Tchad : les militants FPR demandent la libération de leur Leader

Le secrétaire général dudit mouvement, Ibrahim Moussa a dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, a plaidé pour la sortie de prison de Baba Ladé.

Les militants du FPR, représentés par leur secrétaire général, Ibrahim Moussa, plaide par le biais d’une lettre ouverte, adressée au président Déby, la libération du leader de leur mouvement politique Mahamat Abdelkadre, plus connu sous le nom de Baba Ladé.

En effet, Baba Ladé a fini de purger sa peine d’emprisonnement depuis le 5 janvier 2020 et pourtant, il est à ce jour toujours écroué à la maison d’arrêt de Moussoro, dans le Barh El-Ghazal. Le secrétaire général du FPR rappelant au président de la République qui incarne et est le garant des lois et libertés du peuple tchadien, Baba Ladé est rentré dans la légalité depuis 2012 et ce, par sa politique de main tendue.

Baba Ladé est aujourd’hui « victime d’erreurs des inconséquences des autres », c’est pourquoi les militants du FPR en sollicitent la grâce présidentielle. Il faut retenir que le président est le premier magistrat, garant d’une justice juste, indépendante et libre. La décision lui revient.

Baba Ladé entame une grève de la faim

L’ancien rebelle tchadien a entamé une grève de la faim pour exiger sa libération de prison.

L’ancien rebelle tchadien, Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé, condamné par la justice en décembre 2018 à huit ans de prison, a entamé jeudi une grève de la faim pour exiger sa libération, affirmant que sa peine a pris fin depuis le 5 janvier 2020.Dans une lettre adressée au régisseur de la maison d’arrêt de Moussoro, à environ 300 kilomètres de la capitale N’Djaména, Abdelkader Baba Ladé, condamné pour assassinat, viol, vol à main armée, incendie volontaire et association de malfaiteurs, informe qu’« il va se priver de manger et de boire pour protester contre sa détention ».

« Mahamat Abdelkader devrait bénéficier d’une remise de peine collective. Et sur ce, il devrait être libéré le 5 janvier 2020 », a relevé son avocat, Alain Kagonbé.

L’ancien rebelle Baba Ladé, tout en qualifiant sa condamnation à la base illégale, estime qu’elle a expiré depuis un mois, faisant ainsi allusion à la remise de peine collective accordée chaque année par le chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an.

A N’Djaména, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont aussi appelé les autorités judiciaires à libérer Bada Ladé qui, selon elles, a déjà purgé sa peine.

Tchad : des voix s’élèvent pour la libération de Baradine Berdei Targuio

Le CNRD demande dénoncé le « non-respect des lois nationales et internationales, de la liberté d’opinion et des droits les plus élémentaires par le gouvernement du Tchad. ».

Le secrétaire national chargé de la communication et des nouvelles technologies de l’information, et porte-parole du CNRD, Dr. Abdelsalam Kadjangaba, a exprimé mardi sa vive préoccupation après l’arrestation fin janvier de Baradine Berdei Targuio, président de l’Organisation Tchadienne des Droits Humains (OTDH). Il a dénoncé le « non-respect des lois nationales et internationales, de la liberté d’opinion et des droits les plus élémentaires par le gouvernement du Tchad. »

Le CNRD « demande sa libération immédiate et rappelle que les arrestations des militants de droits de l’homme, la traque des activistes de la société civile et des membres de l’opposition politique, la suspension des journaux et radios privés ne résolvent pas le problème de fond de notre pays qui reste la mal gouvernance. »

Il explique « qu’après avoir assisté au sommet du G5 Sahel qui a eu lieu le 13 janvier 2020 à Pau dans le sud-ouest de la France, le président Idriss Déby a prolongé son séjour à Paris pour, semble-il, un contrôle médical. L’absence de communication officielle sur l’état de santé du président a alimenté les rumeurs les plus folles sur la toile et a semé la panique au sommet de l’État. Ainsi, M.Baradine Berdei Targuio a été arrêté manu militari pour avoir évoqué la santé du président sur les réseaux sociaux. Il est détenu dans les locaux de l’agence nationale pour la sécurité (ANS) depuis le 24 janvier 2020. ».

Le CNRD « lance un appel au Haut-Commissariat des Nations-unies aux Droits de l’Homme (HCDH), à Amnesty international ainsi qu’à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour rappeler le gouvernement tchadien à l’ordre afin de respecter ses engagements internationaux. ».

Il appelle « le pouvoir tchadien et ses soutiens extérieurs (à) se résoudre à accepter l’urgence d’organiser des assises nationales réunissant toute la classe politique et les acteurs de la société civile pour mener une transition pacifique afin d’éviter le pire que nous craignons. ».

Au mois de décembre dernier, un autre acteur des droits de l’homme, Mahamat Nour Ahmed Ibedou, secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits de l’Homme (CTDDH), a été arrêté et placé en détention pendant plus d’un mois sans motif sérieux.

Tchad : 15 prisonniers tchadiens libérés en Guinée Équatoriale

Ces ressortissants tchadiens avaient été arrêtés depuis plus d’un mois lors d’un contrôle de document de séjour.

Ils ont été libérés, les quinze (15) tchadiens qui avaient été arrêtés en Guinée équatoriale, dans le cadre d’une vérification de leurs documents de séjour. L’annonce de leur libération a été faite par le ministère tchadien des Affaires Étrangères. Le ministère précise que ces ressortissants du Tchad sont libres depuis samedi 23 novembre dernier 2019.

« Cette libération est l’aboutissement des démarches diplomatiques entreprises au haut niveau au lendemain de leur arrestation », explique le ministère.

Le ministère a tout de même exhorté tous les tchadiens vivants à l’étranger à régulariser leur situation dans ces différents pays d’accueil.