qui a ouvert la voie à la reprise des relations entre les deux pays et a contribué à renforcer la sécurité et la stabilité dans les deux pays en particulier et dans la Corne de l’Afrique et la région en général.

Aussi, les Emirats Arabes Unis ont parrainé, après 17 ans de conflit, un accord de paix conclu entre le gouvernement de transition au Soudan et le Front révolutionnaire au Soudan du Sud.

Les Émirats arabes unis ont également signé un accord de paix avec Israël, en vertu duquel Israël s’engage à mettre fin à ses projets d’annexion en Cisjordanie occupée. Cet accord ne s’est pas fait au détriment de la cause palestinienne et des droits du peuple palestinien, ce qui constitue un acquis et une étape importante pour intensifier les efforts visant à résoudre le conflit au Proche-Orient.

Maroc : Les projets de loi-cadre sur la réforme de la Santé et la Charte de l’investissement approuvés en Conseil des ministres

Le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi à Rabat, un Conseil des ministres au cours duquel il a été procédé à l’adoption de deux projets de loi-cadre, d’un projet de loi, de deux projets de décret et d’une série de conventions internationales, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini.Au début des travaux du Conseil, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a présenté un exposé sur un projet de loi-cadre relatif au système national de santé, élaboré pour la révision du système de santé pour qu’il soit à la hauteur du chantier de la généralisation de la protection sociale.

Ce projet de réforme structurant est basé sur quatre piliers fondamentaux. Il s’agit en premier lieu de l’adoption d’une bonne gouvernance visant le renforcement des mécanismes de régulation de l’action des acteurs et la consolidation de la gouvernance hospitalière et la planification territoriale de l’offre sanitaire sur tous les niveaux notamment sur le plan stratégique à travers la création d’une Haute Autorité de la santé, d’une Agence des médicaments et des produits de santé et d’une Agence du sang et produits dérivés du sang.

Au niveau central à travers la révision des missions, fonctions et de l’organisation de l’administration centrale et au niveau territorial à travers la création de groupements sanitaires territoriaux, qui seront chargés principalement de l’élaboration et de l’exécution du programme national régional et du renforcement des mécanismes de coopération et de partenariat entre les secteurs public et privé.

Le deuxième pilier de ce projet de loi-cadre consiste en la valorisation des ressources humaines, notamment à travers l’élaboration de la loi sur la fonction publique sanitaire, en vue de motiver le capital humain dans le secteur public, réduire le manque actuel en ressources humaines, réformer le système de formation, outre l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et l’encouragement des cadres médicaux marocains résidant à l’étranger à retourner exercer dans leur pays.

Le Troisième pilier porte sur la mise à niveau de l’offre sanitaire en vue de répondre aux attentes des Marocains en matière de facilitation de l’accès aux services médicaux, l’amélioration de leur qualité et la répartition équitable des services hospitaliers à travers le territoire national, via la réhabilitation des structures sanitaires primaires, la mise à niveau des hôpitaux, l’instauration de l’obligation de respect du parcours de soins, en plus de la création d’un système d’homologation des établissements de santé.

Le quatrième pilier a trait à la digitalisation du système de santé, à travers la mise en place d’un système informatique intégré pour le regroupement, le traitement et l’exploitation des principales informations ayant trait au système de santé.

Par la suite, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques a présenté un exposé sur le projet de la loi-cadre formant Charte de l’Investissement dans lequel il a souligné que ce projet vise à doter le Maroc d’une Charte de l’Investissement compétitive.

Ce projet a pour objectif d’améliorer l’impact de l’investissement, notamment en matière de création d’opportunités d’emploi permanent et de réduction des disparités entre les provinces et préfectures en termes d’attractivité des investissements.

Il tend aussi à orienter l’investissement vers des secteurs productifs à forte valeur ajoutée, à réaliser le développement durable, outre le renforcement de l’attractivité du Royaume à même d’en faire un pôle continental et international dans le domaine des investissements directs étrangers (IDE), l’amélioration du climat des affaires, la facilitation de l’opération d’investir et l’augmentation de la contribution de l’investissement privé national et étranger.

Afin d’atteindre ces objectifs, il a été mis en place un dispositif de soutien dédié aux projets stratégiques et de trois dispositifs de soutien spécifique à la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises marocaines qui envisagent développer leurs capacités à l’international.

Le ministre a affirmé que le gouvernement a adopté également une série de mesures parallèles pour accélérer les chantiers relatifs à la simplification et la digitalisation des procédures, à la facilitation de l’accès au foncier, à l’amélioration de la gouvernance et au renforcement de l’implication des secteurs privé et bancaire dans le domaine de l’investissement.

Le Conseil des ministres a adopté ces deux projets : Le projet de loi-cadre relatif au système national sanitaire et le projet de loi-cadre portant Charte de l’investissement.

Le Conseil a également adopté successivement un projet de loi et deux projets de décret. Il s’agit du projet de loi relatif aux armes à feu, leurs pièces, éléments, accessoires et munitions. Ce texte vise à moderniser et améliorer l’arsenal juridique relatif aux armes à feu à usage civil, pour qu’il accompagne les mutations sociales et technologiques, et ce à travers la mise en place d’un registre national électronique des armes à feu, et l’organisation et le contrôle des opérations de vente et de possession des différentes armes à feu. Le texte prévoit aussi des dispositions encadrant les opérations d’introduction et de sortie de ces armes du territoire national.

Le projet de décret relatif au contrôle de l’exportation et de l’importation des biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés. Ce texte détermine les représentants de l’Administration au sein de la Commission spéciale de ces biens et les modalités d’octroi, de modification, de suspension et de retrait des licences de leur exportation et importation, ainsi que les conditions et les modalités de désignation des agents habilités à identifier les infractions des dispositions de la loi relative à ces biens.

Le projet de décret complétant le décret relatif à la situation des attachés militaires, de leurs adjoints et des autres personnels militaires affectés auprès d’eux. Ce texte vise à créer le poste d’Attaché militaire auprès des ambassades du Royaume en Inde et en Turquie.

Dans le cadre du renforcement des réseaux de coopération et de partenariat liant le Maroc à nombre de pays frères et amis et la diversification de leurs domaines, le Conseil des ministres a approuvé seize conventions internationales, dont neuf bilatérales et sept multilatérales.

Les conventions bilatérales concernent l’espace africain dans les domaines du transport, de la logistique, de l’encouragement et de la protection des investissements, l’espace du Golfe et du Moyen-Orient dans les domaines de la coopération économique, commerciale, touristique et des affaires, l’espace européen dans les domaines de l’enseignement et des travailleurs marocains à l’étranger, ainsi que l’espace asiatique dans le secteur des services aériens.

S’agissant des conventions internationales, trois d’entre-elles portent sur la création du siège de l’Union panafricaine de la jeunesse au Maroc, la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieurs et leurs niveaux dans les pays africains et la création d’un Programme africain de coopération technique.

Les conventions restantes concernent l’adhésion à la convention du Conseil de l’Europe sur la manipulation des compétitions sportives, la création de la Fondation internationale des aides à la navigation maritime, le paiement de la pension alimentaire (nafaqa) à l’étranger au profit des enfants et de la famille, et la protection des travailleurs des risques professionnels.

Maroc : Des mesures pour l’organisation de la communauté juive marocaine

Le Conseil des ministres, présidé, mercredi à Rabat, par le Roi Mohammed VI a été marqué par la présentation du ministre de l’Intérieur d’un exposé portant sur les mesures élaborées concernant l’organisation de la communauté juive marocaine.Ces mesures tirent leur fondement de la charge suprême qui incombe au Roi en sa qualité d’Amir Al-Mouminine et garant du libre exercice des cultes pour l’ensemble des Marocains, toutes confessions religieuses confondues, et viennent consacrer l’affluent hébraïque en tant que composante de la culture marocaine riche de ses multiples affluents.

Le dispositif soumis à la haute appréciation du Souverain élaboré au terme de larges consultations avec les représentants de la communauté juive et des personnalités y appartenant, comprend la mise en place de trois instances. Il s’agit du Conseil national de la communauté juive marocaine qui veille à la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques.

Des comités régionaux, issus du Conseil, seront chargés de gérer les questions et les affaires quotidiennes des membres de la communauté.

La deuxième instance concerne la Commission des Juifs marocains de l’étranger, qui œuvre à consolider les liens des juifs marocains établis à l’étranger avec leur pays d’origine, à renforcer leur rayonnement cultuel et culturel et à défendre les intérêts suprêmes du Royaume.

Quant à la troisième instance, elle consiste en la Fondation du judaïsme marocain, qui a pour missions de promouvoir et veiller au patrimoine immatériel judéo-marocain, de sauvegarder ses traditions et de préserver ses spécificités.

CAN-féminine : Le Maroc qualifié pour les demi-finales aux dépens du Botswana (2-1)

La sélection féminine marocaine de football s’est qualifiée pour les demi-finales de de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine de football (Maroc-2022) aux dépens de son homologue botswanaise (2-1) mercredi au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat et décroche ainsi pour la première fois de son histoire son billet pour la Coupe du monde prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023.L’ouverture du score est intervenue par Sanaâ Mssoudy dès la 3 ème minute de la rencontre, avant que Keitumetse Dithebe ne réplique à la 7ème minute avec le but de l’égalisation.

Yasmin Mrabet a creusé l’écart à la faveur du Maroc à la 59e minute.

Maroc : La 22ème édition du Festival National du Film du 16 au 24 septembre à Tanger

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) aura lieu du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, et ce, après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, a annoncé mercredi le Centre Cinématographique Marocain (CCM), qui organise cette manifestation.Considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, cette nouvelle édition du FNF, qui se tiendra dans le strict respect de la réglementation sanitaire en vigueur, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Drame de Melilla : Le CNDH présente les conclusions préliminaires de sa mission d’information

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, mercredi à Rabat, les conclusions préliminaires de sa mission d’information, mandatée après les incidents tragiques survenus devant le point de passage entre Nador et Melilla, où quelque 2000 migrants avaient tenté de franchir la clôture métallique.Les conclusions, présentées par la présidente du Conseil, Mme Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse, contient les constatations de la mission dépêchée à Nador et ses environs en vue de mener des entretiens avec toutes les parties prenantes, y compris les autorités, la société civile et les migrants, collecter des données et recueillir les faits et les informations concernant cet incident.

Les données collectées et les témoignages recueillis sur les méthodes adoptées pour franchir la clôture métallique ont permis d’élaborer un cadre général chargé d’enseignements relatifs aux formes, évolutions et mutations qui caractériseront inévitablement les futures tentatives menées par les migrants, relèvent les auteurs du rapport.

Selon le CNDH, 23 personnes sont décédées lors de cet incident, dont cinq sont arrivées décédées à l’hôpital. Le nombre de blessés est de 217, dont 77 parmi les migrants et 140 parmi les forces publiques.

Les décès enregistrés ont été causés par asphyxie mécanique sur suffocation provoquée par la bousculade et l’agglutination du nombre important de victimes dans un espace hermétiquement clos (catastrophe de masse), avec mouvement de foule en panique. L’autopsie demeure la seule voie à même de vérifier avec précision les causes de décès dans chaque cas.

La commission n’a pu déterminer si l’origine des blessures de certains migrants qu’il a visités provenait des chutes et des bousculades ou de blessures résultant d’un recours disproportionné de la force, relève le rapport du CNDH.

Aucune des personnes décédées lors de la tentative de franchir la clôture n’a été enterrée et la Commission d’information s’est assurée du nombre des corps lors de sa visite à la morgue, fait savoir le CNDH, ajoutant que la commission régionale des droits de l’Homme assure le suivi des procédures d’autopsie et d’analyse ADN.

La commission a mené des entretiens avec les autorités et les associations non gouvernementales et a rencontré les migrants blessés hospitalisés, précise le document, soulignant que tous ont unanimement soutenu qu’il n’y a pas eu de recours aux balles, que les forces de l’ordre ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène.

Le Conseil prend note avec « satisfaction » de la décision d’effectuer des autopsies visant à déterminer les circonstances des décès, ainsi que les analyses ADN à même de garantir les droits des familles des défunts et leur inclusion dans les dossiers des procès.

Selon  des informations recueillies, en particulier de la part  d’organisations non gouvernementales, la commission invoque l’hypothèse de survenance de violences derrière la clôture en raison de la réticence ou de l’hésitation des autorités espagnoles à fournir l’assistance et les secours nécessaires, malgré les bousculades et l’accrochage des migrants devant les  portes tourniquets restés hermétiquement fermées, ce qui a eu pour effet probable une aggravation  du nombre de décès et de blessées.

Les témoignages recueillis par la Commission lors des différentes réunions ont mis en exergue l’afflux d’un nombre important de migrants de nationalité soudanaise, dont certains sont arrivés au Maroc début 2021 et qui sont détenteurs du statut de « demandeur d’asile ». Ces témoignages ont souligné que les tentatives de mars 2022 ont été conduites par des migrants de cette même nationalité. Cela pourrait être considéré comme un changement dans la composition de nationalité des migrants qui se trouvent dans la province de Nador.

Le Conseil note l’émergence d’un changement fondamental marquant les tentatives de passage de Nador à Melilia. Ce changement est lié à la forme adoptée, à savoir un assaut soudain, bien organisé et inhabituellement mené durant la journée, ayant ciblé le passage et non la clôture grillagée et ayant tenté de forcer le passage au lieu d’escalader le grillage. De plus, il est à noter qu’une seule nationalité constitue la majorité absolue des migrants ayant tenté de forcer le passage.

Les affrontements, qui constituent, d’après le CNDH, un précédent « inédit » au niveau des tentatives visant à franchir la clôture séparant Nador et Melilla ont été caractérisés par une violence aigue simultanément perpétrée par un très grand nombre de migrants (estimés à environ 2000 personnes) armés de bâtons, de pierres et d’armes tranchantes.

La Commission déplore l’atteinte grave portée par certains des migrants à l’intégrité physique de certains des membres des forces de l’ordre qui ont été séquestrés et dont les équipements ont été saisis.

Le Conseil regrette que ces affrontements « douloureux » et « regrettables » aient été accompagnés par la dissémination de fake news, de fausses images et de publications mensongères sur les réseaux sociaux.  Cela a eu pour effet de créer une profonde confusion auprès de l’opinion publique nationale et internationale au sujet des allégations liées à l’utilisation des balles réelles et aux insuffisances des soins médicaux.

La BAD mobilise 87 millions d’euros pour la généralisation de la protection sociale au Maroc

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 87 millions d’euros en faveur du Programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale au Maroc.Cette opération a pour premier objectif de consolider les bases d’un programme de protection sociale viable selon une approche régionale de développement des politiques sociales, plus intégrée et plus inclusive, indique mardi un communiqué de la BAD, parvenu à APA.

Le programme contribuera ainsi à élargir la protection sociale, en particulier à la petite enfance, aux jeunes ainsi qu’aux travailleurs indépendants.

« La protection sociale est un axe majeur de nos interventions sur le Contient. Au service du bien-être des populations, ce nouveau programme protège en même temps qu’il libère leur potentiel et améliore la qualité du capital humain », a affirmé Martha Phiri, directrice du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences de la BAD cité par le communiqué.

Sa seconde priorité sera de répondre à une demande croissante en services de santé à travers la réorganisation de l’offre de soins et la valorisation du capital humain. Avec comme objectifs de catalyser de nouveaux investissements dans les infrastructures de santé, d’améliorer le climat des affaires et d’accélérer la reprise économique.

« Nous sommes en train de paver la voie vers une couverture universelle. Chiffres à l’appui. Ce programme bénéficiera ainsi à onze millions de travailleurs indépendants dont 1,6 million d’agriculteurs – y compris leurs ayants droit. Sept millions d’enfants et de jeunes seront également couverts. Il permettra aussi d’assurer cinq millions de travailleurs non-salariés et d’aider 20% des travailleurs du secteur informel à migrer vers des emplois formels, durables et plus stables », s’est félicité le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim.

Répondant aux objectifs du Royaume en matière de développement humain, le projet s’inscrit dans le cadre des cinq priorités stratégiques de la Banque qui visent à asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

En un demi-siècle de partenariat avec le Maroc, la BAD a engagé plus de 12 milliards de dollars dans le pays. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain et du secteur financier.

Développement, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique du développement en Afrique, l’importance des événements artistiques et culturelles dans la reprise économique et la migration sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que dans le message du Roi Mohammed VI adressé cette semaine au groupe africain des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales réunis à Marrakech, le souverain a mis le doigt sur un paramètre décisif qui constitue le cœur même de l’équation de développement, à savoir la productivité des facteurs censés générer la valeur et les richesses.

L’investissement réalisé par un Etat dans des infrastructures est censé générer de la valeur dans le sens où il doit drainer de l’investissement privé qui, lui, est créateur de valeur et d’emploi, explique le journal, ajoutant que dans cette lettre, le Souverain a soulevé, à juste titre, l’efficience de l’investissement public.

Au regard de ses ressources naturelles, malheureusement pas toujours valorisées à la faveur du continent, et de sa puissance démographique, l’Afrique a besoin plus que jamais d’unir ses forces et de revoir son modèle, fait-il observer.

Sous le titre “Festivals, la critique est aisée mais l’art est difficile”, +La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« alors que la saison des Festivals culturels bat son plein, après deux longues années au chômage technique, et qu’enfin les Marocains sortent de chez eux, voilà que cela ne plaît pas à certains ».

Si des concerts de premier plan international sont organisés à grand renfort de sponsors privés, les critiques dénoncent le coût trop élevé de la culture face aux grands chantiers jugés prioritaires pour le pays, poursuit la publication, notant que le secteur événementiel, en réalité, est pourvoyeur d’emplois, souvent peu stables, qui dépendent ardemment de ces événements culturels, qu’ils soient destinés aux riches ou aux pauvres.

Les Festivals sont nombreux au Maroc et couvrent une diversité culturelle incroyablement riche qui touche tous les Marocains sans exception, fait savoir l’éditorialiste, ajoutant qu”il n’est pas interdit de préférer la musique gnaoua habituée des grandes scènes populaires à l’électro qui réunit des happy few.

Les moussems ou les festivals populaires n’ont pas moins de valeur culturelle parce que leurs spectateurs ne sont pas les plus riches, conclut-il.

+Assabah+ rapporte que les capacités du Royaume en matière de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés transfrontaliers se renforcent par une nouvelle loi permettant la création d’un «centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens». Il s’agit du projet de décret N° 2.21.624 portant application de l’article 212 de la loi portant code de l’aviation civile.

Dans le cadre de la mise en application de cette nouvelle législation, «les autorités marocaines ont entamé la mise en œuvre d’un projet relatif à la création d’un système de traitement préalable des données des passagers transitant par les aéroports marocains (API/PNR)», font savoir les deux publications.

Et de préciser qu’en vertu des nouvelles dispositions, «le transporteur aérien sera obligé d’envoyer aux autorités publiques les données API/PNR relatives aux vols commerciaux nationaux et internationaux et de soumettre tous les vols à ces procédures». Ces données seront ainsi soumises à un nouveau système de pointage, explique le quotidien, citant le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement.

Le nouveau centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens, qui sera placé sous l’autorité du Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), aura principalement pour missions la mise en place et la gestion d’un nouveau système informatique.

Drame de Melilla : « Si on changeait de politique ? » (Migrants)

Au sein de la communauté africaine au Maroc, on réclame un changement dans la gestion du problème des migrants en transit vers l’Europe.La bousculade mortelle survenue le 24 juin dernier entre la ville marocaine de Nador et l’enclave espagnole de Melilla, située au Nord du Maroc, a provoqué l’émoi dans le monde entier. 23 migrants, parmi plus d’un millier de ressortissants de divers pays africains ont trouvé la mort après avoir pris part à un assaut contre la clôture séparant la cité marocaine de l’enclave espagnole.
Deux semaines environ après l’incident, la communauté africaine installée dans le royaume chérifien, reste encore sous le choc. Comme le reste des habitants du pays.
Emmanuel le pasteur, Souleymane l’artiste, Marcel le juriste, ou encore Franck l’activiste, confient à APA news leur effroi, leur interrogation sur les causes réelles de ce drame, mais aussi leur espoir que la mortelle bousculade serve de leçon pour tous: le Maroc, l’Espagne, l’Union européenne pour qu’ils revoient leurs politiques de gestion des migrations. Mais aussi les migrants, eux-mêmes, qui ne sont pas souvent exempts de responsabilité, selon eux.

Marcel, juriste, militant des droits de l’Homme et consultant, consultant en droit de la migration : 

« De toute l’actualité qui se chevauche ces derniers jours. Il y a des versions qui sont dites et d’autres qui viennent les contredire. J’estime qu’il y a une évidence qui a été ignorée et qui devait être prise en compte, à savoir que ces incidents sont le fait d’un mouvement de foule qui est un tueur en puissance. Il faut garantir la dignité des migrants et œuvrer à les intégrer et à leur garantir une vie décente ».
Emmanuel Bamadu, pasteur et président l’Association pour l’intégration des migrants, du Nigeria : 
Personne ne sait exactement ce qui s’est passé. Si je dois m’adresser aux migrants, je leur dirai que l’Europe n’est pas une finalité. Mourir sur les frontières est triste. Tous les risquent ne valent pas l’Europe. Pourquoi d’ailleurs ne pas rester au Maroc et construire son avenir ici au lieu d’aller mourir sur les frontières ». 

Franck Nama, président du réseau Afrique-Migration-Intégration : 
«  Je pense qu’une réaction à chaud  sur ce qui s’est passé entre Nador et Melillia, est difficile. Nous sommes des migrants. Nous voyons d’autres migrants mourir de cette façon, comme des combattants tombés sur le champ d’honneur les armes à la main. Nous sommes sous le choc. Nous ne savons pas tout ce qui s’est passé. Des hommes sont morts. Certains étaient des migrants. Mais d’autres étaient dee éléments de forces de l’ordre. Notre douleur est la même dans les deux cas, l’Union européenne et le Maroc doivent être interpellés pour résoudre la question de la migration. J’espère qu’après ce drame, ce problème des migrants africains en route pour l’Europe à partir du Maroc, les différents acteurs concernés vont se mettre au travail pour trouver une solution à cette question. Il faut un changement de politiques de gestion de la question migratoire ».

 Souleymane, artiste : 
« C’est une vraie catastrophe. La communauté internationale doit réagir pour que les migrants ne meurent plus de cette manière. Le Maroc qui a adopté ces dernières années une politique de régularisation des migrants doit accorder davantage de titres de séjour. Nous voulons juste trouver une vie meilleure ». 

Balla Moussa, président de d’une association de défense des droits des migrants : 
« Il y a des responsables dans cette affaire. Il fallait laisser les migrants entrer tranquillement à Melilia, puis les expulser vers le Maroc. Pourquoi on en est arrivé à cela? Le gouvernement marocain doit nous faciliter l’obtention des titres de séjour. Si les migrants gagnent un salaire décent, ils n’ont pas besoin d’aller se jeter dans la mer ou tenter le passage en force vers l’Europe ».

Les pèlerins prient sur le mont Arafat, point culminant du hajj

Des centaines de milliers de musulmans ont prié vendredi sur le mont Arafat, en Arabie saoudite, point culminant du hajj qui réunit le plus grand nombre de pèlerins depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19.Les fidèles ont convergé depuis la vallée de Mina vers le Jabal al-Rahma (mont de la Miséricorde). Des milliers d’entre eux se sont ensuite retrouvés à la mosquée de Namirah, à proximité, pour la prière de midi.

Durant les deux années de pandémie, les autorités saoudiennes n’ont autorisé que quelques milliers d’habitants du royaume à effectuer le pèlerinage, contre 2,5 millions de musulmans du monde entier en 2019.

Cette année, un million de fidèles, dont 850.000 étrangers tirés au sort, ont été accueillis à La Mecque et Médine, les premiers lieux saints de l’islam dans l’ouest du royaume, à condition d’être vaccinés et de présenter un test PCR négatif.

Le pèlerinage ou le hajj est parmi les cinq piliers de l’Islam qui rassemble toutes les races et les nationalités du monde entier sur un seul niveau. Ici, il n’y a aucune différence entre le noir et le blanc, tous dans une seule tenue, et l’invocation est la même.

Les messages extérieurs et intérieurs du Hajj se rassemblent le jour d’Arafat, car c’est le jour de la supplication, et le jour d’affranchissement du feu, les mains ici sont dans une seule direction, le ciel pour demander le pardon et solliciter la miséricorde et la large magnanimité de Dieu.

Après le coucher du soleil, les pèlerins musulmans se rendent à Muzdalifah, arrivant parfois la nuit en raison de la surpopulation. Après leur arrivée à Muzdalifah, les pèlerins prient le Maghreb et Al-Ichaa conjointement. A Muzdalifah, les pèlerins ramassent des cailloux pour la lapidation du diable.

Le Hajj dans le contexte du Covid-19

L’époque des mesures draconiennes liées au Covid-19 est révolue, mais une certaine peur de la pandémie est toujours dans l’âme. Les autorités saoudiennes ont exigé que les pèlerins soient vaccinés contre la pandémie, ainsi qu’un test PCR.

Selon le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, les pèlerins sont indemnes de toute maladie ou épidémie menaçant la santé publique, faisant savoir que l’Arabie saoudite a mis en place cette année plus de 4000 hôpitaux pour servir les pèlerins.

Sur un autre registre, les autorités saoudiennes oeuvrent pour la concrétisation d’un projet de numérisation du Hajj, dont les points les plus en vue sur le terrain jusqu’à présent, l’ambassade électronique et la pierre noire virtuelle.

Lancement du visa électronique « eVisa »

Le Maroc lance, à compter du 10 juillet 2022, la procédure d’octroi du visa électronique « eVisa » via la plateforme www.acces-maroc.ma, pour faciliter l’octroi de visa aux ressortissants étrangers soumis à cette formalité.Cette nouvelle mesure vise l’amélioration, la simplification et la modernisation des prestations consulaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par le Maroc, aussi bien au niveau national qu’international, pour la digitalisation des prestations fournies par l’administration publique, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle consacre la modernisation du travail consulaire au niveau des Missions Diplomatiques et Postes consulaires du Royaume, telle que préconisée par la stratégie du Ministère concernant la réforme de ce domaine. Le visa électronique est une autorisation unipersonnelle, dont la validité est de 180 jours maximum, à compter de sa date d’émission. Il permettra l’accès au territoire marocain pour un séjour de 30 jours maximum. T

Trois catégories de ressortissants étrangers bénéficieront du « eVisa » à savoir les ressortissants de certains pays, dont la liste est définie par les autorités marocaines compétentes (Thaïlande et Israël comme première étape), les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence ou de séjour valide au moins 180 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique et résidant dans l’un des pays de l’Union Européenne, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, du Japon, de Norvège, de Nouvelle-Zélande et de Suisse ainsi que les ressortissants étrangers titulaires de l’un des visas non électroniques de pays Schengen, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, d’Irlande, et de Nouvelle-Zélande, à entrées multiples et valide au moins 90 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique.

Les demandes soumises en ligne par les ressortissants concernés, via www.acces-maroc.ma, et portant sur les visas « Tourisme » ou « Affaires », seront traitées dans un délai de 24h (Visa Express) et de 72h (Visa Standard).

Pour le lancement du « eVisa », le ministère a établi, en coordination avec les Départements concernés, un cadre juridique instituant le visa électronique et les moyens d’échange de données dans ce domaine. Le traitement des demandes de « eVisa », dans les délais arrêtés, sera assuré par des cadres, formés à cet effet, via la plateforme www.acces-maroc.ma, développée par les ingénieurs et techniciens de ce Département.

L’UE et le Maroc lancent un partenariat rénové en matière de migration

Dans le cadre du dialogue politique régulier entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), la Commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ont rencontré, vendredi à Rabat, le ministre marocain de l’Intérieur marocain, Abdelouafi Laftit.Tout en mettant en exergue les résultats probants de leur coopération basée sur la responsabilité partagée dans le domaine migratoire, ils ont convenu de rénover leur partenariat pour faire face, ensemble, aux réseaux de trafic des personnes, notamment suite à l’émergence de nouveaux modes opératoires extrêmement violents adoptés par ces réseaux criminels, indique un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.

Ils ont aussi dénoncé les actions de ces réseaux de leurs complices et de tous ceux qui les aident.

La Commissaire et les ministres déplorent tous les décès des personnes qui essayent d’émigrer irrégulièrement, y inclus ceux qui ont eu lieu lors des derniers évènements douloureux du 24 juin 2022, regrettant également les blessés, y compris parmi les forces de l’ordre marocaines et espagnoles.

Ces évènements, outre leur dimension de tragédie humaine, démontrent l’extrême dangerosité et violence des réseaux de trafic de personnes qui sont prêts à tous les risques, souligne la même source.

Des enquêtes se poursuivent afin d’élucider les aspects en relation avec ces événements. Parallèlement, la Commissaire européenne et les deux ministres se sont félicités de la mission d’information effectuée par le Conseil National des Droits de l’Homme du Maroc en vue d’établir les faits, ajoute le communiqué, relevant que le respect des droits fondamentaux étant une valeur partagée par le Maroc et l’Union Européenne.

Le nouveau partenariat opérationnel en matière de lutte contre le trafic de personnes entre la Commission et le Maroc pourra couvrir notamment le soutien à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, y compris les enquêtes conjointes, la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l’Union Européenne chargées des affaires intérieures.

Le Maroc est un partenaire stratégique et engagé de l’UE avec lequel le partenariat en matière de migration remonte à plusieurs années. La Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) constitue aujourd’hui un modèle de gestion migratoire des plus avancés, tant sur le plan législatif qu’institutionnel, ayant permis de régulariser la situation administrative de plusieurs milliers de migrants et de les intégrer dans la société marocaine.

Le Maroc est également l’un des États fondateurs du processus de Rabat et le Roi Mohammed VI est désigné par ces pairs Chefs d’États africains comme leader du Continent africain dans les questions migratoires, rappelle le communiqué.

Les efforts opérationnels du Maroc empêchent des dizaines de milliers de départs irréguliers vers l`Europe avec un nombre important secouru en mer. Le Maroc a également procédé, durant cette même période, au démantèlement d’une centaine de réseaux criminels de trafic de personnes.

Dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, la Commission met en place des partenariats en matière de migration avec les pays d’origine, de transit et de destination. Pour lutter contre les réseaux de trafic de personnes, mais aussi s’attaquer aux causes profondes de la migration et améliorer les possibilités de migration légale, de sorte que les personnes ne ressentent pas le besoin de risquer leur vie lors de voyages dangereux , conclut la même source.

Caucus Africain : le FMI et la BM appelés à alléger la dette des pays africains

Par Hicham Alaoui — Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Dans ce document, les participants ont appelé le groupe de la Banque Mondiale (GPM) et le Fonds Monétaire International (FMI) à un allègement de la dette «rapide», «complet» et «substantiel» afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Les participants à cette réunion de deux jours placée sous le thème «Vers une Afrique résiliente» ont souligné la nécessité de veiller à la mise en œuvre rapide de l’engagement pris lors du Sommet du G7 (juin 2022), relatif notamment, au besoin urgent d’améliorer les cadres multilatéraux de restructuration de la dette et de relever les défis des vulnérabilités liées à la dette.

Ils ont de même appelé les institutions de Bretton Woods (IBW) à

accélérer les travaux concernant une architecture mondiale de la dette et à soutenir l’appel de la région au G20 pour une extension de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI), qui fournissait une feuille de route pour un nouvel allègement ou une restructuration de la dette en faveur des pays africains confrontés aux vulnérabilités croissantes liées à la dette.

Les participants ont également exhorté les IBW à accélérer rapidement les réformes qui devraient soutenir l’extension de l’éligibilité aux pays africains à revenu intermédiaire très endettés, la suspension du service de la dette pendant la durée des négociations, et l’amélioration des processus décisionnels qui garantissent la participation des créanciers hors Club de Paris à des conditions comparables, ainsi que la transparence des conditions de prêt et des contrats, indique à ce propos la Déclaration de Marrakech.

Les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales des 54 Etats africains membres du GBM et du FMI n’ont pas manqué d’exhorter les IBW, en tant que membres du groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur le financement du développement, à réformer l’architecture financière internationale pour la rendre inclusive, efficace et équitable. Ils appellent également à accorder à l’Afrique une plus grande représentation et une voix plus forte au sein des organes de gouvernance de ces pays.

A cette fin, ils appellent spécifiquement les Institutions de Bretton Woods à appliquer avec souplesse leurs politiques d’endettement aux pays financièrement limités, à accroître le soutien au renforcement des capacités de gestion de la dette et des investissements publics, au développement des marchés de capitaux nationaux, à lutter contre les flux financiers illicites, l’évasion et l’évasion fiscale, tout en renforçant l’appareil financier et institutionnel des entités génératrices de recettes publiques.

Il s’agit aussi d’explorer la possibilité de convertir la dette en programmes d’investissement pour permettre aux pays d’accéder à des mécanismes de financement supplémentaires sans augmenter leur niveau d’endettement, et d’aider l’Afrique à accélérer les réformes structurelles induites par la crise, ont-ils ajouté.

 Aux termes de cette Déclaration de Marrakech, les participants ont recommandé aussi la mise en œuvre d’une approche régionale pour le financement de projets hydroélectriques intermédiaires et en aval, d’énergies renouvelables et de transformation du gaz en électricité sur tout le Continent, afin de garantir la sécurité énergétique et l’accès universel à l’électricité.

 Ils ont ainsi appelé le GBM à accroître son financement des investissements publics dans le secteur de l’énergie en Afrique, tout en sollicitant la Société financière Internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) à mobiliser davantage de capitaux privés et de financements commerciaux et à déployer les instruments financiers et les mécanismes de résorption des risques les plus susceptibles d’attirer les investissements privés dans les projets énergétiques transformateurs.

 Dans ce document final, il est également question d’exhorter le GBM à accélérer le financement de la construction d’infrastructures, de plateformes et d’écosystèmes de réseaux numériques pour les technologies et solutions numériques qui peuvent radicalement réduire la fracture numérique, élargir l’accès au financement, améliorer la prestation de services et créer de nouvelles opportunités économiques pour l’Afrique.

Par ailleurs, le document demande aux IBW de tirer parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et d’autres blocs commerciaux régionaux afin d’aider les pays africains à harmoniser leurs politiques, législations et réglementations en faveur du développement d’un marché unique numérique sécurisé en Afrique.

En outre, les participants appellent les IBW à soutenir les petites et moyennes entreprises dynamiques et les écosystèmes de startups africaines afin qu’elles puissent prospérer dans une économie numérique en pleine expansion et à soutenir l’expansion de la culture numérique et l’acquisition de compétences numériques. L’objectif étant de répondre aux demandes du marché du travail et d’aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises à l’intérieur et au-delà des frontières nationales, expliquent-ils.

S’agissant de la crise climatique, la Déclaration de Marrakech soutient l’appel du G7 pour un meilleur accès aux moyens de financement de l’action climatique et en accordant une attention particulière aux pays les plus vulnérables, y compris les pays à revenu intermédiaire.

Dans ce cadre, les participants ont appelé le GBM à accorder la priorité au soutien à l’Afrique dans la mise en œuvre de son deuxième plan d’action sur le changement climatique et le FMI à soutenir la transition juste de l’Afrique vers des économies plus vertes.

Dans cet esprit, ils ont priés instamment le Groupe de la banque mondiale d’entreprendre une analyse du coût des « pertes et dommages » subis par ses pays membres du fait du changement climatique afin de poursuivre le dialogue engagé lors de la 26ème Conférence des Parties à Glasgow sur l’indemnisation des pays du Sud au titre des pertes liées au climat.

Les participants ont, de même, appelé le GBM à faciliter l’accès à un financement climatique vert et abordable et à élargir sa réserve de projets d’adaptation afin que l’Afrique, continent le moins pollueur du monde, ne finisse pas par payer de manière disproportionnée pour le changement climatique.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Maroc : L’assaut de migrants clandestins près de Melilla résulte d’un plan « prémédité » (gouvernement)

Les incidents qui ont eu lieu vendredi 24 juin, lors d’une tentative d’assaut groupé de migrants clandestins contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, près de Melilia, résultent « d’un plan prémédité », a révélé, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement.Il a ajouté que « ce plan a été organisé de manière très différente des opérations souvent menées par les immigrants qui tentent d’entrer à Melilia ».

Le responsable gouvernemental a souligné que le Conseil national des droits de l’Homme a envoyé une délégation à Nador et régions. « Les recherches et les enquêtes judiciaires se poursuivent à ce sujet », a-t-il confirmé.

Au moins 23 personnes ont perdu la vie lors de la tentative de quelque 2000 migrants africains de pénétrer par la force dans l’enclave espagnole de Melilla à partir du territoire marocain.

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU et des experts indépendants onusiens ont réclamé l’ouverture d’une « enquête immédiate et indépendante ».

Economie, éducation et aviation au menu des quotidiens marocains

La digitalisation de la commande publique, la réforme de l’école publique et la coopération aérienne Maroc-Sénégal, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la digitalisation de la commande publique, écrit qu’à partir de novembre 2022, les entreprises soumissionnaires aux marchés publics pourront remettre leurs offres en ligne et les fameuses séances d’ouvertures des plis se dérouleront également en ligne.

La dématérialisation de toute la procédure de passation des marchés publics, en la faisant passer désormais à travers une plateforme électronique où s’échangeront des données et des fichiers, induit mécaniquement la traçabilité, la fiabilité et la transparence des process, souligne le journal, notant que l’engagement irrévocable pris par l’État marocain d’aller vers plus de dématérialisation est de nature à améliorer le climat des affaires en facilitant la vie aux opérateurs économiques.

“C’est la meilleure voie vers la moralisation de la vie publique que certains scandaient comme simple slogan populiste depuis des années sans jamais avoir eu le courage de passer réellement à l’acte”, conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».

Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture), note le quotidien, relevant que la réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs.

“En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%”, fait-il savoir, jugeant nécessaire de parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a procédé, à Dakar, à la signature de cinq conventions avec des partenaires privilégiés sur le marché sénégalais, qui constitue le 1er marché en Afrique subsaharienne.

La cérémonie de signature entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Royal Air Maroc et ses partenaires privilégiés au Sénégal. Les conventions gagnant-gagnant permettront à la RAM de proposer des avantages aux partenaires, qui contribueront à leur tour, à améliorer l’image de la compagnie nationale, ainsi qu’au développement de son activité sur le marché du Sénégal.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’augmentation des prix du carburant, la zone franche de Nador, le déficit commercial et l’Aid Al-Adha.+L’Economiste+ rapporte que l’État ne subventionnera pas le prix du carburant. Interrogée, encore une fois au Parlement sur la hausse du prix des produits pétroliers et sur l’aide que l’État pourrait apporter pour en amortir le choc, Nadia Fettah Alaoui, ministre des Finances, a écarté tout retour à la subvention de l’essence et du gasoil. Ni le plafonnement des prix, ni la réduction des impôts sur les produits pétroliers ne sont envisagés. 

L’État applique une taxe intérieure de consommation (TIC) de 2,24 et de 3,76 DH par litre respectivement pour le gasoil et pour l’essence ainsi qu’une TVA à 10%. Les regards sont rivés sur la TIC, qui assure près de 30 milliards de recettes par an, et dont la réduction pourrait soulager la pression sur les consommateurs. Et ce, à l’image de la récente suspension des droits d’importation sur les graines oléagineuses et les huiles brutes de tournesol, indique le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’après la zone de Fnideq, c’est au tour de Nador. Une zone franche y sera construite dans le cadre de la stratégie globale pour le développement des différentes régions du pays. Concrètement, il a été décidé de construire et d’aménager une base industrielle et portuaire intégrée sur la façade Est de la région de l’Oriental. 

Cette base repose notamment sur un grand port et un pôle commercial, industriel et logistique. Le tout sera construit sur une zone franche d’une superficie totale de 1.500 hectares. Ce grand projet est appelé à métamorphoser toute la région sur le plan économique et industriel. Le but est de provoquer une dynamique nouvelle dans tout l’Oriental et doper l’emploi en faveur des habitants de toute la région.

+Les Inspirations Éco+ fait savoir que le déficit commercial du Maroc s’est établi à près de 116,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH)) à fin mai 2022, en hausse de 36,9% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. 

Au titre des cinq premiers mois de l’année 2022, les importations ont progressé de 39,2% à plus de 82,55 milliards DH, et les exportations ont grimpé de 40,7% à 51,06 milliards DH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, soulignant que le taux de couverture s’est situé à 60,2%.

+L’Opinion+ écrit qu’à quelques jours de la fête de l’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), les différents marchés du bétail connaissent une flambée des prix par rapport aux années précédentes, au moment où le pouvoir d’achat des ménages est sous pression, suite à la cherté du coût de la vie. Le ministère de tutelle se veut rassurant, en pariant sur l’offre abondante estimée à 8 millions de têtes. 

Une offre assez suffisante pour répondre à la demande, qui ne dépasse pas les 6 millions. Toutefois, la spéculation et l’intervention excessive des intermédiaires risquent de porter atteinte aussi bien aux Consommateurs qu’aux éleveurs, eux-mêmes confrontés à la hausse du prix du fourrage, relève la publication.

Roi Mohammed VI: une coopération internationale nécessaire pour faire face à la vague inflationniste

Un soutien plus appuyé et une coopération internationale plus conséquente en faveur des pays africains sont plus que jamais nécessaires pour leur épargner d’être sévèrement touchés par la vague inflationniste qui frappe l’économie mondiale et pour les aider à développer une plus forte résilience aux chocs extérieurs, a soutenu le Roi Mohammed VI.Dans un message adressé aux participants à la Réunion du Groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Etats africains membres de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Caucus africain), ouverte mardi à Marrakech, le Souverain a indiqué que le monde sortait à peine de l’emprise de la pandémie Covid-19 que l’économie globale s’est trouvée prise dans une spirale de perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement et soumise à des pressions inflationnistes croissantes et à une hausse record des cours de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières.

Cette crise affecte inégalement les pays africains, ses effets variant selon les potentialités économiques et les besoins de chacun en matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, a-t-il relevé dans ce message, dont lecture a été donnée par la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui, notant que le Continent africain apparaît, dans cette conjoncture difficile, « comme l’une des régions les plus touchées, tant au regard des multiples périls qui menacent sa sécurité alimentaire et énergétique que de la baisse des taux de sa croissance économique ».

« Les conditions sociales s’en trouvent ainsi fortement dégradées dans bon nombre de pays africains », a poursuivi le Souverain, soulignant que dans un contexte de pénurie des financements concessionnels et de durcissement des conditions de leur attribution, l’augmentation des besoins en financement entraîne un renchérissement aigu du service de la dette qui plombe davantage la situation économique de nombreux pays africains.

Faisant observer que de nombreuses économies africaines sont peu diversifiées et reposent en grande partie sur l’exportation de matières premières, le Roi a précisé que ces économies pâtissent également de la forte dépendance des filières agricoles des aléas climatiques, ainsi que d’une faible mise en valeur du potentiel démographique considérable dont elles disposent.

« Afin de corriger ces défaillances, les efforts doivent s’intensifier pour élaborer des programmes intégrés de développement, selon des objectifs clairs et des instruments de financement innovants », a soutenu le Souverain, notant que ces dispositifs « devront inscrire le citoyen africain au cœur de leurs préoccupations et s’articuler essentiellement autour d’une mise en valeur des opportunités d’intégration économique entre les pays africains. Ils supposent également une implication active du continent dans la dynamique de transformation numérique et de transition énergétique à l’œuvre dans le monde ».

Il a, à cette occasion, mis en avant les progrès accomplis dans l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui attestent une fois encore la capacité des pays du Continent à renforcer leur intégration économique selon une vision commune.

La mise en œuvre effective de cette zone dans les meilleurs délais permettra, selon le Souverain, « d’accélérer l’intégration des économies africaines entre elles et dans les chaînes de valeurs mondiales ».

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Résilience économique : Caucus africain, un support pour porter le plaidoyer auprès du FMI et de la BM

Par Hicham Alaoui — Le Caucus africain, un forum qui rassemble les ministres africains des finances et du développement économique, et les gouverneurs des banques centrales africaines, a démarré ses travaux, ce mardi 5 juillet à Marrakech avec pour ambition d’adopter un mémorandum à adresser aux institutions de Bretton Woods (FMI et BM) pour qu’elles apportent un soutien au renforcement de la résilience des économies africaines aux chocs externes et au repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique.Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine des Finances et de l’Economie n’y est pas allée par quatre chemins : « Mes collègues, conférenciers, modérateurs et moi-même ferons tout notre possible pour réaliser l’ordre du jour de cet événement. Nous discuterons et nous mettrons d’accord sur les questions stratégiques d’intérêt commun que nous souhaitons communiquer dans le mémorandum aux chefs des institutions de Bretton Woods lors des assemblées annuelles 2022 du FMI et du groupe de la Banque mondiale », s’est-elle adressée à l’assistance de cette réunion, marquée par la participation de représentants d’un grand nombre de pays africains.

Elle a rappelé que le thème général du Caucus africain 2022, à savoir « vers une Afrique résiliente », permettra d’engager une discussion profonde au moment où les pays africains sont « confrontés à une conjonction de crises et de défis d’une ampleur sans précédent ».

En effet, les discussions dans ce sillage porteront sur la mobilisation des institutions de Bretton Woods pour apporter un soutien plus efficace à l’Afrique dans la poursuite de sa résilience, a souligné Mme Fettah Alaoui, ajoutant que de nombreux sujets seront débattus notamment le repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique et de la croissance durable, l’intégration régionale, en particulier dans des domaines tels que l’énergie, la digitalisation et les initiatives d’entrepreneuriat des jeunes, ainsi que la crise climatique et la sécurité alimentaire en Afrique.

Selon la ministre marocaine, la pandémie de COVID-19 a annulé des décennies de progrès en matière de développement en Afrique avec des indicateurs de pauvreté qui s’inscrivent en hausse.

La pandémie, associée à la crise ukrainienne et aux impacts climatiques, a amplifié les défis de développement préexistants en Afrique, notamment le chômage des jeunes, la fracture numérique et l’insécurité énergétique et alimentaire, a-t-elle relevé.

Aussi, la résolution de ces défis est entravée par la vulnérabilité croissante de la dette, le coût élevé des emprunts et la faible mobilisation des ressources intérieures.

Cette situation peu reluisante est aggravée par l’impact grandissant du changement climatique qui pose des « risques supplémentaires pour la production alimentaire et le développement des infrastructures et menace d’annuler les gains de développement durement acquis », a fait observer Mme Fettah Alaoui.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Le Roi Mohammed VI trace une feuille de route pour développer une forte résilience des économies africaines

Par Hicham Alaoui — Le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants à la réunion du Groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Etats africains membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, dont l’ouverture a eu lieu ce mardi 5 juillet à Marrakech.Dans son message, dont lecture a été donnée par la ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui, le Souverain a esquissé les grandes lignes d’une vision royale pour développer une forte résilience des économies des pays africains qui font face à de multiples périls menaçant leur sécurité alimentaire et énergétique et entrainant ainsi une baisse des taux de croissance économique et un renchérissement aigu du service de la dette.

D’emblée, le Souverain a rappelé que « le monde sortait à peine de l’emprise de la pandémie Covid-19 que l’économie globale s’est trouvée prise dans une spirale de perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement et soumise à des pressions inflationnistes croissantes et à une hausse record des cours de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières. À l’évidence, de tels bouleversements ont des effets dommageables sur les sociétés ».

Cette crise affecte inégalement les pays africains, ses effets variant selon les potentialités économiques et les besoins de chacun en matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, a-t-il relevé.

Dans cette conjoncture difficile, a poursuivi le Roi, l’Afrique apparaît « comme l’une des régions les plus touchées, tant au regard des multiples périls qui menacent sa sécurité alimentaire et énergétique que de la baisse des taux de sa croissance économique. Les conditions sociales s’en trouvent ainsi fortement dégradées dans bon nombre de pays africains ».

Dans un contexte de pénurie des financements concessionnels et de durcissement des conditions de leur attribution, l’augmentation des besoins en financement entraine un renchérissement aigu du service de la dette qui plombe davantage la situation économique de nombreux pays africains, a-t-il fait remarqué.

Aussi un soutien plus appuyé et une coopération internationale plus conséquente en faveur des pays africains sont-ils plus que jamais nécessaires pour leur épargner d’être sévèrement touchés par la vague inflationniste qui frappe l’économie mondiale et pour les aider à développer une plus forte résilience aux chocs extérieurs, a relevé le Souverain.

Certes, la communauté internationale, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, s’est largement mobilisée pour venir en aide aux pays affectés successivement par la pandémie Covid-19 et la crise ukrainienne. C’est ainsi qu’ont été prises, à leur endroit, des mesures et des initiatives pour alléger le poids du service de la dette, réduire leur déficit de financement et préserver leurs équilibres extérieurs.

Mais, ces initiatives, bien que louables, restent insuffisantes, compte tenu de l’ampleur des défis auxquels les pays africains sont confrontés dans leur quête d’un développement durable et intégré. En effet, force est de reconnaître que des carences structurelles persistent encore dans les modèles de croissance économique et les réseaux de protection sociale en Afrique, a-t-il fait remarquer

Afin de corriger ces défaillances, le Roi préconise que l’intensification des efforts pour « élaborer des programmes intégrés de développement, selon des objectifs clairs et des instruments de financement innovants ».

Selon lui, ces dispositifs devront inscrire le citoyen africain au cœur de leurs préoccupations et s’articuler essentiellement autour d’une mise en valeur des opportunités d’intégration économique entre les pays africains. Ils supposent également une implication active du continent dans la dynamique de transformation numérique et de transition énergétique à l’œuvre dans le monde.

La réunion du Caucus Africain qui se tient à Marrakech devra débattre de plusieurs thématiques se rapportant notamment au « financement du développement de l’Afrique : Enjeux dans le contexte actuel », le « repositionnement de la dette publique comme catalyseur de la reprise économique et de la croissance durable », « repenser l’architecture financière mondiale », « l’intégration économique régionale » et « faire face à l’impact du climat sur la sécurité alimentaire ».

Une déclaration finale sera adoptée à l’issue des travaux de ce conclave, tenu sous thème « Vers une Afrique résiliente ». Ce document sera adressé à la haute hiérarchie des institutions de Brettons Woods lors des Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, prévues en octobre 2022.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et la problématique de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.

Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays, estime le journal, appelant à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.

L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 milliards DH, serait un bon départ, fait-il savoir, expliquant que chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance.

Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.

L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, qui coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale, conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que malgré toute l’adversité internationale ambiante et les difficultés économiques et sociales induites par la crise sanitaire puis par le conflit armé en Ukraine, l’économie marocaine fait preuve de résilience.

Et cette fois-ci c’est le témoignage explicite exprimé en ce début de mois de juillet par les experts de l’agence de notation Moody’s, qui vient d’ailleurs non seulement de confirmer la notation à long terme du Maroc au niveau Ba1 mais qui a en plus amélioré sa perspective en la faisant passer de «négative» à «stable», rappelle le quotidien.

Dans la note d’accompagnement, l’agence motive son appréciation positive de l’économie marocaine par «la reprise du PIB réel aux niveaux d’avant la pandémie et la capacité de gestion de crise», constate-t-il

Plus loin, les experts de l’agence rappellent que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement sont de nature à permettre l’assainissement des finances publiques tout en maintenant la stabilité sociale à un moment où le Maroc est fortement exposé à des chocs exogènes violents comme la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, souligne l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que les tensions sur l’approvisionnement en eau potable s’amplifient pour toucher une cinquantaine de villes, rappelant que le chef du gouvernement a organisé une réunion à distance pour veiller à la mise en oeuvre du programme pour approvisionner en continu les différentes régions du royaume.

En attendant, la publication estime impératif de mener d’autres actions structurelles afin d’éviter de tomber dans les mêmes travers qui se reproduisent depuis des décennies sans qu’on arrive à trouver des solutions définitives, appelant à accélérer le dessalement de l’eau de mer pour doter les villes de suffisamment de ressources qui répondent aux besoins des populations.

En parallèle, le ministère de tutelle a concocté un plan de communication visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité de l’économie de l’eau, ajoute-t-il, notant que les citoyens doivent prendre conscience de la gravité de leurs comportements et faire preuve de responsabilité et de solidarité.

Le Maroc et Singapour signent un mémorandum d’entente et une lettre d’intention

Le Maroc et Singapour ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d’entente relatif à la coopération sous l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’une lettre d’intention entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.Les deux documents ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue singapourien, Vivian Balakrishnan, qui effectue une visite dans le Royaume.

Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont exprimé leur intention de collaborer dans le domaine crédit-carbone dans le cadre de l’Article 6, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, et de promouvoir le développement durable et l’intégrité environnementale.

La coopération entre le Maroc et Singapour, en vertu de ce mémorandum, inclura, entre autres, l’échange d’informations, de savoirs, des meilleures pratiques et expériences en crédit-carbone tels que les cadres réglementaires nationaux et les politiques de gestion et de développement des activités et ressources d’atténuation des gaz à effet de serre.

 En ce qui concerne la lettre d’intention, les deux ministres ont exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique.

Ils ont également fait part de leur intention de poursuivre les discussions dans la perspective de conclure un mémorandum d’entente afin de fournir des services techniques dans les domaines convenus d’un commun accord au profit des pays africains.

Education et sport au menu des quotidiens marocains

Les examens du baccalauréat et l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce lundi.+L’opinion+ écrit que 34% des candidats scolarisés qui ont participé aux examens de la première session du baccalauréat devront passer les épreuves de rattrapage avant de commencer leurs vacances d’été.

Un chiffre qui en dit long sur la qualité de notre école, dont le ministre de tutelle, pour une fois, est bien conscient de sa faiblesse, puisque la Commission qu’il a chapeautée pendant près de deux ans a gravé ce constat dans le marbre, estime le quotidien.

Cet échec reflète également et surtout le desideratum de notre système d’orientation, qui, contrairement à sa mission initiale, est devenu un « booster » d’échec scolaire !

Un processus lacunaire qui agrandit le gap des inégalités entre les élèves « privilégiés » ayant accès à l’information pertinente et ceux dont l’environnement familial et social ne le permet pas, estime-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’après les rattrapages de juillet, le taux de réussite définitif pourrait encore dépasser les 80% pour atteindre un nouveau record, sauf que cela ne signifie nullement que tout va bien à l’école marocaine.

Car, par quel miracle la situation se serait-elle améliorée en si peu de temps, alors que peu de choses ont changé, que les études, nationales et internationales, se suivent pour ne relever qu’un seul et unique constat: l’absolue catastrophe du système? explique le quotidien.

Il ne s’agit pas ici de crier aux notes gonflées, ou aux épreuves simplifiées, mais de souligner un phénomène qui expliquerait en bonne partie l’amélioration du taux de réussite au bac, celui de la sélection, dans la mesure où seuls les plus favorisés arrivent à rester dans le système jusqu’au bout, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football est un événement dont la portée dépasse le simple cadre sportif, notant que la cérémonie d’ouverture du samedi 2 juillet, en sus de son caractère festif, a été un moment fort où le Maroc a exposé au monde son nouveau visage et son projet pour les décennies à venir.

La communion populaire autour de la sélection féminine en soi est la première illustration de cette profonde transformation que connaît la société marocaine et pleinement assumée, constate la publication,.

Du côté des pouvoirs publics et des instances en charge du sport, les moyens humains, techniques, matériels et financiers mobilisés pour organiser la compétition n’ont rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde et au Maroc pour des compétitions masculines, juge-t-il.

D’un autre côté, un stade qui affiche quasiment complet pour le match d’ouverture des Lionnes de l’Atlas avec, de surcroît, un public de toutes catégories, est la meilleure expression de la volonté populaire de pousser et encourager la femme à s’affirmer davantage, estime-t-il.

La CAF lance une Super Ligue africaine dès 2023

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé dimanche le lancement, dès août 2023, d’une Super Ligue africaine avec une dotation de 100 millions de dollars.Les détails de cette nouvelle compétition seront dévoilés le mois prochain lors d’une cérémonie de lancement organisée en Tanzanie, indique la CAF dans un communiqué.

« Une partie importante de l’argent de la Super League de la CAF sera réinvestie dans le football africain et une partie du processus consiste à donner 1 million de dollars chaque année à chacune des 54 associations membres de la CAF en tant que contribution au développement du football et de la jeunesse », précise le président de la Confédération africaine, Patrice Motsepe, dans le communiqué.

Le lancement de cette Super Ligue avait été approuvé à l’unanimité l’année dernière par les 54 associations membres de la CAF.

CAN-2022 féminine: Le Maroc s’impose face au Burkina Faso

L’équipe nationale féminine s’est imposé par 1 but à 0, samedi, face au Burkina Faso à l’occasion de la première journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique féminine des Nations.C’est devant le regard des présidents de la CAF, Patrice Motsepe, celui de la FIFA, Gianni Infantino et de la FRMF, Faouzi Lekjaa que les Lionnes de l’Atlas ont signé leur première victoire de la CAN 2022 en s’imposant (1-0) face au Burkina  Faso. 

Après une cérémonie d’ouverture haute en couleur, les Marocaines ont entamé la rencontre en mettant la pression sur le camp burkinabé pour dénicher un premier but. Toutefois, les tentatives marocaines ont marqué de réalisme face à une solide défense des joueuses du Burkina Faso. Après plusieurs tentatives, les Marocaines ont fini par débloquer le compteur sur un coup franc très bien exécuté par Ghizalne Chebbak (29e).

Loin de baisser les bras, les joueuses du Burkina Faso ont continuées à défendre sans relâche leurs filets, toute guettant la moindre occasion de contre attaque. Du retour des vestiaires, les Marocaines ont continué à dominer le jeu, sans pouvoir concrétiser leurs actions offensives.

La rencontre s’est soldée sur une victoire (1-0) du Maroc. Un succès qui ne rassure pas, lorsqu’on sait que l’objectif de demi-finale que l’équipe espère atteindre. Les Lionnes auront une nouvelle occasion de rehausser leur niveau lors du second match du groupe A qui les opposera, mardi, à l’Ouganda.

 

Migration, enseignement et énergie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’immigration clandestine, la réforme de l’enseignement et le gazoduc Maroc-Nigeria, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant la question migratoire, +Tel Quel+ souligne que le Maroc ne peut plus, à lui seul, constituer l’ultime rempart à l’afflux considérable de migrants désireux de fouler le sol européen.

Désormais unique point d’entrée ouest-méditerranéen vers le Vieux continent depuis le tarissement des corridors tunisien et libyen, le Maroc a besoin d’un niveau de coopération plus sérieux, estime le journal.

Car, à l’exception de cas rares, le Maroc n’est qu’un point de passage, et c’est donc à l’Europe de prendre ce problème à bras-le-corps, explique-t-il.

Il serait trop facile d’imputer au Maroc, seul, la responsabilité d’un échec multidimensionnel et transnational, estime-t-il, soulignant que les chose « devront changer » après le drame de Melilia.

Même son chez +Finances News Hebdo+, qui indique qu’aujourd’hui, “c’est le Royaume qui est regardé en chien de faïence”.

Pourtant, analyser cet événement uniquement sous le prisme d’une tragédie qui s’est déroulée sur le territoire national “serait bien réducteur”, relève-t-il.

Car l’assaut contre l’enclave occupée de Melilia “n’est finalement que la conséquence de la politique migratoire de l’Union européenne”, qui “érige murs, barbelés et barrières afin de barrer la route à cette jeunesse africaine en déshérence et en souffrance, qui aspire simplement à une vie meilleure”.

De son côté, +La Vie éco+ écrit que les incidents qui se sont produits à la clôture de la ville de Melilla sont venus rappeler aux hauts responsables et Chefs d’Etat européens l’importance d’un maillon appelé Maroc dans la chaîne censée endiguer les flux de migrants qui prennent d’assaut les côtes européennes.

Les responsables européens commencent à prendre conscience qu’ils sont aujourd’hui condamnés à approcher la question migratoire dans un esprit de coopération totale, sincère et positive avec le Maroc qui est, qu’ils le veuillent ou non, le dernier filet de sécurité sur l’un des couloirs les plus prisés par les candidats à l’émigration, estime l’hebdomadaire.

Après l’Europe, qui a dévoilé récemment une nouvelle feuille de route de développement en faveur de l’Afrique, avec à la clé un volume d’investissement faramineux de 150 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, les Etats-Unis s’apprêtent eux aussi à réunir à Marrakech les grands de l’Afrique pour parler business et co-développement.

Et qu’un Sommet d’une telle importance se tienne en terre marocaine est, là aussi, une énième reconnaissance du rôle hautement considérable dont est investi le Maroc et de la justesse de son credo Sud-Sud qu’il ne cesse de défendre depuis longtemps, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la démocratisation de l’enseignement a abouti au cauchemar, car “nous nous sommes limités au quantitatif”.

La majorité des néo-bacheliers vont se retrouver dans des filières générales sans connexion avec le marché du travail, s’inquiète l’éditorialiste.

“On n’a jamais calculé le coût pour le contribuable de la déperdition universitaire, ceux qui passent plusieurs années à errer dans une faculté sans passer l’écueil de la première année”, constate-t-il, notant que “cette fausse démocratisation ne combat pas les inégalités, elle les creuse”.

“L’école doit retrouver sa vocation première, celle d’un lieu de transmission du savoir et non pas une administration qui délivre des diplômes sans valeur ou presque”, suggère-t-il.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), Amina Benkhadra, qui a affirmé que les études du gazoduc Maroc-Nigeria, un projet hautement stratégique pour le développement et la souveraineté énergétique du continent africain, avancent dans de «très bonnes conditions ».

« Ce mégaprojet, né de la vision de SM le Roi Mohammed VI et pour lequel un accord a été signé en mai 2017 pour conduire les études de faisabilité et les études d’ingénierie entre l’ONHYM et la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), avance de manière appropriée», a indiqué Mme Benkhadra, qui intervenait lors d’une table ronde sur le projet de ce gazoduc, dans le cadre de la 33e session extraordinaire du Crans Montana Forum Africa.