Le franco-tchadien Mahamat Saleh Haroun remporte le prix Jean-Cormier 2023

L’ambassade de France au Tchad félicite Mahamat Saleh Haroun. Le franco-tchadien a remporté le  prix Jean-Cormier 2023 pour « Les culs-reptiles. »

Mahamat Saleh Haroun devient le premier lauréat de ce prix qui récompense les auteurs francophones qui construisent des ponts entre la littérature et le sport. Le réalisateur, documentariste et écrivain franco-tchadien a publié cet ouvrage « Les culs-reptiles. » en janvier 2022. Et en janvier 2023, un an après, il reçoit le Prix Jean-Cormier qui récompense le meilleur livre francophone sur le sport.

Le Prix Jean-Cormier est un prix littéraire international. Il récompense chaque année le meilleur livre (fiction et non-fiction) de sport francophone.

Le lauréat, Mahamat Saleh Haroun est né en 1961 dans la ville d’Abéché, au nord du Tchad. Pays dans lequel il a été ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat du Tchad durant un an.

Son premier roman, Djibril ou les ombres portées, est publié en 2017 chez Gallimard.

Festival de Cannes 2021 : le film « Lingui » du tchadien Mahamat-Saleh Haroun en lice

Le film « Lingui » du réalisateur tchadien, Mahamat-Saleh Haroun a été retenu pour la 74ème édition du Festival de Cannes prévu du 06 au 17 juillet 2021. L’information a été donnée le jeudi 03 juin 2021, par le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.

 

Le réalisateur Mahamat-Saleh Haroun est de nouveau attendu au Festival de Cannes après son sacre de 2010. Cette fois, il présentera son film « Lingui ». Le long métrage sorti en 2020 a été retenu parmi les 24 films en lice pour la Palme d’Or et la sélection officielle du 74e Festival. Le cinéaste tchadien est un habitué de la scène, en 2010 il a gagné la palme avec son film « Un homme qui crie »

« Lingui », est un film qui raconte le combat d’Amina, une mère prête à tout pour protéger sa fille Maria enceinte à seulement l’âge de 15 ans. Elle veut avorter, or l’environnement dans lequel elle vit est hostile à ce genre de pratique. L’avortement est également condamné par la loi et la religion dans le pays. La vie d’Amina se complique davantage avec la grosse précoce de sa fille et les contraintes sociétales et religieuses.

Le film est porté par l’actrice Achouackh Abakar. Le réalisateur tchadien promet une histoire bouleversante.