Tchad : les populations de Lamé manifestent pour dénoncer l’insécurité

Pour exprimer leur mécontentement contre les enlèvements récurrents dans la sous-préfecture de Lamé, les habitants de cette localité ont manifesté le 04 avril 2023.

La marche initiée par les cadres de la sous-préfecture de Lamé, dans la province du Mayo-Kebbi Ouest a vu la participation de plusieurs personnes de couches sociales différentes. La procession s’est soldée à la sous-préfecture de la circonscription. Les manifestants tenaient entre les mains des papiers sur lesquels sont mentionnés les noms des personnes enlevées.

A la sous-préfecture, une motion spéciale a été lue par une des manifestantes avant d’être déposée au sein de l’institution.

Les habitants de Lamé exigent, la fermeture du parc Sena-oura, la fermeture de l’exploitation anarchique de l’or de Yapala, le départ des ‘’Bogo-bogo’’, la fin du paiement des rançons aux ravisseurs, la libération immédiate et sans condition de tous les otages et le départ de toutes les autorités administratives et militaires inefficaces et ayant passé plus de 2 ans dans la localité.

Il est à préciser que la sous-préfecture de Lamé est une circonscription lourdement affectée par le phénomène d’enlèvement contre rançons.

Tchad : le PRET se joint à la marche pacifique du mardi 27 avril prochain

Le Parti pour le rassemblement et l’équité (PRET) invite ses militants et sympathisants à regagner les rangs de la marche du mardi 27 avril pour s’opposer à une transition militaire au Tchad

Dans un communiqué publié ce lundi 26 avril 2021, la formation politique, le Parti pour le rassemblement et l’équité (PRET) s’est montré favorable à la marche visant à s’opposer contre une transition militaire au Tchad.

Le secrétaire national à l’information et porte-parole du PRET, Armand Dobsoumouna Doumngoul, explique que cette volonté est motivée par le fait que, le parti ait constaté que : « la majorité des Tchadiens est pour le dialogue inclusif, seul moyen d’apporter une paix véritable au Tchad, que cette aspiration du peuple a été malheureusement mis à mal par la dictature de la junte au pouvoir qui opte clairement pour la guerre et ce, avec la bénédiction de la France ». Le PRET affirme avoir tiré les conséquences de cette situation.

C’est pourquoi le parti soutient : « toutes initiatives citoyennes tendant à contraindre les autorités à ramener l’ordre constitutionnel »

En vue de la manifestation de demain, le PRET appelle : « tous ses militants et sympathisants et le peuple tchadien dans son ensemble à la marche pacifique mardi du 27/04/ 2021 à N’Djamena et dénonce une fois encore, l’ingérence de la France dans les affaires internes du Tchad ».

Tchad : un enfant meurt après avoir inhalé du gaz lacrymogène

Il est la victime d’un affrontement qui a eu lieu au quartier Djatinié le 29 février 2020.

Moukhtar Idriss Abdelnaim, était seulement âgé de 2 ans mais il ne célébrera plus d’anniversaire puisqu’il a été enterré ce mercredi 04 mars à Abéché. Il serait mort asphyxié, après avoir inhalé du gaz lacrymogène.

Il est une victime de la manifestation qui a éclaté le 29 février dernier au quartier Djatinié. Ce samedi du 29 février, une affaire d’expropriation de la famille Ourada d’un domicile privé s’est terminée par des affrontements violentes.

Le bilan fait état d’un mort (l’enfant de 2 ans) et 3 membres de la famille Ourada, inarcérés à la gendarmerie, puis libérés le lendemain de l’incident.

Tchad : mouvement d’humeur à l’école normale supérieure de N’Djamena

Tôt dans la matinée de ce 24 septembre, les élèves de l’ENS sont descendus dans la rue pour protester contre le dépôt des ordures autour des bâtiments de ladite école.

Ce mardi 24 septembre 2019, l’entrée de la radio nationale est assaillie par les élèves de l’école normale supérieure de N’Djamena. Autre lieu qui a été le théâtre des manifestions de ces apprenants l’avenue Goukouni Weddeye. Le motif de cette manifestation est le dépôt des ordures et déchets par le service de la Mairie aux alentours de leur école.

Les étudiants, demandent le retrait immédiat des éléments de la police à l’entrée des amphithéâtres. Pour se faire entendre, les élèves de l’ENS ont pris une quantité de ces déchets pour mettre devant la Radio nationale tchadienne (RNT) et aussi sur l’avenue Goukouni Weddeye. Les manifestants ont brulé ces déchets empêchant ainsi la libre circulation sur ces axes.

En riposte, les éléments des commissariats de la police du 2e et 4e arrondissement sont intervenus violemment. Plusieurs arrestations ont été enregistrées.

Tchad : les artistes soutiennent les victimes du régime de Hissein Habré

Un groupe d’artistes ont manifesté leur soutien ce matin aux victimes de l’ancien président Hissein Habré devant le siège de l’association desdites victimes.

Dès 6 heures, un groupe d’artistes tchadiens et quelques activistes de la société civile ont pris d’assaut l’avenue Pascal Yoadoumnadji, précisément devant le siège de l’association des victimes du régime de Hissein Habré. Sifflets à la bouche, pancartes et casseroles à la main, les artistes se sont mis à la place des victimes pour manifester leur solidarité.

« Pour moi, je manifeste en tant qu’un citoyen concerné et artiste engagé. Il faut une participation de tout un chacun pour que le gouvernement puisse entendre. Le Tchadien a besoin d’une grande sensibilisation pour connaître ses problèmes. On est fer de lance de la nation donc  il faut qu’on participe à la chose du pays », a soufflé l’artiste N2A Teguil.

Cette manifestation de soutien des artistes aux victimes du régime Habré va se poursuivre jusqu’au soir du 19 juillet. S’il faut le souligner, depuis un certain temps, les victimes réclament l’exécution de la justice sur la réparation en manifestant tous les jours devant leur siège.

Tchad : des étudiants manifestent pour revendiquer le paiement de la bourse

En effet, ces jeunes réclament le paiement de trois ans d’arriérés de bourse qu’ils n’auraient jamais reçu.

La manifestation se fait ressentir depuis cette matinée devant le ministère de la Santé, dans le 8ème arrondissement de la capitale.

Ces dizaines d’étudiants de l’Ecole Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) manifestent à cause de la non-perception de leur bourse.

Tchad : une manifestation d’étudiants réprimée

Des manifestions ont été observées dans tous les universités d’Etat ce lundi 22 octobre.

 

La police tchadienne a dispersé à coup de gaz lacrymogène des étudiants qui manifestaient pour réclamer le paiement de leurs bourses datant de 2016 et de l’amélioration de leurs conditions d’études.

Des manifestations étudiantes ont été dispersées à coups de gaz lacrymogène à N’Djamena lundi par les forces de sécurités tchadiennes, déployées massivement autour des universités.

Ils protestaient contre l’absence de bus de transport de circulation et la fermeture de tous les restaurants dans les différentes facultés de l’université de N’Djamena , d’après les médias locaux , mais aussi pour le versement d’une bourse ( 30000 F) datant de 2016 supprimée pour la construction de sus-cités dans les universités.

« Nous réclamons la mise en place effective des œuvres universitaires telles que le restaurant universitaire, le centre de santé, la bibliothèque, le service des bus ou encore le laboratoire », a indiqué le secrétaire général national de l’UNET. Le porte-parole de la police a annoncé avoir arrêté brièvement deux étudiants.

Frappé par la chute du prix du baril, le Tchad connaît une crise financière et pour y faire face a mis en place des mesures d’austérité depuis 2016, qui ont provoqué notamment une grève au sein de l’administration.

C’est depuis la fin du mois de septembre que les étudiants ont commencé à manifester leur mécontentement. « Les universités fonctionnent, sur le plan national, sans restaurant, sans bus, ni bibliothèque, ni laboratoire. Rien ne fonctionne. Depuis la reprise des cours, on constate qu’il y a que deux ou trois bus qui circulent alors que sur le plan national, nous avons au moins une trentaine de bus. L’université de N’Djamena a 22 bus. Mais jusque-là, il y a seulement quatre ou cinq bus qui circulent. Nous revendiquons aussi les bourses d’équipement de l’année 2015-2016 qui, jusque-là, restent impayées. Maintenant, les étudiants sont dans la rue, c’est pour dire que les cours sont suspendus jusqu’à la satisfaction totale », prévenait Frédéric Raïkina Béaloum, le secrétaire général de l’union nationale des étudiants tchadiens.