Tchad : le S.G de la présidence communique sur les différentes violences sanglantes

Depuis quelques jours, le Tchad est confronté à divers conflits qui causent des dégâts et engendrent de nombreux décès. D’un côté l’incursion des rebelles et de l’autre, les conflits inter-communautaires

A cet effet, le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet a convoqué ce lundi 19 avril 2021, les membres du gouvernement, conseillers techniques et conseillers spéciaux du Président de la République pour tabler sur la situation. Notamment les affrontements armés qui opposent les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux forces de défense et de sécurité.  Egalement les violences intercommunautaires dans la province du Salamat.

Le ministre d’état, Kalzeubé Payimi Deubet a indiqué que : « la véritable raclée infligée aux terroristes par les braves soldats de l’armée nationale tchadienne, les conflits intercommunautaires dans le Salamat et la maîtrise de la communication en temps de crise sont entre autres, les principaux points développés »

Il a invité les membres du gouvernement à faire : « tourner l’administration comme il se doit et à ne pas céder aux sirènes de la désinformation. ».

S’agissant des violences intercommunautaires dans le Salamat, Kalzeubé Payimi Deubet a déclaré que le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Abakar Souleyman Adam est dans la sous-préfecture de Mouraye. Il rassure que, la situation est en passe d’être maîtrisée. « Les auteurs, co-auteurs et complices répondront de leurs actes devant la justice », a noté le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République.

Tchad : le port du masque désormais obligatoire (autorité)

Ce lundi 13 mars, le gouvernement a décidé du port obligatoire de masque grand public ou alternatif. La décision entre en vigueur à partir du 14 avril 2020.

Le communiqué est signé du ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence, président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire Kalzeube Payimi Deubet. Il est souligné dans la note : « Dans le cadre du renforcement des mesures sécuritaires et sanitaires, le gouvernement le gouvernement de la république du Tchad informe la population qu’à partir de ce jour 14 avril 2020, le port de masque grand public ou alternatif  (turban, voile et autres) est obligatoire ».

Le ministre a par ailleurs déploré le fait que certains citoyens transgressent les mesures de restrictions préalablement prescrites. Kalzeube Payimi Deubet regrette aussi que la population organise des manifestations à caractères social, notamment,  levées de corps, enterrement, les places mortuaires, sacrifices, sadakha, azouma, tontine, mariage, fathia entre autres. A travers le même communiqué, le ministre d’Etat met en garde tous les potentiels contrevenants.

Les autorités administratives, traditionnelles et les services de sécurité sont tenus de faire respecter ces prescriptions.

Covid-19 : la fermeture des aéroports prolongée au Tchad

Cette décision de prorogation concerne aussi bien les avions cargos et les vols passagers étrangers.

Le gouvernement a décidé dès le 1er avril 2020, date de la fin de la première période de fermeture des aéroports du Tchad, de proroger ladite mesure jusqu’au 10 avril 2020. L’annonce a été faite par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeube Payimi Deubet, le lundi 30 mars dernier. Selon Kalzeube Payimi Deubet, cette mesure arrive après une évaluation objective de la situation sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus dont le premier cas a été enregistré le 19 mars dernier

« Le ministère de l’Aviation civile, les entités sous tutelle dudit ministère, les Agences de voyage et les Compagnies aériennes sont tenus de respecter scrupuleusement cette mesure gouvernementale », précise le ministre d’Etat.

Tchad : Kalzeubé Payimi Deubet attend son jugement à la maison d’arrêt d’Amsinene

Kalzeubé Payimi Deubet a été placé ce mardi sous mandat de dépôt après avoir été mis en examen à l’issue d’une audition de plusieurs heures par le parquet.

C’est dans la maison d’arrêt d’Amsinene que Kalzeubé Payimi Deubet a été conduit à la Maison d’arrêt d’Amsinene, dans l’attente de son jugement. Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, toujours en exercice, avait été convoqué dimanche 1er décembre par la Police judiciaire, suite à une plainte de l’Inspection générale d’Etat. Il s’y est rendu accompagné par le directeur général de la police nationale.

Il est accusé de « complicité d’escroquerie, abus de fonction et tentative de détournement des deniers publics ». Ses avocats après son arrestation ont dénoncé  « une cabale montée » contre leur client.

Ce mardi, les juges ont estimé « que les accusations à son égard son crédibles », selon une source judiciaire. Celle-ci ajoute que le ministre s’est « expliqué calmement face aux juges ».

Tchad : une réunion pour trouver comment améliorer le climat des affaires

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a tenu mercredi 06 novembre, une réunion avec le patronat.

Les participants ont échangé sur les perspectives économiques et les conditions d’exercice des grandes entreprises au Tchad.

« Nous sommes des partenaires du gouvernement. On est là, à négocier. A chaque fois quand il y a un problème, on amène au niveau du ministre ou au niveau du gouvernement, ou plus haut. Maintenant on est au niveau du ministre d’Etat. On trouve des solutions. Il faut parler. Quand on parle, on trouve toujours des solutions. Ça fait déjà pratiquement deux ans ou trois ans qu’on est en train de parler. On est arrivés à ce niveau-là », a affirmé le président du Conseil national du patronat tchadien (CNPT), Bichara Doudoua.

Une rencontre plutôt satisfaisante pour les deux parties.

« Cette bonne entente va perdurer », a affirmé Bichara Doudoua qui a fait part du soutien total du patronat à la politique incitative du gouvernement tendant à encourager les investissements privés.

Tchad : le Comité paritaire a été installé

C’était au cours d’une cérémonie présidé par le Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet. Elle a eu lieu ce 11 janvier au Palais du 15 janvier.

 

Ils ont pour mission, l’assainissement du fichier de solde et du suivi de l’audit des diplômes des agents civils de l’Etat. Ils, ce sont les membres Comité paritaire. Ces Tchadiens issus du gouvernement et des organisations syndicales ont été installé ce matin par Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet.

Ils ont donc 45 jours pour conduire et coordonner les opérations d’assainissement des fichiers de l’ensemble des agents civils de l’Etat. « Il leur revient également la charge du suivre de l’audit des diplômes,  en collaboration avec le cabinet adjudicataire du marché dans un délai raisonnable » leur a rappelé le ministre.

« En prenant officiellement fonction, les membres du Comité paritaire savent que le temps qui leur est accordé ne laisse aucune chance au repos. Car leurs conclusions doivent proposer toutes les actions nécessaires pour mieux maitriser les effectifs et la masse salariale de l’ensemble des agents civils de l’Etat » note la présidence.

Selon le ministre Kalzeubé Payimi Deubet, cette installation prouve la volonté du gouvernement d’appliquer dans tout son contenu le protocole d’accord signé le 26 octobre 2018 avec les syndicats.

 

 

 

Tchad : 1 772 réfugiés Nigérians recensés à Ngouboua

Une nouvelle vague de réfugiés a été enregistrées ces derniers jours dans le pays, due à l’augmentation des attaques de Boko Haram.

 

La situation peu vite devenir inquiétante dans la localité de Ngouboua. En effet cette ville de la province du Lac a vu depuis le 27 décembre 2018 une vague importante de réfugiés déferler sur ses terres. Il s’agit d’environ 1 772 personnes. Celles-ci sont venues du Nigeria d’où ils fuient les attaques des éléments de la secte islamique boko haram.

Afin de prendre rapidement la situation en main, le Ministre d’Etat tchadien, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République Kalzeubé Payimi Deubet a présidé lundi dernier, une réunion qui a regroupé quelques membres du gouvernement et responsables des organisations internationales. Le dernier développement de la situation humanitaire dans la province du Lac et les mesures à prendre pour faire face ont été au centre de la rencontre.

C’est clair, la situation sur le plan humanitaire est préoccupante et nécessite une réponse de toute urgence. C’est ce que compte faire le gouvernement, de concert avec les organisations humanitaires travaillant sur le terrain. Le comité de crise mis sur pied à cette fin s’attèle à apporter une assistance idoine, confie le Ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh.

 

Santé : Tchad adopte un document sur le dispositif d’assurance

Ce texte adopté le 17 juillet dernier par les experts tchadiens du domaine de la santé, sera un guide qui les aidera à mettre en place un dispositif d’assurance-santé.

 

Le Tchad vient d’adopter son « document d’orientation du dispositif d’assurance-santé » pour mieux faire face à de multiples problèmes de santé publique que connaît sa population. Pour sa mise en œuvre, de nombreux défis épidémiologiques, financiers et humains, restent à relever.

Ce document, adopté mardi dans la capitale tchadienne par les différents chefs de départements ministériels impliqués dans le secteur et les techniciens du ministère de la Santé publique, sous la coordination technique de la Cellule interministérielle de coordination de la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (CIC-CSU), constitue un cadre de dialogue entre le gouvernement de la République du Tchad et les partenaires techniques et financiers.

Il « sera un guide, une feuille de route pour toutes les actions qui seront menées dans ce domaine, les prochaines années », a déclaré Kalzeubé Payimi Deubet, ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence.

« En adoptant la stratégie nationale de couverture santé universelle en 2015, puis le plan national stratégique pour sa mise en œuvre en 2016, le Tchad vise à atteindre une situation où toutes les populations peuvent obtenir les services de santé de qualité dont elles ont besoin, sans que le coût ne les expose à des difficultés financières, ou à renoncer de se soigner », a-t-il précisé.

La dernière enquête démographique et de santé au Tchad, réalisée en 2014 et 2015, a attesté qu’à la suite des efforts déjà fournis, les indicateurs de santé se sont nettement améliorés durant les dix dernières années. Mais beaucoup reste à faire. Le taux de mortalité maternelle est de 1 084 décès pour 100 000 naissances vivantes, une mortalité néonatale de 39 pour 1 000 et un taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié à 23%.

Au premier rang des problèmes de santé publique, il y a le paludisme, première cause de consultations et près de 40% de décès qui surviennent dans les hôpitaux et centres de santé, selon des données du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Il y a aussi la prévalence du VIH-sida, dont le taux est de 3,3%, selon l’enquête de 2015.

En plus de situation épidémiologique fragile, le Tchad fait face à une pénurie chronique de personnel de santé: en moyenne 2,74 professionnels de santé pour 10 000 habitants, selon l’enquête de 2015, alors que la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de 23 travailleurs pour autant d’habitants. Autre disparité, l’indice de disponibilité du personnel au niveau national est très faible (13%), tandis qu’il est très élevé à N’Djaména, la capitale (82%). Quant aux médecins, ils ne sont que 660 opérationnels contre 1 375 recommandés.

Pire, depuis trois ans, le Tchad est plongé dans une grave crise économique provoquée par la chute des cours du pétrole et exacerbée par un manque de diversification économique. En réponse, des mesures d’austérité ont été prises réduisant notamment les dépenses publiques, y compris dans les domaines sanitaires.

« Pour améliorer cette situation, le ministère de la Santé publique a mis en place diverses stratégies à haut niveau et à haut impact, notamment la mise en œuvre du financement basé sur le résultat dans quelques districts sanitaires pilotes, avant de passer progressivement à une échelle sur douze districts », a expliqué Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Santé publique.

« Il y a aussi la stratégie nationale de santé communautaire qui est en train d’être mise en place, pour une meilleure implication des populations, avec le recrutement planifié de 40 000 agents de santé communautaire, soit deux agents par village », a-t-il ajouté.

Tchad : 12 policiers ont été révoqués

Le décret stipulant leur sortie des rangs de la police nationale a été signé le 13 juillet dernier à N’Djamena.

 

Par un décret du ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, signé par délégation, 12 policiers sont révoqués du corps de la Police nationale. Cette révocation intervient suite à deux fiches, notamment la fiche n° 0308/PR/PM/MATSPGL/SG/DGPN/DRG/2018 du 20 juin 2018, relative à l’acte de complicité d’assassinat d’une expatriée, et la fiche n° 157/PR/PM/MSPI/2015 du 21 janvier 2018, relative à l’abandon de poste par les intéressés et conspiration avec les groupes rebelles.

Ce groupe de 12 policiers est composé de deux commissaires divisionnaires de police, 3 commissaires principales de police, 3 officiers principaux, un officier et 3 gardiens de la paix ont été révoqués pour faute grave et manquements aux obligations professionnelles. Cliquez ici pour lire le décret entier