Tchad : interdiction de la manifestation du parti politique ‘’Altakhadoum’’

Le ministère de la Sécurité a interdit ce jour la marche pacifique du parti politique ‘’Altakhadoum’’ prévue le 20 octobre 2022.

La marche ou Manifestation dite Pacifique du Parti Politique ‘’Altakhadoum’’ ainsi que de certaines Organisations de la Société Civile, prévue le jeudi 20 Octobre 2022 est strictement interdite. C’est une décision du ministre  de la Sécurité publique et de l’Immigration, Daoud Yaya Brahim.

Le motif évoqué est : « le non-respect du délai légal de dépôt qui est de cinq (05) jours francs, conformément au Décret N° 193/INT-SÛR du 06 Novembre 1962, portant Règlementation des Manifestations sur la Voie Publique ainsi que le Communiqué N° 041/PCMT/PMT/MSPI/DGM/2021 du 07 Mai 2021, portant Autorisation des Marches et Manifestations Publiques. »

D’après le président du parti, Seffadine Mahamat Adoum cette marche vise à lutter : « contre la dévolution dynastique tant décriée par le peuple Tchadien soucieux de l’avenir du pays ainsi que par la communauté internationale. » La démarche a été introduite le 17 octobre dernier.

Tchad : Wakit Tamma maintient sa marche malgré l’interdiction ministérielle

La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a décidé de maintenir son ordre de marche de ce mercredi 21 septembre 2022, malgré l’arrêté du ministre de la Sécurité publique.

Par un arrêté signé le 20 septembre 2022, le ministre de la Sécurité Publique, Idriss Dokony Adiker interdit la marche pacifique de « quelques organisations de la société civile » prévue pour ce mercredi 21 et le samedi 24 septembre 2022 au motif qu’il n’a reçu de demande de marche ou de manifestation publique . L’arrêté de préciser qu’en cas de non-respect de ces termes, « les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions de la République de tout ce qui adviendra. »

Pour la plateforme, la décision ministérielle est une comédie : «Que cette comédie du ministère de la Sécurité publique ne vous décourage pas, chers tchadiens. Il est vraiment temps pour nous de prouver aux yeux du monde entier que le pouvoir est au peuple.» Peut-on lire sur la page Facebook de Wakit Tamma « Il n’y a rien à attendre de ce système. Tous les tchadiens sont appelés à sortir massivement demain dès 7 heures à la Place de la nation pour lutter contre le régime qui n’a de respect pour personne.»

Ainsi la coordination des actions citoyennes invite le peuple à : «braver la peur pour faire valoir ses droits et libertés fondamentaux qui leurs sont garantis par les textes de la République. N’admettons pas qu’ils soient bafoués par ce groupe de militaires au pouvoir. N’acceptons pas d’être esclaves dans notre propre pays en obligeant le pouvoir à respecter et écouter le peuple. En effet, il ne peut jamais y avoir du pouvoir sans l’existence du peuple. »

 

Tchad : la marche du Syndicat national des enseignants communautaires interdite

Un arrêté du ministre de la Sécurité public du 23 août 2022, interdit la marche pacifique du Syndicat national des enseignants communautaires, prévue jeudi 25 août 2022.

La marche dite pacifique de l’Union des Syndicats du Tchad et le Syndicat National des Enseignants Communautaires et Contractuels du Tchad prévue pour jeudi 25 août n’aura pas lieu. Elle a été interdite par le ministre en charge de la sécurité.

D’après le membre du gouvernement, la demande n’a pas respecté le délai légal de dépôt qui est de cinq (5) jours francs au minimum, portant autorisation des marches et manifestations publiques. L’arrêté indique que, la demande a été déposée au Cabinet du Ministère juste ce 22 août 2022.

Par ailleurs, l’UST, à l’issue d’une assemblée générale annonce un préavis de grève de six jours. L’union demande, la suspension de 30% d’impôts des travailleurs du secteur privé et de les aligner au même pourcentage que ces du secteur public. Egalement une augmentation de salaire de 50% à tous les agents des secteurs public et privé pour faire face à la situation sociale.

Tchad : en raison de la deuxième série du baccalauréat, les marches du 4 septembre reportées

Les marches pacifiques prévues les 04 et 05 septembre par la plateforme Wakit Tamma et d’autres organisation de revendication ont été interdites par le ministre en charge de la sécurité publique

 

Dans un communiqué de presse rendu public, ce mercredi 1er septembre 2021, le ministre de Sécurité Publique et de l’immigration, Souleyman Abakar Adam interdit les marches pacifiques prévues le weekend prochain. Il invite les organisations de la société civile et les partis politiques qui ont déposé des demandes d’autorisation de marche de manifestation à attendre une date ultérieure.

«  Les Forces de l’Ordre seront mobilisées pour l’organisation de la 2ème Session du Baccalauréat », annonce le ministre en charge de la sécurité.

Par conséquent les entités concernées sont priées de bien vouloir s’approcher du Secrétariat Général du Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration, pour de nouvelles programmations.

L’acte 3, de la marche du peuple de la plateforme Wakit Tamma annoncé pour le 04 septembre 2021est ainsi interdite jusqu’à nouvel ordre.

Tchad : marche à N’Djamena contre les violences faites aux femmes

Les femmes de N’Djamena ont manifesté ce lundi 21 juin 2021 pour extérioriser leur mécontentement contre les traitements humiliants violences faites à leurs égards. Elles réclament plus de protection et de respect

 

La marche pacifique des femmes de la capitale a été initiée par le Consortium des associations féminines au Tchad. Les manifestantes sont parties du Palais de justice de N’Djamena, jusqu’au Palais du 15 janvier. Elles tenaient des sifflets et des pancartes sur lesquelles étaient mentionnées : « justice pour les femmes violées et violentées ; je suis une femme pas un objet ; je veux aussi une loi pour ma défense, briser le silence, respect à mon vagin, quel plaisir tu trouves en me violant ». Ces dames qui souffraient longtemps dans leur chair ont décidé présenter la situation publiquement.

Les femmes tchadiennes demandent au gouvernement de : « créer une unité spéciale de gestion des cas des violences faites aux femmes et impliquer des organisations de la société civile. Assurer une répression rigoureuse et conforme aux textes contre les auteurs des violences faites aux femmes. Un état de lieux des dossiers relatives aux cas violences faites aux femmes ; une subordination effective des normes infra-législatives et de rendre la justice accessible aux victimes des violences. »

Les cas de violences faites aux femmes sont légion depuis des lustres. Des mesures répressives ne sont pas souvent appliquées aux auteurs des violences, car pour la plupart : « intouchables ou fils des intouchables ». Les femmes abusées sont parfois contraintes au silence et à toute sorte de menace et de chantage. Viols, atteintes physique, meurtres et justice pour les victimes sont les mobiles ont conduit à cette marche de N’Djamena. Quelques hommes ont également accompagné les femmes ce jour.

Tchad : marche pacifique de la plateforme Vision nouvelle

La marche pacifique de la plateforme Vision Nouvelle a effectivement lieu ce 12 mai 2021 à N’Djamena. Les marcheurs vont du rond-point Hamana pour le Palais du 15 janvier

Cette marche dite pacifique a été autorisée par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam dans un arrêté du 10 mai dernier. Dans sa note, le membre du gouvernement a mis en garde les organisateurs contre d’éventuels dégâts qui pourraient subvenir. Il a été précisé qu’en cas de casses, de vols, d’effraction de toute infraction ou débordements : « l’Association organisatrice sera tenue pour responsable devant les juridictions compétentes ».

A cet effet, des forces de l’ordre ont été mis à disposition pour encadrer la marche. Près de 200 personnes sont sorties avec des pancartes et banderoles estampillés : « oui à la concorde ; non à la guerre, oui au dialogue social, oui pour la paix ».

La plateforme « Vision Nouvelle » laisse entrevoir qu’elle est un regroupement de 42 partis politiques de l’opposition (G42) et de 133 organisations de la société civile et de droit de l’Homme.

Il est à préciser que cette marche n’est pas appréciée du mouvement de revendication « Wakit Tama » qui estime que la plateforme « Vision nouvelle » soutient le Conseil militaire de transition.

Tchad : Saleh Kebzabo condamne les manœuvres du gouvernement pour interdire sa marche

Le président de l’Union pour le développement et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo a précisé dans un communiqué ce 24 août qu’il ne renoncera pas à sa marche pacifique pour dénoncer les enlèvements contre rançon dans la province du Mayo Kebbi Est.

« Nous irons au contact des populations comme prévu », peut-on lire sur sa page Facebook le 22 août dernier. Il est revenu dessus ce jour à travers un communiqué dans lequel il fait savoir que le gouvernement a lâchement décidé d’interdire les marches que l’UNDR comptait organiser, pourtant dans le respect des lois et mesures officielles. L’UNDR a également dénoncé les « façons arrogantes » d’interdire toute sorte d’expression populaire et met en garde le gouvernement contre une explosion sociale difficile à maitriser.

Le parti politique d’opposition souligne qu’il est contre l’enlèvement des citoyens contre rançon dans le Mayo-Kebbi Est. Laquelle situation est récurrente depuis quelques années sans qu’une solution ne soit trouvée par les autorités en charge de la sécurité. De plus, le communiqué fait état de suspicion de complicité des forces de l’ordre. Il souligne qu’environ 50 millions de FCFA ont été extorqués à la population de ladite province cette année. A cela s’ajoute, les cas de pertes en vies humaines et des traumatismes causés à la population.

La marche pour la paix et la sécurité de l’UNDR fait savoir Saleh Kebzabo doit être organisée à Fianga, Pala, Lagon et Léré. Dans le communiqué, il s’interroge sur la crainte du ministre de l’intérieur, auteur de l’interdiction « sans raison » de la « marche symbolique pour demander plus de sécurité et de paix ».

L’UNDR estime que cette marche, au lieu d’être interdite, devrait être encadrée par les forces de l’ordre.