Une délégation du Tchad va à la rencontre des politico-militaires au Qatar

L’équipe est conduite par le le ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene. Elle est déjà à Doha au Qatar pour rencontrer les politico-militaires, dans le cadre du dialogue national inclusif.

Les préparatifs du dialogue national inclusif se préparent sur tous les plans, au Tchad comme dans la diaspora. Ledit dialogue annoncé pour le 15 février 2022, devraient connaitre la participation de tous ses fils. Pour écrire ensembles, l’avenir du pays. C’est dans cette lancée qu’une délégation a été déployée au Qatar.

Le chargé de communication du Comité technique spécial (CTS), Mahamat Allamine Bourma Treye, fait savoir dans un communique que, la mission est déjà sur place. Pour : « discuter au cours de cette mission avec les responsables qataris des modalités pratiques de l’organisation du pré-dialogue avec les politico-militaires. » La délégation est conduite par le chef de la diplomatie tchadienne, Chérif Mahamat Zene.

Pour le chargé de communication du CTS, Doha doit être le lieu d’un grand rendez-vous où les fils du Tchad entameront les négociations pour enterrer définitivement le spectre de la guerre et convenir pour une participation massive des politico-militaires au dialogue national inclusif.

Mahamat Allamine Bourma une autre délégation se trouve à Kahartoum pour les mêmes objectifs. Celle-ci a d’ores-et-déjà eu une séance de travail avec les politico-armés.   « Au cours de cette séance, il a été question des dispositions à prendre pour permettre à nos frères de participer à la rencontre de Doha », fait-il savoir.

Les rebelles centrafricains détenus au Tchad : leurs avocats refusent leur extradition

Ils ont été arrêtés il y a dix jours alors qu’il venait de traverser la frontière entre la Centrafrique et le Tchad.

Les autorités tchadiennes ne doivent pas extrader Abdoulaye Miskine et ses compagnons. C’est ce que disent les avocats du président du Front démocratique du peuple centrafricain, un mouvement rebelle signataire des accords de Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les mouvements rebelles. Lui et ses compagnons ont été arrêtés il y a dix jours alors qu’il venait de traverser la frontière entre la Centrafrique et le Tchad. Pour ses avocats, ils venaient solliciter une médiation du Tchad.

Les avocats des responsables de mouvements rebelles centrafricains indiquent que ceux-ci ont traversé la frontière en direction du Tchad pour demander une médiation avec le pouvoir de Bangui au sujet de la mise en œuvre des accords de Khartoum conclus en février dernier.

Malheureusement, ils n’ont pas été écoutés mais ont plutôt été interpellés et sont depuis détenus au secret, en toute illégalité, tempête Me Maxvelt Loalngar, un de leurs avocats : « L’accord entre les pays membres de la Cemac dispose qu’au bout de 72h l’étranger détenu sur le sol de l’État devrait être remis en liberté. À l’heure où nous parlons, nous n’avons pas accès à Abdoulaye Miskine et ses compagnons de fortune. Cela fait que cette détention est arbitraire, abusive, illégale. »

Les défenseurs des rebelles centrafricains font aussi remarquer qu’en tant que signataire des accords de Khartoum, Abdoulaye Miskine et ses compagnons ne devraient pas être poursuivis par l’État centrafricain.

« Vous vous souviendrez qu’en février dernier, il y a eu un accord signé entre l’État centrafricain et 14 groupes armés. Il a été stipulé très clairement que les chefs de ces mouvements-là ne devaient pas faire l’objet de poursuites. Aujourd’hui, on nous invente de toutes pièces des infractions qui n’ont nullement existé. C’est inadmissible. »

En attendant, les responsables de la rébellion centrafricaine restent hors de portée de la justice parce que toujours détenus par les services secrets.

Diplomatie : Idriss Déby Itno effectue une courte visite à Khartoum ce jour

Le chef de l’Etat Idriss Déby est arrivé ce jeudi 04 avril 2019, à Khartoum. En effet, il séjourne dans la capitale soudanaise où il effectue une visite d’amitié et de travail de quelques heures, selon la Présidence.