Maroc: le bilan de l’accident d’autocar grimpe à 23 morts

Le bilan de l’accident de l’autocar qui s’est renversé sur la route nationale n°11, qui relie les villes de Khouribga et Fqih Bensalah, ce mercredi matin, monte à 23 morts.L’accident qui a eu lieu, ce mercredi matin, au niveau de la commune de Boulanouare, dans la province de Khouribga, a fait 23 morts selon les autorités locales. 

L’autocar assurait la liaison entre Casablanca et la région rurale d’Aït Aatab, près de la ville de Béni Mellal, au centre du Maroc.

Les blessés ont été évacués vers l’hôpital provincial de Khouribga et une enquête a été ouverte.

Les accidents de la circulation sont très fréquents et souvent meurtriers au Maghreb, où les routes sont réputées parmi les plus dangereuses au monde.

L’hécatombe routière persiste au Maroc avec plus de 3.500 morts par an. Les accidents de la route ne provoquent pas seulement des pertes humaines, mais ont également des conséquences économiques néfastes, leur facture dépassant 12 milliards de dirhams par an (1,2 milliard de dollars), soit 2,5% du PIB.

Maroc: 15 morts dans le renversement d’un autocar

Quinze personnes ont été tuées et 37 autres blessées à divers degrés dans le renversement, mercredi matin, d’un autocar sur la route nationale n° 11 au niveau de la commune de Boulanou.L’autocar provenant de Casablanca et se rendant à Aït Aatab dans la province d’Azilal via la ville de Béni Mellal (centre du Maroc) s’est renversé dans un virage sur la route nationale n°11, précise la même source.

Aussitôt alertés, les autorités locales et sécuritaires ainsi que les services de la protection civile et une équipe médicale se sont rendus sur le lieu du drame.

L’ensemble des blessés ont été évacués à l’hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Une enquête a été ouverte par les autorités concernées, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les circonstances de cet accident grave.

Immobilier, tourisme et feu de forêt au menu des quotidiens marocains

La situation de l’immobilier, le secteur du tourisme et le feu de forêt déclaré près de la ville de M’diq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ estime que l’immobilier continue de crouler sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et des frais logistiques, qui perdure en raison de la guerre en Ukraine.

Certes, après un premier trimestre jugé en deçà des attentes par les professionnels, l’activité commence à remuer pas à pas, grâce à la remontada de la demande et la baisse des prix constatée ce dernier trimestre, et qui varie de 4% à 8% selon la nature du bien immobilier.

Cependant, le déséquilibre entre l’offre et la demande se creuse, faute de nouveaux logements, notamment dans des villes comme Casablanca, où la demande serait presque 9 fois plus importante que l’offre, laissant le terrain à de nouvelles opportunités de croissance pour les opérateurs, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui évoque le manque de ressources humaines dans le secteur du tourisme, estime que la crise de ressources humaines que vit le secteur du tourisme « semble irrémédiable », expliquant que toutes les compétences ont pris la fuite pendant le Covid, et se sont pour la plupart formées et reconverties dans d’autres domaines avec succès, ou sont parties à l’étranger.

La publication s’interroge comment pouvoir gérer l’afflux massif de visiteurs, après “deux années blanches” où les opérateurs ont dû se défaire d’une grande partie de leur personnel par manque de finances ?.

Longtemps, le secteur du tourisme et ses sous-métiers ont négligé la valorisation des jeunes et leur formation, ainsi que leur rétribution, déplore-t-il.

 
+Aujourd’hui Le Maroc+ dénonce les auteurs qui seraient responsables du feu de forêt de Mediq (nord), qui a causé des “dégâts importants” et la perte de trois sapeurs-pompiers, tombés en accomplissant leur devoir.

Bien que l’enquête ouverte sur ce sujet pour révéler si ce sinistre est d’origine criminelle ou dû à l’insouciance n’est qu’à ses débuts, les premiers éléments montrent que quatre personnes seraient impliquées dans ce drame, regrette le quotidien.

La forêt étant un patrimoine national, construit sur plusieurs générations, la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques pour des familles et pour tout le pays, relève-t-il.

Maroc: Trois personnes mortes asphyxiées dans une mine de charbon

Trois personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par le CO2, dans une mine de charbon à Jerada, ce mardi 16 août 2022.Selon les autorités locales de cette cité minière de l’Oriental, les trois personnes décédées travaillaient dans une mine exploitée, de manière légale, par une association dans la zone forestière relevant de la commune de Laâouinate.

Malgré les efforts des autorités pour leur porter secours, les défunts ont rendu l’âme. Elles étaient âgées respectivement de 43, 44 et 52 ans.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Le secteur agricole au Maroc s’apprête à opérer sa révolution technologique

Le département de l’Agriculture au Maroc est sur un projet d’une feuille de route stratégique pour enclencher la révolution digitale du secteur.Selon le ministère, la digitalisation de l’agriculture n’est pas une option, mais une nécessité dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance des technologies adaptées à l’agriculture.

“La transformation digitale est un élément central de gestion efficiente. La technologie offre aujourd’hui une large gamme d’outils performants, tout au long de la chaîne de valeur agricole et agroalimentaire pour améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité et, par conséquent, constituer un relais de croissance pour le secteur agricole”, souligne le ministère.

Ce dernier doit ainsi commanditer le 29 septembre prochain, l’étude devant servir de base à la réflexion stratégique qui permettra de doter le secteur d’une vision intégrée pour opérer sa transformation digitale.

La stratégie digitale en projet concerne aussi bien les institutions (administrations centrales, services déconcentrés, Office régional de mise en valeur agricole – ORMVA, établissements et structures sous tutelles du département de l’Agriculture) que les exploitations agricoles et le long de la chaîne de valeur des filières agricoles.

L’étude à laquelle le ministère consacre un budget de plus de 4,5 millions de DH (1 euro = 10,6 DH) devra définir des axes d’orientation de la stratégie de digitalisation du secteur en matière de cadrage stratégique : vision et ambitions à moyen et long termes.

De même, la consultation établira un plan d’action détaillé qui comprend une description des programmes, sous-programmes, projets, mesures et leviers prioritaires pour atteindre les objectifs, les cas d’usage prioritaires, les fondements technologiques, les parties prenantes, le modèle organisationnel, le leadership, la gouvernance, le calendrier de mise en œuvre et une estimation des coûts.

Booster la croissance par la technologie

Le Maroc ne peut rester en marge de la transition digitale que connaît l’agriculture à l’échelle mondiale. Le Royaume, pays où l’agriculture est un réel moteur de développement social et économique, devrait faire de la dynamique de la transformation digitale du secteur un vrai challenge.

“Cette dynamique est liée à l’adoption de technologies de pointe au niveau du secteur et au renforcement des capacités des agriculteurs pour accompagner l’évolution dans les modes de travail et de production et faire face aux différents enjeux. Le train de la transformation digitale est donc une opportunité pour l’agriculture d’aspirer à un nouveau palier de développement”, souligne le ministère.

Selon lui, les opportunités offertes par l’ancrage aux technologies numériques permettraient à l’agriculture de passer d’un modèle de production traditionnel et semi-moderne vers une agriculture moderne répondant aux impératifs de productivité, de compétitivité et de durabilité.

En effet, explique le département de l’Agriculture, la technologie offre une large gamme d’outils «performants» tout au long de la chaîne de valeur agricole pour améliorer la planification des campagnes agricoles, la gestion efficace des intrants et des ressources, la productivité, la qualité et la compétitivité.

Concrètement, le numérique concerne divers domaines de l’agriculture à travers une multitude d’outils intelligents et de solutions techniques de précision dont, en particulier les satellites et les drones imageurs qui permettent de cartographier les paramètres biophysiques des cultures, les robots agricoles à champs, les engins autoguidés, les tracteurs autonomes et les sondes et capteurs fixes au niveau du sol pour mesurer la température et l’humidité. Dans l’activité d’élevage, des technologies adaptées sont également disponibles.

Il s’agit entre autres de l’étable connectée à travers l’utilisation de trayeuses automatiques et la fourniture automatique de ration alimentaire adaptée, les ruches intelligentes, les data-drivers logiciels et les services d’aide à la décision.

Selon une enquête de la FAO, les nouvelles technologies et Internet présentent un potentiel énorme, à même d’augmenter de 70% la productivité agricole d’ici 2050. Une projection qui réconforte le choix du Maroc d’aller vers une agriculture 4.0.

Environnement, diplomatie et colonies de vacances au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la plantation de palmiers dans les rues, le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas et les enjeux des colonies de vacances sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les remous provoqués par la plantation de certaines espèces de palmiers dans les rues principales des villes, écrit que bien que les arbres embellissent plus ou moins nos agglomérations, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.

Raser de grands arbres dans beaucoup de boulevards et les remplacer par des palmiers irritent un grand nombre d’environnementalistes, qui estiment que, malgré leur qualité esthétique indiscutable, les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux, relève le quotidien.

Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un « enjeu stratégique », qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains, estime-t-il.

De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, “ne peut être qu’un mirage”, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas à l’égard des Marocains, souligne la nécessité d’avoir “l’honnêteté de s’affranchir des vérités”, de “reconnaître ses torts et les réparer”, et surtout de “trouver une solution plus digne pour les demandeurs de visas”.

Ces restrictions imposées par la France “ne font qu’envenimer la situation”, et “alimentent le rejet de l’autre”, estime la publication.

Elles ont aussi créé par la force des choses, des marchés illicites de vente de rendez-vous, qui profitent à des hackers en tous genres, ajoute-t-il.

Du côté du Maroc, les responsabilités “doivent être assumées, quelle que soit l’origine du problème, ou les conditions, car ce sont les populations locales qui sont prises en otage de ce différend”, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux des colonies de vacances, écrit qu’au fil des années, le programme des colonies a évolué pour répondre à la forte demande, soulignant que de nombreuses familles sont attirées par ce genre d’initiatives pour permettre à leurs enfants de devenir véritablement autonomes.

Aussi, les normes de sécurité et d’hygiène ont beaucoup évolué au cours des dernières années au Maroc, estime le journal.

Outre de nouvelles règles entrées en vigueur suite à leur publication au Bulletin officiel, un grand effort a également été consenti concernant le contenu des programmes éducatifs et sportifs au sein des colonies, ajoute-t-il.

Ces colonies sont de véritables espaces pour inculquer les valeurs de la citoyenneté aux générations montantes, mais également un bon endroit pour découvrir des vocations et encourager les talents dans le sport ainsi que la culture, constate-t-il.

Militaire, emploi, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide militaire américaine qui sera accordée au Maroc, la question de l’emploi, le début d’opérations de forage dans la région du Gharb et les dernières statistiques sur le chômage.+Al Akhbar+ rapporte qu’une enveloppe de pas moins de six milliards de dollars est prévue dans le projet américain de loi de finances 2023, en guise d’aide militaire aux pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi qu’au Maroc, à l’Egypte, à la Jordanie et au Soudan.

L’objectif de cette coopération militaire est de contrer la menace iranienne directe ou indirecte qui finance et arme des milices et des organisations terroristes. Le Maroc a été ciblé par cette aide militaire en raison des menaces de déstabilisation planifiées par le régime iranien avec ses complices dans la région, écrit le quotidien.

Dans la chronique intitulée «Lettre de Washington», la source du quotidien souligne que «les Etats Unis d’Amérique auraient obtenu des informations sur le rapprochement entre Alger et Téhéran en vue de déstabiliser l’équilibre stratégique dans le nord de l’Afrique». C’est par cet axe Algérie-Iran, poursuit la même source, « que transitent le financement et l’armement des milices du Polisario par l’Iran et le Hezbollah ».

«L’importance de l’aide américaine est à souligner dans la nature de l’armement que Washington compte livrer au Maroc et qui n’est validé par le Sénat américain qu’à un allié stratégique», souligne le journal. La décision américaine, indique la même source, a deux portées politiques. La première réside dans le fait que «le Polisario est désormais considéré par les services américains comme un bras armé de l’Iran. Ce qui conduirait à tout moment au classement des milices du Polisario parmi les organisations terroristes».

La deuxième signification de cette aide militaire est qu’elle affirme le prolongement de la position politique et diplomatique américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Cette reconnaissance sera confirmée par le conseil de sécurité des Nations unies lors de sa prochaine réunion, ajoute le quotidien.

 +Le Matin+ souligne qu’un nouvel élan sera donné à l’emploi l’année prochaine, annonce le gouvernement dans sa note de cadrage relative au projet de loi de Finances de 2023.

D’après ce document, il sera question de poursuivre les programmes initiés dans le cadre de ce mandat, à travers notamment la mise en œuvre du programme «Awrach» qui vise à créer quelque 250.000 emplois, au cours des années 2022 et 2023. La lettre de cadrage annonce par ailleurs la détermination du gouvernement à encourager les initiatives des jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole et à poursuivre la mise en œuvre du programme «Intilaka», outre le programme «Forsa».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que SDX Energy, la société britannique d’exploration pétrolière et gazière opérant au Maroc, a annoncé le lancement des opérations de forage sur le puits SAK-1 à Lalla Mimouna dans la province de Kenitra.

Avec un réservoir à une profondeur d’environ 1.108 mètres, le puits est le premier d’une série de deux forages dans le bassin du Gharb, prévue pour le troisième trimestre 2022, selon un communiqué de la société britannique, cité par la publication.

La société envisage de lancer trois autres forages au Maroc entre le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, selon la même source. Dans le cadre de la phase initiale de sa campagne de forage 2021, SDX a terminé l’année dernière le forage de trois puits dans le bassin du Gharb.

+Assahra Al Maghribia+ cite les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), publiée à l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse selon lesquelles près de 3 chômeurs sur 10 (29,7%) sont des jeunes.

Selon le HCP, près de 3 jeunes chômeurs sur 4 (75,8%) résident en milieu urbain (67,3% sont des hommes et 90,1% sont diplômés). Le taux de chômage a, quant à lui, atteint 31,8% pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans au niveau national, contre 13,7% pour les personnes âgées de 25 à 44 ans et 3,8% pour les personnes âgées de 45 ans ou plus, précise la même source.

Stress hydrique et économie au menu des quotidiens marocains

Le stress hydrique, la monnaie digitale et l’abattage des chiens errants sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la question du stress hydrique au Maroc, écrit que les ressources hydriques seront « probablement l’un des principaux défis » du Maroc pour les prochaines années, d’autant plus que les besoins actuels n’ont rien à voir avec ceux des dernières décennies.

Les changements de comportements, l’urbanisation et les modes de consommation font actuellement “monter la pression sur les ressources en eau à des niveaux probablement jamais égalés”, estime le journal, estimant “nécessaire” l’implication de tous pour permettre au pays de “négocier ce virage avec les moindres dégâts ou plutôt les moindres coupures possibles”.

Il appelle également à revoir les modes de consommation de l’eau et la manière d’utiliser cette ressource vitale, en vue de parvenir à des actions et une prise de conscience de tous les Marocains concernant les véritables enjeux à la fois pour les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures.

+Les Inspirations Eco+ relève que « l’année 2021 a été marquée par une forte accélération du développement et des échanges des crypto actifs. La capitalisation de ces derniers a presque quadruplé entre fin 2020 et fin 2021 pour atteindre près de 3.000 milliards de dollars ».

Selon le journal, la banque centrale du Maroc s’est inscrite dans une démarche proactive. Un large processus de concertation est mis en place avec toutes les parties prenantes. La banque centrale suit l’évolution que connaissent les crypto actifs ces dernières années ainsi que l’attitude des autres banques centrales et agit en conséquence.

 

«Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réalise une enquête annuelle sur le sujet, 90% des banques centrales ayant répondu à l’édition 2021 ont déclaré avoir des projets à des stades plus ou moins avancés pour explorer l’opportunité de mettre en place une MDBC (Une monnaie digitale de la Banque centrale) », informe le quotidien. Fait marquant: ce pourcentage était de 65% en 2017 et de 86% en 2020, sachant qu’en 2014, seule la banque centrale d’Uruguay avait initié une telle réflexion.

«En outre, la prise de conscience des implications d’une telle monnaie sur les paiements transfrontaliers a renforcé la collaboration entre banques centrales pour identifier les axes d’une politique commune vis-à-vis de ces nouvelles monnaies». Il y a donc enjeu pour le Royaume.

La banque centrale a raison de tempérer mais l’intérêt dont bénéficie les MDBC s’explique par le potentiel qu’elles recèlent en termes d’innovation financière, d’inclusion financière, de réduction des coûts et de délais des transactions.

«Elles pourraient permettre également d’améliorer la prise de décision en matière de politique monétaire, d’atténuer le coût financier et l’impact écologique de la monnaie fiduciaire et de contribuer à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux», indique le journal.

+L’Opinion+, qui dénonce l’abattage des chiens errants au Maroc, estime que les raisons avancées pour justifier l’abattage de “ces créatures vivantes, dotées de sentiments”, telles que leur abondance ou leur agressivité, “manquent de bon sens”.

Force est de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce, constate la publication.

D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent, la stérilisation ou la castration “serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat”, suggère-t-il.

Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, “l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !” souligne-t-il.

Le Maroc réitère son adhésion à la politique d’une seule Chine

L’ambassadeur du Maroc en Chine, Aziz Mekouar, a réitéré, jeudi, l’adhésion du Royaume du Maroc à la politique d’une seule Chine, en tant que fondement des relations entre les deux pays amis. Dans une déclaration parvenue à l’Agence de presse marocaine (MAP), le diplomate marocain a souligné que cette adhésion est fondée sur les positions de principe du Royaume, lesquelles positions sont caractérisées par la constance, la responsabilité, la crédibilité et la fiabilité concernant le respect de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays membres de l’Organisation des Nations unies. 

« Le Maroc continue d’apporter son soutien à la République populaire de Chine sur cette question et renouvelle ses positions maintes fois exprimées, à différents niveaux, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des organisations internationales », a-t-il ajouté.

S’agissant des relations entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine, l’ambassadeur a rappelé que le Maroc attache une grande importance à ces relations, soulignant que les deux pays se sont engagés à renforcer leur coopération multidimensionnelle, à travers la mise en place d’un partenariat stratégique institutionnalisé afin d’intensifier les échanges commerciaux, favoriser les investissements et créer de nouvelles opportunités en matière de coopération bilatérale dans tous les domaines.

De son côté, l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin a affirmé que « le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers », notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ». 

Le diplomate, qui s’exprimait à Rabat lors d’un point de presse, a précisé que la visite « controversée » de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est un acte qui « trahit les engagements américains envers la Chine ». 

«Nous n’avons d’autre choix que de défendre notre souveraineté, notre intégrité, et nous disons que le principe de non-ingérence dans les affaires des États souverains ne peut pas être ignoré ou abandonné, sinon le monde sera ramené à la loi de la jungle », a-t-il dit.«Le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers», a-t-il expliqué, notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ».

Le diplomate chinois a saisi cette occasion pour se féliciter de « l’excellence » des relations entre Rabat et Pékin, remerciant le Maroc pour son « soutien constant à tous les dossiers d’intérêts vitaux pour la Chine ».

Pour rappel, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est le premier haut responsable américain à se rendre à Taïwan depuis la visite effectuée à l’île, en 1997, par le président de la Chambre des représentants de l’époque, Newt Gingrich. 

Après la visite de Pelosi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait réitéré, lors d’une conférence de presse, que «rien n’a changé par rapport à la politique américaine d’une seule Chine». «Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan», a tenu à préciser le chef de la diplomatie américaine.

La fédération marocaine de football se sépare officiellement de Vahid Halilhodzic

La Fédération marocaine de football s’est séparée à l’amiable avec l’entraineur de la sélection marocaine de football, Vahid Halilhodzic en raison des divergences de points de vue, au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale 22e édition de la Coupe du Monde Qatar 2022.« En raison des divergences de points de vue entre la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et l’entraineur de l’Equipe Nationale « A », M. Vahid Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale 22ème édition de la Coupe du Monde Qatar 2022, les deux parties ont convenu de se séparer à l’amiable », lit-on dans un communiqué publié ce jeudi sur le site officiel de la Fédération.

La FRMF « remercie Halilhodzic pour le travail accompli durant sa mission à la tête de l’Equipe Nationale dont principalement la qualification pour la prochaine Coupe du Monde grâce à une sélection disposant de jeunes joueurs talentueux, et prometteurs», ajoute la même source.

De son côté, Vahid Halilhodzic a souhaité «plein de succès au onze national dans l’avenir».

La FRMF rappelle qu’elle mobilisera tous les moyens afin d’assurer à l’Equipe Nationale une bonne préparation pour le Mondial-2022.

Pour rappel, Vahid Halilhodzic a été désigné depuis août 2019 en tant que coach de l’équipe nationale marocaine de football.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La nouvelle stratégie en matière de logement social et les contributions des Marocains du monde sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+, qui revient sur la nouvelle stratégie concernant le logement social, évoquée dans le PLF 2023, écrit que le chef du gouvernement y a glissé un petit paragraphe qui dénote un « changement de cap » en faveur d’aides directes aux familles pour l’achat de logements au lieu des exonérations fiscales aux promoteurs.

Le programme du logement social, qui a pris fin en 2020, a certainement fait les beaux jours des promoteurs immobiliers et des citoyens dont des dizaines de milliers ont pu accéder à la propriété, mais dans ce segment, le ciblage des bénéficiaires a quelque peu été “défaillant” avec un glissement vers une partie de la classe moyenne qui a aussi bénéficié des logements à 250.000 DH, constate le quotidien.

La nouvelle stratégie, qui sera déclinée à l’occasion d’un dialogue national à la rentrée, avec tout l’écosystème de l’urbanisme et de l’habitat, devrait prendre des mesures pour encourager notamment le segment de la location et l’intégration de l’auto-construction dans les activités formelles, prévoit-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la diaspora marocaine est l’une des plus créatives et des plus talentueuses dans toute la région, précisant que le nombre de scientifiques, de professionnels, de champions et de prodiges parmi les Marocains résidant à l’étranger est tout simplement impressionnant.

Du domaine de la recherche et la science au secteur des technologies digitales et start-up, en passant par le sport et l’art, la touche de la diaspora marocaine est aujourd’hui connue et reconnue, relève la publication.

Il estime que les Marocains du Monde demeurent très attachés au Royaume, aussi bien par la culture et les traditions que par l’engagement à la marche de développement du pays et la solidarité.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le phénomène du partage de connexion wifi, estime que contrairement au piratage, emprunter la connexion wifi à son voisin ou partager le code Netflix avec les amis ou des membres de la famille s’inscrivent dans une logique de partage.

A ce jeu, les Africains, en général, et les Marocains, en particulier, ont une longueur d’avance sur le reste de la planète, estime le journal, précisant que les Marocains occupent la 4ème place mondiale dans l’emprunt de la connexion wifi des voisins.

Mais, le partage de connexion wifi ne concerne pas que les pays à faible pouvoir d’achat, fait-t-il remarquer en se basant sur une étude menée entre 2021 et 2022 par le Global Consumer Survey de la plateforme de statistiques allemande Statista, soulignant que les principaux utilisateurs de la wifi des voisins sont Européens : Néerlandais en tête, suivis des Belges, des Mexicains… et des Marocains, relève-t-il.

Le Maroc et l’Espagne discutent des questions sécuritaires

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec son homologue espagnol, Francisco Pardo Piqueras.Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail qu’effectue M. Piqueras au Maroc à la tête d’une délégation sécuritaire de haut niveau composée du Commissaire général d’information, Eugenio Pereiro Blanco, du Commissaire général de la police judiciaire, Rafael Pérez Pérez, du Commissaire général des étrangers et des frontières, Juan Enrique Taborda Alvaraz, du chef de la division de la coopération internationale, Alicia Malo Sanchez et du conseiller du Directeur général, Jesus Ramirez Jara.

Cette visite incarne la ferme volonté de consolider et de développer davantage le partenariat et les relations de coopération qui lient les services sécuritaires marocains et espagnols, dans l’objectif d’en faire un partenariat avancé fondé sur des bases solides de confiance et de crédibilité, au service des intérêts communs des deux pays, à même d’assurer la sécurité et la stabilité, tout en favorisant le partage d’expériences et d’expertises en matière de lutte contre la criminalité transnationale organisée, ajoute la même source.

La rencontre a également été l’occasion, poursuit le communiqué, de discuter et d’échanger autour d’un ensemble de questions sécuritaires d’intérêt commun, notamment celles liées à la lutte contre les menaces des groupes terroristes extrémistes et des réseaux criminels organisés actifs en Méditerranée occidentale, ainsi que des moyens de faire face aux activités criminelles liées à la traite humaine et au trafic international de drogue et de psychotropes, en plus du renforcement des mécanismes et des canaux d’échange de données opérationnelles liées au domaine sécuritaire. 

Les deux parties ont aussi examiné les moyens d’accroître les partenariats institutionnels dans des domaines vitaux tels que la sécurité des passages frontaliers et la police scientifique et technique, et de renforcer les programmes de formation policière dans diverses disciplines professionnelles, notamment en ce qui concerne la qualification des équipes de police d’élite et leur mise à niveau sur le plan de la gestion des interventions de haute sensibilité.

Maroc: L’OMP alerte sur la situation alarmante au sein des prisons

L’Observatoire marocain des prisons (OMP) vient de publier son rapport sur les établissements pénitentiaires dans lequel il fait état d’une situation alarmante au sein des prisons marocaines.Intitulé “La situation des prisons connaît toujours plusieurs faiblesses”, le rapport de l’OMP a brossé un tableau sombre de la situation des pénitenciers marocains. Surpopulation carcérale, flambée des cas de détention préventive, conditions défavorables et grèves de la faim, sont autant de facteurs inquiétants de l’état des prisons marocaines.

En outre, la composition des prisonniers pose un problème encore plus grave : 77 % des détenus des prisons marocaines sont des jeunes entre 18 et 40 ans.

À fin 2021, le Maroc comptait 75 prisons au lieu de 78 un an auparavant, soit une diminution du nombre d’établissements pénitentiaires contre une augmentation progressive du nombre de détenus.

En effet, le nombre total de la population carcérale au Maroc était à 88.941 personnes à fin 2021, alors que la capacité d’accueil de l’ensemble de ces 75 établissements pénitentiaires ne dépasse pas les 53.956 places. Un taux de surpopulation de 156,17 %.

Seules quatre régions affichent des taux de remplissage inférieurs à 100 % : Lâayoune-Sakia El Hamra (77,78 %), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (80,33 %), l’Oriental (96,88 %) et Drâa-Tafilalet (99,63 %).

Selon l’OMP, ce phénomène ne fait qu’augmenter au cours des années, notamment à cause de la diminution progressive du nombre de prisons face à la tendance haussière de la population carcérale, et particulièrement celle des détentions préventives.

Cette situation ne dégrade pas seulement les conditions de détention, mais elle est aussi à l’origine de plusieurs actes de violences, d’automutilation ou d’agression, avertit le rapport.

Selon les statistiques de l’OMP, le nombre de personnes en détention provisoire s’élève à 37.526, soit 42,19 % de l’ensemble de la population carcérale.

Durant la dernière décennie, le pourcentage des cas de détentions préventives a connu une diminution légère, mais progressive, allant de près de 43 % en 2014 à 39 % en 2019. Cependant, la première année de la pandémie a enregistré un record avec plus de 46 %.

La grève de la faim est connue, universellement, comme moyen pacifique pour les détenus de protester contre leurs situations de détention, ou en vue d’acquérir leurs droits. Cet acte de protestation sert aussi à sensibiliser l’opinion publique, éclaire l’OMP dans son rapport. En 2021, les cas de grèves de la faim dans les prisons marocaines ont atteint les 1158, répartis 

Les motifs et raisons de ces grèves étaient nombreux, mais les détenus protestaient principalement contre les jugements et verdicts (79 %) et contre les conditions de détention (16 %), selon le même document.

Et de conclure : “Le pourcentage relatif aux conditions de détention est révélateur. Il remet en question l’accès aux droits fondamentaux garantis” par différents textes juridiques nationaux et universels, “ainsi que la manière dont sont traités les détenus, qui est parfois liée à l’abus, la violence ou la torture.”

Agriculture, Covid-19 et égalité hommes-femmes au menu des quotidiens marocains

La récolte céréalière de 2022, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le débat sur l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui évoque la récolte céréalière de 2022, relève une récolte « dérisoire » avec une production qui ne dépasse pas 34 millions de quintaux, chiffre largement inférieur à celui de l’année précédente où le Royaume avait réalisé une performance historique (103,2 MQ).

La publication précise que cette récolte est loin de répondre aux espérances des professionnels, encore moins aux besoins du Royaume en la matière.

Avec une chute aussi inquiétante de la récolte, il est certain que le Maroc n’aura d’autre choix que d’aller compenser les pertes sur le marché international, estimant que cette facture devrait être “plus salée” pour satisfaire les besoins du pays jusqu’à la fin de l’année, relève-t-il.

Quoiqu’il en soit, la sécheresse a montré que l’agriculture marocaine dépend trop de la pluie, d’où la nécessité d’un nouveau modèle plus résilient, suggère-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui commente la fin de la deuxième vague Omicron annoncée mardi par le ministère de la Santé, souligne la nécessité de “rester sur nos gardes” en maintenant “malgré tout et en toute circonstance un certain niveau de vigilance”.

Le quotidien indique que le Maroc a été l’un des pays à avoir réussi une “bonne stratégie de riposte” dès le déclenchement de la pandémie, faisant état d’une “bonne gestion”, qui a permis une “reprise assez rapide” de notre économie en limitant au grand maximum les pertes.

Il estime nécessaire de “maintenir le cap”, de “rester sur la même trajectoire” et de “préserver les acquis du Royaume obtenus jusqu’ici contre la crise”.

+L’Économiste+, qui s’intéresse au débat sur l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage, écrit que selon une enquête de L’Economiste-Sunergia, 66% des personnes interrogées pensent que les femmes doivent travailler au même titre que les hommes en dehors du foyer, alors que 63% des sondés s’opposent à l’égalité en matière d’héritage.

La publication estime que des milliers de femmes et de jeunes filles restent “sous le joug des pressions patriarcales et rétrogrades”, soulignant que face à cela, certains parents tentent, tant bien que mal, de corriger la situation, mais qu’ils ne constituent pas une majorité.

Le journal que “la plus grande bataille” sera “sans aucun doute” celle des mentalités, afin d’”espérer en finir avec cette fameuse féminisation à géométrie variable”.

Maroc: les quatre grandes priorités du projet de loi de finances 2023

Le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2023 fixe quatre grandes priorités, considérant les orientations royales contenues dans le discours du Trône et reflétant les engagements du programme gouvernemental, selon la note de cadrage dudit projet adressée par le Chef du gouvernement aux départements ministériels.Il s’agit de renforcer les bases de l’Etat social, de relancer l’économie nationale via l’appui à l’investissement, de consacrer la justice spatiale et de récupérer les marges de manœuvre financières pour garantir la durabilité des réformes, précise cette note.

“Le monde vit depuis 2020 des crises successives, avec l’apparition de la pandémie du covid-19 et ses répercussions sanitaires, économiques et sociales mondiales. Le Maroc, sous la conduite éclairée et visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, a réussi à surmonter ces crises et limiter ses impacts à travers une politique proactive et efficace”, fait savoir la même source.

Et d’ajouter que cette politique a permis de préserver la stabilité de la situation pandémique, le soutien aux ménages et entreprises touchés, en plus du lancement de grandes réformes relatives à la généralisation de la protection sociale et la relance de l’économie nationale via la création du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la réforme du secteur public.

Ces mesures ont eu un impact positif sur la situation macroéconomique du Royaume, le taux de croissance ayant atteint 7,9% à fin 2021. Une tendance qui s’est poursuivie au début de l’année 2022, à travers la réouverture des frontières nationales en février dernier, ce qui a permis à plusieurs secteurs économiques comme le tourisme et le transport aérien de reprendre progressivement leurs activités.

Toutefois, avec ces prémices de la relance économiques et avant la rémission des effets économique et sociaux de la crise sanitaire mondiale, une crise de hausse des prix a vu le jour à l’échelle internationale, laquelle a pris davantage de l’ampleur suite au déclenchement de la crise russo-ukrainienne au début de 2022, constituant un fort choc à l’économie mondiale, dans le sillage des pressions inflationnistes qui a touché aussi bien les économies avancées que celles émergentes.

Les taux d’inflation ont atteint, au premier semestre de 2022, des niveaux sans précédent dans la majorité des pays, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires et des matières premières et énergétiques.

Parallèlement, l’année 2022 a été marquée par la rareté des précipitations, le Maroc ayant connu la crise de sécheresse la plus dure depuis 40 ans, avec ce que ça nécessite en termes de mobilisation pour soutenir les zones rurales touchées et l’intervention en urgence et avec l’efficacité nécessaire pour gérer la rareté de l’eau.

Covid-19: Fin de la deuxième vague Omicron au Maroc (ministère)

Le ministère marocain de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mardi, la fin de la deuxième vague Omicron, après deux semaines consécutives de niveau de vigilance « vert faible » de la circulation communautaire du Covid-19 et le début de la phase post-vague ou la quatrième période intermédiaire. »Le Maroc a connu une quatrième vague de la circulation communautaire du Covid-19 qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans les deux semaines du 20 juin au 03 juillet derniers », a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique (05 juillet au 08 août 2022).

La fin d’une vague épidémique ne signifie pas la fin de l’épidémie, a averti M. Mrabet, soulignant que la propagation du virus se poursuivra à un niveau faible avec la possibilité de la parution d’une éventuelle vague, mais pas imminente.

Dans le même contexte, il a été noté que les deux dernières semaines ont été marquées par une décroissance graduelle du niveau de la circulation du virus, a-t-il assuré, précisant que le taux de positivité des analyses est passé de 22,6% pendant la semaine de pointe à 3,2 % la semaine dernière, avec un indice de reproduction des cas qui se situe à 0,83.

Selon les derniers rapports du Consortium national de veille génomique, le mutant Omicron est toujours répandu avec deux principaux sous-mutants (BA.5 82,5%) et (BA.2 10,5%), contre 7% pour les autres sous-mutants, a-t-il relevé.

Concernant les autres indices, M. Mrabet a fait état d’une baisse de 76% du nombre de cas graves ou critiques dans les services de réanimation pour s’établir à 999 cas pendant cette 4ème vague, contre 4.201 qui ont été admis pendant la même période durant la 1ère vague d’Omicron. Ce résultat est dû au fait que les citoyens acquièrent une immunité naturelle et vaccinale contre les cas graves et critiques, a-t-il argué.

Un total de 931 cas graves dus à la Covid-19 a été évité pendant la vague actuelle et ce grâce à la campagne nationale de vaccination, a-t-il relevé, citant les données du Centre d’opérations d’urgence de santé publique relevant du ministère.

Concernant les cas de décès, ils ont atteint 182 au cours de cette vague, contre 1.182 durant la 1ère vague d’Omicron, soit une baisse de 85% par rapport aux deux vagues.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la dose de rappel a atteint 18,3%, alors que près de 30.000 personnes en ont reçu la 4ème dose, précise-t-on.

Le responsable sanitaire a réitéré l’appel à l’ensemble des citoyens âgés de 60 et de 18 ans et plus, ainsi que les personnes atteintes de maladies chroniques à recevoir la dose de rappel, six mois après avoir reçu la 3ème dose, exhortant les personnes qui présentent des symptômes respiratoires à porter le masque et à cesser toute activité professionnelle ou sociale, tout en se rendant aux établissements de santé pour diagnostic et traitement approprié.

Oscars 2023 : le Maroc en quête du film qui le représente

Le Centre Cinématographique Marocain (CCM) a lancé un appel à projet afin de sélectionner l’unique film marocain qui représentera le Royaume, dans la catégorie du long-métrage international, lors de la 95ème cérémonie de la prestigieuse compétition des Oscars, organisée par l’Académie des arts et des sciences du cinéma (AMPAS), et prévue le 12 mars 2023 à Los Angeles.La commission du CCM se réunira, en septembre, afin de choisir le long métrage qui représentera le Maroc lors de la prochaine édition de cette grand-messe du 7e art. Les films soumis à la commission devraient répondre à un certain nombre de critères. 

Pour être recevable, le film doit durer plus de 40 minutes, être produit en dehors des Etats-Unis dans une langue dominante étrangère, autre que l’anglais. Les films en question doivent notamment faire l’objet d’une exploitation commerciale dans les salles de cinéma au Maroc, entre le 1er janvier et le 30 novembre 2022, pendant au moins sept jours consécutifs. 

Les auteurs de longs métrages d’animation et documentaires peuvent également soumettre leurs candidatures avant le 19 août 2022, date de clôture de l’appel d’offres.

Maroc/Campagne céréalière: 34 millions de quintaux récoltés

La production définitive des céréales pour la campagne 2021-2022 est estimée à 34 millions de quintaux, soit une baisse de 67% par rapport à la campagne précédente qui avait enregistré une performance exceptionnelle de 103,2 millions de quintaux, indique lundi le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.La superficie céréalière semée au titre de la campagne est de 3,6 millions d’hectares contre 4,35 millions d’hectares lors de la campagne précédente.

Par espèce, la production céréalière se présente comme suit : 18,9 millions Qx de blé tendre, 8,1 millions Qx de blé dur et 7,0 millions Qx d’orge.

La campagne agricole 2021/2022 a été caractérisée par une mauvaise répartition temporelle de la pluviométrie, avec près d’un tiers des précipitations qui ont eu lieu durant les mois de novembre et décembre et 53% du cumul pluviométrique qui a eu lieu aux mois de mars et avril, rappelle le ministère.

Cette campagne a enregistré une pluviométrie qui a atteint à fin mai 2022, 199 mm en baisse de 44% par rapport à la moyenne de 30 ans (355 mm) et une baisse de 34% par rapport à la campagne précédente (303 mm) à la même dates, indique la même source.

La très faible pluviométrie, voire son absence dans plusieurs régions du Royaume durant les mois de janvier et février, a engendré un retard de croissance des céréales et une baisse des rendements plus ou moins importante selon les régions, explique le communiqué, notant que les céréales en zones favorables se sont relativement mieux comportées suite aux pluies de la dernière décade de février, mars et début avril.

Economie et crise de l’eau au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances-2023 et la crise de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), dont une note de cadrage a été signée par le chef de gouvernement, +L’Opinion+ écrit que dans ce projet, le gouvernement mise davantage sur l’investissement, dont une Charte dédiée vient de voir le jour, visant à encourager l’investissement privé à travers une batterie de mesures incitatives, dont des primes «sectorielles» et «territoriales », sans oublier les avantages fiscaux et douaniers, ainsi que les garanties de l’Etat en faveur des investisseurs étrangers.

Une orientation nécessaire, du moins pour la prochaine année législative, du moment que les pressions inflationnistes continuent leurs ravages et que les chaînes de production et d’approvisionnement mondiales sont toujours étouffées suite aux conflits géopolitiques en Europe et en Asie, relève le journal.

Le PLF 2023 se penchera également sur la consolidation de la justice territoriale, afin d’optimiser les résultats des investissements et des chantiers structurants lancés par l’Etat.

Car, durant les dernières années, le Maroc a investi près de 30% de son PIB, pourtant, il demeure incapable de générer une croissance digne des pays émergents, explique-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, quant à lui, souligne que le gouvernement est aujourd’hui « déterminé » à mettre en œuvre les chantiers stratégiques dans le cadre du PLF 2023.

De la couverture médicale et sociale à la poursuite des efforts pour la relance économique, en passant par l’activité selon le calendrier fixé des allocations familiales pour des millions d’enfants, sans oublier la réforme de l’administration et la réduction des disparités sociales et territoriales, le gouvernement place la barre très haut, estime la publication.

Le gouvernement compte poursuivre son train de réformes et la concrétisation des projets stratégiques, notamment le chantier royal en rapport avec la généralisation de la couverture sociale, relève-t-il, notant que le PLF 2023 pourrait être l’instrument gouvernemental par excellence afin d’atteindre tous les objectifs fixés par le pays, qui “dispose encore des moyens nécessaires pour relever de nouveaux défis”.

+L’Économiste+, qui revient sur la crise de l’eau dans le monde, estime que le monde vit une canicule “sans précédent”, mais dispose encore d’eau “dont il faudra gérer la moindre goutte avec parcimonie”.

“La sécheresse appelle à l’humilité, celle que nous avons perdue, et nous devrions changer notre rapport à l’eau”, préconise le quotidien, soulignant la nécessité de développer un modèle de gestion de la ressource au niveau mondial et mettre en place des lois martiales pour le respecter.

“Aujourd’hui, greens, piscines, arrosages de jardins sont déjà pointés du doigt, mais il sera nécessaire d’aller plus loin. Sinon, les exodes vont se multiplier”, ajoute-t-il.

Situation dans la bande de Gaza: Le Maroc appelle à rétablir le calme

Le Maroc suit avec une vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Gaza, à cause du retour des actes de violences et des combats, qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels, indique samedi le ministère des Affaires étrangères.Dans un communiqué, le ministère souligne que le Royaume du Maroc, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al-Qods, appelle à éviter davantage d’escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas, épargnant ainsi à la région d’autres tensions qui compromettent les chances de paix.

Tout en réitérant ses positions constantes soutenant les droits du peuple palestinien, le Royaume du Maroc affirme que la solution durable au conflit entre les deux parties, palestinienne et israélienne, réside dans l’établissement d’un État palestinien indépendant vivant côte-à-côte avec l’État d’Israël dans la sécurité et la paix, conclut le communiqué.

Maroc : Le Festival du film de Tanger rend hommage à 5 professionnels du cinéma

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) de Tanger, qui se tiendra du 16 au 24 septembre, rendra hommage à cinq professionnels du cinéma marocain, a annoncé le Centre cinématographique marocain (CCM).Il s’agit des cinéastes Izza Genini et Mohammed Abderrahman Tazi, de la productrice Souad Lamriki, du président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et du scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Productrice du premier film de Ahmed El Maanouni « Transes » (1981), Izza Genini a réalisé plusieurs films documentaires, dont « Des Luths et délices » et « Aïta » (1988), « Vibrations en Haut-Atlas » et « Nuptiales en Haut-Atlas » (2004), « Chants pour un shabbat » (1989), « Tambours battant » (1999) et « Nûba d’or et de lumière » (2007).

À la tête de la société de production « Agora Films », Souad Lamriki a produit plusieurs films étrangers et marocains, dont les trois longs métrages de Faouzi Bensaidi « Mille mois », « What a Wonderful World » et « Mort à vendre ».

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long métrage « Le Grand voyage » en 1981, suivi de « Badis » (1988), « A la recherche du mari de ma femme » (1993), « Lalla Hobby » (1996), « Les voisines d’Abou Moussa » (2003), « Al Bayra » (2013) et « Fatema la sultane inoubliable » (2022).

Actuellement président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosain Boudih gère, quant à lui, des salles de cinéma depuis 1961. Ancien membre de la Commission de soutien à la numérisation, la rénovation et la création de salles de cinéma, il a participé au jury de la quatrième édition du Festival national du film à Tanger (1995).

Journaliste-animateur radio et télévision, le scénariste Ali Hassan est également comédien. Il a pris part, en tant qu’acteur, dans les films de long métrage marocains « Le Grand voyage » de Mohamed Abderrahman Tazi, « Afghanistan pourquoi ? » de Abdellah Masbahi, « Haj Mokhtar Soldi » de Mostafa Darkaoui, « Les Hommes libres » de Ismaïl Ferroukhi.

Ali Hassan était également membre de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique nationale (2012-2014).

Pour rappel, le programme du Festival comporte une « compétition officielle » ouverte à tous les films de long métrage de fiction, de long métrage documentaire et de court métrage de fiction produits depuis la dernière édition du FNF.

Cette messe cinématographique de grande envergure connaîtra la participation de 28 films de long métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le transport ferroviaire, le climat général des affaires dans l’industrie et la nomination de la présidente du CNDH en tant qu’Ambassadrice de la Paix mondiale.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que plus de 4,5 millions de voyageurs ont choisi le train pour leurs déplacements en juillet 2022, soit une hausse de 30% par rapport à la même période en 2021, selon l’Office national des chemins de fer (ONCF).

L’Office a bouclé le mois de juillet sur une tendance de croissance exceptionnelle de l’activité voyageurs, avec plus de 4,5 millions de passagers transportés, soit une évolution globale de 30% par rapport à la même période en 2021, et de 20% par rapport à 2019, année de référence avant Covid, indique un communiqué de l’ONCF, notant que la relance se confirme et augure d’un été inédit.

+Libération+ indique que les recettes voyages ont progressé à plus de 27,29 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) au 1er semestre 2022, contre 8,91 milliards DH, une année plus tôt, selon l’Office des changes.

+Le Matin+ fait savoir que le climat général des affaires dans l’industrie aurait été « normal » selon 58% des entreprises et “défavorable” selon 34% d’entre elles au titre du deuxième trimestre de l’année (T2-2022).

Selon la banque centrale, citée par le quotidien, la proportion des entreprises insatisfaites varie de 23% dans l’ “agro-alimentaire” à près de la moitié dans le “textile et cuir” et la “mécanique et métallurgie”.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a été nommée Ambassadrice de la Paix mondiale par la Fondation espagnole de l’Ordre de la Paix, en reconnaissance à sa défense des droits de l’homme, tant au Maroc qu’au niveau international.

La Fondation, basée à Malaga, souligne, dans un communiqué, les efforts déployés par Mme Bouayach en faveur des droits de l’homme, sa ‘’vocation déterminée, ses efforts en faveur de l’intégration, de la paix et de la tolérance et sa détermination personnelle de promouvoir les valeurs des droits de l’Homme ».

Stress hydrique: Le Maroc dans une situation critique

La situation des ressources hydriques au Maroc est alarmante. Lutter contre la pénurie d’eau dans le pays est d’ailleurs aujourd’hui l’une des priorités du gouvernement. En cause la situation est devenue critique. Eclairage.Le Maroc a vécu cette année l’une des pires sécheresses de ces trois dernières décennies. Ainsi, le stress hydrique s’accentue de plus en plus et les réserves en eau sont sous forte pression. La Banque mondiale a tiré la sonnette d’alarme sur cette problématique, dans son dernier rapport sur la situation économique du Maroc publié en juillet dernier.

L’institution mondiale a ainsi précisé que le Royaume s’approche du seuil des pays qui vivent en situation de pénurie d’eau.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel a préconisé de « mettre au point des mécanismes efficaces d’allocation de l’eau, par exemple au moyen d’un système de quotas négociables et de produire et de publier des données précises et détaillées sur les ressources hydriques et leur utilisation ».

«Les événements récents ont montré que les solutions techniques ne suffisent plus à protéger l’économie contre les chocs climatiques et soulignent la nécessité d’adopter des politiques complémentaires, telles que celles décrites dans le nouveau modèle de développement, qui permettraient de tenir compte de la véritable valeur des ressources en eau et d’encourager des usages plus efficients et plus raisonnés», a ajouté Hentsche.

De son côté, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, expliqué que le déficit en eau est principalement dû à la baisse importante des ressources hydriques. Celles-ci ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et à la baisse du volume des chutes de neige (la superficie enneigée est passée de 45.000 km2 à 5.000 km2 ), en plus de la réduction du nombre de jours de chute de neige qui a atteint 14 jours cette année contre 41 jours par an généralement.

Certes, le contexte hydrologique dans le Royaume est marqué par une forte irrégularité à cause de son climat aride à semi-aride. Les ressources hydrauliques dont dispose le Maroc sont, en effet, limitées. Forte est de constater que cette raréfaction est la conséquence de plusieurs facteurs, notamment la sécheresse qui a sévit au Maroc depuis plusieurs années, la situation géographique du pays, mais aussi des besoins du développement démographique, la pollution et le gaspillage de l’eau, et la mauvaise gestion des ressources hydriques.

.Il faut également noter qu’au Maroc, les caractéristiques climatiques conditionnent fortement la disponibilité des ressources en eau. Ces dernières décennies, l’ensemble du pays a été affecté par une augmentation des températures. Cela s’est particulièrement caractérisé par une modification de l’intensité des précipitations. Les apports pluviométriques sur l’ensemble du territoire sont évalués à 150 milliards de m3.

En effet, la pluie utile ne représente que 20%, soit 30 milliards de m3. Si l’on déduit les pertes par évaporation et les écoulements non maîtrisables vers la mer, le potentiel hydraulique mobilisable, dans les conditions techniques et économiques actuelles, est estimé à 20 milliards de m³, dont 16 milliards à partir des eaux superficielles et 4 milliards en provenance des eaux souterraines.

Avec seulement 600 m³ d’eau, le Maroc n’est pas seulement en stress hydrique, mais il est confronté à la rareté de l’eau. Aussi, le pays ne bénéficie d’aucune des rivières transfrontalières.

Au Maroc, la politique des barrages lancée dès 1967, traduit la pertinence des choix stratégiques opérés en matière de développement économique et social.

En effet, celle-ci a permis au pays d’assurer la sécurité hydrique et alimentaire et de promouvoir l’emploi en milieu rural.

C’est à ce niveau qu’il faut mobiliser de nouvelles infrastructures pour économiser cette eau. Le dessalement de l’eau de mer est une solution préconisée, surtout pour les régions arides ou impactées par la sécheresse, mais encore faut-il assurer un coût compétitif, d’autant plus que ses effets sont limités pour combler le déficit hydrique.

Il est aussi recommandé de stocker les eaux des années humides pour pouvoir faire face aux années de sécheresse par la maîtrise des écoulements des eaux pluviales en augmentant la capacité de stockage des barrages et de veiller à planifier et réaliser des transferts d’eau entre bassins pour équilibrer la situation hydrique du pays.

A cela s’ajoute la nécessité de promouvoir le traitement des eaux usées domestiques et industrielles et soutenir sa réutilisation dans l’agriculture et dans l’arrosage des espaces verts, mais aussi d’encourager les nouvelles méthodes durables d’approvisionnement en eau et de planter des arbres et des plantes résistants à la sécheresse et arroser la pelouse avec économie.

Ces recommandations restent des options parmi d’autres mais l’essentiel est d’inciter la population à se comporter de manière civique et de s’abstenir à tout acte de nature à gaspiller cette denrée vitale.

Houston va accueillir un Sommet sur l’énergie avec l’Afrique

Le maire de la ville de Houston, Texas (Etats-Unis), Sylvester Turner va accueillir du 22 au 23 septembre 2022, le premier Sommet Houston-Afrique sur l’énergie avec des chefs d’Etat africains, des ministres africains et des PDG du secteur de l’énergie basés à Houston et des chefs d’entreprise du continent africain et de la région du Grand Houston.Ce Sommet réunira des dirigeants africains qui vont rencontrer directement les entreprises énergétiques de Houston afin de promouvoir de nouvelles activités, d’identifier les opportunités de développement économique et de discuter des défis auxquels sont confrontées les entreprises américaines opérant en Afrique. Le Sommet sera une plateforme pour discuter des stratégies générales et des opportunités spécifiques d’extraction de pétrole et de gaz naturel, de la construction de capacités d’énergie renouvelable, de la réduction des émissions de carbone et de la création de systèmes de distribution d’énergie innovants en Afrique.

« Notre ville n’est vraiment pas comme les autres. En tant que capitale mondiale de l’énergie, Houston occupe une position unique pour accueillir le Sommet et organiser un dialogue qui permettra d’ouvrir ensemble des portes et d’offrir des opportunités commerciales aux Etats-Unis et à l’Afrique dans le secteur de l’énergie », a déclaré le maire Sylvester Turner. « Je suis extrêmement fier de l’amitié significative que nous partageons avec l’Afrique et j’ai promis d’accroître les engagements de Houston avec le continent ».

Houston est le siège et la capitale intellectuelle de presque tous les segments de l’industrie énergétique, notamment l’exploration, la production, la transmission, le marketing, l’approvisionnement et les nouvelles technologies. Houston emploie près d’un tiers de tous les emplois liés à l’extraction du pétrole et du gaz aux Etats-Unis et abrite 5.000 entreprises qui s’activent dans l’énergie. La région de Houston reste à l’avant-garde des investissements étrangers dans la transition énergétique. Avec une longue histoire d’innovation industrielle, les entreprises basées à Houston représentent le partenaire idéal pour aider à développer le secteur énergétique de l’Afrique.

Pour plus de détails sur le sommet, veuillez contacter le Mayor’s Office of Trade and International Affairs à l’adresse suivante : motia@houstontx.gov.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La main tendue par le Maroc à l’Algérie et la résilience de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Économiste+ écrit que dans le dernier discours du Trône, le Roi Mohammed VI a, une nouvelle fois, tendu la main au voisin de l’Est, ajoutant que Rabat multiplie les gestes pour montrer sa bonne foi.

La culture, les coutumes, la langue, la religion et surtout un énorme potentiel de codéveloppement basé sur la complémentarité des atouts sont autant de facteurs qui devaient favoriser l’union et la solidarité entre les deux pays, souligne le journal, soutenant que par la force de l’histoire et de la géographie le Maroc et l’Algérie sont des voisins qui ne sont pas condamnés à se tourner toujours le dos.

Les paroles sages de SM le Roi pourraient initier une dynamique vertueuse pour rétablir la confiance, au lieu d’alimenter la tension, fait-il remarquer.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en dépit de la conjoncture internationale marquée par la flambée des prix et des tensions inflationnistes considérables, l’économie nationale fait preuve d’une résilience importante.

Les derniers chiffres publiés par le HCP démontrent ainsi une amélioration au niveau national du taux de chômage, qui est ainsi passé de 12,8% à 11,2%, fait savoir la publication, relevant que si cette baisse reste encore limitée, elle reflète toutefois une nouvelle dynamique enclenchée depuis quelques mois.

La création d’emploi et la création de richesses se poursuivent dans notre pays malgré tout, constate l’éditorialiste, appelant à garder espoir dans l’avenir et continuer sur la même lancée pour relever les différents défis.

Des programmes lancés récemment comme celui d’Awrach ou encore Forsa vont certainement renforcer la dynamique actuelle avec un sérieux impact à la fois sur la croissance, l’activité et l’emploi, estime-t-il.

Economie, enseignement et urbanisme au menu des quotidiens marocains

Les défis de l’économie nationale, la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur et le renforcement des opérations de contrôle de l’urbanisme et de l’habitat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que si les importations restent à un niveau élevé en raison des cours internationaux, les exportations marocaines ont connu une hausse très importante qui renseigne sur la qualité du «made in Morocco» et la confiance des investisseurs étrangers.

Ces performances ont été rendues possibles grâce aux efforts consentis pour renforcer le label et la marque Maroc, explique le quotidien, notant que le flux des IDE a connu une hausse exponentielle à trois chiffres, faisant du Royaume l’un des hubs continentaux pour les investissements étrangers.

“Le gouvernement est conscient des enjeux et défis pour le Maroc, et notre pays est capable de relever tous ces défis en dépit de la conjoncture et des tensions géopolitiques”, estime-t-il.

Abordant le système éducatif, +L’Opinion+ écrit que la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur promise par le ministre de tutelle s’engage à créer une Université tournée vers le futur, dotée d’une architecture pédagogique flexible, et surtout incitative, ajoutant que les Universités marocaines manquent toujours de soutien financier et logistique.

Ce projet structurant et stratégique est en besoin de célérité, car chaque année perdue coûte cher au pays, prévient le journal, faisant savoir que la réforme de l’éducation est un exemple édifiant des chantiers dont la réalisation a besoin d’être accélérée, selon le rapport annuel de la banque centrale.

“Mais ce qui est sûr, c’est que le changement ne viendra pas que par l’alternance des architectures pédagogiques, mais plutôt par la création des systèmes d’autonomisation des Universités pour qu’elles soient soumises à la reddition des comptes”, fait remarquer la publication.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’un nouveau corps va bientôt entrer en service; à savoir les contrôleurs de l’urbanisme, qui seront dotés du même pouvoir que la police judiciaire et auront pour périmètre d’action les mises en demeure, les arrêts ou sous scellés des chantiers en infraction.

“Ils devront faire la traque à la surélévation et aux étages non autorisés, aux dallages irréguliers”, fait savoir le quotidien, appelant à “s’occuper de l’éducation-sensibilisation de façon à ce que chacun sache qu’il prend d’énormes risques lorsqu’il tripote des murs porteurs et change les plans à sa convenance”.

Le Maroc abrite la Supercoupe de la CAF

La Fédération marocaine de football (FRMF) a annoncé mardi que le Maroc va abriter, le 10 septembre prochain, la Supercoupe de la Confédération africaine de football entre le Wydad de Casablanca et la Renaissance de Berkane.Cette décision a été annoncée lors de la réunion du Comité directeur de la FRMF tenue au siège de l’instance fédérale à Rabat.

Le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions africaine aux dépens d’Al Ahly d’Egypte sur le score de 2 buts à 0, tandis que la Renaissance de Berkane a remporté la Coupe de la CAF face aux Sud-africains d’Orlando Pirates.

L’équipe égyptienne d’Al Ahly avait remporté la dernière édition de la Supercoupe africaine en s’imposant face au Raja de Casablanca par 2 buts à 1 en match disputé à Doha au Qatar.

Festival National du Film de Tanger: Composition des jurys

Le jury de la compétition long métrage de fiction de la 22ème édition du Festival National du Film, prévue du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, sera présidé par Driss Anouar, expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M), indique lundi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM), organisateur du Festival.Il sera entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du  jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions. Il s’agit de:

A – Compétition de longs métrages de fiction :

1)       Grand Prix

2)       Prix de la production

3)  Prix spécial du jury

4)  Prix de la première œuvre

5)  Prix de la réalisation

6)  Prix du scénario

7)  Prix du 1er rôle féminin

8)  Prix du 1er rôle masculin

9)  Prix du 2ème rôle féminin

10)  Prix du 2ème rôle masculin

11)  Prix de l’image

12)  Prix du son

13) Prix du montage

14) Prix de la musique originale

B – Compétition de courts métrages :

1) Grand Prix

2) Prix spécial du jury

3) Prix du scénario

C – Compétition de longs métrages documentaire :

1) Grand Prix du documentaire

2) Prix spécial du jury

Aimee Cutrona, nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade US au Maroc

Aimee Cutrona est la nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade américaine au Maroc. La diplomate vient de prendre ses fonctions ce lundi 1er aout, a annoncé l’ambassade américaine dans un communiqué.Elle remplace ainsi David Greene, qui a quitté son poste en juillet 2022.

Avant d’arriver à Rabat, Mme Cutrona a occupé le poste de secrétaire d’Etat-adjointe pour les Affaires du Levant. Elle a également été directrice du Bureau des Affaires du Levant au Département d’Etat américain, et cheffe de mission adjointe à l’ambassade des Etats-Unis au Bahreïn, de 2016 à 2019.

Mme Cutrona a entamé sa carrière diplomatique en 1999, d’abord à Addis-Abeba en Ethiopie, puis au Salvador, au Qatar et en Egypte, souligne-t-on dans le communiqué.

Elle a aussi occupé plusieurs responsabilités au niveau central à Washington.

Mme Cutrona est lauréate du Smith College et titulaire d’un master en Relations internationales et gestion des conflits de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.