Tchad : un mandat d’arrêt international contre l’opposant Succès Masra

Un document signé du procureur général, Mahamat Elhadj Baba Nana, émettant un mandat d’arrêt international contre le président du parti Les Transformateurs circule depuis quelques jours.

D’après le mandat d’arrêt émis par les autorités judiciaires de N’Djaména, les charges qui pèsent contre Succès Masra sont entre autre : « tentatives d’atteinte à l’ordre constitutionnel, atteinte à l’autorité de l’Etat, incitation à la haine et à un soulèvement insurrectionnel, atteinte à l’intégration du territoire national, atteinte contre les institutions de l’Etat.»

Mahamat Elhadj Baba Nana  indique que, l’opposant  Masra Succès « a demandé aux frères du sud de s’armer contre l’Etat tchadien en employant plusieurs fois les termes, aux armes citoyens.»

La seule réaction de Succès Masra depuis le rebondissement de cette affaire est : « L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien. Et mon Peuple est ma boussole, je ne perdrai jamais avec lui comme repère.»

De son côté, le gouvernement tchadien n’a encore fait aucune communication.

Il est important de préciser que ce document est rendu public, à quelques jours du retour annoncé du président des Transformateurs au Tchad. Beaucoup d’observateurs sont désormais dubitatifs sur le retour de Succès Masra au bercail le 18 octobre prochain.

Tchad : un mandat d’arrêt international lancé contre le leader du FACT, groupe rebelle

Le président Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), Mahamat Mahdi Ali, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice tchadienne.

Le procureur général près le tribunal de Grande Instance de N’Djaména, Mahamat El-Hadj Baba Nana, à travers une communication du 22 mars 2023, informe qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre Mahamat Mahdi Ali. Son mouvement rebelle est impliqué dans les affrontements qui ont causé la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno.

Avant l’émission du mandat d’arrêt internationale, Mahamat Mahdi Ali et plus de 400 rebelles du FACT, sont reconnus coupables crimes d’enrôlement des enfants mineurs dans les groupes armés, acte de terrorisme, mercenariat, atteinte à la vie du chef de l’Etat et atteinte à la sécurité du territoire national, par chambre criminelle. Ils sont condamnés à la prison à vie vie et sommés de payer 20 milliards des Francs CFA de dommages et intérêts à l’État et un milliard aux ayants droits du défunt Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno.