Maroc: Tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du Sud

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annoncé, mercredi à Dakhla, la tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume. »Nous allons œuvrer durant les prochains mois pour la tenue d’une réunion, que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla, en présence tous les pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud, pour confirmer cette dynamique et créer une plus grande coordination entre ces Etats », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec son homologue capverdien, Rui Alberto De Figueiredo Soares, tenu à l’issue de l’inauguration à Dakhla d’un consulat général de la République de Cabo Verde.

Cette initiative, a ajouté le ministre, s’inscrit dans le cadre du processus de renforcement de la dynamique d’ouverture des consulats, selon l’évolution positive que connaît la question de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le fait qu' »environ 40% des Etats africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », reflète l’orientation générale au sein du continent africain à soutenir l’intégrité territoriale du Maroc et ses droits légitimes sur cette partie de son territoire, a-t-il relevé.

BOLLORÉ TRANSPORT & LOGISTICS organise un convoi de 30 camions entre casablanca et Bamako

Du 8 mars au 25 juillet 2022, les filiales de Bolloré Transport & Logistics Maroc, Mauritanie et Mali ont mis en commun leurs expertises pour organiser un convoi de 30 camions de Casablanca au Maroc à Bamako au Mali. Cette opération de transport routier intra-africain, organisée pour le compte d’un groupe industriel dans le secteur des boissons, a été réalisée en moins de quinze jours sur une distance couvrant près de 3 800 kilomètres.Arrivés par bateau au port Casablanca, les camions ont ensuite été acheminés jusqu’au site du client à Sénou dans la banlieue de Bamako, après avoir transité par la Mauritanie. Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont notamment pris en charge le dédouanement du fret, le transport terrestre entre les trois pays traversés et géré les formalités de passage aux frontières tout en veillant à garantir la sécurité du convoi tout le long du trajet.

« L’opération s’est déroulée avec succès. Nous tenons à remercier sincèrement Bolloré Transport &Logistics pour le formidable travail de collaboration qui a permis l’accomplissement de cette mission dans les meilleures conditions », a déclaré Idrissa Doumbia, Directeur adjoint des Approvisionnements& transit de la brasserie.

Acteur majeur du transport et de la logistique, Bolloré Transport & Logistics possède une connaissance pointue du continent africain lui permettant de mieux appréhender les défis logistiques et d’assurer le transport de bout en bout des marchandises qui lui sont confiées depuis le point d’enlèvement jusque dans les zones les plus isolées via des corridors sécurisés.

« Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire pour permettre la pleine réussite de cette opération. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet et de la confiance qui nous a été témoignée. Nos équipes ont fait un excellent travail de préparation et de coordination pour gérer l’intégralité du convoi et satisfaire notre client », a indiqué Mohamed Diop, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics.

À propos de Bolloré Transport & Logistics: Bolloré Transport & Logistics est un acteur majeur du transport international et de la logistique avec 35.000 collaborateurs dans 109 pays. Acteur mondial de la gestion de la supply chain, l’entreprise conçoit et déploie des solutions sur-mesure à forte valeur ajoutée. Implantée sur les principaux hubs portuaires et aéroportuaires du monde, Bolloré Transport & Logistics propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout.

www.bollore-transport-logistics.com

Contact presse : Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la rentrée politique, l’Union du Maghreb arabe et le secteur agroalimentaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée politique, écrit que si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.

Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture, relève le quotidien, notant que la revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.

Certes, cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables, mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter « une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires », suggère-t-il.

Pour cela, l’introduction d’une “fiscalité des ménages”, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, “serait un bon début”, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’Union du Maghreb arabe, écrit que cette Union “poursuit sa déconfiture”, aggravée par “le dérapage du président tunisien”, dont le régime est “de plus en plus inféodé au pouvoir algérien” qui, à son tour, “instrumentalise depuis des décennies le dossier du Sahara”.

Aujourd’hui, le Royaume a tout à gagner en misant sur des coalitions « prometteuses » avec des puissances africaines, plutôt que sur un “rêve hypothéqué”, estime le quotidien.

“Inutile donc de perdre davantage de temps avec des partenaires qui ne cachent plus leur hostilité. L’unité ne devient un objectif raisonnable que si les dirigeants, au même titre que les peuples, sont convaincus de son utilité pour leur survie d’abord, et leur bien-être ensuite”, soutient-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le secteur de l’agroalimentaire fait partie des grands gagnants de la dépression actuelle et que le Maroc est bien placé pour le savoir.

Car, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 65% entre 2019 et 2021, ce qui a mécaniquement généré un niveau record du chiffre d’affaires pour les opérateurs à l’échelle mondiale de l’ordre de 8.600 milliards de dollars.

Les projections disent que ce chiffre qui atteindra les 10.000 milliards en 2030 se trouve être aussi à l’horizon de la stratégie agricole marocaine, Al Jayl Akhdar, rapporte-t-il, évoquant un “volume extraordinaire d’opportunités qui va s’offrir dans les années qui viennent au secteur agricole national et aux industriels”.

Covid-19: Les Etats-Unis retirent le Maroc de la liste des destinations à haut risque

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a retiré le Maroc de sa liste des destinations à risque pour les voyageurs en termes de propagation de la Covid-19. Le Royaume, qui était auparavant parmi les pays dits à haut risque (niveau 3), est placé désormais dans la catégorie des destinations de voyage présentant un risque modéré (niveau 2), selon la dernière mise à jour. D’après le CDC, le niveau 2 s’applique aux pays qui ont signalé entre 50 et 100 nouveaux cas de covid-19 pour 100.000 habitants lors des 28 derniers jours.

Un total de 26 nouveaux cas de la Covid-19 a été enregistré au Maroc dans les dernières 24 heures, a indiqué lundi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Selon le ministère, le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.891.938, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23.384.674, alors que 6.751.903 personnes ont eu trois injections du vaccin.

Le nouveau bilan d’infections porte à 1.264.342 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc le 2 mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 1.247.652, soit un taux de guérison de 98,7%.

Le Cap vert ouvre son ambassade à Rabat et un consulat à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert ce mardi son ambassade à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita.Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, Rui Alberto De Figueiredo Soares a qualifié de « moment spécial et très important » l’inauguration de cette ambassade, exprimant ses remerciements aux autorités marocaines pour leur collaboration.

Cette collaboration a permis d’aller très vite, a-t-il dit, rappelant sa visite en juin dernier au Maroc au cours de laquelle l’annonce a été faite de l’installation imminente d’une Ambassade résidente de la République du Cabo Verde à Rabat.

Il a souligné que cette ambassade permettra d’entamer une nouvelle ère dans les relations bilatérales et offrira l’opportunité à son pays de bénéficier de l’expérience marocaine réussie dans plusieurs domaines.

« Nous avons beaucoup à apprendre du succès de l’expérience marocaine dans divers domaines de coopération », a souligné le chef de la diplomatie capverdienne.

Il a aussi fait savoir que son séjour dans le Royaume sera marqué par l’ouverture mercredi d’un consulat général de son pays à Dakhla, de même qu’il sera l’occasion d’évoquer avec M. Bourita les perspectives de la coopération bilatérale.

Et d’assurer dans ce sens que cette ambassade compte développer plusieurs activités pour le bien des relations bilatérales.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

L’invitation par la Tunisie du chef du polisario au forum de coopération Japon-Afrique tenu à Tunis, la réforme de l’école et les toilettes publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce mardi.Revenant sur l’invitation par la Tunisie du chef du polisario à la 8e TICAD, un forum de coopération Japon-Afrique tenu les 27 et 28 août à Tunis, +L’Opinion+ déplore que cet acte hostile émane malheureusement de la Tunisie, « cette voisine avec laquelle on aurait tant aimé partager des frontières terrestres et maritimes et que nous aurions vraiment dû et voulu avoir dans notre voisinage immédiat ».

La publication estime que ce pays était le “coeur” du Maghreb et sa zone franche diplomatique qui pouvait légitimement aspirer au statut de “terre de jonction et d’apaisement” entre les pays maghrébins, mais dont l’actuel président vient de “sacrifier la neutralité et la souveraineté décisionnelle pour l’introduire avec effraction” dans “le tumulte de conflits qui la dépassent”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, écrit que depuis que le Maroc a mis sur les rails un processus lourd de réforme à travers la loi-cadre en vigueur depuis 2019, la rentrée scolaire devrait être le moment “idéal” pour “donner de la visibilité” sur l’avancement d’une telle réforme, surtout que la loi-cadre 51-17 a pour principal objectif de transformer l’école à l’horizon 2030.

La conduite d’un tel process est “naturellement complexe” aussi bien sur le plan stratégique, opérationnel que législatif et requiert “une adhésion et une implication toujours avec la même intensité”, estime le quotidien.

Et pour cela, tous les acteurs doivent disposer de manière régulière de la feuille de route, actualisée au besoin, pour savoir où on en est dans l’avancement de ce chantier vital pour l’avenir, soutient-il, estimant que la rentrée scolaire est le “meilleur moment” pour renouveler de manière collective l’engagement de la collectivité pour l’école.

+L’Economiste+ écrit que des centaines de milliers d’estivants sur les côtes marocaines ont été confrontés à un vrai calvaire cet été, étant donné que la plupart de ces côtes ne disposent d’aucune infrastructure dédiée pour les besoins naturels.

Le journal déplore l’absence de toilettes publiques dans les plages du Maroc, pourtant lieu de cristallisation du tourisme, notant que cette problématique des toilettes publiques est “récurrente” et concerne “malheureusement” la totalité du territoire.

La presse marocaine s’indigne de l’accueil du chef du polisario à Tunis

L’invitation par la Tunisie de l’entité séparatiste à la 8e TICAD est le sujet principal commenté par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ estime que la Tunisie « s’est fourvoyée avec le régime des généraux », dénonçant la décision « unilatérale » de Tunis d’“inviter les polisariens à la TICAD” et de réserver “même un accueil présidentiel au chef de la milice séparatiste”.

“Nul n’ignore que cette décision inédite est d’architecture algérienne et que le pouvoir tunisien a les mains liées” pour des raisons aussi bien politiques et qu’économiques, mais “ceci ne justifie pas la prise de position dangereuse et, surtout, non-durable, prise par la présidence tunisienne, d’autant plus que le Maroc n’a jamais cessé de tendre la main amicale et coopérative à tous les pays du Maghreb”, explique le journal.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que “l’acte d’hostilité manifeste du président tunisien à l’encontre du Maroc confirme finalement et prouve la justesse et la clairvoyance de la démarche intransigeante du Souverain qui, pas plus tard que le 20 août, évoquait longuement la question de l’intégrité territoriale lors de son discours à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple”.

Le Roi a tenu, en effet, “des termes on ne peut plus clairs” pour presque “sommer” certains pays à clarifier définitivement leur position sur la marocanité du Sahara, rappelle l’éditorialiste.

Le corollaire tout aussi “explicite” de cette “injonction” est que désormais sur la question du Sahara, le Maroc n’accepte plus la position dite de zone grise, relève-t-il, soulignant que “l’acte inqualifiable” du chef d’Etat tunisien “est l’illustration éclatante de ce qu’est cette hypocrisie dont le Maroc ne veut plus aujourd’hui”.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui rapporte que “tous les partis, toutes affaires cessantes, ont dénoncé cet acte hostile”, et “font le distinguo entre le président et le peuple tunisien, avec qui nous partageons tant de choses”.

Certains de ces dirigeants sont allés jusqu’à assimiler ce geste à un “coup de poignard dans le dos”, car dans ce dossier, “la présidence a fait preuve d’une ingratitude manifeste”, en oubliant “au plus fort de la pandémie Covid-19, que Rabat avait dépêché à Tunis des cargaisons de vaccins”, relève le quotidien.

“Le régime en place semble avoir été frappé d’amnésie au point de zapper tout ce qui nous réunit”, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que pour le parti du chef du gouvernement, le RNI, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un acte «hostile» envers le Royaume. S’il rappelle que cet acte est plutôt inédit, le RNI souligne qu’il vient confirmer la série d’impasses dans laquelle Kaïs Saïed a malheureusement entraîné la Tunisie, en prenant des décisions unilatérales et hostiles aux pays amis, lesquelles ne profitent en rien au peuple tunisien.

De son côté, l’USFP s’est dit «extrêmement en colère» face à l’accueil réservé au chef des séparatistes et à la violation «flagrante et odieuse» des relations bilatérales et régionales d’une part, et aux engagements des États parties de ce sommet qui se limite aux membres de l’ONU.

Même tonalité chez PAM (Parti Authenticité et Modernité) qui, comme le souligne la publication, insiste sur le fait que cet incident n’est pas le fruit du hasard, mais fait suite à une série de comportements incompréhensibles de la part de la présidence tunisienne ces dernières années.

Pourtant, le Royaume a toujours été du côté de la Tunisie, même lors de la pire période qu’elle a vécue suite à la multiplication des attaques terroristes. En dépit du contexte sécuritaire difficile à l’époque, le souverain n’a pas hésité à se rendre dans le pays, lui apportant ainsi un soutien clair.

Le PJD, le PPS et l’Istiqlal ne sont pas non plus restés indifférents face à la situation provoquée par le président tunisien. Les trois formations politiques ont dénoncé cette hostilité envers le Maroc, tout en rappelant l’impact grave que cela pourrait avoir sur les relations entre les deux pays. Le parti de la balance va encore plus loin en faisant de cet incident une preuve que les nouveaux dirigeants de la Tunisie ont dévié de leur approche amicale ferme envers le Maroc et ont soudainement renié les dénominateurs communs entre les deux pays, à savoir le bon voisinage, le respect mutuel des affaires de chaque pays sans interventionnisme. L’Istiqlal a également dénoncé vigoureusement cette volte-face flagrante dans la position d’un pays pourtant considéré comme frère.

TICAD: Le Maroc dénonce les « contrevérités » de la diplomatie tunisienne

La Tunisie a réagi samedi à la décision du Maroc de rappeler son ambassadeur à Tunis après l’accueil réservé au chef du front polisario invité à prendre part à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-8). Rabat a jugé la réponse de Tunis truffée « de nombreuses approximations et contrevérités ».Le communiqué publié vendredi soir par le ministère tunisien des Affaires étrangères pour tenter de justifier a posteriori l’acte hostile et profondément inamical des autorités tunisiennes à l’égard de la question du Sahara, «contient de nombreuses approximations et contrevérités», indique samedi le porte-parole du ministère marocain des Affaires étrangères. 

«Loin de lever les ambiguïtés qui entourent la position tunisienne, il n’a fait que les approfondir», précise le porte-parole du ministère. La TICAD ne constitue pas une réunion de l’Union Africaine, mais un cadre de partenariat entre le Japon et les pays africains avec lesquels il entretient des relations diplomatiques, ajoute la même source, précisant que la TICAD fait, ainsi, partie des partenariats africains, comme il en existe avec la Chine, l’Inde, la Russie, la Turquie ou encore les États-Unis, et qui ne sont ouverts qu’aux États africains reconnus par le partenaire. 

En conséquence, les règles de l’Union Africaine et son cadre de travail, que le Maroc respecte entièrement, ne s’appliquent pas en l’occurrence, souligne-t-on. Concernant l’invitation de l’entité séparatiste à la TICAD-8, le porte-parole du ministère tient à préciser qu’il a été convenu dès le départ et avec l’accord de la Tunisie, que seuls pourront prendre part à cette rencontre, les pays ayant reçu une invitation cosignée par le Premier ministre japonais et le Président tunisien. 

Une note verbale officielle diffusée par le Japon, le 19 août 2022, souligne explicitement que cette invitation cosignée est «l’unique et authentique invitation sans laquelle aucune délégation ne sera autorisée à participer à la Ticad 8», en précisant que «cette invitation n’est pas destinée à l’entité mentionnée dans la note verbale du 10 août 2022», c’est-à-dire l’entité séparatiste, précise-t-on de même source, ajoutant que c’est dans ce cadre que 50 invitations ont été envoyées aux pays africains qui ont des relations diplomatiques avec le Japon et que la Tunisie n’avait donc pas le droit d’établir un processus d’invitation unilatérale, parallèle et spécifique à l’entité séparatiste, contre la volonté explicite du partenaire japonais. 

Le porte-parole du ministère souligne en outre que le communiqué de la Tunisie fait preuve de la même approximation sur la position africaine. Cette position a toujours été fondée sur une participation inclusive des Etats africains, et non pas des membres de l’UA. Elle est fondée sur la Décision 762 du Sommet de l’UA, qui précise que le cadre de la Ticad n’est pas ouvert à tous les membres de l’UA, et que le format est défini par la même décision et par les arrangements avec le partenaire. Même la résolution du Conseil exécutif de Lusaka de Juillet 2022, s’est contenté d’ «encourage[r] l’inclusivité» tout en la conditionnant par «la conformité avec les décisions pertinentes de l’UA», en l’occurrence la Décision 762, a-t-il expliqué. 

Pour ce qui est du fond de la neutralité et de la référence du Communiqué au « respect des résolutions des Nations Unies » par rapport à la question du Sahara, il a relevé que l’abstention surprenante et inexpliquée de la Tunisie lors de l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, en octobre dernier, jette un doute sérieux et légitime sur son soutien au processus politique et aux résolutions des Nations Unies. 

Par rapport, enfin, à l’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, le porte-parole a noté que la référence obstinée du communiqué tunisien à «l’accueil des invités de la Tunisie sur un pied d’égalité» suscite la plus grande surprise, sachant que ni le gouvernement tunisien ni le peuple tunisien ne reconnaissent cette entité fantoche. Il témoigne d’un acte d’hostilité aussi flagrante que gratuite, et qui n’a rien à voir avec la «tradition d’hospitalité tunisienne» qui, en tout état de cause, ne peut en aucun cas s’appliquer aux ennemis des frères et amis qui ont toujours été aux côtés de la Tunisie dans les moments difficiles.

Après le rappel de l’ambassadeur marocain à Tunis suite à l’accueil fait au chef du Front polisario, Brahim Ghali, à la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), la Tunisie a décidé de prendre une décision similaire.

Ce samedi, Tunis annonce avoir aussi rappelé son ambassadeur. Dans un communiqué, le ministère tunisien des Affaires étrangères indique maintenir « une neutralité totale sur la question du Sahara occidental, en conformité avec la légitimité internationale ». « Une position qui ne changera pas tant que les parties concernées n’auront pas trouvé une solution pacifique acceptable pour tous ». Tunis affirme « son profond étonnement face à ce qui a été dit dans la déclaration du Maroc, contenant des préjugés inacceptables contre la République tunisienne et des mensonges concernant la participation (du Polisario) au sommet ».

« Si la Tunisie insiste, conformément aux constantes de sa politique étrangère, basée sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le respect de leurs choix, elle insiste également sur son refus d’ingérence dans ses affaires intérieures et la suprématie de sa décision nationale », souligne le communiqué de la diplomatie tunisienne.

La diplomatie tunisienne poursuit en disant vouloir « préserver ses relations historiques amicales, fraternelles et anciennes avec le peuple marocain » et rejette la déclaration du Maroc, l’accusant d’adopter « une position agressive envers le Maroc et de nuire aux intérêts marocains ».

L’Union Africaine (UA) a fait circuler un mémorandum invitant tous ses membres, y compris le chef du Front Polisario, à participer au sommet de la TICAD, ajoute-t-on.

Aussi, le président de la Commission africaine a par ailleurs adressé une invitation directe à Brahim Ghali pour qu’il participe au sommet. La Tunisie « a respecté toutes les procédures d’organisation liées à l’accueil du sommet, conformément aux dispositions juridiques relatives à l’organisation des sommets, des conférences et des réunions de partenariat », fait savoir le ministère tunisien des Affaires étrangères.

Vendredi, le Maroc avait rappelé son ambassadeur en Tunisie en protestation de l’accueil en grande pompe du chef du Polisario. Le Royaume a également décidé d’annuler sa participation au Sommet Afrique-Japon.

Le rappel du diplomate marocain et l’annulation de la participation marocaine sont justifiés par « l’attitude de ce pays dans le cadre du processus du forum de coopération Japon-Afrique qui vient confirmer de manière flagrante son hostilité à l’égard du Royaume » , indique encore le communiqué

« Après avoir multiplié récemment les positions et actes négatifs à l’égard du Royaume du Maroc et de ses intérêts supérieurs, l’attitude de la Tunisie dans le cadre du processus de la TICAD vient confirmer de manière flagrante son hostilité », précise le ministère dans un communiqué.

« L’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, est un acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain et de ses forces vives », rappelle la diplomatie marocaine.

« Face à cette attitude hostile et préjudiciable aux relations fraternelles que les deux pays ont toujours entretenues, le Royaume du Maroc a décidé de ne pas participer au 8ème Sommet de la TICAD qui se tient en Tunisie les 27 et 28 août courant et de rappeler immédiatement en consultation l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Tunis », poursuit le communiqué.

Et de rappeler que « cette décision n’affecte en rien les liens forts et intacts entre les peuples marocain et tunisien, qui sont liés par une histoire commune et un destin partagé » . « Elle ne remet pas en cause non plus l’attachement du Royaume du Maroc aux intérêts de l’Afrique et à son action au sein de l’Union Africaine, ni ne remet en cause l’engagement du Royaume au sein de la TICAD » , insiste le communiqué.

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) s’est ouverte, ce samedi 27 août, à Tunis. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida suit le sommet de la TICAD par vidéo-conférence, depuis Tokyo, car il a contracté le Covid-19. Il aurait tant aimé être à Tunis pour dire que le Japon augmentera ses aides à l’Afrique de 40% pour les trois années à venir, selon le journal économique Nikkei.

Maroc/Football: Le nouvel entraineur des Lions de l’Atlas sera présenté mercredi

Le nouvel entraineur de la sélection marocaine de football sera présenté mercredi prochain au Complexe Mohammed VI de Football à Maâmora (près de Salé), a annoncé, samedi, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).La cérémonie de présentation du nouveau sélectionneur national se tiendra à partir de 17h00, indique la FRMF sur son site web.

L’instance fédérale avait annoncé, le 11 août, s’être séparée à l’amiable de l’ancien entraîneur de l’équipe nationale, Vahid Halilhodzic, pour « divergences de points de vue ».

Cette séparation intervient en raison des divergences de points de vue entre la Fédération et Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, a précisé la même source, ajoutant que la Fédération mobilisera tous les moyens afin d’assurer à l’équipe nationale une bonne préparation au Mondial 2022.

L’Afrique dotée d’une stratégie pour la sécurité sanitaire

Le nouveau plan d’action vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.Conscients des effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 sur des systèmes de santé fragiles, les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour transformer la sécurité sanitaire et la riposte aux urgences dans la Région au cours des huit prochaines années.

La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030, a été adoptée lors de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue du 22 au 26 août 2022 à Lomé, au Togo. Elle a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.

« La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

Elle a souligné qu’il y a de plus en plus une prise de conscience de la montée de la menace que représentent les urgences sanitaires pour les économies du monde et les sociétés. « Ceci, a indiqué Dr Moeti, souligne la nécessité d’une approche +Une seule santé+ et d’investir dans la prévention et la préparation à ces urgences. En investissant maintenant, nous pouvons prévenir un effondrement économique et social dans le futur ».

L’OMS estime que jusqu’à quatre milliards de dollars américains, provenant de sources internationales et domestiques, sont nécessaires chaque année pour entièrement financer les principales capacités de sécurité sanitaire en Afrique et mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ceci représente environ 3 dollars par personne et par an.

C’est pourquoi, la nouvelle stratégie inclut des mécanismes de renforcement des partenariats et de la collaboration multisectorielle, en s’assurant d’un investissement soutenu et prévisible et en réaffectant des ressources dédiées à l’éradication de la polio et de la Covid-19, afin de soutenir des investissements stratégiques dans les systèmes et les outils d’urgences de santé publique.

En adoptant cette stratégie, les pays africains ont convenu d’atteindre, d’ici à 2030, 12 objectifs qui renforceront leurs capacités à prévenir, à se préparer, à détecter et à répondre aux urgences sanitaires. Ainsi, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection et tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité.

« Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la patronne de l’OMS Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Lors des assises de Lomé, les ministres africains de la Santé se sont accordés à faire preuve de volonté politique et à fournir un leadership technique, à mobiliser des ressources domestiques et externes, à fournir les ressources humaines et logistiques adéquates pour mettre en œuvre la stratégie, ainsi qu’à renforcer le mécanisme de coordination « Une seule santé » et les capacités aux niveaux national et décentralisé.

La Tunisie fâche le Maroc

Dans un communiqué publié vendredi, Rabat accuse Tunis d’hostilité en invitant le polisario au sommet Japon-Afrique.Lors de son dernier du discours public, prononcé le 20 août, le souverain marocain a averti que désormais le dossier du Sahara est « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».

Vendredi 26 août, Rabat a donné une première preuve de sa nouvelle ligne de conduite à l’échelle internationale.

Dans un communiqué publié par le ministre des affaires étrangères, le gouvernement marocain a fustigé l’attitude du gouvernement tunisien dans le cadre du processus de la TICAD (forum de coopération Japon-Afrique), qualifiée d’hostile.

« La Tunisie, contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation et des règles établies, a décidé unilatéralement d’inviter l’entité séparatiste », lit-on dans le communiqué officiel marocain en allusion à l’invitation adressée par le gouvernement tunisien à front Polisario, soutenu par l’Algérie et qui dispute à Rabat l’ancienne colonie espagnole du Sahara.

« L’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, est un acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain et de ses forces vives », s’insurge la diplomatie marocaine.

Face à cette attitude hostile et préjudiciable aux relations fraternelles que les deux pays ont toujours entretenues, le Royaume a décidé de « ne pas participer au 8ème Sommet de la TICAD qui se tient en Tunisie les 27 et 28 août courant ».

Le Maroc a également décidé de rappeler immédiatement en consultation son ambassadeur à Tunis. « Cette décision n’affecte en rien les liens forts et intacts entre les peuples marocain et tunisien, qui sont liés par une histoire commune et un destin partagé » », précise la même source.

Cette décision, poursuit le communiqué, ne remet pas en cause non plus l’attachement du Maroc aux intérêts de l’Afrique et à son action au sein de l’Union Africain, ni ne remettent en cause l’engagement du Royaume au sein de la TICAD.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume et les Marocains résidant à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant l’intégrité territoriale du Royaume, +Aujourd’hui Le Maroc+ estime que la visite de la cheffe de la diplomatie allemande au Maroc a été une nouvelle occasion pour le renforcement de la position marocaine au sujet de la cause nationale, le gouvernement allemand ayant ainsi réitéré par le biais de la ministre des affaires étrangères le soutien à l’initiative d’autonomie.

Grâce à une diplomatie marocaine « cohérente » et “forte”, le Royaume a pu renforcer sa position et rallier de nouveaux soutiens à sa cause, relève le journal.

Le discours royal adressé à la nation à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple a rappelé les conditions marocaines pour établir les partenariats avec ses partenaires qu’ils soient traditionnels ou nouveaux.

Cette nouvelle donne va permettre de mettre un terme à ce conflit artificiel vieux de plusieurs décennies, estime-t-il.

Elle est de nature également à encourager d’autres partenaires du pays à sortir de leurs zones de confort et d’afficher publiquement leur soutien à la cause juste du Maroc, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +l’Opinion+, qui souligne que dans le discours royal, il a été “directement” demandé à certains partenaires d’hier et d’aujourd’hui, dont les positions sur le dossier du Sahara demeurent “ambiguës”, de clarifier et revoir “le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque”.

Une demande “claire” et “limpide” qui s’inscrit en continuité des précédents discours Royaux et qui augure de futurs rebondissements dans ce dossier, à l’image de la révision historique de la position espagnole et la reconnaissance de la primauté de l’initiative marocaine d’une large autonomie pour nos provinces sahariennes, sur toutes les autres options, juge l’éditorialiste.

N’en déplaise donc à tous les profiteurs de la prolongation de ce conflit artificiel, qu’ils soient algériens, européens ou autres, le Maroc est plus que jamais assuré de triompher dans sa lutte pour le parachèvement de son intégrité territoriale, fait-il savoir.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que depuis le discours royal du 20 août dernier, le sujet est sur toutes les lèvres: l’implication des Marocains du monde aux grands chantiers du Maroc, si bien que certains ministres commencent déjà à programmer des rencontres avec des experts MRE.

Avant cela, de nombreux talents essayaient, de leur propre initiative, de proposer leur savoir-faire au pays, en vain, car personne ne daignait les entendre, ni même prendre au sérieux leurs projets, regrette la publication.

Pour convaincre nos compétences à l’étranger de s’impliquer localement, il faudra, au lieu de slogans, leur garantir un “échange win win”, préconise-t-il, soulignant l’importance majeure de valoriser les compétences marocaines, qu’elles soient ici ou ailleurs.

OCP fait don de 50.000 tonnes d’engrais à l’Ethiopie

Le Groupe OCP a fait don de 50.000 tonnes d’engrais à un programme de développement de la culture estivale du blé irrigué en Éthiopie, rapporte l’agence de presse éthiopienne (ENA).Selon Mohamed Anouar Jamali, Directeur Général de OCP Africa, cette initiative vient en soutien à l’Ethiopie dans ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en production de blé, s’engageant ainsi  à soutenir l’Ethiopie dans l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Pour sa part, le ministre éthiopien de l’Agriculture, Omar Hussein a déclaré que ce soutien renforcera le développement du blé irrigué en Éthiopie, et que ce don est considéré comme spécial car il est accordé à un moment critique où le prix des engrais a considérablement augmenté.

Selon la même source, ce don du Maroc renforcera davantage la coopération entre les Africains car elle va « d’Africains à Africains ».

Pour sa part, la ministre d’État auprès du ministère de l’Agriculture éthiopien, Sofia Kasa, a déclaré qu’il était prévu de semer un million d’hectares de blé pendant l’été.

Il a également été indiqué que les engrais offerts par le groupe seront utilisés pour fertiliser près de 500.000 hectares de terres.

Sahara: L’Allemagne réitère son soutien au plan marocain d’autonomie

L’Allemagne considère le plan d’autonomie, présenté par le Maroc, comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties concernant la question du Sahara.Dans une déclaration conjointe adoptée à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères et son homologue allemande, Mme Annalena Baerbock, qui effectue une visite de travail dans le Royaume, l’Allemagne «considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée» par les parties.

Dans ce sens, la ministre allemande a réitéré « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties».

 Les deux ministres sont convenus, de même, de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Le Maroc et l’Allemagne ont, par ailleurs, salué la nomination de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, et réaffirmé leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ils ont également réitéré leur soutien à la MINURSO, précise-t-on dans la déclaration conjointe.

Maroc : nouveau cas confirmé de variole du singe

Le Maroc a enregistré un nouveau cas confirmé de Monkeypox, la variole du singe, détecté chez un ressortissant étranger, a indiqué jeudi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.Dans le cadre du dispositif national de vigilance et de surveillance épidémiologique, et en application de sa politique de communication, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale annonce à l’opinion publique qu’un cas confirmé de Monkeypox, ou variole du singe, a été enregistré au Maroc chez un citoyen étranger », a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu’il s’agit d’un cas importé.

Le ministère explique que les premiers éléments relatifs à l’état de santé du patient indiquent qu’il est « en bonne santé, que son état demeure stable et ne suscite aucune inquiétude ». Le patient est pris en charge conformément aux procédures sanitaires adoptées en la matière, relève le communiqué.

Et d’ajouter que les équipes des centres national et régional des opérations d’urgence de santé publique et les équipes d’intervention rapide veillent à la délimitation des cas contact en vue de les soumettre au contrôle médicale et prendre les mesures préventives conformément aux normes nationales et internationales de sécurité sanitaire.

Selon le ministère, il s’agit du troisième cas confirmé de Monkeypox au Maroc depuis le premier cas enregistré le 02 juin dernier.

Et de conclure que le ministère de la Santé et de la Protection sociale continuera à communiquer avec l’opinion publique nationale, et à l’informer de toutes les évolutions, comme il le fait depuis le début de cette alerte sanitaire mondiale.

La cheffe de la diplomatie allemande entame une visite au Maroc

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, entame, ce mercredi 24 août 2022, une visite de travail de deux jours à Rabat, a-t-on appris de source bien informée.La ministre allemande, qui sera accompagnée de députés et de responsables de son département, tiendra une réunion élargie avec son homologue marocain Nasser Bourita.

Le développement de coopération énergétique, tout particulièrement en ce qui concerne l’hydrogène vert figurera, a-t-on indiqué, au centre de ces entretiens bilatéraux. 

Le Royaume, qui pourrait entamer prochainement la production d’hydrogène vert Made in Morocco, dispose des potentialités nécessaires pour s’ériger en exportateur de cette énergie propre vers l’Union européenne.

Le trophée de la Coupe du monde fera escale au Maroc les 10 et 11 septembre

Le prestigieux trophée de la Coupe du monde fait une tournée à travers tous les pays qualifiés. Après avoir débuté le 24 août à Séoul, il fera escale au Maroc en septembre prochain. Le trophée original de la Coupe a quitté le siège de la FIFA à Zurich en Suisse, en prévision de sa grande tournée qui a démarré à Séoul en Corée du Sud.

Pour la première fois de l’histoire, il sera exposé dans les 32 pays qualifiés pour la compétition qatarie (20 novembre -18 décembre 2022).

Ainsi, le trophée sera au Maroc les 10 et 11 septembre 2022, a annoncé mercredi la FIFA.

Il sera notamment au Sénégal les 6 et 7 septembre, en Tunisie les 13 et 14 septembre, en Belgique les 4 et 5 octobre, en France entre les 6 et 9 octobre, au Brésil du 21 au 23 octobre,

La première tournée de l’histoire du trophée de la Coupe du Monde a démarré en 2006. La FIFA et ses partenaires ambitionnent de réaliser une tournée des 211 associations membres, lors de l’édition en centenaire, en 2030.

Politique, tourisme et économie au menu des quotidiens marocains

La scène politique nationale, le secteur touristique et les subventions accordées aux professionnels du transport routier sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la scène politique nationale, écrit qu’après quelques semaines de la trêve estivale, le conseil de gouvernement s’apprête à tenir sa première réunion de la rentrée.

Cette rentrée politique intervient alors que la scène publique a été marquée par des moments politiques importants: c’est le cas pour le discours du Trône adressé à la Nation, où SM le Roi a maintenu le cap des grandes réformes et des projets structurants à la fois pour le Royaume et le peuple marocain.

Le gouvernement va également mener à bien les réformes prévues dans le cadre du chantier de la généralisation de la protection sociale, qui a également été réitéré, ajoute le quotidien.

Un autre moment politique « fort » a concerné la publication de la lettre de cadrage pour l’élaboration de la loi de Finances pour l’année prochaine, relève-t-il, soulignant que de “nouveaux défis” restent à relever pour le pays.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les subventions accordées par le gouvernement aux professionnels du transport routier, relève de la “fraude” dans cette opération, expliquant que certains transporteurs, sans utiliser leurs véhicules souvent loués à d’autres personnes, “usent des artifices les plus ingénieux” pour ainsi bénéficier indûment de cette aide.

Ces pratiques déloyales ont pris des proportions telles qu’on parle désormais d’un “commerce des agréments”, dénonce le journal.

Si le gouvernement puise dans les caisses publiques pour venir en aide aux transporteurs, c’est pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et non pas pour que l’argent public aille dans les poches d’une “poignée de manipulateurs”, souligne-t-il, estimant nécessaire une “réaction ferme et intransigeante vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi”.

+L’Economiste+, qui revient sur la situation du secteur touristique, juge qu’en matière de tourisme, “nous ne sommes pas près de gagner la partie”.

“Les touristes sont revenus, mais les problèmes de fond sont restés les mêmes. Le service n’a pas fait de bond miraculeux en avant, les tarifs par contre oui”, souligne le quotidien.

Ce qui répugne le plus les touristes, qui se lâchent sur les réseaux, ce sont le harcèlement, les vols à l’arrachée, les achats forcés, la violence, la saleté des plages et les accidents de la route, entre autres, relève-t-il, estimant ces faits “très graves”, avec un “retentissement viral”, qui “nuit indubitablement à la destination”.

De plus, il met en garde contre une “vision précaire” du tourisme, à savoir augmenter le nombre de nuitées, sans remédier aux à-côtés qui font partie d’un package touristique, tout en préconisant la mise en place d’une « véritable stratégie touristique intégrée », sinon “nous sacrifierons nos visiteurs pour d’autres destinations plus agréables à vivre”.

La 4ème édition de la semaine du film ivoirien au Maroc, du 18 au 24 septembre à Tanger

La 4ème édition de la Semaine du Film Ivoirien au Maroc aura lieu du 18 au 24 septembre à Tanger, annonce mardi le Centre Cinématographique marocain (CCM).Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le CCM et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF) qui aura lieu du 16 au 24 septembre, note le CCM dans un communiqué.

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Maroc en faveur de la coopération sud-sud dans le domaine cinématographique et son engagement à soutenir le cinéma africain en général. Le Maroc est signataire de 09 Accords de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques avec des pays africains, et a coproduit, depuis 1983, plus de 50 films africains.

Le programme de cette manifestation sera marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire 2022-2023, la gestion des finances des collectivités locales et les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la rentrée scolaire 2022-2023, écrit que contrairement aux rentrées scolaires des trois dernières années, qui avaient subi de plein fouet les turbulences causées par la pandémie du Coronavirus, celle de l’année 2022/2023 semble jusqu’ici s’acheminer vers un scénario normal et sans accrocs, du moins sur le plan sanitaire.

Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire, soutient le journal.

Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs, estime-t-il.

Mais, pour qu’elle puisse jouer pleinement un rôle stabilisateur, l’école se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire, notamment l’encombrement des classes et le manque d’outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition.

+Aujourd’hui Le Maroc+ évoque un paradoxe concernant les finances des communes, où le besoin est « énorme », mais qui dégagent “continuellement” des excédents importants.

Face à cette situation, dont les raisons sont “imbriquées”, la publication estime important d’ouvrir le chantier de la réforme des finances et surtout des taxes locales, soulignant que les collectivités territoriales peuvent être réellement riches si les recettes locales sont optimisées, à commencer par les taxes et la fiscalité locale.

Il plaide, en conséquence, en faveur d’une fiscalité plus simple, mais performante, se demandant “à quoi bon avoir des dizaines de taxes si, au final, le recouvrement n’est pas fait à temps”.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc, écrit que le Maroc a annoncé, il y a quelques mois, la préparation d’un arsenal juridique dédié, tirant les leçons des expériences internationales, l’objectif étant de mettre en place des “garde-fous” pour éviter les dérapages d’une activité difficilement contrôlable.

Réglementer cette activité, encore balbutiante au Maroc, permettra d’éviter un dangereux laisser-aller.

Car, si les cryptomonnaies apportent de nouvelles souplesses, en permettant de contourner les complexités du circuit financier conventionnel, elles peuvent tout aussi bien être un terrain privilégié des activités criminelles, comme le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux, explique le quotidien.

Maroc: Décès d’Abdelhak Khiam, ex-patron du BCIJ

Abdelhak Khiame, ancien patron de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) est décédé ce mardi 23 août au matin à Casablanca à l’âge de 64 ans, apprend-on de source proche.Né à Casablanca, Abdelhak Khiam avait fait ses armes au sein de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). En 2004, il avait été placé à sa tête, à une période particulièrement sensible : un an auparavant, avaient eu lieu les attentats du 16 mai ayant frappé la capitale économique. 

Véritable expert en terrorisme et crime organisé, Abdelhak Khiame avait été appelé à prendre la tête du BCIJ dès sa création en 2015.

Il a passé le relais en novembre 2020 à Habboub Cherkaoui. Depuis, il était chargé de mission au cabinet du patron du pôle DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi.

Au sein du BCIJ, Khiam avait été au cœur de la coopération sécuritaire avec les pays étrangers, dont notamment la France et l’Espagne. À la tête de ce que la presse avait appelé le « FBI marocain », Abdelhak Khiam avait aussi initié la communication sur les actions anti-terroristes du Maroc.

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le discours adressé samedi par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le discours royal a rappelé que la question du Sahara marocain est « déterminante », d’autant plus que le Maroc attend de ses partenaires une “plus grande clarté” de leur positionnement sur la question du Sahara marocain.

Les positions “ambiguës” de certains partenaires, traditionnels ou nouveaux, sur l’affaire du Sahara commencent à susciter des interrogations auprès du peuple marocain sur les vrais amis du Royaume et ceux qui profitent de la situation, relève le quotidien.

Pour ces pays “probablement dépassés” par les événements ou bien voulant ménager les adversaires directs du Maroc, “le temps est venu pour faire un choix”, écrit-il, estimant “inconcevable” d’être avec le Maroc dans les coulisses profitant des partenariats économiques et des marchés publics juteux, puis jouer à la neutralité positive ou bien ressasser un discours qui ne convainc plus personne sur une solution juste et équitable.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui estime que le message royal est limpide, étant donné que le dossier du Sahara “est le prisme à travers lequel le Maroc traite avec ses partenaires” et que c’est à cette aune que le Royaume mesure désormais la nature de ses partenariats.

Le signal est donc donné aux partenaires dont la position reste ambigüe de clarifier leur positionnement “de manière qui ne prête à aucune équivoque”, note-t-il.

“L’idée est de les inciter à sortir de la zone grise confortable et de cesser de vaciller, au gré des circonstances. Autrement dit, choisir son camp”, explique-t-il.

+L’Opinion+ évoque la “force” du lien qui unit indéfectiblement les Marocains du monde à leur patrie et leur engagement de faire du Maroc une nation prospère.

Pour la publication, cette “richesse patriotique”, n’étant ni infinie, encore moins inépuisable, devrait être entretenue et encouragée, premièrement, et comme l’a bien ordonné le Souverain lors de son discours, à travers la mise en place d’un mécanisme dédié capable d’appuyer les initiatives et les projets de ces Marocains.

L’enjeu est “décisif” du moment que la communauté marocaine à l’étranger est la première ressource en devises du Maroc, dépassant même le tourisme, secteur pivot de l’économie nationale, estime-t-il.

Mais l’inclusion des MRE passe également par la participation effective à la scène politique et à l’élaboration des politiques publiques spécifiques à cette communauté, ajoute-t-il.

+Assabah+, qui reprend des extraits du discours royal, souligne que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit.

Ainsi, poursuit le quotidien, le Souverain a adressé un message clair à certains pays comptant parmi les partenaires traditionnels ou nouveaux du Maroc qui affichent des positions «ambiguës» au sujet de la question du Sahara marocain, les appelant à clarifier et revoir le fond de leur positionnement, qui ne doit prêter à aucune équivoque.

Selon le journal, ce message est spécifiquement adressé à certains pays, avec à leur tête la France. La position de ce pays relativement à la question du Sahara est aujourd’hui dépassée, même en Europe. Elle reste encore très timide, relève le quotidien. La France est donc appelée à faire montre de plus de courage et surtout d’une position politique au niveau de celle des Etats-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne et même du Royaume-Uni qui vient d’exprimer son soutien au Maroc.

 

Ce dernier pays s’y est d’ailleurs pris de manière assez timide, commençant d’abord par diffuser la carte complète du Maroc dans ses administrations et ses médias publics. L’autre pays également évoqué implicitement dans ce discours, estime le quotidien, est Israël qui vient d’affirmer son soutien franc à la marocanité du Sahara. De la Chine, dont le Maroc a soutenu l’intégrité territoriale à plusieurs reprises et lors de multiples crises mondiales, le Royaume attend également une position aussi ferme que franche vis-à-vis de son intégrité territoriale.

+Al Akhbar+ titre « Le temps de la clarté ». Le quotidien arabophone reprend la phrase dans laquelle le souverain affirme que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère désormais ses rapports avec les autres pays, tout en précisant que c’est une phrase lourde de sens.

Le quotidien indique ainsi que le Royaume exige désormais une clarté dans la position de ses partenaires. Sans la citer, le discours, estime-t-il, fait allusion à la France. Un pays auquel le Maroc est lié par des relations stratégiques, sécuritaires, économiques et commerciales. Ce pays, pour garder son statut, est appelé aujourd’hui à ne plus jouer sur les deux tableaux. C’est donc un message, conclut l’éditorialiste, que le Souverain a adressé à la France et que les décideurs de ce pays devront prendre en considération.

En reprenant cette même phrase, le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ parle, lui, d’une « vision pertinente ». « Nous estimons, ou plutôt nous sommes convaincus, qu’il n’y a pas de message plus clair », écrit le quotidien. Les partenaires avec lesquels le Maroc a décidé de faire un bout de chemin doivent comprendre définitivement cette donne. Ils doivent surtout comprendre pourquoi le Royaume insiste pour faire du dossier du Sahara le prisme à travers lequel il considère son environnement international, et l’élément essentiel à travers lequel il mesure la sincérité de ses amitiés et l’efficacité de ses partenariats, enchaine-t-il.

Le Maroc a pu résister pendant un demi-siècle et, malgré toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer, il n’a jamais changé sa position. Le Sahara est marocain et le restera. Un point c’est tout. Telle a toujours été sa position. Nous parlons d’un pays, poursuit le quotidien, qui a construit et continue de construire sa stratégie de développement sur ce que représente pour lui cette partie de son territoire.

Le dossier du Sahara est le prisme par lequel le Maroc considère son environnement international (Souverain marocain)

Le Roi Mohammed VI a affirmé samedi que le dossier du Sahara est « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».« Compte tenu de ces développements positifs impliquant des pays de tous les continents, Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit », a dit le Souverain dans son discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Le Roi a rappelé que ces dernières années, le Maroc a réalisé de « grandes percées aux niveaux régional et international qui, toutes, ont été favorables à la position juste et légitime du Royaume sur la marocanité du Sahara ».

« C’est ainsi que de nombreux pays influents, respectueux de la pleine souveraineté du Maroc sur ses territoires, ont manifesté leur réceptivité et leur soutien à l’Initiative d’autonomie, considérée comme la seule voie possible pour le règlement de ce conflit régional artificiel », a-t-il poursuivi.

Il a, ainsi, cité la position des Etats-Unis d’Amérique qui, nonobstant le changement d’administration ou l’évolution de la conjoncture, est « restée constante, cet accueil favorable est désormais incontournable ».

De même, le Souverain a salué la position « claire et responsable » de l’Espagne, ce pays voisin qui « connaît parfaitement bien l’origine et la véritable nature de ce conflit ».

Selon lui, « cette posture constructive a marqué une étape nouvelle dans le partenariat hispano-marocain que nulle contingence régionale, nul développement politique interne ne peuvent désormais affecter ».

Et d’ajouter que « le positionnement constructif à l’égard de l’Initiative d’autonomie, affiché par certains pays européens comme l’Allemagne, la Hollande, le Portugal, la Serbie, la Hongrie, Chypre et la Roumanie, contribuera à poser un nouveau jalon dans les relations de confiance avec ces nations amies, à renforcer le partenariat de qualité qui les lie à notre pays ».

Parallèlement à ce soutien, une trentaine de pays ont ouvert des consulats dans les provinces du Sud, marquant ainsi leur appui clair et net à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, a-t-il enchainé.

Le Roi Mohammed VI a également saisi cette occasion pour réitérer l’expression de sa considération aux Rois, Emirs et Présidents des pays arabes, notamment la Jordanie, le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, Djibouti et les Comores, qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla.

Nous remercions également le reste des Etats arabes qui ont constamment affirmé leur soutien à la Marocanité du Sahara, et tout particulièrement les pays du Conseil de Coopération du Golfe, l’Egypte et le Yémen.

« Par ailleurs, les positions de nos frères d’Afrique sont un réel sujet de fierté pour Nous, puisqu’environ 40% des Etats africains, relevant de cinq groupements régionaux, ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », a-t-il souligné.

« Cette dynamique concerne aussi les pays d’Amérique latine et des Caraïbes dont un grand nombre ont ouvert des consulats dans le Sahara marocain alors que d’autres ont décidé d’étendre leur domaine de compétence consulaire aux Provinces Sud du Royaume », a-t-il encore rappelé.

S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, le Souverain dit attendre qu’ils « clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque ».

Maroc : le Roi appelle à la création d’un mécanisme d’accompagnement des compétences marocaines à l’étranger

Le Roi Mohammed VI a appelé, samedi, à la création d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger, d’appuyer leurs initiatives et leurs projets, soulignant la nécessité d’établir une relation structurelle suivie avec ces compétences, y compris avec les Marocains juifs.Dans un discours adressé à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain marocain a affirmé que ce mécanisme « permettra in-fine de mieux connaître les profils, d’interagir en permanence avec eux et ainsi de leur présenter les atouts dont dispose leur pays dans les secteurs liés au processus de développement et d’investissement ».

Il a, à ce propos, exhorté, une fois de plus, les jeunes et les porteurs de projets marocains, résidant à l’étranger, à profiter des multiples opportunités d’investissement offertes par la mère-patrie, à tirer le meilleur parti des mesures d’incitation et des garanties que prévoit la nouvelle Charte de l’Investissement.

En ce sens, le Roi a invité les établissements publics et le secteur national de la finance et des affaires à s’ouvrir davantage sur les investisseurs parmi les membres de la communauté, et à mettre en place, en leur faveur, des mécanismes efficaces de parrainage, d’accompagnement et de partenariat.

Le Souverain a également appelé à moderniser et à mettre à niveau le cadre institutionnel afférant à cette catégorie de citoyens et à reconsidérer le modèle de gouvernance des institutions existantes afin d’en rehausser l’efficience et la complémentarité et ce, compte tenu des aspirations sans cesse renouvelées des Marocains du monde.

Rappelant l’intérêt particulier accordé à l’implication de la communauté des MRE dans le processus de développement, il a souligné que le Maroc a besoin de « tous ses enfants et de toutes les compétences établies à l’étranger ».

« Ces compétences peuvent ainsi s’installer et travailler au Maroc, comme elles peuvent apporter leur concours, via toutes sortes de partenariats, depuis leurs pays d’accueil », a relevé le Souverain, faisant observer que la communauté marocaine à l’étranger est notoirement connue pour les profils de classe mondiale qu’elle compte dans différentes filières : scientifiques, économiques, politiques, culturelles, sportives et autres.

« Ces ressources sont un motif de fierté pour le Maroc et pour tous les Marocains », a-t-il affirmé.

Mettant en exergue les efforts considérables déployés par l’Etat afin de garantir un bon accueil aux Marocains du monde, le Souverain a estimé que ce « dispositif demeure insuffisant ».

« En effet, bon nombre d’entre eux, hélas, se heurtent encore à plusieurs écueils pour régler leurs affaires administratives ou pour lancer leurs projets. Il convient par conséquent de remédier à cet état de fait », a constaté le Roi, notant que le temps est « venu de doter cette communauté de l’encadrement nécessaire ainsi que des moyens et des conditions pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, dans l’intérêt bien compris de son pays et de son développement ».

Il a en outre rappelé que le Maroc dispose d’une communauté estimée à quelque cinq millions d’individus, auxquels s’ajoutent des centaines de milliers de juifs marocains à l’étranger, tous disséminés aux quatre coins du monde, relevant que ces Marocains du monde représentent « un cas d’exception », eu égard à la force du lien qui les unit indéfectiblement à leur patrie, leur attachement à ses symboles sacrés et leur engagement déterminé à défendre ses intérêts supérieurs, quels que puissent être les problèmes et les difficultés qu’ils affrontent.

Deux diplomates marocains dévalisés par des jeunes femmes en Colombie

Deux diplomates marocains affectés en Colombie ont été drogués et dépouillés de leurs effets personnels par deux jeunes femmes rencontrées sur Tinder, selon une source diplomatique marocaine.Les deux membres de l’ambassade du Maroc – un conseiller et un comptable – ont été rappelés à Rabat où ils devront comparaitre devant un conseil de discipline pour avoir nui à l’image du ministère, ajoute-t-on de même source.

Ils sont susceptibles d’être démis définitivement de leurs fonctions.

Une enquête a par ailleurs été ouverte pour décider d’éventuelles procédures judiciaires à leur encontre.

Une télévision locale de Bogota, City TV, citant un chef de la police, a rapporté jeudi que des diplomates marocains avaient été dépouillés de leurs portables et d’une tablette après avoir été drogués par deux jeunes femmes.

Selon Farida Loudaya, ambassadrice du Royaume en Colombie, les faits remontent au lundi 15 août, jour où ils ont fait la connaissance de deux jeunes filles sur une application de rencontres. Rendez-vous est pris séance tenante pour un dîner et la rencontre a bien lieu.

«C’était censé être un dîner des plus ordinaires. Mais dès leur sortie du restaurant, les deux diplomates ont eu une sensation de vertige, alors qu’ils n’avaient même pas pris d’alcool », confie Farida Loudaya au site électronique marocain le360. Ce sont « de jeunes hommes extrêmement professionnels et aux bonnes mœurs, mais qui se sont fait avoir, par manque de vigilance», a-t-elle regretté.

Les deux filles, prétextant aider les deux jeunes diplomates, proposent de les raccompagner et appellent un taxi dans ce sens. A leur arrivée au domicile de l’un d’entre eux, les deux diplomates perdent totalement connaissance. A leur réveil, ils découvrent qu’ils ont été dépouillés, tant de l’argent qu’ils avaient sur eux que deux portables et d’une tablette.

Ils ont par la suite dû être hospitalisés, et c’est à partir de ce moment que l’affaire a éclaté au grand jour, à travers la chaîne de télévision locale Citytv.

« Contrairement à ce qui a pu circuler, l’affaire n’a pas dépassé le stade d’un simple fait divers qui est loin, très loin, d’avoir fait la une des journaux, et seule cette chaîne en a parlé », précise la diplomate marocaine. Disparues dans la nature, les deux femmes sont activement recherchées par la police colombienne.

Un haut gradé de la police, cité par la presse locale, a précisé qu’il existe des «pistes clés» qui permettront de localiser les deux voleuses. La police scientifique colombienne a par ailleurs investi l’appartement où se sont déroulés les faits, à la recherche d’indices. Et selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes ont été étourdies à l’aide d’une « espèce de somnifère ».

« Malheureusement, ce genre de pratique est courant en Colombie, notamment dans les grandes villes comme Bogota, Medellin ou Cartagena. Et les principales proies sont les étrangers. D’ailleurs, ce n’est pas du tout parce qu’ils sont diplomates, mais des étrangers, que les deux Marocains ont été pris pour cibles», a-t-elle précisé.

A leur sortie d’hôpital, les deux fonctionnaires ont été rappelés immédiatement au Maroc. Ils ont été soumis à un conseil disciplinaire et une enquête a été ouverte à leur encontre par l’inspection générale du ministère des Affaires étrangères. Si aucune décision n’a pour l’heure été prise, ils risquent gros: le licenciement et la fin pure et simple de leur carrière diplomatique.

«Au ministère, c’est tolérance zéro pour ce genre d’incidents. L’exemplarité n’est pas négociable. Victimes ou non, les membres de nos ambassades à l’étranger se doivent d’être au-dessus de tout soupçon», résume l’ambassadrice.

La fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cet événement, que le peuple marocain va célébrer dimanche, met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Il s’agit d’un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et épanouie, relève le journal.

Si, durant les dernières années, la courbe d’évolution des conditions de vie de cette partie de la population a été ralentie par les différentes crises mondiales, le Royaume, grâce à la vision avant-gardiste du Souverain, tourne une nouvelle page, porteuse d’espoir, constate-t-il.

Même son de cloche chez +Aujourd’hui Le Maroc+, qui estime que depuis des années, le pays, sous une impulsion royale, multiplie les initiatives et les actions en faveur de la jeunesse, afin de permettre aux jeunes femmes et hommes de vivre pleinement leur jeunesse, mais également et surtout de s’inscrire dans la nouvelle dynamique connue par le pays à différents égards.

La publication estime toutefois « souhaitable » que toutes les composantes de la société et à leur tête les jeunes puissent jouer un rôle déterminant pour relever les défis posés.

Car, aujourd’hui, le Royaume veut devenir un pays émergent et une locomotive dans la région et le continent, mais ces ambitions nécessitent beaucoup d’efforts et imposent l’implication de tous, principalement les jeunes, explique-t-il.

+L’Economiste+ écrit que les jeunes, censés participer activement au développement du pays, sombrent dans l’inactivité. Leur chômage est “l’un des visages les plus rebutants de notre modèle de développement”.

“La place des jeunes révèle très clairement comment la société se conçoit elle-même. Ils sont perçus comme une aubaine quand elle se veut en mouvement. Mais lorsqu’elle reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques, ils sont exclus et marginalisés”, explique le quotidien.

Ces jeunes “ne doivent plus être perçus comme un problème à régler mais comme une solution. Celle qui doit être au cœur de notre projet de société”, soutient-il.

Le Maroc se félicite de la décision du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

Le Maroc se félicite de la décision de la République du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd » – prise il y a un an, et de soutenir l’intégrité territoriale du Royaume et son initiative d’autonomie, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette décision intervient suite à l’entretien téléphonique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu avec son homologue péruvien, Miguel Ángel Rodríguez Mackay.

Le Royaume apprécie et salue cette décision de la République du Pérou, qui ouvre une nouvelle page dans les relations avec ce pays ami. Elle permettra l’approfondissement de la concertation politique et le renforcement de la coopération sectorielle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des fertilisants.

Dans ce cadre, des actions concrètes seront menées très rapidement, souligne le communiqué. Grace aux actions menées au cours des dernières années, de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de l’entité fantoche, rappelle-t-on.

Ainsi, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84% ne reconnaissent pas la pseudo « rasd », soit les deux tiers des pays africains, 68% des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, 96% des pays asiatiques et 100% des pays européens et nord-américains, conclut le ministère.

Maroc: Ammouta, nouvel entraineur du Wydad de Casablanca

Le Wydad de Casablanca a désigné Houcine Ammouta, en tant que nouvel entraineur du club de football, champion en titre du Maroc et d’Afrique.Le contrat avec Ammouta a été conclu une fois fixés l’ensemble des objectifs, « notamment le maintien du leadership sur les échelles nationale et continentale », précise jeudi un communiqué du club casablancais .

Ammouta avait déjà présidé aux destinées de l’équipe A durant une saison couronnée par les titres de la Ligue des champions et du championnat national, rappelle-t-on.

Le nouvel entraîneur sera officiellement présenté lors d’une conférence de presse, dans les jours à venir, fait-on savoir.

Migration, investissement et accidents de la route au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».

La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.

Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.

Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.

En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.

Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.

Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.